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augmentée (2)

74056179?profile=RESIZE_180x180Je me souviens du jour où M. Réginald Hamel me téléphona aux petites heures du matin pour m’annoncer que mon nom figurerait en tant que poète dans la seconde édition du Dictionnaire des poètes d’ici de 1606 à nos jours, un ouvrage de 1360 pages qui serait publié aux éditions Guérin en 2005. J’en fus à la fois très ému et honoré. Un extrait de ma biographie ainsi que mon poème intitulé « Préface aux dirigeants » y furent publiés.

Enrichie de 300 pages, cette édition a fait l’objet d’assez nombreuses corrections. Mais dans l’ensemble, ce que nous disions de l’édition de 2000 reste vrai pour l’essentiel: fiabilité variable des notices (pour la période postérieure à 1970), titres sans mention d’éditeur, erreurs, flottements et oublis (T. Langlais, etc.), attributions de citations erronées (p. 73, 318, etc.), abus du mot « pédagogue », etc. Quoi qu’il en soit, ce dictionnaire constitue un ouvrage imparfait sans doute, mais imposant et d’une grande utilité. Lors du lancement du dictionnaire le 27 septembre 2005 à la librairie L’Île aux trésors, à Joliette, Marc-Aimé Guérin disait :

« La seconde édition de mon ouvrage, n’est pas le fruit du hasard. La première édition, selon moi surtout expérimentale, était loin d’être parfaite et malgré tout ce fut un succès de librairie, elle fut épuisée en moins de deux ans. Si je présente cette nouvelle édition, c’est que des centaines et des centaines de lettres nous parvinrent des auteurs et de spécialistes en bibliothéconomie, aussi d’amateurs éclairés qui nous conseillaient telles ou telles corrections, telles ou telles failles.

Tout en me félicitant d’être à l’origine de cette formule inusitée, j’ai demandé à mon rédacteur de tenir compte de toutes ces remarques et de les intégrer dans cette nouvelle mouture. La perte de quelques poètes qui se sentaient maltraités dans ma première édition, fut largement compensée par les centaines et les centaines d’écrivains, ayant compris notre bonne volonté et notre générosité dans la première édition, qui désiraient paraître dans la seconde. Comme dans la première édition nous n’avons exercé aucune discrimination à l’égard de ces nouveaux auteurs. »

À propos de Marc-Aimé Guérin

Ce normalien, géographe de formation et éditeur, débuta sa carrière en tant que professeur de géographie et d’histoire de l’éducation à l’École normale Jacques-Cartier.

Il exerça le métier d’éditeur chez Beauchemin avant de fonder ses propres maisons d’éditions surtout spécialisées dans le domaine scolaire; il est auteur du Dictionnaire des penseurs pédagogiques et plusieurs d’autres.

Poète de la nature et des états d’âme, il est à l’origine de la conception de ce Dictionnaire des poètes d’ici de 1606 à nos jours dont il a confié la rédaction de la première et de la seconde édition à Réginald Hamel.

À propos de Réginald Hamel

Ce collaborateur est un historien de la littérature dont la formation universitaire fut acquise tant en Europe qu’en Amérique.

Tout en enseignant en Europe, au Moyen-Orient, aux États-Unis et dans plusieurs université canadiennes, il a fait paraître plus de 70 ouvrages : anthologies, bibliographies, biographies, éditions critiques, essais et dictionnaires, dont le célèbre Dictionnaire Dumas.

En lui confiant la rédaction de ce dictionnaire des poètes d’ici, l’éditeur était assuré qu’il saurait garder une approche objective et faire connaître sans discrimination le cheminement de milliers d’écrivains et écrivaines qu’il considère comme li miroir du tissus social de l’écriture d’ici.

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J'écris beaucoup, et je lis bien moins...

