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Nos feuilletons

Nos feuilletons

 

Nos feuilletons, nos ritournelles

D’accordéon à manivelle,

Manèges vivants, fleurs de marelles,

Corde à sauter et porte-jarretelles

 

Châteaux rêvés d’Occitanie,

Un jardin zen de paradis

En oasis de l’intuition,

D’un monde de rien en thérapie

 

Nos feuilletons du temps passant,

Emplis d’oiseaux, de cormorans,

Mouettes ou pigeons à nos instants

Les décodeurs du firmament*

 

Quel est le poids de tout ce monde,

Agitation censures en ronde

Réduit à rien, poids de fourmi

La gouttelette de cette pluie

 

Chacun a en lui

Le diamant de vie,

Don original

Nécessaire au bal

 

Nos feuilletons, nous les jouons

Et les refrains de leurs chansons,

Surtout pour ceux si différents

Les marginaux sortis du rang

 

Un solitaire a sa couleur,

Il est unique par sa valeur,

Une seul clé, un seul sésame

Prenons bien soin de toutes leurs âmes**

 

Chacun a en lui

Le diamant de vie,

Don original

Nécessaire au bal

 

Le 19-1-2024

 

(*»Décodeur de psychisme» (à inventer))…!!**Les âmes sont bien réelles, elles!!!

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Qu'attends-tu sur le pont

Qu’attends-tu sur le pont

 

Qu’attends-tu sur le pont,

As-tu peur du plongeon?

C’est celui de Monet,

Appelé japonnais

 

Au bout de ton histoire,

Au fond de ton couloir,

On le dit de la mort,

Tu es face à ton sort

 

Qu’attends-tu sur le pont,

Dans cette position,

Pourquoi venir ici,

Au sein de Giverny

 

Ton grand amour artiste,

Profondément lampiste,

Ne vivant qu’en son art,

Le restant un trou noir

 

Les différents peuvent-ils s’aimer?

Malades mentaux handicapés

Est-ce dangereux? vivre avec eux?

Ces pauvres diables, ont-ils un dieu?

 

Qu’attends-tu sur le pont,

Soudain une vision,

Qu’a-t’il ce nénuphar,

S’allumant comme un phare,

 

Puis devient clignotant,

L’âme de ton amant,

Une hallucination,

Vas-tu sauter du pont?

 

Les différents peuvent-ils s’aimer?

Malades mentaux handicapés

Est-ce dangereux? vivre avec eux?

Ces pauvres diables, ont-ils un dieu ?

 

le 18-1-2024

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Personnage

C’est un personnage comme il en surgit dans les rêves,12365668881?profile=RESIZE_400x

Il est sans visage

Et pourtant je sais qui elle est.

Elle est celle que je n’ai pas,

Elle est celle que je ne veux pas avoir.

Elle est ce fantôme sans visage qui hante mes jours et mes nuits.

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Un beau jardin



Un jardin au naturel | Particuliers | Agir pour la transition écologique |  ADEME

Afin de réussir un beau et bon jardin,
Il faut investir du temps et de la raison,
Trouver où le soleil chérira le terrain,
Pluie, gel, vent doux pour la ronde des saisons.

Alors il faut ôter chardons et orties,
Qui blessent parfois nos mains innocentes,
Y semer d’un air satisfait nos envies,
Mais confier au temps ses humeurs changeantes.

Dame Nature et ses humeurs maussades,
Comme elle nous tient par la barbichette !
Un jour nous augure de belles salades,
Le lendemain ne récoltons que tripette !

L’homme et le jardin, vous l’avez deviné,
Sont pareils, point n’est besoin de le démontrer,
Ils rêvent de lumière, de fruits magiques,
Un coup de vent et s’écroule la boutique !

