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Spectacles

« Un univers visuel et esthétique fort » dans « La Belle et la Bête »au théâtre du Parc

Loin des tumultes du monde et des discours belliqueux des puissants, Belle murmure : « Je voudrais une rose… »

Bienvenue dans le refuge des rêveurs, un miroir magique aux multiples échos, véritable enchantement.

Ce spectacle magnifiquement écrit suit la trame du conte « La Belle et la Bête », tel que Jean Cocteau l’a narré dans son film en noir et blanc de 1946, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Rêvait-il d’une approche plus généreuse du monde ? C’est sûrement ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui : une Belle histoire.

Contrairement aux plans graphiques en noir et blanc du film de Cocteau, l’adaptation de Thierry Debroux nous offre un festival de couleurs gourmandes, peintes au pinceau du merveilleux, même si le château a parfois des allures de carton-pâte. Inspiré par le récit de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, le conteur navigue volontairement dans les méandres du sombre et du mystérieux pour nous mener à travers les énigmes de l’attraction, vers une éclosion magique et lumineuse de la joie. Les éléments moteurs de l’histoire sont des principes vitaux : l’amour, les métamorphoses et le rire salvateur, pour conjurer maléfices et sortilèges.

On se prend donc à rêver. Et si la vie n’était que métamorphoses toujours recommencées, faites d’élans vers le Beau, le Bien, le Vrai ? Où l’évolution du royaume de la Nature finit toujours par gagner. Si nous allions, nous aussi, gagner sur la violence, la destruction, le mensonge, l’hypocrisie, l’avidité, la vanité du pouvoir et l’orgueil. Si c’était l’essentiel ?

Remercions donc les créateurs qui donnent à voir et à entendre. La création musicale originale envoûtante est signée par les compositeurs Nicolas Fiszman et Fabian Finkels. La distribution de rêve, dirigée par Emmanuelle Lamberts, met en scène des valeurs dans lesquelles on voudrait bien croire, ne serait-ce que l’espace d’un soir.

C’est donc une invitation à la légèreté qui nous est faite cette année, sur le plateau du Théâtre du Parc, un heureux cadeau pour clore cette année 2024 et augurer du meilleur. « Je vous souhaite des rêves, à n’en plus finir… »

L’habile scénographie de Thibaut De Coster et Charly Kleinermann est délicieusement païenne – vivent les Celtes, les elfes, les villageois et les fées ! Humaine et bienveillante, cette féerie théâtrale et musicale posée en Irlande s’engage sous des décors presque organiques qui ne cessent de se mouvoir, de respirer, de prendre vie et de nous entraîner dans la rêverie. Tout est à contempler par les yeux ou les oreilles. On est véritablement happé par une synergie et une fluidité extraordinaires qui circulent en continu, comme dans les fondus enchaînés du cinéma. Entre les ballets, le mouvement des décors et des tableaux, les voix de belle musicalité, les chœurs, les lumières, les costumes (Chandra Vellut), c’est l’interprétation du texte souvent farceur, dit par des comédiens de haut niveau, qui fascine par sa justesse de ton et sa vivacité. Une Belle comédie musicale. Enfants admis!

Les contrastes ont également le beau rôle. L’extraordinaire entrée en scène de La Bête monstrueuse (Nicolas Kaplyn) est fracassante… de beauté ! La présence et le jeu sensible de Belle (Romina Palmeri) sont un pur message de bonté. Quel couple exquis au cœur de cette incessante chorégraphie !

L’humanité et le désarroi du personnage du père ruiné, qui fait tout pour sauver sa famille, émeuvent profondément. Fabian Finkels est d’ailleurs presque omniprésent et plane comme un appel muet sur l’ensemble. La complicité des deux sœurs (Marie Glorieux) finit par effacer l’ombre des jalousies toxiques qui hantent les contes. Vous remarquerez sûrement cette oreille jalouse dans l’entrebâillement d’une porte, mais leur émouvant duo vous fera basculer dans des larmes de tendresse. Le majordome de la Bête (Jérôme Louis) est drôle et attachant comme pas deux. Le jeu incisif du pasteur ambivalent (Antoine Guillaume) suscite à la fois le rire et la pitié, et le cocktail réussi de tous ces personnages est vraiment explosif, avec une méchante fée franchement méchante. Quitte à faire exploser nos stéréotypes ?

De quoi rallumer la générosité et la chaleur humaine ! Puisque l’invisible se présente, non seulement chez les danseurs de forêt, arbres et plantes humaines, mais aussi sous les traits de deux comédiens facétieux et captivants (Perrine Delers et Emmanuel Dell’Erba), qui intègrent le tableau, tantôt sages, tantôt burlesques, et que l’on verrait bien siéger dans l’imaginaire de Saint-Exupéry, Lewis Carroll ou Maeterlinck ! Ah ! Les correspondances…

Vous ressortirez, figurez-vous, le cœur enluminé et battant. La rose, …sans le fusil.

 

 

Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pour le réseau Arts et lettres 

Crédits photos Aude Vanlathem 

N.B.

Les réservations dès le soir de la première couvraient déjà les deux premières semaines de spectacle!

« La Belle et la Bête », jusqu’au 7 décembre au Théâtre Royal du Parc

 

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Spectacles

Monte Cristo? Tout un destin. Glaçant. Tout démarre avec le sort innommable des prisonniers politiques, ces victimes de délits d’opinion et leurs conditions de détention atroces. Cela vous dit quelque chose ?

 Et pour exemple Edmond Dantès, héros du roman feuilleton Le Comte de Monte Cristo (1844-46), jeune marin, dans cette belle production du Théâtre du Parc, sous les traits de Quentin Minon. Il est accusé à tort de bonapartisme et enfermé sous le nom de Numéro 34 dans la forteresse du Château d’If au large de Marseille pendant 14 ans. Une chance, il se lie d’amitié au fond de son sépulcre avec un vieux détenu, brillant homme d'église, incarné par Guy Pion, l’inénarrable abbé Faria, qui lui servira de précepteur enthousiaste. Une bonne âme de Sichuan ?  

Question de ménager un peu la sensibilité des spectateurs, il y a un côté Bertolt Brecht dans l'écriture magistrale de Thierry Debroux.   Cette fois, le très malicieux Guy Pion, encore lui, grand pourvoyeur d’espoir, presque un deus ex machina, se présente comme un lecteur passionné de l’œuvre du grand Alexandre et endosse adroitement le rôle intemporel de narrateur omniscient. Le comédien est en pleine forme, car, depuis sa plus tendre enfance, il s’est réfugié dans la lecture salvatrice, dans l’imaginaire, pour fuir les brimades du monde. Conseil aux plus jeunes ?

Question mis en scène, la situation effroyable de ce jeune homme mis au cachot à 19 ans, par traîtrise et pour de soi-disant délits d’opinion, est illustrée par la scénographie saisissante de Thierry Debroux et Saïd Abitar. L’atmosphère étouffante est celle du ciel de Baudelaire qui pèse comme un couvercle, du pendule fatidique d’Edgar Poe et une référence obstinée aux œuvres de Pierre Soulages, ou : comment faire de la lumière avec du noir. Les couleurs ? Absentes ou presque.  C’est le noir du puits sans fin d’un monde fossilisé dans la haine, comment en sortir ? La question sous-jacente ? 

Il y a pourtant le Rouge sang de la vendetta sur les mains. Il éclate régulièrement derrière les panneaux mobiles et les praticables qui s’écartent et se referment pour donner le frisson de la mort : un trop plein de haine nourrie de vengeance. Pour couronner le tout, Bea Pendesini (création de costumes) a osé. Voilà des comédiens qui osent les costumes verts… Vert émeraude comme le green eyed monster ! La peur et l’angoisse hantent les planches.  Aux lumières, Xavier Lauwers, à la création de vidéos, Allan Beurns et aux impressionnants décors sonore, Loïc Magotteaux qui, sans relâche enchaîne bruitages et références musicales, des polyphonies corses à Beethoven.   Ce trio émérite de mousquetaires artistes s'unit pour créer des tableaux graphiques et grandioses. Mais, entre l’intensité du jeu des comédiens et la noire splendeur des décors, que choisir ?  

 

 Toutefois, revenons au personnage principal. Grâce à son amitié avec l’abbé Faria, le prisonnier patiemment instruit par son mentor, se retrouve libre et Comte de l’île de Monte Cristo, personnage richissime. Il n'a qu'une idée, celle d' assouvir tranquillement et machiavéliquement son immense désir de vengeance. Insaisissable serial killer aux multiples déguisements, y compris celui …d’un bon samaritain, il n'est donc pas totalement diabolique... Là c’est le magnifique Itsik Elbaz qui se mesure avec panache et entêtement à toutes les convulsions de la vengeance.

