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Bonsoir et Bonjour,
Je vous remercie pour votre accueil. Comme vous je ne suis pas là par hasard. Il y a plusieurs raisons mais la principale est que Je suis français d'origine belge du côté paternel. J'ai donc une empreinte culturellebelge et elle est assez forte. Elle est plus forte que si j'avais été breton ou corse en France car la Belgique c'est un autre pays. De plus mon aïeul avait une très forte personnalité. Écrivain au début mais surtout peintre toute sa vie il n'a jamais pris la nationalité française mais est revenu mourir, belge, à Bruges en 1950. Il a fréquenté tout ce que la Belgique a connu d'artistes de la fin du 19ème au début du 20ème : Verhaeren, Ensor, Eekhoud, Destrée, Demolder, Baillon, Bastien, Huygens, Lemonnier, Maeterlinck, Krains etc... La liste est longue. Du Coq Rouge au Thyrse, de Félicien Rops à James Ensor toute cette période me captive en France comme en Belgique mais encore plus en Belgique. Merci à ceux qui partagent mon intérêt s'ils peuvent compléter mes lacunes, instruire mes recherches, documenter mes articles et bien sûr apprécier avec moi toutes les richesses artistiques de la Belgique.
Je ne suis pas pour autant monomaniaque. J'aime tous les arts et tout dans l'art dès lors qu'il interpelle mes sens et/ou mon intelligence.
Amicalement,
Philippe
Y a quelques années, à pareille date, l'opération 48 81 00 résonnait sur les antennes télévisées.
Autre chose ...
Je suis tombé, hier, sur une guitare reliée avec une sangle. J'ai testé. J'ai mis l'instrument autour du cou. J'ai voyagé dans deux ou trois pièces. Je me senti bien. A l'aise. Dans le cosmos. Bien dans la pièce où je voyageais. Bien avec l'instrument. je me suis dit : faudra qu'un de ces quatre, je m'achète une sangle. C'est pas ça : déjà, avec l'espèce de bazar portatif que je mets autour du cou, depuis des années, que j'accroche à mon cou et ... à la rosace de ma guitare (grâce à une espèce de crochet), j'avance, je ne suis dépendant de rien. Mais ... m'échiner, à chaque fois, à le mettre à ma m'sure, sentir que ça tire quand même au niveau du cou, c'est pas toujours le pied.
Le ukulélé me réserve d'heureuses surprises, aussi. Son rythme est joyeux, d'emblée. Ca ne me gêne pas. Je peux ainsi adapter certaines de mes chansons ... qui vont comme un gant, avec cette petite guitare à quatre cordes. C'est pas tout. Je peux adapter, grâce à ce p'tit bijou (qui, en concert, donne super bien), grâce à la musicalité "joyeuse", des chansons qui, à la guitare (ou dès l'départ, avec les thèmes qu'elles traitent), ne le sont pas, certaines chansons, les redécouvrir, recréer des effets de surprise, mettre la tendresse là où elle manquait p'têt un peu beaucoup.
Il me suffit de consulter deux cahiers que j'ai remplis (l'an dernier, je pense) de textes de chansons que je ne reprends pas (ou plus) souvent, de tenter de les reprendre (au cas par cas), en changeant d'instrument. En allant (pour me mettre en condition) m'asseoir devant une route pavée (où, parfois, un tracteur passe) bordée d'arbres et où un barbecue (qui sert ... de temps en temps) me sert d'effet-miroir. Travail et bien-être, quelle heureuse matière !
L'accordéon diatonique, aussi, fait son entrée. Pour l'instant, je suis plus que limité. Mais c'est pas grave. Les huit touches, sur la gauche, me permettent essentiell'ment des accords majeurs, d'accord. Les touches pianistiques, sur la droite, sont utiles pour les accompagnements. C'est tout, d'accord. Mais ... y a déjà une chanson avec laquelle je peux me débrouiller. Une autre que je peux éventuell'ment transposer. Et ... avec les touches utiles pour les accompagnements, j'ai déjà réussi quelques p'tits tours de passe passe.
