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Vivre bien

Soliloque

Dans la tendresse et la confiance,

On a profité de l'enfance.

On s'est laissé guider partout,

Sans être envieux ni jaloux.

Dans le respect, l'obéissance,

On a pu, à l'adolescence,

Connaître de nouveaux plaisirs

Et assouvir certains désirs.

Or, devenu maître de soi,

On a eu à faire des choix,

Déterminants, réalisables,

Sans références, secourables

À la recherche du meilleur,

Pensant qu'il est peut-être ailleurs,

Est-on préparé à bien vivre?

On ne l'apprend pas dans des livres.

17/10/2003

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Christian Bobin, L'homme-joie

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Christian Bobin, L'homme-Joie, L'Iconoclaste, Paris, 2012

 

"Écrire, c'est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l'ouvrir." (p. 9)

 

"J'ai rêvé d'un livre qu'on ouvrirait comme on pousse la grille d'un jardin abandonné." (4ème de couv.)

 

"Je sais ce que c'est maintenant, un chat : c'est quelqu'un qui ressemble à un chat, qui vient et qui vous prend au cœur." ("Le petit charbonnier", p. 163)

 

La Part manquante, Une petite robe de fête, Le Très-Bas, l'Inespérée, La plus que viveL'Enchantement simple, Souveraineté du vide, Le Christ aux coquelicots... Livre après livre, Christian Bobin veille sur le "presque rien", ce miracle fragile mais obstiné préservé du veau d'or, de la consommation, du divertissement permanent, du saccage de l'âme... : un rayon de soleil, un rire d'enfant, l'éclatante humilité des marguerites... "On m'accuse d'être mièvre ? Que dira-t-on de maître Dogen, ce sage du XIIIème siècle japonais, lorsqu'il écrit : L'univers entier est fait des sentiments et des émotions des fleurs ." (p. 85)

 

Livre après livre, Christian Bobin se bat contre la banalisation du monde et la désespérance...

 

On le lit crayon en main, on souligne des phrases, on en répète intérieurement les mots magiques, les yeux fermés, s'émerveillant que quelqu'un ait si bien réussi à faire parler les choses muettes et à suggérer l'indicible.

 

Christian Bobin dit la légèreté, les flocons de neige que le ciel délivre en silence, les fils d'argent que tissent les araignées dans les jardins, les merveilleux nuages... mais aussi la gravité : la maladie qui dépossède de la mémoire, la mort de ceux que nous aimons, le désamour, la solitude...

 

Livre après livre, Christian Bobin murmure des mots qui disent des choses auxquelles on n'ose plus croire : la sainteté, la joie parfaite, l'invisible, qu'un jour "les derniers seront les premiers"...

 

On entre en philosophie comme on entre en religion, tout entier ou pas du tout, disait Jean Trouillard, initiateur de Plotin. "Tout entier", c'est ainsi que Christian Bobin entre en écriture, comme s'il en allait de sa vie, comme si préserver le "presque rien" était pour lui une affaire de vie ou de mort.

 

 

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 Le trousseau de clé

 

(...) Les livres des philosophes sont comme ces masques de carton qu'on fait tenir par un élastique contre son visage. Dessous le carton on manque d'air. regarde me disaient les fleurs dont l'odeur retapissait la chambre. Regarde : il n'y a pas de porte, nulle part. Il n'y a que notre parfum, nos couleurs et nos rires. L'autre monde commence par ce rire. L'autre monde est ce rire. Pourquoi chercher ailleurs, autre chose ? Le dieu est un enfant qui se cache et il y a un moment où il se trahit : quand on passe près de lui, on entend son fou rire. Tu peux l'entendre dans la musique, dans le silence. dans le bourgeon qui éclate, derrière le nuage qui passe ; dans une bouche édentée. Partout. C'est incroyable le bruit que peut faire un bouquet de fleurs dans une toute petite chambre. Elles me saoulaient. Aucune philosophie au monde n'arrive à la hauteur d'une seule marguerite, d'une seule ronce, d'un seul caillou discutant comme un moine rasé en tête à tête avec le soleil et riant, riant, riant.

 

Je regarde le bleu du ciel. Il n'y a pas de porte. Ou bien elle est ouverte depuis toujours. dans ce bleu j'entends parfois un rire, le même que celui des fleurs : impossible de l'entendre sans aussitôt le partager.

 

Ce bleu, je le glisse dans ce livre, pour vous. (p. 177)

 

 

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"Christian Bobin construit son livre en quinze récits : des portrait d'êtres chers (son père), des rencontres (Maria, l'enfant gitane), des figures emblématiques (Soulages, Glenn Gould), des visions, puis une longue lettre à la femme aimée et perdue, "la plus que vive". entre ces récits viennent des paragraphes courts, parfois écrits à la main, condensés sur une pensée, fulgurants de profondeur et d'humanité..."

 

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"Ce n’est pas pour devenir écrivain qu’on écrit, c’est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour."

Biographie Christian Bobin

Qui est vraiment Christian Bobin ? Les indications biographiques qu'il consent à glisser aux journalistes lors de (rares) entretiens nous apprennent qu'il est né au Creusot, en Bourgogne, de parents ouvriers. Et qu'il y vit toujours. Qu'enfant, déjà solitaire, il préférait la compagnie des livres. Qu'après des études de philosophie, il a exercé divers métiers, dans des bibliothèques, des musées, des librairies. Que ses premiers textes, publiés au début des années 1980, ne rencontrent qu'un public restreint. Que le succès est venu plus tard, porté par la grâce d'un livre consacré à Saint François d'Assises, Le Très-Bas, prix des Deux Magots... C'est dans ses textes qu'il faut chercher La Part manquante de Christian Bobin. Dans ses textes, où cet humaniste solitaire parle le plus de lui-même, il nous fait partager, dans un style épuré, ses plaisirs minuscules et jusqu'à ses plus grandes douleurs comme La plus que vive, hommage à son amie, morte à 44 ans d'une rupture d'anévrisme. À travers une œuvre sensible et poétique, ce sédentaire, voyageur de la page blanche, nous montre le monde tel qu’on ne le voit plus. (souce : Evene)

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administrateur partenariats

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Robert Paul

et les membres d'Arts et Lettres

ont le plaisir de vous inviter à la première

Rencontre d'automne entre les membres d'Arts et Lettres

Ce vendredi 25 octobre dès 19.30 h

au Restaurant Yen à Bruxelles

Afin de permettre à chacun de rejoindre la joyeuse assemblée à son aise,

un apéritif sera organisé dès 18.30h à

 Espace Art Gallery by Jerry Delfosse

Rue Lesbroussart 35, 1050 Bruxelles

(+32 497 57 71 20)
situé à deux pas du restaurant.

Jerry Delfosse met gracieusement sa galerie à notre disposition pour l'occasion.

A cette occasion, et afin de donner un caractère festif et convivial

à cette manifestation, chaque convive est invité à se munir d'un petit présent

humoristique et original qui sera offert par tirage au sort

à un autre convive au cours de la soirée !

Le prix du menu unique est de 50 euros par personne.

Assortiment d’entrées.

Assortiment de quatre plats : poulet, bœuf, canard et crevettes.

Dessert : choix entre beignets bananes ou pommes.

Thé, café

Une demi bouteille de vin par personne. Eaux


La réservation ferme se fera exclusivement

par le virement au compte bancaire    

BE18 0358 6853 0765

BIC GEBABEBB

au nom de Liliane Magotte

pour le 22 octobre au plus tard, en mentionnant

le nom du participant et le nombre de menus réservés.

Plan d'accès pour le restaurant

Restaurant Yen

Rue Lesbroussart 49, 1050 Bruxelles

(+32 2 649 07 47 )

Parking payant à proximité, Place Flagey

 

Pour tout renseignement complémentaire,

envoyer un message privé à Liliane Magotte

Au plaisir de vous rencontrer !

Voici le lien des photos de la soirée

Succès pour la première " Rencontre d'automne "

entre les membres d' Arts et Lettres.

Une organisation

Arts  12272797098?profile=original

Lettres

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administrateur théâtres

12272947085?profile=originalMême pas vrai…

Mais si, c’est vrai : Jean-Luc REVOL est professeur régulier au Cours Florent depuis 1987 et mène une double carrière de metteur en scène et de comédien. Il est directeur artistique du TCF/Théâtre du Caramel Fou.  Et il a  derrière lui une série impressionnante de mises en scène depuis 23 ans. Il a mis en scène HAMLET de W.Shakespeare, avec Philippe Torreton en 2011.  « Même pas vrai »,  de Nicolas POIRET ( le  fils du regretté Jean Poiret, décédé en 1992 ) une création co-écrite avec  Sébastien BLANC, n’est-ce pas une comédie un peu facile ?  Loin de là ! Jean-Luc REVOL explique : « La comédie est une discipline difficile, un véritable numéro d’équilibriste. Il faut savoir doser les choses, ne pas forcer le trait, être toujours vrai dans la démesure pour arriver à une parfaite harmonie. Quand j’ai lu « Même pas vrai », j’ai su que tout était là, ajouté au plaisir de la découverte de la plume de deux nouveaux auteurs.
Nicolas Poiret et Sébastien Blanc écrivent l’humour de notre époque. Un rire cinglant, vif, rapide et vachard, sans pour autant négliger la vérité et les doutes de leurs personnages.
Car c’est bien cela qui fait leur force. Mathilde et Arnaud, les deux protagonistes principaux, forment un couple qui pourrait être banal, si ce n’était le moteur de leur vie sentimentale : le mensonge. Ou du moins, le mensonge érigé en mode de vie, qui leur donne souffle et énergie, le piment indispensable à la banalité quotidienne.
Ils se mentent, mentent à leur fils et à leurs amis, jusqu’à ce que leur réalité devienne délirante et éclabousse de joie, tout cela en parfaite connivence. Seulement, voilà, quand Mathilde comprend qu’Arnaud lui a vraiment caché une chose importante, la machine se grippe et l’heure va être aux règlements de compte sanglants. Tous aux abris !
J’espère pouvoir construire une horlogerie suisse avec cette comédie pleine de rythme et de rebondissements. Les personnages et les situations imaginées par les auteurs doivent être réglés au millimètre. C’est un travail de précision. Ici tout est réuni pour y parvenir. »

Ayant vu la pièce hier soir au Centre culturel d’Auderghem, on ne peut qu’applaudir le savoir-faire étincelant du metteur en scène qui pose très adroitement  sur les planches l’ensemble de ses propositions sans le moindre faux-pas. Du très grand art de boulevard. Une mise en scène au cordeau.  Car le spectacle est fort divertissant et les gens rient de bon cœur, mais ils s’interrogent aussi sur la société qui a enfanté ce sextuor de  personnages qui nous ressemblent.

