Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (16051)

Trier par

INQUIETUDE

L’inquiétude

 

"allongé à l'ombre d'un tilleul, contemplant le cielpresque sans nuages, ja'ai vu ce ciel basculeret s'engloutir dans le vide" Jean Grenier, les îles

 

J’ai mis ma douleur en veille

Et je suis sorti

J’ai marché

Le trottoir défilait comme un parchemin

Le ciel avait la couleur du vide

J’ai traversé le jardin des Prébendes 

Il n’est jamais très fréquenté à cette heure

Surtout à cette saison 

Aujourd'hui, Il tombe un crachin désagréable

Qui plonge tout dans l'inquiétude

Dans la salle d’attente il n’y a personne

Ni courant électrique

Elle est assise à son bureau

Elle a sur son nez des lunettes de ma^tresse d'école

Elle porte un pull qui pointe sa poitrine 

Désolée elle laisse tomber ses bras 

Et me donne sa lassitude

Tenez.

Je sors

Je pleure

Je croise un chien famélique

Le ciel gris est tombé

Je parcours le chemin du retour

Nauséabond

Je vomis.

Rentré chez moi

Je dispose un vase sur le guéridon

Remplit de sa voix

En pull de cachemire grise

 

Lionel M.

Lire la suite...

JOURNAL

Et le temps s’en balance

 

Premier avril

9h 

Les oiseaux se sont égarés dans la nuit

Ce matin, ni merle ni mésange 

Ni chardonneret ni rouge-gorge

Leur chant reste inaudible

La plaine a gardé son châle

Et les branches blanches des arbres patientent

Mon petit chat ronronne à mes pieds

Ce matin le soleil

Est monté dans le ciel

En pyjama gris

 

11h

Une des ailes de l'église est blessée

L'autre brille autant que l'abricotier argenté 

La porte c’est deux mains jointes  

Les murs ont l’apparence de la bure de saint Cyprien

La porte se referme 

Et la lumière éclate, lumière de l’hostie

 

 

Premier septembre

 

13h

Ce midi j’ai mangé un coing 

La saison du melon est terminée 

Au-dessous des nuages 

Les corbeaux jouent d’un instrument à vent

 

15h

C'est dimanche.

Ce matin, de la bouche d’une souillasse,

(Surprise à faire des messes basses avec ses voisins) 

Est sortie une colombe ! 

Elle attend 

Qu’on lui explique

Pourquoi le jour alterne avec la nuit 

Les noires avec les blanches

Pourquoi la lune gouverne les marées

Et,

Le zèbre, pourquoi, tu m’affirmes que le cheval est son ancêtre 

Alors, d'où viennent ses rayures ??

 

17h

Et donc ce midi, puisque la saison du melon est terminée, 

J'ai goûté au premier coing 

Les premiers Dahlias regardent par la fenêtre 

Deux pies en smoking visent le pommier

 

Lionel M.

Lire la suite...

L'ETRANGERE

Mon iroquoise

 

Ou est-elle ?

Celle qui m’apportait 

Sur son aile

Le soleil 

Où est l'iroquoise 

En tenue

D'érable 

Et au parfum

Séculaire 

 

Ou est-elle ? 

La dame de l'avenue 

La sœur de Pauline 

Avec son accent étrange

Et sa robe rouge de cardinal 

Une clope au bec

Une tasse de café 

Un sourire arctique

Et des lèvres d’incarnat 

 

Ou est-elle ?

La voisine

De la dame que l’on allait voir chez elle

Ou est-elle avec sa toise dans les yeux 

Pour mesurer mes écarts 

Où est elle 

Ma québécoise 

Et sa règle à calcul

Est-elle dans l'avion 

Dont la traine blanche

Qui tourmente l'homme de l'avenue 

Lionel M.

 

 

Lire la suite...

MARS

Un jour de mars

 

Un ciel épais et lourd un ciel gris un ciel de mercure ondule au-dessus de la ville.

Les arbres du boulevard sont au garde à vous. Je flâne entre deux rangés de platanes en tenue de général.

Je distingue le printemps derrière un arbre Je l’aperçois, il est chaussé de baskets blanches.

C'est peut-être un jour de printemps, mais un jour où la peine est lourde à porter sur les épaules comme un ennui un jour de juillet. Car pour rien, le téléphone sonne.

C'est un jour à l’atmosphère nauséeuse, nitreuse. Un jour écœurant comme la fumée de cigarette qui laisse des traces jaunes au bout des doigts et sous les paupières fatiguées.

Mais les poumons des platanes luisent comme les lignes au creux des mains.

Le vent roule derrière les maisons taillées dans le tuffeau.

L'immeuble aux portes de secours est encore loin. 

Un banc. Un peu de repos.

Je sors le livre de la dame de Lusignan.

"Et dans sa robe blanche Jeanne implore Antoine mais il n'y entendait rien..."

Tient-il se met à pleuvoir ! Je pose le livre au fond du panier.  

Je lève la tête 

Une jeune personne dans une gabardine noire m'observe intriguée.

Mon regard croise le sien ; Inquiet et terrifié, comme celui d’un poète devant le cadavre d’un oiseau. 

 

Lire la suite...