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  • Bonjour, c’est moi. Je t’observe depuis un moment du haut de ma fenêtre, tapie dans l’ombre pour que tu ne me voies pas.
  • Je t’entends aller et venir, courir après ce temps qui t’est cher sans te satisfaire.
    Ma vie est plus sereine, tranquille. Chercher un peu de nourriture, dormir, fouiner sans cesse dans les coins et recoins. Visiter avec délice des endroits emplis de mystère, de secrets, de souvenirs. Me couvrir de poussière et emmener avec moi ce doux sentiment du passé.
    Depuis peu, je te sens moins réactif comme quelqu’un qui a perdu son âme, ou est-ce ton cœur qui ne bat plus la chamade manque d’amour ? Un besoin irraisonné d’aimer comme les grands romantiques de tes lectures, de tes chansons. Le temps semble interminable dans la solitude du cœur.
    Je me permets de te parler d’un monde blessé, infirme où chacun a néanmoins une place même infime. Un monde souvent injuste devant lequel s’agenouiller devient difficile et incompréhensif. Où même aimer est devenu compliqué tant il faut de contrainte pour entrer dans la norme. Un monde qui nous isole pour mieux nous décourager. Un monde d’indifférence qui se répand de jour en jour et rend la vie malaisée, difficile.
    Malgré cette torpeur, une étincelle avait éclairé ta vie. Une rencontre lointaine et toujours présente, un discours simple, touchant et sincère. Un amour si profond, ancré dans le cœur qui n’attend qu’un geste pour se répandre et déverser des flots de tendresse. Un moment de lucidité pour le découvrir, l’apprécier.
    Je crains malheureusement que ma petite voix ne soit pas assez puissante pour éveiller cet essor et ne te laisse consolé, réconforté.
    L’amour aussi a besoin d’efforts pour exister, de raison pour vivre.
 
 
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L'Anniversaire d'amour

L’anniversaire d’amour

 

L’anniversaire d’amour

Improbable et pourtant

Différent chaque jour,

La lumière, le néant

 

Rapace et hirondelle,

Quasimodo, sa belle

Ont trouvé le chemin

En croisant leurs destins

 

L’anniversaire d’amour,

Lui perdu pour toujours

Venant des encombrants

Jeté par ses parents

 

De ce semblant de rien,

L’envers du paradis

Et puis en balancelle

Elle l’a mis sous sous son aile

 

Comment peut-on nous faire comprendre

La relation extravagante

Entre une muse si douce et tendre

Avec un monstre glissant la pente

Et rimaillant des gribouillis

Puissent s’accorder toute une vie

 

L’anniversaire d’amour,

Pour eux deux un grand jour,

Qui a jeté le dé

Cupidon vénéré

 

Moi Corbeau-entonnoir,

Empli de désespoir

Avec son lien secret

C’est un vrai conte de fée

 

Comment peut-on nous faire comprendre

La relation extravagante

Entre une muse si douce et tendre

Avec un monstre glissant la pente

Et rimaillant des gribouillis

Puissent s’accorder toute une vie

12365284653?profile=RESIZE_710xle 22-1-2024

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Je ne vous dirai plus

Je ne vous dirai plus

 

Je ne vous dirai plus,

Je garde ça pour moi,

Ce sera l’inconnu,

A chacun son combat

 

Pourquoi je marche nue

En voilant mes secrets,

Tous ces individus

Je connais leurs pensées

 

Je ne vous dirai plus,

D’ailleurs je n’ai rien dit,

Vous n’avez jamais vu

Aucune de mes envies

 

Une femme c’est ainsi,

On ne sait si elle jouit,

Il la croit tout là-haut,

Elle dirige le bateau

 

Vous les malins, vous savez tout,

Mais n’avez pas de garde-fous,

J’ai enfermé au fond de l’âme

Ma clef des champs, c’est mon sésame

 

Je ne vous dirai pas

Pourquoi je m’assois là,

Tout reste dans ma tête

Où il y a la fête

 

Je suis dans le jardin,

Peut-être bien le tien,

Sautant dans les couleurs,

Elles connaissent mes bonheurs

 

Vous les malins, vous savez tout,

Mais n’avez pas de garde-fous,

J’ai enfermé au fond de l’âme

Ma clef des champs, c’est mon sésame

 

12363999478?profile=RESIZE_710xle 21-1-2024

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Trace

Je t'ai laissé cette trace,12361856688?profile=RESIZE_400x
juste pour te dire
que ton ami frigorifié
est venu appeler à ta porte.
Mais ma voix est si faible
et ta couette si épaisse.
Je suis reparti vers
ma triste liberté.