Le pitch, on l’aura compris est assez facile. Ils sont six personnages qui se heurtent et essaient de s’expliquer, tous aveuglés par  un ego exacerbé, dans l’appartement où vivent Mathilde et Arnaud (Bruno Madinier, ah ! le redoutable beau gosse)  et leur ado en crise, Michaël. Heureux qui communique : 12272946881?profile=original « On ne dit jamais rien dans cette famille!  Petits jeux à la con ! J’en ai un marrant : essayez de vous parler !»   Entre les six protagonistes il y a des relations … qu’ils espèrent tous garder secrètes. Sauf que Mathilde (l’inénarrable 12272947477?profile=originalRaphaëline Goupilleau de Qui est Monsieur Schmitt?)  découvrant une rupture dans le comportement de son mari,  s’affole et veut en finir avec le temps des secrets. Des dîners de (non)-dupes s’organisent - le trio familial  ne peut régler ses problèmes que  devant des tiers - et les invités en sortent le plus souvent  l’estomac vide et la tête à l’envers… la cuisine n’étant pas le fort de la famille. Le trio « externe » est  électrique : le paisible Bernard ( Christophe Guibet) et  les deux filles :  une renversante Valérie Zaccomer  et Anne Bouvier, un paquet explosif d’affects.

12272948067?profile=originalBien que Mathilde, capable d’inventions délirantes, soit devenue une virtuose du mensonge et vacheries verbales en tout genre,  elle recherche désespérément la sincérité. A la fin de la pièce c’est finalement son fils Michael (Thomas Maurion, craquant de naturel) qui remet les pendules à l’heure. Il la somme de dire les choses enfin de façon simple, sans continuellement les saupoudrer de « magie », ce second degré qu’elle affectionne tant. « On n’a pas toujours besoin d’inventer la réalité pour qu’elle soit jolie ! » Le couple va- t-il  enfin finir par se parler…et arrêter de se mordre ?

12272948090?profile=originalCette comédie joyeusement sarcastique et très rythmée est menée  à grande vitesse : magie des changements de décors instantanés, (merveilleuse composition de Stéphanie Jarre) défilé de tenues mode de la  rue Montaigne, coups  de tensions intenses entre les comédiens qui jouent la réalité du théâtre plus vrai que nature  et se gavent de répliques spirituelles et bien tournées. Le public adore une telle élégance théâtrale!  Après la Belgique? La pièce « Même pas vrai » sera montée le 19 novembre au Théâtre Tête d'Or à Lyon avant d'être reprise début 2014 à Paris, au Saint-Georges.Christophe Guybet

12272948273?profile=originalhttp://www.artemis-diffusion.com/saison_prochaine/meme_pas_vrai/resume.html

http://www.ticketnet.be/fr/manifestation/meme-pas-vrai-billet/idmanif/8469

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administrateur théâtres

Orchestra Mozart: fabulous concert @Bozar (29/09/2013)

 

Bernard Haitink conductor - Maria João Pires piano -  Orchestra Mozart
Ludwig van Beethoven Leonore II, Ouvertüre, Concerto for piano and orchestra no. 2, op. 19, Symphony no. 4, op. 60

Est-ce la déception de ne pas avoir pu écouter le chef italien mythique Claudio Abbado qui nous a retenus pour ne pas commenter  dès le lendemain ce très beau concert donné le  29 septembre dernier au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles?  Certes non, c’est la beauté du concert qui a comme suspendu le temps. 

 12272955859?profile=originalQuittant la vision d’un ciel enluminé de rose flirtant encore avec l’été, on se précipitait ce jour-là dans une salle Henry le Bœuf très remplie. Claudio Abbado, le prestigieux chef italien qui vient de fêter ses 80 ans,  fit ses débuts en 1960 à la Scala de Milan, avant de devenir son directeur musical de 1968 à 1986. De 1986 à 1991, il fut le directeur musical du Staatsoper de Vienne, devenant en 1987 Generalmusikdirektor de la ville de Vienne. La liste des orchestres qu’il a créés est longue : l’European Community Youth Orchestra, le Chamber Orchestra of Europe, l’Orchestra Filarmonica della Scala, le Gustav Mahler Jugendorchester, le Mahler Chamber Orchestra, son orchestre d’élite pour le Lucerne Festival, et  comme petit dernier, l’Orchestra Mozart de Bologne (2004).  Ce soir c’est sous la direction de Bernard Haitkin, le vénérable maître de musique néerlandais de 84 ans que nous nous laisserons enchanter par l’Orchestre Mozart qui va jouer Beethoven.

 

Il y a plusieurs versions de l’Ouverture de l’unique  opéra « Fidelio » de Beethoven. Celle que nous sommes sur le point d’écouter est l’ouverture nº 2 de Leonore (ou ouverture Leonore II). Il s’agit d’une vaste page symphonique présentant tout le mouvement de l’opéra.  Les thèmes chers au compositeur sont la dénonciation de l’arbitraire, incarné par le gouverneur de la prison, l’appel à la liberté, et l’amour conjugal qui pousse Leonore, déguisée en homme, à risquer sa vie pour libérer son époux Florestan.12272955886?profile=original

Un immense épanchement de tendresse se meut rapidement en atmosphère lourde et sombre. Nous sommes dans une prison espagnole : le caractère dramatique de l’action s’affirme. Cors et vents se déchaînent, les violoncelles produisent des pizzicati mystérieux et sombres, les altos musent el les violons se gonflent de sonorités colorées. L’espoir ? Les rafales puissantes et accentuées se répandent, soutenues par quatre contrebasses. Le solo du cor est émouvant et l’univers musical semble lui répondre sur la pointe des pieds. A la fin ce sont les violons qui mèneront une danse joyeuse. Une entrée en matière très colorée pour accueillir la pianiste portugaise Maria Joan Pires, une femme habitée par une dynamique musicale on ne peut plus créative et qui a accepté de remplacer au pied levé Martha Argerich, prévue elle aussi,  initialement dans la programmation.12272957053?profile=original 

Son Concerto N°2 en si bémol de Beethoven débute dans l’élégance de la première page  et la  grâce enjouée de la suite. Les bois pulpent le premier motif. Le premier violon se révèle intense et incisif. La pianiste dépose des fleurs de rêve sur le clavier. Mais elle sait aussi être ferme et entêtée. Ses notes piquées concentrent le bonheur sous ses doigts. Voici une cadence modulée, ondoyante. Ensuite son  dialogue avec chaque instrument a quelque chose de lancinant. Du grondement de l’orchestre s’échappe le thème. Des arpèges descendants et  effleurés répondent, laissant bientôt la place à un jeu de  ricochets sur la surface d’une eau tranquille. Cette virtuose a la passion du naturel. Sous ses doigts la musique s’écoule en vagues lissées, ondulée de contrastes dynamiques très évocateurs.  Grâce et douceur alternent avec une frappe puissante et la virtuosité avec l’apaisement. A la fin du premier mouvement, le chef d’orchestre s’arrête de conduire pour écouter la pianiste qui dispense alors un jeu presque syncopé, une gamme faite de vertiges et trois grands accords pour conclure dans la passion.

12272957266?profile=originalSi l’entrée dans l’Adagio est un peu pompeuse, la pianiste tient bientôt sous ses doigts un bouquet d’émotions lyriques. On ferme vite les yeux pour être mieux pénétré de la magie beethovienne dans le duo de solistes sur fond de pizzicati. Il y a ce jeu de respirations profondes entre le piano et les violons. Cela tangue dans le cœur et cela bruisse dans l’âme. Après des trilles qui exultent voici la main droite qui, de deux  notes en deux notes, décrit tout un univers de mystère : l’amour humain transcendé dans l’amour divin ? Le Rondo final voyage dans tous les registres lumineux de la joie avec des pointes d’humour tant le plaisir de jouer est présent.  Le maître de musique néerlandais fait chanter autour de la pianiste toute la masse orchestrale, en bougeant à peine, c’est de la magie ! Une direction purement mentale ? Un pur esprit ?  Une énorme connivence  dans la maîtrise stylistique et une cohésion totale entre la pianiste et son chef.12272957852?profile=original

Vient après la pause la quatrième symphonie N° 4 en si bémol majeur jouée avec une acuité musicale incroyable et un  Adagio aux reliefs impressionnants. Les copeaux du ciselage du chef d’orchestre (sans  la partition devant les yeux !) ont l’air de voler partout! Il en sort une sculpture musicale vivante, palpitante et jeune comme un éphèbe. Les flûtes émettent des rubans de phrases, les pianissimos rendent les  violons presque muets d’émotion. Les  sublimes soupirs de violoncelles font ensuite place à la pugnacité juvénile  des cordes. Une texture musicale inouïe: semailles légères  de fragments mélodiques, arpèges pizzicato aux violons  et accords fantastiques ou à peine murmurés.  Après une très courte pause pour que le chef d’orchestre tue dans l’œuf les habituels accès de toux, voici  le deuxième mouvement. L’ Adagio immensément tendre et désolé semble  chercher la lumière. Le regard scrute les brumes mystérieuses de la vallée. Un violon fuse, d’une fraîcheur presque enfantine et pure. Tous se calibrent sur lui. Vient une descente abyssale, mais on fond il y a la sérénité, portée par la mélodie des violons. Les cuivres reprennent la phrase anodine. Ecoutez la dentelle sonore aérée chantée par les bois! L’altiste Wolfram Christ égrène à nouveau ses arpèges délicats. Entre des arabesques joyeuses de tutti,  les violons taquinent toujours  la mélodie.  Les vagues accentuées de la dynamique font roucouler les vents et les violons, de jouer maintenant au loup. On disait: juvénilité !  Bernard Haitkin a déjà levé le bras pour lancer les violons de l’Allegro vivace mais doit recommencer à cause de la salle. La conduite des voix est manifestement très individualisée. Cet homme possède un ascendant extraordinaire sur l’orchestre.  Le tempo est très rapide, les  percussions éclatent, foudroyantes, sans empêcher le bavardage intense des violons. Et voilà que  le seigneur de la musique imprime toute sa vigueur, sa fermeté et son affectivité pour la musique  sur  l’ensemble des pupitres. Puissance de suggestion: on aboutit dans l’univers sonore du Finale où se cachent, lumineuse, une jeune insouciance enthousiaste et inattendue et d’ultimes éblouissements.

