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 @Flagey en Février

CONCERTS

A l’An Prochain? @Flagey

 

Las… ils sont derrière nous, Les Flagey Piano Days. Véritable ode à la musique et à l’art, ils transcendaient les frontières du temps et de la culture pour offrir une expérience inoubliable à un public chaleureux et enthousiaste.

 Ils fêtaient l’inauguration du nouveau piano Steinway acquis tout récemment à Hambourg et étaient pour la première fois guidées par une célèbre et fringante pianiste, Anna Vinnitskaya. De quoi aimanter des spectateurs curieux et passionnés par l’excellence musicale. Ainsi, au deuxième jour, il nous a été donné d’écouter dans une salle pleine comme un œuf, trois œuvres moins connues.

Tout d’abord, La suite instrumentale  Kijé Op.60 de Sergei Prokofiev écrite à l’origine sous forme de musique d’un  film éponyme, produit par les studios de cinéma Belgoskino de Leningrad et sorti en mars 1934. Il s’agissait de la première tentative de Prokofiev en matière de musique de film et de sa première commande. Une œuvre qui balance entre   satire politique  et  épopée.

Histoire réelle, Kijé est un  personnage fictif * qui  fut tenu pour réel par l’administration russe, une histoire pleine d’absurdité !  Ceci  entraîna d’ailleurs une multitude de quiproquos très réels et parfois douloureux pour ceux qui en furent victimes . La nouvelle dont Prokofiev s’inspire fait partie d’ un recueil d’anecdotes paru en 1901 sous la plume de l’auteur Tynianov. Il s’agit, on s’en doute, d’une satire de la bureaucratie russe et l’empereur, irascible et capricieux, comme un évident portrait de …Staline. Au cours de la suite  on assiste ironiquement  à la naissance claironnante d’un petit fifre, suivie d’une Romance mélancolique ourlée des sanglots d’une colombe grise et triste. On assiste à un mariage villageois  ample et pompeux, sachant que tout est ridicule puisque le personnage soi-disant réel n’existe pas. Mais on verse avec bonheur dans la neige délicate, l’espace de vitesse et de liberté, d’une course vertigineuse en Troïka. La poésie est mariée aux instruments de musique: fifres et archets puis, la vie part en fumée, et nous quitte comme elle est arrivée, dans un enterrement ironique…

Un sublime et peu joué   Premier Concerto pour piano de Sergueï Rachmaninov, composé à l’âge de 18 ans prend la suite, porté par  l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et Anna Vinnitskaya, lauréate du Concours Reine Elisabeth 2007. Beaucoup de peps juvénile, après une ouverture spectaculaire qui vous frappe de plein fouet. Des cuivres éclatants des percussions de tonnerre et enfin le toucher magique de la pianiste de rêve pour réveiller l’âme de la musique.  Tantôt cajolerie tendre, tantôt abandon, et dans le sourire de la  pianiste, la secrète joie d’avoir ouvert les portes du cœur. Anna Vinnitskaya  en féé musicale, préside à un entrelac de sentiments sublimes comme sur une tapisserie précieuse. De magnifiques soli instrumentaux conversent avec  elle en toute fluidité.  La matière musicale est contrôlée, précise et suave, le regard suspendu aux mains du chef d’orchestre, Samuel Jean.  Tout aussi lyrique et passionnant se révèle pour finir la soirée sous la baguette de Samuel Jean « Aladdin »une musique de scène   faisant  revivre la magie des Mille et une nuits, créée par le danois Carl Nielsen pour accompagner une reprise de l’Aladdin du dramaturge  Adam Oehlenschläger au Théâtre Royal Danois en février  1919.

 Autant dire que Les Piano Days à Flagey sont chaque hiver un  événement d’exception  qui  réunit un bouquet d’artistes confirmés , chacun porteur d’une vision unique et d’indiscutable énergie artistique. Lors de cette édition 2024, avec des noms d’affiche  tels que  De Spartak Margaryan et Levi Stechtmann, en passant par les prodigieux frères Arthur et Lucas Jussen, les concerts ont fait fleurir virtuosité et authenticité devant des publics conquis.

La fusion d’influences et de styles a mis en avant la vitalité et de la créativité de ce festival bruxellois dont les divers concerts étaient souvent sold out.

