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Aldéhy, artiste peintre français, se distingue par une démarche uniquement originale et une maîtrise technique exceptionnelle. Son parcours, marqué par des années d’immersion en Amazonie et des voyages inspirants à travers le monde, nourrit une œuvre à la fois figurative, narrative et symbolique, où chaque tableau raconte une histoire.

Pourquoi Aldéhy est-il si singulier ?

  • Maître de la lumière : Ses jeux de lumière, parfois artificielle et intense, capturent l’émotion et l’intimité avec une acuité rare. La série « Les Cathédrales de lumières » en est un exemple saisissant, où chaque instant éphémère devient une œuvre d’art.
  • Expositions thématiques et scénarisées : Aldéhy ne se contente pas de peindre, il crée des univers. Ses expositions sont de véritables récits visuels, comme des bandes dessinées sans bulles, où le spectateur est invité à plonger dans une narration visuelle.
  • Un pont entre tradition et modernité : Diplômé des Beaux-Arts de Toulouse, il réinterprète aujourd’hui ses œuvres en NFT et créations numériques, prouvant que l’art figuratif peut dialoguer avec les nouvelles technologies.

Une qualité reconnue Certifié I-CAC depuis 2020, Aldéhy est salué pour la précision de son trait, la profondeur de ses compositions et sa capacité à transporter le spectateur dans un monde où couleur et émotion se mêlent. Ses œuvres, exposées en France, en Italie et au Royaume-Uni, séduisent les amateurs d’art contemporain par leur force narrative et leur esthétique aboutie.

🔹 Pour découvrir son univers : Singulart | Artmajeur

#ArtContemporain #PeintureFigurative #Aldéhy #ArtisteFrançais #LumièreEnArt #NFTArt

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"Le verbe de l'eau" - Chantal Talbot.

Ultramarine

 

Sur les bords

de la mer du nord

sentir le jour se lever

et être dans la lumière

de l'instant.

L'instant bleu des

carnets de marine.

L'atelier des nuages

bleu ardoise.

Belle mélancolie

d'un ciel lavé

l'image bavarde.

Une tache de vent

au petit matin.

Un courant d'air de belle figure

soulève le paysage. 

La lumière du nord

du bout du bout du jour

un bleu trois.

 

"Le verbe de l'eau "  -Chantal TALBOT;

Editions TANDEM - Collection ALENTOURS (2022).

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement d’octobre sont :

Charlotte Orel (Fr) techniques mixtes, Catherine Mentior (Be) peintures, Savina Gilles de Pélichy (Be) sculptures en bronze, Marc Loy (Fr) peintures + conférence le 03/10 dans le cadre des HCB (Holistique Conférences Bruxelles), André Woussen (Be) sculptures en bronze, Joël Jabbour (Be) photographies décalées, Harwan Red (Ma) peintures à l’acryliques et aquarelles et St. Ghor (Sn) sculptures « UBUNTU ».

 

Vernissage le jeudi 02 octobre de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 25 & 26 octobre de 11h 00 à 18h 00.

 

Exposition sous le parrainage du vidame José Duchant, Consultant de la galerie, qui fera la promotion de ses artistes Catherine Mentior (Be) peintures, Savina Gilles de Pélichy (Be) sculptures en bronze, André Woussen (Be) sculptures en bronze. C’est avec grand plaisir que José et moi-même vous accueilleront pour cet événement de fin d’année…

L’espace Studio, le bar et la terrasse rénovée sont maintenant ouverts depuis le mois de septembre et en espérant de beaux jours !

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 02 octobre :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-02-10-2025-et-son-agenda-culturel/

Lien vers le reportage photos du vernissage du 02 octobre :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-le-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-02-octobre-2025/

Lien vers la page événements actuels et à venir :

https://www.espaceartgallery.eu/category/evenements/

Lien vers la présentation des espaces et des artistes :

https://www.instagram.com/espace.art.gallery/

Lien vers le site Digital NFT Art Curator Belgium à partir de 2026 :

https://ea-gallery.com

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu

https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/

Lien pour visionner les 228 vidéos et 101.000 vues sur YouTube

https://www.youtube.com/@espaceartgallery4966

 

Lien vers le plus grand Rooftop d’Europe !

https://www.58.brussels/

Situé au cœur de Bruxelles, entre le célèbre quartier Sainte-Catherine et celui de la Bourse, et à deux pas de la Grand-Place, le plus grand bar/restaurant et espace événementiel d’Europe, ouvert toute l'année, en extérieur comme en intérieur, sera ravi de vous accueillir pour offrir à vos invités une vue à 360° sur Bruxelles avant ou après votre visite !