12272956491?profile=originalUn dernier cadeau - il est de taille -  et offert à l’assistance  par Bernard Haitkin:  revoici Beethoven encore, avec  la splendeur de l’ouverture d’Egmont et son vertigineux mouvement ascensionnel. Dramatique à souhait,  cuivres et timbales solaires. Jubilatoire. Le palais des Beaux-Arts explose sous les ovations.

http://www.bozar.be/activity.php?id=13115

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On ne t'oublie pas, Frédéric


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Derrière des cloisons de verre,
très soigneusement isolés,

les nouveaux-nés sont exposés

aux regards des parents heureux.

Prière de ne pas déranger

ces petits princes endormis!


Il me fallut t’apprivoiser.

Un jour, tu dessinas pour moi,

avec des couleurs éclatantes,

un arbre unique et fabuleux;

tu avais à peine sept ans.

J’eus la joie de te voir grandir,

t’activant, toujours créatif,

et joyeux en venant m'aider.


J’eus un jour à te retrouver,

immobile, les yeux fermés,

privé de ton âme à jamais .


Les sanglots de ton père me laissant impuissante,

Je lui dis, tendrement, de ne pas déranger.

16/5/1991

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Le sublime spectacle a eu lieu

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À mon amie Adyne

J'étais venue au rendez-vous,

Que l'ardente Nature donne,

En diverses forêts, l'automne.

J'avais au coeur un désir fou

.

En me rendant, au grand Gala,

J'attendais une apothéose,

Je vis, hélas! tout autre chose,

Le merveilleux n'était pas là.

Lors, pour exprimer ma surprise,

Je la traduisis, sans penser

Que parfois, étant trop pressé,

On s'expose à une méprise.

Revenue, hier, sur les lieux,

Je fus placée face au miracle;

Ô sublime, envoûtant spectacle

Offert par l'Été, en adieu.

14 octobre 2013

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administrateur théâtres

Boris Giltburg : retour gagnant

Le 10 octobre 2013 par François Mardirossian

© Chris Gloag

© Chris Gloag

Rachmaninov : Préludes opus 23 – Prokofiev : Sonate en si bémol majeur opus 84 – Ravel : La Valse

Le retour de Boris Giltburg était très attendu. Le dernier vainqueur du Concours Reine Elisabeth a choisi de revenir avec un programme très exigeant. On le sait depuis la finale du concours, Boris Giltburg a une conception très personnelle de la musique de Serge Rachmaninov. Loin des visions de certains pianistes russes. Comme à son habitude, il arrive sur scène avec un grand sourire à demi gêné, vêtu de cette chemise qu’il portait lors du concours. Hommage ou fétichisme ? Peu importe. L’envie de jouer est là et se ressent bien avant qu’il n’ait commencé. Dès les premières notes du premier Prélude on se souvient pourquoi ce pianiste israélien a gagné le Concours Reine Elisabeth en mai dernier. Boris Giltburg est un immense musicien, ultra-sensible avec une façon de jouer qui lui est propre et qui sort de l’ordinaire. Ce pianiste n’est pas un simple broyeur d’ivoire infaillible et sûr de lui, c’est un poète avec ses forces et ses faiblesses et c’est avant tout un grand communicateur. On a tous en tête les fameuses versions de Vladimir Ashkenazy, Nikolaï Lugansky, Grigory Sokolov ou même d’Alexis Weissenberg dans les Préludes opus 23 de Rachmaninov. Hier soir, rien à voir. Giltburg nous a donné la définition du mot interprète. L’interprète est là pour nous transmettre un texte qu’il  aime, s’approprie et comprend. C’est ce qu’a fait le pianiste. Sur les 10 Préludes, pas un seul ne fut raté, esquivé ou non approprié. Le jeu de ce jeune pianiste est très particulier ; on pourrait parfois attendre un son plus puissant au vu de l’énergie qu’il dépense et les geste si amples qu’il déploie, mais force est de constater qu’il n’a pas la carrure d’un Sokolov ou d’un Volodos. Non pas qu’il n’ait pas de présence sonore mais l’habitude d’entendre la musique de Rachmaninov jouée de manière plus « musclée » et puissante fait que la remarque s’impose. Par contre, Boris Giltburg a certaines qualités qui font de lui un des meilleurs pianistes de sa génération. Enfin un pianiste qui ose prendre son temps, respirer et projeter le son dans une salle. Ces Préludes possèdent leur propre univers et Giltburg l’a bien saisi : entre chaque Prélude il n’a pas besoin de prendre son temps pour installer une nouvelle ambiance, il enchaîne et ceci fait qu’une fois le cycle terminé, on n’a pas eu l’impression d’entendre une succession de petites pièces virtuoses mais un ensemble cohérent de poèmes musicaux. Il est à noter également que ce pianiste a une technique à toute épreuve ; à aucun moment on ne l’a senti débordé ou à la limite de ses capacités. Boris Giltburg sait où il va, il y va et nous entraîne sans difficulté. La deuxième partie du récital a débuté avec la trop peu jouée et complexe Huitième Sonate de Prokofiev et a enchaîné avec la transcription de la Valse de Ravel. Autant on pouvait peut-être reprocher (si on cherche à être tatillon) un léger manque de puissance dans certains Préludes et une certaine prudence durant la première partie du concert autant la deuxième fut une preuve que ce pianiste a plus de réserve que l’on croit. Son interprétation de la Huitième Sonate fut sidérante, d’une puissance inouïe et d’une rare sensibilité. On sait qu’il a déjà enregistré les trois Sonates de guerre du compositeur mais pouvoir ressortir en concert une exécution pareille relève de l’exploit et d’une grande maîtrise. Oui car c’est bien un « maître » qu’on a entendu dans cette oeuvre. Tout les plans sonores sont là, tous les thèmes sont chantés, tout le caractère est là et à aucun moment son énergie ne s’épuise. Bien au contraire, c’est dans les moments techniquement les plus exigeants qu’il nous montre qu’il a encore plein de ressources. Le son n’est jamais dur ou artificiel et c’est dans l’oeuvre de Ravel qu’il fît montre de toute sa science des couleurs. Il traite son piano en véritable orchestre ; toute la difficulté de cette pièce est là : ne pas en faire une pièce de démonstration mais une véritable transcription d’une pièce orchestrale au piano. Énergie, couleurs, fulgurance et un bon zeste de folie firent de cette Valse de Ravel une véritable merveille. Généreux jusque dans ses bis. Une belle transcription de la Valse Triste de Sibelius, quelques restes d’une Étude-Tableau de Rachmaninov jouée lors des éliminatoires du Concours Reine Elisabeth, le fameux Prélude en do dièse mineur du même compositeur et pour finir un extrait des Davidsbundlertanze de Schumann. Infatigable et toujours affable. Pour son retour à Bruxelles, Boris Giltburg n’a fait que confirmer le choix des jurés en mai dernier : il a ce je-ne-sais-quoi en plus qui fait qu’il ne pouvait que gagner.

François Mardirossian Bruxelles, Grande Salle du Conservatoire, le 9 octobre 2013

 

 

Qu'ajouter de plus?  Fervente lectrice du Crescendo magazine, je tenais à partager avec vous cete belle critique musicale de François Mardirossian. Notre pianiste préféré s'est fait interviewer par Xavier Flament à l'issue du concert. 12272953665?profile=original

 

12272955061?profile=originalhttp://www.bozar.be/activity.php?id=13199&selectiondate=2013-10-09

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administrateur théâtres

Ah ! vous dirai-je, 12272947498?profile=originalMaman,
Ce qui cause mon tourment ?
Depuis que j'ai vu Clitandre,
Me regarder d'un air tendre ;
Mon cœur dit à chaque instant :
« Peut-on vivre sans amant ? »

Ou « Soyez amants, vous serez inventifs ! » Voici donc le thème de ce spectacle délicieux monté sous les étoiles de Provence par Bernard Damien. Il lui reste un ultime adieu à faire à la Belgique avec son dernier spectacle «  Ainsi parla Zarathoustra ». Soupir.

 Mais cueillons avec gratitude cette avant-dernière soirée exquise animée par deux couples de comédiens étincelants : Anne-Marie CAPPELIEZ, Francis BESSON  et  Amélie SEGERS, Raffaele GIULIANI ( nos préférés ) , que l'on voudrait bien suivre au bout du monde. Le Var, c'est quand même un peu loin!  Une occasion trop rare d’écouter comment une langue imagée contribue  à la beauté esthétique de la langue française et convie  (trop rarement)  aux transports amoureux.12272948460?profile=original

Les chansons lestes comme celle de Colette Renard et bien d'autres chansons enfantines qui ont retrouvé tout leur sel se succèdent avec vivacité et enjouement. « Rares sont les femmes qui ont osé interpréter des chansons érotiques, paillardes ou grivoises. Il faut toutefois citer Yvette Guilbert dès la fin du XIXe siècle, Marie Dubas entre les deux guerres, et ensuite Caroline Cler, Danièle Evenou, Marie-Thérèse Orain… » mais ... c'est surtout Colette Renard qui fit figure de précurseur!12272948891?profile=original

 La langue française fuse comme autant  d’étoiles filantes. Voici retrouvé le goût du verbe

brillant, du pétillement de l’esprit. Les vers fleuris de «  Comment l’esprit vient aux filles… »

de Jean de La Fontaine veillent sur l’entreprise …ou la Chose ? Cette Chose conçue fort

adroitement  par le volage Abbé de L’Attaigant (1697-1779). Bien que le nom  de ce

contemporain deVoltaire soit désormais passé aux  oubliettes, les vers qu'écrivit ce "Grand   

Chansonnier" ont passé les siècles et se retrouvent régulièrement dans les spectacles

libertins. Bernard Damien utilise des extraits  de cette page d'anthologie qu'est «  Le mot,

la Chose » entre chaque scène en guise de  ritournelle verbale. Se souviendrait t-il de

 couplets répétitifs gravés dans des disques de chansons paillardes des années  1958? 12272949480?profile=original

La mise en scène est superbe. Imaginez (le jeu en vaut  vraiment la chandelle) un salon

ou un jardin. Plutôt un jardin, à cause des ombrelles de dentelle que manient les dames en

tenues coquettes de comtesses ou de marquises d’antan.  Les messieurs sont tout aussi

pittoresques, le mollet galbé dans des bas blancs, maniant tantôt  la canne et tantôt la carafe

et  le verre de cristal.  Des paravents pour les jeux de cache-cache, des bouquets de roses

rouges et des guéridons ornés de photophores rouges et au centre sur des tapis d’orient un

immense clavecin illuminé par des candélabres garnis de chandelles, où joue

délicieusement un joyeux  instrumentiste. Bientôt apparaissent en virevoltant des

personnages XVIII e… Musique, corps à corps effleurés, accords verbaux, fleurs d’esprit,

entrechats chatoyants, poursuites, esquives, connivences, chansons, rires, une pastorale 

charmante qui ne déplait que quand elle se termine. Las, on applaudira de tout cœur,

espérant tout de même un bis …qui ne viendra pas. Les comédiens ont  tout donné !

