Quand je respire
Le doux parfum des fleurs
Et que sans rien dire
Dans la vase
Tu passes laissant
Les traces de tes pas
Je pleure
Je pleure de ne pouvoir
Te revoir plus vite
Sot l’y laisse en plan
Sur le flanc
Je me pose et
Y laisse
Couler mon sang
Toi, tu prends
Ma laisse et fous
Le camp
Me laissant marquer le pas
Compter le temps
De mon trépas
Ces vers ne veulent
Absolument rien dire
Pensez-vous
Puisqu’ils sont libres
Libres donc
Sans rimes mais, avec raison
En vérité je vous le dis
C’est le « chic » d’un « choc »
Dire sans dire
Sous-entendre sans entendre
Ni attendre…
Tout est dans le « non-dit »
Que je vous « dis »
Pourquoi exprimer ces vers
De leur substance
Et, vous faire connaître
Clair leur secret
Ecoutez écoutez les bien
Encore toujours
Mon amour
Aimer jusqu’en sa propre rupture
T’aimer jusqu’en ma finitude
Amour absolu, pour l’éternité
A jamais, pour jamais
JE T’AIME
Stop ! Arrêt sur l’absurdité
Car, voyez-vous à se lire
Mes vers sont verts
De peur
Ces vers rampent, pour jamais
Dans le sol
DO MI SOL UT !
Andrée colon
Commentaires
Très beau poème musical, les "dits" "non-dits" de tes vers boulversent.
Antonia Iliescu
Bonjour Andrée
Quelle richesse de personne vous êtes, toute entière en amour et libre !
Bonne journée. Amitiés. Gil