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ADMINISTRATEUR GENERAL

Le Festival Livr’émotions (FLE) de l’E.A.G. des 27 et 28 avril : un événement à taille humaine !

 

Foires du livre, salons du livre, festivals de rencontres littéraires, nous en rencontrons quasi partout et parfois l’on s’y perd. On ne sait où donner de la tête tant cela foisonne en tous sens avec une multitude d’auteurs en dédicaces.

Sur le devant de la scène ? Pas tous malheureusement, certains se sentant perdus dans la masse, ignorés du public davantage tourné vers les “pointures”. Inégalités, déception, frustration parfois inévitable.

Ce ne sera point le cas avec le Festival Livr’émotions (FLE) proposé par l’Espace Art Gallery, 83 rue de Laeken, 1000 Bruxelles, le week-end des 27 et 28 avril prochain, week-end au cours duquel rencontres, séances de dédicaces et exposés se succéderont, l’entrée gratuite. Répartis sur deux après-midis, neuf auteurs y seront présents avec leurs plus récentes publications, raison principale pour ne pas les louper ! Fans, amoureux, simples amateurs de littérature, vous êtes tous les bienvenus dans cette prestigieuse galerie ouverte également aux Lettres. Symbiose.

Le programme (sous réserve de désistements) ?

Samedi 27 avril

14h - 17h : Dédicaces avec Geneviève Guevara, Patricia Duterne, Pierre Ost, Manuel Verlange et Thierry-Marie Delaunois.

17h : "La poésie, des ressentis à la joie" par Geneviève Guevara. (fin vers 18h15)

Dimanche 28 avril

14h - 17h : Dédicaces avec Sabine Jean, Nora Balile, Tina Noiret, Gaëtan Faucer et Thierry-Marie Delaunois.

17h : "George Sand, Musset et Chopin" par Gaëtan Faucer. (fin vers 18h 15)

18h15 : Drink des amitiés littéraires.

L'équipe : Jerry Delfosse (accueil - drink), Anita De Meyer (médiatisation), Gaëtan Faucer (animateur) et Thierry-Marie Delaunois (organisateur).

La pensée, les idées, les mots, le texte pour le meilleur ces 27 et 28 avril, des cadeaux-lecture à la clé pour les visiteurs ! Entre autre. Pourquoi se rendre ailleurs ce week-end-là ?

Thierry-Marie Delaunois auteur, chroniqueur, organisateur

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administrateur théâtres

They did it! A la Comédie de Bruxelles

En tournée.... 

                        Titulaire du prestigieux Prix Maeterlinck de la Critique, Daniel Hanssens, sacré roi de l’humour, a tout fait  : cinéma, enseignement, comédies musicales. Qu’il soit comédien, metteur en scène, réalisateur… ce qui lui importe depuis quarante ans, c’est le public. Et dernièrement, du 12 au 17 mars 2024 au Centre culturel d’Auderghem avec sa création de "Ladies Night", il a fait un vrai tabac devant public joyeux et  sans complexe, ravi de jouer  le jeu par un accueil délirant.

                        Cette pièce qui se termine par un effeuillage intégral pourrait sembler un brin racoleuse, mais non! Qu’il pleuve ou qu’il vente, Daniel Hanssens sait prendre des risques et doit avoir une bonne étoile. On sent qu'il a comme impératif la flamme de la création, surtout si ça sert l’humain, l'humour et la bienveillance.  Ainsi,  cette pièce montée avec brio est une vraie partie de plaisir.   Voilà une  adaptation belge très réussie  de l’une des meilleures comédies britanniques des années 1990 “The Full Monty” ( traduire “ Le grand Jeu”) de Terrence McNally et David Yazbek, film inspiré  lui-même, de la pièce de théatre LADIES NIGHT écrite en 1987 par Anthony McCarten et Stephen Sinclair.

                       Le pitch: les usines ont fermé et des hommes désemparés et au chômage se retrouvent au café du coin. L’homme contre la machine, vous connaissez? Humiliés et  confrontés au manque d’argent, ils broient du noir. Le hasard leur fait soudain un monumental clin d’œil et voilà l’un d’eux prend les devants et veut convaincre les copains de monter un spectacle de strip-tease masculin pour gagner de l’argent et se refaire une dignité. Le feront-ils ou pas? That’s the question ! Valse hésitation, réticences, peur du regard des autres… estime de soi à zéro, on n’en aura jamais fini avec la misère et l’exploitation des petites gens :  le tenancier du bistrot, un black, un meneur, un rondouillard, un timide, une grande gueule, et un rocker. Mais ils  finiront par sortir le grand jeu, et se prouver qu'ils existent malgré leur détresse sociale, familiale et morale.  Sept hommes ... et une femme! 

                       Tous les genres de comique y passent, le public rit de bon cœur devant les situations les plus scabreuses, le vocabulaire et les postures osées.  Côté public, on se livre avec délices à une vraie conjuration du rire. Daniel Hanssens  rappelle que la nudité n’est pas le propos. «Ce sont avant tout des paumés qui veulent s’en sortir. Ils sont à bout, ne savent plus payer leurs traites, craignent que leur femme les quitte. Se mettre à nu sera pour eux comme une nouvelle naissance, une manière de se refaire une place dans la société. A l’heure où le taux de chômage ne cesse de grimper, cette pièce est terriblement actuelle. »

                        Après  une semaine de succès ininterrompu au Centre Culturel d'Audergem, si vous ne les avez pas vus,  foncez  les voir au Centre Culturel d'Uccle ! 

 

Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pour Arts et Lettres

 

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Mise en scène de  Daniel Hanssens, Assistant à la mise en scène Victor Scheffer

Avec;  Philippe Résimont, Eric de Staercke, Michel Hinderyckx, Pierre Pigeolet, Frédérik Haugness, Georges Lini, Bruce Ellison et Rosalia Cuevas

Décor Francesco Déleo

 Aux Lumières: Laurent Kaye

 Une Production de  la Comédie de Bruxelles qui fête ses 20 ans

 

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administrateur théâtres

Une charpente pour ma maison…

 

A vos agendas: Le 23 mars 2024:  - Soirée caritative au profit de Nefer !


Interprétation : Mathieu Moreau / 
Production : Théâtre de la Clarencière

 

Pourquoi Nefer?  Pourquoi Mademoiselle Luna?  Pourquoi les femmes? Pourquoi le cancer du sein métastatique?

 

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En outre, il y a tant de deuils à faire quand il s’agit d’une jeune femme. Elle doit faire face face à des défis et des besoins particuliers si elle a une relation de couple, de jeunes enfants, une vie de famille en pleine construction.

Les difficultés vécues proviennent notamment des sentiments de peur non seulement devant l’issue fatale du diagnostic, mais surtout de l’après, pour ses proches. En plus, il faut pouvoir gérer la colère, le désespoir et autres émotions associées au diagnostic. Vivre le chamboulement des routines quotidiennes, l’isolement accru par le retrait de la vie sociale, les nouvelles pressions financières face aux traitements onéreux de la maladie. 

À cela s’ajoutent parfois par pure malchance, des défis financiers insurmontables. Et c’est en effet le cas de Nefer Ti, une jeune femme pleine d’avenir et de bonheur foudroyée par le diagnostic impitoyable.

 

 Historique:

Voici maintenant 2 ans, Nefer et son compagnon sont en passe de pouvoir acheter leur maison familiale dans une petite ville du Namurois.

Une semaine après que l'offre ait été acceptée, le premier diagnostic de cancer du sein tombe. À l’évidence, ils ne peuvent bénéficier d'une assurance vie, mais signent courageusement les actes, pensant que ce projet leur permettraient de construire un futur paisible à la campagne avec leurs 3 jeunes enfants. C’est d’ailleurs grâce aux difficultés d’allaitement du petit dernier, que l’investigation oncologique a pu être menée…

 Mais le projet tourne rapidement au cauchemar car cette maison vétuste est bourrée de vices cachés dont il faut s’occuper d’urgence. La facture des travaux indispensables grimpe aux alentours de 120 000€. Impossible de se retourner contre les anciens propriétaires qui sont insolvables. Celui qui a construit la maison doit lui-même de l'argent à de nombreux créanciers. Et puis, en novembre 2023 le jeune couple apprend que le cancer est devenu métastatique.

 Ils aimeraient profiter du reste de la vie ensemble avec plus de légèreté. Ils aimeraient réparer leur maison sans être surendettés, et pouvoir préparer la vie d’après. Un certain optimisme ne les abandonne pourtant pas. Ils écrivaient il y a peu:

 

                                                    "Nous avons la chance d'être bien entourés, d'avoir une famille et des amis formidables. 

Nous avons la chance d'avoir de auoi manger et nous chauffer pour cet hiver, une voiture pour nous déplacer et des emplois stables.

