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illusion (4)

administrateur théâtres

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        Vous cherchiez un remède contre le blues du changement de saison ? Un spectacle qui a été applaudi sur des ruines provençales  sous les étoiles ? Un duo de comédiens étincelants, jeunes  et complices ? Suivez les facéties, intermèdes et clowneries de la compagnie Plume, dans l’un des derniers spectacles présentés par Bernard Damien à l’XL théâtre du Grand Midi. Il va en effet bientôt s’établir définitivement en France dès le 31 décembre 2013. Ses fidèles spectateurs le regretteront, car la disparition d’un tel théâtre dans la vie culturelle Bruxelloise a de quoi laisser un grand vide. Vide comme un grenier vide.

 12272941256?profile=originalVide grenier ? C’est l’un des textes surréalistes écrits par Feydeau et présentés au public dans ce spectacle à rire baptisé : « Eclats de rirrres » ! Mieux vaut rire que pleurer d’ailleurs,  même si Bernard Damien se réjouit lui de quitter nos cieux belgo-gris ou couleur de lait. Cette série clin d’œil - et l’œil de la comédienne Amélie SEGERS a de quoi faire tressaillir ! – apporte détente, et sourire bon enfant. On se prend à se laisser passionner par le jeu  scénique très vif et très varié des deux nez rouges qui gardent leur précieux nez  planté sur leur chapeau. Raffaele GIULIANI qui s’est illustré dans plusieurs pièces magistrales dans ce théâtre en fuite nous est apparu ici sous un angle tout différent : celui de clown pas triste. Les deux comédiens travaillent de concert tout en subtilité et sensibilité. On glousse, on rit, on flirte avec le non-sens et l’on s’amuse de tous les semblants, vrais ou faux,  les quiproquos et situations surréalistes qui plaisent tant à la Belgique.12272941868?profile=original Les sujets sont pêchés par les spectateurs  dans des seaux et cuvettes vides : animaux domestiques, lettre d’amour, mésaventures, voyages en train...   Comme quoi, il a  parfois quelque chose dans le vide ! Et il se passe des choses : comme de la magie théâtrale sur cette scène improvisée à coups de parapluies. Il y a ce perpétuel  duo de monologues  rafraîchissants entre ces deux comédiens dont le sourire et les mimiques étonnent, réchauffent et pétillent sans jamais saouler. Autodérision à la clé.  Feydeau  le dit d'ailleurs: il détèèèste les monologues, remarquez, on s'en doutait un peu!

Un monsieur qui n’aime pas les monologues:

«Non ! je m’en vais ! cela m’agace ! Il y a là, à côté, cette grande brune, vous savez, cette grande brune qui dit des monologues… Eh bien ! Elle en dit un en ce moment !…

Des monologues ! a-t-on idée de cela ! Si j’étais la préfecture de police, je les défendrais ! C’est faux ! Archi-faux ! Un homme raisonnable ne parle pas tout seul ; il pense, et alors il ne parle pas ! C’est ce qui le distingue des fous qui parlent et qui ne pensent pas. Admettre le monologue, c’est rabaisser l’humanité ! On devrait le défendre ! cela me rend malade !»

« Moi, je n’admets le monologue… qu’à plusieurs ; parce qu’alors ce n’est plus un monologue ! » « Tenez, c’est comme les acteurs ! Eh ! bien je les supprimerais, les acteurs ! Ce sont eux qui tuent le théâtre !  » « Tenez ! le théâtre ! on dit toujours : "Il n’y a plus d’auteur ! " Eh bien !  ça n’est pas vrai ! La vérité, c’est qu’il n’y a plus de pièces ! » …Plus de théâtre non plus,  très bientôt. Plus que deux ultimes spectacles*  et place au RRRRRideau de Bruxelles qui va bientôt  pouvoir poser ses bagages et jouer aux Bernard-l’hermite dans ce lieu qui nous est si cheRRR !

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Rirrres,  puisqu’il ne faut pas pleurer !

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d'après ....les monologues de FEYDEAU

 

 DÈS CE SOIR ET ENCORE DEMAIN, rions de bon cœur aux facéties burlesques  de la Compagnie des PLUMES qui virevolte  de jeux d'esprits en jeux de mots, de situations vaudevillesques en épisodes tragi-comiques !

Un moment de plaisir, de rire et de détente à l'XL Théâtre du Grand Midi.

En coproduction avec La Cie des PLUMES que vous avez pu applaudir à L' XL Théâtre lors de la création de UN CERTAIN PLUME de Henri MICHAUX

 

avec

Amélie SEGERS et Raffaele GIULIANI

 

Du 17 au 21 septembre 2013 à 20h30 - Petite Salle

 

Réservations conseillées au 02 513 21 78

 

XL Théâtre du Grand Midi - Direction Artistique Bernard Damien - rue Goffart, 7a 1050 Bruxelles

http://www.xltheatredugrandmidi.be/   info sur les deux derniers spectacles

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administrateur théâtres

Jusqu’au 22 décembre et le 31 pour fêter le Nouvel An, au Théâtre Royal du Parc

 

                          Le monde est fou? Venez vous plonger dans un monde magique et drôle, celui du « Maître des illusions » sous la houlette de Lewis Carroll, ou presque. Non, sous la plume moderne et déjantée de Thierry Debroux, nouveau Maître des illusions. Au théâtre Royal du Parc.

                         « La magie te rend fou » déclare à son mari Fantin, la tête de Marguerite déposée sur la table. Pour sa part, Marguerite, trop grosse, comme la Reine de cœur, n’entre plus dans ses costumes de scène. Le ton est donné : « Qui a osé éternuer et me tirer de mes songes?», clame soudain le magicien-commandeur, beau- père de son état et veuf éploré, pour l’histoire.

                       12272848472?profile=original   Fantin, (Pierre Dherte, acteur et magicien) poursuit son rêve enfantin. Celui d’éblouir père et public dans un nouveau spectacle dont son père détient le secret. Un secret d’alcôve, par ailleurs…écrit dans un carnet noir. Fantin avoue s’être senti piétiné par le monstre paternel toute sa vie. Freud es-tu là ? Un monstre de la scène lyrique l’incarne : rien moins que José Van Dam en personne. C’est tout chanté: « Le chant est la seule façon d’amadouer la mort.» Vraie parole de cygne.

                         12272849099?profile=original Et voilà la jeune Alice, échappée de l’asile où sa famille l’a fait enfermer. Camille Claudel, où es-tu ? Elle est poursuivie par le Docteur Munch,(l'excellent Benoît Van Dorselaer) bientôt transformé en lapin. On hésite entre la référence au Baron Münchhausen de la littérature allemande ou au Baron Perché de Calvino. Mais Marguerite (Pascale Vyvere, femme du diable?) n’a pas chanté son dernier mot ! Elle rugit de jalousie avec la dernière énergie car Fantin a décidé de prendre la frêle Alice pour assistante. Détail  plutôt sordide: cette dernière se plaint au passage d’un oncle Edouard qui est venu un soir dans sa chambre et lui a planté un arbre qui pousse dans son ventre…

                       12272848896?profile=original   Pour se venger et se débarrasser de la jeune intrigante, Marguerite libère de sa cage à oiseaux le docteur-lapin qui poursuivait Alice : c’est le monde à l’envers ! Elle se jette à son cou : « Je plais, je plais … » chante-t-elle avec délices, saisie par le démon de minuit : encore le monde à l’envers ! Et ainsi de suite, on est au cœur de l’Absurde, au tréfonds des fantasmes, de plain-pied avec de vrais illusionnistes qui enchaînent les tours de magie sur une scène de théâtre. Le lieu même de l’illusion. Et le verre se casse finalement, comme dans le Tambour de Günter Grass. Mais on ne vous dira pas par qui, ni comment.

                           A vous de venir découvrir ce spectacle total avec des musiciens dans la fosse bourrée de citations musicales, une très belle partition originale de Pascal Charpentier, avec notre prince lyrique en personne sur les planches et de la magie à tous les étages…y compris le découpage de femmes en quatre. Mais ce n’est pas le plus surprenant des tours de magie. Il y a encore plus spectaculaire, courrez voir ! Sybille Wilson est la maîtresse d’une somptueuse mise en scène poétique et grinçante des affects profonds et du dérisoire. Ce spectacle  a vraiment tout pour plaire ou séduire.

http://www.theatreduparc.be/spectacle/spectacle_2012_2013_002

 

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administrateur théâtres

12272837680?profile=originalLe théâtre est vibration. L’illusion théâtrale: illusions d’optiques ?  

Et si… le théâtre était avant tout une " cérémonie ", une  création multiple résultant  de la volonté du dramaturge, de la mise en valeur du metteur en scène, du jeu des comédiens, de l'appareillage technique des lumières et des sons et de la complicité d'un public ? Une illusion où le jeu est le centre vital ? Et  non plus le « je ». Un lieu où l’imagination éclaire le monde. Un chef d’œuvre  a-temporel.

 Et si… dramaturge et metteur en scène ne faisaient qu’un(e)? Puisqu’il s’agit ici  de Christine Delmotte, fascinée par des méthodes de spiritualité qui imprègnent la nature de l’homme depuis la nuit des temps?

12272837869?profile=originalEt si… Christine avait rencontré deux comédiens  de ravissement : Stephanie Va Vyve  et de Patrick Brüll, capables d’inviter le spectateur à mettre en doute ce qu'il voit, et, plus encore, à voir autrement ? Cette mise en jeu irait  jusqu'à la magie. Magie théâtrale  au centre du jeu. Miroitements infinis, Œuvre d’art surprenante.

 

Christine Delmotte rompt avec toutes les traditions et nous fait sur scène une proposition pour chatouiller notre imaginaire et nous entraîner dans les dédales de l’illusion.

12272838265?profile=originalEt si… : est-ce le ton de la fiction ou de la réalité ?  Illusion théâtrale, illusions d’optiques, illusion du temps qui régit tout mais que Christine Delmotte fait éclater magistralement. Christine Delmotte explore.  Le spectateur est soufflé par l’intensité du jeu, on pénètre dans une sorte de transe qui voyage d’un personnage à l’autre. L’amant et la femme, le disciple et le maître, le patient et son psy…, le… la ,  Stephanie Va Vyve  et de Patrick Brüll. Jusqu’à l’évocation de doubles, de triples de multiples personnalités.  Ou d’événements alternatifs? «Le temps est ce qui permet aux choses de ne pas arriver simultanément?

Puisque cette recherche théâtrale est dans le sillon peu fréquenté  du Temps quantique. Le temps ne s'écoule pas de comme à notre échelle. Il semble même, tout simplement, qu'il ne s'écoule pas. Les frontières bien établies se sont effacées. Il n’existe plus. Les facettes de la réalité se révèlent, autres. Comme dans les romans de Kundera. Des tiroirs mystérieux que l’on ouvre. Des plongeons osés dans l’inconnu.  Et si….on pouvait choisir un passé différent et donc un futur différent ? Et si… le temps n’existait pas ?     

 

12272838474?profile=original« …On continue ? » Les images et les scènes infusent l’une dans l’autre. Les miroirs réfléchissent d’improbables reflets, tous troublants. «  A rose is a rose is a rose…» Et l’on revient à la source première du théâtre : le jeu, Et si…. Le jeu brûlant  et habité  de l’exquise Stephanie Va Vyve  et de Patrick Brüll  est presque palpable. La salle est petite et les comédiens sont proches. Les vibrations sont intenses, inoubliables,  on ressort envoûté. Du jamais éprouvé, une découverte magique des contours de l’illusion. Et comment savoir ce qui est illusion et ce qui ne l’est pas.  

 

http://www.theatredesmartyrs.be/pages%20-%20saison/atelier/piece1.html

écriture, mise en scène et scénographie de Christine Delmotte

compagnie Biloxi 48

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Faux bonheur

Tu as beau noyer ton chagrin

Sous les fous rires esclaffés,

Sous les fortes doses de café

Et sous tes kilos entassés

A courir en restant en place

Derrière la toute petite trace

De cet amour qui te piétine

Comme si tu n’étais que vermine

Ou un petit zéro sur la gauche

Alors que son cœur te chagrine

Et reste aussi dur que la roche,

Tu ne recouvreras l’amour

Qu’en recouvrant ta dignité

Tu ne retrouveras la paix

Qu’une fois l’illusion oubliée

Et le regard tendant plus loin

Encore plus loin que le bout de ton nez !

Mais ton cœur voudra-t-il céder ?

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