L'autre

L’autre

 

A la mort, tu réponds

La vie et la lumière,

A l’enfer, tu réponds

Je suis heureux sur terre,

Aux censeurs, aux grincheux,

Qu’ ils pourraient rire un peu,

La vie est un OVNI

Qu’il faut piloter seul

 

Notre univers est solitaire,

Trouvera t’il son autre face

 

L’amour est un grand jeu

Où chacun a en lui

Un seul pion, mais le bon,

La roue tourne sans cesse,

Tu ne dois lancer qu’une fois,

Comme naître ou mourir,

Les erreurs sont fatales

Et te mènent au néant

 

Notre univers est solitaire,

Trouvera t’il son autre face

 

Comme pièce de monnaie,

Une fois est la bonne,

Nous ne faisons plus qu’un

Et, de cette fusion,

Vont naître des étoiles

Formant des galaxies

Et peut-être un ensemble

Qui aura un prénom

 

Notre univers est solitaire,

Il peut en créer d’autres

 

Et c’est le grand manège

De tous les univers,

Des heureux, des grincheux,

Des experts, des artistes,

De clarté, de néant,

De tous ceux qui sont là

Et ceux qui vont partir,

De la vie et la mort

 

Nos univers sont solitaires,

Dans ce grand carnaval

 

le 7-11-2025

 

31040147471?profile=RESIZE_584x

Lire la suite...

José Duchant : rencontre

RENCONTRE : JOSÉ DUCHANT (Texte publié dans Bruxelles Culture / novembre 2025)

Il faut le voir subtiliser des montres et des portefeuilles, défaire des cravates et des bretelles ou vider des poches avec une incroyable dextérité, à l’insu de leur propriétaire, pour y croire. Avec des acclamations un peu partout dans le monde et plus de six cents passages dans des émissions de télévision, le Ucclois José Duchant reste un phénomène dans l’univers du show-business.

 Vous êtes réputé pour avoir les mains baladeuses. Concrètement, de quoi s’agit-il ?

On me surnomme le roi des pickpockets. Tout un art qui consiste à délester autrui du contenu de ses poches. J’en ai fait une discipline scénique.

 

Qu’est-ce qu’un pickpocket professionnel ?

Tout simplement quelqu’un qui vit de cette technique. Depuis l’âge de la pierre, certains ont développé de la dextérité pour acquérir le bien d’un tiers sans violence, avec psychologie, par rapidité et par habileté digitale. Au Moyen-âge, on les appelait les trousse-gousset. Le mot allemand taschendieb exprime parfaitement de quoi il s’agit. En l’occurrence : le voleur de poche ! Devenir un bon pickpocket exige un long apprentissage. Généralement, il fractionne son mode opératoire. La première étape consiste à repérer une victime potentielle. Cela implique un temps d’observation. Ensuite, il faut la tester en la bousculant sans violence ou en lui portant un coup léger, question de voir ses réactions. Si le sujet demeure amorphe ou presque, il devient parfait pour la phase de substitution. Souvent, les pickpockets travaillent avec un ou plusieurs comparses. L’objet dérobé passe alors de main en main, de manière à ce que le chapardeur ne se trouve jamais en possession de celui-ci. Naturellement, lorsqu’on n’opère pas seul, il faut partager le butin.

 

Quelle est votre formation ?

Je suis un pur autodidacte. Il n’existe pas d’école pour devenir pickpocket. Néanmoins, les techniques s’apprennent au sein de groupes mafieux dans le but de former des individus au vol. On peut voir des gamins à l’œuvre dans le film Oliver Twist. Il est assurément question de fiction, mais la reconstitution est assez réaliste. Il faut savoir que le pickpocket des pays de l’Est n’est pas celui du Maghreb. Pour ma part, je me suis formé sur le tas. Lorsque j’étais tout jeune, j’ai été humilié par des camarades de classe qui trichaient honteusement aux billes. Comme ils étaient beaucoup plus costauds que moi, l’affrontement physique aurait été suicidaire. Je me suis donc entraîné pour récupérer ce qui m’avait été injustement confisqué. Peu à peu, j’ai acquis de la vélocité et j’ai repris ce qui m’appartenait. Pas toujours avec succès, mais en m’améliorant chaque jour. Voilà comment naît, non pas une vocation, mais un certain savoir-faire !

 

A quoi doit-on s’attendre lorsqu’on vient vous voir en spectacle ?

Sans surprise, le ton est donné dès le départ. Le public sait à quoi s’en tenir lorsqu’il achète un ticket pour venir voir un pickpocket. Je fais toujours monter des gens sur scène et ils pensent que je ne les aurai pas. Ils gardent parfois une main sur le portefeuille ou la montre, bien décidés à se montrer plus malins que moi. En fin de compte, j’arrive toujours à leur subtiliser quelque chose en un clin d’œil. Généralement, l’improvisation est totale, car tout dépend de la personne. On ne dérobe pas un objet chez un chatouilleux comme chez un sanguin.

 

Combien êtes-vous dans la profession ?

