Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté !
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je sera là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai !
Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.
Commentaires
Merci pour ce partage empreint d'amour et de générosité.
Ce poème s'adresse à nous tous touchés par le manque d'un être cher, mais présent dans nos pensées, ce n'est pas une complainte mais une belle résonance de l'amour...
J'aime beaucoup ...Magnifique de vérité.Merci Dominique
Très beau, merci !
Freddy
Quel bonheur que de lire ce texte, oui nous demeurons éternellement vivants plus encore si nous sommes parvenus à l'être sur l'échelle de ce passage terrestre, la fin est superbe est me rappelle combien nous pouvons faire un avec toute la vie qui nous entoure, c'est vers cette unité là que nous courrons....ne croyez vous pas
En tous les cas une manière très belle de dire AU REVOIR ......je l'imprime et le garde si vous le permettez pour le jour de mon départ je préférerai vraiment cela comme lecture de fin de parcours !! Au moins on y sent que la vie est toujours plus forte que la mort
Merci beaucoup pour ce partage émouvant qui apporte réconfort pour ceux qui sont endeuillés, et espoir pour traverser la peine, avec confiance, un jour à la fois.
C'est la vie qui l'emporte, "les mille vents qui soufflent,... la lumière qui traverse les champs de blé..." la nature comme source de consolation, comme guérisseuse des âmes.
Je t'envoie mes amicales pensées Dominique, douce soirée.
Pascale
C'est un magnifique poème tout à fait dédramatisant.
Merci pour ce partage.
Amicalement.
Adyne
Magnifique texte. Merci.
La grande mer
A rompu mes amarres
Elle m'emporte
Comme la semence dans la grande rivière
La terre et les tempêtes
Me transportent
M'ont entrainée au loin
M'animant d'une joie profonde
Chant d'Uvavnuk, femme chaman Eskimo.
Le chant est le souffle de l'esprit qui consacre l'acte d'exister (Nathalie Curtis dans "The Indian's Book"
Beau et poignant.
Lorsque à cet endroit, je t'ai rencontré pour la première fois,
il n'y avait aucun wickiup*, il n'y avait aucun foyer.
Aussi, suis-je celle qui conçoit
et j'ai conçu ce wickiup, ce foyer.
Alors à cet endroit, où je t'ai rencontré pour la première fois,
je t'ai construit un wickiup, je t'ai donné un foyer.
* hutte
Pasty Cassadore, réserve apache de San Carlos (Arizona).
Pour ma part je n'ai pu m'empêcher de me recueillir sur la tombe de Lost Bird, l'Oiseau Perdu de Wounded Knee (1890-1920).
Le 29 décembre 1890, les Sioux minniconjous sont massacré par le 7e régiment de cavalerie des Etats-Unis. Quatre jours plus tard le corps expéditionnaire chargé d'enterrer les victimes entend les pleurs d'un bébé protégé du blizzard sous le corps d'une femme tuée. C'est une petite fille miraculeusement vivante, emmitouflée et coiffée d'un bonnet brodé du drapeau américain. Le général de brigade Leonard W. Colby l'adopte alors. Malheureusement ses parents adoptifs divorcent, et Lost Bird erre à la recherche de ses racines. Elle meure en 1920. Elle avait 29 ans.
Mon enfant, viens par ici.
Mon enfant, viens par ici.
Tu emporteras à la maison avec toi un bon pays.
Dis le père, dis le père.
Chant sioux (XIXe siècle).
Où sont passés mes amis ?
Où sont passés tous les miens ?
Chant de Géronimo (Chesley Goseyun, Apache chiricahua).
Merci Dominique pour ce magnifique partage !
La première fois que ma fille( 5 ans à l'époque) m'a accompagnée pour déposer des fleurs sur la tombe de ma grand-mère, elle a dit ' C'est un beau jardin...mais pourquoi , tu viens ici ? Elle n'est pas là ta mamy ...elle vit dans le bleu du ciel...'
Amitié.
lLiliane.