Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

de (143)

 


Souvenez-vous : j’étais arrivé en pleine nuit aux portes de la Gaspésie au milieu de la tempête, dans un petit gîte qui m’accueillait avec force sorcières et créatures effrayantes…
Mais ce n’étaient que les effigies des évocations fantomatiques de la fête d’Halloween, que les canadiens vont célébrer le 31 octobre mais dont de nombreuses
maisons arborent déjà le macabre mais paradoxalement "joyeux" décor !

Les propriétaires du petit gîte où nous venons d'arriver se préparent donc comme dans beaucoup d’autres familles à célébrer cette fête folklorique typiquement anglo-saxonne, et j’ai passé une excellente nuit dans cette agréable maison d'hôtes sans être dérangé par les sorcières, les fantômes, ou toute autre inquiétante entité.

Le lendemain, la tempête ne me permettant pas de sortir peindre ou croquer quoi que ce soit sous les trombes d’eau qui s’abattaient sur la région (n'oubliez pas que le mauvais temps est souvent une formidable opportunité pour le peintre carnettiste), j’ai commencé la journée en faisant connaissance avec Rejean, le maître de maison : et c’est là que j’ai découvert un personnage de grande valeur, qui fait autant honneur à ses origines amérindiennes qu’à sa nationalité québécoise et canadienne.
Vous trouverez en cliquant ici un intéressant site vous permettant de mieux connaître sa tribu d’origine : les Montagnais ou Naskapi, (très beau site également
ici).


Quant au gîte La Roseraie, je vous le recommande vivement, n’oubliez pas son adresse si de Québec vous montez en Gaspésie : 525 rue de la mer, à Sainte-Flavie
(tél. 1-88-418-775-1400/1-88-418-3513 et site web cliquez ici).


À présent le soleil est revenu, je vous dis «à bientôt» pour d’autres découvertes…


Régent pour montage Blog

Rejean, le sympathique maître de maison du Gîte de La Roseraie à Sainte-Flavie, que je remercie chaleureusement pour m'avoir accordé temps et confiance, autorisé l'interview, la peinture, et leur publication.

Lire la suite...

Aquarelle et croquis au Parc National Forillon


Disposant enfin d’une bonne connexion et d’un peu plus de disponibilité, je vous
retrouve
pour la suite de mon carnet de voyage au Canada en Gaspésie, dans la belle province de Québec.

J’en étais resté au phare du Cap des Rosiers où des paysages splendides m’accueillaient avec leurs falaises abruptes plongeant dans la mer, où je me dirigeais vers un parc national très connu mais désert en cette période de l’année, qui nous ouvre aujourd'hui ses portes .
En fait nous les ouvrons symboliquement car elles sont fermées (comme toutes celles des autres parcs nationaux) en ce moment : il faut si on veut randonner à l’intérieur des parc en respectant les restrictions locales hors saison d’ouverture, le faire en s’acquittant des droits d’entrée journaliers avec les bornes spéciales disposées à cet effet au départ des principaux sentiers, je respecte donc la réglementation si je veux aller plus loin (en plus on peut très bien tomber si on ne le fait pas sur un garde qui peut nous contrôler)…


Panneau de l'ours

Je n'y ai pas rencontré d'ours heureusement, car ce panneau en travers du chemin dans un endroit éloigné de toute présence humaine, n’était pas là pour me rassurer…


Nous voici donc au contact d’une nature intacte où le thème principal du parc est basé sur l’harmonie entre l’homme, la terre et la mer : ici les montagnes Appalaches, qui font partie des plus anciennes montagnes du monde avec leurs roches sédimentaires, parfois volcaniques, disparaissent dans le Golfe du Saint-Laurent.
Nombreuses sont les espèces végétales et animales qu’on peut rencontrer dans le parc, où, dans un mélange de forêt boréale et de toundra alpine, se côtoient le castor, l’orignal, le lynx, et même l’ours. Je n’y vois pour ma part que de nombreux oiseaux et un petit porc-épic pas farouche du tout qui veut bien se laisser dessiner tout le temps qu’il faut, mais pas le moindre humain, c’est la nature comme je l’aime.


Cap Bon-Ami

La page de croquis du Cap Bon-Ami : j’aurais pu faire plus sombre le cap, mais il faut penser lorsqu’on réalise ce type de sujet à conserver l’équilibre des valeurs de sa page afin qu’elle reste harmonieuse une fois terminée…

Lire la suite...

Aquarelle - canoë autour du lac Brome

Je ne pouvais quitter les Cantons de l’Est sans vous emmener en canoë sur le
lac Brome, le marécage qui en filtre les eaux et la rivière qui l’alimente.


C’est un nouveau rendez-vous pictural avec l’automne du Québec, dans lequel je continue de partager avec vous cette forme d’aquarelle rapide, simple, ludique
avant tout, qui nous donne le plus de plaisir sur le terrain, cette fois au milieu d'une nature paisible et grandiose
, un vrai bonheur, une valeur
ajoutée à la vie.