Une poignée. Il ne s’agit pas d’une discipline très courue dans le monde du show-business et rares sont ceux qui s’y engagent. Soit, ils ne possèdent pas les capacités requises. Soit, ils n’y songent pas. Je suis même persuadé que la majorité de vos lecteurs ignore que des artistes sont payés pour faire ce boulot et amuser la galerie !

 

Pourquoi êtes-vous passé professionnel ?

Fort jeune, la magie me passionnait et je me suis mis à aller voir les artistes du cirque et ceux qui se produisaient sur la foire du Midi. Du haut de mes huit ans, je cherchais à deviner le truc qui permettait de créer l’illusion. J’ai progressivement monté des petits numéros et je me produisais devant des amis ou lors de fêtes scolaires. Au moment de devoir gagner ma vie, j’ai couru les cabarets et les salles diverses avec mon matériel de prestidigitateur. Un soir, Georges Mony, directeur du Vaudeville, m’a attrapé dans les coulisses et m’a intimé d’imaginer des interventions comme pickpocket. Il avait entendu parler de moi par d’autres artistes à qui je chipais plusieurs objets pour rire entre deux tableaux. C’était changer de numéro ou être viré. Je me suis donc appliqué à concocter vingt minutes de prestation pour répondre à cette injonction Le succès a été rapide. Voilà comment tout a débuté !

 

Votre réputation est internationale. Quel pays vous a laissé le meilleur souvenir ?

Les Etats-Unis sont le summum de la réussite pour un artiste européen. J’ai été ébloui par les fastes de Las Vegas, une ville qui ne dort jamais. Elle est peuplée de souvenirs mythiques et du nom des stars qui y sont venues. Toutefois, je reste extrêmement attaché à la Belgique. Je suis né dans la capitale et je ne peux pas m’empêcher de vibrer pour ses quartiers populaires et sa diversité. Je suis de ceux qui tiennent à leurs racines. J’ai refusé la nationalité américaine, car je m’accroche trop à mes origines. Elles font ce que je suis. Les renier serait me renier moi-même.

 

Quel type d’objet ne subtilisez-vous jamais ?

Je n’ai aucune limite. Tout est bon à prendre pour que le show soit total. Comme je ne sais jamais à l’avance ce que je vais trouver dans une poche, je puise à fond. Montre, portefeuille, documents éclectiques … rien ne me résiste ! Avec le temps, j’ai appris à anticiper. Je me suis même fabriqué un crochet pour défaire les poches éventuellement cousues. Sur les planches, on n’a pas droit à l’erreur. Il faut y aller franco !

 

Parallèlement, vous consacrez une partie de votre temps à effectuer des conférences sur le sujet auprès des polices belges, françaises, suisses, allemandes, etc. En quoi consistent-elles ?

Il s’agit d’expliquer, démonstrations à l’appui, les techniques employées par les pickpockets. Les policiers ne sont généralement pas formés pour lutter contre ce type de criminalité. Il est essentiel de prendre le fautif sur le fait, la main dans la poche d’un tiers ou avec l’objet du délit dans la sienne. Autrement, il pourra toujours clamer qu’il n’a rien fait ou que l’objet est tombé du sac de la victime.

 

Vous êtes également passionné par l’univers de la parapsychologie. D’où vient cet engouement ?

Tout jeune, je pensais que la magie existait réellement. J’ai ensuite été fortement déçu lorsque j’ai été amené à constater que les artistes usaient de trucs. Puis, peu à peu, je me suis mis à penser que d’autres explications étaient plausibles et j’ai voulu les explorer pour tirer mes propres hypothèses. Je ne vous détaillerai pas le résultat de mes recherches.

 

Un livre raconte votre parcours …

Michel-Guy m’a fait l’honneur de rédiger un ouvrage sur ma vie. Il relate mon enfance, ma scolarité et mon entrée dans le métier du show-business. De simple magicien, j’ai gravi les échelons pour, assez vite, me produire hors de Belgique. Dans les années 50 et 60, Bruxelles n’avait pas le visage qu’il affiche aujourd’hui. Le centre de la ville possédait un nombre incalculable de cabarets. Des lieux où on venait se divertir en compagnie de chanteurs, d’imitateurs, de jongleurs, de magiciens et de danseuses. La place De Brouckère possédait son propre Moulin Rouge. Un endroit apprécié par les touristes et qui ne fermait jamais les portes avant l’aube. Evidemment, toute une frange de la population actuelle n’a jamais entendu parler de cette époque. C’était un peu celle que Jacques Brel chantait dans Bruxelles, une période où les quartiers brusselaient encore. Plus que de la nostalgie, ce livre déplie tout un pan de la capitale que seuls les aînés ont connu. Le monde de la nuit n’avait rien d’interlope. Il était plutôt bon enfant et on ne parlait pas du sentiment d’insécurité actuel qui galope dans nos rues une fois que le repas du soir a été servi. Je garde de ces années mille souvenirs, dont plusieurs sont racontés à travers onze chapitres bien documentés. Ah oui, Annie Cordy, une grande amie, m’a fait l’honneur de préfacer ce livre ! Une artiste précieuse et dont la disparition laisse un grand vide dans le monde des arts !

 

Aujourd’hui, de quelle manière passez-vous vos jour-nées ?

