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Ouverture de saison à Liège : La forza

SPECTACLES

Liège craque sous les applaudissements

« La forza del destino » de Giuseppe Verdi (1862)

La Forza à Liège. On craint toujours de prononcer le titre complet en Italie, par superstition tant les malheurs se sont accumulés autour du compositeur en attendant sa création à Saint-Pétersbourg en 1862. L’œuvre, jouée à Varsovie en 1939 marqua aussi, au jour près, le début de la deuxième guerre mondiale. C’est tout dire.

Tout commence avec une ouverture flamboyante: des cuivres vibrants, de somptueuses couleurs qui font craquer d’émotion une salle où flottent tant de souvenirs liés à son directeur honoris causa à vie. Renato Palumbo à la direction d’orchestre fait vibrer les cœurs et couler les larmes de maints spectateurs. Il sera incontestablement l’artisan précieux des échos orchestraux chatoyants soulignant avec précision et finesse extrême tous les soli.

En guise de bulles de bonheur, partageons ici une consécration de la soprano uruguayenne Maria José Siri qui interprétera à merveille le rôle central de l’héroïne Donna Lenora di Vargas dans ce Verdi spectaculaire et passionnant. Nous vous livrons une partie de son interview réalisé par Paul Fourier pour Toute la Culture. Elle parle de ses premières émotions sur la scène liégeoise.  …

« C’est la première fois que je chante à Liège et tout se passe très bien. La première a été un énorme succès pour tous les participants. Je me sens chanceuse d’avoir ces merveilleux partenaires sur scène et d’être dirigée par l’excellent Maestro Renato Palumbo.
C’est une belle production traditionnelle de Gianni Santucci, d’après une idée de l’ancien directeur artistique du théâtre, Stefano Mazzonis di Pralafera, décédé de manière si inattendue et prématurée l’année dernière.
Avec cette production, je fais mes débuts dans ce magnifique théâtre et je dois dire que je me sens très bien ici ; l’ambiance y est très agréable et j’aime aussi beaucoup la ville. Il y a quelques années, j’étais déjà venue en Belgique chanter Amelia dans « Un ballo in maschera » à La Monnaie à Bruxelles et c’est formidable d’être de retour !
Cette Forza del destino marque le début de ma saison 2021/22 et j’espère qu’enfin les choses vont pouvoir se dérouler comme prévu ! Si tout se passe bien, cet opéra devrait être le premier d’une série de titres Verdi »

 Pur bonheur vocal, son soprano large et somptueux a su électriser le public de Liège qui a réservé à la tragédienne des vivats enthousiastes lors de la séance du dimanche après-midi. On a pu admirer sans réserve Maria José Siri, cette habituée des plus grandes scènes de la planète, qui  a assumé aussi pleinement et sans effort apparent, tous les forte de ses interventions, produisant des aigus d’une superbe stabilité. Ses qualités d’artiste totalement engagée ont su donner de très beaux reliefs à son personnage de plus en plus persécuté par le destin. Car on peut dire que plus son malheur s’affirme, plus elle est convaincante. « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots...»  Son « Pace, pace…mio Dio » émeut profondément…  

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La jeune bohémienne Preziosilla interprétée par la mezzo-soprano géorgienne Nino Surguladze, nous offre un timbre rafraîchissant, des vocalises précises et une vocalité pleine qui contraste heureusement avec les lugubres aspects de l’œuvre dramatique. Sa belle présence scénique enjouée, même pour célébrer la guerre et ses tambours, nous donne des moments de respiration bienfaisante. « Viva la buona compagnia ! »   Une foule de choristes, danseurs villageois ou militaires participent à des scènes graphiques qui respirent la vie et une certaine insouciance. Quelle ironie, « Viva la guerra ! »  La victoire, en chantant, non? Une victoire musicale certainement, menée par le chef de chœurs Renato Palumbo.

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Autre cocktail de fantaisie plaisante bienvenu avec Enrico Marabelli en Fra Melitone, un moine de service quelque peu borné mais qui contribue avec la finesse bouffonne des fous shakespeariens à de joyeuses échappées. On a besoin d’air… Car finalement dans quelle mesure est-on encore passionné à notre époque par l’enchaînement infernal de l’honneur bafoué suivi d’une vengeance digne des tragédies grecques ? A moins que, vu sous cet angle plus universel, chacun en son for intérieur ne se sente fort concerné par l’inéluctabilité du Destin qui nous rend proies de la fatalité. Le jeu de Tarot tissé en filigrane sur le rideau est là pour nous rappeler cette force mystérieuse. Quant aux costumes choisis, ils évoquent « La Der des Ders », celle de 14-18 et ses 65.00.000 de victimes, militaires et civils et nous plongent dans les couleurs fatidiques feldgrau des tranchées. Heureusement que les magnifiques décors italiens des scènes de village ou d’église sont eux, intemporels. On gardera le souvenir de ce profil sur le ciel bleu de cette jolie église couleur brique …du centre historique de Bologne ? Viva l’Italia !

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Le Don Alvaro du ténor argentin Marcelo Alvarez, qui a tué le marquis de Calatrava, le père de sa bien-aimée Leonora, est sincère et effervescent. Il témoigne d’une totale générosité expressive. Un modèle de résilience malgré son impuissance à contrer la fatalité. Il fait preuve d’une attachante prestance scénique. Sa voix repose sur de belles résonnances fougueuses et profondes et accède avec éclat aux les harmoniques les plus élevées. Très beaux échanges avec le baryton italien Simone Piazzola dans le rôle de Don Carlo di Vargas.

Angélique Nodus, Alexei Gorbatchev et Maxime Mělník, trois joyeux artistes que l’on adore écouter à Liège, complètent la riche équipe musicale de la production.  Mais aurait-on oublié ce grand prêtre magistral, un modèle de bienveillance, de sagesse, de droiture et de lucidité « Del mondo i disinganni » ? Un second rôle … éblouissant !  C’est Michele Pertusi, une splendide basse, qui respire la compassion et l’humanité enfin lumineuse. Une voix ample et généreuse de pasteur qui rassure malgré tout sur notre sort.

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« La forza del destino » de Giuseppe Verdi (1862)

Opéra en 4 actes
Livret de Francesco Maria Piave
d’après un drame du duc de Rivas,
Don Alvaro o la Fuerza de Sino


 Les talents lyriques :

Marcelo Alvarez (Don Alvaro), María José Siri (Leonora), Simone Piazzola (Don Carlos), Michele Pertusi (Il padre Guardiano), Enrico Marabelli (Fra Melitone), Nino Surguladze (Preziosilla), Maxime Melnik (Trabuco), Alexei Gorbatchev (Il marchese di Calatrava), Angélique Noldus (Curra), Benoit Delvaux (Un chirurgo), Bernard Aty Monga Ngoy (Un alcade)


Avec l’Orchestre de l’Opéra royal de Wallonie, Renato Palumbo (direction)
 Et les Chœurs de l’Opéra royal de Wallonie, Denis Segond (chef des chœurs)


Le cadre artistique :

Gianni Santucci (mise en scène), Gary Mc Cann (décors), Fernand Ruiz (costumes), Alex Brok (lumières)

A l’Opéra royal de Wallonie à Liège
16/09/2021 – 19, 22, 25, 28 septembre, 1er octobre 2021 durée : 3h15

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Grande ouverture festive du Rideau de Bruxelles ces 24, 25 et 26 septembre.