Aussi, c'est en pensant d'abord à celles et ceux d'entrevous qui ne peuvent vivre
de tels moments (quelle qu'en soit la raison), que je m'applique à rendre mes montages les plus fidèles possibles aux instants que je vis ici.

À présent c’est de la façon la moins complexe que nous abordons l’eau et ses reflets : assez facile avec les eaux calmes, puisque ce n’est que l’image à
l’envers du paysage qu’il suffit de traduire en respectant bien les valeurs (en plus sombre ou en plus clair des objets).

Enfin, c’est presque cela car il faut aussi penser à certains glacis, mais c’est toujours assez vite fait, surtout quand on applique le « principe des
trois couleurs » (un procédé personnel dont je vous reparlerai peut-être un jour, …à ne pas confondre avec l’emploi des trois primaires dont l’usage est également intéressant mais
moins en connivence avec certains sujets, par exemple celui-ci, à cause de son harmonie chromatique globale).

Au moment où vous lisez ces lignes j’ai pris la route vers Québec, cap plus au nord en remontant le Saint-Laurent, à très bientôt pour la suite…
Voyage Canada 2012 - Rivière du las Brome pour blog

Le souvenir d’une rivière calme qui alimente un lac : une autre façon de pratiquer une aquarelle de voyage rapide et ludique entre technique sèche et humide avec seulement trois couleurs.

Lire la suite...

En route pour un nouveau carnet de voyage.


Avec cette vidéo, une petite carte postale sur le chemin d’un nouvel itinéraire en aquarelles et croquis rapides...


Si vous ne le savez déjà, je vous laisse deviner où je vous emmène cette fois ?


Ce qui m’impressionne le plus en arrivant, c’est le gigantisme des choses : des immeubles qui se perdent dans le plafond nuageux, des autoroutes aux immenses
lignes droites parcourues par quelques grosses voitures et un grand nombre de camions extraordinaires, rutilants, colorés, énormes, roulant à grande vitesse…


Si vous voulez m’accompagner dans ces nouvelles aventures, si vous pensez savoir où je suis arrivé et suivre au jour le jour mon voyage et mes croquis (en
tout cas chaque fois que je pourrai vous en faire part), c’est le moment de guetter la mise en ligne de mes nouveaux billets ici !

Alors en attendant, je vous dis « à très bientôt » ?

Camions d'amérique

Ils m’impressionnent tellement que c’est le premier des croquis que je fais en arrivant !

Lire la suite...

Estrie, le croquis des oies bernaches

Oui, c’est au Québec que je suis !
Ma vidéo d'aujourd'hui est ce premier rendez-vous pictural avec un automne somptueux où les arbres croulent d’or et de pourpre dans l’un des sanctuaires de la faune sauvage entre fleuve Saint-Laurent et montagnes du Mégantic.
Je vous fais partager ce que j’appellerai « l’aquarelle d’affut », où entre les roseaux en bordure d’un lac, j’attends que se posent les oies bernaches
(dites aussi « sauvagines »), pendant leur long périple migrateur.

C’est mon objectif le plus immédiat car leur halte pour reprendre des forces est très courte : elles vont bientôt s’envoler à nouveau en fuyant le froid qui
descend du grand nord .

Avec leur départ, les arbres encore somptueux pour l’instant vont perdre toutes leurs feuilles : leurs couleurs, flamboyantes surtout dans les érables, sont aussi
très fugaces, très fragiles.


Le temps presse : je découvre avec une indescriptible émotion l'étrangeté de ce moment suspendu dans le temps où une saison est en train de basculer dans la
magnificence de ses forces naturelles.


Maintenant il y a urgence, mes croquis exigent un travail rapide, sans retouche ni repentir…


Oies bernaches


Elles partent aussi vite qu’elles sont arrivées : juste le temps d’ébaucher quelques esquisses, mais le moment est inoubliable et magique
!

Lire la suite...

Cœur de mousse de café

Cœur de mousse de café

Antonia Iliescu

        Depuis quelque temps, des petits cœurs m’apparaissent partout, ils apparaissent soudainement et disparaissent vite, signe qu’ils ne veulent se montrer qu’à moi et à personne d’autre. Mon visage touche la vitre de la fenêtre ; mon regard lointain se perd au-dessus de la lisière de la forêt, tandis que ma respiration chaude et régulière dessine sur un petit lambeau de fenêtre glacée un petit cœur blanchâtre. Il reste figé le prix de quelques secondes, juste pour se faire remarquer, et ensuite disparaît. Il ne me reste que l’étonnement, une question et…

        J’essuie la poussière sur le piano noir, j’essuie avec insistance cette poussière perfide qui s’accroche aux pores invisibles du bois ; un petit cône de lumière qui vient de la fenêtre met le doigt dans un coin, comme une sorte de réprimande : regarde, ici tu n’as pas bien nettoyé ! C’était un petit cœur de poussière de la taille d’une mandarine qui avait échappé à mes yeux. Je le regarde et je ne sais que faire ; faut-il passer une fois de plus le plumeau sur le piano, ou le laisser comme ça ?... À quoi bon un cœur de poussière ?! Je fais un geste désespéré avec la manche et c’est fini ! Et…