On verra bien.
Un scénario assez cocasse : y a deux jours, la chatte du voisin est venue piquer tout un morceau de viande (du magret d'canard), digne d'une patate, dans mon assiette.
Faut dire ...
Ca s'est passé très vite.
Et je tenais simultanément les deux assiettes, prévues pour le repas, en main.
Changeons de sujet.
Pourquoi a-t-il fallu, la nuit dernière, dans mon dernier rêve, que je me retrouve dans la voiture d'un pote et que je crache dans la direction de sa femme (qui ne m'en voulait même pas) ?
Pourquoi a-t-il fallu, avant-hier, que, lors d'un souper, dans un resto à Saint-Ghislain, où nous étions huit, que je sois assis en face d'une dame, rousse, aussi haute qu'une Tour Eiffel, qui, durant tout l'repas, m'a, par sa présence, complèt'ment nié, balayé du r'gard ?
Par ailleurs ...
J'ai vu, hier soir, une pièce d'Eugène Ionesco : "Le roi se meurt". Eh bien, j'ai ... accroché.
Par ailleurs ...
Je coule des jours de vacances. En short, sous l'soleil, parfois. Jusque demain, en principe.
Objectif du jour : aller voir ma mère, en Ardenne, en début d'après-midi.
Une idée de chanson m'est venue, hier. Pendant que je coupais du bois.
"Et moi qui ai si peur de quitter ma maison ..."
J'ai reçu, mardi dernier, jour de mon anniversaire, un bouquin.
En parcourant les photos magnifiques, défilant au cours des pages ...
J'apprends que ...
En Mongolie, les yourtes circulaires sont facil'ment démontables, transportables et recouvertes de feutre. Au Togo, certaines habitations (les tatas) sont des forteresses édifiées avec de l'eau et de l'argile. En Indonésie, des maisons sont construites à parfois ... cinquante mètres du sol, pour échapper, j'imagine, aux serpents et à la mousson.
Ca m'ouvre une nouvelle fenêtre sur le monde.
Ca me donne aussi ... le tournis.
Il suffit que j'entre dans la photo, et que je me représente, que je me projette, que je me trouve réell'ment dans le paysage, contraint forcé, avec les inconvénients liés au lieu, le sentiment d'être déraciné (comme si on m'arrachait une dent) de mes habitudes quotidiennes, auxquelles je m'accroche, à l'intérieur desquelles je voyage et que je ne suis pas prêt de quitter.
Ceci dit ...
J'ai peut-être besoin de passer par là.
Je parcour'rai peut-être un jour ces nombreux pays ... sans problèmes.
Hier, en passant devant une grande armoire, plaquée devant des murs en quête de tapissage, je suis tombe sur un livre (ou un ouvrage) de Jung : "L"interprétation des rêves".
Entre temps, je suis allé rejoindre le lit (ou le cockpit) adoré. Il était ... vingt-trois heures.
La nuit venant, la nuit aidant, on s'en doute, j'ai voyagé.
Dans une rue irrégulière, qui descendait ...
Etait-on à Paris, à Mons ou ... Bruxelles, rue du Pépin ?
Je suis retombé sur ... Gisèle.
Ses cheveux n'avaient pas trop r'poussé. Sa gamme de fringues restait fidèle à elle-même.
Nous nous sommes donnés la main. Comme ... il y a quelques années, quand nous r'montions l'av'nue de la Toison d'Or, en sortant du cinéma.
Et c'est pas tout.
Dans l'autre main, elle accompagnait celle d'un autre gars. Son p'tit ami, en tout état de cause. Ca ne choquait pas. Les trois compères, réunis pour la circonstance, marchaient droit devant eux. Curieus'ment, le mec, qui dépassait d'une tête celle de Gisèle, avec son village allongé (d'étudiant), ses lunettes, son type "BCBG", ne r'ssemblait pas au "p'tit ami" de Gisèle que je lui connais, aux dernières nouvelles, dans la vie de tous les jours.
