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Jacquard N&B

Ce triste jour du décès d’Albert Jacquart est l’occasion de (re)lire l’une de ses grandes lettres publiques, adressée à son arrière-petit-enfant, pas encore né lors de sa publication. Généticien de réputation mondiale, humaniste incarnant la tolérance et le respect de l’autre, indigné permanent avant la lettre, esprit de concorde et d’optimisme, il était l’un des derniers grands hommes d’une génération française qui, de la Seconde Guerre Mondiale aux guerres injustes du XXIème siècle et aux désastres écologiques, aura été de tous les combats.

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Tu découvres cette lettre le jour de mon centième anniversaire. Entre l'été 99 où je l'ai écrite et l'instant où tu la lis, plus d'un quart de siècle s'est écoulé. Tu vis un "aujourd'hui" qui est pour moi un inaccessible "demain". En lisant ces phrases, peut-être as-tu le désir de tisser un lien ténu avec cet homme lointain, dont ta famille t'a parlé, qui pour toi n'est même pas vieux puisqu'il a disparu, ton arrière-grand-père, moi.

Tout ce que je sais de toi est que tu es un de mes arrière-petits-enfants. Es-tu une fille, un garçon ? As-tu quinze ans, ou plus, ou moins ? Celui de tes parents qui te relie à moi est-il une de mes petites-filles, Sarah, ou Aurore, ou Chloé ou Marion, ou un des mes petits-fils, Julien, ou Béryl, ou Nathan ou Simon ? Je l'ignore. L'un deux a été le transmetteur d'une part de ce que la nature m'avait donné pour construire mon corps, et que j'avais moi-même transmis […]. Cette part de moi est, à vrai dire, bien faible : un huitième, car je ne suis que l'un de tes huit arrière-grands-parents. Peut-être même as-tu été adopté(e), ce qui réduit cette part à zéro, mais ne modifie en rien mon désir de parcourir à travers le temps, à trois générations de distance, le chemin qui me conduit à toi.

Ce chemin n'est pas déjà tracé, il est véritablement à construire ; les quelques milliers de gènes (tu le sais peut-être, la génétique a été le domaine scientifique sur lequel j'ai travaillé) qui en toi sont la copie des miens ne sont qu'un matériau dérisoire ; il me faut trouver d'autres parcours pour te rejoindre, m'agripper à d'autres prises pour m'approcher à portée de voix de toi.

Toi, un contemporain de mes après-demains,

Toi, qui es déjà sans doute obsédé par ton propre avenir,

Toi qui, en me lisant, sens ta vie palpiter, au rythme même où en moi elle palpite en cet instant où je t'écris,

Toi qui regardes un ciel semblable au mien, et pourtant différent, car le passage du temps a transformé tout ce qui emplit le cosmos,

Toi qui commences à imaginer la personne que tu deviendras,

Toi pour qui je ne suis même pas un souvenir, à peine un prénom parfois évoqué, un personnage flou sur de vieilles photos, pardonne-moi de sauter à pieds joints par-dessus ces vingt-cinq années, et de m'inviter pour quelques instants dans ta vie.

En la partageant je m'attribue, au-delà de ma mort, des instants que la nature m'a refusés. J'ai parcouru la plus grande partie du XXe siècle ; tu vas parcourir le XXIème. A toi de jouer, à moi d'essayer de t'éclairer. Permets-moi ce monologue qui me réinsère dans le flot des vivants.

[...]

En m'adressant à toi, je t'ai donné existence.

A l'instant où j'écris ces lignes, tu n'es pas. A l'instant où tu les lis, tu l'es ; tu deviens. A chaque phrase, je peux m'exprimer aussi bien au présent qu'au futur. […]

Mais qui es-tu ? Une fille, un garçon ; nous avons vu que cela n'avait guère d'importance. Au départ, j'ai imaginé que l'un de tes parents était l'un de mes petits-enfants, ces quatre garçons et quatre filles ont pour moi une telle présence ! Mais ce lien génétique est dérisoire. Je sais de toi l'essentiel : tu es de mon espèce. Et cela suffit à établir une connivence nous associant définitivement dans une même aventure, car l'espèce humaine est singulière.

Il est facile d'énumérer tout ce qu'elle a en commun avec tous les êtres dits vivants sur la Terre. […] Nous sommes l'une des branches, l'un des rameaux, parmi des millions d'autres, d'un arbre généalogique qui s'est différencié au cours de trois milliards et demi d'années.

Il se trouve que ce rameau se distingue de tous les autres. Pour le généticien, cette différence se résume à quelques mutations récentes. Intervenues au cours des quelques derniers millions d'années, une durée bien courte dans l'histoire de la planète, elles nous ont donné une complexité cérébrale qui nous a entraînés sur un chemin où aucune autre espèce n'a pu nous suivre. Ainsi un nuage poussé par un vent un peu plus fort passe seul au-delà du col et apporte la pluie sur un espace nouveau. […]

Les interrogations sur les évènements passés sont certes passionnantes mais l'important est le présent, car il nous permet de décider de l'avenir.

Longtemps nous nous sommes contentés, comme tous les animaux, de subir. Nous avons maintenant les moyens de choisir et d'agir. Un chant de triomphe ne serait pas déplacé devant les pouvoirs que nous nous sommes donnés. Sur tous les fronts nous venons de progresser, contre la maladie, contre la douleur, contre l'obligation du travail. Ce dernier siècle nous a apporté une extraordinaire moisson de possibilités dont nos ancêtres osaient à peine rêver.

Et pourtant que de guerre, de massacres, de misères, de désespoirs ! La cause de ce lamentable gâchis ne peut être trouvée ailleurs qu'en nous-mêmes. Quel est donc le ver dans le fruit ? Je me hasarde à te proposer une hypothèse. Ce ver qui pourrit tout ne serait-ce pas l'attitude que nous adoptons envers les autres ? Cette attitude est aujourd'hui (peu importe que ce soit dû à la nature ou à la culture) fondée sur la méfiance, la compétition, la lutte. L'évidence est pourtant que la coopération est seule féconde. Nous l'oublions car nous nous trompons sur la définition de nous-mêmes.

Lorsque nous disons "je", nous pensons à l'individu autonome, localisable, identifiable, unique, que nous sommes. Mais nous ne sommes pas que cela.

[…] "Je est les liens que je tisse." Avec cette définition, que je t'ai rappelée, la compétition, la lutte contre l'autre, apparaissent comme des comportements au mieux infantiles, au pire suicidaires.

C'est à ce niveau qu'il faut situer la révolution nécessaire : chaque membre de notre espèce est "plus que lui-même" par son appartenance au réseau des rencontres.

Ce réseau, depuis mon enfance, je l'ai tissé au présent en échangeant avec mes contemporains, au passé en lisant les livres ou en admirant les oeuvres de ceux qui m'ont précédé. Avec toi je l'ai tissé en me projetant vers l'avenir. Grâce à toi je peux prendre à mon compte l'orgueilleuse apostrophe : "Mort, où est ta victoire ?"

                                                                                   Albert Jacquard, A toi qui n'es pas encore né(e), Ed. Calmann-Lévy, 2000                        
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LE SECRET...

