Le ciel est en pleurs
il pleut au fond de moi
averses d’étincelles
cascade de verres brisés
pluie de cendres
poignards par milliers
Des regrets me rongent
des araignées se traînent
dans mon cerveau
aux ressorts fatigués
Je ne vaux rien je ne suis rien
j’aurais dû
je m’ennuie
qui se soucie de moi
Et puis soudain
au raz de l’horizon une tranchée
Lumineuse
une clarté creusée dans les nuages
une pensée jaillie du fond de l’être
échappée de lumière
brèche ouverte dans la tristesse
je me rassemble m’y accroche
la tranchée bleue s’élargit
l’espoir prend toute la place
Parfois il suffit de le vouloir
chasser les idées noires
traquer les lueurs s’inviter ailleurs
débarquer de soi
regarder au-delà
Martine Rouhart
Commentaires
A rejoint le blog
Symphonie en vert et bleu des peintres et photographes Arts et Lett...
assortie de textes poétiques de Martine Rouhart.
merci, Khaleff d'avoir "remis ce poème en avant"! amicalement
Oh à mon tour de vous féliciter Martine ! Bien amicalement. NINA
Je découvre et j'aime énormément le rythme et la profondeur de pensée... que demander de plus.
Bravo
J'aime beaucoup la délicatesse et la justesse des mots et cette note d'espoir lumineuse qui transcende le poème...
Bon we !!!
félicitations pour votre prix
amicalement
Josette
et bien sûr félicitations pour ce poème primé au Prix Nothomb
et merci aussi, Nicole!