        Je me repose. La tête sur le bras du canapé, je regarde dehors à travers la fenêtre couverte partiellement par le rideau orange. Je regarde le ciel. Un oiseau, avec dans son bec un brin de rameau sec, vient d’y tomber quelque part. Il prépare son nid. Cette partie de l’œil qui n’est pas focalisée directement sur l’objet, me fait signe discrètement : regarde ici un peu ! Je laisse l’œil principal examiner ce pli du rideau… Un petit cœur de lumière colorée par un discret arc-en-ciel s’était blotti dans les petits plis du tissu. Je m’élève et le petit cœur disparaît. Je reprends ma place sur le canapé, dans la même position, afin que je puisse le revoir, mais je ne vois plus rien. Le cœur de lumière colorée n’a duré que quelques secondes, le temps qu’il a fallu au soleil pour parcourir le biseau du miroir en cristal accroché au mur.
L’empreinte de mon cœur
        Je bois une tasse de café avec beaucoup de mousse, comme il se doit pour un bon café turc, fait à la petite verseuse et pas à la cafetière. De la mousse qui flotte à la surface de la tasse se détache, ondoyant comme une naïade, un petit cœur blanc. Il se promène ici ou là, afin que je le voie. Je le regarde tourner faisant des pirouettes comme dans la danse des derviches. Coquet, il s’arrondit encore un peu et se fait encore plus beau. Le cœur palpite dans la tasse, il crie, gagne du volume et de la vigueur et il prend vie. Maintenant il bat comme un cœur humain, crie après l’amour et appelle la liberté. La tasse lui paraît trop étroite, alors il se roule à l’intérieur de la paroi en porcelaine au diamètre de cinq centimètres, en augmentant ainsi l’illusion de vie en mouvement. Dansant seul, le cœur de mousse, mon cœur de la tasse de café avec son cœur à lui, encadré, assisté par des centaines de boules d’air accrochées à la paroi de la tasse par le si peu mystérieux effet de la tension superficielle, se laisse séduire. Il glisse inconscient vers ce piège en porcelaine, en espérant que l’univers tellement rêvé et désiré pendant ses quelques secondes d’existence va lui ouvrir bientôt une porte. Plus éphémère que l’éphémère, le petit cœur de la tasse de café se croit éternel et alors il ose. Il fait tout ce qu’il lui passe par la tête, il contourne les obstacles, en ignorant les dangers qui le guettent sur le disque chaud de l’espace qui lui a donné vie, et même au-delà de lui.

        Les boules d’air aux reflets volés à l’arc-en-ciel se mettent à danser une farandole quasi statique et chaotique. Jalousant mon cœur tellement libre elles l’appellent à leur côté : « Viens ! Vieeeens ! » Mon petit cœur de mousse n’oppose aucune résistance et glisse paresseux vers elles. Le voici s’allonger, en étendant son corps dépourvu de bras, comme dans une étreinte imaginaire ; il se laisse déformer par le désir et l’espoir jusqu’à son anéantissement total. Maintenant il est devenu une ligne blanchâtre, sans identité, sans personnalité. Je le vois glisser de plus en plus vite vers son idéal illusoire : la paroi en porcelaine avec son armée de boules d’air. Perfides, les boules l’attirent de plus en plus près, jusqu’à la dissolution complète. 
        Bien. Maintenant il a disparu définitivement dans la masse de liquide chaud que j’absorbe de plus en plus pressée. Le café refroidit. Les boules ont disparu elles aussi. Bientôt je vais goûter le solide amer et âpre. 
        Impassible, je continue à siroter le café, comme si rien ne s’était passé. Au fond de la tasse il ne reste que le marc noir, dense et menaçant comme un deuil. Et pourtant, distraite et neutre, je prends la tasse et la dépose sur l’évier, comme si elle était un objet inanimé. C’est ce que j’ai fait chaque fois que j’ai tué mes cœurs sur les fenêtres, sur le piano, sur le sable, sur la neige, dans les plis des rideaux et voici quelques secondes, dans la tasse de café… Mais en moi, combien de fois ?...

 

 

 

 

 

 

Lire la suite...
Bonjour à toutes et tous,
 
En réponse à vos nombreux messages concernant la diffusion du spectacle  du Gd Prix de la Chanson Wallonne, voici les renseignements souhaités.
 
1 ) L'émission passera ce jeudi 31 mai à 21h
2 ) RTB 3ème chaîne TV dans l'émission Wallons, nous!
 
Je souhaite que cette émission vous divertira.
L'occasion de découvrir aussi que le Wallon est toujours bien vivant dans notre petite Belgique.
 