Diction parfaite, sentiments transparents, gestuelle gracieuse, rythme étourdissant,

du Watteau  sur scène. Voilà la Chose !  12272950266?profile=original

http://www.xltheatredugrandmidi.be/

Un spectacle charmant et plein d’humour «réservé aux adultes»…

Un moment d’espièglerie délicieusement dérobé à l’intimité des paravents faussement

opaques…

Un clair de lune parsemé de chansons grivoises qui prêtent à sourire

à l’abri d’un éventail…

Soyez les témoins attentifs - et complices … - des Galanteries amoureuses du Grand Siècle,

pour mieux apprécier celles du XXIème

    

avec     Anne-Marie CAPPELIEZ    Francis BESSON     Amélie SEGERS            

             Raffaele GIULIANI

et          Joël LUBBOFF au clavencin

    

adaptation et mise en scène     BERNARD DAMIEN

    

du 27 septembre au 12 octobre  à 20h30 - Grande Salle    

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 16/10 au 03/11/2013 l’exposition  événement des artistes suivant : Henriette Fritz-Thys (Be) peintures, Christian Leduc (Be) peintures et Créations Christiguey (Be) peintures & bijoux d’art.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 16/10 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.  

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

Henriette FRITZ-THYS (Be) peintures

« Luminescence »

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         Formation artistique:

Ecole Nationale Supérieure d’Arts Visuels de la Cambre à Bruxelles (atelier de sérigraphie, Marc Mendelson)

          Discipline artistique:

Impressions sur papier / Peintures (aquarelle, huile, acrylique, et technique mixte).

Sculptures (céramique, bronze et métal)

Démarche en peinture:

Recherche d’une mise en forme en collaboration avec la matière. Du jeu dans le sacré, structure inversée et brisée. Le tableau est un évènement. Exploration des réactions dans les matériaux.

Hésitation entre forme et matière; chaque tableau est originalité. Inclusions et agrégats. Strates évolutives et créations tout azimut.

        Démarche en sculpture:

Formes de prototypes. Processus créateur qui délie et désassemble les cultures précédentes.

Notion de résistance et d’innovation dans sa radicalité, hors convention. Activées de dépassement, pièces fabriquées, abandonnées, oubliées en transit, en attente de propositions, qui une fois requises, deviennent entités.

         Expositions individuelles:

2001 Bruxelles, Espace Art Centre Solbosch,

2002 Bruxelles, Hôtel Alfa Louise.

2003 Rhode Saint-Genèse, Rodeart.

2003 Bruxelles, C’M’S’ Lexcelis.

2004 Genval, Galerie Artsconnexion.

2007 Boitsfort, C’M’S’ Lexcelis.

2007 La Hulpe, Citibank

2007 Bruxelles, Blue Tower Louise, Lazard Frères Belgique.

2008 Hôpital Braine l’Alleud.

2009 Koekelberg, Nouvelle Clinique de la Basilique.

2011 Rome, Galleria « il Collezionista »

2012 Ostende Kunsthuis Artline.

           Expositions collectives:

Annuellement et à partir de 2000 : Expositions et Parcours d'Artistes (Rodeart)

2001 Mons, Artsconnexion.

2002 Rhode-Saint-Genèse, Kunst in het Groen - »Espaceferme ».

2002 Seraing, Val Saint-Lambert, Salon des 30, ( Trophée d’argent)

2002 Ellignies Sainte Anne, Grange d’artistes.

2002 France, Menton, Aurelia.

2003 Blegny, Saiv’Art.

2003 Kapryke.

2004 Liège, Tribu des Arts, Salon du petit format.

2006 Spa, Salon international.

2007 Libramont, Librart.

2009 Molenbeek, Printemps des Arts Actuels.

2009 Arlon, Hall Polyvalent.

2010 Paris, Caroussel du Louvre.

2011 Rome, Festival Internazionale dell’Arte, Galleria « il Collezionista » (3ème prix)

2011 Paris, Carrousel du Louvre, Artshopping Mai.

2011 New York, Salon Art Expo.

2011 Paris, Carrousel du Louvre, Artshopping Octobre.

2011 Paris, Art en Capital Grand Palais « Société des Artistes Indépendants.

2012 Moscou, Keluga et Saint-Petersbourg « Exposition Pierre Cardin ».

2012 Bruxelles, Espace Art Gallery.

 

Publications et Textes:

2004 Bibliographie: « Artistes& Galeries » Edition « Art in Belgium ».

2006 Dictionnaire des Artistes Plasticiens des XIXé et XXé Siècles- Piron-vol.3

2009 Art 20é et 21é Siècles. Edition » R.E.G.A.R.D.S. »

2010 Art au Présent. Edition » R.E.G.A.R.D.S. »

2011 Critique de Dominique Chapelle, Fondatrice de la Fédération Nationale de la Culture Française pour l'ensemble de l'œuvre de l'artiste et obtention d'une médaille d'argent dans la section « Révélation 2011 ».

2012 Agenda. Edition » R.E.G.A.R.D.S. »

Christian LEDUC (Be) peintures

« La seconde vie »

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Né en 1951 à ANDERLECHT, Christian Leduc suit des cours suit des cours à l’Athénée Royal de Saint-Gilles où il préfère nettement les cours de mathématiques et de dessins aux autre branches à étudier.

 

Il rencontre ainsi son professeur d’arts plastiques Monsieur Leenaerts, enseignant également  à l’Académie des Beaux-Arts, avec lequel il trouve une complicité artistique et lui propose d’exposer en 1967 à l’âge de 16 ans au centre culturel Jacques Franck à Saint-Gilles où il gagne le 1 Bruxelles.

 

Tout naturellement, le jeune artiste peint successivement ses premières toiles.

La peinture géométrique le séduit. Il représente des formes géométriques s’approchant des images d’un kaliédoscope. Celles-ci sont dessinées et peintes avec application et beaucoup de précision et de couleurs. L’esprit qui l’anime, donne au moindre objet des formes géométriques.

 

Ses créations d’images réunissent l’abstrait géométrique et le naïf figuratif s’harmonisant dans une symbiose parfaite de coloris à la fois chatoyant et lumineux.

 

Il va à partir de 2001 exposer ses œuvres au grand public avec beaucoup de réussite.

 

2001 Galerie Lorelei au grand Sablon

2002 Sheraton de Bruxelles et Luxembourg

2002 Amro Bank à Antwerpen

2003 Hôtel Radison et SAS Bruxelles

2004 Centre culturel d’Auderghem

2006 Food Gallery Sheraton Bruxelles

2009 American Club Bruxelles

2013 Espace Art Gallery Bruxelles

 

« Kaléidoscope aux mille couleurs, imagier d’une vie tourmentée, Christian Leduc flâne au gré de ses Amours et au vent de ses visions fantasmagoriques, à la fois méditations chevaleresques et prémonitions incantatoires.

 

Avec un zeste de parfums géométriques aux angles vifs et couleurs sûres.

 

Caché derrière un visage ou des barreaux quand la vie tangue, il lui plaît parfois d’affronter les difficultés en chevalier attentif parmi des personnages surréalistes et d’autres figures imaginaires. Une technique vive, léchée de topologie »

 

Merci à Monsieur Robert Paul pour cette critique élogieuse !

 

DEMARCHE ARTISTIQUE et PROJETS

 

« Une seconde vie »

« Mon mouvement artistique s’exprime par une exaltation de la vie où j’ai toujours eu la chance d’exister malgré une  très grave maladie.

Le reflet de mes  états  d’  âme profondément ressenti  se propose de capter votre émotivité. C’est mon plus beau souhait que j’aimerais vous proposer dans mon avenir artistique ! »

 

Christian Leduc

 

Créations CHRISTIGUEY (Be) peintures & joaillerie d’art

« Matière, lumière, couleur… »

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L’art dans tous ses états : Christiguey Virtuose de la beauté.

 

Christiguey, de son vrai nom Christine Guérit, est une artiste de réputation internationale. Depuis sa plus tendre enfance, cette créatrice en joaillerie évolue dans la sphère mondiale des arts et de l’esthétisme. En effet, sa famille était un des mécènes très actifs et très impliqués dans le milieu de la peinture française. Dès l’âge de quatre ans, Christine voulait dessiner, peindre, devenir artiste. Cependant, malgré sa motivation et sa détermination, c’est seulement ses humanités terminées que ses parents accepteront de l’orienter définitivement dans une filière artistique.

 

Elle fera ses premiers pas aux Beaux-Arts de Mons, une école dont la renommée de l’époque n’avait rien à envier à d’autres écoles comme la Cambre et les Beaux-Arts d’Anvers. Son parcours estudiantin sera le reflet de sa résolution. Il se verra nimbé de diplômes obtenu avec distinction, dans des disciplines artistiques aussi diverses que la publicité, le dessin, la peinture, la céramique… Depuis, son parcours professionnel s’est émaillé de prix et de récompenses obtenus dans des grandes métropoles comme New-York, Paris, Londres, Berlin, Moscou, Athènes, New Delhi, Sao Paulo, Johannesburg, Toronto, Tokyo, Venise, La Haye.

 

Les bijoux crées par Christiguey impressionnent par une maîtrise exceptionnelle de l’équilibre des formes, de la conception, des couleurs et des matières. Ses joyaux n’ont rien de commun avec ceux proposés par la joaillerie classique. Les combinaisons de tons qu’offrent les gemmes et les métaux précieux sont parfois très audacieuses mais, elles restent toujours harmonieuses. Ses créations reflètent l'émotion et la sensibilité exacerbées de l’artiste. Son œuvre se décline en séduction et frémissement. Elle capte le spectre de la lumière et de la transparence qui, de réfraction en réverbération, se change d’éclat et de noblesse. S’offrir une création de Christiguey, c’est acquérir de l’art à l’état pur, c’est aussi se donner les moyens de sublimer sa beauté.