Certes, la vengeance, est à la fois jouissance et soulagement du persécuté, mais aussi nouvel enfermement, l'abbé aura prévenu... Pire, engrenage aux conséquences finalement franchement dramatiques pour des innocents pris dans la foulée. Et là on verse dans l’écriture d’une noire comédie de Shakespeare. Avec un nombre faramineux de personnages, des changements d’identité, des phrases prophétiques, des brassées de mensonges, des assassinats, des scènes de combat (Emile Guillaume) et aussi une héroïne, exemplaire dans son interprétation, jouée par la merveilleuse Anouchka Vingtier, toute vêtue d’une extraordinaire robe bleue, bleu radieux ou bleu de Blues, tellement l'espoir est absent. C’est la belle Mercédès, l’ex fiancée du jeune Dantès qui s’est laissé séduire par Fernand de Morcerf (Nicolas Ossowski), un voyou dans l'âme et un traître, bref, représentant un monde de notables et de banquiers plus pourri que le royaume de Danemark. Il faut dire que quand la Justice est absente, grande est la tentation de la faire soi-même.

Mention spéciale pour deux autres femmes intrépides : la royale Haydée (Tiphanie Lefrançois), somptueuse esclave, victime des agissements du comte de Morcerf, et Valentine (Lou Hebborn), un adorable bijou de fraîcheur et de jeunesse.  Et pour achever de nous fasciner, voilà aussi le jeu innocent de ces deux jeunes garçons pré-ados, perdus dans le poison fétide d’une société qui se dévore. Très touchants. Et dire que, Vingt ans avant, c’était …le bonheur !

 

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour le réseau Arts et lettres  

 

Crédit Photos:  Aude Vanlathem

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administrateur littératures

Ce vendredi 20 septembre dès 19h15, les Rencontres littéraires de l'Espace Art Gallery recevront Fébronie Tsassis et Alain Magerotte.

Auteure de publications diversifiées et coach de développement personnel, Fébronie Tsassis nous présentera sa trilogie "Il était une fois une Phie", ouvrage nous proposant une plongée dans 20 années d'Histoires et d'anecdotes belgo-grecques. Regard d'un enfant sur l'immigration grecque en 1957 : 1er tome : 1953 - 1962.

Auteur de romans et de nouvelles, le genre fantastique au coeur de sa vie et de ses publications, Alain Magerotte nous fera découvrir "Bestiaire", "Meurtre au Belkado", "Novelas" et "Correspondance", un panaché flamboyant de ses talents d'auteur. Humour et suspense garantis.

Accueil - présentations - lectures - entretien - drink - séance de dédicaces, entrée gratuite et bienvenue à tous et toutes !

Espace Art Gallery, rue de Laeken 83, 1000 Bruxelles

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ADMINISTRATEUR GENERAL

En tant qu’administrateur général du réseau Arts et Lettres, qui fête ses 15 ans cette année 2024, j’ai l’intention de créer le Grand prix Arts et Lettres pour célébrer cet événement particulier !

La sélection de l’artiste et de l’auteur, membre du réseau, se fera par un jury de professionnels et d’administrateurs du réseau qui lui décernera le diplôme Arts et Lettres. Et cela donnera l’occasion à l’artiste de participer gracieusement à une exposition à l’Espace Art Gallery à la période de son choix suivant le planning des expositions. Et pour l’auteur de participer gracieusement au Festival Liv’Émotions organisé par Bruxelles Culture dans la galerie et …*. Cette fête de remise du Grand prix Arts et Lettres se fera mi-octobre lors de la semaine de « La Fureur de lire » organisée par la FWB (Fédération Wallonie Bruxelles) !

*Dans un deuxième temps le réseau souhaite publier un livre d’art sur ses actualités artistiques et littéraires. Mais pour cela il faudra voir le retour que pourrait avoir une telle publication d’un point de vue tirage ? Le nom de la collection sera « Voir est ton savoir », le titre du volume « Regards croisés sur les Arts et Lettres » et le nom du tome « Réveil  n° 1 » 2024 publié par Les Éditions d’Art EAG en 2025.

C’est ainsi que je conseille fortement aux membres artistes et auteurs du réseau de publier leurs œuvres et leurs écrits et à tous ceux qui seraient intéressés de s’inscrire - c’est gratuit - pour profiter des nombreux avantages qu’offre cette plateforme culturelle de prestige mais aussi éventuellement être sélectionné pour ce diplôme : « Le Grand prix Arts et Lettres » de Belgique et son beau prix ! Car le choix des deux gagnants se fera par rapport à l’activité qu’ils ont sur le réseau.

Ce beau projet en mémoire de notre regretté Robert Paul qui a créé ce beau réseau d’arts pour la diffusion de l’art sous toutes ses formes…

 

Jerry Delfosse

Administrateur général du réseau

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter le reportage photos de son vernissage du 01 août 2024.

 

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement sont :

Marie-Pierre Musseau (Fr) enluminures, Olivier Musseau (Fr) sculptures et l’écurie de la galerie (Int) peintures et sculptures.

Et les artistes de Bruxelles Culture :

Joy Eau (It) aquarelles, Norbert Consalvo (It) peintures et photographies, Florence Huens (Be) photographies/collages, Alicja Polechonska Pol) peintures et Barbara Dodzian (Pol) peintures. Ainsi que Nathalie Pannetier (Fr) artisane d’art en maroquinerie à son compte depuis 2019.

 

Vernissage le jeudi 01 août de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 24 & 25 août de 11h 00 à 18h 00.

 

Lien de l’annonce visuelle de l’exposition du 01 août :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-01-08-2024-et-son-agenda-culturel/

Lien du reportage photos sur le vernissage du 01 août :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-le-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-01-aout-2024/

Lien de l’annonce de la remise des recueils 2024 :

https://www.espaceartgallery.eu/la-7e-fete-de-remise-des-publications-2022-relatives-au-travail-de-fond-de-la-galerie-aura-lieu-le-samedi-25-mai-2024-de-18h-30-a-22h-00/

Lien du reportage photos sur la remise des recueils 2024 :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-son-reportage-photos-lors-de-sa-7e-fete-de-remise-des-recueils-et-diplomes-du-25-mai-2024/

 

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu

https://www.instagram.com/espace.art.gallery/

https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/

 

Lien vers le renouveau urbanistique dans le centre de Bruxelles !

https://www.oxybrussels.eu/?fbclid=IwAR1VEUNKNZwMNYHxaun0rOVdabtQ_ZZUQkARzbby64SjD5K0z7z8Eebm1Xo

Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

*

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner un diplôme d’art

Membre d’un jury international à Corsica Art Fair

*

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium

GSM: 00.32. (0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://artsrtlettres.ning.com/

 

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter le reportage photos de son vernissage du 04 juillet 2024.

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement sont :

Lusakivana Landu dit Lady Jen (Be) peintures, Natalia Kuruch (Ua/Fr) peintures, Sophie-Hélène Madon (Fr) peintures, Fanny Gignoux dit Fanny G. (Fr) peintures et Nathalie Pannetier artisane d’art en maroquinerie à son compte depuis 2019.

Ainsi que les artistes de la galerie d’art AmArtgalleryBrussel d’Amedeo Arena : Samoukan Assaad (Sy) peintures, Michel Mathy (Be) peintures, Eva Teneva-Zaikoff (Bg) dessins et peintures, Luca Pertoldi (It) peintures, Isadora Smets (Be) photographies, Archibald Smets (Be) photographies.

Exposition en partenariat avec la galerie d’art et organisatrice d’événements AmArtgallery Brussel Art - Curator & events.

 

Vernissage le jeudi 04 juillet de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 27 & 28 juillet de 11h 00 à 18h 00.

 

Lien de l’annonce visuelle de l’exposition du 04 juillet :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-04-07-2024-et-son-agenda-culturel/

Lien du reportage photos du vernissage du 04 juillet :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-le-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-04-juillet-2024/

Lien de l’annonce de la remise des recueils 2024 :

https://www.espaceartgallery.eu/la-7e-fete-de-remise-des-publications-2022-relatives-au-travail-de-fond-de-la-galerie-aura-lieu-le-samedi-25-mai-2024-de-18h-30-a-22h-00/

Lien du reportage photos sur la remise des recueils 2024 :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-son-reportage-photos-lors-de-sa-7e-fete-de-remise-des-recueils-et-diplomes-du-25-mai-2024/

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Lien vers le renouveau urbanistique dans le centre de Bruxelles !