« Nous sommes le paysage » marque la nouvelle identité du Rideau ancrée dans son quartier, dans le partage et les réalités du présent avec une mission de service public assumée. Développer les imaginaires et les nouvelles formes d’écritures scéniques, autant de défis que Cathy Min Jung entend bien relever avec des projets plein la tête et ses tiroirs.

 

Portrait d’une artiste engagée et déterminée.

 

Cathy Min Jung, vous avez conçu pour la réouverture du Rideau un spectacle intégrateur ‘Now we are ». Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

 

Cathy Min Jung : Il y a plus de 20 ans que je milite pour un théâtre plus participatif. Par rapport au Rideau et au projet que je souhaite pour ce théâtre, il y a le souhait d’une célébration pour commencer la saison: retrouver la joie d’une vibration collective je vais dire. On a été coupé de cela et j’en avais très envie.  Ma démarche désire inclure le réel oui, mais tout théâtre inclut déjà une part de réel qui reste le ferment de l’imaginaire. Le théâtre est vraiment le lieu où, ensemble, on peut montrer ce réel. Mon objectif vise une représentation plus large, plus fidèle et plus respectueuse des identités de chacun et de chacune, que chacun puisse être représenté sur un plateau de théâtre, que tous les imaginaires puissent être racontés, partagés sous forme d’histoires mais il ne s’agit pas de théâtre documentaire car l’endroit du théâtre est l’endroit de l’imaginaire. On va transcender ce réel et en faire un récit, une fiction.

 

Tu as dit que le monde est dans un « momentum » particulier de transformation. Selon toi, quel est le sens de ce mouvement ?

 

Cathy: Il y a eu la crise sanitaire mais bien avant elle, quelque chose était en évolution. Une théorie affirme que lorsque l’être humain est trop pris par les changements technologiques d’une société et l’adaptation intellectuelle et manuelle à ces technologies, il n’y a plus de place pour faire évoluer la pensée. Or, le monde va très vite et je pense que, déjà avant cette crise sanitaire, on a constaté des disfonctionnements. La crise nous a simplement obligés à nous arrêter, ce qui a provoqué une ébullition de la pensée. Toutes les graines de volonté de changement de notre modèle sociétal, économique, qui étaient présentes au sein d’associations, de collectifs, d’initiatives citoyennes, toutes ces graines, nous avons eu le temps d’en prendre soin, de les arroser. C’est la raison pour laquelle je pense qu’on est dans un moment singulier où la pensée bouillonne et où forcément des changements vont être nécessaires. Les barrières et les cadenas existants vont ils l’emporter ? Je ne le sais pas mais quelque chose est en ébullition

 

Tu dis aussi « je ne veux pas faire de théâtre social » Qu’est-ce pour toi le théâtre social et comment te positionnes-tu ?

 

Cathy : Le théâtre, comme je l’ai dit, est un lieu de fiction, d’imaginaire. Il se fait qu’en racontant des histoires, en transcendant le réel, on peut être soigné mais ce n’est pas l’objectif. Notre mission première est d’être un lieu de rencontres, d’échanges, de faire du théâtre et non pas de nous substituer aux personnes qui font ce travail merveilleusement bien.

 

On peut parler de ton spectacle « Now we are » présenté dans le cadre du weekend de réouverture du 24 au 26 septembre avec une volonté d’un meilleur ancrage dans le quartier...

 

Cathy : Le quartier du Rideau est étrange. C’est une multitude de bulles socio-culturelles qui ne communiquent pas entre elles. La rue Goffart, ce n’est pas uniquement Matonge, ce n’est même plus Matonge. Ce que je souhaitais, c’était trouver le moyen de faire cohésion par le théâtre et avant même d’être désignée au Rideau j’avais imaginé de commencer ma saison par un spectacle participatif mais qui s’inscrirait dans le cadre d’une fête de quartier. Il s’agissait d’aller à la rencontre des habitants, des commerçants, des passants, des travailleurs qui passent sur sept places différentes de ce quartier : Flagey, Fernand Cocq, Londres, Tulipe, Porte de Namur... et de leur poser quatre questions simples. Et puis il y a eu la crise sanitaire et je me suis dit : « Je ne peux pas faire comme si de rien n’était et juste aller à la rencontre des gens alors que cette tornade nous a frappé » et ces questions ont été un tout petit peu modifiées. Elles sont devenues : « Qui es-tu ? Qu’est-ce qui t’a manqué le plus ?  Qu’as-tu perdu ? et As-tu été consolé ? ». C’est dans la question « As-tu été consolé ? » que j’ai puisé la base dramaturgique du spectacle partant du constat que pendant toute cette crise, nos responsables, ceux qui organisent nos sociétés n’ont pas pensé une seconde à imaginer des endroits où on pouvait déposer son chagrin, où on pouvait nommer le trop plein de douleur, de la tristesse, nommer la peine. J’ai donc envoyé une bande de « collecteuses de mots » (personnellement, je ne voulais pas aller directement à la rencontre de ces personnes mais plutôt les connaitre après). Pour la récolte, je n’ai pas voulu d’un simple micro trottoir. Il s’agissait d’entrer directement dans le processus de création, la collecte en elle-même devenant une performance

Les collecteuses étaient costumées, elles représentaient un personnage qui allait à la rencontre des habitants du quartier. Elles expliquaient le processus de travail et en quoi cette parole-là allait nourrir le spectacle. Ensuite il y a eu un échange symbolique, on leur a demandé de laisser une trace et on a imaginé de leur donner un cadeau, un petit caillou doré avec leur nom et une photo s’ils le souhaitait. Ce moment en soi était déjà un moment de théâtre, d’échange et de partage. Avec ce matériau, on a mis en exergue les ressemblances et trouvé un fil conducteur. Puis on a lancé un appel toutes boîtes aux habitants du quartier que l’on a relié sur les réseaux sociaux pour informer que nous avions besoin d’interprètes pour animer notre weekend d’ouverture de saison. Il était important pour moi que les interprètes ne soient pas les mêmes que les témoignants car chez des non-professionnels, la barrière de la pudeur peut empêcher d’explorer plus loin dans l’imaginaire ce que ces mots peuvent éveiller chez quelqu’un d’autre. Au final, vingt-deux interprètes amateurs, un danseur chorégraphe, Ilyas Mettioui, Chems Eddin el Badri collaborent avec moi dans la conception de ce spectacle qui rend compte de l’aventure humaine que cela a    été.

 

Comment s’est déroulé ce travail d’appropriation des témoignages ? Le besoin de communiquer des gens était-il évident ?