En ce qui me concerne ... y participer fut un immense plaisir  ;-)
Bonne fin de journée et à tout bientôt,
Voici le lien vers la bande annonce de la rtb Wallons nous
 
 
Lire la suite...

"La Beauté de la Femme Noire"

12272798464?profile=originalLe lendemain, je la regardais encore endormie à coté de moi, j’observais ses longues tresses mélangées aux plis des draps froissés, c’était une princesse, j’étais au paradis. L'impression d’avoir enfin trouvé la femme de ma vie m’effleurait même l’esprit.

Je remontais délicatement les draps jusqu’à ses épaules un peu dénudées. Tout doucement, hésitant, je m’approchais pour lui donner un doux baiser, c’était plus fort que moi, un baiser ultra tendre pour une déesse, un câlin de qualité sur sa belle peau noire satinée.

J'aimais son odeur, l'envie de me blottir, de sentir son corps contre le mien était fort, j’aurais voulu que nos corps soient conjugués et ne forment qu'un seul Z. Je regardais ses lèvres, belles et pulpeuses, si africaine et bien dessinées, je pensais même que les stars américaines en seraient jalouses.

Au niveau de sa tempe, je voyais des petits cheveux bouclés qu'elle n’avait pu tresser car trop court sur cette partie de son visage. Ses petites boucles noires s’entremêlaient fortement à cet endroit, comme les gens au pays. Cela me rappelait son origine. J’observais ses sourcils, d’un noir intense encre de chine, lignes nettes entretenues et inimitables.

Ses mains aussi, ses longs doigts soignés, multitude de couleurs variant d’un brun foncé au ton ébène, parfois très noir, parfois cannelle et plus clair sur la paume. J’observais deux bagues en or à ses doigts, originales, j'aimais sa féminité, son style, sa fragilité. Sur la table de nuit se trouvaient ses boucles d'oreilles, deux grands anneaux, délicatement ôtés la veille.

Au milieu du lit, une forme ronde laissait apparaître ses hanches, je devinais la forme de ses fesses, elles semblaient être jolies, musclées même, surtout vers l’arrière, peut-être juste pour que mes yeux s’y posent.

Au bas du lit, les draps étaient un peu tirés, j’apercevais l’extrémité de ses pieds, ses ongles étaient ornés d’un rouge éclatant qui reluisait grâce à quelques rayons de soleil perdus par les tentures mal ajustées.

Passionné, je prenais sa douce main, cela me faisait quelque chose, je sentais une drôle de sensation au ventre, ce moment était appréciable, c’était 'Black et White', la 'Grande différence', le Contraste sublime' et ça m’allait si bien, si bien. (By Ben, extrait de "Destination Sud") 

Lire la suite...

Bonjour,

Voici l'article que j'ai publié au sujet du récent livre concernant Louis de Potter, instigateur de la Révolution belge :

Louis de Potter

Lire la suite...

Le tableau de Gavrila

Le tableau de Gavrila

      Antonia Iliescu

C’est quoi le chiffre trois?

Un triptyque de Van Eyck? La Bible, ou la croix

rappelant Père, Fils, Saint Esprit dans le jardin d’Eden

qui nous mènent en douceur vers l’éternel Amen?

Mais nous sommes toujours trois, avec nos langues clouées

dans des palais de bouches... On dirait unité...

Un vif triptyque qui cache sous des couleurs de soie

dans un mystère biblique tout homme, lui, toi et moi.

Trois cloches dans l’azur qui raisonnent dans les cieux

avec leur langues muettes de métal mystérieux,

par la porte bleue des yeux, largement ouverts

nous apportent de là-haut toute la musique des sphères.

Odeur blanche d’encens, odeur de bois séché

qui brûle et déchiffre les signes indéchiffrés.

Je me demande: la main qui tire les cloches,

Cette main vêtue de blanc, absente sur la toile,

pourtant présente partout et qui enfante l’harmonie,

Cette main qui nous unit, cette main... c’est à qui?

- C’est la main de Messie.

Cachée sous l’œil magique du peintre de génie,

avec un peu de blanc, avec un peu de jeu,

elle nous a conduits

vers le Grand Inconnu,

où règne le rêve bleu.

(extrait du volume « Nãscãtorul de perle » (L’enfanteur de perles ») de Antonia Iliescu, Ed. Pegasus Press, Bucarest 2010)

 

 

Lire la suite...

Lu dans « Le Soir » du Jeudi 15 décembre 2011

 

« Traversées », la passion de la lecture

 12272775061?profile=original12272775466?profile=original

Vendredi 16 décembre 2011

 

Virton

La revue littéraire fête douze de ses auteurs ce vendredi 16 décembre 2011

 

Entretien avec Patrice Breno - photos Jacques Cornerotte

 

Responsable des formations à la Province de Luxembourg pour les pouvoirs locaux et provinciaux, le Virtonais Patrice Breno, qui se sent un vrai « Cassidge » (originaire d’Ethe), est aussi un féru de lettres. Une passion qui lui prend tout son temps de loisirs. Pour lire, mais aussi coordonner la revue Traversées qu’il a lancée en 1993. Ce trimestriel en est à son 63e numéro. Une revue littéraire qui fêtera douze de ses auteurs, ce vendredi à Virton.