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Bien cordialement,

Jerry Delfosse

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter le reportage photos de son vernissage du 02 mai 2024.

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement sont :

Helene De Smet (Be) peintures, Cécile Van Ransbeeck (Be) peintures, Natalina Cullier-Montagné (Fr) sculptures en grès et en Raku, Michel Sebastian (Fr) peintures (prolongation), HeAven’s (Fr) peintures (prolongation), Nicole Meunier (Be) peintures, Rita Teugels (Be) peintures, Anita De Meyer (Be) peintures et l’écurie de la galerie (Int) peintures et sculptures.

Ainsi que Nathalie Pannetier artisane d’art en maroquinerie à son compte depuis 2019. Elle apprit ce magnifique métier chez Hermès, pendant 13 ans, gravi les échelons l’un après l’autre jusqu’à être manager d’atelier. Elle s’est ensuite mise à son compte et crée sa propre marque : « Les Cuirs du Clédou ». Chaque pièce est unique, elle ne réalise jamais de série, de l’artisanat d’art à l’état pur !

Référencé Atelier d’Art de France.

 

Vernissage le jeudi 02 mai de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 25 & 26 mai de 11h 00 à 18h 00.

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 02 mai :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-02-05-2024-et-son-agenda-culturel/

lien vers le reportage photos du vernissage du 02 mai :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-le-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-02-mai-2024/

Lien de l’annonce de la fête de remise 2024 sur mon site Internet :

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Bien cordialement,

Jerry Delfosse

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Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

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Président de jury pour décerner un diplôme d’art

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Le Festival Livr’émotions (FLE) de l’E.A.G. des 27 et 28 avril : un événement à taille humaine !

 

Foires du livre, salons du livre, festivals de rencontres littéraires, nous en rencontrons quasi partout et parfois l’on s’y perd. On ne sait où donner de la tête tant cela foisonne en tous sens avec une multitude d’auteurs en dédicaces.

Sur le devant de la scène ? Pas tous malheureusement, certains se sentant perdus dans la masse, ignorés du public davantage tourné vers les “pointures”. Inégalités, déception, frustration parfois inévitable.

Ce ne sera point le cas avec le Festival Livr’émotions (FLE) proposé par l’Espace Art Gallery, 83 rue de Laeken, 1000 Bruxelles, le week-end des 27 et 28 avril prochain, week-end au cours duquel rencontres, séances de dédicaces et exposés se succéderont, l’entrée gratuite. Répartis sur deux après-midis, neuf auteurs y seront présents avec leurs plus récentes publications, raison principale pour ne pas les louper ! Fans, amoureux, simples amateurs de littérature, vous êtes tous les bienvenus dans cette prestigieuse galerie ouverte également aux Lettres. Symbiose.

Le programme (sous réserve de désistements) ?

Samedi 27 avril

14h - 17h : Dédicaces avec Geneviève Guevara, Patricia Duterne, Pierre Ost, Manuel Verlange et Thierry-Marie Delaunois.

17h : "La poésie, des ressentis à la joie" par Geneviève Guevara. (fin vers 18h15)

Dimanche 28 avril

14h - 17h : Dédicaces avec Sabine Jean, Nora Balile, Tina Noiret, Gaëtan Faucer et Thierry-Marie Delaunois.

17h : "George Sand, Musset et Chopin" par Gaëtan Faucer. (fin vers 18h 15)

18h15 : Drink des amitiés littéraires.

L'équipe : Jerry Delfosse (accueil - drink), Anita De Meyer (médiatisation), Gaëtan Faucer (animateur) et Thierry-Marie Delaunois (organisateur).

La pensée, les idées, les mots, le texte pour le meilleur ces 27 et 28 avril, des cadeaux-lecture à la clé pour les visiteurs ! Entre autre. Pourquoi se rendre ailleurs ce week-end-là ?

Thierry-Marie Delaunois auteur, chroniqueur, organisateur

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administrateur théâtres

They did it! A la Comédie de Bruxelles

En tournée.... 

                        Titulaire du prestigieux Prix Maeterlinck de la Critique, Daniel Hanssens, sacré roi de l’humour, a tout fait  : cinéma, enseignement, comédies musicales. Qu’il soit comédien, metteur en scène, réalisateur… ce qui lui importe depuis quarante ans, c’est le public. Et dernièrement, du 12 au 17 mars 2024 au Centre culturel d’Auderghem avec sa création de "Ladies Night", il a fait un vrai tabac devant public joyeux et  sans complexe, ravi de jouer  le jeu par un accueil délirant.

                        Cette pièce qui se termine par un effeuillage intégral pourrait sembler un brin racoleuse, mais non! Qu’il pleuve ou qu’il vente, Daniel Hanssens sait prendre des risques et doit avoir une bonne étoile. On sent qu'il a comme impératif la flamme de la création, surtout si ça sert l’humain, l'humour et la bienveillance.  Ainsi,  cette pièce montée avec brio est une vraie partie de plaisir.   Voilà une  adaptation belge très réussie  de l’une des meilleures comédies britanniques des années 1990 “The Full Monty” ( traduire “ Le grand Jeu”) de Terrence McNally et David Yazbek, film inspiré  lui-même, de la pièce de théatre LADIES NIGHT écrite en 1987 par Anthony McCarten et Stephen Sinclair.

                       Le pitch: les usines ont fermé et des hommes désemparés et au chômage se retrouvent au café du coin. L’homme contre la machine, vous connaissez? Humiliés et  confrontés au manque d’argent, ils broient du noir. Le hasard leur fait soudain un monumental clin d’œil et voilà l’un d’eux prend les devants et veut convaincre les copains de monter un spectacle de strip-tease masculin pour gagner de l’argent et se refaire une dignité. Le feront-ils ou pas? That’s the question ! Valse hésitation, réticences, peur du regard des autres… estime de soi à zéro, on n’en aura jamais fini avec la misère et l’exploitation des petites gens :  le tenancier du bistrot, un black, un meneur, un rondouillard, un timide, une grande gueule, et un rocker. Mais ils  finiront par sortir le grand jeu, et se prouver qu'ils existent malgré leur détresse sociale, familiale et morale.  Sept hommes ... et une femme! 

                       Tous les genres de comique y passent, le public rit de bon cœur devant les situations les plus scabreuses, le vocabulaire et les postures osées.  Côté public, on se livre avec délices à une vraie conjuration du rire. Daniel Hanssens  rappelle que la nudité n’est pas le propos. «Ce sont avant tout des paumés qui veulent s’en sortir. Ils sont à bout, ne savent plus payer leurs traites, craignent que leur femme les quitte. Se mettre à nu sera pour eux comme une nouvelle naissance, une manière de se refaire une place dans la société. A l’heure où le taux de chômage ne cesse de grimper, cette pièce est terriblement actuelle. »

                        Après  une semaine de succès ininterrompu au Centre Culturel d'Audergem, si vous ne les avez pas vus,  foncez  les voir au Centre Culturel d'Uccle ! 

 

Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pour Arts et Lettres

 

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Mise en scène de  Daniel Hanssens, Assistant à la mise en scène Victor Scheffer

Avec;  Philippe Résimont, Eric de Staercke, Michel Hinderyckx, Pierre Pigeolet, Frédérik Haugness, Georges Lini, Bruce Ellison et Rosalia Cuevas

Décor Francesco Déleo

 Aux Lumières: Laurent Kaye

 Une Production de  la Comédie de Bruxelles qui fête ses 20 ans

 

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administrateur théâtres

Une charpente pour ma maison…

 

A vos agendas: Le 23 mars 2024:  - Soirée caritative au profit de Nefer !


Interprétation : Mathieu Moreau / 
Production : Théâtre de la Clarencière

 

Pourquoi Nefer?  Pourquoi Mademoiselle Luna?  Pourquoi les femmes? Pourquoi le cancer du sein métastatique?

 

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En outre, il y a tant de deuils à faire quand il s’agit d’une jeune femme. Elle doit faire face face à des défis et des besoins particuliers si elle a une relation de couple, de jeunes enfants, une vie de famille en pleine construction.

Les difficultés vécues proviennent notamment des sentiments de peur non seulement devant l’issue fatale du diagnostic, mais surtout de l’après, pour ses proches. En plus, il faut pouvoir gérer la colère, le désespoir et autres émotions associées au diagnostic. Vivre le chamboulement des routines quotidiennes, l’isolement accru par le retrait de la vie sociale, les nouvelles pressions financières face aux traitements onéreux de la maladie. 

