Il faut rompre avec le passé douloureux,
Car il n’y a pas de passé qui ne le soit,
Eteindre la lumière des jours malheureux,
Allumer celle d’un bonheur auquel on croit !
GCM
Pensée du jour.16/10/2025
Toutes les publications (16030)
Aldéhy, artiste peintre français, se distingue par une démarche uniquement originale et une maîtrise technique exceptionnelle. Son parcours, marqué par des années d’immersion en Amazonie et des voyages inspirants à travers le monde, nourrit une œuvre à la fois figurative, narrative et symbolique, où chaque tableau raconte une histoire.
Pourquoi Aldéhy est-il si singulier ?
- Maître de la lumière : Ses jeux de lumière, parfois artificielle et intense, capturent l’émotion et l’intimité avec une acuité rare. La série « Les Cathédrales de lumières » en est un exemple saisissant, où chaque instant éphémère devient une œuvre d’art.
- Expositions thématiques et scénarisées : Aldéhy ne se contente pas de peindre, il crée des univers. Ses expositions sont de véritables récits visuels, comme des bandes dessinées sans bulles, où le spectateur est invité à plonger dans une narration visuelle.
- Un pont entre tradition et modernité : Diplômé des Beaux-Arts de Toulouse, il réinterprète aujourd’hui ses œuvres en NFT et créations numériques, prouvant que l’art figuratif peut dialoguer avec les nouvelles technologies.
Une qualité reconnue Certifié I-CAC depuis 2020, Aldéhy est salué pour la précision de son trait, la profondeur de ses compositions et sa capacité à transporter le spectateur dans un monde où couleur et émotion se mêlent. Ses œuvres, exposées en France, en Italie et au Royaume-Uni, séduisent les amateurs d’art contemporain par leur force narrative et leur esthétique aboutie.
Pour découvrir son univers : Singulart | Artmajeur
#ArtContemporain #PeintureFigurative #Aldéhy #ArtisteFrançais #LumièreEnArt #NFTArt
Il faut cesser de vivre dans la contrainte,
Elle nous est dictée où que l'on regarde ;
Son origine de tant d'aveugles craintes,
Balaie tant de libertés d'avant-garde !
GCM
Pensée du jour.14/10/2025
Ultramarine
Sur les bords
de la mer du nord
sentir le jour se lever
et être dans la lumière
de l'instant.
L'instant bleu des
carnets de marine.
L'atelier des nuages
bleu ardoise.
Belle mélancolie
d'un ciel lavé
l'image bavarde.
Une tache de vent
au petit matin.
Un courant d'air de belle figure
soulève le paysage.
La lumière du nord
du bout du bout du jour
un bleu trois.
"Le verbe de l'eau " -Chantal TALBOT;
Editions TANDEM - Collection ALENTOURS (2022).
Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,
Les artistes présents pour cet événement d’octobre sont :
Charlotte Orel (Fr) techniques mixtes, Catherine Mentior (Be) peintures, Savina Gilles de Pélichy (Be) sculptures en bronze, Marc Loy (Fr) peintures + conférence le 03/10 dans le cadre des HCB (Holistique Conférences Bruxelles), André Woussen (Be) sculptures en bronze, Joël Jabbour (Be) photographies décalées, Harwan Red (Ma) peintures à l’acryliques et aquarelles et St. Ghor (Sn) sculptures « UBUNTU ».
Vernissage le jeudi 02 octobre de 18h 30 à 21h 30.
Finissage le 25 & 26 octobre de 11h 00 à 18h 00.
Exposition sous le parrainage du vidame José Duchant, Consultant de la galerie, qui fera la promotion de ses artistes Catherine Mentior (Be) peintures, Savina Gilles de Pélichy (Be) sculptures en bronze, André Woussen (Be) sculptures en bronze. C’est avec grand plaisir que José et moi-même vous accueilleront pour cet événement de fin d’année…
L’espace Studio, le bar et la terrasse rénovée sont maintenant ouverts depuis le mois de septembre et en espérant de beaux jours !
Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 02 octobre :
Lien vers le reportage photos du vernissage du 02 octobre :
Lien vers la page événements actuels et à venir :
https://www.espaceartgallery.eu/category/evenements/
Lien vers la présentation des espaces et des artistes :
https://www.instagram.com/espace.art.gallery/
Lien vers le site Digital NFT Art Curator Belgium à partir de 2026 :
https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu
https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/
Lien pour visionner les 228 vidéos et 101.000 vues sur YouTube
https://www.youtube.com/@espaceartgallery4966
Lien vers le plus grand Rooftop d’Europe !