Malgré tout, nous vivons dans la pression et nous ignorons combien de temps nous allons pouvoir tenir financièrement face à toutes ces factures liées à la rénovation.

Nous n'avons pas beaucoup d'énergie à offrir pour l'instant et nous ne pourrons certainement jamais rembourser les dons reçus.

Malgré tout, nous avons à cœur de retourner à la collectivité la solidarité que nous recevrons, d'une manière ou d'une autre, mais certainement par notre engagement dans des actions liées à la lutte contre le cancer. 

Nous espérons également être un jour plus à l'aise financièrement pour soutenir la recherche contre le cancer du sein.

Si vous avez l'occasion de nous soutenir d'une manière ou d'une autre, dans cette période difficile, nous vous en serons très reconnaissants."

 

 

 

Peut être une image de 14 personnesTouchée en plein cœur par ce témoignage, Fabienne Govaerts, directrice du Théâtre de la Clarencière organise ce 23 mars 2024 une soirée caritative à l’intention de cette famille dont le courage ne faiblit pas alors que la situation est désespérée. " Elle nous conte sa passionnante empathie pour cette femme, Nefer Ti, jeune et belle, mère de trois joyeux bambins qui se voit à 36 ans  au  stade final, désormais sans sa resplendissante chevelure blonde, les yeux brillant d’amour, implacablement dévorée, non pas par le fatidique nénuphar de Chloé, mais par un ours encore pire que le crabe, comme elle le nomme. Ce mal incurable qui l’assaille.

Comme journaliste culturelle bénévole pour le Réseau Arts et Lettres depuis 15 ans… je me joins à son appel à l’aide pour cette famille déjà endeuillée… et je vous remercie de m’avoir lue. 

Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pourArts et Lettres

 

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Ballade galante en compagnie de Mathieu Moreau 

Balladez-vous dans quelques morceaux choisis de la littérature du 18ème au 21ème siècle et,
laissez-vous saisir d'émoi à l'écoute de passages intenses... 
De la passionnelle relation de George Sand et Alfred de Musset, à la Fontaine, Voltaire, Corneille, Baudelaire en passant par Apollinaire, 
Marceline Desbordes-Valmor, Ovide, l'abbé de Latteignant et plus proche de nous Hippolyte Wouters, 
vos oreilles s'offriront le bonheur de textes délicats et parfumés distillés par la voix chaude de l'artiste pour cette unique soirée dédiée à l'Amour.

♥♥♥ Un moment délicat à s'offrir seul ou en couple !!♥♥♥

 

Tout public :

Samedi 23 mars à 20h30 - SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI

*** 
NEFER, sa chevelure d'or et son ours affamé ...***

Ce pourrait être le titre d’un conte mais c’est malheureusement la définition de la vie brisée d’une jeune femme solaire et généreuse, maman, de 3 enfants en bas âge Tom, Zoe et Valentin le petit dernier.


♥♥♥ P.A.F.: 25 € TARIF GENERAL (cliquer sur tarif étudiant via le site) - 
50 € TARIF DE SOUTIEN A NEFER ♥♥♥
Réservation souhaitée


INTERVIEW RADIO JUDAICA : lien : https://youtu.be/TEldmhGDiB8



 

Fabienne Govaerts, directrice artistique
Co-Présidente Fédération Théâtres Indépendants d'Avignon (F.T.I.A.) - www.ftia.fr
Théâtre littéraire de la Clarencière - Bruxelles - www.laclarenciere.be
Théâtre littéraire Le Verbe Fou - Avignon - www.leverbefou.fr

Tél. : 0032(2)640 46 70 du mardi au samedi, de 11H00 à 18H00
Tél. : 0033 490 85 29 90

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1984 est un roman de l'écrivain anglais, Georges Orwell (pseudonyme de Eric Arthur Blair, 1903-1950), publié en 1949. A Londres, capitale de la première région aérienne de l'Océania, en 1984,; Londres encombrée de ruines des guerres passées, de monuments délabrés, d'immeubles vétustes, et dominée par les quatre immenses bâtiments des ministères de la vérité, de la paix, de l' amour et de l' abondance. Partout le visage d'un homme de quarante-cinq ans, à l'épaisse moustache, aux traits accentuée et beaux: Big Brother, le chef suprême du Parti, dont le regard vous fixe de quelque côté qu'on le considère; partout des télécrans qui scrutent vos gestes, vos réflexes, votre visage, pour renseigner la police de la pensée. Trois slogans régissent ce monde: "La guerre c'est la paix. La Liberté c'est l'esclavage. L' ignorance c'est la force." Winston Smith, trente-neuf ans, est las. Il appartient au Parti extérieur et travaille au ministère de la vérité; il est accablé de froid, d'inconfort, de solitude. Que peut-il? Se révolter, tenir un journal intime, avoir des pensées personnelles, rompre intérieurement avec la discipline. Que sait-il? Rien, ou presque. Nul ne se souvient de l'époque qui précéda la Révolution, nulle trace n'en subsiste. Le passé est mort, le futur inimaginable, le présent absolument contrôlé par le Parti. Et ce contrôle lui donne aussi bien celui du passé que celui de l' avenir: il a immobilisé l' histoire en récrivant perpétuellement archives, livres et journaux pour qu'ils soient toujours conformes à la situation présente en vertu de la "mutabilié du passé". Winston Smith collabore lui-même à cette ré-écriture, mais comment être assuré d'une contradiction corrigée hier, quand il n'en reste plus aujourd'hui la moindre trace véritable? Rien n'existe qu'un présent éternel dans lequel le parti a toujours raison; le Parti qui encourage la délation et décourage l' amitié et l' amour; le Parti qui est en train de forger une nouvelle langue, le Nov-langue, qui rendra "littéralement" impossible le crime de la pensée car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer". Ainsi le ministère de la vérité authentifie des mensonges, celui de la paix s'occupe de la guerre, celui de l' amour de la police et celui de l' abondance du rationnement. Par ailleurs, une guerre permanente règne entre l'Océania et l'une des deux autres puissances mondiales: l' Eurasia et l' Estasia, guerre qui facilite l'emprise du Parti, car elle permet de mobiliser et de canaliser les énergies individuelles en les défoulant dans la haine. L'adversaire change parfois brusquement mais grâce à la mutabilité du passé, il devient aussitôt  l'adversaire héréditaire.

Au premier temps de sa révolte Winston Smith cherche à percer le mécanisme du mensonge, puis il rencontre Jukia. Le Parti interdit l' amour, aussi l' amour de Julia devient-il un acte politique doublé du plaisir de la transgression. Quand Julia se donne à lui, il la voit arracher ses vêtements "avec un geste magnifique qui semble anéantir une civilisation". Leur commune révolte les pousse ensuite à essayer de s'insérer dans un mouvement clandestin, la "Fraternité", dont l'inspirateur et le chef serait cet Emmanuel Goldstein, le traître contre lequel le Parti se déchaîne quotidiennement. Depuis longtemps, Winston se sent attiré par O'Brien, un haut fonctionnaire du Parti intérieur, chez lequel il a cru lire les mêmes préoccupations que les siennes. O'Brien le convoque un jour en secret, lui confirme l'existence de la Fraternité et lui déclare qu'il fera désormais partie avec Julia: reccommandations: "Il vous faudra vous habituer à vivre sans obtenir de résultat et sans espoir. Vous travaillerez un bout de temps, vous serez pris, vous vous confesserez et vous mourrez. Ce sont les seuls résultats que vous verrez jamais". Winston et Julia sont en effet arrêtés bientôt, et séparés. Durant des semaines, Winston est battu, torturé, réduit à l'état de "chose grise et squelettique"; il avoue tous les crimes mais garde, ultime refuge, son amour pour Julia. Maintenant, il vit sur un appareil de torture dont il suffit de pousser une manette pour lui infliger une douleur déchirante, atroce, et l'homme qui dirige cette douleur, qui s'en sert pour le rééduquer, c'est O'Brien -un O'Brien par qui il ne se sent pas trahi et auquel le lie toujours un étrange sentiment d' amitié, un O'Brien qui lui explique: "Nous ne détruisons pas l' hérétique parce qu'il nous résiste. Tant qu'il nous résiste, nous ne le détruisons jamais. Nous le convertissons. Nous captons son âme, nous lui donnons une autre forme... Avant de le tuer, nous en faisons un des nôtres." Malgré tout, Winston n'accepte pas, ne se convertit pas. Il est alors finalement conduit à la salle 101, lieu destiné à l'application du principe qu' il y a pour chaque individu quelque chose qu'il ne peut supporter, qu'il ne peut contempler". Et Winston ne peut supporter la vue de la cage pleine de rats affamés qui, grâce à un dispositif en forme de masque, va lui être appliquée sur le visage pour que ces rats le dévorent. Il crie: "Faites-le à Julia! Pas à moi!" Désormais, il est brisé. On n'exige plus rien de lui, on le relâche et il est libre d'errer de par la ville à sa guise. Il rencontre même Julia, mais ils se quittent sans un geste sur l'aveu mutuel de leur trahison, rien ne pouvant plus les émouvoir, les réunir. Puis, un soir que Winston écoute distraitement un bulletin de victoire, il sent brusquement son doute se transformer en une bienheureuse certitude. Il se voit longer un couloir carrelé de blanc, un garde armé derrière lui; il sent la balle tant attendue lui entrer dans la nuque. Il regarde le visage de Big Brother et une grande tendresse l'envahit: "La lutte était terminée. Il avait remporté la victoire sur lui-même. Il aimait Big Brother."