Lien vers cette plateforme touristique où la galerie est présente :

« autres activités » +  https://www.kayak.fr/Brussels.32869.guide

Lien vers le nouveau Centre d’art dans le quartier :

https://cloudseven.be/home-of-frederic-de-goldschmidt-collection/

Situé au centre-ville dans le quartier bruxellois de la mode et du design.

Lien vers Bruxelles bouge comme le prouve cet article :

https://www.visit.brussels/en/professionals/news-articles-insights/why-brussels-is-your-mice-destination

 Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

*

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner 3 diplômes d’art EAG

Membre d’un jury international à Corsica Art Fair

Membre d’un jury pour décerner 2 diplômes d’art A&L

*

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium

GSM: 00.32. (0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://ea-gallery.com

https://artsrtlettres.ning.com/

&

Amedeo Arena arena.amedeo@gmail.com

Director www.amartgallerybrussel.be

GSM: 00.32. (0)475.721.272

 

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Poursuis ton chemin,

A P. Etienne

 

Quand tu ordonnes de prendre ce chemin

Ne compte pas sur moi

Un conseil,

N'y prends pas tes aises

Evite les excès du divertissement

Mais, surtout, ne le quitte pas

Poursuis ton chemin qui n'est pas le mien

Et n'oublie pas ta gravité

Même sous un ciel plus sombre que notre désespoir

N'

Ecoute

… que ton cœur,

Ferme les yeux

Ouvre tes oreilles

Rappelle-toi, Marie-Noëlle cette chanson écoutée autour d'un café

Résiste !

Lionel M.

 

 

 " Il n'y a pas de salut sur la terre, tant que l’on peut pardonner aux bourreau »

 

 Paul Eluard

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Le financier et le jardinier


Un financier et un jardinier allaient au pain ,

Arrivés à la fin de leur courte vie,
Les voilà qu’ils empruntent le même destin,
Un sac à la main vers la boulangerie !

Devenus voisins ils se sont apprivoisés,
Le financier parle du souci de son argent,
Veille à ce qu’il ne soit pas dévalisé,
Et cherche à l’envi multiples rendements !

L’autre, à qui ce langage est étranger ,
Parle de la qualité du blé et du levain ,
De jardin, des salades qu’il vient de planter ,
De la pluie qui peut-être viendra demain !

Rentrant à la maison chacun de leur côté,
Heureux tous les deux de leur ballade de sourds ,
Reprendront leur sac en direction du boulanger ,
Parleront finances, navets, tels deux balourds !

GCM
Pensée du jour

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Au-delà

 

 

 

 

Au delà

 

à la fenêtre du jour

le ciel part en voyage,

nous avons

vu l 'aurore,

en cherchant des années, en cherchant la lumière,

au bord des illusions

des territoires sauvages,

inconnus

de nous tous

 

 

le lien des infinis

a surpris l'horizon

au bout de

la vision

des espoirs en éveil, les âmes que nous voyons

dans le soleil du cœur

ont la beauté céleste

qui échappe

à la vue

 

 

à la fenêtre du jour

l'amour surnaturel

a envahi

l'hiver,

tempo universel, débordant l'océan,

au fond de nos forêts,

celui qui met le feu

à la mère

et l'enfant

 

 

 

au-delà d'au-delà

le repos est clarté,

l'ouverture

est réponse,

c'est la métamorphose,instant de vérité,

c'est amour de l'amour,

beauté de la beauté,

infiniment

 

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DEBUT

UN

...et que l'attente est plus blanche que l'arséniate de sodium

que la frayeur vibre plus démesurément que l'onde bleue

Sous le regard mortel en costume tricolore

Et que les corbeaux aux yeux artificiels

Epouvantent la nuit de cris désespérants

Devant l'anémique montée de l'astre insolant

Que regarde l'innocent et que réclame l'enfant

Lionel M.