Quelques secondes plus tard ...
Je me retrouvais dans une rue de Charleroi. Je pointais l"nez devant des façades de maison qui dev'naient p'têt, par la force des choses, des buildings. Un haut-parleur résonnait. "Nous présentons nos sincères condoléances pour le départ de Pierre et nous pensons à son frère Philippe". J'étais triste, désemparé. Pierre était mon chef, quand j'allais chez les scouts, y a presque quarante ans, il avait un frère qui s'app'lait Philippe.
Quatre secondes plus tard, je me suis réveillé.
Il m'a encore fallu dix secondes pour rev'nir à la réalité.
Une pensée m'est venue : : le Pierre, qui a été mon chef, chez les scouts, y a quarante ans, n'avait pas de frère, à mon bon souv'nir.
Où nous mènent-ils, ces rêves tortueux, révélateurs ?
Déjà, la nuit précédente ...
J'étais retombé sur ... Marie-France. Y avait des lustres qu'elle ne m'avait plus fait coucou, celle-là.
Et, au cours de la journée suivante (cette fois, on r'vient à la réalité) ...
L'après-midi ...
J'avais "GSMé" à une amie de Bruxelles. Visiblement absente.
Dix s'condes plus tard ...
Je réédite ma tentative de coiup d'fil. J'appuie deux fois sur la même touche. Ainsi, je suis certain, sans devoir recomposer le numéro, de tomber sur la ligne de la personne que j'appelle.
Et voici que l'écran de mon appareil (qui a encodé pas mal de noms) affiche : "A... Marie-France".
Faut-il croire au hasard ?
Où nous mènent-ils, nos rêves surréalistes, expressionnistes, romantiques, tortueux, révélateurs ?
Quand on dort ailleurs que chez soi ...
Quand on change un peu d'habitude(s) ...
On en découvre, des choses.
Ne fut-ce que ... le principe des toilettes sèches, par exemple.
On pose ses fesses sur l'abattant, on prend le temps nécessaire pour s'y asseoir (ça se passe, évidemment, de commentaires), on fait confiance à un seau qu'on a posé en d'ssous de l'abattant, on se met à l'aise, on quitte l'abattant au moment voulu, on utilise alors du papier hygiénique, on prend ensuite ... de la sciure de bois (ou des restes de branchages ayant été déchiquetés dans le broyeur), on fourre la sciure dans le seau, on évite ainsi toute odeur malodorante et on quitte une salle de bains ... clean.
En soi, c'est très respectueux à l'égard de l'environn'ment.
On ne gaspille plus bêt'ment l'eau en tirant la chasse.
On peut, tôt ou tard, reprendre le seau "plein", qui a servi durant les moments ... où on a du se rendre à la toilette, le transporter au fond du jardin, section "compost".
D'ici quelques mois ...
Un potager, dans les environs, pourra s'enrichir, grâce à la matière qu'on lui aura fournie.
Enfermé dans ce monde irréel où le temps n'a plus son importance
où les âmes se fondent dans la nuit sans lumière ni Soleil...
Chaque pose est un instant magique où se combine la réalité avec l'incohérence
L'incompréhension de ce double qui se plaît à nous visiter.........
Mais bien sûr l'autre part de soi même est bien plus belle
faite de couleurs aux éclats symphoniques...
Au dentelles de cet être qui vit peut être un mirage
peut être une vie en marge mais une vie , une vie qui nous parle.
Cet être a la sensibilité qui effleure les mots
une conscience de haut niveau, où les larmes ne sont plus.....
Visite guidée vers cet incompris voyage au travers du temps
de cette énergie qui transperce le ciel Aimer est essentiel...
de cette bulle où les sons n'ont pas leur raisonnance
Se libérer de cet état d'inconscience....
Pourquoi ces deux facettes poursuit elle ce monde de silence....