Situé au cœur de Bruxelles, entre le célèbre quartier Sainte-Catherine et celui de la Bourse, et à deux pas de la Grand-Place, le plus grand bar/restaurant et espace événementiel d’Europe, ouvert toute l'année, en extérieur comme en intérieur, sera ravi de vous accueillir pour offrir à vos invités une vue à 360° sur Bruxelles avant ou après votre visite !
Lien vers cette plateforme touristique où la galerie est présente :
« autres activités » + https://www.kayak.fr/Brussels.32869.guide
Lien vers le nouveau Centre d’art dans le quartier :
https://cloudseven.be/home-of-frederic-de-goldschmidt-collection/
Situé au centre-ville dans le quartier bruxellois de la mode et du design.
Lien vers Bruxelles bouge comme le prouve cet article :
Bien cordialement,
Jerry Delfosse
Galeriste
*
Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,
Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s
Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0
Administrateur général
Président de jury pour décerner 3 diplômes d’art EAG
Membre d’un jury international à Corsica Art Fair
Membre d’un jury pour décerner 2 diplômes d’art A&L
*
Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium
GSM: 00.32. (0)497.577.120
https://www.espaceartgallery.eu/
https://artsrtlettres.ning.com/
&
Amedeo Arena arena.amedeo@gmail.com
Director www.amartgallerybrussel.be
GSM: 00.32. (0)475.721.272
A P. Etienne
Quand tu ordonnes de prendre ce chemin
Ne compte pas sur moi
Un conseil,
N'y prends pas tes aises
Evite les excès du divertissement
Mais, surtout, ne le quitte pas
Poursuis ton chemin qui n'est pas le mien
Et n'oublie pas ta gravité
Même sous un ciel plus sombre que notre désespoir
N'
Ecoute
… que ton cœur,
Ferme les yeux
Ouvre tes oreilles
Rappelle-toi, Marie-Noëlle cette chanson écoutée autour d'un café
Résiste !
Lionel M.
" Il n'y a pas de salut sur la terre, tant que l’on peut pardonner aux bourreau »
Paul Eluard
Un financier et un jardinier allaient au pain ,
Arrivés à la fin de leur courte vie,
Les voilà qu’ils empruntent le même destin,
Un sac à la main vers la boulangerie !
Devenus voisins ils se sont apprivoisés,
Le financier parle du souci de son argent,
Veille à ce qu’il ne soit pas dévalisé,
Et cherche à l’envi multiples rendements !
L’autre, à qui ce langage est étranger ,
Parle de la qualité du blé et du levain ,
De jardin, des salades qu’il vient de planter ,
De la pluie qui peut-être viendra demain !
Rentrant à la maison chacun de leur côté,
Heureux tous les deux de leur ballade de sourds ,
Reprendront leur sac en direction du boulanger ,
Parleront finances, navets, tels deux balourds !
GCM
Pensée du jour
Dans le fatras surgit parfois la lumière,
On aime tant que le soleil vienne enfin,
Quand les nuages planent sur les chaumières,
Les rires d'un enfant éclairent le chemin !
GCM
Pensée du jour.10/10/2025
Au delà
à la fenêtre du jour
le ciel part en voyage,
nous avons
vu l 'aurore,
en cherchant des années, en cherchant la lumière,
au bord des illusions
des territoires sauvages,
inconnus
de nous tous
le lien des infinis
a surpris l'horizon
au bout de
la vision
des espoirs en éveil, les âmes que nous voyons
dans le soleil du cœur
ont la beauté céleste
qui échappe
à la vue
à la fenêtre du jour
l'amour surnaturel
a envahi
l'hiver,
tempo universel, débordant l'océan,
au fond de nos forêts,
celui qui met le feu
à la mère
et l'enfant
au-delà d'au-delà
le repos est clarté,
l'ouverture
est réponse,
c'est la métamorphose,instant de vérité,
c'est amour de l'amour,
beauté de la beauté,
infiniment
UN
...et que l'attente est plus blanche que l'arséniate de sodium
que la frayeur vibre plus démesurément que l'onde bleue
Sous le regard mortel en costume tricolore
Et que les corbeaux aux yeux artificiels
Epouvantent la nuit de cris désespérants
Devant l'anémique montée de l'astre insolant
Que regarde l'innocent et que réclame l'enfant
Lionel M.