 

Un des secrets de Christeguey : la couleur. Elle l’aime autant que la matière et les contrastes. Entre ses doigts, les éléments nobles se métamorphosent et transmuent. L’eau épouse le feu. Elle est alchimiste à son creuset, musicienne à ses gammes. L’or, le diamant, la perle, le jade, la nacre, les pierres précieuses ou semi-précieuses sonnent comme autant de notes de musique inscrites sur des portées qui, à terme, s’éveillent en symphonies chatoyantes et cristallines. De même que derrière chaque bijou, on discerne un long travail de dessinatrice, d’aquarelliste, de peintre, de coloriste. Elle aime harmoniser ses créations à l’âme, au fonctionnement intrinsèque et onirique de ses clientes. Ses créations demandent beaucoup de patience, d’études et de réflexion, en opposition au monde d’aujourd’hui qui allie trop souvent précipitation et productivisme.

 

Chaque création est unique, les pouvoirs de cette artiste ont la propriété de muer vos rêves en réalités visuelles et tactiles. Entrez dans son jardin…

 

Collectif de la GALERIE :

        

         Pierre CONTENT (Fr) sculpture

         Lydia LEFI (Fr) peintures

         Viviane PEREZ LORENZO (Fr) peintures & images numériques

         ADeleau (Fr) sculptures

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

         Louis de VERDAL (Fr) sculpture

 

Exposition du 16 octobre au 03 novembre 2013.

 

INVITATION AU VERNISSAGE

 

Mercredi 16 octobre de 18h 30 à 21h 30.

Drink de bienvenue et petits sandwichs fourrés.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles.

Ouvert du mardi au samedi : 11h 30 à 18h 30.

Et le dimanche sur rendez-vous.

GSM : 00 32 497 577 120

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.be

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur

Programmation de la Galerie d’août à décembre 2013 :

Voir : http://ning.it/19kbpxB

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery :  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Galerie d'œuvres d'artistes de l'Espace Art Gallery disponibles à la vente

- Archives de la Galerie - Monographies d'artistes de la Galerie :

Voir : http://ning.it/lf078H

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://ning.it/19wLVki

 

 

Information pratique : Pour les visiteurs de la galerie qui viennent en voiture. Les parkings rue Lesbroussart et environs sont payant jusqu’à 20h 30 ! Si vous ne trouvez pas de places dans le quartier il est tout à fait possible d’utiliser le parking Flagey sous la place. Il est à 5 minutes de la galerie et cela sans tourner en rond à la recherche d’une place disponible. Ou alors venir après 20h 30 et trouver une place en surface. Et il y a aussi les transports publics : le tram (lignes 71 et 81) et le bus (lignes 38, 54 et 60).

 

 

Et à titre d’information voici les quatre prochaines expositions:

 

-Titre : « Les collections à l’espace Yen »

Artistes : Collectif d’artistes.

Vernissage le 06/11/2013 de 18h 30 à 21h 30 en la galerie même.

Exposition du 06/11 au 22/12/2013 à l’Espace Art Gallery II.

 

-Titre : « Différents regards sur l’art »

Artistes : Nathalie Autour (Fr) peintures, Marta Zawadzka (Pologne) peintures, Sophie (Fr) sculptures et Pierre Content (Fr) sculpture.

Vernissage le 06/11 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 06/11 au 24/11/2013.

&

-Titre : « Floating moments »

Artistes : Rachel Trost (Be) peintures.

Vernissage le 06/11 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 06/11 au 24/11/2013.

&

-Titre : « Alchimie »

Artistes: Lionel Aubert et Julie Robrolle (Fr) crêtions en joaillerie.

Vernissage le 06/11 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 06/11 au 24/11/2013.

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:       http://espaceartgallery.be

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administrateur théâtres

Au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le  dimanche 6 octobre 2013 à 20 heures, on écoutait avec ravissement et sans pause l'ORFEO de Monteverdi. C’est sans doute l'œuvre la plus impressionnante et la plus révélatrice du génie du compositeur. Une œuvre unique, d'une ambition esthétique sans précédent alliant poésie, chant et musique. "Poète et musicien ont dépeint les sentiments du cœur avec un talent tel qu'il aurait été impossible de mieux faire. La poésie est belle de conception, splendide de forme et la plus magnifique qui soit dans sa diction. La musique sert la poésie avec une qualité telle que rien de plus beau n'a jamais été entendu" (Lettre de Cherubino Ferrari, août 1607).

 Par ses proportions monumentales et sa construction rigoureuse, par sa justesse expressive, et surtout par sa beauté, L'Orfeo, favola in musica mérite d'être considéré comme le premier chef-d'œuvre de l'histoire du théâtre lyrique moderne. « Orphée, fable en musique », fut écrite à l'initiative du duc de Mantoue pour la saison de carnaval 1607 et représentée le 24 février devant  l'aristocratie et les érudits de la ville.  Monteverdi semble avoir mis près d'une année pour en achever la composition.  On ignore où exactement se déroula la représentation (selon la tradition à la Galleria degli Specchi ou à la Galleria dei Fiumi du palais ducal), s’il y avait des costumes et des décors. La salle  en tout cas n'autorisait pas l'emploi de machinerie  scénique utilisée dans les théâtres. Le libretto, écrit par Alessandro Striggio, fut distribué au public et le succès fut si  considérable que le Duc de Mantoue  ordonna aussitôt  une seconde représentation,  le 1er mars 1607.

Le mythe d'Orphée chanté par Ovide, très populaire au début du XVIIe siècle, est la base du  livret de Striggio où  la figure d’Orphée  prend des allures christiques. Les actes I, II et V évoquent  la pastorale tandis que les actes III et IV  sont situés aux Enfers. L'œuvre s'articule autour d'éléments purement orchestraux s'appuyant sur des rythmes de danses : la toccata initiale, les symphonies des débuts et fins d'actes, les ritournelles. Autour des parties chantées par le  chœur, on retrouve des solistes ou  des duos  rappelant la canzonetta ainsi que des  récitatifs et des arioso. La qualité expressive de la mélodie accompagnée d'instruments polyphoniques est exceptionnelle de  profondeur et d’humanité. Les visages trahissent les moindres émotions et la voix s’échappe, juste et spontanée.  La virtuosité met en lumière les passages dramatiques. La construction est très variée et équilibrée.  Monteverdi parvient à mettre dans le  drame de Striggio une charge émotionnelle très intense. En effet les  dilemmes, les joies et les peines des personnages se retrouvent comme enluminés dans l’orchestration. Différents rappels thématiques et  le choix de certaines sonorités soulignent des atmosphères et les émotions ou des changements de personnages. On entend une majorité d’instruments  nés à  Crémone mais aussi le  clavecin,  l’orgue régale, une  harpe d’or, le  luth et  les violes de gambe qui contribuent  à décrire intimement et de façon très vivante le destin de chacun des protagonistes.   

Chef en résidence au Centre culturel de rencontre d'Ambronay depuis 2010, Leonardo García Alarcón est un spécialiste de la musique de Claudio Monteverdi dont il connaît les moindres secrets et admire profondément la beauté. Il partage ce soir  la fraîcheur de son interprétation et la fougue de sa direction avec les jeunes instrumentistes et chanteurs  de la 20e académie. Le rôle de l'Orfeo a été confié au chanteur professionnel, Fernando Guimarães, ténor.  Les musiciens  de l'Académie baroque européenne d'Ambronay  jouent debout dans une lumière tamisée  une brillante Toccata tandis que le prologue  est personnalisé par l'arrivée de La Musica  interprétée par Francesca Aspromonte, soprano. Elle porte une longue robe noire très élégante et une longue queue de cheval de cheveux châtains. Avec délicatesse extrême elle  présente la fable d'Orphée qui par son chant apaise les bêtes sauvages et par ses prières soumet l'Enfer.

 

Il n’y a pas  ce soir de mise en scène particulière comme dans d’autres représentations d’opéra : prima la musica !  Mais les spectateurs ont la surprise  de découvrir les voix des solistes en de multiples  endroits de la salle Henry Le Bœuf : dans une allée, aux balcons, dans les coulisses. Le chœur, peu nombreux mais d’une présence extraordinaire, tour à tour bergers, nymphes ou esprits  se lève, bouge, sort de scène et réapparaît là où on ne l’attend pas … dans une chorégraphie sans cesse renouvelée. Jullian Millan nous offre sa très belle voix de baryton, en « pastore e spirito ». Hugo Bolivar et Alexis Knaus endossent  les voix de contre-ténor.  La mise en espace assurée par Fabien Albanese est donc très vivante. Les personnages jouent avec grande finesse un  répertoire très varié d’émotions. C’est  juste et émouvant tant cela a l’air naturel. La dynamique du  jeu des lumières -  rougeoyantes quand on est aux  Enfers, dorée pour célébrer la victoire orphique - est tout aussi soigneusement élaborée et évocatrice.

 

Pendant qu’Orphée  au son de sa lyre d’or conte son histoire d’amour (depuis le temps où Eurydice se refusait à lui et jusqu’à  maintenant où il exulte de bonheur), apparaît la Messagiera, funeste oiseau de nuit (une émouvante Angelica Monje Torrez ,mezzo-soprano).  Elle  interrompt brutalement  les festivités  des bergers et des nymphes. « La tua diletta sposa è morta » annonce la messagère avec des accents dramatiques, soutenue par de sombres accords de l’orgue.   La belle Eurydice dont on n’entend que deux brèves apparitions (Reut Ventorero, soprano) est morte, mordue par un serpent, dans un pré où elle cueillait des fleurs pour sa guirlande nuptiale. Rien n'a pu la sauver. Orphée, pétrifié de douleur  se révolte et décide de descendre aux Enfers pour l’arracher  à  Pluton grâce à la beauté de son art. S’il n’arrive pas à  la ramener sur Terre, il demeurera avec elle dans le Royaume des ombres. « Rimarro teco in copagia di morte, Adio terra, adio cielo, e sole , adio » Une plainte merveilleuse qui s’achève sur  un magnifique  duo des nymphes et les lamentations funèbres, à la fois  fortes et tendres du chœur. Dramma per musica.

 

La Speranza (Cecilia Mazzufero , soprano) conduit Orphée  armé de sa seule lyre, jusqu’aux rives  du Styx, les portes de l’enfer  où règne Pluton (l’impressionnant  Yannis François, basse). Elle le conjure de  lire la terrible inscription « Lassciate ogni speranza , voi ch’entrate »  "O vous qui entrez, abandonnez toute espérance". Charon (Yosu Yeregui, basse), le terrifiant nocher, refuse de lui faire traverser les eaux noires. Orphée parvient à le faire fléchir grâce à ses chants et l’endort. Harpe puis clavecin et violon seul soutiennent sa prière.  Deux  simfonia aèrent la tension dramatique intense de ce chant poignant, les cors ont joint leurs appels désespérés à la voix d’Orphée. Le chœur  a chaussé les masques  des esprits infernaux et commente l’action avec solennité comme dans une tragédie grecque. mais la  sinfonia renoue vivement  avec la joie.  