 

Cathy : Au niveau des témoignages, c’étaient de vrais cadeaux, des pépites. Je les ai d’ailleurs appelées « mes chercheuses de pépites » et pour les participants, à partir du moment où ils ont mis le pied sur le plateau et se sont engagés, ils sont devenus comédiens, point, amateurs ou pas. Ils sont là, entiers, généreux avec une véritable soif de retrouver un acte de création collective et le même engagement que des comédiens professionnels.

 

Comptes tu réitérer cette forme de spectacle ?

 

Cathy : J’aimerais bien,  pas forcement toutes les saisons parce qu’au Rideau on aime aussi les textes, mais c’est une forme que j’aimerais reproduire une saison sur deux.

 

En tant que directrice, as-tu envie de t’entourer d’une équipe fidèle ?

 

Cathy : Bizarrement, je n’ai pas d’artistes associés. Plus qu’une fidélité à des metteuses et metteurs en scène, j’ai envie que le Rideau puisse accompagner sur la durée des artistes porteurs de projets pour les amener vers l’autonomie, qu’il y ait un échange de savoirs, une transmission de part et d’autre de connaissances car nous aussi au Rideau on apprend et ces porteurs de projets avec leurs pratiques personnelles, nous pouvons leur mettre à disposition une équipe hyper compétente pour les amener à développer leurs propres structures, à gérer leurs propres productions, pour qu’ils aient la liberté  totale de leur calendrier de production, qu’il y ait cette souplesse-là. La fidélité se retrouve plutôt dans ce que j’ai appelé « le collectif associé » constitué de l’équipe permanente et d’une série de personnalités associées, artistes ou non, mais d’une manière ou d’une autre liées au monde de la culture. Nous organisons trois AG d’une journée articulée en deux temps. La première partie de la journée est consacrée à l’échange, aux critiques sur les grandes orientations de la maison, et la deuxième partie de la journée est un atelier pratique où il s’agit de produire de la pensée, du texte, artistique ou non, qui parle de théâtre, qui soit du théâtre et trouver comment mettre en œuvre l’échange d’idées de la matinée. Un exemple très concret : comment mettre en œuvre la diversité, un terme qui l’on met à toutes les sauces aujourd’hui. La première partie de la matinée a été consacrée à l’utilisation de ce mot, Au sein de l’AG, on va déconstruire toutes les formules toutes faites « diversité sur scène » « offrir la diversité » ... On n’offre pas la diversité, on la garantit tout au plus. Durant l’après-midi, on va se demander comment mettre en œuvre tout cela. C’est tout bête mais avec la crise sanitaire nous n’avons pu faire que deux AG et pas complètement en présentiel. Lors d’une AG, on a conçu l’acte le plus concret qui soit : un comité des fêtes. Pour ouvrir le théâtre au quartier, le rendre accessible, moins impressionnant, le meilleur moyen, c’est la fête.

 

Tu es aussi fidèle à l’héritage du Rideau de promouvoir de nouvelles formes d’écriture ..

 

Cathy : Je suis fidèle à l’héritage de Claude Etienne de la découverte des auteurs émergents, des écritures nouvelles. Nous avons un beau projet pour lequel on est en partenariat avec le Jean Vilar. J’ai créé un festival qui s’appelle « Dis-moi tout », dont la première édition est prévue cette saison et dont on vient de lancer l’appel à textes : des textes en cours de finition, qui n’ont fait l’objet d’aucune lecture publique, d’aucune édition, ni mise en scène, d’aucun accompagnement professionnel. Nous en sélectionnerons quatre qui seront pris en charge par des metteuses ou metteurs en voie un peu plus aguerris dans des formes ludiques, engagées, nouvelles. Ces textes seront interprétés par une troupe de dix comédiens fraichement issus des écoles. Avec l’idée de faire connaitre ces écritures dans des formes différentes puis d’octroyer une bourse d’écriture à l’un des quatre, la « bourse Claude Etienne » puisque c’est le Rideau qui l’octroie et plus tard, mais on n’en est pas encore là, de porter à la production et à la scène car le but d’un théâtre n’est pas juste de promouvoir l’écriture mais d’aller au bout du processus de représentation. Le festival dure une semaine, les textes sont lus en alternance à Bruxelles et à Louvain la Neuve et en parallèle, il y aura une série d’activités liées à l’écriture quelle qu’elle soit pourvu qu’elle soit destinée à être entendue, lue, dite, via les Midis de la poésie, les Lundis en coulisses, la scène slam, les concerts... et une grosse fête !

 

Propos recueillis par Palmina Di Meo 

 

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SPECTACLES

Spectaculaire Table Ronde

Enfin Bruxelles s’éveille de la torpeur artistique forcée et nous propose un spectacle hors du commun au Parc, jusqu’au 23 octobre ! Goûtons voir …si le spectacle est bon !

Aucune description de photo disponible.

La production inaugurale de la saison 21-22 du Parc met le feu aux planches par son côté épique, haut en mouvements et couleurs.  Thierry Debroux , à l’écriture et la mise en scène,  réveille un monument de notre héritage culturel : celui des romans bretons médiévaux représentant la tradition celtique des chevaliers de la Table Ronde et du roi Arthur. Le tout premier auteur à transcrire par écrit cet imaginaire collectif est le normand Wace de l’île de Jersey qui, dans son « Roman de Brut » (1155) évoquait une table construite sur ordre d’Arthur afin d’y réunir ses meilleurs chevaliers. Elle est un symbole de paix et d’égalité, car il ne peut pas y avoir de préséance autour d’une table ronde. Les bienfaits de la démocratie !    On a adoré en passant le clin d’œil à l’ouvrage de Mathilde, la Reine normande, épouse de Guillaume… qui nous ramène en 1066, à la conquête de L’Angleterre.

Avec ses 20 comédiens sur scène, Thierry Debroux dénoue et renoue les fils mystérieux des histoires qui s’entrelacent tout en y jetant le regard neuf du Candide de Voltaire tellement révolté par la violence. Il en profite pour faire passer le point de vue édifiant de l’invention de cette Table Ronde, et les bienfaits de la quête du Graal par des chevaliers à l’âme mystique irréprochable.  Bref, nous aurons de l’action pure et dure, des héros à la trempe d’acier dont nos ados raffoleront ! Mysticisme païen revisité et merveilleux au rendez-vous, le crescendo de magie (Jack Cooper) est simplement ahurissant, tandis que la patiente mosaïque de l’histoire se complète. Aux lumières : Noé Francq ,  au son :  Loïc Magotteaux et à la vidéo : Allan Beurms.


Certes, Thierry Debroux semble se jouer ironiquement d’une atmosphère de fin de monde, du désespoir de la guerre et des squelettes dans les placards et il se plaît à confronter les croyances et nous faire aimer un Roi Pêcheur aussi impressionnant qu’un personnage d’opéra. Qui de mieux que l’incomparable Thierry Janssen qui endosse d’ailleurs plusieurs rôles succulents…    Doué d’un humour moderne, parfois caricatural, Thierry Debroux   décape parfois la légende de son ivresse romantique de conte de fées. On constate que le langage des armes est omniprésent alors que des octosyllabes sur l’amour chevaleresque viendraient tellement à point !  Et pourtant, des fées de la voix, du costume et du geste il y en a. La distribution féminine éblouissante en témoigne avec   Sarah Dupré, la reine Guenièvre et Laurence d’Amelio, la Fée Morgane accompagné d’une elfe virevoltante : Emilie Guillaume, extraordinaire maître d’armes en collaboration avec Jacques Capelle.