Pardonnez-moi si je vous lis si peu... car ça bouillonne en moi et ça doit sortir, alors j'écris quand je ne m'enflamme pas dans le débat... Et quand je vous lis et que ce que vous dites ouvre une porte, c'est terrible !... Alors j'écris à mon tour non pas des idées que je vous piquerai... mais à propos de ce que j'ai vu au-delà de la porte que vous avez ouverte, à propos de ce que vos propos font s'engouffrer en moi ou rejaillir de lectures passées et travaillées.

Pour comprendre ce que je veux dire ici voici mon dernier billet de mon blog de scIence, texte intégral sauf modifications éventuelles ultérieures (c'est né de la rencontre entre un raz-le bol d'entendre parler des 5 sens et de cette réalité augmenté pour laquelle plaide ce mouvement qui porte le nom horrible et doctrinaire de transhumanisme (informations ici (article de Laurent Alexandre, fondateur du site Doctissimo) ou (wikipédia)) :

On aura pu s'étonner de la place d'un poème dans ce blog de scIence... La poésie en tant qu'art, c'est-à-dire "faire", est pour moi le moyen de rester connecté au Réel sans tomber dans les aspects théoriques que la science, qui prend une large partie de ma vie, suscite en général, et contre lesquels je lutte, rejetant leur allure séduisante et confortable.

À notre terrible époque technologique l'art devient une obligation pour ne pas déconnecter.

Nos écrans multiples et variés nous déconnectent voilà la réalité !

Tomber dans l'illusion de la réalité augmentée par exemple sera une tragédie pour l'humanité* si certains ne conservent pas le lien direct avec leur entité périphérique.

[* Même Bill Gates qui n'est pas pour rien dans cette histoire le dit à ce propos du transhumanisme  : "Je ne comprends pas que les gens n'est pas peur."]

Mais, c'est quoi l'entité périphérique ?

En deux lignes car il me faudrait sinon plus de 20 pages :

ma périphérie s'étend à ce que je peux goûter (en moi donc), toucher avec mes doigts (pas très loin de moi donc), sentir (avec mon nez), puis entendre, puis, en allant tout à coup beaucoup, beaucoup plus loin, voir (avec la vue je prends conscience que ma périphérie est cosmique...).

C'est le message des fameux cinq sens : le simple élargissement physique des moyens de perception de mon être donc de l'espace dont je peux être conscient (même si dans cet espace se déroulent des faits qui m'échappent : rayonnement cosmique ou simplement la présence des clés que je cherche.

Et encore, ne sont-ils que 5 comme on le lit encore bien trop souvent alors que notre organisme perçoit sans peine la chaleur extérieure, son propre équilibre, ses propres mouvements et les mouvements extérieurs qui lui sont imposés, et même son état de vie ?

N'avons-nous pas aussi une perception sensitive de la réalité de l'autre avec qui l'on parle, bien au-delà de sa simple apparence ?

Comment percevons-nous ses pensées pourtant parfois si mal exprimées ?

N'accédons-nous pas au sens de ce que l'autre exprime ne serait-ce qu'avec des gestes, des regards, des mouvements qui sont un langage ?

ET L'ON VEUT PARLER DE RÉALITÉ AUGMENTÉE !

Il faut bien noter que chaque écran nous coupe d'un accès au Réel pour nous transmettre le sien, celui pour lequel il est fait et pour lequel il nous offre des données sélectionnées, réductrices à la fonction pour laquelle ses capteurs et programmes informatiques en arrière-plan ont été étudiés.

Une partie de nous est étriquée à notre corporéité, l'autre atteint des espaces que notre conscience usuelle voire intellectuelle ne peut imaginer car il faut pour cela déjà s'ouvrir à l'immatérialité de celle-ci ; mais QUI s'ouvre, la conscience ou l'être qui la porte ?

Cette part non corporelle est fermée à la technologie...

Quand on ne parle que de 5 sens, on limite déjà énormément notre capacité à atteindre le Réel du monde, on la limite à ce qui est plutôt grossier... alors, commençons par développer notre propre potentiel, il verra bien plus vastement que tout gadget technologique orienté.

(article in situ)

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