Mais les Flagey Piano Days ne se contentent pas de ravir les amateurs de musique classique, ils célèbrent  chaque année également le jazz dans toute sa splendeur, grâce à des virtuoses tels que Yaron Herman et Stefano Bollani. Et avec la présence envoûtante du compositeur et pianiste australien Zubin Kanga, l’événement devient une exploration captivante des sonorités ultra-contemporaines.

En tant que lieu de rencontre entre les générations d’artistes et de passionnés, les Flagey Piano Days incarnent effectivement l’esprit de découverte et de renouveau. Ils nous invitent à nous immerger dans un univers où la musique, année après année, nous enivre et nous transporte, réchauffant nos cœurs au cœur de l’hiver, y semant le vif espoir du printemps. A l’an prochain ?

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

info: https://www.flagey.be/fr/activity/10393-anna-vinnitskaya-oprl

*Ainsi, par un caprice phonétique de la langue russe  sous le règne de Paul Ier prend naissance un être fictif dont l’entourage de l’empereur n’osera jamais révéler l’inexistence. On en profite aussitôt pour attribuer à Kijé une faute que personne ne voulait endosser, une fausse alerte qui avait réveillé Sa Majesté. L’empereur ordonne l’exil de Kijé en Sibérie. L’institution militaire russe, respectant l’ordre à la lettre, envoie donc vers la Sibérie une escorte sans prisonnier. Par la suite, Paul Ier, sujet à des crises d’angoisse, se méfiant de son entourage, cherche à promouvoir des officiers non issus de la noblesse. Kijé, en tant que militaire modèle aux états de service parfaits, sans attaches ni « piston » d’aristocrates ou de personnages haut placés, est d’abord gracié, puis nommé capitaine, enfin colonel chef de régiment. Une maison lui est attribuée, ainsi que des serviteurs!

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Chacun se voit

Chacun se voit

 

Chacun se voit dans les coulisses,

Petit théâtre en artifice,

Son moi lui va dans cette ronde

Du carnaval dans le bas monde

 

Il ne veut pas chercher plus loin,

Mélo boulot petit train train

En GPS de trajectoire

Des conjonctures sans grand vouloir

 

Chacun se voit comme on lui dit

Catho ou pas, ses paradis

Marié enfants et deux trois mots

Télé, portable, réseaux sociaux

 

Au manège des miroirs,

Y a t’il des espoirs

De sortir de ce noir,

Un foutu désespoir

 

Un peu de sport pour la bedaine

Quelques maîtresses, des petites reines,

Copains copines , quelques soirées,

La fellation n’est pas tromper

 

Chacun se voit partir au trou

Avec trois potes et puis c’est tout,

La vie s’arrête comme une auto,

A la ferraille, drôle de tableau

 

Au manège des miroirs,

Y a t’il des espoirs

De sortir de ce noir,

Un foutu désespoir

 

12397623069?profile=RESIZE_710xLe 25-2-2024

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ADMINISTRATEUR GENERAL

12395791260?profile=RESIZE_710x

 

LIVRE : ENCEINTE

Auteur : Daniel Bastié

ArtFusion Editions – 139 pages

 

Je veux pouvoir m’assoupir ce soir sans arrière-pensée, les jambes en chien de fusil, et sans risquer de sombrer dans le désespoir. Je lui dépose une paume sur l’épaule. Expressément, je resserre les doigts pour imprimer ma présence. Je cherche à me rassurer sur lui. Sur moi. Sur nous. Plutôt que de m’égarer dans un long monologue dont il se moque sans doute éperdument, je l’embrasse en le retournant de manière à l’avoir bien en face. Comme il me toise, je pousse sur la pointe des orteils pour me hisser à sa hauteur. Je comprends qu’il n’a pas eu ce qu’il voulait. De mon côté, j’ai les pieds bien ancrés dans la réalité. Ses idées errent. Je suis femme jusqu’au bout des ongles et, je le sais, une fille ne réfléchit pas comme un mec. Là se situe la grande incompréhension entre les deux sexes. J’ai beau secouer tous mes arguments, il ne me fera pas changer d’avis. Puis, lorsque je me sentirai prête pour aller plus loin, ce seront des risques calculés. Ce jour-là, je sortirai les coupes à champagne et nous boirons ensemble jusqu’à l’ivresse. Répéter ce qu’il m’a dit en partant est un encouragement précieux. D’ailleurs, je n’ai pas envie de le confier à quiconque. C’est mon secret. Notre secret !

