a&lbeaupartenariat (50)
"Mer en furie"
Tempête en Aquitaine ( 3 Mars 2016 )
Mars, le souffle de l’Océan se déchaîne.
Sous les bas nuages fous, des pins sans joie,
Maintenant noirs d’ennui, comme lourds de peine,
Jettent à la mer leurs aiguilles qui tournoient.
La tempête embrasse ces corps fiers et droits,
S’acharne sans pitié comme avec rancoeur,
Déracine les plus faibles ici et là,
Casse et fracasse ces pauvres en vainqueur.
La bas vers le Bassin le port est dévasté.
Dansent, s’entrechoquent et craquent de douleur
Des esquifs fragiles troués et bombardés
Par la main féroce de ce géant sans coeur
.
L’ Océan insiste, frappant la jetée ;
Quand un rayon soudain perce puis devient bleu,
Alors, le peintre surpris sous la nuée
Respire et efface le vent peu à peu !
Il me parle de couleur
Il me parle d'arc-en-ciel
De soleil en hiver
Se plait dans la langueur...
Il n'est pas éternel
Mais...il chante Prévert
Mon monde à moi...
Jacqueline Gilbert.
Un partenariat
"Rouge-queue au jardin"
Voir venir le temps de l'indifférence,
Ignorer le bonheur sans importance,
Et que dorénavant, même un tout petit rien,
Illumine chaque heure jusqu'au lendemain.
Languir sans se mentir,
Longtemps se souvenir,
Et qu'un matin caresse,
Soudain l'on disparaisse,
Se rappelant alors....
Etre un enfant qui dort.
Billet réalisé à la demande de Valérie.
Merci aux deux partenaires
pour leur participation à cette échange
que nous souhaitons fructueux dans l'avenir.
Partenariats
Lettres
"Quiétude"
Aquarelle de Liliane Magotte
Matin clair ..
Un soleil timide qui annonce de belles journées. Je crois aux jours meilleurs, aux retrouvailles, aux découvertes de toutes sortes. Je prends tout ce bonheur annoncé pour mon âme, mon cœur...
J'ai besoin de rêver pour garder les pieds sur terre, pour ne pas faillir à cette vie quelque peu turbulente et qui me tourmente tant. Malgré les années, je ne trouve pas cette paix qui me manque. Je cherche toujours ce qui fera mon bonheur. L'amitié n a pas donné les effets escomptés même si je peux dire que j'ai connu des êtres de lumière. Le temps a estompé ce cadeau. L'amour n'a pas été au rendez vous. Je me suis accrochée comme un noyé. J'ai coulé. Je me suis noyée. J'ai cru mourir plusieurs fois de ce mal qui tuait mon cœur, de ces trahisons à l'infini.
Alors, je vis. Je ris. Je chante pour que mon cœur soit gai, parfois heureux. Peut-être n est il pas responsable ? Je lui pardonne toujours.
Je lui promets des jours meilleurs où enfin il sera heureux.
Partenariats
Plein été
Aquarelle sur papier yupo
Fleurs imaginaires
50x70
Les fleurs-oiseaux
Venez au rendez-vous
De ces fleurs gracieuses,
Aux ailes-pétales rondes
Qui dansent dans la corole
Neigeotant, généreuses,
Leur parfum sur le monde.
Venez au rendez-vous
D’oiseaux captifs sur tiges,
Fines, longilignes, légères,
Aux plumages bariolés
Oiseaux muets, figés
Dans un lambeau de terre
Perdu dans une forêt.
On les connaît à peine
Ces fleurs modestes sans nom ;
Accélérez le pas,
Dépêchez le regard,
Demain elles périront…
11. 07. 2011
Fleurs de pommier
Je veux des champs de fleurs
Je veux des jours roses et bleus
des lumières qui dansent la nuit
des jardins à perte de vue
des champs de fleurs dans le coeur
la tendresse des hommes
et la douceur des bêtes
Je voudrais remplacer
toutes les perles de verre
de nos peines
par les éclats cristallins
de rires d'enfants
La cueillette
Peinture à l'huile
Bois de Hal
Les pivoines
Huile sur toile
Quelques fleurs
Fleurs du confinement
Parfum de liberté
Eté Jaune soleil
Bouquet de l'Espoir
L'Espérance d'un été serein après ce douloureux printemps que nous sommes toutes et tous amenés à vivre confinés, dans la crainte pour nos proches mais aussi très tristes devant le nombre de plus en plus élevé de victime.