À cela s’ajoutent parfois par pure malchance, des défis financiers insurmontables. Et c’est en effet le cas de Nefer Ti, une jeune femme pleine d’avenir et de bonheur foudroyée par le diagnostic impitoyable.

 

 Historique:

Voici maintenant 2 ans, Nefer et son compagnon sont en passe de pouvoir acheter leur maison familiale dans une petite ville du Namurois.

Une semaine après que l'offre ait été acceptée, le premier diagnostic de cancer du sein tombe. À l’évidence, ils ne peuvent bénéficier d'une assurance vie, mais signent courageusement les actes, pensant que ce projet leur permettraient de construire un futur paisible à la campagne avec leurs 3 jeunes enfants. C’est d’ailleurs grâce aux difficultés d’allaitement du petit dernier, que l’investigation oncologique a pu être menée…

 Mais le projet tourne rapidement au cauchemar car cette maison vétuste est bourrée de vices cachés dont il faut s’occuper d’urgence. La facture des travaux indispensables grimpe aux alentours de 120 000€. Impossible de se retourner contre les anciens propriétaires qui sont insolvables. Celui qui a construit la maison doit lui-même de l'argent à de nombreux créanciers. Et puis, en novembre 2023 le jeune couple apprend que le cancer est devenu métastatique.

 Ils aimeraient profiter du reste de la vie ensemble avec plus de légèreté. Ils aimeraient réparer leur maison sans être surendettés, et pouvoir préparer la vie d’après. Un certain optimisme ne les abandonne pourtant pas. Ils écrivaient il y a peu:

 

                                                    "Nous avons la chance d'être bien entourés, d'avoir une famille et des amis formidables. 

Nous avons la chance d'avoir de auoi manger et nous chauffer pour cet hiver, une voiture pour nous déplacer et des emplois stables.

Malgré tout, nous vivons dans la pression et nous ignorons combien de temps nous allons pouvoir tenir financièrement face à toutes ces factures liées à la rénovation.

Nous n'avons pas beaucoup d'énergie à offrir pour l'instant et nous ne pourrons certainement jamais rembourser les dons reçus.

Malgré tout, nous avons à cœur de retourner à la collectivité la solidarité que nous recevrons, d'une manière ou d'une autre, mais certainement par notre engagement dans des actions liées à la lutte contre le cancer. 

Nous espérons également être un jour plus à l'aise financièrement pour soutenir la recherche contre le cancer du sein.

Si vous avez l'occasion de nous soutenir d'une manière ou d'une autre, dans cette période difficile, nous vous en serons très reconnaissants."

 

 

 

Peut être une image de 14 personnesTouchée en plein cœur par ce témoignage, Fabienne Govaerts, directrice du Théâtre de la Clarencière organise ce 23 mars 2024 une soirée caritative à l’intention de cette famille dont le courage ne faiblit pas alors que la situation est désespérée. " Elle nous conte sa passionnante empathie pour cette femme, Nefer Ti, jeune et belle, mère de trois joyeux bambins qui se voit à 36 ans  au  stade final, désormais sans sa resplendissante chevelure blonde, les yeux brillant d’amour, implacablement dévorée, non pas par le fatidique nénuphar de Chloé, mais par un ours encore pire que le crabe, comme elle le nomme. Ce mal incurable qui l’assaille.

Comme journaliste culturelle bénévole pour le Réseau Arts et Lettres depuis 15 ans… je me joins à son appel à l’aide pour cette famille déjà endeuillée… et je vous remercie de m’avoir lue. 

Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pourArts et Lettres

 

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Ballade galante en compagnie de Mathieu Moreau 

Balladez-vous dans quelques morceaux choisis de la littérature du 18ème au 21ème siècle et,
laissez-vous saisir d'émoi à l'écoute de passages intenses... 
De la passionnelle relation de George Sand et Alfred de Musset, à la Fontaine, Voltaire, Corneille, Baudelaire en passant par Apollinaire, 
Marceline Desbordes-Valmor, Ovide, l'abbé de Latteignant et plus proche de nous Hippolyte Wouters, 
vos oreilles s'offriront le bonheur de textes délicats et parfumés distillés par la voix chaude de l'artiste pour cette unique soirée dédiée à l'Amour.

♥♥♥ Un moment délicat à s'offrir seul ou en couple !!♥♥♥

 

Tout public :

Samedi 23 mars à 20h30 - SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI

*** 
NEFER, sa chevelure d'or et son ours affamé ...***

Ce pourrait être le titre d’un conte mais c’est malheureusement la définition de la vie brisée d’une jeune femme solaire et généreuse, maman, de 3 enfants en bas âge Tom, Zoe et Valentin le petit dernier.


♥♥♥ P.A.F.: 25 € TARIF GENERAL (cliquer sur tarif étudiant via le site) - 
50 € TARIF DE SOUTIEN A NEFER ♥♥♥
Réservation souhaitée


INTERVIEW RADIO JUDAICA : lien : https://youtu.be/TEldmhGDiB8



 

Fabienne Govaerts, directrice artistique
Co-Présidente Fédération Théâtres Indépendants d'Avignon (F.T.I.A.) - www.ftia.fr
Théâtre littéraire de la Clarencière - Bruxelles - www.laclarenciere.be
Théâtre littéraire Le Verbe Fou - Avignon - www.leverbefou.fr

Tél. : 0032(2)640 46 70 du mardi au samedi, de 11H00 à 18H00
Tél. : 0033 490 85 29 90

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1984 est un roman de l'écrivain anglais, Georges Orwell (pseudonyme de Eric Arthur Blair, 1903-1950), publié en 1949. A Londres, capitale de la première région aérienne de l'Océania, en 1984,; Londres encombrée de ruines des guerres passées, de monuments délabrés, d'immeubles vétustes, et dominée par les quatre immenses bâtiments des ministères de la vérité, de la paix, de l' amour et de l' abondance. Partout le visage d'un homme de quarante-cinq ans, à l'épaisse moustache, aux traits accentuée et beaux: Big Brother, le chef suprême du Parti, dont le regard vous fixe de quelque côté qu'on le considère; partout des télécrans qui scrutent vos gestes, vos réflexes, votre visage, pour renseigner la police de la pensée. Trois slogans régissent ce monde: "La guerre c'est la paix. La Liberté c'est l'esclavage. L' ignorance c'est la force." Winston Smith, trente-neuf ans, est las. Il appartient au Parti extérieur et travaille au ministère de la vérité; il est accablé de froid, d'inconfort, de solitude. Que peut-il? Se révolter, tenir un journal intime, avoir des pensées personnelles, rompre intérieurement avec la discipline. Que sait-il? Rien, ou presque. Nul ne se souvient de l'époque qui précéda la Révolution, nulle trace n'en subsiste. Le passé est mort, le futur inimaginable, le présent absolument contrôlé par le Parti. Et ce contrôle lui donne aussi bien celui du passé que celui de l' avenir: il a immobilisé l' histoire en récrivant perpétuellement archives, livres et journaux pour qu'ils soient toujours conformes à la situation présente en vertu de la "mutabilié du passé". Winston Smith collabore lui-même à cette ré-écriture, mais comment être assuré d'une contradiction corrigée hier, quand il n'en reste plus aujourd'hui la moindre trace véritable? Rien n'existe qu'un présent éternel dans lequel le parti a toujours raison; le Parti qui encourage la délation et décourage l' amitié et l' amour; le Parti qui est en train de forger une nouvelle langue, le Nov-langue, qui rendra "littéralement" impossible le crime de la pensée car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer". Ainsi le ministère de la vérité authentifie des mensonges, celui de la paix s'occupe de la guerre, celui de l' amour de la police et celui de l' abondance du rationnement. Par ailleurs, une guerre permanente règne entre l'Océania et l'une des deux autres puissances mondiales: l' Eurasia et l' Estasia, guerre qui facilite l'emprise du Parti, car elle permet de mobiliser et de canaliser les énergies individuelles en les défoulant dans la haine. L'adversaire change parfois brusquement mais grâce à la mutabilité du passé, il devient aussitôt  l'adversaire héréditaire.