 Merci à l’artiste Jean-François Rossion ! Spectaculaire.  Voilà soudain que le Diable en personne paraît, en tenue de super héros rutilant, séducteur, archange de la mort et des ténèbres. Il est vrai que le mal est en tout, car rien n’échappe aux griffes de la jalousie, de l’orgueil et de la violence. En dépit des valeurs de la Table Ronde et du culte de l’Amour. Les séances de duels et autres joutes sanglantes reviennent à un rythme de métronome. Elles sont si belles que l’on tombe inévitablement dans le piège flamboyant de la précision admirable de leur chorégraphie sur des musiques ensorcelantes.  Le mal est fait, on est pris par un spectacle d’une étoffe fabuleuse. Les décors grandioses, dignes de la gravure du Camelot par Gustave Doré ! Et les costumes ? De véritables œuvres d’art ! Signés Ronald Beurms et Orélie Weber.


La chanson de geste convoque bien sûr les personnages mythiques tels que Perceval au cœur si pur… sous les traits lumineux de Julien Besure, un roi Arthur campé successivement par Jérôme Vilain et par Denis Carpentier avant et après l’épisode d’Excalibur, un étrange Lancelot du lac presque maléfique joué par Cédric Cerbara. Et cetincroyable duo avec une autre fée des planches, l’étonnante Fée Viviane : Karen de Padua qui forme avec Merlin L’enchanteur, joué divinement par Othmane Moumen, un couple totalement explosif qui n’est pas sans rappeler à nos yeux de spectateurs fidèles au Parc, celui d’Hermès et Athéna dans l’Odyssée. Inside joke !   

Ainsi donc, la geste de 2021 ?  Un savant mélange et un millésime exceptionnel où l’imaginaire a tout à dire !  

Peut être une image en noir et blanc

Avec Julien Besure, Laurent Bonnet, Denis Carpentier, Cédric Cerbara, Laurence d’Amelio, Simon Delvaux, Karen De Paduwa, Sarah Dupré, Mattéo Goblet, Émilie Guillaume, Jonas Jans, Thierry Janssen, Sandrine Laroche, Nicolas Mispelaere, Othmane Moumen, Jean-François Rossion, Jérôme Vilain, et les stagiaires : Nahida Khouwayer, Simon Lombard, Mathilda Reim. 
Mise en scène Thierry Debroux
Assistanat Catherine Couchard 
Scénographie Ronald Beurms 
Costumes Ronald Beurms et Orélie Weber
Décor sonore Loïc Magotteaux
Lumières Noé Francq 
Vidéos  Allan Beurms
Maquillages et coiffures Florence Jasselette 
Chorégraphie des combats Jacques Cappelle et Émilie Guillaume

Crédits photos: Photo@ZvonocK

En coproduction avec la Coop asbl et Shelterprod . Avec le soutien de taxshelter .be, ING et du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge . Avec l’aide du Fonds d’acteurs du SPFB

A vos téléphones :  02 505 30 30 

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Nouveau recueil Cheminer l'âme floue

J'ai la joie de vous annoncer la sortie de

« Cheminer l’âme floue »

un recueil qui s’est construit pas-à-pas dans la tranquillité du confinement de l’année 2020, né à la fois du désir de plonger loin au fond de soi et du besoin pressant de rencontre et de partage.

Le flou poétique des photos en noir et blanc de Michèle Peyrat, secrètes et si mystérieuses que l’on ne sait plus si l’on chemine dans le réel ou à l’intérieur de l’âme, et la poésie intimiste de Martine Rouhart, ne font plus qu’un. Parfois c’est la photo qui a dicté le poème, parfois c’est le poème qui a déclenché la photo. Un album pour cheminer l’âme floue, d’un matin où l’on divague en nous-mêmes déportés par la loterie des songes, à cet autre matin qui entre par la fenêtre et dont la musique nous éclaire de l’intérieur.

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administrateur littératures

Les secrets de famille enfouis comme braises sous la cendre, soudain exhumés, révélés, des secrets bien pesants, parfois paralysants, à l'origine de drames ou de destinées brisées, résultats de liaisons "coupables" ou de l'une ou l'autre folie, les secrets de famille, telle était la thématique principale des Rencontres Littéraires du 26 novembre, autour de laquelle gravitèrent, sous la houlette de l'inaltérable Gérard Adam, Evelyne Wilwerth, Dominique Costermans et Alain Dantinne, au centre la mère de famille aussi bien déclinée au passé qu'au présent.

Ayant exploré dans sa vie tous les genres littéraires, du roman à l'écriture théâtrale en passant par la nouvelle et l'essai biographique, se faisant le plaisir d'éveiller la créativité chez les autres via de stimulants ateliers d'écriture, Evelyne Wilwerth nous présenta ce soir "Tignasse étoile", roman dans lequel nous suivons de près et par palier  la vie, de ses huit ans à ses vingt-cinq ans, de Jacinthe "aux yeux brun fleur fanée". Un véritable tempérament de feu soumis aux défis, crises, délires et insensées prises de risque, non dénué d'un bel humour dans sa quête de sincérité et de vérité. Malgré un lourd secret, que lui cachent ses parents, lui pendant continuellement aux basques tel une épée de Damoclès, Jacinthe tente de se réaliser en tant qu'artiste. Pour le meilleur?

Ecrivain, romancière et nouvelliste maintes fois primée, auteur de publications didactiques et de quelques ouvrages sur l'environnement destiné aux plus jeunes et aux enseignants, Dominique Costermans nous parla quant à elle de "Outre-mère" qui fut finaliste du Prix Marcel Thiry en 2018. Un roman familial teinté de romance, moins le récit de l'authentique histoire d'un juif bruxellois enrôlé dans l'armée allemande devenu ensuite indicateur au service de la Gestapo, que celui de son dévoilement malgré le silence imposé régnant encore dans sa famille deux générations plus tard. Une psychologie fouillée, accrocheuse.

Poète, romancier et enseignant ayant étudié les Lettres et la Philosophie, Alain Dantinne, qui fut membre du comité de lecture des Editions L'Arbre à Paroles, nous plongea de son côté dans "Brise de mère", une oeuvre au titre évocateur. Une femme dans son siècle, née à la fin de la première guerre mondiale, évolue dans l'ombre de son mari et de ses quatre enfants en un temps où le patriarcat imposait renoncement et soumission aux mères. Le dernier de ses fils l'accompagnera jusqu'au crépuscule de sa vie. Emotion et réflexion au rendez-vous.