Au revers se trouve l'autre , l'autre qui se nourit de cette pleine lune
Certe chaque être est différent, chaque univers est une terre qui s'éveille au centre même de la tolérance.
Tolérance parle nous de toi, de ta sympathie envers tout un chacun
visite donc ceux qui sont dans la souffrance, dans la pénombre,
que cet ombrage ne fasse plus partit de leur existence...
Parle nous de ces pôles où l'un et l'autre doivent vivre en cohérence.
Que l'amour soit cette délivrance qui berce nos coeurs sans abandonce.
Chaque être est unique quelque soit sa vie , son cheminement de vie
l'espoir et la reconaissance reste l'élément essentiel pour retrouver l'harmonie et ses sens.
L’an de grâce 1998 ce mois d’avril
Ciel ! Dieu ! Est-ce un rêve ? Je vous croyais toujours dans votre couvent apprenant à faire la révérence, à marcher yeux baissés, recueillie, confite en dévotion dans une attitude des plus humbles devant Monsieur de Molière votre père.
Je vous imaginais, très chère enfant, lui confiant,
De frais matin et claire journée :
« Monsieur, le petit chat est mort ».
Par Jupiter le Grande Planète que le monde est bien fait et votre esprit bien tourné en effet.
Les tarots m'affirment, dans leur globalité, que vous vous exprimez en français avec aisance, joliesse et, ma foi, beaucoup d’agrément.
Le Soleil, parle en particulier, d’un beau rayon de poésie dans votre journal intime, comme dirait un philosophe bien connu.
La Lune, vous conseille son croissant à la cafétariat au jour et heure que vous m’indiquerez par scintillements multiples dans le ciel
Voilà ma Chère, ma très Chère, comment je devrais m’adresser à toi. Par le biais des astres, des tarots, de mancies de toutes sortes.
Il me faut pour cela te voir, là près de moi. Là, réelle, présente, oui présente c’est à dire à l’écoute, c'est-à-dire, portant quelque intérêt à ce que j’ai à te confier, c'est-à-dire, toi m’aimant. c’est à dire toi, entièrement là, toi disponible mais, je souris, il vaut mieux
Pâques approche ; l’autre Pâques, la deuxième Pâques et je suis aguerri. C’est le temps de l’Avant, des punitions, voire de l’ascétisme qui touche à sa fin Pâque renaissance, résurrection, renouveau.
Est-ce cela qui t’a poussée à me téléphoner avant hier ? Nous semblions ne plus devoir nous arrêter. J’étais loin de toi cette fois, je me sentais dans la non-souffrance, dans le déjà connu, déjà vécu. Tu parlais, m’expliquais ce que je suis, comment tu me voyais.
Ta voix m’arrivait en écho ; écho de mes pleurs, de mes appels. Je n’ai rien dit. J’ai fait : Hum, comme toi, jadis comme toi les mauvais jours. J’ai fait « Hum « Et, tu parlais, parlais, parlais de toi. J’ai seulement fait
« Hum »
Le lendemain
Ce matin il y a du grand nettoyage dans l’air, de l’eau de javel et tutti quanti sans oublier, la mambo que me lance la radio qui participe, grandement, à ce renouveau.
Elle va, ma radio, poussant sa chansonnette avec force notes blanches, soupirs, croches, ne dédaignant point un fortissimo qui la mène jusqu’à la syncope tandis, qu’intérieurement, je me livre à un close-combat des plus étranges. Tu es là et cela me fait souffrir mais, de si loin ; d’une si convalescente façon que je doute de bien sentir. Tu es là dans ce corps à corps, je ne puis maîtriser les mouvements l’âme ni celui du souvenir qui s’imposent. Si je puis les museler, les gommer ? Jamais
Tu es, ma Dame en Mauve qui me pousse à écrire pour y gueuler toute ma souffrance, y pleurer à souhait, te maudire sans regret.