FLORENCE
A Nice, pas si loin de Florence
Florence vend des fleurs
De cabaret en cabaret dès que la nuit tombe
De table en table
Florence propose ses bouquets
Aux personnes en appétit
Avec une belle serviette autour du cou
Elle sourit d’en voir certaines manger avec les pieds
Florence flâne
Ses fleurs dans un panier d’osier
Beaucoup de soucis lui traversent l’esprit
Mais cueillir un sourire sur un visage
La réconforte
Car ce sourire est plus gratifiant qu’une pièce de monnaie
Florence déambule dans La lumière blafarde de la vieille ville
Son sourire ouvre les portes d’ivoire
De son cœur où séjournent
La paix
Son corsage blanc est une voile d’un bateau à la dérive
Quand souffle le sirocco
Dans les ruelles blanches
Où le parfum des épices
Enivrent la ville
Florence fleur d’innocence
Plus pauvre que la misère
Demeure dans un château de sable
Aux fondations tourmentées
Florence de Nice pas si loin de Florence
Est plus vaillante plus exigeante
Que la fleur à la recherche de la lumière
A mon départ je lui offrirai le jardin de mes pensées
Les richesses de mes croyances
Les certitudes de mes connaissances
Et toute ma fortune enfouit là où flânent mes rêves
Lionel M.
Le chemin (les fontaines salées, 2014-2024)
Le chemin de falun grimpait vers un ciel plus bleu que l’océan
Tu étais belle comme la vie
Et même plus jolie qu’une nuit traversée de lumières
Ton regard me brulait de joie
Comme ces braises
Dans les yeux des chats
Qui ronronnent dans la cheminée du misérable
Mais sur le chemin
Tu dansais avec le vent
Et l'océan l’écume aux lèvres avançait comme un meurtrier
Tu souriais cependant
Avec l’authenticité de l’implorante
J’ai cligné des yeux
L’océan a disparu
Le soleil me brulait le visage
Et, t’enfuyant tu laissais dans ton sillage
Le parfum typique d’une feuille de laurier
La pitié
N’emprunte jamais le chemin des larmes
Lionel Morin
Chères amies et amis d’Arts et Lettres, j’ai eu le grand plaisir de remettre à Marc Loy son diplôme « Le Grand prix Arts et Lettres » 2024 section « Arts » lors de son exposition de peintures dans la galerie ce 02 d’octobre 2025 lors du vernissage et jusqu’au 26 octobre. Le vernissage fut une réelle réussite avec beaucoup de monde et un public de connaisseurs qui ont bien apprécié les œuvres de grandes qualités. Le reportage photos de ce vernissage suivra tout prochainement…
Cordialement, Jerry Delfosse, administrateur général du réseau.
C’était un 23 septembre aux couleurs de la Saint-Michel, l'illustre Archange qui pourfend le dragon et qui inspire notre courage…
7Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, 8mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. (Apoc 12 ;7)
Ainsi donc la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles se mit à résonner sous le brillant souffle musical de Georg Friedrich Haendel. Au fait, à choisir, entre Bach et Haendel, vous prenez quoi ? Sous les voûtes gothiques où la lumière se faisait économe, un programme rutilant et porteur prenait place, avec des interprètes inspirés mais vivant leur musique dans la simplicité.
Au centre, la soprano Sophie Karthäuser, enfant de Malmedy devenue muse et chanteuse de renommée internationale. D’emblée, elle a capté l’assemblée par son Salve Regina d’une clarté bouleversante. Que l’on croie ou non à la Vierge, qu’importe, chaque syllabe jaillissait avec une articulation précise, débordante de ferveur. Et cette phrase : « Ad/ te/ sus/pi/ra/mus » scandée comme des sanglots, c’est toute l’humanité qui s’agenouille: au pied de l'orgue Gerhard Grenzing qui, accroché en nid d'hirondelle dans la nef de la Cathédrale en l'an 2000, jouit d'un emplacement idéal du point de vue acoustique. Les trilles et vocalises harmonieuses vibrent sans relâche dans le transept comme des oiseaux avides de lumière. On n’est plus dans une nef, on est à une magnifique croisée de chemins. La voix sublime en fusée lumineuse de la chanteuse opère, mais toujours nourrie de son sourire intérieur et de son regard pétillant.