Au premier temps de sa révolte Winston Smith cherche à percer le mécanisme du mensonge, puis il rencontre Jukia. Le Parti interdit l' amour, aussi l' amour de Julia devient-il un acte politique doublé du plaisir de la transgression. Quand Julia se donne à lui, il la voit arracher ses vêtements "avec un geste magnifique qui semble anéantir une civilisation". Leur commune révolte les pousse ensuite à essayer de s'insérer dans un mouvement clandestin, la "Fraternité", dont l'inspirateur et le chef serait cet Emmanuel Goldstein, le traître contre lequel le Parti se déchaîne quotidiennement. Depuis longtemps, Winston se sent attiré par O'Brien, un haut fonctionnaire du Parti intérieur, chez lequel il a cru lire les mêmes préoccupations que les siennes. O'Brien le convoque un jour en secret, lui confirme l'existence de la Fraternité et lui déclare qu'il fera désormais partie avec Julia: reccommandations: "Il vous faudra vous habituer à vivre sans obtenir de résultat et sans espoir. Vous travaillerez un bout de temps, vous serez pris, vous vous confesserez et vous mourrez. Ce sont les seuls résultats que vous verrez jamais". Winston et Julia sont en effet arrêtés bientôt, et séparés. Durant des semaines, Winston est battu, torturé, réduit à l'état de "chose grise et squelettique"; il avoue tous les crimes mais garde, ultime refuge, son amour pour Julia. Maintenant, il vit sur un appareil de torture dont il suffit de pousser une manette pour lui infliger une douleur déchirante, atroce, et l'homme qui dirige cette douleur, qui s'en sert pour le rééduquer, c'est O'Brien -un O'Brien par qui il ne se sent pas trahi et auquel le lie toujours un étrange sentiment d' amitié, un O'Brien qui lui explique: "Nous ne détruisons pas l' hérétique parce qu'il nous résiste. Tant qu'il nous résiste, nous ne le détruisons jamais. Nous le convertissons. Nous captons son âme, nous lui donnons une autre forme... Avant de le tuer, nous en faisons un des nôtres." Malgré tout, Winston n'accepte pas, ne se convertit pas. Il est alors finalement conduit à la salle 101, lieu destiné à l'application du principe qu' il y a pour chaque individu quelque chose qu'il ne peut supporter, qu'il ne peut contempler". Et Winston ne peut supporter la vue de la cage pleine de rats affamés qui, grâce à un dispositif en forme de masque, va lui être appliquée sur le visage pour que ces rats le dévorent. Il crie: "Faites-le à Julia! Pas à moi!" Désormais, il est brisé. On n'exige plus rien de lui, on le relâche et il est libre d'errer de par la ville à sa guise. Il rencontre même Julia, mais ils se quittent sans un geste sur l'aveu mutuel de leur trahison, rien ne pouvant plus les émouvoir, les réunir. Puis, un soir que Winston écoute distraitement un bulletin de victoire, il sent brusquement son doute se transformer en une bienheureuse certitude. Il se voit longer un couloir carrelé de blanc, un garde armé derrière lui; il sent la balle tant attendue lui entrer dans la nuque. Il regarde le visage de Big Brother et une grande tendresse l'envahit: "La lutte était terminée. Il avait remporté la victoire sur lui-même. Il aimait Big Brother."

Ce roman-pamphlet contre le totalitarisme est peut-être le "Gulliver de notre époque. Il le doit d'ailleurs à son intelligence, qui ne se contente pas d'une satire sentimentale et sommaire, mais joue habilement de ce qui constitue la base même de notre société: l' histoire et le langage; il le doit ensuite à l'extrême rigueur logique de ses développements et de ses caractères, laquelle confère à sa fiction la puissance hallucinante d'une procès-verbal d'une réalité si absolue qu'elle en prend une valeur mythique.

 

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administrateur théâtres

A quoi pensent les étoiles

SPECTACLES

Colin et Chloé

Conjoncture des étoiles : il n’y a pas de  hasard. Que Bernard Damien, en personne, vienne du fin fond de sa France étoilée, déposer aujourd’hui précisément, au théâtre de la Clarencière à Bruxelles, le cadeau formidable d’un texte qui l’a occupé presque toute une vie : «  L‘écume des jours de Boris Vian », c’est bouleversant.

 Michèle Friche, journaliste  au Soir,  ne parlait-elle pas de lui à l’époque,   comme « d’un homme libre en colère, directeur de compagnie, metteur en scène, comédien, aussi fou de littérature que de lumière provençale. En colère contre l’humanité,  se battant sur tous les fronts de la passion, … tout comme Boris. »  Boris et Bernard ? Une filiation fidèle et poignante, éternelle?

Ce  bouillant professeur d’art dramatique qui  a pris aujourd’hui ses quartiers dans le Sud de la France,  mit en effet « L’écume des jours »   en scène   pour l’avènement de l’an 2000, au théâtre du Rideau, avec des grands noms de notre scène belge : Nathalie HaninGérald Wauthia ,Patrick BrüllEmmanuel DekoninckSteve DriesenMicheline GoethalsIsabelle De BeirValérie MarchantIsabelle De HertoghNicolas Ossowski… C’est tout dire.

Cette fois, devant un public médusé, il  endosse tout seul les rôles de ce conte poétique et c’est  d’une densité dramatique à couper le souffle.  A ses côtés, à l’autre bout de la scène il y a  le musicien au visage impassible de pianiste de jazz qui égrène les bruitages, les atmosphères, l’orchestre de  jazz, les émotions, comme   une riche bande son d’un film en salle de  cinéma. Au milieu, règne, tenez-vous bien,  l’intelligence artificielle qui défile sur un écran beau comme un tableau de maître,  de somptueuses  images oniriques et réalistes à la fois, à chaque changement de lieu. Quel exploit, Hopper doit être jaloux !   Ces compositions lumineuses surgissent, inexorables et fascinantes, à chaque pas de l’histoire qui court vers son tragique dénouement.  Presque sans pause, dans l’urgence,  la  sublime voix humaine du metteur en vie  transmet le  texte inoubliable, faisant frémir le cœur et les souvenirs.

Or, presque 25 ans se sont écoulés entre la création de l’adaptation  de l’œuvre pour  le théâtre par Bernard Damien en 1999,  et cette inoubliable soirée à la Clarencière. Peut-être que les mots vivent d’immortalité. Et non, Colin et Chloé ne sont pas morts ! Ni l’adorable souris, ni le chat compatissant, ni le formidable cuisinier de Colin, l’obséquieux Nicolas, collectionneur d’aventures, mais  aveugle face à l’amour d’Isis. Et bien sûr, le pauvre ingénieur désargenté, Chick…le double inversé de Colin, rendu fou à lier par son fétichisme  pour les objets et productions de Jean-Paul Partre…   Est-ce la fantaisie, le surréalisme et les créations lexicales abracadabrantes de ce  poète qui crache sur les tombes, qui porteraient une œuvre hors des griffes du temps?    Quitte à faire au passage le procès de la violence, de la  maladie, de la guerre, du travail et  des religieux. Et de l’argent.

 Et puis il y a soudain, flottant dans l’air scintillant des émotions artistiques, une autre histoire, toute aussi vraie qui se déroule hic et nunc, sous l’œil attentif la directrice des lieux. Elle nous conte sa passionnante empathie pour cette femme, Nefer Ti, jeune et belle, mère de trois joyeux bambins qui se voit à 36 ans  au  stade final, désormais sans sa resplendissante chevelure blonde, les yeux brillant d’amour, implacablement dévorée, non pas par le fatidique nénuphar de Chloé, mais par un ours encore pire que le crabe, comme elle le nomme. Ce mal incurable qui l’assaille.

Il a suffi  donc de cette concomitance extraordinaire des étoiles,  pour que Fabienne Govaerts mette sur pied dans  son petit théâtre, – prenez vos billets pour  le 23 mars 2024  – un  extraordinaire projet caritatif pour aider matériellement  ladite jeune famille vivant à la campagne,  et hélas  sans plus  le moindre doublezon, pour passer  leurs  derniers jours  de bonheur ensemble.  Accablés par le destin. Mais, la poésie sauvera le monde :   Bernard et Boris, unis dans la magie des mots font oeuvre de liberté et d’amour. Et nous, et vous … peut-être.  

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

Direction artistique
02/640 46 70 du mardi au vendredi de 11h00 à 17h00
Fabienne Govaerts

fabienne.govaerts@skynet.be

Elle revient donc, cette soirée dédiée à l'Amour en compagnie de Mathieu Moreau *** Le samedi 23 mars à 20h30 - SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI *** au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

 

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administrateur théâtres

Ballades en sous-sol à La Clarencière

SPECTACLES

25ème saison du théâtre de la Clarencière

 

Ballade Galante de morceaux choisis

Au clair de la lune… mon ami Mathieu… entre d’emblée

…en conversation avec son public, avant de lui envoyer, tels des avions en papier, tant il s’amuse, des volées de billets poétiques amoureux et enflammés : des épigrammes en veux-tu en voilà, des joyaux à la manière courte et ludique, des tirades sous forme de vers, envers et contre tous, des mots anciens qui fleurent les études classiques, le tout, lesté d’accents spirituels, et surtout, en n’ayant pas peur des mots.