Je viens de terminer « Pasionaria tango »
Tout se passe dans un bordel. Tu es maquerelle et je prends mon pied ! Olé ! Tu es pute, objet, esclaves. Olé ! Je suis Jojo la gamberge, dont tu es la « gagneuse » il te mène la vie dure. Ensemble vous dansez un tango ; le véritable tango, le tango unique et seul acceptable par le « milieu » qui reconnaît les siens à la manière dont ils marchent aux pas, emboîtent le pas, obéissent à la prunelle, au coup de hanche.
Pendant la duré d’une danse « « le milieu » s’interroge sur toi. Les demi-sel, les proxos avertis et les « dames » tous se demandent D’où sort-elle cette morue ? Qui est son « parrain » à cette pouliche ?
Les filles s’entredéchirent par anticipation. Toi, l’inconnue qui va leur larder le trottoir ; Je t’ai ressuscitée pour Pâques !
Moi ? Ce que je fais dans cette histoire ? Je relève ton compteur à coups de trique, à coups de poings, à coup de cœur. Je te déprave, t’entrave, m’en donne à cœur joie.
Je n’ai écrit, rassure-toi, qu’un jeu de rôle, qu’une nouvelle. Honni soit qui mal y pense.
Ce n’est qu’un songe, un rêve sans plus.
Tout le monde sait que « Jeu de rôle « est le mot gentil pour « Petite cochonnerie «
C’est Pâques, je n’ai nul désire de travailler.
Je vais essayer de me traîner jusque devant ma Télé et encore ! Pas sûr.
Mon festival de la poésie a l’air de plaire. Bien qu’il ne soit pas lancé sur une grande échelle, je puis me faire une idée de son écho. Je ne veux y trouver que divertissement, plaisir d’être lu, oui. Je m’aime ? Hé oui pardi ! Je veux ma plume en folie avec des temps inversés, arythmiques. Je veux des plumes courant sur la portée de la vie avec ici et là, une pause, un silence, un soupir, ici et là, une gamme qui se déploie sous mes doigts, je veux qu’ici, comme là, les noirs se mélangent aux blanches pour, précisément, créer la dissonance (Je n’ai pas écrit discordance) Une plume, la mienne, qui m’entraîne dans des modulations, de fréquence où ton image apparaît et nette, et brouillée et disparaît pour revenir m’ébranler crachotant, hésitante, criant, me criant ta foi en moi !
Je viens de remettre une cassette :
« Quand tu reviendra j’aurai le ciel au fond des yeux. Je te crierai mon bonheuuuuur »
J’étouffe de rire en écoutant ce vieux machin ; comme on disait jadis, de mon temps.
J’écoute, la même époque,
« Il est minuit. Nous avons commencé par danser ; reviendrez-vous samedi ? «
« Déjà minuit voici la fin de notre reêêêêêve » Je voudrais te voir à l’auroreûûûûûû »
Les violons pleurent, les archers courent, sautent, caressent subrepticement, s’attardent avec langueur ; Les cordes frémissent, la voix s’envole dans les volutes de notes, la voix traîne, gémit ; la voix éplorée, suppliciée chante la doûûûûleur des coeûûûûûrs Roulement de la grosse caisse. Un piccolo pique sa dernière notre avant de disparaître.
Je ris à gorge déployée. Dire que j’aimais toutes ces chansons.
Le lendemain dimanche
Comme d’habitude, j’écoute mes émissions religieuses à la télé.
Aujourd’hui, il était question de la réincarnation.
Il n’était fait mention que de : Christianisme, théisme ou de sa négation. Les esprits forts s’en donnaient à pleine voix. La morale du jugement se le disputait à la morale de l’esprit. C’était grandiose, ma Chère, c’était magnifique ! Que de spéculations ! L’esprit de géométrie en désaccord avec l’esprit de finesse, comme d’habitude mais là, sur le plateau ! Ce dimanche - ci ! N’est- ce pas Theil liard de Chardin qui disait « Nous sommes dans l’hier de demain » ?