 Proserpine ( Claire Bournez, mezzo-soprano) est  tellement émue qu'elle supplie Pluton  de rendre Eurydice à Orphée.  Pluton, lui prenant la main, y consent par amour pour sa femme « tuo suavi parole d’amor… »  Le chœur acquiesce : «  Pietade, oggi, e Amore trionfan ne l’Inferno »  Mais  à la condition que  jamais Orphée ne  pose ses yeux sur sa femme, sinon elle  disparaîtra à jamais.  Et voici le doute qui assaille soudain  Orphée alors qu’il la conduit vers les cieux. Eurydice le suit-elle vraiment? Un bruit d’orage lui semble être les Furies s'apprêtant à lui ravir son bien. Il se retourne. Eurydice est au balcon, perdue à tout jamais, tandis qu'il est entraîné vers la lumière « dove ten vai, mia vita ? Ma moi grado me tragge e mi conduce a l’odiosa luce ! » Sinfonia et chœurs des esprits  accompagnés des vents intenses  achèvent l'acte.

L’Acte V voit  Apollon (Riccardo Pisani, ténor) descendre du ciel (balcon gauche), faire une entrée triomphale du fond de la scène. Il vient offrir à Orphée qui se tient devant lui  les yeux baissés,  secours et immortalité, car  aucune joie ne dure longtemps sur terre. « Dunque se goder brami immortal vita , vientene meco al ciel, ch’a se t’invita »  Un dénouement édifiant dans l’air du temps en ce  début de 17e siècle. « Qu’aucun mortel ne s’abandonne à un bonheur éphémère et fragile, car bientôt il s’enfuit, et même, bien souvent, bien souvent, plus haut est le sommet, plus le ravin est proche. » avait prévenu le chœur !  Dans les cieux, Orphée pourra contempler indéfiniment l'image céleste d'Eurydice. Apollon remonte la scène par la gauche, Orphée par la droite de part et d’autre du chœur. Nymphes et bergers célèbrent en chantant et dansant cet amour transcendé et impérissable. Et le premier opéra de l’histoire de la musique, commencé par une Toccata  se referme sur une Moresca. Leonardo García Alarcón rend compte de l’équilibre et  l’esthétique parfaite de l’œuvre.  Splendeur et raffinement, les  tableaux musicaux sont tous bien contrastés, l’interprétation chantée est cohérente, fluide,  généreuse et idéalement nuancée. Cherubino Ferrari, dans sa lettre du mois d' août 1607 avait bien  raison.

 

http://www.bozar.be/activity.php?id=13235&selectiondate=2013-10-06

 

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Olivier Dumont peintre flamboyant sur Arts et Lettres

Olivier Dumont, est un peintre intéressant , voire important, de par sa singularité, son inventivité, son humour, son art de la construction, sans parler bien entendu de sa couleur.

Une personnalité hors du commun forgée à la fois au travers d'un destin tragique qu'il a su muer en une oeuvre attachante, à la palette explosive, dont chaque toile nous dévoile une aventure intérieure des plus étonnantes, flamboyante.

 

Osons approcher ses livraisons au travers d'un choix d'oeuvres, d'albums, de vidéos lui consacrées

"Ils n'en font qu'à leur têtes" exprime le mieux sa conception de l'art : c'est bien lui qui n'en fait qu"à sa tête!



"On n'est pas comme les autres.Et alors?

 

"c'est au tour du petit homme vert"

c'est au tour du petit homme vert

 

"Frissons d'ondes entre nous"

Frissons d'ondes entre nous

 

"Duo"

Duo

 

Les couleurs d'Olivier Dumont

:

 

Et voici Olivier dans ses oeuvres, un reportage d'actu TV, initié par Arts et Lettres:

 

Vous l'aurez bien compris, nous enrichirons encore cette brève présentation par de nombreuses oeuvres autant fascinantes qu'émouvantes et humoristiques issues de l'imagination fertile de notre ami Olivier Dumont...

Robert Paul

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Carnets de voyages : un anniversaire particulier...


Centre Presse Aveyron est le principal journal rouergat.
Je fête à travers lui aujourd’hui un anniversaire, qui, vous le voyez en fin d’article et dans ma vidéo, préfigure déjà un nouvel acte de naissance…
Mais si le journal préféré des ruthénois m'honore d'une pleine page dans l’un de ses récents numéros (voir plus ici, sur le site du journal), c’est que ma passion pour ce beau département m’a menée par le biais de l’aquarelle, à lui consacrer beaucoup de mon temps et à contribuer à en révéler les charmes secrets bien au-delà de ses limites administratives.


Centre Presse le 24-07-2013

Cette sympathique page du quotidien Centre Presse est pour moi plus qu’un simple article dans les annales d’un été, allant rejoindre mes dossiers de presse : elle représente la continuité d’une époque avec le début d’une autre, un anniversaire, et préfigure en même temps un acte de naissance …qui sera sous le signe du merveilleux bien sûr, vous le constaterez bientôt !
Voici donc quel anniversaire je fête, évoqué dans mon dernier article : la parution de mon livre « Aveyron, Carnet de routes » il y a 8 ans déjà, ouvrage qui est toujours aussi apprécié malgré les années !
Le tout dernier tirage sera bientôt épuisé, et je ne sais pas du tout si mon éditeur le réimprimera malgré son succès, mais si j’en fête ainsi l’anniversaire, c’est que cet ouvrage marque un tournant dans la publication de mes carnets destinés au grand public, puisqu’ils étaient jusqu’à ce moment-là distribués par mes différents éditeurs sous forme de coffrets en tirages limités (bien avant la "mode" des carnets de voyages), et je n’avais aucune idée de la façon avec laquelle  ils allaient être acceptés par les lecteurs à bien plus grande échelle, sous forme de livre.


Couverture Aveyron, carnet de rte

Première de couverture, voici comment le site «fnac.com» résume l’ouvrage :
«Regard différent et nouveau sur un département qui fait figure de province à lui seul. À travers ses carnets de croquis et d'aquarelles, Alain Marc nous fait découvrir l'Aveyron autrement. L'artiste peintre nous invite à la rencontre d'un patrimoine, mais aussi de personnages singuliers, dont certains sont très peu connus malgré leur intérêt et leur originalité.
Dans sa peinture, Alain Marc nous révèle un univers insoupçonné : ses toiles expriment un voyage aux sources de l'art, magiques et bouleversantes, faites de matériaux bruts et précieux intimement mêlés, de charges minérales, de signes et d'évocations comme exhumées des strates insondables du temps. Un carnet de routes réalisé tout au long des saisons à travers les paysages, les villes et villages de l'Aveyron, par l'aquarelliste Alain Marc, très connu et apprécié des Aveyronnais dans et hors le département (360 000 aveyronnais en région parisienne). »


Bien que l’ouvrage ne se trouve plus dans nombre de librairies, balayé par les dernières nouveautés, les grandes enseignes le vendent encore (au moins sur Internet), et il est amusant, au moment où il risque de ne plus être réédité, d’en suivre la valeur selon les sites (son prix réel est actuellement de 30,50 €) : 
- Amazon.fr : il ne reste que 7 exemplaires vendus 28,98 € chacun
-  fnac.com : davantage d’exemplaires en stock, même prix de vente
- librairies AbeBooks.fr : ici l’ouvrage est considéré comme livre de collection (ce qu’il deviendra de toute façon à l’arrêt de sa publication), et on le trouvait à 32 € chez Deastore à Rome (aujourd'hui épuisé dans cette librairie), à 61,44 € chez Nomade aux Mesnuls (...où il était il y a 8 jours à 33,91 €), ou à 47,65 € chez  Revaluation Books au Royaume Uni (hors frais d'expédition)…
Je ne continue pas ma liste qui pourrait vite devenir assez longue, mais si l’on se fie à ces dernières librairies qui misent sur la valorisation des beaux livres, on a intérêt à en acheter tant qu’il y en a encore, et à suivre leur «cote» comme on suivrait celle d’une œuvre d’art (toutes proportions gardées bien sûr), en se réjouissant de leur achat si on en possède déjà !
En tout cas, même s'il m’a fallu cinq ans pour réaliser ce carnet et un an de plus pour lui trouver un éditeur, tout cela m'amuse me laisse très humble, je sais très bien que ce n'est pas un chef d’œuvre par rapport aux ouvrages des grands maîtres qui restent mes phares merveilleux et inaccessibles.


Mais le temps est passé très vite depuis, et s’il reste présent sur le marché du livre depuis 8 ans, je ne suis pas resté les bras croisés depuis pour autant, et j’aurai bientôt le grand plaisir de vous faire découvrir mon tout dernier ouvrage !
Ce dernier m’a demandé bien plus de travail et d’efforts que le précédent (mes lectrices et lecteurs savent que je n'aime pas le travail "bâclé", réalisé dans un seul but commercial et pour "surfer" sur une tendance à la mode, qu'il me faut du temps pour élaborer un vrai travail carnettiste), mais je pense que c’est une belle réussite d’autant plus originale et rare, qu’il n’a jamais été réalisé de livre de ce genre sur le sujet qui en fait l‘objet.
…Mais c'est une surprise que je vous réserve pour bientôt, je vous invite à souffler avec moi pour l’instant, les huit bougies « d’Aveyron, carnet de routes ».

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Du Bonheur au Lison, la magie des sources.


J’attendais ce début de semaine, pour vous offrir, par épisodes se situant dans le suivi des articles précédents, un premier petit bout du « merveilleux » que je vous avais promis lors de notre séance d’aquarelle au Taj Mahal…
Aujourd’hui, du Bonheur au Lison, nous découvrons un point commun : le parcours souterrain d'une rivière à travers le karst, se terminant par une abondante source qui jaillit au grand jour.
Je vous emmène donc découvrir la très belle source du Lison, dans l'esprit de nos rencontres picturales avec des lieux forts, générateurs de mystère et de beauté, porteurs de rêve et d'émerveillement.
Vous verrez dans les prochains épisodes, ce dont à quoi cette nouvelle découverte va nous amener, d'aussi fantastique qu'inattendu...