Le cœur a tant souffert de trop d'indifférence

Et maintenant il va tirer sa révérence...

Il va danser enfin dans l'infini glorieux

Et quitter cette terre, finalement, heureux(

Les yeux, au fil des âges, ont tellement observé

Le vie dans leurs bagages, ils ont su emporter...

Ont vu dans le matin, se recueillir les roses

L'océan et le ciel dans une parfaite osmose!

Les mains ont su trouver des fruits épanouis

Elles ont pu caresser et tomber dans l'oubli!

Mais, elles ont pris plaisir à créer la beauté...

Ont trouvé le courage, qui les a fait oser!

Et l'âme qui nous habite, pourra voler très haut

Souffler dans l'atmosphère, un parfum doux et chaud.

Rien n'arrête jamais, on fait partie d'un tout...

Finalement le mystère, il est niché en nous!

J.G.

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administrateur théâtres

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        Vous cherchiez un remède contre le blues du changement de saison ? Un spectacle qui a été applaudi sur des ruines provençales  sous les étoiles ? Un duo de comédiens étincelants, jeunes  et complices ? Suivez les facéties, intermèdes et clowneries de la compagnie Plume, dans l’un des derniers spectacles présentés par Bernard Damien à l’XL théâtre du Grand Midi. Il va en effet bientôt s’établir définitivement en France dès le 31 décembre 2013. Ses fidèles spectateurs le regretteront, car la disparition d’un tel théâtre dans la vie culturelle Bruxelloise a de quoi laisser un grand vide. Vide comme un grenier vide.

 12272941256?profile=originalVide grenier ? C’est l’un des textes surréalistes écrits par Feydeau et présentés au public dans ce spectacle à rire baptisé : « Eclats de rirrres » ! Mieux vaut rire que pleurer d’ailleurs,  même si Bernard Damien se réjouit lui de quitter nos cieux belgo-gris ou couleur de lait. Cette série clin d’œil - et l’œil de la comédienne Amélie SEGERS a de quoi faire tressaillir ! – apporte détente, et sourire bon enfant. On se prend à se laisser passionner par le jeu  scénique très vif et très varié des deux nez rouges qui gardent leur précieux nez  planté sur leur chapeau. Raffaele GIULIANI qui s’est illustré dans plusieurs pièces magistrales dans ce théâtre en fuite nous est apparu ici sous un angle tout différent : celui de clown pas triste. Les deux comédiens travaillent de concert tout en subtilité et sensibilité. On glousse, on rit, on flirte avec le non-sens et l’on s’amuse de tous les semblants, vrais ou faux,  les quiproquos et situations surréalistes qui plaisent tant à la Belgique.12272941868?profile=original Les sujets sont pêchés par les spectateurs  dans des seaux et cuvettes vides : animaux domestiques, lettre d’amour, mésaventures, voyages en train...   Comme quoi, il a  parfois quelque chose dans le vide ! Et il se passe des choses : comme de la magie théâtrale sur cette scène improvisée à coups de parapluies. Il y a ce perpétuel  duo de monologues  rafraîchissants entre ces deux comédiens dont le sourire et les mimiques étonnent, réchauffent et pétillent sans jamais saouler. Autodérision à la clé.  Feydeau  le dit d'ailleurs: il détèèèste les monologues, remarquez, on s'en doutait un peu!

Un monsieur qui n’aime pas les monologues:

«Non ! je m’en vais ! cela m’agace ! Il y a là, à côté, cette grande brune, vous savez, cette grande brune qui dit des monologues… Eh bien ! Elle en dit un en ce moment !…

Des monologues ! a-t-on idée de cela ! Si j’étais la préfecture de police, je les défendrais ! C’est faux ! Archi-faux ! Un homme raisonnable ne parle pas tout seul ; il pense, et alors il ne parle pas ! C’est ce qui le distingue des fous qui parlent et qui ne pensent pas. Admettre le monologue, c’est rabaisser l’humanité ! On devrait le défendre ! cela me rend malade !»

« Moi, je n’admets le monologue… qu’à plusieurs ; parce qu’alors ce n’est plus un monologue ! » « Tenez, c’est comme les acteurs ! Eh ! bien je les supprimerais, les acteurs ! Ce sont eux qui tuent le théâtre !  » « Tenez ! le théâtre ! on dit toujours : "Il n’y a plus d’auteur ! " Eh bien !  ça n’est pas vrai ! La vérité, c’est qu’il n’y a plus de pièces ! » …Plus de théâtre non plus,  très bientôt. Plus que deux ultimes spectacles*  et place au RRRRRideau de Bruxelles qui va bientôt  pouvoir poser ses bagages et jouer aux Bernard-l’hermite dans ce lieu qui nous est si cheRRR !

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Rirrres,  puisqu’il ne faut pas pleurer !

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d'après ....les monologues de FEYDEAU

 

 DÈS CE SOIR ET ENCORE DEMAIN, rions de bon cœur aux facéties burlesques  de la Compagnie des PLUMES qui virevolte  de jeux d'esprits en jeux de mots, de situations vaudevillesques en épisodes tragi-comiques !

Un moment de plaisir, de rire et de détente à l'XL Théâtre du Grand Midi.

En coproduction avec La Cie des PLUMES que vous avez pu applaudir à L' XL Théâtre lors de la création de UN CERTAIN PLUME de Henri MICHAUX

 

avec

Amélie SEGERS et Raffaele GIULIANI

 

Du 17 au 21 septembre 2013 à 20h30 - Petite Salle

 

Réservations conseillées au 02 513 21 78

 

XL Théâtre du Grand Midi - Direction Artistique Bernard Damien - rue Goffart, 7a 1050 Bruxelles

http://www.xltheatredugrandmidi.be/   info sur les deux derniers spectacles

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Immersion

 

J'entreprends un heureux voyage,

Pour y retrouver des penseurs,

Des artistes, des âmes soeurs.

Je m'en vais au rebours de l'âge.

Pour y retrouver des penseurs,

Avec des livres pour bagages,

Je m'en vais au rebours de l'âge.

Je ferai le plein de douceur.

Avec des livres, pour bagages,

Tout en savourant la chaleur,

Je ferai le plein de douceur,

À moitié nue sur une plage.

Tout en savourant la chaleur,

Caressée par le vent du large,

À moitié nue sur une plage,

M'immergerai dans le bonheur.

25/10/2004

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administrateur théâtres

Une très vieille légende, "Entre vrai et faux-semblant, jeu et hors-jeu, fiction et réalité ". Un comédien-fétiche légendaire. Et des milliers de fans... d’une comédie qui a fait recette !

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La légende a plus de 20 ans. Elle raconte l’histoire d’un personnage de théâtre imaginaire qui est impatient de rencontrer son auteur et son acteur pour naître au monde. Le voilà soudain qui crève le rideau et toute notion de logique. Et atterrit sans ménagements dans la dure réalité. Du théâtre ou de la vie ? Les abonnés au non-sens, réveillez-vous, vous aurez la part qu’il convient de rire incompressible et de compassion immense pour ce personnage si dérisoire et si humain ! Il y a aussi le machiniste des lumières qui ne cesse d’intervenir en paroles muettes, comme à une répétition. Un allumeur de réverbères ? Une chose est sûre, le régisseur n’a rien d’un "deus ex machina". Au contraire, le pauvre André est assailli d’injonctions contradictoires ! Andros... l'homme?