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Dans les rues de Paris

Dans les rues de Paris

 

Dans les rues de Paris je cadence mes pas,

Me voyant en vitrines, je ne reconnais pas

Le tempo des ivresses dans mon âme ancestrale ;

Le ciel s’est ouvert sur ma grande cathédrale

 

Les ombres allongées absorbent mon mystère,

La complainte de mon moi résonne en l’univers,

Sur le pont Alexandre les lumières se voilent

Et la gamme des teintes envahissent ma toile

 

Dans les rues de Paris un rat m’a raconté

Qu’il venait du désert car il avait migré,

Il possédait un crâne d’un nouveau né perdu,

Il ressemblait tant au mien, je me suis reconnu

 

Il y a des mystères dans les dunes de la vie

Et moi Quasimodo il me traîne au parvis,

Me montrer ses miracles, ses sacrées utopies

Et m’invite à danser dans son beau paradis

 

Dans les rues de Paris nous formons une ronde

Avec les dépourvus, les damnés de ce monde

Et devenu rongeur par ce masque enchanteur,

J’apporte aux dépourvus un instant de bonheur

 

le 28-2-2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Aube d'hiver

 
L’aube se levait.
Sur la vitre, une buée opaque occultait le monde.
Je me suis approché
et, délicatement, j’ai fait glisser mon doigt
sur la vitre froide.
Le jardin est apparu,
Brillant de givre.
Sur la branche dénudée d’un pommier,
Un oiseau inquiet frissonnait sous l’hiver.
 
 
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Dans le miroir du temps

Dans le miroir du temps

 

Dans le miroir du temps

Certains sont revenants,

Tournant aux horizons

Faits de papier carton

 

Dans le miroir du temps

Tu comptes tes chevaux blancs

Tournant sur le manège,

Quand tout se désagrège

 

Dans le miroir du temps

Ronsard le redondant

Marqua l’adolescent,

Mais suis-je encore enfant

 

Dans le miroir du temps

Il y est à présent,

Entends-tu mère-marelle,

Délavée aquarelle

 

Nous avons tous un paradis

Pour recouvrir tous nos non-dits,

Désirs perdus et refoulés

Dans le rétro de nos passés

 

Dans le miroir du temps

La mosaïque du vent,

Avec ton grand soleil

Apparu en sommeil

 

Dans le miroir du temps

L’univers est changeant,

En explosion d’étoiles,

Derrière il se dévoile

 

Nous avons tous un paradis

Pour recouvrir tous nos non-dits,

Désirs perdus et refoulés

Dans le rétro de nos passés

 

12391676891?profile=RESIZE_400xle 24-2-2024

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On connaît tous un jour

On connaît tous un jour

 

On connaît tous un jour où les étoiles sourient,

Dans le train, dans la rue, un si beau paradis,

Un printemps tout à coup, son odeur, ses bourgeons

Et toutes ses couleurs, ici à l’horizon

 

Des manèges tournesols, pointus, accordéon

Tournent dans notre fête, au jardin d’abandons

De Nogent à la mer, des guinguettes jusqu’aux ports,

Les confettis s’allument, sortant de nos amphores

 

On connaît tous un jour, le miroir est gentil

Et on se trouve si beau qu’on se prend pour «Génie»

Et toutes les Florence et festivals de Cannes

Peuvent refaire une danse, ou simuler la panne

 

On a des papillons qui nous sortent des sens,

Tous les Freud du néant défilent à contresens,

Pendant que nous marchons tranquilles et suffisants

Sur le bord de la mer ou des grands océans

 

On connaît tous un jour, pour moi c’est ce matin,

Car je touche mon moi, il m’a pris par la main,

Alors je suis léger comme un enfant heureux,

J’ai regardé le ciel et j’ai remercié Dieu *

 

le 23-2-2024

 

12390313284?profile=RESIZE_710x*Celui qui est en soi

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administrateur théâtres

A quoi pensent les étoiles

SPECTACLES

Colin et Chloé

Conjoncture des étoiles : il n’y a pas de  hasard. Que Bernard Damien, en personne, vienne du fin fond de sa France étoilée, déposer aujourd’hui précisément, au théâtre de la Clarencière à Bruxelles, le cadeau formidable d’un texte qui l’a occupé presque toute une vie : «  L‘écume des jours de Boris Vian », c’est bouleversant.