Ce roman-pamphlet contre le totalitarisme est peut-être le "Gulliver de notre époque. Il le doit d'ailleurs à son intelligence, qui ne se contente pas d'une satire sentimentale et sommaire, mais joue habilement de ce qui constitue la base même de notre société: l' histoire et le langage; il le doit ensuite à l'extrême rigueur logique de ses développements et de ses caractères, laquelle confère à sa fiction la puissance hallucinante d'une procès-verbal d'une réalité si absolue qu'elle en prend une valeur mythique.

 

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administrateur théâtres

A quoi pensent les étoiles

SPECTACLES

Colin et Chloé

Conjoncture des étoiles : il n’y a pas de  hasard. Que Bernard Damien, en personne, vienne du fin fond de sa France étoilée, déposer aujourd’hui précisément, au théâtre de la Clarencière à Bruxelles, le cadeau formidable d’un texte qui l’a occupé presque toute une vie : «  L‘écume des jours de Boris Vian », c’est bouleversant.

 Michèle Friche, journaliste  au Soir,  ne parlait-elle pas de lui à l’époque,   comme « d’un homme libre en colère, directeur de compagnie, metteur en scène, comédien, aussi fou de littérature que de lumière provençale. En colère contre l’humanité,  se battant sur tous les fronts de la passion, … tout comme Boris. »  Boris et Bernard ? Une filiation fidèle et poignante, éternelle?

Ce  bouillant professeur d’art dramatique qui  a pris aujourd’hui ses quartiers dans le Sud de la France,  mit en effet « L’écume des jours »   en scène   pour l’avènement de l’an 2000, au théâtre du Rideau, avec des grands noms de notre scène belge : Nathalie HaninGérald Wauthia ,Patrick BrüllEmmanuel DekoninckSteve DriesenMicheline GoethalsIsabelle De BeirValérie MarchantIsabelle De HertoghNicolas Ossowski… C’est tout dire.

Cette fois, devant un public médusé, il  endosse tout seul les rôles de ce conte poétique et c’est  d’une densité dramatique à couper le souffle.  A ses côtés, à l’autre bout de la scène il y a  le musicien au visage impassible de pianiste de jazz qui égrène les bruitages, les atmosphères, l’orchestre de  jazz, les émotions, comme   une riche bande son d’un film en salle de  cinéma. Au milieu, règne, tenez-vous bien,  l’intelligence artificielle qui défile sur un écran beau comme un tableau de maître,  de somptueuses  images oniriques et réalistes à la fois, à chaque changement de lieu. Quel exploit, Hopper doit être jaloux !   Ces compositions lumineuses surgissent, inexorables et fascinantes, à chaque pas de l’histoire qui court vers son tragique dénouement.  Presque sans pause, dans l’urgence,  la  sublime voix humaine du metteur en vie  transmet le  texte inoubliable, faisant frémir le cœur et les souvenirs.

Or, presque 25 ans se sont écoulés entre la création de l’adaptation  de l’œuvre pour  le théâtre par Bernard Damien en 1999,  et cette inoubliable soirée à la Clarencière. Peut-être que les mots vivent d’immortalité. Et non, Colin et Chloé ne sont pas morts ! Ni l’adorable souris, ni le chat compatissant, ni le formidable cuisinier de Colin, l’obséquieux Nicolas, collectionneur d’aventures, mais  aveugle face à l’amour d’Isis. Et bien sûr, le pauvre ingénieur désargenté, Chick…le double inversé de Colin, rendu fou à lier par son fétichisme  pour les objets et productions de Jean-Paul Partre…   Est-ce la fantaisie, le surréalisme et les créations lexicales abracadabrantes de ce  poète qui crache sur les tombes, qui porteraient une œuvre hors des griffes du temps?    Quitte à faire au passage le procès de la violence, de la  maladie, de la guerre, du travail et  des religieux. Et de l’argent.

 Et puis il y a soudain, flottant dans l’air scintillant des émotions artistiques, une autre histoire, toute aussi vraie qui se déroule hic et nunc, sous l’œil attentif la directrice des lieux. Elle nous conte sa passionnante empathie pour cette femme, Nefer Ti, jeune et belle, mère de trois joyeux bambins qui se voit à 36 ans  au  stade final, désormais sans sa resplendissante chevelure blonde, les yeux brillant d’amour, implacablement dévorée, non pas par le fatidique nénuphar de Chloé, mais par un ours encore pire que le crabe, comme elle le nomme. Ce mal incurable qui l’assaille.

Il a suffi  donc de cette concomitance extraordinaire des étoiles,  pour que Fabienne Govaerts mette sur pied dans  son petit théâtre, – prenez vos billets pour  le 23 mars 2024  – un  extraordinaire projet caritatif pour aider matériellement  ladite jeune famille vivant à la campagne,  et hélas  sans plus  le moindre doublezon, pour passer  leurs  derniers jours  de bonheur ensemble.  Accablés par le destin. Mais, la poésie sauvera le monde :   Bernard et Boris, unis dans la magie des mots font oeuvre de liberté et d’amour. Et nous, et vous … peut-être.  

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

Direction artistique
02/640 46 70 du mardi au vendredi de 11h00 à 17h00
Fabienne Govaerts

fabienne.govaerts@skynet.be

Elle revient donc, cette soirée dédiée à l'Amour en compagnie de Mathieu Moreau *** Le samedi 23 mars à 20h30 - SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI *** au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

 

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administrateur théâtres

Ballades en sous-sol à La Clarencière

SPECTACLES

25ème saison du théâtre de la Clarencière

 

Ballade Galante de morceaux choisis

Au clair de la lune… mon ami Mathieu… entre d’emblée

…en conversation avec son public, avant de lui envoyer, tels des avions en papier, tant il s’amuse, des volées de billets poétiques amoureux et enflammés : des épigrammes en veux-tu en voilà, des joyaux à la manière courte et ludique, des tirades sous forme de vers, envers et contre tous, des mots anciens qui fleurent les études classiques, le tout, lesté d’accents spirituels, et surtout, en n’ayant pas peur des mots.

Rythme, textes familiers et lointains, avec ses ruptures de ton passionnées, il a tous les atouts, l’artiste ! Le geste, la physionomie, mais surtout bien sûr, la voix…

Cette voix humaine…qui n’a pas froid aux yeux.

Et de la dentelle aux manches pour signifier son amour de Molière et la magie de la scène. Ravi par le verbe, il joue au pastoureau qui rassemble sans lyre ni flutiau. À chacun il parle son langage favori : docte, ironique, candide, amoureux, rabelaisien, ronsardien, grivois parfois le jour de la Saint Valentin, complice, en cent rimes ou raison, pour allumer l’olympique flamme de l’amour toujours…celui qui sauvera le monde.

C’était au théâtre littéraire de la Clarencière, à Ixelles, le soir de la Saint Valentin, avec des textes d’éternité et d’autres, mutins. Le nom de l’artiste : Mathieu, maître en diction poétique.

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Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 

 

 » En compagnie de Mathieu Moreau, balladez-vous dans quelques morceaux choisis de la littérature du 18ème au 21ème siècle et,laissez-vous saisir d’émoi à l’écoute de passages intenses…
De la passionnelle relation de George Sand et Alfred de Musset, à la Fontaine, Voltaire, Corneille, Baudelaire en passant par Apollinaire, Marceline Desbordes-Valmor, Ovide, l’abbé de Latteignant et plus proche de nous, Hippolyte Wouters … et alii  »

 


Elle revient, cette soirée dédiée à l’Amour *** Le samedi 23 mars à 20h30 – SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI ***

Théâtre La Clarencière Rue du Belvédère 20 à 1050 Bruxelles Réservations www.laclarenciere.be

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter le reportage photos de son vernissage du 01 février 2024.