Rythme, textes familiers et lointains, avec ses ruptures de ton passionnées, il a tous les atouts, l’artiste ! Le geste, la physionomie, mais surtout bien sûr, la voix…

Cette voix humaine…qui n’a pas froid aux yeux.

Et de la dentelle aux manches pour signifier son amour de Molière et la magie de la scène. Ravi par le verbe, il joue au pastoureau qui rassemble sans lyre ni flutiau. À chacun il parle son langage favori : docte, ironique, candide, amoureux, rabelaisien, ronsardien, grivois parfois le jour de la Saint Valentin, complice, en cent rimes ou raison, pour allumer l’olympique flamme de l’amour toujours…celui qui sauvera le monde.

C’était au théâtre littéraire de la Clarencière, à Ixelles, le soir de la Saint Valentin, avec des textes d’éternité et d’autres, mutins. Le nom de l’artiste : Mathieu, maître en diction poétique.

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Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 

 

 » En compagnie de Mathieu Moreau, balladez-vous dans quelques morceaux choisis de la littérature du 18ème au 21ème siècle et,laissez-vous saisir d’émoi à l’écoute de passages intenses…
De la passionnelle relation de George Sand et Alfred de Musset, à la Fontaine, Voltaire, Corneille, Baudelaire en passant par Apollinaire, Marceline Desbordes-Valmor, Ovide, l’abbé de Latteignant et plus proche de nous, Hippolyte Wouters … et alii  »

 


Elle revient, cette soirée dédiée à l’Amour *** Le samedi 23 mars à 20h30 – SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI ***

Théâtre La Clarencière Rue du Belvédère 20 à 1050 Bruxelles Réservations www.laclarenciere.be

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter le reportage photos de son vernissage du 01 février 2024.

 

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement sont :

Loïc de Maisonneuve (Fr) sculptures en bois murales et sur socles, Claudia Loudun Bengler (Fr) encres de Chine, Audrey Grin (Fr) peintures, Jacqueline Corman (Be) peintures et Darren Roshier (Ch) peintures.

Ainsi que les sièges de l’artiste styliste d’ameublement Jeanne Julien Art (Fr) et une sélection d’artistes peintres et sculpteurs de l’écurie de la galerie (Int).

 

Vernissage le jeudi 01 février de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 24 & 25 février de 11h 00 à 18h 00.

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 01 février :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-01-02-2024-et-son-agenda-culturel/

lien vers le reportage photos du vernissage du 01 février :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-son-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-01-fevrier-2024/

Lien de l’annonce de la fête de remise 2023 sur mon site Internet :

https://www.espaceartgallery.eu/la-6e-fete-de-remise-des-publications-2020-2021-relatives-au-travail-de-fond-de-la-galerie-aura-lieu-le-samedi-27-mai-2023-de-18h-30-a-22h-00/

Lien du reportage photos sur la remise des recueils et diplômes :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-le-reportage-photos-de-sa-6e-remise-des-recueils-du-27-mai-2023/

 

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu

https://www.instagram.com/espace.art.gallery/

https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/

 

Si vous ne voulez plus être informé sur les activités de la galerie il suffit d’envoyer un mail à eag.gallery@gmail.com en indiquant votre refus !

 

Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner un diplôme d’art

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium

GSM: 00.32. (0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://artsrtlettres.ning.com/

 

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administrateur théâtres

L'imprésario de Smyrne au Théâtre Royal du Parc

« Scènes de la vie d'opéra »

de Carlo Goldoni , L’imprésario de Smyrne 1759 :

 

19.01 > 17.02.2024

 

Avec une distribution éblouissante de vitalité et de férocité devant une salle comble au théâtre du Parc, cette pièce sans concessions de Carlo Goldoni jouée à L'Aula Magna de Louvain-la-Neuve en septembre dernier a recueilli des applaudissements   passionnés.  Dans cette pièce du 18e siècle, Goldoni déterre les racines du théâtre comique et met à jour les travers de l’homme et de la société.  Il faut saluer l’adresse et l’intelligence de ce dramaturge subversif qui continue à plaire jusqu’à nos jours, dans son jeu fatal et splendide d’inexorables touchés-coulés.

 

C’est que le Molière italien se moque du tout Venise, des grands, des puissants, des hypocrites et des gens sans cœur.  Ainsi le metteur en scène travaille à coups de masques blancs brossés au plâtre sur des visages aux bouches de clowns. Comédiens, chanteuses lyriques et ensemble baroque sont tous, de noir habillé pour faire une fois pour toutes le deuil du bon, du beau et du vrai en Majuscules. Ni couleurs, ni nuances, l’image que nous recevons du monde des grands interprètes de l’opéra est celle d’une bande de fausses divas insatiables, qu’ils soient hommes ou femmes, tous, gredins avides et sans conscience. Peu importe le genre ou le sexe, orgueilleux en diable, ils sont pris d’une incroyable frénésie de survie dans leur course au cachet. Car c'est par-dessus tout, l'argent qu'ils convoitent et accessoirement, la renommée. S'ils avaient du cœur, le voilà désormais fibre inutile et desséchée.

 

Goldoni mène dans un rythme affolant une descente aux enfers où l’autre n’existe pas. C’est intense et - en version comique - aussi dur que celle de l’auteur américain… dans « They shoot horses, don’t they ? » Le marathon est désespéré et iconoclaste. Furieusement théâtral.

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Laurent Pelly, metteur en scène de théâtre et d’opéra sert au public interloqué, un chef-d’œuvre d’hypocrisie, de trahisons, d’égoïsmes suraigus, bref, une entretuerie sans merci, dans un monde qui chavire avec ce plateau désertique et son cadre doré de guingois. On est bien sûr aux antipodes de la solidarité, plongés dans l’horreur du sauve qui peut. Les bêtes d’opéra sont prises comme dans un laboratoire qui semble dire que tous les milieux se prêteraient bien à l’exercice ! C’est brillant, incisif, divertissant et amer. Parfait pour les amateurs de roquette : vivifiant et vitaminé, question de réveiller les esprits endormis par la routine et le confort.

 

Bien sûr dans cette course haletante pas la moindre paillette de bonheur, ni de rêves poétiques, encore moins d’amour, mais une vision du monde acéré de Darwin : « Eat or be eaten » Mensonge, perfidie, tout est bon aux arrivistes qui veulent percer dans ce monde travesti. On assiste à une amplification particulièrement satirique et grinçante de la phrase de Shakespeare : « the world is a stage ». Et c’est tellement drôle !

 Par ailleurs, on pourrait se demander si les dieux s’amusent là-haut des travers humains ou si c’est le Dieu Argent lui-même qui est descendu sur le plateau blanc, glissant et bancal pour procéder à son savant jeu de massacres. Dans cette Venise fière, riche et tourbillonnante mais en perdition, chaque humain semble perdre pied pour être pris inexorablement dans la plus dangereuse des danses macabres.

 

Alors, on se laisse très vite gagner par la magie théâtrale du grand guignol mondain si bien mené. C’est la jubilation devant le jeu impeccable des comédiens, le mystère des gondoles invisibles qui débarquent un à un les protagonistes dans l’enfer blanc du plateau, et ces les voix admirables des chanteurs lyriques. Bref, la communion avec les artistes vivants s’installe, et le rire, baume universel des plaies du monde. Et puis la grâce est là, avec ce magnifique trio de musiciens, presque caché aux yeux du public , qui soutient sans relâche les pages du drame cruel avec une ferveur obstinée. Avec la célèbre soprano Natalie Dessay, on gardait ceci pour la fin.

 L’harmonie retrouvée ? Un ressourcement infini : la Musique.

 

Dominique-Hélène Lemaire,Deashelle pour Arts et Lettres

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Au Théâtre Royal du Parc
Rue de la Loi 3,
1000 Bruxelles
+32 2 505 30 30

 

*crédit photos: Dominique Breda

A partir de L’Impresario de Smyrne (1759) et du Théâtre Comique (1750) de Carlo GOLDONI.


Par l’un des plus talentueux metteurs en scène de sa génération, Laurent Pelly.