 Michèle Friche, journaliste  au Soir,  ne parlait-elle pas de lui à l’époque,   comme « d’un homme libre en colère, directeur de compagnie, metteur en scène, comédien, aussi fou de littérature que de lumière provençale. En colère contre l’humanité,  se battant sur tous les fronts de la passion, … tout comme Boris. »  Boris et Bernard ? Une filiation fidèle et poignante, éternelle?

Ce  bouillant professeur d’art dramatique qui  a pris aujourd’hui ses quartiers dans le Sud de la France,  mit en effet « L’écume des jours »   en scène   pour l’avènement de l’an 2000, au théâtre du Rideau, avec des grands noms de notre scène belge : Nathalie HaninGérald Wauthia ,Patrick BrüllEmmanuel DekoninckSteve DriesenMicheline GoethalsIsabelle De BeirValérie MarchantIsabelle De HertoghNicolas Ossowski… C’est tout dire.

Cette fois, devant un public médusé, il  endosse tout seul les rôles de ce conte poétique et c’est  d’une densité dramatique à couper le souffle.  A ses côtés, à l’autre bout de la scène il y a  le musicien au visage impassible de pianiste de jazz qui égrène les bruitages, les atmosphères, l’orchestre de  jazz, les émotions, comme   une riche bande son d’un film en salle de  cinéma. Au milieu, règne, tenez-vous bien,  l’intelligence artificielle qui défile sur un écran beau comme un tableau de maître,  de somptueuses  images oniriques et réalistes à la fois, à chaque changement de lieu. Quel exploit, Hopper doit être jaloux !   Ces compositions lumineuses surgissent, inexorables et fascinantes, à chaque pas de l’histoire qui court vers son tragique dénouement.  Presque sans pause, dans l’urgence,  la  sublime voix humaine du metteur en vie  transmet le  texte inoubliable, faisant frémir le cœur et les souvenirs.

Or, presque 25 ans se sont écoulés entre la création de l’adaptation  de l’œuvre pour  le théâtre par Bernard Damien en 1999,  et cette inoubliable soirée à la Clarencière. Peut-être que les mots vivent d’immortalité. Et non, Colin et Chloé ne sont pas morts ! Ni l’adorable souris, ni le chat compatissant, ni le formidable cuisinier de Colin, l’obséquieux Nicolas, collectionneur d’aventures, mais  aveugle face à l’amour d’Isis. Et bien sûr, le pauvre ingénieur désargenté, Chick…le double inversé de Colin, rendu fou à lier par son fétichisme  pour les objets et productions de Jean-Paul Partre…   Est-ce la fantaisie, le surréalisme et les créations lexicales abracadabrantes de ce  poète qui crache sur les tombes, qui porteraient une œuvre hors des griffes du temps?    Quitte à faire au passage le procès de la violence, de la  maladie, de la guerre, du travail et  des religieux. Et de l’argent.

 Et puis il y a soudain, flottant dans l’air scintillant des émotions artistiques, une autre histoire, toute aussi vraie qui se déroule hic et nunc, sous l’œil attentif la directrice des lieux. Elle nous conte sa passionnante empathie pour cette femme, Nefer Ti, jeune et belle, mère de trois joyeux bambins qui se voit à 36 ans  au  stade final, désormais sans sa resplendissante chevelure blonde, les yeux brillant d’amour, implacablement dévorée, non pas par le fatidique nénuphar de Chloé, mais par un ours encore pire que le crabe, comme elle le nomme. Ce mal incurable qui l’assaille.

Il a suffi  donc de cette concomitance extraordinaire des étoiles,  pour que Fabienne Govaerts mette sur pied dans  son petit théâtre, – prenez vos billets pour  le 23 mars 2024  – un  extraordinaire projet caritatif pour aider matériellement  ladite jeune famille vivant à la campagne,  et hélas  sans plus  le moindre doublezon, pour passer  leurs  derniers jours  de bonheur ensemble.  Accablés par le destin. Mais, la poésie sauvera le monde :   Bernard et Boris, unis dans la magie des mots font oeuvre de liberté et d’amour. Et nous, et vous … peut-être.  