 

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement sont :

Loïc de Maisonneuve (Fr) sculptures en bois murales et sur socles, Claudia Loudun Bengler (Fr) encres de Chine, Audrey Grin (Fr) peintures, Jacqueline Corman (Be) peintures et Darren Roshier (Ch) peintures.

Ainsi que les sièges de l’artiste styliste d’ameublement Jeanne Julien Art (Fr) et une sélection d’artistes peintres et sculpteurs de l’écurie de la galerie (Int).

 

Vernissage le jeudi 01 février de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 24 & 25 février de 11h 00 à 18h 00.

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 01 février :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-01-02-2024-et-son-agenda-culturel/

lien vers le reportage photos du vernissage du 01 février :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-son-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-01-fevrier-2024/

Lien de l’annonce de la fête de remise 2023 sur mon site Internet :

https://www.espaceartgallery.eu/la-6e-fete-de-remise-des-publications-2020-2021-relatives-au-travail-de-fond-de-la-galerie-aura-lieu-le-samedi-27-mai-2023-de-18h-30-a-22h-00/

Lien du reportage photos sur la remise des recueils et diplômes :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-le-reportage-photos-de-sa-6e-remise-des-recueils-du-27-mai-2023/

 

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Si vous ne voulez plus être informé sur les activités de la galerie il suffit d’envoyer un mail à eag.gallery@gmail.com en indiquant votre refus !

 

Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner un diplôme d’art

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium

GSM: 00.32. (0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

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administrateur théâtres

L'imprésario de Smyrne au Théâtre Royal du Parc

« Scènes de la vie d'opéra »

de Carlo Goldoni , L’imprésario de Smyrne 1759 :

 

19.01 > 17.02.2024

 

Avec une distribution éblouissante de vitalité et de férocité devant une salle comble au théâtre du Parc, cette pièce sans concessions de Carlo Goldoni jouée à L'Aula Magna de Louvain-la-Neuve en septembre dernier a recueilli des applaudissements   passionnés.  Dans cette pièce du 18e siècle, Goldoni déterre les racines du théâtre comique et met à jour les travers de l’homme et de la société.  Il faut saluer l’adresse et l’intelligence de ce dramaturge subversif qui continue à plaire jusqu’à nos jours, dans son jeu fatal et splendide d’inexorables touchés-coulés.

 

C’est que le Molière italien se moque du tout Venise, des grands, des puissants, des hypocrites et des gens sans cœur.  Ainsi le metteur en scène travaille à coups de masques blancs brossés au plâtre sur des visages aux bouches de clowns. Comédiens, chanteuses lyriques et ensemble baroque sont tous, de noir habillé pour faire une fois pour toutes le deuil du bon, du beau et du vrai en Majuscules. Ni couleurs, ni nuances, l’image que nous recevons du monde des grands interprètes de l’opéra est celle d’une bande de fausses divas insatiables, qu’ils soient hommes ou femmes, tous, gredins avides et sans conscience. Peu importe le genre ou le sexe, orgueilleux en diable, ils sont pris d’une incroyable frénésie de survie dans leur course au cachet. Car c'est par-dessus tout, l'argent qu'ils convoitent et accessoirement, la renommée. S'ils avaient du cœur, le voilà désormais fibre inutile et desséchée.

 

Goldoni mène dans un rythme affolant une descente aux enfers où l’autre n’existe pas. C’est intense et - en version comique - aussi dur que celle de l’auteur américain… dans « They shoot horses, don’t they ? » Le marathon est désespéré et iconoclaste. Furieusement théâtral.

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Laurent Pelly, metteur en scène de théâtre et d’opéra sert au public interloqué, un chef-d’œuvre d’hypocrisie, de trahisons, d’égoïsmes suraigus, bref, une entretuerie sans merci, dans un monde qui chavire avec ce plateau désertique et son cadre doré de guingois. On est bien sûr aux antipodes de la solidarité, plongés dans l’horreur du sauve qui peut. Les bêtes d’opéra sont prises comme dans un laboratoire qui semble dire que tous les milieux se prêteraient bien à l’exercice ! C’est brillant, incisif, divertissant et amer. Parfait pour les amateurs de roquette : vivifiant et vitaminé, question de réveiller les esprits endormis par la routine et le confort.

 

Bien sûr dans cette course haletante pas la moindre paillette de bonheur, ni de rêves poétiques, encore moins d’amour, mais une vision du monde acéré de Darwin : « Eat or be eaten » Mensonge, perfidie, tout est bon aux arrivistes qui veulent percer dans ce monde travesti. On assiste à une amplification particulièrement satirique et grinçante de la phrase de Shakespeare : « the world is a stage ». Et c’est tellement drôle !

 Par ailleurs, on pourrait se demander si les dieux s’amusent là-haut des travers humains ou si c’est le Dieu Argent lui-même qui est descendu sur le plateau blanc, glissant et bancal pour procéder à son savant jeu de massacres. Dans cette Venise fière, riche et tourbillonnante mais en perdition, chaque humain semble perdre pied pour être pris inexorablement dans la plus dangereuse des danses macabres.

 

Alors, on se laisse très vite gagner par la magie théâtrale du grand guignol mondain si bien mené. C’est la jubilation devant le jeu impeccable des comédiens, le mystère des gondoles invisibles qui débarquent un à un les protagonistes dans l’enfer blanc du plateau, et ces les voix admirables des chanteurs lyriques. Bref, la communion avec les artistes vivants s’installe, et le rire, baume universel des plaies du monde. Et puis la grâce est là, avec ce magnifique trio de musiciens, presque caché aux yeux du public , qui soutient sans relâche les pages du drame cruel avec une ferveur obstinée. Avec la célèbre soprano Natalie Dessay, on gardait ceci pour la fin.

 L’harmonie retrouvée ? Un ressourcement infini : la Musique.

 

Dominique-Hélène Lemaire,Deashelle pour Arts et Lettres

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Au Théâtre Royal du Parc
Rue de la Loi 3,
1000 Bruxelles
+32 2 505 30 30

 

*crédit photos: Dominique Breda

A partir de L’Impresario de Smyrne (1759) et du Théâtre Comique (1750) de Carlo GOLDONI.


Par l’un des plus talentueux metteurs en scène de sa génération, Laurent Pelly.

Avec la grande chanteuse d’opéra et comédienne Natalie Dessay

Distribution :
Natalie Dessay : Tognina, chanteuse vénitienne
Julie Mossay : Annina, chanteuse bolognaise
Eddy Letexier : Ali, marchand de Smyrne et Nibio, impresario
Thomas Condemine : Carluccio, ténor
Cyril Collet : Le Comte Lasca, ami des chanteuses
Antoine Minne : Maccario, pauvre et mauvais poète dramatique
Jeanne Piponnier : Lucrezia, chanteuse bolognaise
En alternance Raphaël Bremard et Damien Bigourdan : Pasqualino, ténor
Musiciens : Louise Acabo (clavecin), Octavie Dostaler-Lalonde et Arthur Cambreling en alternance (violoncelle), Ugo Gianotti et Paul Monteiro en alternance (violon)

Mise en scène et costumes Laurent Pelly
Traduction et adaptation Agathe Mélinand
Scénographie Laurent Pelly et Matthieu Delcourt
Création lumière Michel Le Borgne
Assistanat à la mise en scène Laurie Degand
Création sonore Aline Loustalot
Réalisation costumes Julie Nowak, assistée de Manon Bruffaerts, Jeanne Dussenne et de l’atelier du Théâtre de Liège
La pièce est publiée dans la traduction française d’Agathe Mélinand par L’Avant-scène théâtre.

 

 

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administrateur théâtres

 

 

L’Orfeo, Opéra en cinq actes de Claudio Monteverdi sur un livret d’Alessandro Striggio (fils) par la Cappella Mediterranea et le Chœur de chambre de Namur, à la  direction musicale, clavecin et orgue : Leonardo García Alarcón

 

Un reflet de la Lyre céleste? Une soirée  en tous cas, extraordinaire

 

L'argentin Leonardo García Alarcón,  créateur de l'ensemble Cappella Mediterranea, ...explorateur passionné de la musique baroque tourne ce soir le dos au public, assis devant le clavecin pour diriger l'œuvre fondamentale du genre opéra : « L'Orfeo » de Monteverdi, dont il fera un pur élixir de musique et de théâtre. Tandis que sur scène retentissent les sonorités printanières de la harpe, flûtiaux, cordes et basse continue, dans une allée de lumière, s’avancent gravement   une procession de cuivres somptueux. Première surprise, le ton est donné pour un spectacle imaginatif et chatoyant. Du pur cinéma au sens étymologique du terme. Une fonte harmonieuse des habits, des lumières, des mouvements, et  des voix.