L’acteur impuissant et terrifié se réfugie dans sa réalité : un petit coussin, son doudou d’enfance que le personnage envoie par-dessus bord à la moindre occasion ! Enfant, dîtes-vous. C’est bien de l’imaginaire de l’enfant qu’il s’agit ! Le personnage derrière le personnage imaginaire, derrière l’auteur, derrière l’acteur est un clown, sorte d’enfant éternel dans ses 6 ou sept ans. Juste avant que l’âge de raison ne cueille sa fraîcheur et son innocence. Homme, petit homme, "Homme, tu es tout petit, petit homme, ta tendresse a raison, ta raison n'atteint pas le haut de tes trois pommes" I love you! D'un balai, il a fait une rapière!

Petit homme … Il affronte vaillamment d’autres personnages imaginaires, joue aux cartes avec le roi Lear, rencontre peut-être Maeterlinck au bord des limbes, mais ne dit rien à ce sujet. Va fièrement donquichotter le hasard, rencontrer le temps – Maeterlinck, encore ! L’Amour aussi, tant qu’à faire ...et sept milliards d'êtres humains réunis sur une même scène, l'instant d'une performance inédite et d'une pièce unique dans l'histoire du théâtre.

Eve Bonfanti et Yves Hunstad, auteurs-comédiens singuliers sont bouillants d’humour à chaud et de finesse. « On vous expliquera après le spectacle », répète l’homme qui a caché ses boucles sous une coiffe moyenâgeuse, à la dame du troisième rang qu'il n'a de cesse de taquiner! Comme Raymond Devos? Pourquoi une dame, d’ailleurs ? On l’attend le comédien, avant le spectacle, de longues minutes, presque trois quarts d'heures, rodage du nouveau théâtre Saint-Michel oblige..., on leur pardonne, c'est leur spectacle d'inauguration. Et il finit par venir, à coup d'applaudissements, comme une vedette attendue. On l’attend aussi après le spectacle, puisqu'il avait donné rendez-vous à la dame du 3e rang! Il se passe de longues minutes, presque trois quarts d'heures, mais il ne viendra pas. Quelques mots à Eve Bonfanti, et les voilà repartis pour d'autres tournées... On emporte avec soi les fils précieux de l'illusion théâtrale et le souvenir d’un cadeau ingénu, jeté à tous vents.

Un spectacle à résonnance poétique universelle qui n’a pas vieilli d’un cheveu ! Vous aurez raison d’y aller ! Et peut-être, de devenir fan vous-même!

 


 

http://www.fabriqueimaginaire.com/index.php?page=news

Théâtre Saint-Michel                                         Salle Culturelle Saint-Michel ASBL                                        

Rue Père Eudore Devroye 2                                         1040 Bruxelles - Belgique

Administration                                                             Téléphone : 02 737 04 44 info@theatresaintmichel.be

Direction et Artistes associés à la programmation              Thibaut Nève et Cédric Juliens                                      Téléphone : 02 737 04 42

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Cette exposition se penche sur le printemps de la Renaissance, qui éclata à Florence au début du XVème siècle. Des œuvres majeures de Donatello, Brunelleschi, Ghiberti ou Luca della Robbia illustrent la genèse de ce mouvement artistique et culturel, fortement marquée par le rayonnement créatif de sculpteurs éminents.

Du 26 septembre 2013 au 6 janvier 2014

Exposition organisée par le musée du Louvre et la Fondation Palazzo Strozzi, avec le concours du musée national du Bargello.

 

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Madones de Cima da Conegliano Maître de la Renaissance italienne


 

Madones de Mantegna


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administrateur théâtres

« 11 septembre. Une date éloquente aujourd’hui pour beaucoup. Une date qui ramène inévitablement nos consciences en l’an 2001. Et pourtant, il en est un autre… un 11 septembre oublié : le 11 septembre 1973 ! Ce jour-là, il y a quarante ans déjà, un sanglant coup d’État militaire semait l’horreur et la violence au Chili. Pendant 17 ans, cette dictature a imposé sans relâche une répression effrayante à ses opposants : la mort, la torture, la disparition, l’exil. »

Le théâtre du Grand midi à Ixelles a mis sur pied une de ses dernières  soirées théâtrales pour nous faire vibrer par la poésie de Pablo Neruda. Le spectacle s’intitule: « LE PRINTEMPS DU MONDE »! 

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Naquit un homme

parmi tant d'autres

qui naquirent,

j'ai vécu parmi bien des hommes

qui vécurent,

ne parlons pas d'histoire

mais de terre,

la terre centrale du Chili, cette terre où

les vignes ont frisé leurs vertes chevelures,

où le raisin se nourrit de lumière,

où le vin naît des pieds du peuple.

Le vin, lui, est resté vivant,

il est monté jusqu'au raisin

égrené

par l'automne

vagabond,

pour redescendre aux sourds pressoirs23,

aux barriques

qui ont pris la couleur de son doux sang,

et là sous l'effroi

de la terre terrible

il est resté nu et vivant.

Je ne garde le souvenir

du paysage ni du temps,

ni des visages, des silhouettes,

rien que la poussière impalpable,

la traîne de l'été  

et le cimetière où

on m'emmena

voir parmi les tombes

le sommeil de ma mère.

Le spectateur entre dans le spectacle par les coulisses de l’histoire. Nous pénétrons dans un lieu qui sera bientôt la résidence du Théâtre du Rideau. On tombe entre quatre murs passés au goudron noir. Les planches sont en morceaux, ce n’est pas du théâtre c’est de la vie. Assoupi le comédien se relève. Il n’arrêtera pas de marcher, de se mobiliser,  de se cogner aux murs et aux spectateurs, plus rapide qu’un papillon de nuit ivre de lumière. « Et mes pas étaient ceux du printemps du monde ! » Vous le voyez, jeune – à peine la trentaine - barbu mais sans ostentation, chevelu mais sans longueurs, tendu comme un arc dans sa chemisette d’ouvrier  du verbe. L’arcade sourcilière a des langueurs d’antilope aux abois. Le regard brûle et plonge dans le vôtre. Il vous emmène sur les sentiers de la poésie du grand Pablo.

 Energie pure, pas le moindre maquillage, une vérité ruisselante de vie et de mort. Un être crucifié qui hait les moines : « on voulait crucifier mes mots », un être flagellé « on voulait flageller mes idées ». Un être qui ne joue pas la comédie, quelqu’un qui dépasse la représentation. Un acteur dont le cœur se « dénoua » dans le vent qui jette les livres poussiéreux aux orties et ne garde que la parole fraîche, vivante, émue et éblouissante et vraie.  

Dans la salle, le jour de la première, plein d’amis, des gens aux sentiments purs, Pietro Pizzuti. Sur scène, un tremblement de terre,  une chaise à trois pattes attachée au plancher défoncé d’une maison  saccagée à côté d’un araucaria sauvage. Le jeune acteur se sert du vin qu’il offre à une spectatrice. Servez-vous dit son regard. Et tant d’autres choses encore! « L’héritage que je laisse ici, tel une braise verte. » « Pour nous briser, il faut, oui, que l’on nous tue.» Des spectateurs se lèvent et se servent.