Source Loue

Avant la source du Lison, nous nous étions arrêtés avec mes amis (es) stagiaires du mois de juillet dernier, à la source de la Loue et dans son cadre grandiose (malheureusement bien défiguré par les aménagements «touristiques», …ah, mon Dieu comme c’était romantique et beau avant l’installation de la passerelle, l’abattage des arbres et l’impossibilité d'accéder aux ruines parsemant le lit de la rivière !), pour un exercice de croquis aquarellé rapide (pas plus de 10 mn si possible), si important dans la maîtrise des esquisses de carnets.
En attendant, aviez-vous sans doute remarqué ma fascination pour le monde souterrain porteur des mythes les plus anciens de l’humanité ?
Pour moi, rien d’effrayant dans les «mystères d’outre - roche», créés, modelés, formés par le passage de l’eau, mais au contraire tout d’étonnant, captivant, fascinant, extraordinairement beau, et je peux même l’écrire car je le pense réellement : incomparable, magique, merveilleux !
En plus, il existe toujours une relation intime, profonde et mystérieuse entre les univers hypogés et le monde extérieur auquel ils sont liés, qui a le pouvoir de nous enchanter à la rencontre des deux.


Source Lison

Le motif de ma vidéo tel que je l’ai si souvent dessiné au cours de tant d’années où je suis venu trouver l’inspiration auprès de la source du Lison…
Ce qui fait la force et la beauté d’un terroir, c’est justement ce qui en constitue le socle et l’assise invisible, en charpente la perception spatiale, en caractérise le paysage, en influence la nature et les écosystèmes, en détermine les comportements humains les plus ancestraux : son essence minérale, ses particularités géologiques, la sève de ses racines cachées les plus insoupçonnées !
- Ne pensez-vous pas qu’une bonne fée a dû se pencher à sa naissance sur la source dont l’image est là notre sujet ?
- Ne ressentez-vous pas en la regardant (plus encore en la dessinant), que cette eau jaillissant de la roche, nous apporte des visions de cascades paradisiaques venues du fond des âges, aux pouvoirs étranges peut-être miraculeux, comme si notre imaginaire ne pouvait se détacher des symboles de vie, de purification et de régénérescence portés par l’abondance et la puissance de l’eau jaillissant de la roche ?
Alors que la rivière naissante se mêle à la lumière du jour, emportant sa fraîcheur vers les vallées brûlantes sous les feux de l’été, et avant que nous nous retrouvions pour une nouvelle aventure faite de merveilleux (unique et extraordinaire, vous verrez à quel point), au coeur de ces terroirs où l’eau se perd dans la roche et sourd sur les galets, nous fêterons dans le prochain article un anniversaire qui n’est pas anodin, car ici, en fait, …tout est lié !
Enfin, pour terminer, voici ma vidéo :

 

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12272945687?profile=originalBenjamin W. Kilburn (à gauche sur la photo).

Our trip to the mines, Ouray, Colorado, 1890.

Suivons-les en voyage...

Encore un photographe oublié, voire complètement inconnu en Europe. Pourtant sa production fut pléthorique (des milliers de vues stéréoscopiques lui sont attribuées) et toujours, ce qui n'est pas nécessairement incompatible quoique assez rare, d'une exceptionnelle qualité. Son oeuvre ne peut être comparée sur ce plan qu'à celle de Lloyd Bonneville Singley (1864-1938), dont je reparlerai.

Natif de Littleton, New Hampshire, où il restera basé toute sa vie, il est reconnu aux Etats-Unis comme un grand photographe paysagiste.

Infatigable homme de terrain, on lui doit en effet beaucoup de vues du New Hampshire (Mont Washington notamment), mais aussi du Colorado (Ouray), de Californie (Serra Nevada) ou du Wyoming (Yellowstone) entre autres.

Mais il sut aussi remarquablement saisir la vie des rudes hommes de l'Ouest.

12272946454?profile=originalCamping out. Un campement en Californie, ca 1873.

Benjamin W. Kilburn fut d'abord associé avec son frère Edward (1830-1884) de 1865 à 1879, fondant la Kilburn Brothers ils se spécialisèrent dans la stéréoscopie.

12272946870?profile=originalMount Shasta, California, 1895. Un vieux prospecteur se dirigeant vers le Gold Gulch Camp.

Une affaire, devenue la B. W. Kilburn Co., qui prospéra rapidement, au point de devenir la plus grande entreprise mondiale de vues stéréos entre 1890 et 1905. Ces photos restituant le relief connurent une vogue énorme à cette époque.

12272947464?profile=originalThe miners ships, Ouray, Colorado, 1890. Un train de mules...

Mais ce qui nous retient ici c'est la qualité de son travail, sa puissance narrative, et le témoignage que nous livre notre "Old man of the mountain" sur la vie des pionniers, mineurs en particulier, en Californie, Colorado, Alaska et Klondike (Yukon, Canada)...

12272947865?profile=originalThe great gold belt, Ouray, Colorado, 1890.

... lors des trois principales ruées vers l'or du 19e siècle, celles des Forty-niners de Californie en 1849 (même si celle-ci n'était plus qu'un souvenir, avec néanmoins quelques soubresauts comme la ruée du Mont Shasta au nord de l'Etat), des Pike's Peakers du Colorado, dès 1858, puis des Klondikers du Yukon en 1898.

12272947890?profile=originalOn their way to En partance...

Kilburn fut bien un grand reporter !

12272948874?profile=originalPanning out the gold in the Klondyke, Alaska, 1899. Le lavage de l'or...

Maigre victoire après bien des épreuves (remarquez sur la seconde et les trois dernières photos la présence de femmes, fait particulièrement rare dans ces contrées reculées et inhospitalières. La dernière photo se situe au Canada, et non en Alaska, Etats-Unis, comme l'indique la légende, mais quand on est américain...).

Et un artiste, ici présenté pour la pour la première fois en français sur Arts et lettres.

Alors, en route ! Go West !

Michel Lansardière (texte et photos ; doc. coll. L. M.).

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Salon d’été comprenant les artistes suivants :

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Ivan Lagrelle (Fr)

 

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Philippe Pelissier (Fr)

 

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Elias Sevla (Br)

 

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Marta Zawadzka (Pol)

 « Différents regards sur l’art »

Peintures

 

Exposition du 31/07 au 31/08/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 31/07/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

***

 

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François Murez (Fr)

« Bois & reliefs »

Peintures et sculptures

 

Exposition du 04/09 au 22/09/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 04/09/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

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Christian Vanden Bilcke (Be)

« Incredible surfaces »

Photographies

 

Exposition du 04/09 au 22/09/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 04/09/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

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Linda Coppens (Be)

« Lost & Found »

Peintures

 

Exposition du 04/09 au 22/09/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 04/09/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

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Catherine Savigny (Fr)

Sculptures

 

Exposition du 04/09 au 22/09/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 04/09/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

***

 

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Jean-Paul Bodin (Fr)

« Surréaliste & Suairique »

Peintures

 

Exposition du 25/09 au 13/10/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 25/09/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

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Bernard Lambot Fr)

« Du temporel à l’intemporel »

Sculptures

 

Exposition du 25/09 au 13/10/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 25/09/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

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Dusan D. Petrovic (Serbie)

Peintures

 

Exposition du 25/09 au 13/10/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 25/09/2013

De 18h 30 à 21h 30

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Anette Gustafsson (Suède)

Aquarelles

 

Exposition du 25/09 au 13/10/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 25/09/2013

De 18h 30 à 21h 30

***

 

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Henriette Fritz-Thys (Be)

« Luminescence »

Peintures

 

Exposition du 16/10 au 03/11/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 16/10/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

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Christian Leduc (Be)

« La seconde vie »

Peintures

 

Exposition du 16/10 au 03/11/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 16/10/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

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&

 

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Créations Christiguey (Be)

« Matière, lumière, couleur… »

Peintures & joaillerie d’art

 

Exposition du 16/10 au 03/11/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 16/10/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

Lydia Léfi (Fr)

Peintures

&

Viviane Pérez Lorenzo (Fr)

Peintures & images numériques

 &

ADeleau (Fr)

Sculptures

Exposition du 16/10 au 03/11/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 16/10/2013

De 18h 30 à 21h 30

Et qui sera agrémenté d’extraits de musique celtique

Interprétés par la harpiste Françoise Marquet

 

***

 

Collectif d’artistes

 « Différents regards sur l’art »

 

Nathalie Autour (Fr)

Peintures

&

Marta Zawadzka (Pol)

Peintures

 &

Sophie (Fr)

Sculptures

Exposition du 06/11 au 24/11/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 06/11/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

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Rachel Trost (Be)

« Floating moments»

Peintures

 

Exposition du 06/11 au 24/11/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 06/11/2013

De 18h 30 à 21h 30

  

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Lionel Aubert (Fr)

&

Julie Robrolle (Fr)

« Alchimie »

Créations en joailleries

 

Exposition du 06/11 au 24/11/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 06/11/2013

De 18h 30 à 21h 30

***

 

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Paul Henrard (Be)

« Le droit se montre »

Aquarelles

 

Exposition du 27/11 au 22/12/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 27/11/2013

De 18h 30 à 21h 30

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Elodie Haslé (Fr)

« Eau en couleurs »

Technique mixte

 

Exposition du 27/11 au 22/12/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 27/11/2013

De 18h 30 à 21h 30

 

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Tine Swerts (Be)

« Le fil de…l’Ô  »

Peintures

 

Exposition du 27/11 au 22/12/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 27/11/2013

De 18h 30 à 21h 30

  

Lionel Aubert (Fr)

&

Julie Robrolle (Fr)

« Alchimie »

Créations en joailleries

 

Exposition du 27/11 au 22/12/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 27/11/2013

De 18h 30 à 21h 30

Fabrice Lettron (Fr)

Sculptures

&

Violette Le Gallon (Fr)

Peintures

 &

Sophie (Fr)

Sculptures

Exposition du 27/11 au 22/12/2013

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 27/11/2013

De 18h 30 à 21h 30

Et qui sera agrémenté d’extraits de musique celtique

Interprétés par la harpiste Françoise Marquet

  

***

 

La galerie vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

  

La rentrée culturelle aura lieu le 15 janvier 2014

 

Collectif d’artistes

« Salon de janvier 2014 »

Multidisciplinaires

 

Exposition du 15/01 au 02/02/2014

De 11h 30 à 18h 30

Vernissage le 15/01/2014

De 18h 30 à 21h 30

 

***

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administrateur théâtres

Une grande première en Occident…12272949691?profile=original

Trois jours au rythme de la vie des temples taoïstes chinois…

 

C’est en effet la première fois  qu’une délégation aussi importante, par la taille et le prestige des personnalités qui la composent, quitte la Chine pour se rendre en Occident. 88  moines et dignitaires du taoïsme  ont quitté la terre de l’empire du Milieu pour se rendre chez nous, au cœur de l’Europe et animer le festival du Taoïsme à Bruxelles. En effet un séminaire présentant plusieurs pratiques taoïstes (art martial, calligraphie, initiation aux instruments de musique traditionnels, offices, cérémonies et rituels …) s’est déroulé au palais des Beaux-Arts de Bruxelles.