Telle une reine d'Égypte parée d'un fourreau étincelant couleur chair, c’est la Musique en personne qui apparaît.  Celle dont les doux accents « Calme, les âmes troublées et enflamme la passion ou la colère. » C’est la brillante Mariana Flores.  Elle aussi prendra le rôle délicat d’Eurydice, l’innocente femme d'Orphée, morte sur le coup pour avoir été mordue par une vipère cachée dans l'herbe le jour même de son mariage. Mais l'amour doit triompher de la mort. Et Orphée bravera les Enfers. Mais auparavant, l’ensemble célèbre la joie de vivre, le bonheur bucolique des bergers et bergères couronnées de fleurs pour célébrer l’hyménée du demi-dieu et de la nymphe.

Le Chœur qui a fait son entrée encercle l'orchestre comme un lever de soleil, appelle à la prière pour que le ciel veille sur l'amour dans un credo, intense fuse qui fuse vers Apollon. « Après les aurores qui accablent le monde, revient la lumière. Après la froidure, les fleurs du printemps. » Tandis que le rythme de talons fougueux martèle la joie sur l'herbe fleurie le violon principal et son archet bondit en danse et bienheureuses cabrioles.  Est-ce même Chagall qui revient de l'au-delà ?  Tout, mystère, grâce, fluidité et douceur, Orphée interprété par Valerio Contaldo, exulte. Son timbre est chatoyant et la chaleur de son interprétation est enchanteresse. Il donnera tour à tour chair et vérité à la joie de l'amour absolu et à la douleur inconsolable de sa perte.

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 « Rosa del ciel » est la plus belle de toutes les déclarations d'amour. Mais le destin en décide autrement, la joie est hélas passagère. Et après la funeste annonce de la mort d’Eurydice par une Messagère éplorée, la musique s'éteint subitement sous les doigts du chef d’orchestre. La colère bout dans le sang des bergers. Et Orphée est prostré.  Il regrette : « Tu es morte et je respire ». Bouleversant les limites de la condition humaine, Orphée, jure descendre aux Enfers. « Ou je la ramènerai auprès de des étoiles, ou je resterai auprès d'elle au séjour des morts. »  Et la Messagère, incarnée par la mezzo-soprano, Giuseppina Bridelli, se morfond dans une page poignante de culpabilité pour avoir terni le merveilleux bonheur du demi-dieu.

Toujours dans la foulée d’une magnifique chorégraphie, le chœur quitte la scène à pas lents dans une émouvante marche funèbre, au fur et à mesure que baisse la lumière. Celle-ci vient ensuite inonder le plateau de rouge :  le feu de l’Espérance, « l’unique bien des mortels » sous les traits d’Anna Reinhold (à la fois Proserpine). Par deux fois, Orphée sera abandonné : par la mort d’Eurydice et par celle de l’Espérance qui guidait ses pas jusqu’aux Enfers. « Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir » chante l’illustre poète Dante.  A l’autre balcon, surgit alors la voix saisissante de la basse, Alex Rosen qui incarne l’implacable Charon. Aussitôt, l’ensemble se ligue pour plaider la cause d’Orphée :  avec le jeu insistant des violons, les voix féminines, le cornettiste, armé de cette longue flûte qui n’est pas sans rappeler un serpent endormi, et la harpe frissonnante soutiennent la voix d’Orphée saccadée par les sanglots. Il y a cette certitude d’Orphée, « Là où se trouve une telle beauté, e s t le paradis !»

La lumineuse musique d'Orphée finit par ensorceler le gardien des enfers qui s’est laissé attendrir.  Les pas d'Orphée vers sa compagne sont couverts par la puissance des chœurs d'homme passés à l'avant-scène sous la force des percussions. Ils entonnent un credo de foi en l'homme, vainqueur de la nature. Cuivres et percussions célèbrent l’audace de l’homme dans cette sublime œuvre d’éternité.

 Et puis, un nouveau climax prend le public à la gorge : il y a ce tragique retournement quand le doute saisit le demi-dieu sur le chemin du retour avec son Eurydice, « Je chante, mais qui me dit qu’elle me suit ? » interrogation fatale. « Don’t fear ! »  Il a été saisi par la peur. Il a bravé sans le vouloir l’interdit de Pluton (Andreas Wolf), et  son monde s’écroule. Il est inexorablement happé par la lumière, loin de son épouse. Le chœur  se mute alors en chœur antique, dans une ode à la vertu et au sacrifice. Il souligne qu’Orphée a vaincu l’Enfer, mais a été vaincu par sa passion. Sur quoi, quittant les lieux  au cours de la conclusion orchestrale, toute la salle verse dans de chaleureux applaudissements très inattendus pour le chef argentin.

Imperturbable, Leonardo García Alarcón relance le thème initial comme un leitmotiv chantant le retour d’une belle saison.  Il reste un cinquième acte ! Celui, où Orphée, fou de douleur s’en prend aux femmes qu’il trouve impitoyables et perfides, clamant son attachement inaliénable à sa compagne. Apollon, alors,  sous les traits d’Alessandro Giangrande,  prend pitié de son fils et l’invite à rejoindre le ciel où vit le Bien. La vertu n’est pas dans les extrêmes, sagesse grecque… Et toutes les mains, certaines munies de tambourins, célèbrent les couleurs miroitantes de La Vie.

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 Les Interprètes : 

 

*Valerio Contaldo,

Orfeo (ténor)

*Mariana Flores,

La Musica & Euridice (soprano)

*Giuseppina Bridelli,

La Messagiera (mezzo-soprano)

*Anna Reinhold,

Proserpina & Speranza (mezzo-soprano)

*Andreas Wolf,

Plutone (baryton-basse)

*Alex Rosen,

Caronte (basse)

*Alessandro Giangrande,

Pastore & Apollo (ténor)

*Leandro Marziotte,

Pastore (alto)

*Pierre-Antoine Chaumien,

Pastore, Spirito & Eco (ténor)

*Matteo Bellotto,

Pastore (basse)

*Estelle Lefort,

Ninfa (soprano)

*Philippe Favette

Spirito (basse)

 

Bozar / Palais Des Beaux Arts. le 24 janvier '24

CONCERT // L'Orfeo
📆 24 janvier 2024 - Bozar
📆 9 mars 2024 - La Cité Bleue Genève

 

 

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Qui a jeté le dé

Qui a jeté le dé

Qui a jeté le dé

Sur la piste du vent ?

Qui peut te libérer ?

Tu es hyperconscient

Dans ce cube virtuel

Du jeu irrationnel,

A l'horizon des temps

De tes mémoires d'enfant

Qui a jeté le dé

Tout au bord de la mer,

Sur ce sable mouillé

Et c'est ton univers

Tu es face à l'espoir

A l'ombre des miroirs,

Tu perçois quelques mots

Et en entends l'écho

Qui a jeté le dé

Que tu ressens vibrer ?

Tes sens à contresens

Enfermé dans l'errance

Qui a jeté le dé ?

Tu ne sauras jamais

Et comment en sortir

Bien avant d'en mourir

Retrouver tes cinq sens,

Perdus depuis l'enfance,

En modifiant ce dé

Au sixième éclairé

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Il y a dans les mots

Il y a dans les mots

Il y a dans les mots la mémoire de l'humain,

Le puzzle de nos vies d'hier et de demain,

Viendrait-il des reflets de la psyché de l'arbre

Des généalogies, de ce livre de marbre

Il y a dans les mots les caresses de l'amour,

Les couleurs délirantes, nos horizons des jours

Aux racines du désert, sous un soleil dément,

Vibrations d'émotions coulant dans notre sang

Il y a dans les mots des légions de robots,

Marchant dans les villages ou seuls dans le métro,

Chacun va où il peut dans un virtuel concret,

Guidé par l'algorythme sans le moindre secret

Il y a dans les mots un enfant en cavale,

Echappé de ces cadres, peintures de carnaval,

De l'école, de l'armée, de ces guerres du grand bal,

Où est l'amour de l'âme,? même celle d'un chacal?

Il y a dans les mots notre petite mort,

Dans un monde insensé, de tribord à bâbord

Et ce bateau sans tête s'envole dans les airs,

Avec légèreté et bel itinéraire

le 25-10-2023

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Sur la banquette du bar

Sur la banquette du bar

Sur la banquette du bar, la jeune magrébine

Regarde l'horizon, buvant sa grenadine,

Descendue de l'Atlas vivant à Constantine,

Elle est à contretemps en face de sa copine

Elle a grandi trop vite, le nez vers le soleil,

Quand elle a eu treize ans, elle n'était pas pareille,

Décalée dans la classe, ses cheveux aux nuages,

Une girafe maigre et ce fut bien sa rage

Sur la banquette du bar, Gala est dans son monde,

Une plante sauvage ne pensant qu'à la ronde,

Arrivée à Monmartre, dansant sur le parvis,

Une dame lui a dit vous danserez ici...