Courageusement, cette semaine, en attendant notre prochain rendez-vous j’ai commencé la lecture de « l’Optimisme de la Croix » J’ai de ces appels soudain… Mais, j’ose à peine te l’avouer j’ai très vite troqué la sainteté de cette lecture pour l’Appel des Savanes » magazine un peu leste il est vrai
Pâques. Où es-tu ? Quand reviens-tu ? Qu’importe. Je me dis « Qu’importe et me force à penser à autre chose.
Un an déjà, un an seulement. Quand je relis mes écrits, revois, réentends mes état d’âme amplifiées, certes, grandiose, ô combien dignes des plus belles orgues. « Ne dit on pas Amour, délices et orgues ? « Quand je relis mes lettres te confiant mes pleurs, convaincu d’être unique dans la désolation alors, qu’en somme, je ne suis jamais que le millionième clonage amoureux
Pâques deux de mes amis sont entrés dans des Maisons de Repos et j’ai comme un froid dans le cœur. Mon imagination décliquetée tourne fou. Je me clive de l’intérieur emmène la Dame en Mauve sur mon écran, la pose sur le « net » Tournez moteur, cherchez moteur. Je ne veux point La Dame en Mauve sous la dalle froide Cherchez moteur, connexion à distance réseau des réseaux, je veux La Dame en Mauve présente à mon désir. Instant privilégié, vie expérimentale, pourquoi éteindre sa lumière ? Instant sacramentel, don des dieux Ma Dame en Mauve ! Sommes- nous donc à ce point des handicapés du bonheur que nous ne le reconnaissons plus ? Si par malheur nous rencontrons le bonheur, si nous en voyons ne serait- ce que le contour, l’ébauche du bonheur, nous affirmons, avec une foi désarmante, « Ce serait trop beau pour être vrai, » vite, nous nous efforçons à l’oubli, à la négation et nous parlons travail du deuil, Nous crions : « A moi mes chaînes et vos cliquettements ! » Il ne s’est rien passé dans les faits. Ce n’est point de ma faute crie de son côté La Dame en Mauve portant la robe de bure, se soumettant, elle-même, à la question, à sa propre inquisition du verbe, au viol de l’analyse sauvage que lui fait sa conscience coupable, elle ne répond pas et m’accuse du doigt, me montre, me désigne. Hurle « Je n’ai rien demandé ! » et explique dans un langage allusif le contenu, la valeur la puissance du « non dit » Ah tout ce qui ne se dit pas et que l’Autre devine si aisément… Est- on coupable de penser si fort ! Si haut ?
De mon côté, entrant dans ce tournoi bien étrange et qui déjà m’affecte je démontre froid, lucide, conscient, que chaque passion est une étincelle du » moi « qui se reconnaît en l’autre. Elle, que j’appelle « Ma flamme, » Ma Dame en Mauve. Elle dont j’arbore fièrement les couleurs. Elle continum de moi-même. Elle, enfin dont je bats pavillon dans la mer des Silences… Pourquoi devrais-je l’oublier ? Pourquoi devrais-je te tuer, t’effacer de moi ? Di moi ; explique- moi, esprits lucides esprit pur… Moi, je me veux en éveil, je me désire intervenant, coopérant dans mes déambulations imaginaires ; Je me désire partie prenante quand l’absence de ma Dame fait ressurgir ma peine aussi violente qu'une insurrection, effrayante comme une lame. Eblouissement intérieur, je vois « nous » il est évident que je suis un « nous »
On prétend que les coups de foudre « heureux » deviennent « amitié tendre » il en va de même pour moi, je pardonne à l’Ombre de me faire pleurer ; elle peut m’atteindre le cœur par surprise ; jamais la mémoire moins encore mon âme. Ombre, Ombre, je me souviendrai
8/10 des personnes interrogées sur le coup de foudre déclarent avoir touché le merveilleux et que cette expérience était aussi violente et inattendue qu’une secousse tellurique dans la reconnaissance Ils savaient que c’était eux ; ils se sont reconnus.