À ses côtés, les voix limpides du chœur Voces Desuper, enracinées dans la tradition grégorienne de la cathédrale, s’ouvrent au compositeur baroque avec souplesse et heureuse connivence. Leur dialogue avec l’ensemble La Penserosa, créé en 2022 par Maïa Silberstein, démontre une entente chaleureuse pour souligner que la musique parle là où les mots ne suffisent pas.
Et puis, il y a l’incontournable majesté des orgues ! Sans lâcher des yeux les Trois majestueux buffets, une Trinité musicale, on découvre l'organiste en action. Bart Jacobs, aux commandes. Mains et pieds dansant avec grâce sur 4 claviers et pédales, portés par la caméra qui projette leur virtuosité en grand écran. Les concertos pour orgue, tantôt méditatifs, tantôt enjoués, semblent des mosaïques de lumière : Bach semblant souffler au-dessus de Haendel, pour faire de la cathédrale un théâtre céleste.
Quelle belle cour de créations ! On a vu défiler Water Music, Athalia, Jephta, Theodora, An Occasional Oratorio… Chaque air jouant les contrastes. Chaque texte, scrupuleusement articulé. Tour à tour, supplique fervente, méditation sur l’exil, ode à la paix, perles de jubilation, élans de foi et de confiance. La sincérité du texte et la limpidité des voix rendent sensible l’espérance baroque : même dans la douleur, la musique ouvre au ciel.
Et bien sûr, le feu d’artifice attendu à détonné comme une bombe d’amour : L'« Hallelujah » final du Messiah, devenu liturgie populaire, remplit l’assemblée de cette fameuse Joie… Béthovienne! King of Kings, and lord of lords... Soutenus par les deux orgues, en plus, l'orgue positif de l'organiste titulaire, Xavier Duprez sur le podium, chœur et musiciens vibraient presque comme un très antique gospel sous le regard rayonnant de la chef. Laquelle ? Toutes deux, Sophie et Maïa, unies dans la magie musicale avec le glorieux créateur de l’œuvre et les auditeurs émus. Devant cette proclamation de joie universelle : And HE shall reign for ever and eee eeever... Un souffle de beauté, qu’il convient de garder au fond du cœur, que l'on essaie de coucher sur papier, pour le retenir quelque peu. En partant, n'éteignez surtout pas la lumière !
Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour le réseau Arts et lettres
https://cathedralisbruxellensis.be/
Téléphone+32 (0)4 95530614
Email arsincathedrali@gmail.com
Comme nous nous ennuyons alors nous créons ;
A la recherche d'un chemin miraculeux,
Nous peignons, lisons, écrivons, sculptons, pensons...
Révélons nos talents les plus mystérieux !
GCM
Pensée du jour.2/10/2025
✨ Michel Fugain ✨, la joie de vivre en partage, au ✨Whall de Woluwe-Saint-Pierre ✨
Il fallait être là, hier soir, dans la confortable salle du Whall à Woluwe-Saint-Pierre, où chaque spectateur bénéficie d’une vue impeccable sur le spectacle. Pendant deux heures, Michel Fugain, 83 ans, a offert à Bruxelles une leçon de vitalité, de résilience et de bonheur de vivre. Un régal !
Il célèbre le succès ininterrompu du "Big Bazar" jusqu'en 1977 grâce à ses chansons : Une belle histoire, Attention mesdames et messieurs, Fais comme l’oiseau, Chante… Comme si tu devais mourir demain, La Fête, Bravo Monsieur le monde, Les Acadiens et Le Printemps, rien que des hymnes d'amour, de bonheur, de liberté et de paix.
Vent debout, généreux et chaleureux, entouré de musiciens complices, il a donné un concert vibrant d’énergie, où la lumière sculpte chaque chanson comme un tableau. Tout au long du spectacle on valse entre chansons, mots d’esprit, verve parisienne, ses précieux souvenirs, les escaliers de la Butte, le temps des cerises, qu’il chante lui aussi. Comme des dizaines d’autres grands artistes avant lui… il s’y frotte avec émotion, et entraîne un public ému qui entonne, a capella. Il évoque bien sûr la genèse de ce Big Bazar ; c’est l’histoire de nos jeunes années, disons… les 50 dernières ! On retrouve à chaque tournant le peps inimitable d’un artiste qui a traversé les tempêtes de la vie – les deuils, les blessures intimes, les épreuves de santé – sans jamais cesser de croire à la force des chansons partagées. Le spectacle fait une boucle avec au début et à la fin « Chante, la vie chante… » un baume contre le découragement. Mieux que le baume du tigre contre les piqûres de moustiques.