Les secrets, dans les familles notamment, peuvent parfois causer de considérables dommages, même d'irréversibles dégâts et l'innocent devient subitement coupable aux yeux des autres alors qu'il n'a en fait que hériter d'un passé chargé de fautes, d'erreurs ou d'actions douteuses, un exemple parmi d'autres, choc et/ou traumatisme en résultant, toute une vie pouvant basculer dans un perpétuel enfer...pour la vie!

Les écrivains de ce soir ont-ils exhumé de leurs vécus au travers de leurs récits? Ceci doit sans doute rester...secret mais levons-en un malgré tout concernant cette Soirée: exceptionnellement votre serviteur et chroniqueur était absent aux Rencontres pour raison personnelle! Comme quoi...

Thierry-Marie Delaunois, auteur et chroniqueur, 27 novembre 2019

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administrateur littératures

Deux belles voix de nos Lettres, deux voies semées de mots reflets de leurs pensées et de celles de leurs personnages, émotion et sensibilité au rendez-vous.

Ecrivaine prolixe, elle se dit curieuse et contestataire, et elle aime comprendre, le questionnement au coeur et à l'esprit, ses principaux centres d'intérêts : le théâtre, la littérature, la peinture,... En ce dimanche après-midi, Jacqueline Gilbert nous évoquera deux de ses parutions.

Juriste de formation, elle nous avoue que lire et écrire ont toujours fait partie de sa vie, qu'il s'agisse d'articles de nature juridique, de poèmes, de nouvelles ou de récits de voyage. "Ecrire, c'est surtout se donner aux autres sans réserve mais par fragments..." Auteure entre autre de nombreux romans, Martine Rouhart nous parlera elle aussi de deux de ses publications.

Nul doute que cet après-midi du 21 novembre à l'Espace Art Gallery en compagnie de ces deux écrivaines sera à la fois captivante et fascinante, la rencontre débutant à 15h30, et suivra une chronique de l'événement...

Merci de votre attention!

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QUINZE RENCONTRES ARTISTIQUES

QUINZE RENCONTRES ARTISTIQUES

Auteur ; Daniel Bastié

Quinze personnalités artistiques, toutes différentes et uniques, et un regard sur leur manière de procéder. Qu’ils soient écrivains, compositeurs ou peintres. Il s’agit de rencontres effectuées pour la revue « Bruxelles Culture » et qui présentent succinctement les activités de chacun au rythme de questions-réponses conviviales et participatives. Les quinze artistes sélectionnés apparaissent par ordre alphabétique. Bien entendu, à l’ère d’Internet, on ne peut que vous inviter à découvrir davantage de leur production par le biais d’un ordinateur. Bandes musicales, panorama de dessins et couvertures de livres foisonnent sur la toile en quelques clics de souris via des sites personnels, Youtube, Amazon, Babelio, etc. Focus sur Jean-Louis Aerts, Frank Andriat, Ariane Bosquet, Jeannine Burny, Héléna Darcq, José Duchant, Sabiha El Youssfi, Maurice Frydman, Fabrice Gardin, Hugues Henry, Corinne Hoex, Joël Jabbour, Clément Martinery, Maria Palatine et Henri Seroka.

Editions Ménadès - 103 pages

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Quinze rencontres artistiques VOLUME 2

Daniel Bastié : Quinze rencontres artistiques - volume II

Quinze personnalités artistiques, toutes différentes et uniques, et un regard sur leur manière de procéder. Qu’ils soient écrivains, compositeurs ou peintres. Il s’agit de rencontres effectuées pour la revue « Bruxelles Culture » et qui présentent succinctement les activités de chacun au rythme de questions-réponses conviviales et participatives. Les quinze artistes sélectionnés apparaissent par ordre alphabétique. Bien entendu, à l’ère d’Internet, je ne peux que vous inviter à découvrir davantage de leur production par le biais d’un ordinateur. Bandes musicales, panorama de dessins et couvertures de livres foisonnent sur la toile en quelques clics de souris via des sites personnels, Youtube, Amazon, Babelio, etc. Voici un ouvrage sans autre prétention que celle de faire partager des coups de cœur et des élans d’amitié. Surtout, ne vous privez pas de plonger dans leur vie de plain-pied, faisant mentir le dicton qui clame que personne n’est prophète dans son pays !Au menu de cet opus : Myriam Buscema, Marc Brees, Christian Dalimier, Viviane Decuypere, Michel Dircken, Michael Loncin, Joske Maelbeek, Kate Milie, Silvana Minchella, Mythic, Cécile Parent, Huguette Van Dyck et,entre autres, Me’asa Weyo.

Daniel Bastié, né à Watermael-Boitsfort en 1962, est un auteur belge de langue française. Il réside à Bruxelles où il enseigne dans diverses écoles de la Cocof. Dès ses 16 ans, il explore différentes pistes créatives : de nuits blanches à écrire des contes, en passant par les mouvements de jeunesse, il peaufine sa formation à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, avant d’entamer des études de journalisme à l’ULB qu’il abandonne et suivre un cursus qui l’amène à l’enseignement. Dès 1990, il travaille pour différents médias (AZ, Passe-Partout, Les Fiches belges du Cinéma, Grand Angle, Soundtrack, Saisons, etc.) avant de tenter l’écriture de romans. Au début de l’année 2010, Jacques Noël, directeur des Editions Grand Angle, lui propose de rédiger divers ouvrages qui traitent de cinéma. Un challenge, puisqu’il ne s’agit pas de produire le cinquantième volume sur Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo, mais de cerner des genres qui n’ont jamais ou peu fait l’objet d’études. Sortent successivement des titres consacrés à la musique de film (Georges Delerue, Michel Magne, Philippe Sarde et François de Roubaix), ainsi que des analyses de longs métrages nés sous la houlette de la Hammer et devant la caméra de Jess Franco et de Jean Rollin.

Ed. Ménadès - 174 pages

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QUINZE RENCONTRES ARTISTIQUES - volume III

Auteur : Daniel Bastié

Au menu de cet opus : Federico Ariu, Marie-Céline Bondue, Hamsi Boubeker, Bénédicte Chabot, Jerry Delfosse, Sophie Dubois, Nicolas Géal, Marcel Ghigny, Salvadore Gucciardo, Georges Lebouc, Jean Lhassa, Sarah Lounici, Victor Ntacorigira, Nipanki Orei et Fernando Pampliega. Des personnalités belges à découvrir en cette période après Covid. Des créateurs talentueux qui rendent les arts vivants !

Ed. Ménadès - 166 pages

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administrateur partenariats

Nos amis peintres et photographes 

nous offrent une vision du monde au travers de leur créativité.

Ils explorent les couleurs, les magnifient, 

les jettent à nos regards dans une symphonie joyeuse 

dont les notes chaudes 

nous font rêver à un monde meilleur.

En voici, choisies parmi les photos des membres,

elles resplendissent en jaune, orange et rouge.

Ensemble dégustons-les.

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Une sélection d'oeuvres

des artistes Arts et lettres.