Cette revue, c’était un rêve de gosse ?

Pas depuis tout gosse pour la revue mais j’ai toujours aimé lire. Le moindre argent de poche passait dans les livres. Pour la revue, il y avait un vide depuis la fin de la Dryade. Sincère Poésie vivotait aussi. Cela me trottait dans la tête et j’en ai parlé à un ami, Alain China. Nous avons démarré ainsi. Au départ, je faisais la mise en page, les photocopies. Il y avait 24 pages. Le principe était de permettre à des auteurs peu connus d’être publiés. J’avais lancé un appel à textes. Cela a démarré avec des Gaumais et des voisins français. Traversées n’est pas dédiée qu’à la poésie. Il y a des nouvelles, des études (critiques, analyses, recensions). On tire à 600 exemplaires, avec l’aide de Virton et de la Province.

J’imagine qu’avec le temps et surtout internet, le cercle des auteurs s’est drôlement étoffé. La revue fait d’ailleurs près de 100 pages désormais !

Oui, il y a eu une évolution continue et évidemment radicale avec internet. Notre revue n’est plus gaumaise. Elle est devenue internationale. Depuis quelques années, nous avons d’ailleurs un site qui est géré par un ami coordinateur, qui a carte blanche. Une bonne partie des textes non publiés dans la revue se retrouvent là.

Parce qu’internet vous inonde…

Il est clair que nous recevons désormais des textes du monde entier, de gens connus et moins connus : d’Afrique, du Canada, d’Asie. J’ai déjà reçu un coup de fil de Thaïlande à 6 h du matin… Parfois, on reçoit des manuscrits entiers ! Mais ce n’est pas le rôle d’une revue comme la nôtre. Certains comprennent, d’autres, moins… Heureusement que je suis aidé par Jean-Luc Geoffroy (Service du Livre Luxembourgeois) et par un comité de lecture lui aussi international, avec des lecteurs basés à Marseille, Troyes, Paris. On se voit donc peu. Par contre, internet m’a facilité la vie. Avant, je devais redactylographier tous les textes retenus. Plus maintenant !

Et ce vendredi, pourquoi cette fête littéraire ?

Je voulais remercier les auteurs fidèles. J’ai fait un choix de proximité géographique pour cette première rencontre. Ils sont 12 (Franz Bartelt, Serge Basso de March, Jacques Cornerotte, Véronique Daine, Alain Dantinne, André Doms, Marc Dugardin, Jean-Luc Geoffroy, Armel Job, Paul Mathieu, Claude Miseur, André Schmitz), mais nous avons 500 auteurs publiés. J’espère que ce ne sera pas un one-shot !

Ce vendredi 16 à 18 h, dans les caves de l’hôtel de ville de Virton, Traversées fête ses auteurs : lecture de textes, intermèdes musicaux, dédicaces.

 

Propos recueillis par JEAN-LUC BODEUX

 

Lire la suite...

Le prix de l'amour (Extrait)

Ce qui dérange l’opinion publique dans l’homosexualité, c’est uniquement la pensée et les images qui y sont associées défilant dans notre tête quand on en parle.
Si je vous dis lesbienne que voyez-vous, que pensez-vous ?
Pouvez-vous imaginer deux femmes se regardant tendrement, riant et vivant de façon normale leur sentiment d’amour sans vulgarité ?

Non ! Et si vous me dites oui, soit vous mentez, soit votre matière grise domine votre cerveau reptilien dans tous les domaines, autrement dit vous faites partie des exceptionnelles et rarissimes personnes qui réfléchissent avant de réagir.

De même messieurs, pouvez-vous imaginer deux hommes vivant et régissant les difficultés de la vie de la même façon que vous et votre épouse ? Disputes et pardons, tendresse et dialogue devant la télévision, etc.…
J’en doute fort, pour la simple raison que lorsque l’on dit les mots lesbienne, pédéraste, homosexuel, gay, ce qui fait l’objet de la répulsion est l’image de deux corps au sexe identique ayant un rapport sexuel. Nous employons alors des mots dont la vulgarité et l’obscénité n’ont d’égal que le dégoût que nous éprouvons juste à l’idée d’imaginer ou de nous imaginer dans cette situation.
Pour beaucoup le sentiment d’Amour ne peut pas exister dans la vie des homosexuels.
Seule l’idée du désir de luxure, de perversion et de dérive sexuelle, doit ou peut motiver ces gens. L’existence d’un sentiment d’Amour pour cette catégorie de personnes n’est pas légitime puisque certaines souhaitent éradiquer cette possibilité qu’ils nomment tare, dégradant l’être humain.
Nous entrons là dans l’homo phobie, (sait-on jamais, c’est peut-être contagieux…)
Un homme ne peut pas aimer un autre homme, de même une femme ne peut éprouver un sentiment d’Amour pour une congénère, ce n’est pas « normal », ni « légal », là nous assimilons l’Amour sentiment tel que la société le perçoit, à la légalité les lois écrites ou promulguées par l’homme.
Les homosexuels sont de ce fait relégués au rang des pervers et des satyres (malades victimes de déviance d’instinct et sexuelles), presque des hors- la- loi.