 

 

 

 

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je lui offrirais le jardin où flanent mes rêves

FLORENCE

 

 

A Nice, pas si loin de Florence

Florence vend des fleurs

De cabaret en cabaret dès que la nuit tombe

De table en table

Florence propose ses bouquets

Aux personnes en appétit

Avec une belle serviette autour du cou

Elle sourit d’en voir certaines manger avec les pieds

 

Florence flâne

Ses fleurs dans un panier d’osier   

Beaucoup de soucis lui traversent l’esprit

Mais cueillir un sourire sur un visage

La réconforte

Car ce sourire est plus gratifiant qu’une pièce de monnaie  

 

Florence déambule dans La lumière blafarde de la vieille ville

Son sourire ouvre les portes d’ivoire

De son cœur où séjournent

La paix

Son corsage blanc est une voile d’un bateau à la dérive

Quand souffle le sirocco

Dans les ruelles blanches

Où le parfum des épices

Enivrent la ville

 

 

Florence fleur d’innocence

Plus pauvre que la misère

Demeure dans un château de sable

Aux fondations tourmentées

Florence de Nice pas si loin de Florence

Est plus vaillante plus exigeante

Que la fleur à la recherche de la lumière

 

A mon départ je lui offrirai le jardin de mes pensées

Les richesses de mes croyances

Les certitudes de mes connaissances

Et toute ma fortune enfouit là où flânent mes rêves   

 

Lionel M.

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LE CHEMIN

 

Le chemin (les fontaines salées, 2014-2024)

 

Le chemin de falun grimpait vers un ciel plus bleu que l’océan

 

Tu étais belle comme la vie

Et même plus jolie qu’une nuit traversée de lumières

Ton regard me brulait de joie

Comme ces braises

Dans les yeux des chats

Qui ronronnent dans la cheminée du misérable

 

Mais sur le chemin

Tu dansais avec le vent

Et l'océan l’écume aux lèvres avançait comme un meurtrier

Tu souriais cependant

Avec l’authenticité de l’implorante

 

J’ai cligné des yeux

L’océan a disparu

Le soleil me brulait le visage

 Et, t’enfuyant tu laissais dans ton sillage

Le parfum typique d’une feuille de laurier

 

La pitié

N’emprunte jamais le chemin des larmes

 

Lionel Morin

 

 

 

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Remise du diplôme A&L à Marc Loy.

 

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Chères amies et amis d’Arts et Lettres, j’ai eu le grand plaisir de remettre à Marc Loy son diplôme « Le Grand prix Arts et Lettres » 2024 section « Arts » lors de son exposition de peintures dans la galerie ce 02 d’octobre 2025 lors du vernissage et jusqu’au 26 octobre. Le vernissage fut une réelle réussite avec beaucoup de monde et un public de connaisseurs qui ont bien apprécié les œuvres de grandes qualités. Le reportage photos de ce vernissage suivra tout prochainement…

 

Cordialement, Jerry Delfosse, administrateur général du réseau.

 

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administrateur théâtres

C’était un 23 septembre aux couleurs de la Saint-Michel, l'illustre Archange qui pourfend le dragon et qui inspire notre courage…

 

7Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, 8mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. (Apoc 12 ;7)

 

 Ainsi donc la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles se mit à résonner sous le brillant souffle musical de Georg Friedrich Haendel. Au fait, à choisir, entre Bach et Haendel, vous prenez quoi ? Sous les voûtes gothiques où la lumière se faisait économe, un programme rutilant et porteur prenait place, avec des interprètes inspirés mais vivant leur musique dans la simplicité.

 

 

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À ses côtés, les voix limpides du chœur Voces Desuper, enracinées dans la tradition grégorienne de la cathédrale, s’ouvrent au compositeur baroque avec souplesse et heureuse connivence. Leur dialogue avec l’ensemble La Penserosa, créé en 2022 par Maïa Silberstein, démontre une entente chaleureuse pour souligner que la musique parle là où les mots ne suffisent pas.

 

Et puis, il y a l’incontournable majesté des orgues !  Sans lâcher des yeux les Trois majestueux buffets, une Trinité musicale, on découvre l'organiste en action. Bart Jacobs, aux commandes.  Mains et pieds dansant avec grâce sur 4 claviers et pédales, portés par la caméra qui projette leur virtuosité en grand écran. Les concertos pour orgue, tantôt méditatifs, tantôt enjoués, semblent des mosaïques de lumière : Bach semblant souffler au-dessus de Haendel, pour faire de la cathédrale un théâtre céleste.

 

Quelle belle cour de créations ! On a vu défiler Water Music, Athalia, Jephta, Theodora, An Occasional Oratorio… Chaque air jouant les contrastes. Chaque texte, scrupuleusement articulé.  Tour à tour, supplique fervente, méditation sur l’exil, ode à la paix, perles de jubilation, élans de foi et de confiance. La sincérité du texte et la limpidité des voix rendent sensible l’espérance baroque : même dans la douleur, la musique ouvre au ciel.

