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L’influence de Bruxelles sur le français en Belgique

Le lexique d’origine flamande ou néerlandaise
« Ostracisme ! Ostracisme ! Ouille, moi je n’aime pas ce garçon ! », cette phrase du Mariage de Mademoiselle Beulemans met en scène le rapport difficile du Bruxellois à la langue française. M. Beulemans vit mal l’aisance langagière de son employé, lui qui apparaît comme malhabile avec les mots. Loin de cette caricature, on peut se demander si Bruxelles, en tant que ville bilingue mettant au contact des langues germanique et latine, ne peut être considérée comme une réelle source de richesse pour le français de Belgique.
Michel Francard, dans le numéro 45 de Brussels Studies, s’interroge ainsi, non seulement sur les particularités lexicales des parlers français à Bruxelles, mais aussi sur leurs apports au vocabulaire du français de Belgique.
Quels sont les belgicismes spécifiquement bruxellois et quelle est leur pénétration en Wallonie ? Telles sont les deux questions principales abordées dans ce texte. L’auteur y apporte une réponse nuancée, montrant à quel point il est malaisé de définir quelle est la langue source d’une série d’expressions. Les pratiques bruxelloise et wallonne du français apparaissent en effet intimement liées.
Par ailleurs, Bruxelles est une zone de contact entre néerlandais et français, mais elle met également en présence nombre d’autres langues, dont l’impact n’est aujourd'hui pas étudié. La richesse lexicale du melting pot bruxellois demeure largement inexplorée. Un appel à se pencher sur la richesse linguistique de notre ville !

Brussels studies numéro 45 décembre 2010

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