J'ai créé ce bouquet pour donner un peu d'Espoir et de couleurs. Prenez toutes et tous bien soin de vous.
Un partenariat
Arts
Lettres
Départ
Photo minimaliste qui inspire le départ vers une destination inconnue
Martin Gaudreault
Des chemins s’effacent
d’autres s’ouvrent
où serons-nous demain
qui le sait
sinon les fumées bleues
de nos désirs
et les étoiles
attentives à nos silences
Un partenariat
Arts
Lettres
Merci aux artistes, poète et photographe, d'avoir permis cette association.
Liliane
Joyaux éphémères
Rêveries assumées
Eclats de lumière
Grâce sublimée...
Les fleurs...
Heureuse détente
Coroles éclatées
Splendides et ardentes
Et soudain pâmées...
Les fleurs...
Rien que mots très doux
Au sortir des lèvres
Si je pense à vous
Comme un goût de fièvre...
Les fleurs...
Le monde est trop triste
Quand il vous oublie
La beauté existe
Rétines éblouies...
Les fleurs...
Merci à Anne Marie REMONGIN pour toutes ces belles aquarelles.
Qu'elle reçoive mon affection.
Liliane
Un partenariat
Arts
Lettres
"Ventôse"
Liliane Magotte
Sous les toits
Habitent l'hiver ceux qui se dédient aux vents
Asile d'étoiles sous l'écorce du gel et du givre
l'haleine hésite ou frisonne dans l'étroit courtil
le chemin doute mais par l'écho qui appelle
le fugitif trouve terre de refuge et droit de gîte
le temps mûri porte moisson
ces fruits de semailles
qui meurent en naissant
Un partenariat
Arts
Lettres
L'Arbre, mon Ami, m'inspire chaque Jour ...
C'est un ami qui ne me quittera jamais,
Bien mis sur ses jambes tout au fond du jardin,
Il m'annonce les débuts et fins des étés,
Défile, lors des saisons, tel un mannequin !
En hiver, se pare parfois d'un blanc manteau,
Et quand le soir la lune froide l'éclaire,
Des milliers d'étoiles sur un divin traîneau
Fleurissent sa cime de tendres chimères.
Par la vitre froide aux perles d'acanthe,
Les blanches poussières chassées par le vent
Dévoilent soudain une robe chantante
Aux gais refrains reverdis d'un nouveau printemps.
Mon arbre est peintre aux multiples couleurs,
L'automne le vêt du costume d'arlequin.
Et quand à l'été viennent les lourdes chaleurs
Il habille le monde de trois fois rien !
Vers mon destin
Arbre solitaire
L'arbre vénusien
Arbre solitaire
Solitaire...
Auprès de mon arbre
Fleurs d'églantier
Le vieux châtaignier
Le bruissement de la vie
Sous la brise du feuillage des platanes,
Quand souffle le tendre ramage virginal,
Sous le préau, où de vertes feuilles planent,
Les enfants y chahutent sans le moindre mal.
Sous la brise du feuillage des marronniers,
Quand vite s'engouffre le doux vent de l'été,
Derrière des murs aux cartables rainurés,
Des coeurs déjà y brûlent pour l'éternité.
Sous la brise du feuillage des châtaigniers,
Quand s'engouffre le doux vent de la liberté,
Parmi les glaneurs, tels une grande armée,
De prétendus seigneurs s'échangent des baisers.
Sous la brise des saules de la rivière,
Quand se met à souffler le doux air de l'espoir,
Des songes disent des phrases coutumières,
Lors, aux amants liés à de nobles devoirs.
Puis les feuilles ont jauni sur les platanes,
Venue la froide bise de l'automne.
Des enfants grandis bataillent et chicanent
Sous des préaux jonchés de couleurs ocre-jaunes.
Arbre en Hiver
Automne regrettée
Un arbre en hiver
Arbres de vie et de légende
Arbres de rêves.
J'ai aimé les rencontrer
Les photographier lors de mes voyages.
Élément noble s'il en est un,
Il faut prendre soin de lui
Comme il le fait de nous...
Merci à tous pour votre participation.
Un merci tout particulier à Gilbert.