Moi, Aimée je demeure dans la « reconnaissance »
jeanflon
Je parle à la photo qui te garde présent.
Je dis les mêmes mots, affectueusement.
Je peux, examinant cette vivante image,
Retrouver chaque trait précis de ton visage.
Tu tiens un téléphone et écoutes songeur.
Ce n’était pas ma voix qui t’arrivait d’ailleurs.
Quand nous communiquions, en défiant l’espace,
Je ressentais ta joie qui, vite, avait pris place.
Je sais être enjouée, toi, tu étais heureux.
Sur cette photo là, tu parais soucieux.
Écoutant gravement, préoccupé sans doute,
Alors que devenait périlleuse ta route.
Quand tu m’as envoyé ton émouvant portrait
Comment aurais-je su ce qui bientôt suivrait?
Manquant d’intuition, je le reçus, joyeuse.
Ma foi en ton destin se révéla trompeuse.
25 avril 2011
Quand je respire
Le doux parfum des fleurs
Et que sans rien dire
Dans la vase
Tu passes laissant
Les traces de tes pas
Je pleure
Je pleure de ne pouvoir
Te revoir plus vite
Sot l’y laisse en plan
Sur le flanc
Je me pose et
Y laisse
Couler mon sang
Toi, tu prends
Ma laisse et fous
Le camp
Me laissant marquer le pas
Compter le temps
De mon trépas
Ces vers ne veulent
Absolument rien dire
Pensez-vous
Puisqu’ils sont libres
Libres donc
Sans rimes mais, avec raison
En vérité je vous le dis
C’est le « chic » d’un « choc »
Dire sans dire
Sous-entendre sans entendre
Ni attendre…
Tout est dans le « non-dit »
Que je vous « dis »
Pourquoi exprimer ces vers
De leur substance
Et, vous faire connaître
Clair leur secret
Ecoutez écoutez les bien
Encore toujours
Mon amour
Aimer jusqu’en sa propre rupture
T’aimer jusqu’en ma finitude
Amour absolu, pour l’éternité
A jamais, pour jamais
JE T’AIME
Stop ! Arrêt sur l’absurdité
Car, voyez-vous à se lire
Mes vers sont verts
De peur
Ces vers rampent, pour jamais
Dans le sol
DO MI SOL UT !
Andrée colon
Soudain un oiseau dans l’air bleu.
Cet oiseau c’est la vie
Qu’on n’emprisonne pas.
C’est l’esprit dans l’espace,
Libre de toute joie ou de désespérance.
C’est la liberté émouvante,
Si grande et si fragile,
Inaccessible à l’homme.
22/9/1969
Ma vieillesse cuivrée,
qu’allume le soleil,
prendrait bientôt, c’est sûr,
un bain de vert-de-gris,
sans mon souci de veille,
sans ma coquetterie.
J’ai le privilège de croire
que chaque jour est une grâce.
Mon esprit gagne en appétit
et si mon aspect se dégrade,
mon âme reste invulnérable,
et peut-être même embellit.
11/12/1991
1
Jean Giono ne quitta jamais sa ville natale, Manosque, dont le nom est associé dans le monde entier à l’œuvre de ce romancier prodigieux.
Aussi la municipalité de cette ville créa-t-elle, en 1992, sur l’impulsion de l’Association des Amis de Jean Giono et de la famille Giono, un espace culturel destiné à promouvoir l’œuvre de l’écrivain. Non loin de cet émouvant lieu de mémoire que représente le Paraïs (la maison de Giono), le Centre Jean Giono, installé dans un bel hôtel particulier du XVIIIe siècle, est à la fois un conservatoire de l’œuvre, et un lieu d’animations et de créations.
Sa médiathèque répond à une mission patrimoniale et documentaire : il s’agit de constituer un fonds, de veiller à sa conservation, de l’accroître au fil des ans, et de satisfaire la curiosité du grand public autant que les demandes des chercheurs français et étrangers.