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

Direction artistique
02/640 46 70 du mardi au vendredi de 11h00 à 17h00
Fabienne Govaerts

fabienne.govaerts@skynet.be

Elle revient donc, cette soirée dédiée à l'Amour en compagnie de Mathieu Moreau *** Le samedi 23 mars à 20h30 - SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI *** au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

 

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Emprisonné

Emprisonné

 

Emprisonné dans ta cellule,

Béton armé voilà ta bulle

Et l’œilleton pour le maton

Et quelques rêves en papillons

 

Tu imagines l’imaginaire

Sur ton cahier élémentaire,

Un sexe en œil, une illusion

Dans ton soleil de sensations

 

Emprisonné dans les nuages

Tu ne sais plus quel est ton âge,

Dans chaque parpaing formant ces murs,

Aucun soleil aucun du futur

 

Devant tes yeux tout se dévoile,

La cataracte de tes étoiles,

Toute ta vie était virtuelle,

Combien de pas dans la marelle

 

Chaque cellule est différente,

La mienne enfin est résiliente,

Encore fragile d’ondes changeantes,

Vraies et rêvées sont divergentes

 

Emprisonné, mais libéré

Et ma conscience est exaltée,

Le rideau d’ombres enfin ouvert

Et devant moi cet univers

 

Un monde en vrai très déroutant,

Je le perçois des yeux d’enfant,

Je me protège en me cachant,

Lumière et bruit sont déchirants

 

Chaque cellule est différente,

La mienne enfin est résiliente,

Encore fragile d’ondes changeantes,

Vraies et rêvées sont divergentes

 

12389993652?profile=RESIZE_710xle 21-2-2024

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J'aimerais écrire

 

J'aimerais écrire
avec une mine de rien

pour que les mots
soient légers, aériens.

Ouvrir un nuage,
en explorer le coton

dessiner des mirages,
inventer des avions.

Cueillir le papier fin
des sentiments oubliés

ou cultiver un poème
sous un arbre fruitier.

 

- Sandra Dulier -
Plume Funambule

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Tous les trains mènent ailleurs

Tous les trains mènent ailleurs

 

Tous les trains mènent ailleurs,

Mais pas aux mêmes heures,

Ils sont tous identiques,

Aérodynamiques

 

J’aimais ceux à vapeur

Et surtout leur odeur,

Monet les avait peints,

Avec des traits, des points

 

Tous les trains mènent ailleurs,

Pourquoi pas au bonheur,

Sur le quai du destin

Quand il te tend la main

 

Après quelques tunnels

Tu ne voyais plus qu’elle,

Dans le compartiment

A fleuri le printemps

 

Par la campagne bordant la mer,

Il roule au bout de l’univers

Quelques wagons à la Prévert,

Le chef de gare siffle à l’envers

 

Tous les trains mènent ailleurs

A l’oasis du cœur,

Arrondi serpentin,

Au tempo du refrain

 

Tes rêves en aquarelle

De désirs éternels,

Une intuition d’amour,

Aux couleurs d’un beau jour

 

Par la campagne bordant la mer,

Il roule au bout de l’univers,

Quelques wagons à la Prévert,

Le chef de gare siffle à l’envers

 

12389154462?profile=RESIZE_710xle 18-2-2024

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Nous irons pourquoi pas

Nous irons pourquoi pas

 

Nous irons pourquoi pas

Voyager tout là-bas

Dans des pays lointains

Où dorment les anciens

 

Nous irons dans le froid

Où tu y perds ton moi

Trottinette et tango

La roulette des mots

 

Nous irons dans les bois

Où chante le haut-bois

Le sacre du printemps

Dans la fosse du temps

 

Nous irons à la mer

Cette goutte d’univers

Nous nous y baignerons

Nus comme des poissons

 

Main dans la main, réel, virtuel

Va et vient, balancelle

Du néant à la belle

En un vol d’hirondelles

 

Nous irons si tu veux

Dans des palaces ruineux

Jouer les orgueilleux

Qui on remplacé Dieu

 

Puis enfin au jardin

Retrouver le chemin

Des roses et du jasmin

Au soleil du matin

 

Main dans la main, réel, virtuel

Va et vient, balancelle

Du néant à la belle

En un vol d’hirondelles

 

12388840665?profile=RESIZE_710xle 20-2-2024

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Sur les planches du présent.