 

Et bien sûr, le feu d’artifice attendu à détonné comme une bombe d’amour : L'« Hallelujah » final du Messiah, devenu liturgie populaire, remplit l’assemblée de cette fameuse Joie… Béthovienne! King of Kings, and lord of lords...  Soutenus par les deux orgues,  en plus, l'orgue positif de l'organiste titulaire,  Xavier Duprez sur le podium, chœur et musiciens vibraient presque comme un très antique gospel sous le regard rayonnant de la chef. Laquelle ? Toutes deux, Sophie et Maïa, unies dans la magie musicale avec le glorieux créateur de l’œuvre et les auditeurs émus. Devant cette proclamation de joie universelle :  And  HE shall reign for ever and eee eeever...  Un souffle de beauté, qu’il convient de garder au fond du cœur, que l'on essaie de coucher sur papier, pour le retenir quelque peu.  En partant, n'éteignez surtout pas la lumière !

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour le réseau Arts et lettres

 

https://cathedralisbruxellensis.be/

Culture et Tourisme

Téléphone+32 (0)4 95530614

Email arsincathedrali@gmail.com

 

 

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Le chemin

Comme nous nous ennuyons alors nous créons ;
A la recherche d'un chemin miraculeux,
Nous peignons, lisons, écrivons, sculptons, pensons...
Révélons nos talents les plus mystérieux !

GCM
Pensée du jour.2/10/2025

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administrateur théâtres

La vie, l'amour, etc...

Michel Fugain  ✨, la joie de vivre en partage,  au ✨Whall de Woluwe-Saint-Pierre

 

Il fallait être là, hier soir, dans la confortable salle du Whall à Woluwe-Saint-Pierre, où chaque spectateur bénéficie d’une vue impeccable sur le spectacle. Pendant deux heures, Michel Fugain, 83 ans, a offert à Bruxelles une leçon de vitalité, de résilience et de bonheur de vivre. Un régal !

 

Il célèbre le succès ininterrompu du "Big Bazar" jusqu'en 1977 grâce à ses chansons :  Une belle histoire, Attention mesdames et messieurs, Fais comme l’oiseau, Chante… Comme si tu devais mourir demain, La Fête, Bravo Monsieur le monde, Les Acadiens et Le Printemps, rien que des hymnes d'amour, de bonheur, de liberté et de paix.

 Vent debout, généreux et chaleureux, entouré de musiciens complices, il a donné un concert vibrant d’énergie, où la lumière sculpte chaque chanson comme un tableau. Tout au long du spectacle on valse entre chansons, mots d’esprit, verve parisienne, ses précieux souvenirs, les escaliers de la Butte, le temps des cerises, qu’il chante lui aussi. Comme des dizaines d’autres grands artistes avant lui… il s’y frotte avec émotion, et entraîne un public ému qui entonne, a capella. Il évoque bien sûr la genèse de ce Big Bazar ; c’est l’histoire de nos jeunes années, disons… les 50 dernières ! On retrouve à chaque tournant le peps inimitable d’un artiste qui a traversé les tempêtes de la vie – les deuils, les blessures intimes, les épreuves de santé – sans jamais cesser de croire à la force des chansons partagées. Le spectacle fait une boucle avec au début et à la fin « Chante, la vie chante… » un baume contre le découragement. Mieux que le baume du tigre contre les piqûres de moustiques.

 

 Comme il le confiait récemment : « J’ai su garder mon innocence ». C’est sans doute là son secret, cette fraîcheur qui irrigue encore sa musique et son regard. Et puis, il a gardé toute la chaleur vibrante de sa voix.

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✨ Un concert cousu main avec le fil d’or de sa relation avec Sanda, 22 ans plus jeune, son épouse depuis dix ans. Fière de ses boucles couleur Marilyn, elle est la fille d’un écrivain dissident roumain ayant fui le régime de Ceaucescu. Elle-même, une artiste célébrée en Roumanie avant de croiser le chemin de Michel Fugain, dans un piano-bar corse.  La Corse, un havre de paix, où la montagne tombe dans la mer. Il a d’ailleurs choisi l’île de Beauté pour y finir ses jours. Sanda incarne à ses côtés la force bienveillante et l’ancrage amoureux. « Un amour qui peut changer le plomb en or ; avec un peu d’alchimie, il suffit d’un sourire ! » Leur connivence discrète sur scène, parfois esquissée d’un simple regard, fait scintiller le spectacle.✨