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Les traits d'union

 

 

Les traits d'union

 

Les traits d'union sont importants,

Accords de mots, accords du temps,

De nos couleurs et de nos sons,

Une harmonie dans nos chansons

 

Cette harmonie elle est humaine,

Elle est complexe et souveraine,

De grandes bourrasques dans nos hivers,

Peur d'abandon dans l'univers

 

Certains d'union sont discordants,

De désaccord des instruments,

L'enfant détruit dans son enfance,

A toute sa vie des discordances

 

A chaque instant peut arriver

Une explosion dans la tranchée,

Sans prévenir et sans raison,

Comme une fausse-note dans une chanson

 

L'arabesque de ta vie

Était devant l'école

Tout petit tu l'as dit,

Tu n'as qu'une parole *

 

Les traits d'union aléatoires

Menant au fond de ce couloir,

Ce labyrinthe de nos souffrances

Où sont enfouis toutes nos errances

 

Au tourniquet de nos questions,

Qui peut comprendre nos intentions

Tournant en rond soleil couchant,

Le monde revient à chaque instant

 

 

 

 

 

L'arabesque de ta vie

Était devant l'école

Tout petit tu l'as dit,

Tu n'as qu'une parole *

 

Le 12-1-2024

 

12361854696?profile=RESIZE_710x*Tu avais annoncé à ta mère c'est écrit ici il n'y a pas de place pour moi dans cette école...! Et Tu n'es jamais entré ni dans l'école ni dans la société!!

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Dans la salle du musée

 

Dans la salle du musée

 

Dans la salle du musée

Il y a le néant,

Toiles noires accrochées

Montrant la mort du temps

 

Univers dépourvu

Des étoiles de la vie,

Soleil interrompu

Douleurs-cacophonies

 

Dans la salle du musée,

Les ombres somnambules,

En mémoires du passé

s'enlacent et déambulent

 

L'enfant interpelé

Par le flash du destin,

Un masque est éclairé

Lui montrant le chemin

 

Sortir du sombre à travers l'art,

De ses ténèbres, du désespoir

Vers sa lumière, le grand soleil,

Sortir vers soi d'un grand sommeil

 

Dans la salle du musée

D'autres toiles exposées

S’incarnent et prennent vie,

Éden et paradis

 

Il connaît ces tableaux

Signés de lui Marco

Et malgré son grand âge,

Il entre en leurs rouages

 

Sortir du sombre à travers l'art

De ses ténèbres, du désespoir

Vers sa lumière, le grand soleil,

Sortir vers soi d'un grand sommeil

 

12361040691?profile=RESIZE_710xle 24-12-2023

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La fée du soir


Fée — Wikipédia

Souvent le soir dans ma chambre quand tout s’éteint,
Et que de pâles lueurs au loin déclinent,
Il me semble voir à la cime des pins,
Danser une âme blanche en mousseline.

Alors dans mes bras tendrement je t’enlace,
Sur un manège aux mille fééries,
C’est une valse de joie qui m’embrasse,
Au son des années si vite parties.

Je frôle tes boucles noires parfumées,
Sur ton visage qui m’apparaît familier,
J’y dépose honteusement mille baisers,
Comme tant de pardons méchamment oubliés.

Je ne te retiens pas, peut-être à demain,
Tu me souris, alors la nuit sera belle,
Toutes les fois, chaque soir, je prendrai ta main,
Et gommerai la larme qui te rappelle.

.

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Les souvenirs s'enlacent

 

 

Les souvenirs s'enlacent

 

Les souvenirs s'enlacent,

Patinant sur la glace,

Leurs mélodies grimacent

En se voilant la face

 

Certains guignols en rient,

Sous des nuées d'utopies

Des reflets d'harmonie,

Virtualité de vie

 

Les souvenirs s'enlacent,

Où était donc ma place,

Je me souviens la classe,

Quelques pas dans les traces

 

Je me vois quand je n'ose

Cette horreur de la pose,

J'étais jeune embryon

en pleine ovulation

 

Je ne serais ce remplaçant,

Assis toujours sur ce vieux banc,

Tant mieux pour eux les bons vivants,

J'ai le costume, MAIS JE JOUE QUAND??

 

Les souvenirs s'enlacent,

Revenant en surface,

J'ai refusé la vie,

Tout ce qu'elle signifie

 

J'ai refusé son deuil,

Sa douleur, mon écueil

Je ne suis un doublon,

Qu'elle garde ses chansons

 

Je ne serais ce remplaçant,

Assis toujours sur ce vieux banc,

Tant mieux pour eux les bons vivants,

J'ai le costume, MAIS JE JOUE QUAND ??