 

Sur les planches du présent

Valsent les souvenances

Flux et reflux

D’une résurgente  nostalgie

 

Sur les planches du présent

Défilent taciturnes

Ardeurs  avortées

Amères amitiés

Et perfides harmonies

 

Sur les planches du présent

Entre vents favorables

Et vagues  convulsives

Voguent indolentes

Les silhouettes des saisons désinvoltes

 

Pesante solitude

A la tombée  du crépuscule… 

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1. C’est parce que je vous aime… Parce que je vous aime, courez dansez fillettes Vous êtes belles, jamais le temps ne vous aura, Au petit matin vous marchez douces fleurettes, Exhalez parfums des églantines aux magnolias… C’est la douce fraîcheur, le soir, de ces fleurs-là Dont votre peau velours imite les pétales, Qui donne à votre corps, vous les filles, cet éclat, O fragrance subtile, satin d’un rose pâle. Sachez jeunettes, je ne voudrais rien d’autres choses Qu’un peu de chaque mois vous garder dans mes bras Comme un bouquet bien frais de muguet et de roses. Fleurs de l’ été, gardez au cœur ce parfum-là, Silhouettes, conservez parfum de la jeunesse, Mes Chères joliettes, si vous saviez comme il vous va…
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ADMINISTRATEUR GENERAL

Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter son vernissage le 07 mars 2024.

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

 

1° À ne pas manquez la fin de l’exposition de février :

Finissage le 24 & 25 février de 11h 00 à 18h 00.

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 01 février :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-01-02-2024-et-son-agenda-culturel/

2° La prochaine exposition de mars :

Les artistes présents pour cet événement sont :

Robert Gangl (At) photographies, Véro Mazurek (Fr) peintures, Lallement Martine (Fr) peintures, Cendrique Desjeux (Fr) sculptures et l’écurie de la galerie (Int) peintures et sculptures.

Ainsi que les sièges de l’artiste styliste d’ameublement Jeanne Julien Art (Fr) et une sélection d’artistes peintres et sculpteurs de l’écurie de la galerie (Int).

 

Vernissage le jeudi 07 mars de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 30 mars de 11h 00 à 18h 00.

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 07 mars :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-07-03-2024-et-son-agenda-culturel/

Exposition sous le parrainage de José Duchant, Consultant Artistique de la galerie, qui sera là lors du vernissage pour faire la promotion de son artiste de grand talent, Cendrique Desjeux (Fr) sculptures, lors de ce vernissage du 07/03/2024 et si vous êtes disponible cette soirée là c’est bien sûr avec plaisir que nous vous accueilleront dans la galerie pour vous offrir le verre de l’amitié.

Le prochain événement parrainé par José Duchant sera le jeudi 02 mai 2024 pour l’artiste peintre belge Hélène De Smet

 

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu

https://www.instagram.com/espace.art.gallery/

https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/

 

Lien vers le renouveau urbanistique dans le centre de Bruxelles !

https://www.oxybrussels.eu/?fbclid=IwAR1VEUNKNZwMNYHxaun0rOVdabtQ_ZZUQkARzbby64SjD5K0z7z8Eebm1Xo

 

Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner un diplôme d’art

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium

GSM: 00.32. (0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://artsrtlettres.ning.com/

http://www.joseduchant.be/

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administrateur théâtres

Histoire de plumes et de déjeuner sur l'herbe

 

Où? Quand? ...Comment, un nouveau « Déjeuner sur l’herbe » ?Cela manquait à mon tableau de chasse… Après plus de 900 billets culturels pour le Réseau Arts et Lettres

...dont un gastronomique,  à propos d’un  délicieux petit restaurant vietnamien aujourd'hui disparu, à deux pas d’une célèbre Galerie d’art

...où veilla pendant des années un galant homme de lettres, qui, manquant d’espace, finit par établir son quartier général, loin de la mythique rue Lesbroussart :  A L’Espace Art Gallery  rue de Laeken, 1000 Bruxelles, nouveau lieu de rencontres dirigé par  l’aimable Jerry Delfosse.