Comme il le confiait récemment : « J’ai su garder mon innocence ». C’est sans doute là son secret, cette fraîcheur qui irrigue encore sa musique et son regard. Et puis, il a gardé toute la chaleur vibrante de sa voix.
✨ Un concert cousu main avec le fil d’or de sa relation avec Sanda, 22 ans plus jeune, son épouse depuis dix ans. Fière de ses boucles couleur Marilyn, elle est la fille d’un écrivain dissident roumain ayant fui le régime de Ceaucescu. Elle-même, une artiste célébrée en Roumanie avant de croiser le chemin de Michel Fugain, dans un piano-bar corse. La Corse, un havre de paix, où la montagne tombe dans la mer. Il a d’ailleurs choisi l’île de Beauté pour y finir ses jours. Sanda incarne à ses côtés la force bienveillante et l’ancrage amoureux. « Un amour qui peut changer le plomb en or ; avec un peu d’alchimie, il suffit d’un sourire ! » Leur connivence discrète sur scène, parfois esquissée d’un simple regard, fait scintiller le spectacle.✨
Ce qui frappe aussi, c’est la gratitude que Michel Fugain ne cesse d’exprimer vis à vis de tous les artistes et paroliers qu’il a rencontrés. … les Copains d’abord ! Comme Brassens, non ? Et puis la chanson n’est-elle pas d’abord un acte de communion ? En plus, il préfère, dit-il, les petites salles. Cela gomme un peu l’aspect commercial des grand-messes tonitruantes et rapproche le chanteur de son public. À Woluwe, chaque spectateur a le sentiment d’être convié à une fête insouciante où l’optimisme est une barricade contre le malheur. Fais comme l’oiseau !
Tout cela ne l’empêche pas de distribuer quelques sérieux coups de griffes aux réseaux sociaux, au platistes, aux bourrins, aux influençeu.r.se. s de tout poil. « De l’air, de l’air, donnez-nous de l’air !» Un truc dont les Roumains semblent raffoler !
À travers quelques inconnues, les succès revisités, les rythmes entraînants, ah ! Les Acadiens et les Acadiennes… les respirations plus intimes aussi, c’est toute une trajectoire qui se dessine : celle d’un artiste qui ne nie rien des ombres traversées divorce, maladies, deuils... En particulier l'une des pires épreuves de la vie : la perte de sa fille Laurette, morte à 22 ans en 2022 de leucémie foudroyante. Et pourtant, Michel Fugain choisit inlassablement la lumière. Comme si, à chaque note, il réaffirmait la beauté d’exister, ici et maintenant, ...auprès de sa blonde.
Hier soir, Michel Fugain a rappelé à Bruxelles que chanter, c’est encore et toujours une manière de dire oui à la vie. Et ce oui, dans la ferveur palpable du Whall, sonnait comme une ivresse. Un beau roman, une belle histoire...
Mais il n’a pas fini et vous déclare sans frémir, que la Faucheuse (ah ! L’ami Georges, encore lui !) est là ! Qu'elle le conduise, Mais Au… père éternel, forcément ! Parole d’Auvergnat !
Et la salle se lève. Le couple se serre les mains sous un déluge de lumière « Viva la vida ! », De la pure magie humaine dans ce final solaire… toutes les mains rayonnent comme des étoiles. Il ajoute : … Bruno à la guitare…. etc. !
Au fait, c’était quoi le titre du concert ?
Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour le réseau Arts et lettres
Avec Les Fourberies de Scapin
Scapin : Fourbe ou redresseur de torts ? Coquin de la dernière espèce ou joyeux luron ? On penche pour les deux ! Mais dans Naples, il n’y a pas de valet qui fut plus dévoué à son maître. Scapin brille de malice et de stratagèmes pour amadouer les pères rétifs, mais aussi pour commettre des actes pendables, mais finalement se faire pardonner son credo de la transgression ! Merci Sylvestre, ce grand Saint !
Une version ni littérale ni de pur style littéraire, mais de celle qui vous fait vous rouler dans le bonheur du partage. Le mot clé ? Une totale spontanéité des 6 artistes et une réelle adhésion populaire de l’audience. Partant, une excellente pièce de théâtre, tout de même signée Molière (1671). Résultat : une salle hilare, des applaudissements nourris et des souvenirs plein la tête.