Le long de la muraille: la corde de l’esclavage, la roue de la locomotive (le père monta dans le train de la mort sans revenir… jusqu’à présent) ou  celle de la passerelle qui emmène les mineurs au fond de la terre pour lui  arracher l’or, le cuivre le charbon.  Les rouages d’une société verrouillée par l’argent,  par le pouvoir destructeur du dictateur.  N’oubliez jamais : « le plat sanglant et froid sera là chaque matin, pour toujours », lorsque vous ouvrez les yeux. De chaque crime naissent les balles, de chaque enfant mort nait un fusil. Comme en Syrie, aujourd’hui…

Je suis comme un puits, au fond il y a des étoiles et je suis venu afin que tu chantes avec moi, aimable spectateur qui a bu tout le vin.

 

Vous l’aurez compris : on est retourné par un tel spectacle ! L’interprète se nomme Marvin Mariano.

Du 10 au 14 septembre 2013 à 20h30! XL Théâtre - 7A Rue Goffart / 1050 Ixelles
Infos et réservations : O2 / 513 21 78

http://www.xltheatredugrandmidi.be/

 

Un solo, mais une création collective :

Interprétation : Marvin Mariano
Assistante à la mise en scène : Marta Michelini
Scénographie et costumes : Delphine Coers - http://www.delphinecoers.com
Son : Justin Douilliez (Be1 Prod) - http://www.be1prod.com/
Maquillage : Laurie Van Laethem

Création Lumière: Antoine Vilain
Chargée de communication : Laura Bejarano Medina
Contacts : laura.bejarano.medina@hotmail.com

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http://www.chili73.be/

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administrateur partenariats

Emerveillées par notre première expérience,

nous sommes revenues peindre en Hautes Fagnes !!

Voici notre point de vue....

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Nous avons eu une surprise de taille :

un amateur de fagnes, un photographe exceptionnel,

récemment inscrit sur le réseau

est venu nous rendre visite !

Christian Michaux

Nous voici en sa compagnie, de droite à gauche:

Jacqueline Nanson, Christian Michaux et moi -même.

 

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Il nous a offert ses plus beaux clichés !

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  Et les artistes au travail !

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Jacqueline, tu me fais penser à quelqu'un !!!

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Merci Christian pour cette rencontre, que tu as d'ailleurs signalée dans le blog

Les belles rencontres d'Arts et Lettres !

Nous avons été charmées de faire ta connaissance.

Nous avons une fois de plus passé une après-midi de rêve !

Vive la peinture en plein air !

 

A bientôt !

Jacqueline et Liliane.

Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

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administrateur théâtres

                     

12272941281?profile=originalEt si… au loin on voyait surgir un château ?

Reconnaissez-vous cette drève ?

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Stambruges, drève de la "Mer de sable" ou du Grippet – (aquarelle par Paul Mayeur)

Nous y sommes :

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Beloeil (aquarelle par Paul Mayeur)

Vous l’aurez deviné : nos pas nous ont menés au CHÂTEAU DE BELOEIL pour les 25e rencontres musicales, année 2013. Les portes s’ouvrent dès midi. L’école du cirque de Bruxelles vole presque la vedette à la musique  en attirant les enfants curieux à la Petite école de Cirque et de Musique  sur la scène du Vivier aux Poissons Rouges. Il y a aussi  pour les jeunes festivaliers,  la production phare du festival de Wallonie : « Petit poucet, la belle, la Bête et Cie » (Marie Hallynck et compagnie.. ), un voyage musical autour de Ma Mère l’Oye de Ravel présenté au festival Musiq 3, à Flagey, en juin dernier. Atmosphère : les badauds photographient six funambules traversant le grand canal, entraînés par des flûtes qui roucoulent dans une barque paresseuse.  

 Cette année le festival est placé sous le signe de l’amour, thème développé par le festival de Wallonie. Il a été honorée par la présence princière de Son altesse royale, la Princesse Astrid et le Prince Lorenz. La couleur du bouquet offert à la princesse est dans les tons du festival: entièrement paré de rose.12272943052?profile=original

Caché dans la verdure, voici notre Quatuor préféré (mais il y en a d’autres), Alfama et Camille Thomas (violoncelle). Nous avons encore été ravis d’écouter  la même œuvre que nous avines entendue au festival des Minimes cet été à Bruxelles, l’une des plus belles œuvres de musique de chambre, le quintette en Ut majeur de Schubert.

12272942690?profile=original Le romantisme est communicatif dans ce cadre bucolique. Une corde se casse mais la pétulante violoniste Elsa de Lacerda  n’est pas en reste, souriante, elle répare en un éclair et reprend le mouvement, sans lever un sourcil. Pourtant le cadre a de quoi distraire… la présence de la princesse royale, des cris joyeux d’enfants, quelques passages d’avion, une sirène,  des échos lointains de contes de fées, quelques trémolos puissants de chanteuse enivrée de musique. Rien ne les trouble et ils nous offrent la sérénité profonde de la musique.

Cette année la programmation est étincelante, quoique plus aérée. Il n’y a que 10 groupes d’artistes contre 14 l’année dernière et ils ne se produisent qu’au maximum deux fois sur la journée, ce qui fruste quand même les plus mélomanes qui auraient aimé jouer les hirondelles et se gaver de vagabondage musical.

 Mais une vigoureuse lumière de 15 août inonde ce rendez-vous champêtre et musical exceptionnel, baigné de l’ivresse de l’amour. Couples enlacés, familles adeptes du déjeuner sur l’herbe, enfants modèles… tout a un air désuet et actuel à la fois. Intemporel ?

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 A 16h 30 on a (tous) un rendez-vous de taille. Avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, basé à Mons. On découvre dans la bonne humeur un jeune talent  belge du Conservatoire Royal de Mons (ARTS2), c’est la jeune accordéoniste Laetitia Herreman qui inaugure le concert. « L'amour, c'est quand l'envie vous prend qu'on ait envie de vous. » (Henri de Toulouse-Lautrec).  Elle est prête à tout donner d’elle-même. En double, car la musique double (sa) la vie. 12272943490?profile=original

Fraîcheur, bonne humeur teintée parfois de nostalgie et de la virtuosité à revendre. La deuxième partie du concert consacre encore de jeunes talents belges à qui le projet de la province du Hainaut  (« les  premières scènes d’été ») permet de se produire devant un très large  public. C’est ensuite au tour de très belles voix juvéniles mais très matures  de démontrer leur talent face à un  public, à l’écoute sur les chaises de concert et  celui, plus bavard, qui a étendu son plaid jusqu’au bord du bassin. Ambiance d’été: les senteurs de gazon coupé se mutent en odeurs de blés fraîchement rentrés.