Un partenariat
Arts
Lettres
"Au fond de mon jardin"
Aquarelle Liliane Magotte
Je ne ferai pas ce voyage
j’irai jusqu’à l’arbre
au fond du jardin
qui m’amènera plus loin
il me racontera son histoire
de feuilles d’oiseaux
de vent et d’éternité
je lirai à voix haute des poèmes
sur les choses perdues
nos rêves éperdus
le temps retrouvé
le soir tombé
une paix nous gagnera
qui n’aura rien à voir
avec le sommeil
......................................
"Aquarelle par Ninette", illustration proposée par
Un partenariat
Arts
Lettres
"Mésange en hiver"
Nids de brume
Le jour dort encore
je marche
dans le jardin
mes pas
lèvent les oiseaux
de leur nid de brume
Les ailes
dans les branches
si peu de chose
si peu de bruit
Un partenariat
Arts
Lettres
"En attendant le Printemps"
Françoise BUISSON
Voyez-le se donner du mal pour que tout aille,
Voler tout le jour, d’un aller à un retour,
Du nid où piaille la marmaille
A la terre, aux champs, pour une brindille d’un jour.
Parfois il se pose sur le grillage du jardin
Et repose ses ailes fatiguées de ses voyages,
L’oeil rieur, comme un vainqueur coquin
Qui nargue le père vieilli par l’âge !
"Pinson devant ma fenêtre"
Petit à petit il construit, tresse, salive ;
Dedans, les petits attendent le bec béant,
Guettant père-oiseau, mère sur le qui-vive,
Porteurs inlassables de ” diners ” incessants !
"Hivernal"
Ne les cherchez pas, un nid est vite abandonné ;
Une fois le chef-d’oeuvre fini il flotte à tout vents !
Quelques duvets soyeux, seuls, rappellent nos printemps,
Leurs éternels oiseaux joyeux et nos envols rêvés.
"Une belle rencontre"
"Printemps de la mésange huppée"
Un partenariat
Arts
Lettres
Joyaux éphémères
Rêveries assumées
Eclats de lumière
Grâce sublimée...
Les fleurs...
Heureuse détente
Coroles éclatées
Splendides et ardentes
Et soudain pâmées...
Les fleurs...
Rien que mots très doux
Au sortir des lèvres
Si je pense à vous
Comme un goût de fièvre...
Les fleurs...
Le monde est trop triste
Quand il vous oublie
La beauté existe
Rétines éblouies...
Les fleurs...
Un partenariat
Arts
Lettres
Lumière de la nuit
Pour connaître la nuit il faut avoir vu le jour et sa vie,
Et enfin le soir qui en est la porte d'entrée.
Comme tout naturellement la brillante lueur qui naît
Se voit-elle aller, paraît-il, vers un peu moins d'énergie !
Mais la nuit n'est pas un grand trou noir
Où il faudrait craindre d'y voir.
Ou encore y passer le clair de son temps à dormir,
Tirer les rideaux, fermer les volets pour ne rien voir venir.
Non, la nuit existe pour les curieux, les inquiets, les penseurs,
Voyant en le sommeil une perte de temps,
Sans oublier d'heureux" fêtards qui grillent les heures
Comme des pétards qui claquent à tout vents.
Mais ceux-là ont encore beaucoup à apprendre de la nuit,
Ils se trompent d'heure, le manteau nocturne n'est pas pour eux.
Qu'ils entendent la chouette qui hulule, voient la biche qui se hasarde sans bruit
Ou le hérisson qui ose enfin ouvrir les yeux !
Car le silence sous la voûte étoilée, l'orage, les nuages noirs
N'ont de pareils que lorsque le voile de la nuit est tiré.
Et nos sens apaisés des aléas et du temps creusé
Font de la nuit un refuge serein qui ressemble à l'espoir.
"Nuit blanche"
"Dans la tiédeur de la nuit"
"Nuit"
La nuit ne s’endort jamais,
elle écoute nos pensées
berce nos rêves
nous ouvre les yeux
Elle parle tout bas
dehors dans le noir
aux choses invisibles
qui lui répondent,
allume le ciel,
éveille l'eau dormante,
soulève des fantômes,
fait bouger les ombres
La nuit avance pas-à-pas,
ensommeillée,
au petit matin
ce n’est pas le jour qui vient
c’est elle qui s’en va
Martine Rouhart
"Ciel coloré de la nuit"
"Une ville la nuit"
En hommage à un poète Arts & Lettres
ayant généreusement contribué à l'aventure "Partenariats"
"Quand revient la nuit"
"Nuit sur la Sérénissime"
"Jour et nuit je pense à toi"
"Lumière dans la nuit"
Haïkus
Je ne peux dormir,
Douillettement dans mon lit
Je pars en voyage.