 

Ce qui frappe aussi, c’est la gratitude que Michel Fugain ne cesse d’exprimer vis à vis de tous les artistes et paroliers qu’il a rencontrés. … les Copains d’abord ! Comme Brassens, non ? Et puis la chanson n’est-elle pas d’abord un acte de communion ? En plus, il préfère, dit-il, les petites salles. Cela gomme un peu l’aspect commercial des grand-messes tonitruantes et rapproche le chanteur de son public. À Woluwe, chaque spectateur a le sentiment d’être convié à une fête insouciante où l’optimisme est une barricade contre le malheur. Fais comme l’oiseau !

 

Tout cela ne l’empêche pas de distribuer quelques sérieux coups de griffes aux réseaux sociaux, au platistes, aux bourrins, aux influençeu.r.se. s de tout poil. « De l’air, de l’air, donnez-nous de l’air !» Un truc dont les Roumains semblent raffoler !

 

À travers quelques inconnues, les succès revisités, les rythmes entraînants, ah ! Les Acadiens et les Acadiennes… les respirations plus intimes aussi, c’est toute une trajectoire qui se dessine : celle d’un artiste qui ne nie rien des ombres traversées divorce, maladies, deuils... En particulier l'une des pires épreuves de la vie : la perte de sa fille Laurette, morte à 22 ans en 2022 de leucémie foudroyante. Et pourtant, Michel Fugain choisit inlassablement la lumière. Comme si, à chaque note, il réaffirmait la beauté d’exister, ici et maintenant, ...auprès de sa blonde.

 

Hier soir, Michel Fugain a rappelé à Bruxelles que chanter, c’est encore et toujours une manière de dire oui à la vie. Et ce oui, dans la ferveur palpable du Whall, sonnait comme une ivresse. Un beau roman, une belle histoire...

 

Mais il n’a pas fini et vous déclare sans frémir, que la Faucheuse (ah ! L’ami Georges, encore lui !) est là ! Qu'elle le conduise,  Mais Au… père éternel, forcément ! Parole d’Auvergnat !

 

Et la salle se lève. Le couple se serre les mains sous un déluge de lumière « Viva la vida ! », De la pure magie humaine dans ce final solaire… toutes les mains rayonnent comme des étoiles. Il ajoute : … Bruno à la guitare…. etc. !

 

Au fait, c’était quoi le titre du concert ?

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour le réseau Arts et lettres

 

https://michelfugain.fr/ 

https://whalll.be/evenement/michel-fugain/

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administrateur théâtres

Quand Molière rencontre la Comédie Kapel

Avec Les Fourberies de Scapin

 Scapin : Fourbe ou redresseur de torts ? Coquin de la dernière espèce ou joyeux luron ? On penche pour les deux ! Mais dans Naples, il n’y a pas de valet qui fut plus dévoué à son maître. Scapin brille de malice et de stratagèmes pour amadouer les pères rétifs, mais aussi pour commettre des actes pendables, mais finalement se faire pardonner son credo de la transgression ! Merci Sylvestre, ce grand Saint !

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Une version ni littérale ni de pur style littéraire, mais de celle qui vous fait vous rouler dans le bonheur du partage. Le mot clé ? Une totale spontanéité des 6 artistes et une réelle adhésion populaire de l’audience. Partant, une excellente pièce de théâtre, tout de même signée Molière (1671). Résultat : une salle hilare, des applaudissements nourris et des souvenirs plein la tête.

  

Le personnage principal, le rusé Scapin oscille entre l’Arlequin italien et notre très belge Tijl Uilenspiegel. Et ce n’est pas qu’une question de chapeau. Un élément d’ailleurs très bien exploité pendant la pièce. Costumes d'époque, cela fait toujours plaisir ! 

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Les personnages féminins, rassemblés en une comédienne fulgurante jouent les heureux mélanges : La jolie Zerbinette victime d'un rapt à 4 ans, libérée des cruels Egyptiens par l'intervention de Léandre, a un caractère trempé, contrairement à la sentimentale Hyacinthe, inquiète de l'avenir de son mariage avec Octave... on adore l’Egyptienne, bohémienne, diseuse de Bonaventure, chanteuse, manipulatrice et femme fatale dans ce monde ...où les mères ont disparu. 