 

12360356470?profile=RESIZE_710xle29-12-2023

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Des mots...

Avancer
Jongler avec des fragments de temporalité, morceaux de toile neuve apprêtée pour le pinceau imprévu et imprévisible du destin, parfois multicolore, luisant sous un soleil ardent ou terni par les pluies infinies. Equinoxes de larmes sans lendemains, solstice taillé dans les rochers du jour ou de la nuit, humanité renaissant de lendemains nouveaux. Le tambour résonne des coups du sort puisant inlassablement dans une existence éprouvée, l’espérance.

Muse libre
Ciels mouvants et azurs infinis perdus dans tes yeux.
Danses de brumes et d’aurores perlées sur des horizons en aquarelle, le pinceau coloré du temps en devenir en guise de stylo, tu signes ta poésie et la clos par un souffle ou un baiser. Sculpture éphémère mais intemporelle, délicate, tu t’es faite muse et œuvre à la fois, autrice de ton épopée, sentimentale. L’artiste te contemple mais ne te possède, complicité comme pont et muraille à la fois.

Le vieux phare
Gardien antique d’une mer en suspens, ami d’oiseaux éternels.
L’humanité a perçu ton signal lumineux dans le lointain, symbole de pierre poli par les eaux à travers le tumulte temporel. Guide du poète assoiffé de vers comme du marin perdu dans les brumes et les tempêtes de l’existence. Voyageur immobile s’invitant pourtant au périple, une vie après l’autre.

Vie
Je dessine le futur, je chéris le présent renaissant de poussière et de cendres, je blâme parfois ce qui a été, privilège des maudits vainqueurs, ceux qui se relèvent toujours, comme éternels. Sourires figés sur les masques, rides dans le bois et sous les peintures vives, armure millénaire de l’écrivain ou de l’artiste qui se pare pour la vie, cette valse à temps multiples.

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Filtrage

Un peu assoupi,12360022896?profile=RESIZE_400x
j'écoute les vagues de l'averse,
qui battent fenêtre et toiture,
qui dégoulinent dans le zinc des gouttières.

Dans ma tête s'y mêle un air de Yesterday.

Je rêve et je suis dans un monde ou la musique est un filtre qui assèche la pluie.

Sous la couette, il fait bon.

Nous allons bien.

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Les musiciens

 

 

Les musiciens

 

Les musiciens de nos musées

Attendent leurs muses désabusées,

Car ils sont tous si différents,

A contresens par leurs tourments

 

La poésie et la couleur

Se font la cour par leurs valeurs,

Car chaque son et chaque goût

Sont recodés par leurs atouts

 

Les musiciens et créateurs

Ayant subi un aliénant

Entendent et touchent des odeurs,

Cette fusion est un courant

 

L'âme du traumatisme

Est empreinte de lyrisme

Et ces grands funambules

Résonnent dans notre bulle

 

De la grande porte des intuitions,

Nouveau langage des différents,

Sort leur collier de réflexions,

Montrés du doigt déjà enfants

 

Les musiciens et tous leurs mots,

Artistes peintres des gestes fous

Renvoient à tous la gamme de maux

Que chacun a comme un bijou

 

L'âme du traumatisme

Est empreinte de lyrisme

Et ces grands funambules

Résonnent dans notre bulle

 

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Je n'existe qu'au port

 

Je n'existe qu'au port

 

Je n'existe qu'au port ,imprégné du grand large,

Mes rêves y prennent vie, contournant les ombrages

Où sont nées mes passions, mes premières vistions,

Cet enfant en mon sein , en est la conception

 

Au bout de la jetée, j'avais juste onze ans,

Je cherchais l'impossible,, quand vint ce cormoran,

Ayant tourné un peu, sur la mer, les bâteaux,

Il s'est posé tout près, déposant cet anneau

 

Je n'existe qu'au port, venant de l'au-delà,

Virtuelle conception, je meurs à chaque pas

Et puis la renaissance, ce phénix de moi

Ressemblant à l'humain, mais n'existe-t-il pas ?