 

Un spectacle de musique traditionnelle taoïste et d’art martial taoïste clôturait cet événement présenté pour la première fois en Europe.

 

Même en Chine, peu de temples assurent ces offices de cette façon, c’est-à-dire dans le cadre d’une cérémonie avec une dizaine de moines qui officient. Seuls les grands temples, pourvus d’une grande communauté ayant reçu les enseignements propres aux lectures, musiques et chants des textes sacrés peuvent les présenter. A Bruxelles, dans le cadre du festival, ces cérémonies seront assurées par des moines de Changchun Guan, le temple taoïste de Chine qui réalise le plus d’offices et de rituels.

 

Ces rituels  ont  souvent pour objectif de  transmettre une requête aux immortels ayant trait à la  protection de la famille, la réussite dans les affaires ou dans les études, l’apaisement des âmes des ancêtres,  la fécondité, le mariage, … Le taoïsme est un art de vie basé sur une sagesse chinoise ancestrale. Il nous permet d’être en chemin et d’aller à la rencontre de notre vraie nature, d’être nous-mêmes.
Art de vie aux multiples facettes, le taoïsme peut être appréhendé par différents côtés de la montagne. Selon la voie empruntée, le chemin sur lequel nous marchons et les paysages qui s’offrent à nos sens sont différents. « Se connaître soi-même est la vraie sagesse », chapitre 33 du Dao De Jing.

Les trois maîtres de cérémonie de Chang Chun Guan  étaient  présents, ce qui est en soi un fait exceptionnel car ils ne se déplacent généralement pas tous ensemble.

 

Le spectacle s’ouvre sur une procession d’une vingtaine de moines coiffés d’une toque particulière. Ils portent un long manteau  rouge bordé de noir et une étole précieuse. Est-on insidieusement  frappé de berlue ? Le jeu de lumières sur les grands orgues ? On jurerait que nous sommes arrivés dans un grand temple taoïste. Au centre il y a ce grand tambour rouge, à gauche, le gong de bois et à droite, le bol sonore, deux éléments qui en plus des cymbales, de la cloche et des chants portent les prières vers le grand immortel.12272950882?profile=original

Le salut des arts martiaux et les voilà remplacés par une procession de femmes vêtues de costumes bleutés entourant les trois sages en manteaux brodés d’ors jaune, rouge et vert. Des bruits de nature, le ruissellement de l’eau et les chants d’oiseaux mêlés de luth et de flûte enlacent la danse de quatre danseuses qui opèrent avec lenteur et harmonie. La danseuse principale se dégage et fait claquer un éventail rouge sorti de sa manche à chacune de ses postures énergiques. . Au son d’un tambour, ce sont maintenant deux hommes qui s’affrontent ; le dernier développe un solo héroïque et flamboyant. Un orchestre en manteaux bleu suie est arrivé avec ses instruments à cordes,  ce qui ressemble à un orgue et des  flûtes. On contemplera aussi une procession de femmes vêtues de manteaux saumon bordé de noir. Elles portent deux étendards. Le symbole du Ying et du Yang est partout. L’officiant semble disperser des gouttes d’eau d’une feuille trempée dans un vase. Quel voyage au cœur de la culture chinoise !12272951687?profile=original

 Voici maintenant  la menue nonne chinoise qui va faire quelque chose d’extraordinaire : du jamais vécu dans la salle Henri Le Bœuf. D’une voix en anglais de là-bas,  frêle et forte à la fois, elle va promettre la sérénité, la paix d’esprit  et le bien-être à tous les spectateurs. Ils obéissent à sa voix et se concentrent tous sur l’exécution d’une respiration coutumière au yoga, assis les yeux fermés … 1500 disciples en un coup de filet magique ? Du jamais vu : les 1500 spectateurs se lèveront, à la commande de la jeune prêtresse pour faire une  posture de torsion à gauche et à droite, les brais noués vers le ciel… Un sourire est monté aux lèvres de tous.12272951857?profile=original

 Après l’entracte, l’ambassadeur de Chine présente le grand maître … qui dans un dialecte haut en tonalités répand sur l’assemblée ses bénédictions de paix avec les autres et avec soi-même. Sans oublier la prospérité et la longévité… La deuxième partie du spectacle se fait beaucoup plus dynamique avec des danseurs qui manipulent des flambeaux de crins de yak, des épées ondulantes. La récitante dont le costume pantalon et chemise longue blanche et orné d’une chasuble en voile couleur parme se diluera dans un solo de danse fluide et méditative. Le tout s’achève par un  triple concert de moines musiciens en bleu et or présente une musique trépidante, au bord de la transe avec les trompettes tibétaines qui s’insinuent dans l’immense variété de gongs, de tambours et d’instruments à vent et à cordes aux timbres rares.  Voilà bien une expérience esthétique inoubliable, une rythmique mystérieuse et des vibrations qui sont faites pour nettoyer l’esprit de tout ce qui encombre.   12272952463?profile=original12272952861?profile=original12272953294?profile=original

 

 

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administrateur théâtres

12272947898?profile=originalC’est d’abord une musique improvisée au violoncelle qui vous enlace dans le noir complet. Ensuite la lumière se fait sur une femme, grande et longiligne, habillée des pieds à la tête d’une robe de religieuse intemporelle faite de lin blanc. Un linceul, avant l’âge ? Elle s’est assise sur une dure  chaise de bois  faite d’espaces vides, l'encadrement du vide cosmique? Le visage a les yeux baissés, ourlés de cils de poupée. La peau est lumineuse, les pommettes hautes, le teint nacré, le sourire entre sagesse et gourmandise, les cheveux jais: une garçonne ondulée sans le moindre apparat. La vision est celle d’une tragédienne du théâtre grec. Pendant toute sa confession intime, jamais le corps de cette femme ne bouge, qu’elle soit assise ou qu’elle se tienne debout. Toute la passion passe par le visage d’une mobilité extrême, le lieu où l’âme du texte se transfigure…. C’est à dire que le texte lui-même semble s'être épris de la comédienne, éclairant la moindre parcelle de son visage, faisant briller son regard ou perler des larmes silencieuses, faisant frémir  son expression au rythme harmonieux  des mots. Le verbe se confie, soupire, se rebelle, tempête et entre en fusion dans cette bouche généreuse, pulpeuse et sensuelle, découvrant les dents parfaites d’une merveilleuse jeunesse.

12272949065?profile=originalCette femme, la comédienne Christelle Willemez, a réellement  rencontré une autre femme : Christiane Singer qui est l'auteur du texte 'Entre ciel et chair', l’histoire vraie des amants mythiques Héloïse et Abélard. Elle en est devenue le ménestrel. « "Jamais, Abélard, et je te le jure devant le ciel et la terre, je n’ai été plus près de Dieu que dans nos embrassements. Et personne, aucun des Pères de l’Eglise, m’entends-tu, aucun Pontife, et tu connais ma foi, ne m’en dissuadera : la voie du divin a passé pour moi par les entrailles." Par sa voix et l’émotion intense qu’elle verse comme un philtre magique dans le texte, Christelle Willemez nous emmène sur le chemin d’une filiation de femmes passionnées, généreuses capables de l’oubli de soi pour atteindre l'extase, l'illumination, la béatitude? Un chemin qui remonte aux sources de l’amour courtois, Tristan et Yseult...

La voix de Christelle Willemez imprègne le texte d’émotion et de richesse rythmique et ses  silences se transforment en musique. Si Héloïse se sent « être la caisse de résonnance d’Abélard », sa voix  suspendue se prolonge en échos mystérieux sous le très sensible archet de Michel Thouseau  qui l’accompagne au violoncelle. Des vibrations profondes, puissantes et bien timbrées, des thèmes improvisés évoquant le moyen âge et des pizzicati  lumineux égrènent le chapelet de cette histoire tragique et merveilleuse à la fois.  Aussi les chants d’oiseau, les saisons, la poussière des chemins lors de  la fuite  des amants vers la Bretagne, la perte de l’enfant et l’enfermement dans le cloître du Périclet. La passion intense,  parcours initiatique douloureux  mène Héloïse à l'émerveillement. « Il y eut dans ma vie deux transformations radicales de tout mon être. La première c’est la passion qui l’opéra. La deuxième fut l’acceptation de notre destin. Pendant longtemps la souffrance n’a pas cessé de me chauffer à blanc sans que rien ne soit modifié dans mon existence. Et soudain, un changement radical s’opéra : l’aptitude à souffrir me fut ôtée. »  Quand survient le pardon… Laissons Héloïse le dire : « Tout se passa comme si, après une longue cécité, je recouvrais la vue. Chaque nœud de bois me surprenait, les aspérités du mur, la trace du ciseau des tailleurs de pierre aux liteaux, la fine ciselure des feuilles d’aneth, la couleur jaune… Je m’aperçus que jusqu’alors je n’avais rien vu de ce qui m’entourait. Un émerveillement commença dès lors qui n’a plus cessé depuis. »

 

 

12272748692?profile=originalDepuis sa création au Festival Off d’Avignon 2004, « Entre ciel et chair » a été à l’affiche de nombreux théâtres parisiens (Petit Gymnase (2006-2007), L'Aire Falguière (2010) et au Théâtre du Lucernaire (2011). Ce spectacle, en tournée depuis bientôt 10 ans,  fêtera bientôt  sa  180ème représentation et ses 8000 spectateurs.  C’est Clara Ballatore qui a dirigé la mise en scène totalement épurée où se conjuguent harmonieusement la sensualité et  la spiritualité. Le créateur de lumières, Franck Vidal  a joué des miroitements, des plongées dans la passion -éblouissement et torture - avec immense talent. C’est un bonheur qu’une autre femme, Fabienne Govaerts, ait pu accueillir ce spectacle intense et beau en Belgique en son  théâtre de la Clarencière.

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Les jeudi 3, vendredi 4, samedi 5 octobre 2013 avec Michel Thouseau
Les jeudi 10, vendredi 11, samedi 12 octobre 2013 à 20h30 avec  Birgit Yew

http://www.laclarenciere.be/

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