Avec la grande chanteuse d’opéra et comédienne Natalie Dessay

Distribution :
Natalie Dessay : Tognina, chanteuse vénitienne
Julie Mossay : Annina, chanteuse bolognaise
Eddy Letexier : Ali, marchand de Smyrne et Nibio, impresario
Thomas Condemine : Carluccio, ténor
Cyril Collet : Le Comte Lasca, ami des chanteuses
Antoine Minne : Maccario, pauvre et mauvais poète dramatique
Jeanne Piponnier : Lucrezia, chanteuse bolognaise
En alternance Raphaël Bremard et Damien Bigourdan : Pasqualino, ténor
Musiciens : Louise Acabo (clavecin), Octavie Dostaler-Lalonde et Arthur Cambreling en alternance (violoncelle), Ugo Gianotti et Paul Monteiro en alternance (violon)

Mise en scène et costumes Laurent Pelly
Traduction et adaptation Agathe Mélinand
Scénographie Laurent Pelly et Matthieu Delcourt
Création lumière Michel Le Borgne
Assistanat à la mise en scène Laurie Degand
Création sonore Aline Loustalot
Réalisation costumes Julie Nowak, assistée de Manon Bruffaerts, Jeanne Dussenne et de l’atelier du Théâtre de Liège
La pièce est publiée dans la traduction française d’Agathe Mélinand par L’Avant-scène théâtre.

 

 

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administrateur théâtres

 

 

L’Orfeo, Opéra en cinq actes de Claudio Monteverdi sur un livret d’Alessandro Striggio (fils) par la Cappella Mediterranea et le Chœur de chambre de Namur, à la  direction musicale, clavecin et orgue : Leonardo García Alarcón

 

Un reflet de la Lyre céleste? Une soirée  en tous cas, extraordinaire

 

L'argentin Leonardo García Alarcón,  créateur de l'ensemble Cappella Mediterranea, ...explorateur passionné de la musique baroque tourne ce soir le dos au public, assis devant le clavecin pour diriger l'œuvre fondamentale du genre opéra : « L'Orfeo » de Monteverdi, dont il fera un pur élixir de musique et de théâtre. Tandis que sur scène retentissent les sonorités printanières de la harpe, flûtiaux, cordes et basse continue, dans une allée de lumière, s’avancent gravement   une procession de cuivres somptueux. Première surprise, le ton est donné pour un spectacle imaginatif et chatoyant. Du pur cinéma au sens étymologique du terme. Une fonte harmonieuse des habits, des lumières, des mouvements, et  des voix.

Telle une reine d'Égypte parée d'un fourreau étincelant couleur chair, c’est la Musique en personne qui apparaît.  Celle dont les doux accents « Calme, les âmes troublées et enflamme la passion ou la colère. » C’est la brillante Mariana Flores.  Elle aussi prendra le rôle délicat d’Eurydice, l’innocente femme d'Orphée, morte sur le coup pour avoir été mordue par une vipère cachée dans l'herbe le jour même de son mariage. Mais l'amour doit triompher de la mort. Et Orphée bravera les Enfers. Mais auparavant, l’ensemble célèbre la joie de vivre, le bonheur bucolique des bergers et bergères couronnées de fleurs pour célébrer l’hyménée du demi-dieu et de la nymphe.

Le Chœur qui a fait son entrée encercle l'orchestre comme un lever de soleil, appelle à la prière pour que le ciel veille sur l'amour dans un credo, intense fuse qui fuse vers Apollon. « Après les aurores qui accablent le monde, revient la lumière. Après la froidure, les fleurs du printemps. » Tandis que le rythme de talons fougueux martèle la joie sur l'herbe fleurie le violon principal et son archet bondit en danse et bienheureuses cabrioles.  Est-ce même Chagall qui revient de l'au-delà ?  Tout, mystère, grâce, fluidité et douceur, Orphée interprété par Valerio Contaldo, exulte. Son timbre est chatoyant et la chaleur de son interprétation est enchanteresse. Il donnera tour à tour chair et vérité à la joie de l'amour absolu et à la douleur inconsolable de sa perte.

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 « Rosa del ciel » est la plus belle de toutes les déclarations d'amour. Mais le destin en décide autrement, la joie est hélas passagère. Et après la funeste annonce de la mort d’Eurydice par une Messagère éplorée, la musique s'éteint subitement sous les doigts du chef d’orchestre. La colère bout dans le sang des bergers. Et Orphée est prostré.  Il regrette : « Tu es morte et je respire ». Bouleversant les limites de la condition humaine, Orphée, jure descendre aux Enfers. « Ou je la ramènerai auprès de des étoiles, ou je resterai auprès d'elle au séjour des morts. »  Et la Messagère, incarnée par la mezzo-soprano, Giuseppina Bridelli, se morfond dans une page poignante de culpabilité pour avoir terni le merveilleux bonheur du demi-dieu.

Toujours dans la foulée d’une magnifique chorégraphie, le chœur quitte la scène à pas lents dans une émouvante marche funèbre, au fur et à mesure que baisse la lumière. Celle-ci vient ensuite inonder le plateau de rouge :  le feu de l’Espérance, « l’unique bien des mortels » sous les traits d’Anna Reinhold (à la fois Proserpine). Par deux fois, Orphée sera abandonné : par la mort d’Eurydice et par celle de l’Espérance qui guidait ses pas jusqu’aux Enfers. « Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir » chante l’illustre poète Dante.  A l’autre balcon, surgit alors la voix saisissante de la basse, Alex Rosen qui incarne l’implacable Charon. Aussitôt, l’ensemble se ligue pour plaider la cause d’Orphée :  avec le jeu insistant des violons, les voix féminines, le cornettiste, armé de cette longue flûte qui n’est pas sans rappeler un serpent endormi, et la harpe frissonnante soutiennent la voix d’Orphée saccadée par les sanglots. Il y a cette certitude d’Orphée, « Là où se trouve une telle beauté, e s t le paradis !»

La lumineuse musique d'Orphée finit par ensorceler le gardien des enfers qui s’est laissé attendrir.  Les pas d'Orphée vers sa compagne sont couverts par la puissance des chœurs d'homme passés à l'avant-scène sous la force des percussions. Ils entonnent un credo de foi en l'homme, vainqueur de la nature. Cuivres et percussions célèbrent l’audace de l’homme dans cette sublime œuvre d’éternité.

 Et puis, un nouveau climax prend le public à la gorge : il y a ce tragique retournement quand le doute saisit le demi-dieu sur le chemin du retour avec son Eurydice, « Je chante, mais qui me dit qu’elle me suit ? » interrogation fatale. « Don’t fear ! »  Il a été saisi par la peur. Il a bravé sans le vouloir l’interdit de Pluton (Andreas Wolf), et  son monde s’écroule. Il est inexorablement happé par la lumière, loin de son épouse. Le chœur  se mute alors en chœur antique, dans une ode à la vertu et au sacrifice. Il souligne qu’Orphée a vaincu l’Enfer, mais a été vaincu par sa passion. Sur quoi, quittant les lieux  au cours de la conclusion orchestrale, toute la salle verse dans de chaleureux applaudissements très inattendus pour le chef argentin.

Imperturbable, Leonardo García Alarcón relance le thème initial comme un leitmotiv chantant le retour d’une belle saison.  Il reste un cinquième acte ! Celui, où Orphée, fou de douleur s’en prend aux femmes qu’il trouve impitoyables et perfides, clamant son attachement inaliénable à sa compagne. Apollon, alors,  sous les traits d’Alessandro Giangrande,  prend pitié de son fils et l’invite à rejoindre le ciel où vit le Bien. La vertu n’est pas dans les extrêmes, sagesse grecque… Et toutes les mains, certaines munies de tambourins, célèbrent les couleurs miroitantes de La Vie.

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 Les Interprètes : 

 

*Valerio Contaldo,

Orfeo (ténor)

*Mariana Flores,

La Musica & Euridice (soprano)

*Giuseppina Bridelli,

La Messagiera (mezzo-soprano)

*Anna Reinhold,

Proserpina & Speranza (mezzo-soprano)

*Andreas Wolf,

Plutone (baryton-basse)

*Alex Rosen,

Caronte (basse)

*Alessandro Giangrande,

Pastore & Apollo (ténor)

*Leandro Marziotte,

Pastore (alto)

*Pierre-Antoine Chaumien,

Pastore, Spirito & Eco (ténor)

*Matteo Bellotto,

Pastore (basse)

*Estelle Lefort,

Ninfa (soprano)

*Philippe Favette

Spirito (basse)

 

Bozar / Palais Des Beaux Arts. le 24 janvier '24

CONCERT // L'Orfeo
📆 24 janvier 2024 - Bozar
📆 9 mars 2024 - La Cité Bleue Genève

 

 

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Qui a jeté le dé

Qui a jeté le dé

Qui a jeté le dé

Sur la piste du vent ?

Qui peut te libérer ?