   On découvre ainsi  les  Chants d'Amour par Julie Mossay, soprano, Marc Laho, ténor et Sébastien Parotte, baryton dans des œuvres de Lehar, Offenbach, Lopez, Strauss, Simons et Messager. Des voix fluides, pétillantes  et câlines.   Rossignol de mes amours… repris en chœur par un  public 2013 : étonnant!12272943669?profile=original

 

Ce qui plait  tant dans cette manifestation annuelle bienheureuse et décontractée, c’est la proximité avec les artistes, que l’on découvrira sous un berceau de feuillages, à la croisée de sentiers fraîchement taillés qui conduisent à une pièce d’eau. Et là, vous découvrez la musique moelleuse et caressante du pianiste Abdel Rhaman El Bacha qui interprète Schubert - encore - décidément, et Chopin. Il émane de son jeu une tendre douceur de vivre, une sorte de parfum musical entêtant. Le rythme, ce sont les battements de cœur que l’on peur imaginer à l’unisson dans cet endroit magique où coule, silencieuse et enchanteresse, la sève des arbres et de l’amour. Abdel Rhaman El Bacha se passe d’effets spectaculaires. Tout est dans la légèreté et l’impression d’improvisation. Un couple de canards survole la croisée des énergies à la recherche des derniers rayons du jour. La vitalité musicale est intense chez le pianiste et  celui qui l’écoute est bercé dans le velours. Nous n’avons malheureusement pas pu écouter l’autre pianiste, François Dumont dans ce lieu superbe qu’est le Bassin des dames. Ni non plus écouter en live Steve Houben 4tet ou  Robby Lakatos et ses compagnons … dont on garde le souvenir sur le CD d’accompagnement du programme.

 

Mais le plaisir intense nous attend  assurément  au concert de 20 heures  où sont conviés tous les spectateurs et où l’Orchestre national de Lille va jouer pour fêter les 25 ans d’existence des musicales de Beloeil. Jean-Claude Casadesus tient brillamment les rênes de  cet orchestre imposant pour interpréter, face au château des Princes de Ligne, un programme prestigieux. D’abord  une ouverture de Weber, ensuite  Tchaikowski -  le Concerto pour violon -  avec notre toute jeune soliste d’origine coréenne (Esther Yoo, 17 ans), 4e lauréate du concours Reine Elisabeth 2012. Elle livre de façon ingénue une musique qui caracole avec humour et générosité. Son jeu est impérial, maîtrisé, ondulé, frémissant, sans cesse renouvelé. La musique pétille entre ciel et terre, libre. Devient geyser ou Stromboli, au comble de la joie ou de l’amour.  eP4U57qkvj7W5E_9hsKdITl72eJkfbmt4t8yenImKBVaiQDB_Rd1H6kmuBWtceBJ?width=455

Pour conclure : Le Sacre du printemps  de Stravinski. Un sacre comme jamais on n’a pu l’entendre. Modulé, expressif, passionnant, au découpage millimétré. Hululements, trilles, murmures, voiles, danses orgiaques ou lascives, feu d’artifice sur le néant, grand silence blanc, force tellurique, marche pharaonique et ricanements, tout le mystère de l’œuvre est dévoilé en éclosions successives et jamais on n’a vu des percussions se lâcher ainsi  au cœur de la nuit. Une femme était aux maillets.   Les mains se joignent pour applaudir, mais rien en comparaison de la puissance de l’œuvre qui nous a été offerte par l’artiste hors pairs qu’est Jean-Claude Casadesus. On commence à être engourdis par la fraîcheur nocturne de septembre, et on reste, une bière bienfaisante à la main,  car voici le feu d’artifice qui dessine des cœurs et des bouquets étoilés dans le ciel wallon. Une très belle tradition.

 

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administrateur partenariats

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Le lac de Warfaaz ...magique lumière de l'été finissant.

 

Nostalgiques, nous sommes revenues au bord du lac.

Le soleil brûlant de septembre, ayant perdu son altitude majestueuse,

dardant de ses rayons brutaux la nature fatiguée,

nous a cette fois offert des couleurs chatoyantes,

des contrastes violents ....

 

La lumière, extraordinaire ,

explose ici dans un joyeux bouquet de nature,

les eaux tranquilles miroitent de mille feux,

comme dans un ultime adieu aux beaux jours,

un hommage à la beauté célébrée....

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Jacqueline nanson, la dame à l'ombrelle chinoise ....

Tout le bonheur de la peinture en plein air ....

 

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Sarah Kittel, une jeune et sympathique verviétoise, nouvellement inscrire sur le site,

a rejoint notre groupe pour cette aventure!

Et me croyez vous ?? elle est conquise !

 

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Et moi, qui voudrais que cela ne s'arrête jamais ...
Et qui ai refait une deuxième aquarelle !

 

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Outre les promeneurs curieux et admiratifs,

nous avons reçu des visiteuses inattendues !!

 

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Notre petit groupe s'agrandit au fil de nos sorties...

Nous vivons une expérience enrichissante,

nous découvrons à chaque sortie de nouvelles possibilités,

nous acquérons de l'assurance, de la confiance en soi,

nous osons davantage,

en nous imposant de nouveaux défis....

 

Une belle aventure !

A bientôt !

 

Adyne, Jacqueline, Sarah, Liliane

 

 

Un partenariat

Arts  12272797098?profile=originalLettres

 

 

 

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administrateur partenariats

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Le lac de Warfaaz

Romantique plan d'eau ancré dans un vert bocage,

  situé non loin de Spa. Il invite les promeneurs tranquilles à

une pause dominicale bienfaitrice...

 

Les familles de la région s'y promènent ,

les pêcheurs nombreux s'y retrouvent, échangeant leurs commentaires

sur de fiers trophées, et des fiancés énamourés rament langoureusement,

emmenant leur belle sur un canot de bois pour compter fleurette

depuis plus de cent ans ...

 

Notre équipe,

Adyne Gohy, Jacqueline Nanson et moi-même !

 

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Des promeneurs intéressés...

Notre objectif était -cette fois- de peindre l'eau et ses reflets.

Adyne nous fit une démonstration très intéressante des différentes manières

d'aborder le sujet...

Et voici le résultat !

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Cette séance fut d'autant plus agréable que notre amie aquarelliste

Jacqueline Nanson

nous a fait le grand plaisir de se joindre à nous !

Une chouette après-midi, entrecoupée de rires et de petites causettes ,

bavardages avec quelques visiteurs  admiratifs ...

Du bonheur, une fois de plus !

  

A bientôt !

Jacqueline, Adyne et Liliane

Un partenariat

Arts  12272797098?profile=originalLettres

 

 

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UN AUTEUR DE THEATRE GAETAN FAUCER (par Philippe Leuckx)

4 septembre 2013, 20:46

Trente-sept ans au compteur, auteur abondant de pièces de théâtre dont cinq ont été publiées, dont cinq autres ont connu l'honneur de représentations, et dont toutes les autres restent inédites, Gaëtan Faucer semble aimer se souvenir de deux patrons de la scène : Sartre pour l'ironie noire et Guitry pour les bons mots, les répliques assassines.

Le voilà publié une troisième fois, après "Off" au Chloé des Lys, après "Sous le pont" dans un recueil collectif chez Novelas, et de nouveau chez le même éditeur, "Divines soirées", un recueil de trois pièces.

Minimaliste théâtre par son nombre peu élevé de personnages et par les actions retenues, théâtre des trios, classique par les rencontres hasardeuses ou souhaitées, assez noir par ses surprises, le théâtre de Faucer désosse les pauvres vérités.