Vignal Jean-Claude dit Ben-Kâ, Serge Lesens, Vigreux Marie-Françoise,

Danielle Bellefroid, Liliane Magotte,Sylviane Joséphine Tirez, Marie-Josèphe Bourgau,

Blanchet Odile, Olga Guyot,Claudie Capdeville, François Tapiezo,

Olga Patricia Chaparro,Mehu, Françoise Buisson, Claude Carretta,

Michel Calembert, Busset Marie-France,De Wit Charles, Grazyna Takowska,

Louis Van Cappellen, Jean-François Husson, 

Andrée Hiar, Angela Magnatta, Roger Jacky, Claude Hardenne, Plasschaert Daniel.

La chapelle du lac aux fées

"La chapelle du lac aux fées"

par Vignal Jean-Claude dit Ben-Kâ 

Portrait de fleur

"Portrait de fleur"

par Serge Lesens 

amarante 40x40 yupo

"amarante"

par vigreux marie-françoise 

Ici la terre , m'entendez vous !!!

Ici la terre , m'entendez vous !!!

par Danielle Bellefroid

"Papillon du jour, amour"

"Papillon du jour, amour"

 par Liliane Magotte

A river of mellow yellow

 Floats in the girl's gaze, 

Sorrows  flown  away

With the sun rise.

Watch the  perfect butterfly

Landing softly

In  the flaming landscape 

Of  liquid golden  leaves.

A perched village or a mediaeval town

Melts into soap and perfume  along the lassie's leg,

Singing a symphony of foaming  bluebells...

 And round the square one:

That same river of mellow yellow

That turns orange,

Welcoming a new night.  

Purple reds  will return

To saffron pearls of joy

And happiness.

Just give it a try!  

Deashelle

ST.5.SOUS UN CIEL FLAMBOYANT hUILE 70X50 400euros

"Sous un ciel flamboyant"

par sylviane josephine tirez

petite sortie

"Petite sortie"

par Marie-Josèphe BOURGAU

soleil couchant

"soleil couchant"

par Blanchet odile

Mille parfums

"Mille parfums"

par Olga GUYOT

Allégresse et ravissement.

Blonde et tendre,

C’est une rivière qui  flotte

Dans les yeux de la jouvencelle,

Chagrins envolés

Avec le lever du soleil.

Contemplez ce papillon parfait

Il vient se poser doucement

Dans le paysage flamboyant

De feuilles liquides et dorées.

Joue sur la jambe de la jouvencelle,

Un village perché ou une ville médiévale,

Dans la caresse du savon

Et le parfum

De la toilette matinale.

Murmure à mon cœur,

Cette symphonie oubliée

De myosotis et  parfums

De mousses d’antan.

La rivière jaune doux

Se fait flamme orange,

Dans la  nuit nouvelle.

Et de ses rouges pourpres,

Naissent des perles safran, 

Allégresse et ravissement.

Traduction en français du poème

de et par Deashelle.

 

la forêt

"la forêt "

par Claudie Capdeville

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"art_peinture_pigment_homme_vitruve_action_legerete"

par françois TAPIEZO

abstraction

"abstraction"

par olga patricia chaparro

"36-4"

"36-4"

par MEHU

Lever de soleil au Der

"Lever de soleil au Der"

par Françoise BUISSON

Perché !

"Perché ! "

par Claude Carretta

XR6 III_Composition carrée (St Yrieix 2015)

XR6 III_Composition carrée (St Yrieix 2015)

par Michel Calembert

LE-COQ-A-L'OPERA

LE-COQ-A-L'OPERA

par BUSSET Marie-France

La Tentation du désir Charnel

La Tentation du désir Charnel

par De Wit Charles

Je t'aime quand même

Je t'aime quand même

par Grazyna TARKOWSKA

Un disque d'or

Un disque d'or

par  Louis Van Cappellen 

Abstrait 20 X 24 Acry

"Abstrait"

JeanFrançois Husson

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"Nuit chaude"

Andrée HIAR

Rouge

" Rouge" 

Angela Magnatta

Le petit berger N° 02 DS 01

" Le petit berger"

ROGER Jacky

Etude d'après modèle

"Etude d'après modèle"

Claude HARDENNE

pissenlit

"Pissenlit"

Plasschaert Daniel 

Un partenariat

Arts

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Lettres

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Photo © 1989 La libre Belgique                                                                    

Un article dans la Libre Belgique (1989):

Une adresse pour découvrir les belles éditions de chez nous

Le Musée du Livre belge : une collection privée qui illustre notre patrimoine littéraire national

 

Depuis sa plus tendre enfance, c’est l’amour des livres, et spécialement des livres belges de langue française qui fait courir Robert Paul. « A l’école, nous dit-il, je n’entendais parler que des grands écrivains de France. C’est en visitant les bouquinistes que j’ai découvert les auteurs qui traitent de notre imaginaire national : les Verhaeren, les Maeterlinck, les Ghelderode… ». La découverte n’a pas tardé à se transformer en engouement, l’engouement en hobby, le hobby en passion.

 

Une singulière rencontre

Aujourd’hui, ce grand collectionneur, qui a huit bibliothèques chez lui, veut faire partager son enthousiasme et donner à ceux qui le souhaitent l’occasion d’admirer, d’ouvrir, ou de feuilleter les éditions originales, les éditions de luxe numérotés sur grands papiers ou les publications ornées par les meilleurs illustrateurs, certaines rares et précieuses, qu’il a rassemblées avec le temps et qui remontent jusqu’au milieu du siècle dernier.

« Devais-je faire comme l’avare de Molière et amasser pour mon seul usage personnel, ou au contraire faire en sorte que d’aures en profitent aussi ? », se demande-t-il. Le Musée du Livre belge, que chacun peut visiter sur demande au Manhattan Center de la Place Rogier à Bruxelles, est le fruit de cette singulière rencontre, en un seul homme, du bibliophile au militant.

Beaucoup de temps libre et surtout une motivation à toute épreuve ont permis à Robert Paul de mener à son terme cette entreprise où il s’est engagé à ses propres frais, sans en attendre la moindre conrepartie, délaissant même la trop complexe et trop incertaine course aux subventions oficielles. « Vous pouvez appeler cela du mécénat, si vous voulez… »

 

Classiques d’hier et de demain

Les visiteurs –pas plus de trois ou quatre, sauf pour les classes d’école- peuvent prendre rendez-vous en semaine ou le week-end et lire sur place, s’ils le souhaitent, l’un ou l’autre volume. « En général, ils sortent adeptes de la littérature belge »… et convaincus, comme Robert Paul, qu’un vrai beau livre n’est pas selement l’œuvre d’un auteur, mais aussi celle d’un éditeur.

Notre interlocuteur est intarissable sur les André Baillon, les Charles de Coster et les Geoeges Eeckhoud, les Marie Gevers et les Camille Lemonnier, les folklores régionaux et les grandes écoles littéraires, les publications confidentielles de Ghelderode aux « Editions de la Vache Rose » ou celles hautement prisées, de Max Elskamp, ce grand découvreur du génie populaire qui s’éait fait lui-même xylographe, renouant ainsi avec une grande tradition anversoise pour illustrer ses propres œuvres.