Après de nombreuses décennies à courir le monde, je profite d’une retraite bien méritée, même si je n’ai pas complètement abandonné le métier. Je me rends toujours à l’étranger pour apporter mon expérience aux forces de l’ordre confrontées à des voleurs à la tire, je monte encore de temps en temps sur une scène et je fonctionne comme consultant artistique pour une galerie d’art bien connue chez nous. Je ne regarde jamais le passé en soupirant. Tout doit se vivre au présent !

 

Retrouvez José Duchant sur le site www.joseduchant.be

Propos recueillis par Daniel Bastié

31039983055?profile=RESIZE_400x

 

Lire la suite...

Alicja Polechonska expose à la bibliothèque de Saint-Josse

La Bibliothèque de Saint-Josse ouvre l’année 2026 sous le signe de la couleur et du dialogue interculturel avec l’exposition Les couleurs et les formes d’Alicja Polechonska. Ce premier rendez-vous artistique de l’année invite le public à découvrir un univers pictural sensible, généreux et profondément humain. Née en Pologne et installée à Bruxelles depuis plusieurs années, Alicja Polechonska a construit son parcours entre formation artistique et engagement pédagogique. Son travail plastique, nourri par l’expérience du déplacement et de l’adaptation, interroge les notions de territoire, de mémoire et de transmission. À travers des paysages imaginés, des motifs architecturaux stylisés, des compositions florales ou des formes ludiques, elle compose un langage visuel accessible à tous. L’acrylique et l’aquarelle lui permettent une grande liberté d’expression. Les couleurs, franches ou délicates, structurent l’espace et instaurent un rythme qui guide le regard. Les formes se répondent, se répètent ou se transforment, créant une atmosphère à la fois apaisante et dynamique, propice à la contemplation comme à l’échange. Enseignante de polonais et animatrice d’ateliers créatifs, Alicja Polechonska place la transmission au cœur de sa démarche. Son travail trouve ainsi naturellement sa place dans une bibliothèque, lieu de savoir, de rencontre et d’ouverture. Cette exposition inaugure l’année 2026 en affirmant le rôle de la culture comme pont entre les langues, les origines et les sensibilités.

Ses travaux sont à découvrir à la Bibliothèque de Saint-Josse-ten-Noode du 12 janvier au 12 février 2026.

Rue de la limite, 2 à 1210 Bruxelles

Infos  via le 02/218 82 42 ou  bibliotheque@sjtn.brussels

Horaire :
Lundi 15h-18h
Mardi 11h-17h
Mercredi 12h-19h
Jeudi 11h-17h
Samedi 9h-13h
Fermé vendredi et dimanche

31039980890?profile=RESIZE_710x

Lire la suite...

MON MEDECIN

 

C’est elle

Mon médecin

 

Il lui faut,

Un bureau  

Un stylo

Une feuille blanche

Des connaissances

Une blouse blanche

Un stéthoscope 

Une balance truquée

Un tensiomètre

Des boucles d’oreille

Un jean délavé

Etc…

Il ne sait dire qu'une seule chose : -mettez-vous à table !

Alors sur son bureau je dépose mon cœur

Une douleur au genou

Un peu de fièvre

Un tourment qui me donne le vertige

Je lui déclare que mes rêves me causent des insomnies diurnes

Que la lecture me détend

Que marcher m’ouvre les yeux

Et que les fleurs me font sourire

Alors, il se lève

Se rassoit,

Se lève à nouveau

Allongez-vous, je vais vous palper

Et me demande si par hasard j’ai mal aux dents  

J’ouvre la bouche,

Lui tire la langue

Rhabillez-vous

Il sort une ordonnance

Ecrit le remède

Et m’ordonne une aspirine au coucher

Merci

Je sors de son cabinet,

Et dans la rue

C’est plus fort que moi, je songe à son soutien-gorge

Et je me demande pourquoi !

 

Tours, 5 X 23 9h20

Lionel M.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lire la suite...
administrateur théâtres

 Míkis Theodorákis,

Une volée de sonorités en « i », et c’est ….toute la Grèce.

« Refuse ce monde égoïste

Résiste

Suis ton cœur qui insiste

Ce monde n’est pas le tien, viens

Bats-toi, signe et persiste

Résiste » Et c’était …tout France Gall.

Voici, pour trois formidables soirées de mi-décembre, à l’Espace Novum à Etterbeek (l’ancien Théâtre Saint-Michel), Míkis Theodorákis, ou Quand le chant EST résistance ! 

Il y a des concerts qui ne se contentent pas d’être beaux, ils sont nécessaires. L’hommage rendu à Míkis Theodorákis pour le centenaire de sa naissance, a cette dimension rare. Plus qu’une célébration, cette soirée s’est imposée comme un geste artistique et politique, où la musique devient langage commun, mémoire vivante et bain d’énergie. Et le public de s’impliquer à son tour dans une onde vivante de solidarité. Un fervent souhait de La Badinerie. Peut-on d’ailleurs badiner avec l’Amour ? 