 

 Cette comédie farceuse du XVIIe siècle mais bourrée d'anachronismes, moque en long et en large la figure du Père, qui se voit systématiquement critiquée pour ses insatiables abus de pouvoir. Pour preuve : deux pères ridicules qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau : avares, autoritaires, égoïstes, on finirait bien par les mélanger tant Molière voudrait nous rendre odieux ces parents qui veulent marier les enfants contre leur inclination. Grimaces, postures grotesques, on se régale de voir ces « chefs de famille » se faire berner par Scapin et compagnie. L’humour est mordant, jamais méchant, et les spectateurs s’en donnent à cœur joie.

 

Quant à Sylvestre, l’autre valet, il vole presque la vedette à Scapin, car on aime sa profonde bénévolence ! Les deux compères réussissent à faire alliance malgré le côté plus maléfique de Scapin et se trouvent sacrément complices presque jusqu'à la fin !

 

Trèves de bavardage, le comique de situation bat son plein. Avec force de coups de bâton, d'humour à la louche, et d’inversions de rôles. L'intrigue est bondissante, les mélanges linguistiques et imitations d’accents sont savoureux et l’ensemble est fort réjouissant. Fun ! Bernard Lefrancq avec ses airs de de Funès ? Sans compter le plaisir partagé, de part et d’autre de la rampe en coquilles Saint-Jacques, …d’avoir pu tromper les puissants paternels, vengé les maltraitances, conspué l'avarice, et peut-être, changé l'ordre des choses.

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Un valeureux casting s’est emparé de l’aventure : Benoît Strulus, Bernard Lefrancq, Colette Sodoyez, Marc De Roy, Cédric Lombard et Bertrand Lapièce. Ils ont sillonné joyeusement les routes de Wallonie et projettent de débarquer sans doute dans les écoles. On salue bien bas cette heureuse initiative qui célèbre le verbe, le cœur et la justice. Tout cela accompagné d'une équipe fort accueillante lors du spectacle CCWO. Et Vivent ces fiers saltimbanques, venus nous ébaudir à Wezembeek Oppem  pour un heureux 27 septembre!



 

 

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour le réseau Arts et lettres

 

 

 

 Crédit photos: Aude Vanlathem

Au Centre Culturel et de Jeunesse de Wezembeek-Oppem

 Par la Comédie Kapel, troupe de théâtre professionnelle

Téléphone : 0479 /12 86 17
E-mail : comediekapel@gmail.com

 

 

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Remède

Laissez macérer vos confusions
Vos évidences
Et toutes vos coïncidences
Portez à ébullition 
Quand l'esprit est à point
Couchez-vous dans un endroit sec comme les pages de votre lit
Dormez
Inspirez
Tirez la langue aux anges
Expirez profondément
Ouvrez bien la bouche
Desserrez vos dents blanches
Soufflez
Et buvez
Cette décoction est indiquée.
En cas de flatulences spirituelles
Elle permet de recouvrer la clarté des idées
Une grande sagacité
Et d'envisager un avenir swendenborgien
 
Lionel M.
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L'étrangère

Pour Asma de Bahreïm

 

Une belle étrangère

Aux yeux de fougère

Est entrée dans mon cœur

Avec son un archipel de bonheur

Mon cœur bat pour elle

Comme la sauterelle

Saute ma tension artérielle

Sa voix a réveillé mon ennui et son regard a fouillé ma production spirituelle

Elle descend la montagne de fumée aux pieds mouillés par l’océan

Je l’entends chanter la douleur des migrants

Sa chevelure plus noire que le plumage du cormoran

Est une rivière de diamants

Sa robe bleue dérobée au vent couvre sa nudité de mon étonnement

 

Lionel M.

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La Porte de Notre Dame

La Porte de Notre Dame

C'étais au moyen âge, l'entrée de la "Forteresse vieille", la plus ancienne des portes et des postys. De temps immémorable, on l'appelle le Porte de Notre Dame, descendait vers le Moustier une chaussée bordée d'arbres, qui portait le nom de Chaussée de notre Dame dont le toponyme a subsisté jusqu'à nos jours malgré les essais de " re-baptème" laics en rue Ferrer" ou " Mur de Thuin". Comme il s'agissait du seul accès carossable par le nord de la ville et que la grimpée était rude, les charettiers devaient utilisser des cheveaux de secours du relais établi au pied de la côte, la chaussée devait souvent être nettoyée.

                                                                                 Source Georges Henry Conreur 

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