« Ils ont un défaut de conception, ils sont l’erreur, le grain de sable dans la mécanique bien huilée du conformisme, dans la mécanique humaine ! » disent les plus outrés.
Cela doit donc être corrigé, si la correction est impossible, ils doivent être éliminés car assimilés à des animaux forniquant à la moindre occasion.
Pensées homos phobiques bien entendues, qui n’ont aucun crédit à mes yeux.
C’est ici que je me pose une question : Va-t-on aller aussi loin que le kukuxklan dans la ségrégation la violence et la haine ?
L’homme a peur de l’inconnu. L‘incompréhension amène la terreur, c’est alors qu’il peut décimer un peuple entier.

Extrait de l'essai : "Le prix de l'amour" auteur Marie-Ange Gonzales

Lire la suite...

Voilà un an déjà...

Voilà un an déjà qu’est sorti mon livre « le Conte du Pays de Nan ». Un deuxième manuscrit vient d’être envoyé pour lecture à un éditeur bruxellois, et j’espère pouvoir le finaliser l’an prochain. J’ai repris ici quelques commentaires publiés depuis octobre 2010 sur mon premier essai (écrit au Japon de 1984 à 1986). Ils m’ont encouragé à reprendre et poursuivre mon travail d’écriture. D’autres critiques m’ont été promises. Si donc vous aussi avez lu mon texte, n’hésitez pas à m’envoyer vos impressions, questions ou critiques à mon adresse courriel (daniel.moline@ skynet.be). Elles seront toujours les bienvenues.

Daniel Moline

 

12272763882?profile=originalLe Conte du Pays de Nan
Editions Thélès, 3 septembre 2010, 233 p.- ISBN : 9782303003063

 

Présentation de livre par l’éditeur :
Un jeune homme, Guershom, est envoyé de Belgique jusqu’au centre du monde. Il se retrouve là-bas à attendre seul. Il y fait la rencontre de Ponko, une jeune femme qui se perd dans son image. Il assiste à la mort d’un chien. Cet événement le marque et le rend très tendu. Il arrive en enfer. Il possède un nouveau corps et se voit dépossédé des artifices de la civilisation, ce qui lui permettra de vivre l’aventure de l’amour, le va-et-vient du bien. Il ne sait comment trouver Dieu maintenant, enivré par toutes les filles qui l’entourent. Doté de sang-froid dans son ancienne vie, c’est désormais du sang-chaud qui coule dans ses veines. Le paradis, l’enfer, le purgatoire ne sont jamais loin… Un roman étrange et pénétrant, où chaque lieu exprime différents niveaux d’humanité. Sur les pas de Dante, ce roman propose, dans un foisonnement d’idées et de mots, une plongée créative à travers différents espaces. Mais derrière les symptômes se cache une cohérence plus tragique et sérieuse, une réflexion sur l’animalité et la lucidité. Daniel Moline vit en Belgique. Il a vécu au Japon de nombreuses années, pendant lesquelles il a été peintre et chargé de cours à l’université de Kobe.

Présentation de l’auteur sur Amazon.fr :
Depuis son arrivée au Japon en 1973, Daniel Moline n'a cessé de peindre et d'écrire. "Le Conte du Pays de Nan" est son premier texte publié. L'œuvre de Spinoza et le film de Nagisa Oshima "l'Empire des sens" sorti en 1976 semblent avoir joué un rôle déterminant dans sa réflexion sur le rapport complexe entre désir et connaissance, et sa recherche de l'unité affect-concept qui fait la force ultime du langage. L'impact de ces deux chefs-d'œuvre que sont "L'Ethique" et "L'Empire des sens" traverse ce Conte qu'il acheva d'écrire - pour l'essentiel - en 1986, avec la conscience aiguë de n'avoir pu résoudre le conflit. A cela il faudrait ajouter "Les Cinq Rouleaux" d'Henri Meschonnic, publié en 1970 aux Editions Gallimard, que l'auteur emporta avec lui au Japon. Cette présentation originale de cinq textes bibliques abondamment cités dans le Conte l'a manifestement séduit et inspiré jusque dans le mot de la fin.