Au cœur du programme, le Canto General, fresque bouleversante de Pablo Neruda. Elle déploie une vision du monde où la Nature, l’histoire et les peuples s’enlacent. Dans cette œuvre, Theodorákis donne sa voix aux opprimés, aux exilés, aux résistants, avec une écriture musicale à la fois accessible et profondément incarnée. La force réside dans sa capacité à conjuguer simplicité mélodique et densité émotionnelle, loin de toute emphase, et c’est très convaincant. Au plus près de l’humain, du besoin de justice et de solidarité. 

Il faut dire que le concert a débuté par une charge émotionnelle fulgurante, la lecture d’un texte reconnaissable entre tous. Ce genre de texte que d’aucuns en Occident portent en eux depuis l’enfance.  Celui d’un certain journal, subitement arrêté au mardi 1er août 1944. « C’est un vrai miracle, que je n’ai pas abandonné tous mes idéaux ». Après la voix de la jeune Anne Frank, le chant s’élève. Dès lors, avant même que le concert ne débute, on a les yeux remplis de larmes pour accueillir les premiers chants de résistance inscrits au programme.

On découvre ainsi des extraits de la Cantate de Mauthausen, d’Axion Esti et de Lipotaktes. Ces œuvres posent d’emblée les thèmes chers au chef d’orchestre Laëndli Lipnik qui dirige avec feu la Badinerie, cet ensemble réputé de chœurs et orchestre originaires de Louvain-La-Neuve. Ces orientations sont le respect de la Nature, la dignité humaine, la souffrance de l’exil, le refus de l’injustice et de l’oppression. Dès les premières minutes, la puissance de la musique fait battre les cœurs, entraînant le public dans un temps respectueux d’écoute et d’émotion. Un temps de profonde prise de conscience devant cette musique engagée.

Après le magnifique Requiem pour Pablo Neruda, l’ensemble apparaît tel un arbre de vie qui électrifie notre crépuscule.  Le chœur a des accents Verdiens. C’est le rythme des chants d’espoir, celui d’une humanité qui se relève et marche. 

Un conteur (le comédien belge Romain Cinter) lit les traductions des chants avant chaque éclosion musicale. On est immédiatement entraîné par la force de cette musique, de ces choristes et ces deux admirables solistes. Un homme (le baryton Kris Belligh) et une femme, elle, Betty Harlafti venue spécialement de Grèce pour ce spectacle de trois jours, alors qu’au même moment s’organisent de nouvelles élections au Chili… Oui, la musique refuse les silences du pouvoir. Et elle le dit.

Mais, à mesure que le spectacle progresse, malgré la puissance océanique instrumentale et vocale, on se met à ressentir une légère frustration. Les textes chantés que l’on le sent d’une grande richesse et d’une densité poétique et politique intense ne sont pas traduits. Comment capter tout ce flux émotionnel ? On se met à rêver de l’accompagnement d’une bande déroulante proposant une traduction simultanée des paroles chantées… C’est un grand manque, la grande faiblesse de cette salle ? Le livret-programme, pourtant fort détaillé, ne peut raisonnablement être consulté dans l’obscurité d’une salle. Faire un discret usage d’une lampe de poche ou de l’éclairage d’un téléphone c’est rompre la concentration et le recueillement des artistes. Quant aux interventions minutées du narrateur, elles offrent certes, un cadre, mais demeurent difficiles à retenir tant la matière textuelle est dense mais hélas, volatile. 

Bien sûr, on pourrait se contenter de la musicalité des langues grecques et espagnoles mais l’appropriation pleine et immédiate du propos, souffre.  Mais vivent les textes projetés ! 

Cela n’empêche évidemment pas les interprètes, de porter eux, tout ce répertoire avec un engagement palpable. Les solistes incarnent leurs lignes avec flamme et conviction, le chœur impressionne par sa cohésion et sa ferveur, tandis que l’ensemble instrumental, mêlant instruments classiques et populaires, restitue avec justesse cette musique charnelle, enracinée et universelle. Du solide: une scène comble, une salle comble et un public comblé. Michel Hatzigeorgiou au bouzouki.

Face à un monde dominé par la logique du profit et l’érosion des solidarités, ce concert agit comme une goutte d’humanité bienfaisante dans l’océan de nos égoïsmes. Avec America insurecta la soirée a rappelé que la musique peut encore rassembler, éveiller les consciences et nous remuer profondément. Tour de magie du chef d’orchestre, le public finit même par s’inclure avec enthousiasme dans la plaidoirie pour plus d’humanité dans le monde. 

  Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour le réseau Arts et lettres

 

Lire la suite...

IL Y EU UN JOUR, IL Y EU UNE NUIT

IL Y EUT UN JOUR, IL Y EU UNE NUIT

 

« Le souffle, …tournoyait au- dessus des eaux »

Et un désir tendait vers l’harmonie

 

Do

Le premier jour je découvris un piano

La première nuit je rêvais d’un toit

Le deuxième jour je dus  ma félicité à un paysage insolite

La deuxième nuit le monde me fit sourire

Mi

Le troisième jour je plantai des pommes de terre et des radis

La troisième nuit je bus avec ivresse de l’eau du lac

Fa

Le quatrième jour je cueillis des cerises

La quatrième nuit la lune fit grimper mes cultures

Sol

Le cinquième jour je construisis une maison de bois

La cinquième nuit je dormis dans la paille sous un toit

La

Le sixième jour je construisis une barque

La sixième nuit je traversais le paisible lac

Si

Le septième jour je suivis un parfum entêtant

La septième nuit je connu une fille aux yeux bleus et cheveux d’ébène, son visage respirai le goût de vivre. Nous nous endormîmes dans une fleur de coton.