Et voici que, la semaine dernière dans ce  poétique quartier des étangs d'Ixelles,

mais en plein milieu de chaotiques ravalements de trottoirs,

de monceaux de nouveaux pavés dans la mare,

à une encablure d’un parking souterrain qui affiche régulièrement « complet sauf aux abonnés » et « fermé » dès que tombe la neige ou la pluie...

A un saut de puce, vous dis-je, du parvis d’une sainte église de la Croix,

au confluent du paquebot Flagey où viennent de voguer en février  les somptueux Piano Days - on vous en a soufflé mot -

voici, pour les lecteurs qui n’ont pas perdu patience, un billet à plumes.

Ne vous en déplaise, un billet de derrière les fagots, à propos d’un événement propre à briser les ailes d’anges de tous les puritains et puritaines  qui s'offusquent du plaisir.

Le spectacle se nomme le " Sassy "   du  nom d’un cabaret qui n’a pas froid aux yeux, ni au cœur ni aux corps. 

       Chut! Il se déroule au théâtre de al Clarencière! 428675019_10228169089226172_2545816023300005545_n.jpg?stp=cp6_dst-jpg&_nc_cat=110&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=vgLlD0enCAcAX-uThTS&_nc_ht=scontent.fbru2-1.fna&oh=00_AfAZKClAbZrjhVUIDMjZwYHZqVmLvS-5JLaVTPL8NqrFrQ&oe=65F4780D&profile=RESIZE_400x

 

 Elles sont cinq complices fabuleuses, qui content la vie avec le corps, et murmurent les temps qui courent. Dès l’entrée de jeu,

voilà trois Grâces à peine vêtues de déshabillés de soie et portant des maquillages à faire frémir Cléopâtre de jalousie.

C’est elles qui donneront le  ‘ la’  à un spectacle plein de surprises. Chacune évoluant dans ce premier numéro,  sur une chaise

pure et dure. Envoyez la musique. Un petit  avant-goût éloquent avant que la présentatrice, œuvrant avec charme comme

 master of ceremonies,  ne prévienne l’assistance du bien-fondé de la poésie et de l’érotisme ou, vice versa. Personne ne quitte

les lieux, subjugué.

 Un envoûtement préparé avec soin?  Oui,  l’humour bien placé vous guette à chaque tournant de cette vertigineuse odyssée

intime. C’est léger et profond à la fois, comme la légèreté de l’être, c’est tantôt, volcanique,  battant d’érotisme, tantôt parfumé

d’onirisme, tantôt convaincant de vérité, nue, bien sûr. Pour la jeune génération, c’est bruyant à souhait pour cacher les

vulnérabilités. C’est tourneboulant, savamment proposé, intelligemment articulé. Aussi, le public s’affole et siffle de ravissement

tout au  long  de l’exercice de style.  Raymond Queneau où es-tu?  De fait, on se retrouve sans voix devant l’audace, le fond la

forme la puissance et l’énergie gymnaste des demoiselles. Pardon, on a sorti ce terme de la langue française... Elles manient

 aussi, avec brio, la parodie d'une humanité en proie au cynisme le plus effrayant,  et si tragique.

 

Courrez-y, l’an prochain, on vous le conseille, cela se passe chaque année au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Réverbère… Pardon, du Belvédère. À Ixelles. What else? Garanti sans vannes graveleuses.

Bons baisers de la rédaction. 

 

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

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Le vertige de ce monde

Le vertige de ce monde

 

Le vertige de ce monde,

Quelques pas dans la ronde

Des vivants bien vivants,

Tu étais sur le banc

 

Ce banc des remplaçants

A regarder devant,

Les titulaires jouer

Et toi bon à rêver

 

Ton vertige d’intuitions

Des élucubrations

Tes imaginations…

Et toutes tes dépressions

 

La vie est une action,

Moteur et traditions

Et toi le somnambule

Tu regardes en ta bulle

 

Tu étais où dans l’univers

Dans la douceur de ton grand frère,

Amour du ciel universel,

Mais ici-bas il est virtuel

 

Ce monde vertigineux

Tu vas y entrer vieux,

Ton frère t’a libéré,

Tu as le droit de jouer

 

Mais tu es maladroit

En découvrant ton moi,

Tu n’es qu’un inconnu,

Tu es l’enfant tout nu

 