...
Mon guide me mène,
Ouvre les portes fermées,
A toutes les clés.
...
Mon ami arrive
Il va jouer du violon.
Ma joie est immense.
...
J’écoute ravie;
Des airs de valses m'enchantent
Mon âme s’endort.
...
24 mai 2009
"Nocturne"
"Minuit sur la Seine de Paris"
Un partenariat
Arts
Lettres
L.Magotte
Il y a tant de chemins à parcourir
Il y a tant
de sortes de chemins
les chemins tout tracés
les routes droites et nues
où l'âme perd pied
s'essouffle
les chemins de traverse
bordés de platanes
où l'on s'attarde
qui se plient à nos envies
et puis
les chemins de crête
toujours à la marge
au bord d'autre chose
que l'on foule à pas comptés
avec une gravité légère
et puis encore
tous ces chemins
qui ne mènent nulle part
et parfois plus loin
qu'on ne croyait
Martine Rouhart
Je marche dans la plaine.
Depuis longtemps je marche
contre un vent chargé d'aventures .
Peu lui importe.Il est l'élément, il se suffit.
Mais moi silhouette transitoire
sous la pérennité du ciel, comment puis-je défier le vent et lancer
ma complainte dans le choeur des astres?
Je marche dans la plaine.
Depuis longtemps je marche
cernée d'insectes tourbillonnants,
de clameurs sourdes.
J'entends l'appel de la montagne bleue.
Je prie le vent de tomber en paresse.
Qu'il me livre passage vers la montagne bleue.
La montagne bleue qui dit viens !
Viens apprivoiser ma roche,
et laisse-lui ton sang !
Que mes veines boivent à ton humanité
Ce que je te donne en farouche dureté.
Barbara Y. Flamand
Promenade d'automne
Ajouté par David VIRASSAMY
Au fil des maux et des mots
Dans les profondeurs sinueuses et moussues de la forêt
Mes pas m'emmènent au gré de mes souhaits
Aucun son, aucun mouvement
Ne perturbe la quiétude du moment
Le temps semble s'être figé
Et je m'arrête pour mieux m'en imprégner
Si mon esprit vagabonde, faisant fi de toute vicissitude
Mon corps en oublie ses tourments avec gratitude
Là, assise à même un caillou lustré,
Sous un dôme de branchages torturés
Je tâte le pouls de Dame notre terre
Tout en humant ses effluves nourricières
Sa douce respiration à peine perceptible
Rassérène mes corps et âme trop sensibles
Son envoûtement si délicieux fait chavirer mon cœur
Qui hésite un bref instant entre éveil et torpeur
Le vent se lève et tourbillonne dans les cimes décharnées
Entraînant son chant vers des cieux malmenés
Que ce zèle ardent, d'austère il devienne plaisant
Pour que mon roc je n'abandonne à la pénombre naissante
Laissant les ombres grotesques et difformes
A leurs danses effrénées et folles.
Sur le chemin surgissent mille images magiques
Celles d'un ballet des plus fantasmagoriques
Allégorie ou chimère, elle aura sans autre manière
Attisé mon âme d'épistolière.
Roczo Viviane
17-02-2016
Ecoute...
Toi l'égarée sur une terre en devenir
Tu cherches ta place dans l'univers de la mouvance
Perdue, tellement fragile, tu cours vers l'avenir
Arrête, saisis l'instant, hors lui tout n'est qu'errance...
Puise alors de la terre les émouvants parfums
Ecoute brûlante chanter l'oiseau dans le matin
Dans quelques heures les instants doux seront défunts
Vis les vaillantes, et cesse de songer à demain...
Dégage la tête, le cœur pourra croire au bonheur !