Do

Le huitième jour fut ordinaire, le soleil, la lune, les étoiles tels des luminaires illuminèrent la terre. Les fleurs s’épanouirent, les rivières et les fleuves s’écoulèrent vers le bleu des océans, le cresson abrita les douves, les pommes de terre les gentils doryphores, les arbres le pivert, l’agneau bue à la même mare que celle du loup, les oiseaux entonnèrent une symphonie…

Et la huitième nuit, l’amour avait un goût de paradis.

 

Et il y eu d’autres jours et d’autres nuits. L’amour enfanta à nouveau la vie. Nous enseignâmes la musique à nos enfants. Le monde alentour nous renvoya notre image et nous comprimes que l’amour était la source de l’harmonie.

Nos enfants nous parlèrent d’autres mondes et que nous n’étions pas seuls…

Alors nous nous endormîmes et nous rêvâmes….

 

Lionel M.

 

Lire la suite...

Passage

Passage

 

A vélo sur un fil,

Traversant l’univers

En ces chemins du monde,

Sur les parkings du temps,

Tu avances lentement

Dans des couloirs d’images,

Les mots se multiplient

Dans l’entonnoir des sons

 

Ce fil de vie est oscillant

Par tes désirs et ta passion

 

Tu as la foi en toi

Et te sens t’applaudir,

Ce sentier de traverse

Est ton itinéraire,

Tout en haut dans le vent

Les nuages te dispersent,

Des monstres te côtoient,

Tu ne vois plus l’espoir

 

Ce fil de vie vient de bouger,

On t’a frôlé sur la bordure

 

Sur celui électrique

Oscille ta tension,

Le stress va et vient

Dans ce monde perdu,

Tu croises des orages

Et le temps s’assombrit,

Après un long tunnel

Tes couleurs te reviennent

 

Ce fil de vie vient de bouger,

Encore du bruit dans ta toiture

 

Dans un battement d’aile,

Un rapace te parle,

En heurtant ta mémoire

Et s’envole dans la nuit

Encore deux tours de roue

Et tu arrives enfin,

La mort te tend les bras,

Une si belle fée

 

Le fil de vie s’est déchiré

L’âme et ton corps sont séparés

 

 

le 18-11-2025

 

 

31033833896?profile=RESIZE_710x

Lire la suite...
administrateur théâtres

Chez Claude Volter en décembre, J'y suis, j'y reste

Monts et merveilles d’une jolie pièce de vaudeville née en 1950.

      ...Dans un château du Périgord, règne la très despotique comtesse Appoline de Mont-Vermeil. Une merveilleuse Danielle Fire l’incarne. La Dame tient tout son beau monde dans le creux de sa main. Tout ploie devant elle : son neveu vétérinaire, Hubert le mal marié (Arnaud Van Parys) ; Gisèle (Ambre Grimmiaux), la jeune demoiselle de compagnie pas très futée ; Lucie (par l’excellente Margaux Frichet), la jolie et impertinente soubrette mais à la cervelle d’oiseau. Elle est amoureuse de Patrice, un très fourbe majordome, qui a trouvé un moyen d’extorquer régulièrement à la comtesse des revenus supplémentaires. Brillamment joué par Bernard d’Oultremont. Cet escroc tout sucre, tout miel a en effet réussi à attirer sa patronne fantasque dans le monde des courses hippiques, et par un savant montage, à encaisser à son compte, de plantureux paris, via un bookmaker imaginaire.

      Ce joli monde ronronne paisiblement quand arrive à l’impromptu Antoinette (ah ! voici Stéphanie Moriau) très vite flanquée de son barman – Jules – (un sensationnel Xavier Percy aux allures …de Peaky Blinders, version parisienne). On rit tellement ils détonnent dans ce ravissant cadre aristocratique. Restauratrice dans un joyeux troquet des Halles, la titi de Paris, dite « Nénette », use d’un vocabulaire et d’intonations dignes de Zazie dans le métro. C’est désopilant à souhait. Or, projetant d’épouser son Jules, elle a appris avec stupéfaction qu’elle serait déjà mariée, avec un certain baron Hubert de Mont-Vermeil. Tout s’éclaire, elle se souvient que dix ans plus tôt, on lui avait volé son sac avec ses papiers et que donc son identité a dû lui être subtilisée par une intrigante pressée pour se faire épouser par le naïf baron (et puis de filer avec le coffre-fort) ! C’est ainsi que la jeune femme débarque au château pour pouvoir divorcer de cet encombrant premier mari.

      Mais « …pas question de divorcer chez les Mont-Vermeil » dixit l’inénarrable comtesse. Et ce jour-là, moins que jamais, car on attend la visite du cardinal de Tramone afin de le prier d’accélérer une nomination à Rome d’un cadet de la famille … 

      L’arrivée en scène franchement jubilatoire de Michel de Warzée en cardinal est le nœud de cette histoire très bien charpentée. Il donne d’ailleurs toute son envergure à l’ouvrage. Quiproquos et cachotteries s’emmêlent. Et le public de se tenir les côtes et glousser de bonheur.