Le personnage principal, le rusé Scapin oscille entre l’Arlequin italien et notre très belge Tijl Uilenspiegel. Et ce n’est pas qu’une question de chapeau. Un élément d’ailleurs très bien exploité pendant la pièce. Costumes d'époque, cela fait toujours plaisir !
Les personnages féminins, rassemblés en une comédienne fulgurante jouent les heureux mélanges : La jolie Zerbinette victime d'un rapt à 4 ans, libérée des cruels Egyptiens par l'intervention de Léandre, a un caractère trempé, contrairement à la sentimentale Hyacinthe, inquiète de l'avenir de son mariage avec Octave... on adore l’Egyptienne, bohémienne, diseuse de Bonaventure, chanteuse, manipulatrice et femme fatale dans ce monde ...où les mères ont disparu.
Cette comédie farceuse du XVIIe siècle mais bourrée d'anachronismes, moque en long et en large la figure du Père, qui se voit systématiquement critiquée pour ses insatiables abus de pouvoir. Pour preuve : deux pères ridicules qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau : avares, autoritaires, égoïstes, on finirait bien par les mélanger tant Molière voudrait nous rendre odieux ces parents qui veulent marier les enfants contre leur inclination. Grimaces, postures grotesques, on se régale de voir ces « chefs de famille » se faire berner par Scapin et compagnie. L’humour est mordant, jamais méchant, et les spectateurs s’en donnent à cœur joie.
Quant à Sylvestre, l’autre valet, il vole presque la vedette à Scapin, car on aime sa profonde bénévolence ! Les deux compères réussissent à faire alliance malgré le côté plus maléfique de Scapin et se trouvent sacrément complices presque jusqu'à la fin !
Trèves de bavardage, le comique de situation bat son plein. Avec force de coups de bâton, d'humour à la louche, et d’inversions de rôles. L'intrigue est bondissante, les mélanges linguistiques et imitations d’accents sont savoureux et l’ensemble est fort réjouissant. Fun ! Bernard Lefrancq avec ses airs de de Funès ? Sans compter le plaisir partagé, de part et d’autre de la rampe en coquilles Saint-Jacques, …d’avoir pu tromper les puissants paternels, vengé les maltraitances, conspué l'avarice, et peut-être, changé l'ordre des choses.
Un valeureux casting s’est emparé de l’aventure : Benoît Strulus, Bernard Lefrancq, Colette Sodoyez, Marc De Roy, Cédric Lombard et Bertrand Lapièce. Ils ont sillonné joyeusement les routes de Wallonie et projettent de débarquer sans doute dans les écoles. On salue bien bas cette heureuse initiative qui célèbre le verbe, le cœur et la justice. Tout cela accompagné d'une équipe fort accueillante lors du spectacle CCWO. Et Vivent ces fiers saltimbanques, venus nous ébaudir à Wezembeek Oppem pour un heureux 27 septembre!
Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour le réseau Arts et lettres
Crédit photos: Aude Vanlathem
Au Centre Culturel et de Jeunesse de Wezembeek-Oppem
Par la Comédie Kapel, troupe de théâtre professionnelle
Téléphone : 0479 /12 86 17
E-mail : comediekapel@gmail.com
Pour Asma de Bahreïm
Une belle étrangère
Aux yeux de fougère
Est entrée dans mon cœur
Avec son un archipel de bonheur
Mon cœur bat pour elle
Comme la sauterelle
Saute ma tension artérielle
Sa voix a réveillé mon ennui et son regard a fouillé ma production spirituelle
Elle descend la montagne de fumée aux pieds mouillés par l’océan
Je l’entends chanter la douleur des migrants
Sa chevelure plus noire que le plumage du cormoran
Est une rivière de diamants
Sa robe bleue dérobée au vent couvre sa nudité de mon étonnement
Lionel M.
La Porte de Notre Dame
C'étais au moyen âge, l'entrée de la "Forteresse vieille", la plus ancienne des portes et des postys. De temps immémorable, on l'appelle le Porte de Notre Dame, descendait vers le Moustier une chaussée bordée d'arbres, qui portait le nom de Chaussée de notre Dame dont le toponyme a subsisté jusqu'à nos jours malgré les essais de " re-baptème" laics en rue Ferrer" ou " Mur de Thuin". Comme il s'agissait du seul accès carossable par le nord de la ville et que la grimpée était rude, les charettiers devaient utilisser des cheveaux de secours du relais établi au pied de la côte, la chaussée devait souvent être nettoyée.
Source Georges Henry Conreur