Tu es hyperconscient

Dans ce cube virtuel

Du jeu irrationnel,

A l'horizon des temps

De tes mémoires d'enfant

Qui a jeté le dé

Tout au bord de la mer,

Sur ce sable mouillé

Et c'est ton univers

Tu es face à l'espoir

A l'ombre des miroirs,

Tu perçois quelques mots

Et en entends l'écho

Qui a jeté le dé

Que tu ressens vibrer ?

Tes sens à contresens

Enfermé dans l'errance

Qui a jeté le dé ?

Tu ne sauras jamais

Et comment en sortir

Bien avant d'en mourir

Retrouver tes cinq sens,

Perdus depuis l'enfance,

En modifiant ce dé

Au sixième éclairé

le 11-10-202312273426475?profile=original

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Il y a dans les mots

Il y a dans les mots

Il y a dans les mots la mémoire de l'humain,

Le puzzle de nos vies d'hier et de demain,

Viendrait-il des reflets de la psyché de l'arbre

Des généalogies, de ce livre de marbre

Il y a dans les mots les caresses de l'amour,

Les couleurs délirantes, nos horizons des jours

Aux racines du désert, sous un soleil dément,

Vibrations d'émotions coulant dans notre sang

Il y a dans les mots des légions de robots,

Marchant dans les villages ou seuls dans le métro,

Chacun va où il peut dans un virtuel concret,

Guidé par l'algorythme sans le moindre secret

Il y a dans les mots un enfant en cavale,

Echappé de ces cadres, peintures de carnaval,

De l'école, de l'armée, de ces guerres du grand bal,

Où est l'amour de l'âme,? même celle d'un chacal?

Il y a dans les mots notre petite mort,

Dans un monde insensé, de tribord à bâbord

Et ce bateau sans tête s'envole dans les airs,

Avec légèreté et bel itinéraire

le 25-10-2023

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Sur la banquette du bar

Sur la banquette du bar

Sur la banquette du bar, la jeune magrébine

Regarde l'horizon, buvant sa grenadine,

Descendue de l'Atlas vivant à Constantine,

Elle est à contretemps en face de sa copine

Elle a grandi trop vite, le nez vers le soleil,

Quand elle a eu treize ans, elle n'était pas pareille,

Décalée dans la classe, ses cheveux aux nuages,

Une girafe maigre et ce fut bien sa rage

Sur la banquette du bar, Gala est dans son monde,

Une plante sauvage ne pensant qu'à la ronde,

Arrivée à Monmartre, dansant sur le parvis,

Une dame lui a dit vous danserez ici...

Alors tout a changé, petit rat à la barre

N'était plus rat perdu... et des années plus tard,

Elle est première danseuse dans le grand opéra

De la salle Garnier...on lui apporte son plat

Sur la banquette du bar, son amour l'a rejoint,

Wooly Biden commande et tous deux fument un joint...

Et je la remercie d'avoir participé

A cette rêverie qui m'a bien amusé

le 22-10-202312273427455?profile=original

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administrateur théâtres

SPECTACLES

De part en part, un combat résolument moderne

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  L’excellent Guy Pion dans une antique école des femmes? Un poids plume peut-être, mais qui fait pourtant vraiment le poids face à  Lysistrata, la très brillante Anoushka Vingtier et ses huit filles extraordinairement vaillantes. Car les voilà de plus en plus convaincues et résolues à changer le monde pour rétablir enfin la paix.  En effet, la triste et sanglante guerre du Péloponnèse  dure depuis vingt ans entre la démocratie d’Athènes, grande puissance maritime et la ligue du Péloponnèse, menée par la très oligarchique et jalouse Sparte. Celle-ci n’hésitera d’ailleurs pas à s’allier avec Les Perses, ennemis jurés des grecs, pour signer la chute définitive de la Grèce antique de Périclès. Ainsi, Athènes ne sortira finalement  du feu et de la folie  qu’en 404 avant notre ère, vaincue et humiliée.

  Gravité et sérieux animent donc cette belle comédie d’Aristophane, produite en 411 avant notre ère, en signe de courageuse opposition aux  va-t-en-guerre. Cette oeuvre du grand comique est bourrée bien sûr de jokes  d’humour sauvage et licencieux typique de l’auteur antique.  Faisant quelque peu le ménage dans les allusions phalliques, l’adaptation parfaitement inspirée de Thierry Debroux est succulente d’esprit, regorge de savoureux anachronismes et  apparaît néanmoins pleine de consistance. Telle sa version vraiment frappante du mythe de la caverne de Platon qui commence ,en citant …Socrate. En joue, au-delà de la guerre : la corruption, ces politiciens véreux qui profitent de la guerre, le patriarcat égoïste plein de superbe, la soumission silencieuse des femmes, le triste statut des esclaves, les oubliés de la société. On retiendra la magnifique Keisha, cette merveilleuse servante  intelligente jouée par Alex Lobo.

En hommage? A la lutte viscérale des femmes pour la paix, au retour de la vie et de l’harmonie.  Même si, dit le texte, « le pire ennemi de la femme, c’est la femme! » Courez  donc voir ce magnifique spectacle, vous comprendrez!

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  Le pitch:  « Lysistrata », un nom qui signifie  en grec ancien « je défais les armées », dépeint la prise par les femmes de la cité de l’Acropole et du trésor d’Athènes gardé par un magistrat  bien heureux dans sa fonction: notre fameux Guy Pion.  À l’instigation de Lysistrata, voilà même les athéniennes unies aux femmes de Sparte, ô les traitresses,  pour interdire toute relation sexuelle avec leurs époux, jusqu’à ce qu’ils se décident à mettre fin à l’innommable guerre.  C’est cela ou la mort de la société!  Non contentes de  passer leur vie à la tenue du foyer, les femmes tiennent bon, réclament leur participation à la vie de la cité, jusqu’à ce que leurs partenaires, désespérés arrangent la paix.  Ainsi, hommes et femmes seront alors réunis.  La grève du sexe aura porté ses fruits!  Le bouquet, c’est ce chœur final d’une beauté bouleversante.  Surtout quand on s’aperçoit qu’il s’agit de l’ode à la Liberté dans  l’émouvante chanson Baraye, écrite pour dénoncer une affligeante réalité de notre monde: l’assassinat en Iran de #MahsaAmini, âgée de  22 ans  à peine, le 16 septembre 2022.

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  Guy Pion et Béatrix Ferauge Photo Aude Vanlathem

Aspasie, la femme du magistrat, cet homme comblé, est audacieuse au lit et totalement soumise à son mari.  Jouée à la perfection par Béatrix Ferauge, elle évolue néanmoins à vue d’œil et rejoint  sans tarder les vaillantes amazones. Toutes : étincelantes de vigueur, de beauté et  de cœur au ventre : Margaux Frichet, Océa Ghonel, Charlotte de Halleux, Tiphanie Lefrançois, Noémie Maton, en fabuleuse Hécate, l’intrigante déesse lunaire et  Emma Seine. Un décor unique: une élégante rotonde de colonnes doriques, bruisse de chants d’oiseaux et de couleurs…  Une  allusion à la tholos de Delphes qui marque l’entrée du sanctuaire d’Appolon et dédiée à Athéna?   De  savants jeux de lumières y reflètent les différentes humeurs depuis l'horrueur de la guerre jusqu’à  la couleur de la cigüe …  Avec cela, des costumes, des maquillages et des coiffures haut de gamme. A la vidéo: Allan Beurms. Et la somptueuse voix de Bernard Yerlès…

  Ce spectacle est donc d’une richesse extraordinaire. La dynamique des combats et chorégraphies  scande le texte sans lasser, ne laissant aucun moment de répit devant le cri  éternel et désespéré des femmes:  il faut sauver le monde du tourment de la guerre!

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

Au Théâtre du Parc à Bruxelles – jusqu’au 14 octobre 2023

Avec Béatrix Ferauge, Margaux Frichet, Océa Gonel, Charlotte De Halleux, Noémie Maton, Tiphanie Lefrançois, Alex Lobo, Guy Pion, Emma Seine, Anouchka Vingtier.

Mise en scène Thierry Debroux Assistanat Catherine Couchard
Costumes Béa Pendesini Lumières Xavier Lauwers
Décor sonore Loïc Magotteaux Maquillage et coiffures Florence Jasselette
Composition des chœurs chantés et coaching vocal Camélia Clair et Daphné D’Heur
Chorégraphie des danses
 Emmanuelle Lamberts Chorégraphie des combats Émilie Guillaume
Vidéos Allan Beurms

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Photos Aude Vanlathem

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