 

En retrouvant l'anneau par simple création,

Mes arts ou l'écriture je retrouve l'intuition

Et cette âme est la seule de ce vivant en moi

Tout ce qui m'environne ressemble à mon surmoi

 

Je n'existe qu'au port, métaphore de ma vie

Et ce cercle divin est lien de paradis,

Le reste est dérisoire, un univers obscur

L'ombre de ma clarté , avec de belles parures

 

12357860454?profile=RESIZE_710xle 7-1-2024

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Toi le génie de bronze

 

 

Toi ce génie de bronze

 

Toi ce génie de bronze et moi le nain de pierre,

Tous deux dans ce grand hall, véranda ou verrière,

Notre sort est scellé, pourtant si différents

Moi gribouillant mes arts, toi musicien géant

 

Nous sommes des remplaçants, cest ce qui nous unit,

De nos frères morts avant, déjà au paradis,

Ce néant à combler, pendant toue une vie,

Allant vers notre étoile, errante aux infinis

 

Toi ce génie de bronze, moi David de papier,

Dans mes carnets du vent, si souvent déchirés,

Sonates et symphonies de mon cher Beethoven,

Ton dieu de l'intuition circulant dans tes veines

 

Dans l'ombre de tes sons j'aperçois la lumière,

Ton âme vibre en la mienne comme dans un sommeil,

Je suis le funambule de ta toile d'harmonies,

Happé et enlacé par l'espoir de survie

 

Toi ce génie de bronze toisant mon ignorance,

Est-ce la vérité ou bien ma résilience

Je suis fétu d'angoisses, agressé par mes peurs,

Mais cet élan vers toi m'emporte de bonheur

 

le 11-1-2024

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Parle moi de toi Josette Gobert

Viens t’assoir près de moi, sur ce banc qui a entendu tant de confidences et de secrets, sur lequel nous avons si souvent rêvé notre vie.
Parle-moi de toi et de ce qui t’obsède, de ce mal qui te ronge, de tes silences assassins.

Parle-moi de moi, de ma peine, de mes sentiments perdus, du temps d’avant et de ces jours présents à ne savoir que faire.

Parle-moi de nous et de ce monde étonnant que nous reformions sans cesse avec tant de ferveur et de la vie qui s'y inscrivait merveilleuse.
Devant ce vieux miroir éteint, l’image jaunie d’un bonheur perdu que le temps des mensonges a effacé.
Toi, moi, et nos mains séparées, égarées dans des vies oubliées, dans des vagues d’incompréhension, d’indifférence.
Parle-moi de cette histoire qui devait durer toujours, que du bout des doigts, elle a touché, troublé mille fois en rêve.
Parle-moi de toi, de moi et de nos désirs engloutis dans le tumulte d’une vie trop active, trop pressée.  De toutes ces années devenues muettes que le renoncement a envahi et détruit.
De ce bonheur facile qui a échappé à nos esprits épris de liberté et qui ne laisse que des plaies douloureuses, de ces départs tueurs qui ont abattu notre histoire.
Parle-moi de ce plaisir perdu, tendre et joyeux qui nous a fait tourner la tête le temps d’été, de ce bonheur cueilli d’espoir et d’amour.
De nos engagements que les jours ont réduits en poussière. De tous ces regrets de n’avoir pas été plus vigilant envers nous-même et d’avoir laissé s’échapper l’essence même de notre vie. Que toi et moi, nous avons précipité dans l’automne de la nuit.

L’image de deux créatures blessées, mutilées qui jouent, frôlent par moment le désespoir et la haine.
Cette façon de cacher au visage du monde le mensonge et l’échec derrière des larmes contenues.

Parle-moi du temps qui nous reste, toi et moi et dis-moi que nous le voulons ensemble malgré tout, pansés, recollés de toute part. Une histoire nouvelle renaissant de cendres encore chaudes.
Parle-moi du printemps qui arrive et de cette douce chaleur qui envahit le monde.
De ta main prenant la mienne sur ce chemin de campagne.

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Mon cher oiseau

 

Mon cher oiseau

 

Mon cher oiseau était déjà

Sur le rebord de la fenêtre

Et je le sais il venait là

Pour faire de moi, un nouvel être

 

Il a bien vu ce que j'étais

Et tout de suite m'a protégé,

Je suis resté sous sa grande aile,

Ma mère tira sur mes ficelles

 

Mon cher oiseau est resté là

Toute ma vie,, mes premiers pas...

Et j'ai grandi je lui dois tout,

Il a été mon garde-fou

 

12353988063?profile=RESIZE_710xle 28-12-2023

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