Alors tout a changé, petit rat à la barre

N'était plus rat perdu... et des années plus tard,

Elle est première danseuse dans le grand opéra

De la salle Garnier...on lui apporte son plat

Sur la banquette du bar, son amour l'a rejoint,

Wooly Biden commande et tous deux fument un joint...

Et je la remercie d'avoir participé

A cette rêverie qui m'a bien amusé

le 22-10-202312273427455?profile=original

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administrateur théâtres

SPECTACLES

De part en part, un combat résolument moderne

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  L’excellent Guy Pion dans une antique école des femmes? Un poids plume peut-être, mais qui fait pourtant vraiment le poids face à  Lysistrata, la très brillante Anoushka Vingtier et ses huit filles extraordinairement vaillantes. Car les voilà de plus en plus convaincues et résolues à changer le monde pour rétablir enfin la paix.  En effet, la triste et sanglante guerre du Péloponnèse  dure depuis vingt ans entre la démocratie d’Athènes, grande puissance maritime et la ligue du Péloponnèse, menée par la très oligarchique et jalouse Sparte. Celle-ci n’hésitera d’ailleurs pas à s’allier avec Les Perses, ennemis jurés des grecs, pour signer la chute définitive de la Grèce antique de Périclès. Ainsi, Athènes ne sortira finalement  du feu et de la folie  qu’en 404 avant notre ère, vaincue et humiliée.

  Gravité et sérieux animent donc cette belle comédie d’Aristophane, produite en 411 avant notre ère, en signe de courageuse opposition aux  va-t-en-guerre. Cette oeuvre du grand comique est bourrée bien sûr de jokes  d’humour sauvage et licencieux typique de l’auteur antique.  Faisant quelque peu le ménage dans les allusions phalliques, l’adaptation parfaitement inspirée de Thierry Debroux est succulente d’esprit, regorge de savoureux anachronismes et  apparaît néanmoins pleine de consistance. Telle sa version vraiment frappante du mythe de la caverne de Platon qui commence ,en citant …Socrate. En joue, au-delà de la guerre : la corruption, ces politiciens véreux qui profitent de la guerre, le patriarcat égoïste plein de superbe, la soumission silencieuse des femmes, le triste statut des esclaves, les oubliés de la société. On retiendra la magnifique Keisha, cette merveilleuse servante  intelligente jouée par Alex Lobo.

En hommage? A la lutte viscérale des femmes pour la paix, au retour de la vie et de l’harmonie.  Même si, dit le texte, « le pire ennemi de la femme, c’est la femme! » Courez  donc voir ce magnifique spectacle, vous comprendrez!

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  Le pitch:  « Lysistrata », un nom qui signifie  en grec ancien « je défais les armées », dépeint la prise par les femmes de la cité de l’Acropole et du trésor d’Athènes gardé par un magistrat  bien heureux dans sa fonction: notre fameux Guy Pion.  À l’instigation de Lysistrata, voilà même les athéniennes unies aux femmes de Sparte, ô les traitresses,  pour interdire toute relation sexuelle avec leurs époux, jusqu’à ce qu’ils se décident à mettre fin à l’innommable guerre.  C’est cela ou la mort de la société!  Non contentes de  passer leur vie à la tenue du foyer, les femmes tiennent bon, réclament leur participation à la vie de la cité, jusqu’à ce que leurs partenaires, désespérés arrangent la paix.  Ainsi, hommes et femmes seront alors réunis.  La grève du sexe aura porté ses fruits!  Le bouquet, c’est ce chœur final d’une beauté bouleversante.  Surtout quand on s’aperçoit qu’il s’agit de l’ode à la Liberté dans  l’émouvante chanson Baraye, écrite pour dénoncer une affligeante réalité de notre monde: l’assassinat en Iran de #MahsaAmini, âgée de  22 ans  à peine, le 16 septembre 2022.

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  Guy Pion et Béatrix Ferauge Photo Aude Vanlathem

Aspasie, la femme du magistrat, cet homme comblé, est audacieuse au lit et totalement soumise à son mari.  Jouée à la perfection par Béatrix Ferauge, elle évolue néanmoins à vue d’œil et rejoint  sans tarder les vaillantes amazones. Toutes : étincelantes de vigueur, de beauté et  de cœur au ventre : Margaux Frichet, Océa Ghonel, Charlotte de Halleux, Tiphanie Lefrançois, Noémie Maton, en fabuleuse Hécate, l’intrigante déesse lunaire et  Emma Seine. Un décor unique: une élégante rotonde de colonnes doriques, bruisse de chants d’oiseaux et de couleurs…  Une  allusion à la tholos de Delphes qui marque l’entrée du sanctuaire d’Appolon et dédiée à Athéna?   De  savants jeux de lumières y reflètent les différentes humeurs depuis l'horrueur de la guerre jusqu’à  la couleur de la cigüe …  Avec cela, des costumes, des maquillages et des coiffures haut de gamme. A la vidéo: Allan Beurms. Et la somptueuse voix de Bernard Yerlès…

  Ce spectacle est donc d’une richesse extraordinaire. La dynamique des combats et chorégraphies  scande le texte sans lasser, ne laissant aucun moment de répit devant le cri  éternel et désespéré des femmes:  il faut sauver le monde du tourment de la guerre!

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

Au Théâtre du Parc à Bruxelles – jusqu’au 14 octobre 2023

Avec Béatrix Ferauge, Margaux Frichet, Océa Gonel, Charlotte De Halleux, Noémie Maton, Tiphanie Lefrançois, Alex Lobo, Guy Pion, Emma Seine, Anouchka Vingtier.

Mise en scène Thierry Debroux Assistanat Catherine Couchard
Costumes Béa Pendesini Lumières Xavier Lauwers
Décor sonore Loïc Magotteaux Maquillage et coiffures Florence Jasselette
Composition des chœurs chantés et coaching vocal Camélia Clair et Daphné D’Heur
Chorégraphie des danses
 Emmanuelle Lamberts Chorégraphie des combats Émilie Guillaume
Vidéos Allan Beurms

 Réserver ma place

Photos Aude Vanlathem

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administrateur théâtres

 

Sasha, sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile …

 

Le chagrin est incommensurable, mais la rencontre est inoubliable. A deux pas du rond-point de L’Etoile à Ixelles, tout en haut de l'immeuble ancien, dans un appartement d’artiste, voici parmi les amis d'Eliane Reyes, toute l’émotion d'un piano miroir, qui dit la peine immense d’une artiste frappée le 13 mai dernier par le décès brutal à 43 ans de l’homme de sa vie. Ce 13 mai, Sasha mourait dans la journée, des suites d'un choc septique foudroyant.

 

Nous sommes le 13 septembre 2023, deuxième journée mondiale consacrée à la septicémie, une inflammation généralisée de l'organisme par des toxines mortifères entraînant la nécrose des tissus. Cette maladie va causer la défaillance d'un organe vital qui faute de pouvoir être corrigée à temps, entraînera le décès. D’après l’OMS, 11 millions de personnes dans le monde, décéderaient chaque année d’une septicémie, soit 1 décès sur 5. En France, plus de 250 000 cas de sepsis sont recensés tous les ans, avec une mortalité de plus de 25%. À cause du vieillissement de la population, les cas pourraient doubler d’ici cinquante ans. On ne dispose pas actuellement de médicaments qui pourraient bloquer le développement irréversible des toxines.

 

Malgré le magnifique élan de solidarité qui imprègne cette soirée, les amis de la pianiste se sentent impuissants, démunis, révoltés devant cette brutale fatalité qui a ravi à la jeune famille la lumière de leur amour. Comme si le destin avait mis par mégarde un bémol à la tragédie, et pour garder à tout jamais le souvenir d'Aleksandr, pour transmettre son talent à ceux qui l'ont apprécié, écouté et pour tous ceux qui pourront le découvrir dans le futur, les derniers enregistrements de studio, de concerts, prestations de jeunesse ou récentes, … ont été remasterisés et édités sur un coffret sous le label Etcetera. L'album CD "Aleksander Khramouchin & Eliane Reyes - Music for Cello & piano" contient en effet leurs ultimes prestations ensemble, ...si providentiellement enregistrées. Le violoncelliste possède pleinement la sonorité poétique d'un instrument dont il a une maîtrise absolue. Sa brillante virtuosité renforce une expressivité généreuse, tantôt délicate, tantôt flamboyante, tout en transmettant à chaque instant, la profondeur et le mystère de l'émotion dans les moindres détails. 81 minutes 13 secondes de bonheur partagé.