"Le chemin bucolique"
Comme les rois mages émerveillés,
Qui n'ont pas un seul instant hésité
Et aussitôt furent prêts à tout quitter,
A partir s'engager vers les pays lointains,
Prêts à tout vivre, à tout braver :
La fatigue, la soif et la faim
Dans une longue épopée
Au succès incertain,
Une traversée du désert
Par delà monts et mers
En un si long chemin
Pour atteindre leur but étoilé,
Sans jamais redouter la défaite
Ni douté du succès de leur quête,
Ni de la grandeur de leur destinée,
En allant déposer leur sagesse éclairée,
Quintessence inspirée des Temps anciens
Avec moult trésors et grands biens
Au pied de l'Enfant d'or illuminé,
L'Espoir du monde, l'Amour incarné,
Moi aussi, je continuerai d'avancer,
Bravant le désert et sa longue traversée,
Laissant doutes et désespoir sur le bas côté,
Prête à tout souffrir, à tout dépasser
Pour vaincre les épreuves, les surmonter
Et accomplir ma quête, ma destinée,
Mon Etoile comme seul bouclier.
Et la tendresse de mon Aimé.
Car au fond de moi, je le sais, c'est certain,
Je n'aurais pas marché ce si longchemin
Et tant sacrifié pour tout perdre soudain en vain.
L'oeuvre de ma vie est offerte et prédestinée.
Elle a déjà tant réjoui et épanoui
De si longues joyeuses années
Et ses fruits jamais ne seront détruits.
Elle est là pour Le servir et servir l'humain.
Que Sa Haute protection me soit accordée.
Image et texte de Rébecca Terniak
"Esquisse sous la pluie"
de Arlette A
Grand ciel opalin
Nimbé de nuages blancs
S’invitant à danser enlacés
Comme dans un bal de gitans
Goûte après goûte
Tombe la pluie
Léger bruit sur les toits du monde
Grains d’eau sur les fenêtres
Tombe l’eau argentée
Sur les pavés luisants
Et l’herbe frémissant
Feuille à feuille
bercée par une averse
Moineau contre moineau se blotti
Dans un nid
Cœur à cœur
Toi et moi
Nous cheminons
Ivres de joie
12/07/2017
Chemins où l'on marche d'un point à un autre, chemins qui mènent d'ici à là ou même nulle part, routes encore et donc chemins utiles de l'habitude, fausses routes longeant l'abîme, noirceur des jours recouvrant le ventre des aubes.
Chemins plutôt comme l'abîme même, chemins aux bordures fuyantes, qui ne gravissent rien dans ce vide de l'être, père du visible et des fables que chantent les horizons de chair aux mirages de verre.
Chemins où s'exilent tous les exodes, où les mers aux voix de sable et de houle engendrent des nuages de songe et de feu puis la terre de sang née de la pluie, de la pluie bleue et froide qui ruisselle sur des plaies d'argent.
Il doit y avoir un monde comme offrande de chaque chemin aux abîmes qu'ils sont.
"Lumière de la nuit"
Les yeux pleins de rire
je prends des chemins de traverse
à demi-effacés
sans savoir où ils mènent
mes pensées prennent le large
comme des ballons qu'on lâche
je vais d'étonnement en étonnement
et donne des ailes à toutes choses
et puis je me couche
dans le silence des arbres
essoufflée de mes petites joies
Martine Rouhart
"L'envol vers le petit déjeuner"
Un chemin...
J'en ai vu des rivages
Découvert des visages!
J'ai puisé dans des yeux
Quelques moments heureux...
Mélancolie est douce
Quand nature se fait rousse
C'est la fin de l'été
Tu m'as tellement manqué!
L'automne est flamboyant
La saison des amants...
Loin des hésitations
Faire jaillir la passion!
Et si pointe l'hiver
Loin des chemins pervers
Dans douceur d'un souvenir
Sourire et s'endormir...
Jacqueline Gilbert
"Soleil couchant"
Souffles de la terre
Avant de n’être plus soi comme par le passé
Mais tout autre attribut de ce temps sacrilège ;
Ou espérer que cela serait un suprême privilège
De retenir des vieux jours presque effacés,
Avant de ne plus se reconnaître
Et marcher près de l’ombre de son souvenir,
Ce mélange de chemins qui nous font atterrir
Semblent nous attirer comme une force prête à renaître.
Avant d’aller lentement vers cette étape du voyage
A arpenter des labyrinthes de couloirs,
Penser que de courir c’est toujours de pouvoir
Et garder l’énergie ultime à tourner la page,
Ce n’est rien de vrai, peut-être, mais rien n’est mortel après tout.