Si "Off" rappelait "Huis-clos" par ses ambiances, on retrouve dans "Divines soirées" l'influence sartrienne dans la première pièce "Spectacle mortel" où des morts cyniques devisent à l'envi. Dans "L'appartement", des homosexuels se trompent et l'ultime séquence du recueil met en scène de gais amoureux.

Tristounet théâtre? Sans doute.

On y parle plus de mort, de machination, de leurre, que de vie. On y parle beaucoup pour se détester ou se délester, peut-être. Le poids des mots semble plus prégnant que celui des sentiments. Er si des êtres peuvent s'embrasser à pleine bouche, ils peuvent l'instant suivant être prêts au crime.

L'amateur de beaux mots, d'aphorismes, de scènes tendues trouvera ici matière. Puisque les personnages, avec leurs faiblesses, leurs tics, sont assez interchangeables : les hommes sont-ils plus veules ou négligeables que les femmes?

C'est un théâtre sans enfant, comme chez Sartre. C'est un théâtre presque sans devenir, sauf si l'on peut croire à la bluette de la troisième pièce ("Un dîner aux chandelles").

Il y a de l'amertume et de l'ironie. A revendre. Et une quête insensée de sens ; pourquoi vit-on ?

Théâtre décidément huis-closien jusqu'à l'usure?

Gaëtan FAUCER, Divines soirées, Novelas, 2013, 84 p., 12€.

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administrateur théâtres

KLARAFESTIVAL à FLAGEY  et autres lieux– DU 1/9 AU 13/9

 « Go Crystal Tears » (une allusion non dissimulée à l’exquise composition mélancolique de John Dowland, compositeur du 17e siècle) désigne le dernier volet du KlaraFestival 2013 pour couronner son triptyque consacré à la condition humaine. Après l’Utopie (2011) et la Spiritualité (2012), c’est la Mélancolie (2013) qui constitue cette année le fil conducteur de l’ensemble des spectacles internationaux et multidisciplinaires proposés : concerts,  théâtre musical,  danse ou  cinéma. Comme le dit Saint-Ex dans Citadelle, à propos de la mélancolie : « Que regretterais-je ? J’ai le souvenir d’un bras valide et d’une jambe valide.  Mais toute la vie est naissance.  Et l’on s’adopte tel que l’on est.  As-tu jamais regretté ton âge mûr, tes quinze ans ou ta première enfance ? Ce sont là regrets de mauvais poète. Il n’est point-là, regret, mais douceur de la mélancolie, laquelle n’est point souffrance, mais parfum dans le vase d’une liqueur évaporée. »  La mélancolie peut donc être considérée comme une sorte de supplément d’âme.

L’un des axes principaux du festival est la résidence du prestigieux Mahler Chamber Orchestra sous la direction de Teodor Currentzis, consacrée à la musique de Dmitri Chostakovitch et Benjamin Britten. Ces deux compositeurs étaient non seulement collègues, mais nourrissaient une sincère admiration l’un pour l’autre. La visite du compositeur russe à Londres en 1960 pour assister à la première britannique de son Premier Concerto pour violoncelle donnée par Rostropovitch allait marquer le début d’une belle amitié entre les deux hommes.

12272938467?profile=original Hier soir au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles s’ouvrait le premier concert de la trilogie Chostakovitch –Britten interprétée par le  Mahler Chamber Orchestra. Tout d’abord avec la Sérénade pour ténor, cor et cordes,  de Benjamin Britten, une composition qui met en musique 7 poèmes sélectionnés par le compositeur dans quatre siècles  d’histoire de la littérature anglaise. Autant de variations sur le thème de la nature, du soir qui descend, de la fragilité du bonheur humain et de la loi du temps.  L’hymne à Artémis, déesse de la Lune, de Ben Jonson redonne quelque espoir  et le dernier poème de John Keats, chante le sommeil comme réconfort.

Teodor Currentzis dit rechercher la beauté de la pierre brute. Il semble en tous cas la transformer en or ou en essences divines. Sa connivence avec l’étonnant ténor Ian 12272938661?profile=originalBostridge  en témoigne. Tous deux fabriquent ici dans une alchimie commune un voyage dans les émotions graves. C’est lugubre à souhait: « if meat or drink thou never gave’st nane, every night and alle, the fire will burn thee to the bare bane…»  un texte édifiant du 15e siècle promettant l’enfer à ceux qui manquent de compassion. L’humeur est sombre. « Answer, echoe , answer, dying, dying ,dying…. »  d'Alfred Tennyson, connu pour ses  messages subtils sur les horreurs de la guerre, résonne longuement dans la bouche du ténor comme un dernier filet de vie…  La vue du  chef d’orchestre est hélas cachée par l’immense  couvercle du piano  et on ne  peut  saisir leur véritable et étroite connivence, qu’à la fin de l’envoi. Jose Vicente Castello Vicedo, le corniste  nous a  livré une introduction poignante avec un mystérieux cor aux harmoniques naturelles. Une mise en condition saisissante  de la  grande désolation  diffusée par  cette œuvre écrite par  Britten en pleine deuxième guerre mondiale. ( En hommage d’ailleurs au jeu de Dennis Brain, corniste soliste de l’orchestre de la RAF). A peine perceptible, l’épilogue vibre en  un long  solo  douloureux   joué par l’instrumentiste  dans le lointain… et les musiciens écoutent, les yeux fermés.

La suite du concert fait place à l’exubérance. Il arrivait à  Chostakovitch de composer des oeuvres d’une grande fraîcheur, très peu conformes au caractère monumental et torturé de tant de ses compositions. Ainsi, Teodor Currentzis nous a présenté le Deuxième Concerto pour piano, écrit en 1967 pour les dix-neuf ans de son fils Maxime. « L’œuvre, gaie et enjouée dans ses mouvements extérieurs, n’aurait pas laissé de grandes traces dans l’histoire de la musique n’était l’exquis et touchant Andante central. » Après une mêlée faite d’attaques crépitantes, de roucoulements ouatés, de sonorités sèches et rugueuses, voici les violons grisés de mélancolie et la voix abyssale des violoncelles. Alexander Melnikov, le 12272938867?profile=originalpianiste  fait naître la mélodie en une lente éclosion. Pianiste et chef d’orchestre font danser leurs mains de concert. Les sonorités romantiques sont belles comme le sommeil d’un enfant. Des arpèges fondus et enchaînés évoquent des oiseaux fuyant le froid… Puis c’est le retour de la vivacité ludique, le plaisir de la répétition du thème, façon variations de boléro. Les altos se prennent au jeu, cela évolue en salves puissantes et foisonnantes. Les deux artistes  passionnés s’embrassent chaleureusement, un sourire aux lèvres, c’est gagné !  Entendez les  hurlements de bonheur dans une salle surchauffée !

