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journal de bord, vendredi 22 avril 2011

Hier, en passant devant une grande armoire, plaquée devant des murs en quête de tapissage, je suis tombe sur un livre (ou un ouvrage) de Jung : "L"interprétation des rêves".

 

Entre temps, je suis allé rejoindre le lit (ou le cockpit) adoré. Il était ... vingt-trois heures.

 

La nuit venant, la nuit aidant, on s'en doute, j'ai voyagé.

 

Dans une rue irrégulière, qui descendait ...

 

Etait-on à Paris, à Mons ou ... Bruxelles, rue du Pépin ?

 

Je suis retombé sur ... Gisèle.

 

Ses cheveux n'avaient pas trop r'poussé. Sa gamme de fringues restait fidèle à elle-même.

 

Nous nous sommes donnés la main. Comme ... il y a quelques années, quand nous r'montions l'av'nue de la Toison d'Or, en sortant du cinéma.

 

Et c'est pas tout.

 

Dans l'autre main, elle accompagnait celle d'un autre gars. Son p'tit ami, en tout état de cause. Ca ne choquait pas. Les trois compères, réunis pour la circonstance, marchaient droit devant eux. Curieus'ment, le mec, qui dépassait d'une tête celle de Gisèle, avec son village allongé (d'étudiant), ses lunettes, son type "BCBG", ne r'ssemblait pas au "p'tit ami" de Gisèle que je lui connais, aux dernières nouvelles, dans la vie de tous les jours.

 

Quelques secondes plus tard ...

 

Je me retrouvais dans une rue de Charleroi. Je pointais l"nez devant des façades de maison qui dev'naient p'têt, par la force des choses, des buildings. Un haut-parleur résonnait. "Nous présentons nos sincères condoléances pour le départ de Pierre et nous pensons à son frère Philippe". J'étais triste, désemparé. Pierre était mon chef, quand j'allais chez les scouts, y a presque quarante ans, il avait un frère qui s'app'lait Philippe.

 

Quatre secondes plus tard, je me suis réveillé.

 

Il m'a encore fallu dix secondes pour rev'nir à la réalité.

 

Une pensée m'est venue : : le Pierre, qui a été mon chef, chez les scouts, y a quarante ans, n'avait pas de frère, à mon bon souv'nir.

 

Où nous mènent-ils, ces rêves tortueux, révélateurs ?

 

Déjà, la nuit précédente ...

 

J'étais retombé sur ... Marie-France. Y avait des lustres qu'elle ne m'avait plus fait coucou, celle-là.

 

Et, au cours de la journée suivante (cette fois, on r'vient à la réalité) ...

 

L'après-midi ...

 

J'avais "GSMé" à une amie de Bruxelles. Visiblement absente.

 

Dix s'condes plus tard ...

 

Je réédite ma tentative de coiup d'fil. J'appuie deux fois sur la même touche. Ainsi, je suis certain, sans devoir recomposer le numéro, de tomber sur la ligne de la personne que j'appelle.

 

Et voici que l'écran de mon appareil (qui a encodé pas mal de noms) affiche : "A... Marie-France".

 

Faut-il croire au hasard ?

 

Où nous mènent-ils, nos rêves surréalistes, expressionnistes, romantiques, tortueux, révélateurs ?

 

 

 

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