Seuls le sont nos pitoyables visages qu’il faut regarder,
Ceux qui ne feront plus jamais rêver,
Ceux que l’on croise un soir à la porte du bout !
Ô mystère tant profond qui enveloppe l' Infini
Qui nous a donné ces moyens de l’esprit !
Chaque jour sur cette terre tourmentée
Est sa question sans cesse posée.
Et si, avant que ne se décuple la force de renaître
Ce courageux espoir en une quelconque lumière,
Une graine nouvelle s’annonçait jalousement à faire naître
Une joie disséminée flottant aux souffles de la Terre.
"Les routes de l'infini"
La Cappadoce vue du ciel (Turquie)
"Samaya"
Les Coeurs s'envolent... ♥♥♥
Sur ce blanc parchemin
Déjà les mots que rien ne retient
Volent à leur destin...
Les laisser choir
Alors qu'ils sont tellement porteurs d'espoir
serait illusoire...
Sous le poids qu'ils traînent
Ceux-ci s'enchaînent
et se déchaînent sans peine...
Mon Coeur qui peine à les soutenir
Ne peut plus les retenir
D'un ultime élan, les laisse partir...
Des couplets, sans forme
Au hasard, prennent forme
Pour finalement s'ajuster...
Sur une feuille blanche
Les mots se perdent et se rejoignent
Pour atteindre ton Coeur...
Marianne Leitao
"Go to the sky"
Michel Marechal
Ce florilège est tellement merveilleux .
Merci Monsieur Paul de ces jolies conjugaisons et Liliane pour son optimisme et son non-renoncement.
J'ai pris plaisir à unir toutes les pensées. Voilà :
"Tous ces chemins qui ne mènent nulle part
Et parfois plus loin qu'on ne croyait ;
Arrête, saisis l'instant, hors de lui tout n'est qu'errance,
Dégage la tête, le coeur pourra croire au bonheur ;
Je n'aurais pas marché ce si long chemin
Et tant sacrifié pour tout perdre soudain en vain ;
Toi et moi nous cheminons ivres de joie ;
Il doit y avoir un monde
Comme offrande de chaque chemin ;
Je vais d'étonnement en étonnement
Et donne des ailes à toutes choses ;
Azur, avenir ou éveil
L'homme asservi se réveille.
Et si une graine nouvelle s'annonçait
A faire naître la joie du souffle de la Terre "
Dans l'ordre : Martine, Jacqueline, Rebecca, Nada, Patrick, Martine, Joëlle, Gilbert.
"Tunnel"
Danielle Bellefroid
Dans la houle de nos regards
Quand les nuages se font roses et violets
Et la lune se fait blanche cristalline
Nous cheminons les mains enlacées
À l’ombre des platanes dénudés
Ta bouche à mes lèvres
Assouvit mes rêves filigranes
Et dans la houle de nos regards
Scintille une joie frivole
16/01/12
Nada
Un partenariat
De froides couleurs
réchauffent en nous
les désirs inassouvis.
Une sélection d'oeuvres
des artistes Arts et lettres.
Serge Lesens, Bellefroid Danielle, Husson Jean-François, Rebecca Terniak, Pol Ledent,
Demars Philippe, Guy Chevereau, Michel Maréchal, Arcofarc, Jacqueline De RO, Zoé Valy,
Vigreux Marie-Françoise, Louis Van cappellen, Lansardière Michel, Claude Carretta,
Anne Marie Remongin, Bovy Bernadette, Roland Ezquerra, Zeimet Nicole.
