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peau (2)

"La Beauté de la Femme Noire"

12272798464?profile=originalLe lendemain, je la regardais encore endormie à coté de moi, j’observais ses longues tresses mélangées aux plis des draps froissés, c’était une princesse, j’étais au paradis. L'impression d’avoir enfin trouvé la femme de ma vie m’effleurait même l’esprit.

Je remontais délicatement les draps jusqu’à ses épaules un peu dénudées. Tout doucement, hésitant, je m’approchais pour lui donner un doux baiser, c’était plus fort que moi, un baiser ultra tendre pour une déesse, un câlin de qualité sur sa belle peau noire satinée.

J'aimais son odeur, l'envie de me blottir, de sentir son corps contre le mien était fort, j’aurais voulu que nos corps soient conjugués et ne forment qu'un seul Z. Je regardais ses lèvres, belles et pulpeuses, si africaine et bien dessinées, je pensais même que les stars américaines en seraient jalouses.

Au niveau de sa tempe, je voyais des petits cheveux bouclés qu'elle n’avait pu tresser car trop court sur cette partie de son visage. Ses petites boucles noires s’entremêlaient fortement à cet endroit, comme les gens au pays. Cela me rappelait son origine. J’observais ses sourcils, d’un noir intense encre de chine, lignes nettes entretenues et inimitables.

Ses mains aussi, ses longs doigts soignés, multitude de couleurs variant d’un brun foncé au ton ébène, parfois très noir, parfois cannelle et plus clair sur la paume. J’observais deux bagues en or à ses doigts, originales, j'aimais sa féminité, son style, sa fragilité. Sur la table de nuit se trouvaient ses boucles d'oreilles, deux grands anneaux, délicatement ôtés la veille.

Au milieu du lit, une forme ronde laissait apparaître ses hanches, je devinais la forme de ses fesses, elles semblaient être jolies, musclées même, surtout vers l’arrière, peut-être juste pour que mes yeux s’y posent.

Au bas du lit, les draps étaient un peu tirés, j’apercevais l’extrémité de ses pieds, ses ongles étaient ornés d’un rouge éclatant qui reluisait grâce à quelques rayons de soleil perdus par les tentures mal ajustées.

Passionné, je prenais sa douce main, cela me faisait quelque chose, je sentais une drôle de sensation au ventre, ce moment était appréciable, c’était 'Black et White', la 'Grande différence', le Contraste sublime' et ça m’allait si bien, si bien. (By Ben, extrait de "Destination Sud") 

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sa chair rabotée

J'ai beaucoup raboté sa chair, arrangé ses grains de beautés, (arranger ne veut pas dire ranger.)

j'ai aimé ses seins, son épaule nue, son regard sous l'ombre d'un chapeau. Sa peau devient diaphane, on ne voit pas encore son squelette, cela ne saurait tarder. Elle va se flétrir, d'autres taches vont apparaître.

Il lui arrive de ne plus vouloir se lever, que le ciel soit bleu ou vert, gris ou rouge.

Ses bras sont depuis longtemps tombés, à qui serviraient-ils maintenant qu'on s'alimente de pilules si légères.

Sa bouche pourtant est encore de chair, son sexe aussi, plaie ouverte entre ses jambes. Sexe devenu inutile, déserté...

Elle est seule devant le ciel vert

Flo sur fond de ciel vert timide 150 x120

acry et marouflage sur toile

dernier état de flo sur ciel vert

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