La bibliothèque regroupe textes rares, reprographies de manuscrits, correspondances, périodiques, éditions originales, traductions, travaux universitaires, études critiques et ouvrages de bibliophilie.
La vidéothèque, quant à elle, propose des adaptations cinématographiques et des documents sur l’écrivain (interviews, films documentaires, archives audiovisuelles, …), ainsi que les films auxquels Giono lui-même a contribué. Cet héritage s’enrichit depuis plusieurs années d’entretiens filmés avec des témoins privilégiés de la vie de Giono. Ces « souvenirs de Jean Giono », recueillis depuis 1999 par Jacques Mény, représentent aujourd’hui une dizaine d’heures d’enregistrement consultables dans leur intégralité au Centre, sans compter les montages édités sous forme de cassette vidéo ou DVD. Ont été ainsi filmés dans le cadre de cette collection : Elise Giono, Sylvie Durbet-Giono, Pierre Citron, Pierre Magnan, Pierre et Paule Pellegrin, Alfred Campozet, Serge Fiorio.
Le Centre Jean Giono développe deux domaines d'activités :
Lieu de documentation et de recherche, il met à la disposition du public :
- Une bibliothèque dont le fonds comprend textes inédits ou rares, manuscrits, correspondances, traductions, travaux universitaires, études critiques ou biographiques, éditions originales...
- Une vidéothèque où l'on peut visionner des documents sur l'écrivain et des adaptations cinématographiques de ses oeuvres.
Centre d'animations culturelles, il propose :
- Expositions permanentes ("Jean Giono ou le voyageur immobile"), temporaires artistiques et littéraires, centrées autour d'un thème récurrent dans l'oeuvre de l'écrivain.
- Randonnées littéraires : découverte de l'oeuvre de Giono dans les paysages qui l'ont inspiré.
- Deux stages de découverte de la Provence de Giono, avec atelier d'écriture ou initiation à l'aquarelle.
- Création et diffusion d'outils d'initiation à l'oeuvre de Giono : "malle pédagogique" sur le thème de l'olivier destinée à circuler dans les écoles et les centres de vacances, "Lotopoésie", jeu-spectacle poétique s'inspirant du loto traditionnel provençal, expositions itinérantes ("Giono, piéton de Marseille", "Les grands chemins de l'écriture").
- Rencontres avec des écrivains et lecture de textes par des comédiens.
- Librairie-boutique : L'activité d'édition et de coédition du Centre propose catalogues d'exposition, vidéo-cassettes, iconographie
Vous ai-je dit, un jour, ami que je vous aime?
C’était, souvenez-vous, sous la pluie à Paris.
Vous sembliez ému et tellement surpris.
Quarante années de plus et cependant nous-mêmes.
C’était, souvenez-vous, sous la pluie à Paris.
Après l’étonnement votre joie fut extrême.
Quarante années de plus et cependant nous-mêmes.
Notre amour de la vie n’était pas amoindri.
Après l’étonnement, votre joie fut extrême.
Nous avions bavardé mais surtout beaucoup ri.
Notre amour de la vie n’était pas amoindri.
Je vous ai dit combien, de toujours, je vous aime.
Nous avions bavardé mais surtout beaucoup ri.
Un hasard provoqué comme un défi suprême.
Je vous ai dit combien, de toujours, je vous aime.
Nous marchions en chantant dans les rues de Paris.
23 janvier 2007
Orchestre national de France
Orchestre philarmonique de Radio France
Choeur de Radio France
Maîtrise de Radio France
Rimski-Korsakov
Ouverture de La grande Pâque russe de Rimski-Korsakov
Emeraude -bleu- azur-jaune -d'or pâle
Couleurs de la matière
Arc en ciel retourné
à la nue des origines
Joyeuses pâques à vous toutes et tous les artisssssssssss
que le printemps et l' été vous rendent créatifs