A découvrir aussi, cet exemplaire de la lettre pastorale publiée par le cardinal Mercier pour la fête de Noël 1914, et dont le titre, « Patriotisme et endurance », en dit assez sur la résonance qu’elle pouvait avoir en pleine occupation allemande. L’illustration, due aux moniales de Maredret, a été faite sur le modèle des enluminures médiévales afin de camouler en vénérable écrit des temps anciens le très contemporain propos du primat de Belgique.

Au besoin –notamment pour les écoles- Robert Paul se déplace lui-même avec ses vitrines, en compagnie de l’un ou de l’autre de nos écrivains actuels. C’est qu’il tient à faire connaître les jeunes talents autant que les grandes signatures du passé. Les classiques de demain sont déjà dans sa collection.

Paul Vaute (in « La Libre Belgique, 1989)

Le Musée du Livre belge n'est plus visible depuis de très nombreuses années. Néanmoins je puis en montrer quelques pièces maîtresses, uniquement sur rendez-vous et après demande écrite et très sérieusement motivée.

 

Article lié aussi ici

 

Voir aussi: A propos de Robert Paul

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Coucher sur le Papier

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Si tu sens que rien ne va
Que l'ombre s'est emparée de tes pensées
Surtout ne te renferme pas !
Laisse aller le verbe, laisser couler cette verve ...

Si tu ne sais à qui te confier, ne garde pas pour toi ce mal-être
Ecris et pose tes maux, écris et laisse ta plume en alerte
Elle t'emmènera là où tu n'imagines même pas !
Et te fera voir ce que tu ne connais pas de toi !

Laisse là colorer toutes tes pensées
Loin de cette terrible morosité
Ecris et découvre un monde où la magie
Est source et la poésie symphonie

•⊰✿~•

© Elea Laureen

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     LA LIGNE ENTRE COULEURS ET COSMOS : L’ŒUVRE DE VICTOR BARROS

Du 17 - 02 au 06 – 03 - 16, l’ESPACE ART GALLERY (Rue lesbroussart, 35, Bruxelles 1050), vous propose une exposition consacrée à l’œuvre du peintre et sculpteur équatorien VICTOR BARROS, intitulée VIBRATIONS COSMIQUES.

VICTOR BARROS est un artiste funambule ! Il peint sur la corde raide (dans le sens le plus positif du terme !) Son art est en équilibre entre tellement  d’expressions qu’il est souvent ardu d’en démêler les influences.

Dire que son style est « naïf » irait, à première vue, de soi si ce n’est que des influences étrangères au « naïf » viennent se greffer sur son œuvre. Dire que son style est « contemporain » correspond à l’exacte vérité, néanmoins, il s’arrête à l’approche d’éléments distinctifs appartenant au style « naïf ». Dire que son style est une fusion entre le « naïf » et le « contemporain » est tout aussi exact. Mais un facteur supplémentaire essentiel à la cohabitation entre ces deux formes d’écriture se matérialise dans l’apparition de la dimension « ethnographique » que revêt le sens profond de son œuvre, lui conférant ainsi la contemporanéité de son langage. C’est bien ce troisième élément à déterminer l’originalité de son œuvre. Sans cela, l’artiste oscillerait bêtement entre deux univers sans jamais trouver son équilibre identitaire. Et son identité c’est sa culture d’origine. Une culture millénaire qui se décline à la fois dans la force de la couleur, dans les attitudes des personnages en mouvement, dans la symbolique ainsi que dans l’importance de la ligne renforcée au trait noir comme pour amplifier tout en affirmant le volume dans l’espace. Les couleurs, très vives, ne sont pas là pour inciter le visiteur à l’exotisme mais bien pour lui suggérer l’impact ethnographique, c'est-à-dire culturel donc politique de son œuvre.  

L’artiste se situe à la croisée de plusieurs expressions techniques, à savoir, la lithographie, la peinture, la gravure et la sculpture. Néanmoins, après analyse, nous constaterons que c’est essentiellement le sculpteur qui prend le dessus sur le reste.  

La danseuse de NINA Y PAJARO (LA FILLETTE ET L’OISEAU) (49 x 32 cm – lithographie)

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traduit parfaitement l’existence actuelle (souvent trop méconnue dans les méandres de l’occidentalisation) des sociétés dites « traditionnelles ».

Si la composition est dominée par une atmosphère « naïve » tant par les couleurs vives de la robe de la fillette que par le plumage de l’oiseau, la position oblique de la tête de la petite fille tranche nettement avec l’ensemble.  

En déstabilisant ainsi le visage par rapport au corps, elle devient « contemporaine » de fait mais trouve sa fonctionnalité culturelle dans la traduction ethnologique de la « transe » permettant à l’Homme d’accéder au monde des esprits.

Cette « transe » devient la manifestation d’une joie existentielle laquelle se traduit par un chromatisme vif, composé de rose, de jaune, de bleu et de vert en dégradés.

Cette dimension « ethnographique » se remarque également dans IDOLO (L’IDOLE) (142 x 162 cm - huile sur toile).

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Ici s’exprime l’utilisation du « naïf » en termes de revendication culturelle, typique des artistes du Tiers-Monde. Néanmoins, le « naïf » n’est pas la seule règle sémantique de ce tableau. Le visage du personnage masculin est stylistiquement proche de celui de LOS AMANTES (LES AMANTS) (32 x 23 cm – huile sur toile – dont nous parlerons plus loin),

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par son prognathisme affirmé et son nez « en pointe », prenant forme à partir du front. Quant au traitement du corps, il diffère de celui de LOS AMANTES dans sa conception. Si, dans le tableau précité, le corps est conçu de profil, ici il l’est de trois-quarts, tandis que son visage demeure de profil. Les jambes de l’homme sont écartées. La droite est avancée par rapport à la gauche, assurant le passage imaginaire d’une ligne médiane passant de la base du cou par le torse jusqu’à l’entre-jambes. Intéressant est aussi le jeu de jambes de la petite fille s’appuyant sur la jambe droite, laissant la gauche assurer son élan en esquissant un déséquilibre contrôlé du corps. Le chromatisme, principalement composé de couleurs fauves (vert, jaune gris-clair), devient assez calme en son centre, tandis que sur les côtés, il assure une dynamique très vive, que ce soit pour souligner la présence du petit cheval sur roues que pour illuminer l’impact de l’idole, présenté comme une théophanie. Son visage est un masque dont la largeur est accentuée par un bleu très foncé, presque nocturne, laissant apparaître des yeux d’un rouge incandescent. Ici encore, la ligne appuyée au trait noir, délimite la forme dans l’espace. La dimension « ethnographique » de cette œuvre se dessine surtout dans le fait que l’idole n’a pas de nom.

Il n’est pas spécifiquement répertorié dans le panthéon Inca. Il fait partie de l’identité rurale de chaque village qui place une statuette de l’idole à ses portes en guise de protection, réalisant ainsi ce syncrétisme typique du Tiers-Monde, entre christianisme d’exportation coloniale et culture autochtone.