 

Publié dans Critiques libres
Visites : 356

Critique rédigée par France Guerre (34 ans)

 

12272764283?profile=originalUn paradis soustrait


Ce livre n’est pas facile à lire, mais bon Dieu, quel livre ! Il est étrange, dans tous les sens du mot : inclassable, indéfinissable, inquiétant, déroutant, voire incompréhensible. Un vrai livre pour ceux qui aiment perdre leurs pères et leurs repères. Ne cherchant manifestement ni à plaire ni à déplaire au lecteur éventuel, l’auteur semble d’abord avoir écrit pour lui. A chaque page, ce livre résiste à qui essaie de le penser. Il n’y a pas d’entrée. Les chemins ne vont nulle part. Ça n’a pas de sens. Impossible de savoir où l’on est, à qui on a affaire, quel est ce paradis soustrait. Un homme rencontre trois femmes. Le texte se contente d’évoquer ces rencontres, procède par allusions sans faire mention de choses précises, fait croire qu’il cache du sens pour mieux nous égarer. Il offre une multitude d’itinéraires possibles dont les tracés, comme en un labyrinthe, formeraient des histoires jusqu’au point qui pose un sens interdit. S’organise-t-il ainsi de manière à provoquer et à décevoir chacune de nos trajectoires interprétatives ? Et pourtant il n’est pas insensé. Il a en lui une force. Il pose une question de vie ou de mort. Il est à la fois politique, éthique, mystique et poétique. Et si l’œil s’y perd avec la raison, comme dans le jardin des délices de Jérôme Bosch, l’oreille pourrait peut-être bien s’y retrouver dans l’enchaînement serré des mots. C’est peut-être un livre à lire et goûter à voix basse, à relire plusieurs fois avant d’y entrer pour le goûter vraiment ?

 

Critique rédigée par Laozi (40 ans)

 

12272764701?profile=originalErrances narratives et perte de sens au fond d’un véritable locus voluptatis


Voici un conte dont les chaines sonores et le pointillé coloré sont si déroutants qu’il semble appartenir à une autre épistémè que la nôtre. 23 juin 1975, 135 degrés de longitude est, 35 degrés de latitude nord, les Cinq rouleaux d’Henri Meschonnic… On ne peut être plus précis. Mais au cœur même de ces localisations chiffrées qui distinguent l’objectif du subjectif, il introduit l’inquiétante insécurité des folies du réel lui-même. En faisant jouer l’un sur l’autre le réel et la fiction - (ce pays de Nan, cette ville, ce bruit, ces ombres, cette femme, est-ce une illusion ou quelque chose de réel ?) - il trouble inlassablement l’opposition sur laquelle s’appuie l’affirmation positiviste de la réalité. Ce n’est pas tout. Sa lisibilité est radicalement mise en cause par la mouvance indéfinie des singularités naissantes de son lexique sous la détermination des idées. Se gardant de trop construire comme nous y porte notre syntaxe, l’auteur a donné un côté résolument parataxique à son récit, au point qu’il est difficile d’y distinguer le principal de l’accessoire. Au lieu de déterminer progressivement un objet de récit, il s’est mis volontairement à divaguer, cette divagation étant à entendre de façon rigoureuse comme débordant du lot de sens imparti aux divers mots. Comme on poursuit des yeux des oiseaux en vol, il s’est contenté de pointer avec ses mots vers ce par quoi tient le monde et qui fait la vie inépuisable dans la moindre procès des choses. N’ayant ni objet à décrire ni vérité à défendre, délivré de la pression du sens, il a voulu laisser les existants du récit aller d’eux-mêmes jusqu’au bout de leurs possibilités et ne pouvait que faire signe de loin, d’une rencontre à l’autre. Ce qui devait finir par rendre la parole énigmatique à force de dire son propre essor sans circonscrire. Voilà donc un roman qui se perd par excès de précision, où tous les sujets sont laissés non identifiés, où le héros lui-même erre comme un animal patûre une prairie. Ses sentiments sont sans motif apparent. Des repères lui ménagent des possibilités d’avancer, mais ils sont tous, comme en un rêve, déliés de signification assurée, et toute indication un peu précise est aussitôt estompée par ce qui la prolonge. Narrativités interminables, discursivités de plaisirs, ivresse de créer une multitude de possibles dans un cosmos incertain de ses postulats. Cela laisse-t-il quelque valeur à ce qui se dit ainsi au gré ? Je n’en sais rien. Mais j’ai le sentiment que cet auteur a commencé ici l’exploration d’une ressource de la parole que nous avons perdue dans nos discours déterminants.

 

Publié sur Amazon. fr et Critique Livre
Critique rédigée par Robert Scherelle, 23 septembre 2011
Critique lue : 510 fois

 

12272765077?profile=original135 degrés de longitude est, 35 degrés de latitude nord