Tu étais où dans l’univers

Dans la douceur de ton grand frère,

Amour du ciel universel,

Mais ici-bas il est virtuel

 

le 11-2-2024

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Au Fil de l'Eau

De l'eau s'écoule entre deux rives,12384066461?profile=RESIZE_400x
doucement.
Des saules y trempent leurs doigts de branche,
doucement.
Des canards y cancanent le printemps,
doucement.
De l'eau s'écoule à la grande clepsydre du monde,
doucement.
Du temps s'écoule entre deux vies,
doucement.
Des cœurs y baignent leur jeunesse,
doucement.
Du temps s'écoule entre deux vies,
doucement.
Une guitare y chante le bonheur,
doucement,
doucement …

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Au fond de ton regard

 

Au fond de ton regard

 

Au fond de ton regard je vois les horizons,

Arrondi de la terre, la mer et ses moutons

Et ce soleil serein , se montrant gentiment

A ma timidité, mes clichés redondants

 

Au dessus de ces îles et leurs si longues plages

Où nous nagions tous deux, un bonheur sans nuages,

Quelquefois sur le dos, pour éviter l’angoisse,

Je regardais le ciel pour repérer ta trace

 

Au fond de ton regard, ton âme était en moi,

Tu parlais à ma place, écrasé de surmoi,

Je ne suis plus cet autre, cette ombre sur le banc,

Je vais sur le terrain pour jouer maintenant

 

Ce sont mes premiers pas, Jonas* me tient la main,

Il a senti mes craintes, marchant sur le chemin

Et toi tu nous regardes, en soleil radieux,

Libéré et là-haut, au paradis de Dieu

 

Au fond de ton regard est un si grand amour,

Avec ma Tourbillon, tous trois faisons le tour

D’une réalité, notre parcours enfin

Pour cet anniversaire d’improbable destin

 

12384033054?profile=RESIZE_710xle 16-2-2024

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administrateur théâtres

Ballades en sous-sol à La Clarencière

SPECTACLES

25ème saison du théâtre de la Clarencière

 

Ballade Galante de morceaux choisis

Au clair de la lune… mon ami Mathieu… entre d’emblée

…en conversation avec son public, avant de lui envoyer, tels des avions en papier, tant il s’amuse, des volées de billets poétiques amoureux et enflammés : des épigrammes en veux-tu en voilà, des joyaux à la manière courte et ludique, des tirades sous forme de vers, envers et contre tous, des mots anciens qui fleurent les études classiques, le tout, lesté d’accents spirituels, et surtout, en n’ayant pas peur des mots.

Rythme, textes familiers et lointains, avec ses ruptures de ton passionnées, il a tous les atouts, l’artiste ! Le geste, la physionomie, mais surtout bien sûr, la voix…

Cette voix humaine…qui n’a pas froid aux yeux.

Et de la dentelle aux manches pour signifier son amour de Molière et la magie de la scène. Ravi par le verbe, il joue au pastoureau qui rassemble sans lyre ni flutiau. À chacun il parle son langage favori : docte, ironique, candide, amoureux, rabelaisien, ronsardien, grivois parfois le jour de la Saint Valentin, complice, en cent rimes ou raison, pour allumer l’olympique flamme de l’amour toujours…celui qui sauvera le monde.

C’était au théâtre littéraire de la Clarencière, à Ixelles, le soir de la Saint Valentin, avec des textes d’éternité et d’autres, mutins. Le nom de l’artiste : Mathieu, maître en diction poétique.

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Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 

 

 » En compagnie de Mathieu Moreau, balladez-vous dans quelques morceaux choisis de la littérature du 18ème au 21ème siècle et,laissez-vous saisir d’émoi à l’écoute de passages intenses…
De la passionnelle relation de George Sand et Alfred de Musset, à la Fontaine, Voltaire, Corneille, Baudelaire en passant par Apollinaire, Marceline Desbordes-Valmor, Ovide, l’abbé de Latteignant et plus proche de nous, Hippolyte Wouters … et alii  »

 


Elle revient, cette soirée dédiée à l’Amour *** Le samedi 23 mars à 20h30 – SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI ***

Théâtre La Clarencière Rue du Belvédère 20 à 1050 Bruxelles Réservations www.laclarenciere.be

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