Pour finir, la Symphonie n° 9 en mi bémol majeur opus 70. Elle fait partie de la trilogie des symphonies de guerre. Une œuvre étonnamment légère et ironique, qui fut même frappée d’interdiction par la censure soviétique entre 1948 et 1955. On a rangé le piano et  on verra enfin le chef d’orchestre. C’est bien ce que l’on pensait: voici un danseur échappé du ballet du 20e siècle. Il est fascinant dans la conduite de sa musique d’une expressivité fulgurante. La gestuelle saute de l’humour à l’irritation feinte, à l’impatience, aux trépignements, à l’apaisement. Il bat le sol des deux pieds et termine comme un joueur de golf. Voilà le premier mouvement envolé. Le deuxième mouvement est un délice pour les bois et les cuivres. Quelle souplesse de jeu, le chef d’orchestre égrène les notes  du bout de ses doigts effilés. Des poignets aux épaules, il répand dans l’orchestre de profonds souffles mugissants. Les violons se joignent mollement aux crescendos. Le chef d’orchestre extrait des renouveaux d' enthousiasme à l'orchestre qui simule l’engourdissement. Cuivres et basson ses répondent majestueusement dans le mouvement suivant, le spleen est à nouveau très  présent tandis que l’histoire se modifie déjà, retrouvant gaieté, esprit farceur, liberté ? Le corps de Teodor Currentzis joue mille instruments à la fois et prend des airs d’hidalgo. Le don Quichotte de la musique décoiffe tous les moulins à vent en quelques coups de rapière. Voici les chuchotements d’une attaque nocturne sans lune et la finale pétrie par l’esprit de victoire n’a duré que quelques mesures! Consécration: les musiciens s’embrassent tous ! Nostalgie étincelante de beauté.

 

Retrouvez tout le programme du Klara festival  sur www.flagey.be

T : +32 (0)2 641 10 20  ou http://www.klarafestival.be/fr

 

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administrateur théâtres

 

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« La Loi, Mr. Strickland, n’est pas un terrain de jeu métaphysique. Mais l’arène d’un combat. »   Henry Brown ne croyait pas si bien dire !

 L’intrigue n’est un prétexte bien que l’affaire soit grave: au départ, l’homme blanc riche et influent, Charles Strickland  est accusé de viol sur une femme noire et pauvre. Accusation mensongère ? Une histoire qui n’est pas sans rappeler l’affaire du Sofitel de 2011, mais aucun rapport car  la pièce a été écrite presque 2 ans auparavant.  L’accusé (le très touchant Jean-Michel Vock) s’adresse à dessein à  un bureau d’avocats à mixité raciale pour se défendre.

 Jack Lawson (Alain Leempoel) et son associé Henry Brown (Emile Abossolo M’Bo) qui semblent roués dans leur métier discutent longuement l’opportunité d’accepter cette affaire délicate. Ils se méfient avec raison : il sera malaisé de dissocier le crime sexuel du crime raciste dans une Amérique traumatisée par son histoire esclavagiste. On risque une émeute raciale au procès.  Comment affronter un jury populaire multi-ethnique et multi-socioculturel bourré d’affects et ne pas être victime de  nouveaux préjugés? Suzan, la jeune  avocate-stagiaire  voit clair dans l’époque : « Les Blancs penseront que l’innocenter serait faire preuve de racisme. Et pour les Noirs, un tel jugement serait une trahison.»

La pièce commence par une déstabilisation systématique du client potentiel afin de dégager la meilleure attaque pour obtenir avec certitude la victoire juridique. Voici déjà une première volée de propos sulfureux offrant matière à réflexion quant aux méthodes utilisées par les avocats : « Aucune des parties ne veut la vérité. Chacune veut imposer son point de vue. Est-ce que la société « mérite » que la vérité soit prouvée ? Certainement. Est-ce qu’on y parvient ? Jamais. Pourquoi ? Parce que même les parties en litige ne connaissent pas la vérité. » Tout tiendra à quelques paillettes...

12272939656?profile=originalLa parole est un instrument de manipulation, pas de vérité. La pièce va-t-elle  aussi débattre sur le droit de chacun à la défense ? Certainement, mais c’est plus compliqué que cela. Très pernicieusement,  la fable urbaine satirique tourne à la tragi-comédie noire.   ...Si on ose le mot !  Voilà Jack Lawson  en butte à la vindicte de son assistante (un rôle taillé sur mesures pour Babetida Sadjo), qui  va profiter de la situation  pour inverser les rôles. Elle est bardée de diplômes, noire, jolie, intelligente et menteuse. Sous des dehors dociles au début, elle développe la secrète intention de  phagocyter ses deux patrons, de leur faire mordre la poussière et leur infliger une vengeance  à la fois personnelle et atavique. A l’un par pure haine raciale inversée – il est blanc – et à l’autre par haine sexuelle profonde - il est noir et traite les femmes comme elle affirme que les hommes noirs traitent leurs femmes.

Nous voici soudain, dans  un  tout autre tableau secoué par une onde sismique de haine, qui comme dans un thriller psychologique décompose toutes les certitudes du « politically correct ».  Le bureau d’avocats, en voulant jouer la carte de la  discrimination positive a fait entrer un loup dans le cabinet. Et pourtant l’avocat noir avait vu juste, il ne voulait pas engager la trop brillante stagiaire noire.  La stratégie mise en place par les associés pour gagner la cause de l’accusé se délite mystérieusement. De  désillusions en désillusions, la victoire apparaît de plus en plus insaisissable. Une seule chose est sûre: la  justice est bien  différente, selon qu'on soit noir ou blanc, quelle que soit l’époque. «C'était injuste jadis déjà, et cela reste injuste aujourd'hui» plaide Jack Lawson ironiquement…. 

12272939459?profile=originalSi au début c’est l’accusé plein de superbe qui est sommé  pour la cause de livrer tous  ses sales petits secrets, c’est finalement  Jack qui fait les frais d’une dissection méthodique. Jack ou la superbe société enfermée pour un soir, dans un huis-clos noir et blanc.  Une pièce sulfureuse, mouvementée malgré certaines répliques truffées de rhétorique,  très habilement mise en scène par le jeune Patrice Mincke, qui prépare aussi  la pièce « Orphelins » pour le théâtre de Poche pour cette saison. Il a œuvré un peu à la manière d’une dissection, levant les différents organes de la pièce avec beaucoup de maîtrise alors que l’intrigue peut sembler un peu confuse au premier abord : where is the plot ?  Ou si vous préférez, il a travaillé à la manière d’un ingénieur civil qui bâtirait patiemment une cathédrale diabolique dont on n’aperçoit le profil qu’à la fin. Le théâtre est une représentation.  C’est tout le propos de  David Mamet, le dramaturge qui de son écriture hachée, insolente, pousse les protagonistes dans leurs derniers retranchements. Il fallait une scénographie de salle d’op, un bureau d’avocats newyorkais stylisé,  lisse et froid comme cadre pour l’âpreté des échanges du quatuor de comédiens tous très brillants. A la première, bouleversée par l’énergie qu’elle a mise dans son rôle, Babetida Sadjo a du mal à retenir ses larmes lors du salut final.

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12272748692?profile=originalRACE

de DAVID MAMET. Adaptation : Pierre Laville Mise en scène: Patrice Mincke. Avec: Alain Leempoel, Babetida Sadjo, Emile Abossolo M'Bo, Jean-Michel Vovk.