" Une jolité "
" Brouillard "
" ocean "
Le ciel est en pleurs
il pleut au fond de moi
averses d’étincelles
cascade de verres brisés
pluie de cendres
poignards par milliers
Des regrets me rongent
des araignées se traînent
dans mon cerveau
aux ressorts fatigués
Je ne vaux rien je ne suis rien
j’aurais dû
je m’ennuie
qui se soucie de moi
Et puis soudain
au raz de l’horizon une tranchée
Lumineuse
une clarté creusée dans les nuages
une pensée jaillie du fond de l’être
échappée de lumière
brèche ouverte dans la tristesse
je me rassemble m’y accroche
la tranchée bleue s’élargit
l’espoir prend toute la place
Parfois il suffit de le vouloir
chasser les idées noires
traquer les lueurs s’inviter ailleurs
débarquer de soi
regarder au-delà
Martine Rouhart
Poème primé au Prix Nothomb
" Enfant et chenille "
Extrait du livre de Rébecca Terniak
Divers poésies et chants
Aquarelles de Michèle Pouilly
"Brindilles de Chantilly"
" Moutons "
" Terre d'asile "
" In my life"
" Winter is coming"
"Dispersion"
Les fleurs d'Eglantiers ( d'après Van Gogh)
Matin bleuté
je m'en vais
sous les grands arbres
cueillir
sur les roses
les dernières larmes
de la nuit
Martine Rouhart
"Rêve bleu"
Le Bois de Hal
"Un clin d'oeil du pouillot"
"Bassin à flot"
"Belles au crépuscule"
"Puisque tu pars"
"Frimas"
"Blue mood"
Un partenariat
J'ai le plaisir de vous présenter une sélection
des oeuvres des membres Arts & Lettres.
Au travers de ces billets,
découvrez
les richesses déposées
par les membres Arts & lettres,
grâce au réseau magique créé et modéré par Robert Paul.
des peintres et photographes d' Arts et Lettres
Texte de Deashelle
des peintres et photographes Arts et Lettres,
Symphonie colorée des oeuvres des membres Arts & Lettres,
Textes inspirés de Joëlle Diehl.
Un matin presque gris
les rêves partis en fumée
et le temps devant soi,
ligne au cordeau
jalonnée de repères
de gestes à enchaîner
Un matin presque bleu
des rêves plein la tête
et le temps devant soi,
ligne de faîte
hachurée d’incertain
de hasards à saisir
Des jours comme tant d'autres
les jours se ressemblent
c’est leur couleur qui change
Les partenariats
Impalpables, emplis de pudeur
ils apaisent le coeur.
Les gris colorés
se glissent en douceur
dans les harmonies de couleur.
Liliane Magotte vous présente une sélection
des oeuvres des membres Arts et lettres.
Mes plus vifs remerciements à Joëlle Diehl
d'avoir répondu à l'appel.
"Somewhere in the UK"
L'âme flotte au dessus de l'horizon,
Dans l'aube grise des matins brumeux.
Dans la grisaille des jours,
Et l'attente d'un toujours,
Elle rêve sur un croissant de lune
Offrant au ciel son étoilée fortune.
Elle nargue le sombre de la nuit
Et de son rire tintant, tout reluit.
L'âme flotte au dessus de l'horizon,
Dans l'aube blanche des matins heureux...
Joëlle Diehl,
Poème inspiré par la peinture de Claude Carretta,
en hommage à Robert Paul, l'âme du réseau.
Robert Paul, âme du réseau Arts & Lettres,
" Approche feutrée..."
"Hiver neigeux"
"Un chemin qui s'en va"
"Coucou"
"Blanc le grand chemin"
Je reflète ce que tu n'es pas !
Je ressens ce que tu ne dis pas !
Mais ton regard de pierre enflammé
Brûle ma face, fige ton sourire.
Ne me dis pas que la pierre ne vit ...
Je sens ton courant, en moi couler,
douleurs, sans te voir, peuvent frémir .
Ne me dis pas que la pierre ne vit ! (la fillette)
Je regrette ce que tu n'es pas !
Je souffre ce que tu ne dis pas!
Tes lèvres de Joconde me content
Cette dualité qui nous fait,
Ne me dis pas que la pierre ne vit..
Ton cœur bat si fort que je l'entends,
Face à face, fondu presque parfait.
Ne me dis pas que la pierre ne vit ! (le vieil homme)
Je reflète ce que tu n'es pas !
Je ressens ce que tu ne dis pas!
Joëlle Diehl
" Sillons blancs"
"Les petits virtuoses"
"Papa et maman canards"
"La rose grise"
"J'ai un p'tit vélo..."
"Perspective"
Un partenariat
Par ce temps riant
Au vent léger de juin
Il m’a offert des roses roses
Pétales soyeuses à la senteur divine
Emoi et joie de mon palpitant apaisé
Lueurs de bonheur au regard enchanté
Tendres mains il m’a alors enlacée
Le monde est désir et il m’a embrassée
12/07/2016
Nada
Un partenariat