      Ladite « Nénette » a juré évidemment ne pas quitter le château avant d’avoir obtenu gain de cause, et s’écrie : « J’y suis, j’y reste ! ». Voilà pour le titre de la pièce. Une phrase, plus que royale, qui fête de maintenant ses 75 ans d’existence, et vous fera rire toute la soirée, dans ses diverses interprétations. Les auteurs, Raymond Vincy et Jean Valmy, oubliés de nos jours, avaient tout de même sacrément du rythme et de la verve ô combien savoureuse ! Une langue qui convient à merveille au style un peu Vieille France de la Comédie Claude Volter, avec des artistes qui ont le don de vous mettre le cœur en fête ! Et comme ce sont les fêtes, c’est l’occasion, non?

      Stéphanie Moriau incarne cette Antoinette effrontée, usant tour à tour du franc parler des Halles et maniant avec humour les mièvreries alambiquées de la langue de la « haute » lorsqu’elle se met à interpréter le personnage en cure en Suisse, censé être cette première épouse du dénommé Hubert. Très beaux jeux de changements d’identité ! Et quel formidable pique-nique avec le très débonnaire ecclésiastique ! Cette comédie de mœurs étincelante, follement hilarante, qui fait exploser les clivages sociaux, a vraiment tout pour plaire. La pièce a aussi fait les grands jours de l’émission télévisée renommée « Au théâtre ce soir » sur les chaînes françaises in illo tempore.  Des spectacles, on s’en souvient, dans les années 60 et 80, toujours absolument … gondolants ! Question décors, ils sont magnifiques et signés Francesco Deleo. De toute beauté ! Comme la pièce.

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour le réseau Arts et lettres

image.jpg?w=908

MISE EN SCÈNE / Michel de Warzée

ASSISTANTE / Ambre Grimmiaux

DÉCORS /Francesco Deleo

COSTUMES / Danielle Fire et Stéphanie Moriau

CRÉATION LUMIÈRE ET RÉGIE / Bruno Smit

REMERCIEMENTS / Le Theâtre Royal des Galeries

Anne Marien, Huguette Van Hamme, Yves Piette

Conception du programme Jean Claude Seynave

 

 

 

 

Lire la suite...

Le temps qu'il fait, le temps qui passe

L’ombre et la lumière

 

J’aime le jour, mais plutôt la nuit.

Le jour, à cette époque se lève à 8h du matin.

La nuit en revanche elle, elle sort douze heures plus tard.

Le jour avec le chant du soleil,

La nuit plus régulière avec le clair de lune.

Elle sort avec les petites étoiles quand les chats rêvent. 

Le firmament, ça rassure tout le monde.

Et même le chien peut dormir tranquille.

Puisque le greffier dort dans sa niche.

Ce que l’on ne sait pas, c’est que la nuit, les rêves visitent les étoiles.

Quand apparait l’aube, ils mettent les voiles pour la planète des Songes.

Réveillé de bonne heure

J’arrive à temps au bord du lac

Pour y voir les rayons glisser à la surface hivernale  

Avec leurs sacs à dos remplis d’Edelweiss.

Au moins l’Edelweiss, elle, a des histoires à raconter.

Mais plutôt des histoires de neige, c’est vrai !

C’est pour ça que je me lève de bonne humeur pour les écouter.

Les fleurs de la plaine sont moins bavardes, quoi qu’on en dise.  

Les rêves eux se lèvent à l’aube également, d’humeur égale.

Eux, prennent le train et disparaissent sur le chant le chant des mésanges, perchées dans les mélèzes.

Alors, le ciel ouvre ses volets, le vent souffle péniblement, la terre tourne, sombres la lumière et les ombres tâchent les murs, la pluie tombe dans la plaine, les hallebardes tracent des sillons, perforée la lumière laboure, le cœur de la terre rayonne et la vie jaillit, les arbres et les fleurs s’ouvrent, les animaux poussent des cris d’orfraie et les enfants braillent comme des veaux. Alors, on ne s’entend plus !

 

 

Mais ici, il y a

La mercuriale aux yeux d’or

Les ficaires amies des œillets de poètes

Les crépides et les moutardes en robe de soufre

Un petit aster s’est perdu dans l’heure mouillée

Les dents de chiens sont tendres aux compagnons de l’errance

La vigne respire le vent

Les corbeaux marchent les mains dans le dos

Il y a aussi des mésanges des chardonnerets des rouges gorge et des hirondelles pour nous amuser et nous faire pousser des ailes

Surtout ne pas confondre le myosotis et la véronique le géranium des montagnes en rirait

 

Vouvray, le 27 avril 2025

Lionel M.

Lire la suite...

