Chateaubriand, Victor Hugo, Mérimée, Rimbaud, Poussin…, autant de noms figurant à des endroits pour le moins surprenants, comme par exemple tout en haut d'un temple égyptien, sur les murs de la tour de Londres ou de Notre-Dame de Paris, ou encore dans le marbre d'une cheminée au Vatican. Mais les anonymes, galériens, prisonniers ou voyageurs, ne sont pas oubliés. Les auteurs tentent même, avec succès, de reconstituer la biographie de l'un ou l'autre à partir d'un simple graffiti.
L’étude des signes lapidaires projette ses regards sur les signes liés aux métiers de la pierre. Parmi eux se glissent d’autres marques, telles que les graffitis-signatures, parfois réduits à de simples initiales qui peuvent se confondre avec les marques de tailleurs de pierre. L’étude de ces graffitis protéiformes livre de nombreux renseignements, non seulement sur leurs auteurs, mais encore sur l’histoire du bâtiment sur lequel ils furent écrits, gravés, griffés, tracés, barbouillés, charbonnés.
De cette corne d’abondance se déverse alors un flux de questions diverses. Qui en sont les auteurs ? Quand furent-ils tracés ? Dans quel but ? Pourquoi ce bâtiment a-t-il été choisi ? Quelle identité a été dévoilée ? De quelle manière (partielle, complète) ? Pourquoi certaines époques paraissent-elles davantage signifères ? Dans cet ouvrage, nous donnons des pistes de réponse à ces questions, la connaissance des marques de tailleurs de pierre et celle des graffitis-signatures participant à une meilleure approche de l’histoire du bâti.
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