DU 03/09/13 AU 19/10/13

 Au Théâtre Le Public

http://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=339&type=2

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administrateur théâtres

12272934853?profile=originalEté  2013, les 30 et 31 août à Villers-la-Ville, la 14e Nuit des Chœurs

 «La Nuit des Chœurs renoue avec ses quartiers d’origine, avec l’atmosphère si particulière de la Nuit des Chœurs dans l’abbaye de Villers-la-Ville, où la magie et l’émotion s’unissent et se partagent.»

AVE I Muvrini ! Revoilà en Belgique, les merveilleuses polyphonies corses  au cœur de l’Abbaye de Villers-la Ville à l’occasion de la célèbre Nuit des Chœurs très applaudie au château de Bois-Seigneur-Isaac les années précédentes.

D’emblée le groupe I Muvrini se sent accueilli par les centaines de spectateurs massés dans la nef principale et rend d’abord hommage à ce lieu fait pour la musique sacrée. Tous frères humains, « Christiano » dit-on en Corse. « Dans toutes les traditions religieuses du monde, je me sens chez moi, annonce le chef du groupe dans ce lieu séculaire de rassemblement et de communion, pétri de nature et de précieux travail humain. « Agnus Dei, dona eis requieMMM… ». Les ondes sonores percutent les pierres pieuses et le cœur de chacun.  Seulement, comme pour tous les autres concerts proposés, le charme est  bien trop vite rompu, la séance parait ultra-courte. De la musique en verrines, c’est au goût du jour.  Le temps de se connecter, de savourer et le plat magique vous est  déjà enlevé comme dans les vrais enchantements. Mais les vibratos profonds du « Kyrie » et du « Christe Eleison », font frissonner longtemps après.

Tout le monde circule joyeusement, la chaise et le pique-nique à la main. Sur la scène Trois on découvre « The Priests ». Face au soleil couchant, on frémit avec le «Laudamus Te», l’Ave Maria de Schubert, « Ora pro nobis peccatoribus… » Ces trois très belles statures irlandaises en habit de clergyman, chantent « All the lonely people, where do they all come from» (Eleanor Rigby). Chacun à son tour en Father McKenzie… Les voix somptueuses ont des résonnances profondes. « Benedictus qui venit in nomine patris » enchaîné à  « Funiculi, Funicula » in English, puis en italien et en lunettes de soleil. Ils ne manquent pas d’humour, ces vrais ou faux prêtres. Ils ont du peps et de l’à-propos : « You never walk alone…. » Des effets magistraux avec seulement trois chanteurs, il doit y avoir de la magie là-dessous ! ou un  cadeau du ciel.

Pour les 200 ans de Verdi, voici le splendide Chœur de la ville de Rome. Un chœur mixte d’une trentaine de choristes, on adore ! Leur délicatesse, leur sens émouvant de la légèreté et de la douceur. L’audience observe un silence religieux. « Va Pensiero », le choeur des esclaves fait briller les consciences. Pas le temps de s’appesantir, voici des voix de paille et de soie qui interprètent peut-être des airs bulgares  ou balkanisants. Une fraîcheur extraordinaire dans le soir qui descend. Un air en allemand et Benjamin Britten qui se termine en gouttes de pluie vocale.  

Les Belges de « Voice Male » présentent avec humour et talent de la musique actuelle et pop a cappella. «  Here comes the sun ». C’est prodigieux, il est pourtant déjà couché derrière les ruines, mais on sent encore ses rayons bienfaisants sur les pierres et les voix chaudes. Surgit alors le souvenir de Michaël Jackson scandé avec bonheur par l’assistance. C’est un feu d’artifice d’alléluias en technique rap.

 Ajoutons la plus belle chorale d’enfants d’Europe, le chœur de Munichet l’ensemble 12272935075?profile=originaldisco and funk  Martin and Wright formerly of Chic qui détonne un peu dans cette très belle programmation. En fin de soirée, tous les artistes se retrouveront sur la scène principale pour clore la soirée sous des étoiles, les vraies et les  pyrotechniques.

http://www.nuitdeschoeurs.be/

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Chers amis, cliquez sur ce lien pour obtenir le billet didactique 2 :

 

Billet didactique 2 Comment intégrer une video de Youtube dans un billet.

 

Bon travail et à bientôt !

Liliane

 

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Nous avons installé nos chevalets sur le toit de la Belgique,

plus précisément au Signal de Botrange,  

 où l'altitude est de 694 m !

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Le signal de Botrange est dès lors aussi le point le plus haut de la région wallonne, du massif ardennais ainsi que celui du Benelux.

Une tour en pierre construite en 1934 le fait culminer à 718 m.

La tour offre une vue complète sur la Fagne Wallonne, les cours de la Helle, de la Roer,

le Pannensterz, le Steling, l'Hertogenwald.

 

C 'est par excellence un point de départ pour de nombreuses randonnées 

dans la Réserve Naturelle des Hautes Fagnes.

Notre point de vue ....

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Du travail en perspective !

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Et notre installation !

Avez-vous déjà essayé d'installer un chevalet de campagne ??

Eh bien, c'est pire encore que de monter un meuble Ikea !

 

De nombreux touristes admirent le travail d'Adyne !

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Et ils ont bien raison !

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Le résultat !

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Et le soleil ?

Il est de la partie .... ou pas !
  

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Nous décidons de changer de point de vue ...

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12272932891?profile=originalEt voici le résultat !

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Nous avons voulu étayer notre billet de modestes videos,

prises sur le vif, 

afin de vous faire partager nos fous rires,

car nos séances de peinture sur motif sont autant de bons moments de détente et de gaieté !

Soyez indulgents car nous sommes peintres, et non cinéastes !

 

Nous sommes surtout des artistes

heureuses de partager et de vous faire partager 

nos nouvelles expériences picturales !

A bientôt !

Liliane et Adyne

 

 

Un partenariat

Arts  12272797098?profile=originalLettres

 

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Becco, près de Theux,  est un charmant petit village pittoresque,

construit sur un promontoire.

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Ce petit village rural doit vraisemblablement son nom

de la romanisation de "bôkholt" (bois de hêtre),

quoique l’explication populaire fasse référence à la relative

pauvreté du sol : "en’na nin bêcop"  (en wallon : il n’y en a pas beaucoup).   

    

Le village groupe de petites exploitations agricoles en long et des habitations

du XVIIe siècle. L’unité et l’homogénéité de l’ensemble confèrent au hameau

une valeur architecturale non négligeable.

La première chapelle de Becco fut achevée en 1714 et dédiée à saint Eloi,

patron des orfèvres et forgerons.

Au-dessus du portail trône la statue de saint Eloi avec son enclume.

A proximité, se dresse un imposant tilleul, avec à son pied,

la Croix du Tilleul datée de 1890.

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Emerveillées par le charme discret de ces vieilles maisons de pierres roses

et jaunes du pays, nous avons planté là nos chevalets,

et nous nous sommes laissées imprégner par des

sensations uniques:

le motif et nous, le papier et la peinture.

 

 

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Les artistes au travail, Jacqueline Nanson et moi-même !

 

 

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La petite cloche a tinté trois fois les heures et les demies, comme autrefois,

et nous en avons oublié les affres de la vie quotidienne,

quittant à regrets sitôt le travail terminé...

A bientôt !

 

Jacqueline et Liliane

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