 

 

En hommage, voix (Olga Kharchenko), piano (Eliane) et violoncelle s'unissent ce soir pour dire les souvenirs éternels, et pour souffler à tout jamais à la jeune Adèle Khramouchin, âgée seulement de18 mois, des mots d’amour et de tendresse pour deux. Les derniers feux du soleil couchant parlaient aussi pour lui ce soir-là. Sasha, le compagnon et le père adorés. Ils disaient le bonheur perdu, il chantaient le couple et l'immense tendresse du père et de sa fille.  La  création vidéo de Valentine Jongen a bouleversé les invités d'Eliane Reyes.

 

Si Vocalise op.3 no 34 de Rachmanivov est notre préféré, l'album débute avec la touchante iuntériorité des Fantasiestücke op.73 de Robert Schumann et se poursuit avec des oeuvres de Prokofjev, Eugène Ysaÿe, Michel Lysight, Gabriel Fauré, Claude Debussy et l'intense solennelité de la Sarabande suite no.3 en do majeur BWV1009 de Jean-Sébastien Bach. Le magnifique coffret se termine par "Le Cygne", pièce très émouvante de Camille Saint-Saëns. "After silence, that which comes nearest to expressing the inexpressible .. is Music." Aldous Huxley.

 

Musicien dans l'âme depuis sa plus tendre enfance, Aleksander Khramouchin ( Minsk 1979 - Bruxelles 2023) a débarqué en Belgique à l'âge de 13 ans en 1992, pour poursuivre ses études ses études au Conservatoire Royal d’Anvers. Il a été lauréat de nombreux concours internationaux et finaliste du XIIe Concours international Tchaïkovski de Moscou en 2002. Il s'est produit en concert et réalisé des enregistrements solo qui ont remporté de nombreux prix pour la radio et la télévision aux États-Unis, au Canada, au Japon, en Chine, en Russie et dans toute l'Europe.

 

En soliste et en musique de chambre, Aleksandr Khramouchin s'est produit dans des salles de concert telles que Bozar ou La Monnaie à Bruxelles, à la Salle Gaveau de Paris, au Concertgebouw d'Amsterdam, à Francfort, Berlin et Cologne, au Rudolfinum de Prague, au Wigmore Hall à Londres et au Victoria Hall à Genève. Il va de soi, aussi  au Tchaïkovski Hall à Moscou. Très éclectique dans son répertoire, il a été premier violoncelle solo pour la Philarmonie de Luxembourg avec Emmanuel Krivine. Pendant 11 ans, il a été professeur de violoncelle à L'école internationale de Musica Mundi, une fabuleuse pépinière de jeunes talents internationaux, qui fêtait cette année ses 25 ans d'existence. Ce sont la violoncelliste Thaïs Defoort, ancienne élève d'Aleksandr Khramouchin, et le pianiste Simon Adda-Reyss  qui ont offert le bouleversant moment musical de cette soirée organisée par Elisabeth Jongen que nous remercions vivement. Sasha will be forever missed…

 

 

https://www.musicamundi.org/

 

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 

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#MA NATURE

12273426068?profile=original
Je vis accrochage
Sur les planches de la foule,
Les sabots en racines
A côté des bagages.
Je suis un passage
En dessous d'une ampoule,
Dans les heures allumées
Sur mes veines en feuillages.
Je vis dans mes âges
En message pudeur,
j'écoute pousser mes pleurs
Au dessus du bitume.
Je vis un voyage
Qui se joue en hauteur,
Des bas-fond irrigués
Et des siècles de brumes.
Photographie :
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ADMINISTRATEUR GENERAL

12272609668?profile=originalChères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

 

Les artistes présents pour cet événement sont :

Marie-Laure Mestdagh (Be) peintures, Jacques Guillet (Fr) peintures, Sylvie Dechiron (Fr) peintures, Gilles Vayret dit Virjules (Fr) peintures et Vera Cabrita (Pt) peintures & bijoux d’art.

Ainsi que les artistes de la galerie d’art AmArtgalleryBrussel d’Amedeo Arena : Filomena Ceparano (It) & Werner Edebau (Be).

 

Présentation des sacs à main de Théodora (Gr) dans mes vitrines et du mobilier de l’artiste styliste d’ameublement Jeanne Julien Art (Fr).

 

Vernissage le jeudi 07 septembre de 18h 30 à 21h 30.

Finissage les 29 & 30 septembre de 11h 30 à 18h 30.

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 07 septembre :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-07-09-2023-et-son-agenda-culturel/

Lien vers reportage photos du vernissage du 07 septembre :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-son-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-07-septembre-2023/

Lien vers la fête de remise 2023 sur mon site Internet :

https://www.espaceartgallery.eu/la-6e-fete-de-remise-des-publications-2020-2021-relatives-au-travail-de-fond-de-la-galerie-aura-lieu-le-samedi-27-mai-2023-de-18h-30-a-22h-00/

Lien vers reportage photos sur la remise des recueils et diplômes :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-le-reportage-photos-de-sa-6e-remise-des-recueils-du-27-mai-2023/

 

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu

https://www.instagram.com/espace.art.gallery/

https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/

 

Si vous ne voulez plus être informé sur les activités de la galerie il suffit d’envoyer un mail à eag.gallery@gmail.com en indiquant votre refus !

 

Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 2.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner un diplôme d’art

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium

GSM: 00.32. (0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://artsrtlettres.ning.com/

&

Amedeo Arena arena.amedeo@gmail.com

Director www.amartgallerybrussel.be

GSM: 00.32. (0)475.721.272

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administrateur théâtres

" Contente-toi de savoir que tout est mystère :

la création du monde et la tienne,

la destinée du monde et la tienne.

Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais..."

( in 'Rubaiyat', par Omar Khayyãm, algébriste, astronome, philosophe et... libertin (Perse, Xe siècle)

Babakar Samb, issu d’une famille d’artistes de père en fils, musicien, danseur, chorégraphe et jeune dévoreur de feu  a enflammé récemment  les planches du théâtre de la Clarencière à Bruxelles avant d’aller s’éclater au  17e festival du Verbe Fou  à Avignon cet été. Une coproduction avec L'Arbre à Palabres - Sénégal

Artiste international, Babakar s’est produit en Suisse, au Maroc, en Tunisie où il a donné de nombreuses master class.
Lors du festival , il interprétera sa nouvelle création avec la danseuse française Sabine Resenterra éprise de danse traditionnelle sénégalaise. Il pratique autant la danse contemporaine, que spirituelle ou traditionnelle sénégalaise. Il vient d’atterrir du Sénégal où il opère d’hôtels en hôtels avec une troupe passionnée de griots. Rien à voir avec nos cerises bien sûr, mais avec une très ancienne caste de bardes africains, nantis d’une mystérieuse aura de culture orale séculaire et  interdits de mariage avec les autres membres de la communauté du village. Chants, danses, percussions  sonores et fracassantes  se déploient, exprimant tous les états d'âmes,  de la berceuse à la chanson de geste. Ils accompagnent toute célébration du village, des fêtes de mariage aux  joyeux rites funéraires  empreints d'animisme où le culte  de l'hommage, du souvenir, de la transmission et  l'envoi  du défunt ... dans la Vie, sont absolument  primordiaux.

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Le Sabar est un tambour sénégalais. Musiques et danses du Sabar ont rythmé  la  vie de Babakar depuis sa plus tendre enfance. Son incontournable  trio : Danser, taper, chanter est son mode d 'expression  par excellence,  il se greffe sur  l'art  de  la communication ancestrale. En dépit de notre ultramoderne solitude technologique, faisant  fi des téléphones portables, le jeune artiste  défend des pieds, des mains et de la voix la tradition et le patrimoine Wolof contre les assauts de la modernité. Et  le tout en français  dans le texte écrit par Fabienne Govaerts, puisque c’est  dans la  lingua franca qu’il  se raconte.

Il est vrai qu’au Sénégal, c’est surtout la musique qui fait le lien, célébrant  par le langage du  corps et de la sensualité  la trilogie emblématique du lion d’Afrique, du baobab et de l’oiseau mythique, la spatule africaine. Du temps des royautés africaines, le lion était l'animal symbolique du pouvoir puisque le roi était  roi-lion-soleil-dieu. L’extraordinaire baobab, énorme et majestueux est encore lieu de réunion et de parole dans les villages, le marabout interdit  d'ailleurs de le couper. Néanmoins, depuis  Léopold Senghor il ne sert heureusement  plus d’isoloir funéraire  pour  la caste des griots, considérée alors  comme inférieure, ce que le poète président, en plus des dangers d’épidémies … tenait fermement  à abolir. 