23 juin 1975, 135 degrés de longitude est, 35 degrés de latitude nord. Au grand plaisir de ses yeux, un homme entre dans l'espace clos de Nishiwaki. Cette ville au centre du monde (N35 E135) est pour lui un véritable locus voluptatis. Il y multiplie les rencontres avec des femmes. Il s'y perd. Le conte s'enfonce dans l'ombre et s'opacifie à mesure que se détaille l'épiphanie de ses délices et de ses douleurs. Fuite délibérée de ce à quoi on ne peut donner de nom et dont on ne peut faire un objet de connaissance ? L'homme suit de loin, ou bien retarde, ou bien dénie le moment où le plaisir va sonner la mort du sens. Il joue indéfiniment à cache-cache avec le grand amour. Il se donne l'illusion de cet amour alors qu'il ne cesse de s'en retirer et de s'en éloigner par une distance que renforce chaque nouvelle rencontre qu'il fait. Est-ce trop ou pas assez pour faire une histoire ? Frôlant le grippage, le récit promet un secret à la place d'un autre. Il fait croire qu'il pourrait donner à voir autre chose que ce qu'il donne à entendre. Mais son mensonge ne donne rien à voir. Il est plutôt de tenir, préservé du sens, le seul plaisir d'entendre. Pour nous faire marcher en silence. Il ne dit rien d'autre que le rapport secret qu'entretient cette écriture avec des plaisirs soustraits aux significations. Circulez, chers passants promis à la lointe mort! Et allez-y d'un pas hardi! car s'il n'y a, en ce non-lieu, plus rien à dire, il vous reste le plaisir infini de vous y perdre !

Lire la suite...

Mode et Design

Modo Brussels.

239509_pic_thumb.jpg
Plus de 40 expositions qui présentent de nombreux talents conjugués autour de l'univers de la mode.

Modo Bruxellae devient Modo Brussels ! - Et pour sa 11ème édition, le Parcours de Stylistes change aussi de nom et devient le Parcours Modo!Le Parcours Modo est un rendez-vous exceptionnel avec la mode de Bruxelles.

Pendant 3 jours, créateurs, marques et maisons de mode investissent des lieux du centre ville avec un projet particulier. Curieux, amateurs, passionnés, journalistes et professionnels prennent à cette occassion le pouls de la création bruxelloise actuelle et en devenir.Au fil de la quarantaine d'expositions accessibles, cette manifestation permet de visiter Bruxelles en mettant en évidence des lieux méconnus et originaux. Et s'ouvre sur l'aspect le plus créatif de la mode bruxelloise en la dynamisant et en provoquant des collaborations nouvelles. Installation + Performance : Au sein d’une « chaîne de production » les marchands exposent leurs propre savoir-faire. Le public donne une amorce (matière, mot, idée, forme….) et la chaîne démarre pour aboutir à un objet artisanal, unique et singulier. La chaîne est composée de divers postes correspondant à chaque savoir-faire et par extension chaque marchands Ex : Couture, tampon, graphisme, gravure, métallurgie….

Périodes d'ouverture : du vendredi 28 octobre 2011 au dimanche 30 octobre 2011 (Uniquement le: vendredi, samedi, dimanche) Vendredi : 11:00-22:00 Samedi-dimance : 11:00-18:00

Modo Brussels 2011

Lire la suite...

La galerie Calvin à Genève

 

Accrochage réussi  à la galerie Calvin perchée dans la vieille ville de Genève. Ici les peintures restent au frais, cette demeure fait partie des plus vieux bâtiments de Genève.. Le  nom de Calvin ajoute à l'austérité du lieu.. La cité de Calvin ne laisse pas passer le soleil facilement...

J'ai accroché 14 variations de Flo, la plupart date de 2011 avec une dominante rouge vermillon, ou grisaille verdâtre.

de grands formats qui se glissent bien dans les pièces hautes de plafond.

J'aime cet espace que vous pouvez voir sur les photos faites ce matin

Pas de vernissage ici, mais expo de longue durée, de juillet à Octobre

Je vous propose de voir cette expo pendant l'été, si vous passez à Genève.grand mur calvin

bureau calvin

escalier calvin


Lire la suite...

Danse

Tous les mois sont faits pour danser, peut-être davantage les mois d'été...

Je vous y convie !!

 

 

 

DANSE

 

Un deux trois, un deux trois,

La musique emplit la pièce de son chant enivrant.

Tel un cœur offensif, elle impose à nos corps un battement.

Sur un rythme soutenu, nous entraînons nos vies

À partager ce souffle plein d’énergie.

 

 

Un deux trois, un deux trois,

Comme un commandement, tu te lèves et te diriges vers moi.

Évidemment, tu m’invites à me joindre à toi

Prestement tu saisis mes mains et mon cœur à la fois,

M’emmenant dans un tourbillon fragile où je me laisse guider.

 

 

Un deux trois, un deux trois,

Nos corps se balancent et cherchent  leur espace.

Emportés par la cadence vibrante et mélodieuse

Ils livrent leur folie et tournoient, fendant l’air,

À la rencontre de la vie en cette harmonie passagère.

 

 

Un deux trois, un deux trois,

Fusion de la danse et des corps. En cet instant de mélodie,

Elle nous entraîne à protéger l’envie pour apporter à notre labeur de vie

l’ampleur de nos délires et de nos pas aimants.

Nos corps s’adonnent à la danse comme deux amants.

 

Lire la suite...

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles