Tu as beau noyer ton chagrin
Sous les fous rires esclaffés,
Sous les fortes doses de café
Et sous tes kilos entassés
A courir en restant en place
Derrière la toute petite trace
De cet amour qui te piétine
Comme si tu n’étais que vermine
Ou un petit zéro sur la gauche
Alors que son cœur te chagrine
Et reste aussi dur que la roche,
Tu ne recouvreras l’amour
Qu’en recouvrant ta dignité
Tu ne retrouveras la paix
Qu’une fois l’illusion oubliée
Et le regard tendant plus loin
Encore plus loin que le bout de ton nez !
Mais ton cœur voudra-t-il céder ?
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