Babakar séduit et étonne avec sa danse fulgurante, très verticale, d’une incroyable souplesse et d’une énergie physique et émotionnelle qui mettent en lumière toute la persistance de la gestuelle africaine traditionnelle. L’histoire contée, est celle d'une rencontre surprenante. Elle est  conte de fées et  histoire vraie, une étonnante communion d’esprit et de cœurs. Une aventure humaine qui tient du sacré.

L’homme grand, mince et svelte, en transes sous ses cotonnades africaines, se métamorphose au fur et à mesure du spectacle. Le corps vêtu de coquillages et de grains de café porte-bonheur intrigue et bouleverse comme un arbre musclé indéracinable. Il développe une énergie fabuleuse, touche au sommet de  la vitalité. Rubans et tresses brûlent la scène en un feu d’artifice corporel  éblouissant: c’est le Mystère. Et puis soudain, c'est la nuit qui tombe, sur ce voyage extraordinaire.

En juillet 2023, à 
Avignon au théâtre Le Verbe Fou pour un 17ème festival !

17ème Anniversaire

Je choisis mon fauteuil et je réserve en 1 clic sur
www.leverbefou.fr

***** Au programme *****

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administrateur littératures

Record d'affluence en cette soirée Lectures du 26 mai à l'Espace Art Gallery pour Nelly Mercier, Edouard de Ganay, Jessica Hermans, Gaëtan Faucer et Antonia Iliescu, des auteurs et artistes de tous horizons. Des styles aussi affirmés que variés - chacun sa route, chacun son chemin -, des personnalités aussi riches qu'attachantes au service de nos Lettres et même plus : tous passeurs, tous messagers, ils nous ont touchés chacun à sa manière.

Droite, fière, Nelly Mercier nous a présenté son roman "La Grimace du moine tibétain" ; profondément investis, Edouard de Ganay et ses cinq acolytes nous ont interprété une scène complète de sa pièce "Le Serment de Davos", un texte interpellant à plus d'un titre ; avec justesse et passion, Jessica Hermans nous a entraînés dans son roman "Le Crépuscule des ténèbres", le début notamment ; inspiré, accrocheur, Gaëtan Faucer nous a ravis avec entre autres ses "Aphorismes et périls" ; musicienne et poète dans l'âme, Antonia Iliescu nous a distillé sa "Poésie en gouttelettes - épigrammes" et sa "Pincée de pensées - antonismes", clôturant les présentations de la soirée de la plus belle des manières : un salut d'artiste d'une grande humanité.

Record d'affluence ? En témoignent ces quelques personnes assises à même le sol, ni protestations aux lèvres ni regrets apparents, regard rivés sur les intervenants. Très animée, la soirée s'est ensuite poursuivie par la traditionnelle séance de dédicaces et un drink littéraire "Côtes de Blaye" principalement. De l'intense, du plaisir, des échanges ainsi que des applaudissements nourris, qu'espérer de plus ? Dieux et déesses de la littérature étaient ce soir descendus de l'Olympe, fascinés par nos auteurs et artistes, éblouis par la lumière qui émanait de leurs propos, de leurs écrits. Notre prochain rendez-vous au soleil des mots ? Le 29 septembre dès 19h15, donc à bientôt !

Accueil -drink : Jerry Delfosse, fondateur et directeur de la galerie

Médiatisation : Anita De Meyer, photographe.

Organisation - présentation : Thierry-Marie Delaunois, auteur, chroniqueur et collaborateur culturel

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administrateur littératures

Accueil - introduction par Thierry-Marie Delaunois - Présentations et lectures (cinq participants) - Annonces culturelles et artistiques - Séance de dédicaces - Drink.

Au programme:

1/ Nelly Mercier : "La Grimace du moine tibétain" , roman, Editions Trois colonnes ;

2/ Edouard de Ganay (Ganax) : "Le Serment de Davos", théâtre ;

3/ Jessica Hermans : "Le Crépuscule des ténèbres", roman, Editions Poussière de lune ;

4/ Intermède avec Anita De Meyer ;

5/ Gaëtan Faucer : "Molière", "Bad & Breakfast" et "Aphorismes et périls", article, nouvelles et citations, Editions Lamiroy ;

6/ Antonia Iliescu : "Poésie en goutelettes", Editions Chloé des Lys, et "Une pincée de pensées", Editions Baudelaire.

Accueil : Jerry Delfosse

Présentation et organisation : Thierry-Marie Delaunois

Médiatisation : Anita De Meyer

Entrée gratuite et bienvenue à tous!

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administrateur théâtres

Ramsès II, une pièce de Sébastien Thiery

SPECTACLES

Un boulevard original, d’une étrange cruauté

Dès la première, public ravi dans une salle comble. Mais quelle drôle de pièce … pourtant, tout aussi drôle que le film de Tatie Danielle avec son humour corrosif et débridé. Sauf que plane au fur et à mesure, une incroyable menace comme dans les films d’Hitchcock. Rien ne laisse présager  la fin, le suspense durera en effet jusqu’à la dernière réplique.


On peut dire aussi, qu’à certains égards, cette pièce renoue carrément avec le malaise existentiel du théâtre de l’absurde. Ionesco es-tu là? Au début de chaque acte, on assiste à  un étrange retour de situations et de répliques identiques qui apparaissent comme autant de sourds avertissements du Destin.

Dans ce cycle infernal, où est le réel? Où commence le cauchemar? Le déjà vu, de plus en plus aigu et oppressant vous prend à la gorge! Le personnage  central, père de famille en chaise roulante admirablement joué par Daniel Hanssens,  se retrouve coincé dans un effroyable huis clos remarquablement étouffant. Effet thriller garanti: le spectateur est pris lui aussi dans ce glaçant cauchemar de plus en plus … réel?

Le Goliath du rire à la voix stentorienne va-t-il se laisser terrasser par un  jeune Daniel (Clément Manuel) impassible et … pervers? Il s’appelle Matthieu, cet incompréhensible beau-fils qui a débarqué chez ses beaux-parents après un voyage en Egypte, mais sans sa femme Bénédicte. Est-il finalement fou à lier ou passible de poursuites judiciaires? Qui sont ses complices?

L’auteur semble en outre procéder à une froide analyse de la haine gratuite, puisque sous des dehors de comédie bourgeoise lestée de codes actuels, se déploie le plan maléfique de ce Mathieu, personnage hautement manipulateur et forcément haïssable. Celui-ci pratique-t-il le mal pour le mal? Pour quelle offense se livre-t-il à une incompréhensible vengeance ? Quelle force guide sa main? En effet, on ne cesse de s’interroger sur ses mobiles d’acharnement. Et il n’y a pas de réponse.

Critique acerbe de la manipulation de la réalité – toujours une source d’angoisse profonde – cette pièce est une condamnation implicite d’une société basée sur le mensonge et totalement dénuée d’humanité. Et pourtant les rires fusent dans la salle. C’est tout l’art de l’auteur. Est-ce par pur cynisme que les aînés sont poussés en dehors des derniers joyeux sentiers de la vie pour finir reclus et abandonnés loin de leurs repères et de leur famille? Inès Dubuisson, au jeu très sûr incarne parfaitement l’attitude passive et égarée de la femme de ce chef de famille, certes un peu caractériel, mais qui aurait eu droit à plus d’égards, non? Enfin, ce spectacle étrange illustre bien l’égoïsme foncier de notre société où tout est bon à jeter.

 Pire que tout, la mystérieuse Bénédicte (la fille adorée du couple interprétée par une brillante Marie-Hélène Remacle), porte vraiment mal son nom puisque l’on découvre dans un rythme haletant qu’elle fait partie du plan iconoclaste de l’insatiable Mathieu.

L’ensemble est mené de main de maître, les situations absurdes et comiques s’égrènent avec brio sur un canevas d’enfer. Et c’est le Goliath vaincu qui recueille toute notre sympathie devant l’horreur de la machine infernale en branle. Edgar Poe n’est pas loin. La dernière phrase de cette comédie est un sommet de désespoir.

Jack Nicholson, où es-tu?


Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

https://comediedebruxelles.be/

Distribution : Marie-Hélène Remacle, Inès Dubuisson, Clément Manuel et Daniel Hanssens 

Mise en scène : Daniel Hanssens
Assistanat : Victor Scheffer

Scénographie : Francesco Deleo

Lumières : Laurent Kaye

Billetterie : ici

La tournée s’est arrêtée Au Centre Culturel d’Auderghem :

Du mardi 4 au samedi 8 avril à 20h00 et le dimanche 9 avril à 15h00

Autres dates:

Dinant : le mardi 11 avril

Ottignies : le mercredi 12 avril

Huy : le vendredi 14 avril

Au Centre Culturel d’Uccle :

Du mardi 18 au samedi 22 avril à 20h15 et le dimanche 23 avril à 15h00

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