Néanmoins, les deux personnages, en bas, sur les jambes de l’idole, que l’artiste estime être une invention personnelle, peuvent également rappeler la notion très souvent présente dans le panthéon des sociétés dites « traditionnelles » des divinités subalternes, procédant directement de la volonté de l’Etre suprême dans son effort de démiurge, ou dans ce cas-ci, de l’idole. L’Etre suprême, après avoir créé des divinités inférieures, leur laisse la tâche de terminer la création à sa place. Les lunes, présentes sur la toile, indiquent le temps des semailles. Celle de couleur grise (à gauche) indique l’automne, tandis que celle de couleur jaune (à droite) indique l’été. Le petit cheval sur roulettes est le porte-parole d’un autre mythe : celui de l’enfance. Et la tête auquel il est associé souligne l’esprit qui l’anime. La petite fille est l’expression de la tendresse qui illumine cette œuvre. 

Plusieurs thèmes animent l’univers de l’artiste : la vie villageoise, la mythologie, l’érotisme et la souffrance de l’Homme.

LOS AMANTES (cité plus haut) décrit l’acte sexuel dans une linéarité inspirée du classicisme grec. Cela se remarque dans les angularités des visages ainsi que dans la position de la jambe gauche avancée par rapport à la droite, laquelle rappelle la statuaire antique. Dans cette réminiscence du classicisme, la ligne règne en maîtresse. Non seulement elle délimite le champ du volume apporté aux personnages dans de profonds traits noirs mais, en plus, elle se réaffirme de façon plus légère, par un autre trait, à la fois plus clair et plus subtil pour jouer sur la dynamique du mouvement. Observez ce trait clair et fin qui circonscrit les seins de la femme ainsi que sa cuisse. Il en va de même pour la jambe gauche du personnage masculin. Remarquez comme la ligne renforcée au trait noir délimite chaque territoire du corps. Comme elle « rattache », à titre d’exemple, le bras de l’homme à son épaule. Et son visage, de conception si classique, cette même ligne le structure de façon à le raccorder au cou, lequel par le même tracé, descend sur tout le dos, en passant par les jambes pour aboutir à l’extrême pointe des pieds. La position des jambes du même personnage (une jambe plus haute que l’autre) assure l’acte sexuel dans toute la vitalité de sa dynamique. Il y a une grande douceur dans cette œuvre. Elle est donnée par un chromatisme tendre, basé sur un dégradé à partir du brun.

Le couple conçu en cette couleur s’inscrit (grâce à la ligne qui le délimite) sur un arrière-plan, également fait de brun (très foncé).

La force de la couleur verte des cheveux n’est là que pour accentuer le mouvement et casser ainsi la douceur du monochromatisme général, laquelle finirait, à la longue, par devenir lassante. Il s’agit de l’acte sexuel conçu en dehors de toute forme d’exhibitionnisme.

Si LOS AMANTES est une œuvre classiquement suave, LOS AMIGOS (LES AMIS) (62 x 48 cm – huile sur toile)

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est, au contraire, tourmenté, à la fois par les couleurs vives du langage passionnel (rouge, bleu, vert, orange, jaune vifs) mais aussi par l’étalement de la matière au couteau. Ce qui fait de cette œuvre un moment pulsionnel intense lequel débute par un baiser à la sensualité primitive. Il y a une mise en évidence des chairs réalisée par un traitement de la matière au couteau.

L’artiste, dans son pèlerinage thématique, a également exploré l’angoisse et la déchéance du monde face, notamment, à la guerre. Durant son séjour en Pologne, en 1972, lorsqu’il était étudiant aux Beaux Arts, le thème de la Deuxième Guerre Mondiale par rapport à la souffrance vécue par la Pologne, l’inspira à créer des gravures dans lesquelles les personnages, réduits à un état de matières en décomposition, adoptent par leur posture, un langage où le physique se crispe et se désagrège dans un chromatisme apocalyptique.

EL GRUPO (LE GROUPE) (31 x 25 cm – gravure)

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nous montre un groupe d’hommes pris dans la tourmente de la guerre. Il s’agit d’un ensemble de silhouettes squelettiques, rassemblées dans un étau macabre. C’est ici qu’intervient la nécessité de l’écriture contemporaine. Nous pouvons le remarquer dans la position de la tête de l’un des personnages, à l’extrême gauche de la gravure. Ce visage implorant, tourné vers le haut n’est pas sans rappeler la même attitude du personnage féminin (à l’extrême gauche de la composition également) de GUERNICA (Picasso - 1937), lequel implore (ou interroge) le ciel, transi par l’effroi.

Quoiqu’on en dise, c’est dans le domaine de la sculpture que l’artiste a puisé ce qui lui servira pour définir son écriture picturale. Notamment le volume puissant de la ligne devant inconditionnellement exister pour délimiter la forme dans l’espace.

Dans cette SCULPTURE DE FEMME (25 x 15 cm – cuivre repoussé),

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la forme émerge de la découpe. Le cisaillement de la matière à la petite scie fait office de ligne. Cette même ligne cisaillée se retrouve, notamment, dans la conception de la chevelure, élaborée à partir de la gauche de la sculpture (à droite par rapport au visiteur), laquelle passe au-dessus de sa tête pour se perdre dans une sorte de labyrinthe, vers la droite de la pièce (à gauche par rapport au visiteur). 

Tout dans cette œuvre est une question de courbes : la tête, les seins proéminents, le ventre dont la légère protubérance indique la gestation et les cuisses, lesquelles, ressortant dans l’espace, renouent avec la cosmicité des Vénus préhistoriques. L’artiste est, en réalité, un sculpteur qui peint, en transposant une vitalité trouvée dans la dureté de la matière vers la fluidité de la toile. Il maîtrise parfaitement la taille de pièces de toutes les dimensions.

VICTOR BARROS qui réside à Bruxelles, a commencé à créer dans son Equateur natal, à 23 ans. Son œuvre est une contribution au développement des cultures mésoaméricaines actuelles. Plusieurs étapes structurent son parcours créateur, notamment la gravure, laquelle correspond à ce qu’il nomme son « époque polonaise » datant (comme nous l’avons mentionne plus haut) de 1972, contribuant à exprimer la souffrance de la guerre. Ensuite, il s’est dirigé vers le style qui le caractérise aujourd’hui. Il a reçu une formation classique en Equateur, à l’Académie des Beaux Arts de Guayaquil, dans les années ’60.

Ce n’est pas un hasard si l’exposition visant à faire connaître cet artiste s’intitule VIBRATIONS COSMIQUES. Cette cosmicité se rencontre à chaque coin de son œuvre. Chaque explosion chromatique, chaque trait soulignant la ligne directrice de la forme est une nervure amplifiant la dynamique de ces vibrations, lesquelles répercutent leur écho dans l’espace ancestral du Sacré.

François L. Speranza.

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Une publication
Arts
 
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Lettres

N.-B.: Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis.

Robert Paul, éditeur responsable

A voir:

Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza


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Victor Barros et François Speranza:  interview et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles

(17 février 2016 - Photo Robert Paul)

                                      

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Exposition Victor Barros à l'Espace Art Gallery en février 2016 - Photo Espace Art Gallery

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