CHAHUTS ET BOUCANS

CHAHUTS ET BOUCANTS

 

Je me suis arraché du lit brûlant

Le sommeil était impossible

J’ai déchiré les draps 

Et des éclairs strièrent le ciel

Le tonnerre tomba dans mes oreilles

J’ai sorti ma crasse

J’ai dévalé les escaliers

Ouvert la porte de l'immeuble

J’ai appuyé avec insistance 

Sur les sonnettes des occupants 

Et j'ai déserté les lieux 

Les fenêtres s'ouvrirent

Les gens gueulèrent  

J’ai mis les adjas 

Dans ma précipitation 

J’ai heurté une poubelle 

Elle a vomi des ordures

Le ciel était en train de crever

J’étais sous une trombe de flotte

Un chat courait après un rat

Rien de plus naturel

Dans un quartier de notaire

Un chien gueulait

Au loin les pompiers 

Actionnaient leur klaxonne 

D’une fenêtre une mégère

M’a lancé son fer à repasser

Le pare-brise du notaire

A éclaté

J’ai lancé un baiser à la commère

Elle s'est mise à hurler

Comme une poissonnière

J’ai consulté ma montre

Le ciel a fini par crever

J’étais trempé

J’ai pris à gauche

À droite

J’ai eu peur, un autre rat 

Est sorti d'un caniveau

J’y ai craché dessus de dégoût

Et je l'ai envoyé en enfer

L’orage s'est fait entendre

Instantanément des éclairs scièrent le ciel 

J’ai sauté en ciseaux le grillage 

Du jardin stressé par les intempéries 

J’aurais pu y dormir

Et finir la nuit agitée sous un pin

" Qui témoigne aux passants mes amours et ma peine ;

Puis l'arrosant de lait et du sang d'un agneau,

Dis : "Ce pin est sacré, c'est la plante d'Hélène." Ronsard

J’ai terminé ma nuit à l’hôtel de police

 

Tours, 2018 Lionel M.

 

 

Lire la suite...
ADMINISTRATEUR GENERAL

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement de décembre sont :

Mac. Cadart (Fr) peintures à l’acrylique et sculptures, Liliane Cima (Fr) peintures à l’acrylique, Kali (Fr) peintures à l’acrylique, Michelle Hold (De) peintures, Pierre Delinfini (Fr) sculptures en pierre de Thénac + une performance en live, lors du vernissage, en taille direct devant le public et St. Ghor (Sn) sculptures « UBUNTU ».

 

Vernissage le jeudi 04 décembre de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 27 & 28 décembre de 11h 00 à 18h 00.

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 04 décembre :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-04-12-2025-et-son-agenda-culturel/Lien vers le reportage photos du vernissage du 04 décembre :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-le-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-04-decembre-2025/

Lien vers la page événements actuels et à venir :

https://www.espaceartgallery.eu/category/evenements/

Lien vers la présentation des espaces et des artistes :

https://www.instagram.com/espace.art.gallery/

 

Lien vers nouveau site Digital NFT Art Curator Belgium en 2026 :

https://ea-gallery.com (en pièce-jointe infos et inscriptions… )  & https://www.instagram.com/digital.nftart.curator.belgium/

 

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu

https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/

Lien pour visionner les 228 vidéos et 101.800 vues sur YouTube

https://www.youtube.com/@espaceartgallery4966

 

Lien vers le plus grand Rooftop d’Europe !

https://www.58.brussels/

Lien vers cette plateforme touristique où la galerie est présente :

« autres activités » +  https://www.kayak.fr/Brussels.32869.guide

Lien vers le nouveau Centre d’art dans le quartier :

https://cloudseven.be/home-of-frederic-de-goldschmidt-collection/

Situé au centre-ville dans le quartier bruxellois de la mode et du design.

Lien vers Bruxelles bouge comme le prouve cet article :

https://www.visit.brussels/en/professionals/news-articles-insights/why-brussels-is-your-mice-destination

 

Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

*

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner 3 diplômes d’art EAG

Membre d’un jury international à Corsica Art Fair

Membre d’un jury pour décerner 2 diplômes d’art A&L

*

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium

GSM: 00.32. (0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://ea-gallery.com

https://artsrtlettres.ning.com/

&

Amedeo Arena arena.amedeo@gmail.com

Director www.amartgallerybrussel.be

GSM: 00.32. (0)475.721.272

 

Lire la suite...

A CELLE QUI EST TROP GAIE

 

 

 

 

 

La neige a fait un baiser au silence
L'engourdissement joue avec ma patience
La nuit sera froide comme une absence
La nuit sera accrochée au croissant 
Je révérais de boire le ciel et revoir le soleil

Et revoir ton miroir 

Tes yeux aquatiques 

Et ta silhouette perdue

 

Et je t’aime,

 

Un mot une trace dans le passé, l'intervention de "l'espace dans le temps", 

 

Lionel M.

 

Malgré qu’en nous un enfant sage

Parfois si peu sourit encore

Comme un vieux rêve qui agonise

Faut vivre

 

M ; Mouloudji

Lire la suite...

Lever l'ancre

Quand il fatigue à son port, le vieux bateau,
Quand parmi tous les bateaux, lassé, il y dort,
Au capitaine, rêvant au delà des eaux,
Lui dit " lève l'ancre ", ne pleure sur ton sort !

GCM
Pensée du jour.10/12/2025

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles