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C'est à Divonne -les Bains, un lieu de culture en terre Gessienne. Hier soir présentation très VIP happy few de la saison à venir.
De belles soirées en perspective ici, et bien sûr .. "the cherry on the cake " avec l'expo Gegout en Novembre.
Mais nous en reparlerons poil au menton..
On voit bien à gauche une tache chaude dans la gamme froide de cette chaude soirée.. Une Flo d'un jour en pleine obscurité
photo EDL©
Avant d'oser la présenter encore toute fraîche à l'Esplanade de Divonne les Bains , Flo fut ouverte ou fermée selon les états. La tentation du nu revenait . Habillée de nudité, Flo racolait un peu trop. Je pense à un amateur d'art ( de nu ) qui visitait mon atelier en phantasmant sur les modèles éventuels qui posaient pour moi. Je finis par lui dire que je ne peignais surtout pas à partir de modèles vivants ou photos de nus. Mon amateur mateur fut tout déçu de ma réponse..
Bref, Flo fut nue ouverte et devint fleur au soir se refermant
flo en été 150x120 acry et marouflage sur toile
Maman
Tu es le lien ténu et transparent de nos chairs, notre cordon de vie.
Etre éternel, toi qui portes ce mot si tendre, si évocateur d’amour, tu es là.
Maman quel joli nom, aussi joli qu’un apaisement, qu’un cadeau.
Maman, c’est simple mais difficile à porter.
Mais Maman, c’est aussi vital. Combien il est doux de connaître sa maman !
Quand blottie dans ton ventre, je me nourrissais par toi, de toi et de ton amour, tu me reliais déjà à la vie.
Quand blottie dans tes bras, la tête enfouie dans ton manteau tout doux,
je me tenais encore à l’abri, tu m’apprenais à tisser les liens de la vie.
Depuis que j’ai grandi, ce cordon n’a jamais cessé d’exister,
Parfois tendu, d’autres fois lâche, si lâche que nous nous perdions.
La tension était préférable, elle justifiait notre raison d’être.
Mais nous nous sommes retrouvés, l’important est là.
Quelquefois je comprenais tout, d’autres fois non. C’était normal.
Maman, tu nous as nourris mon âme et moi.
Et pourtant, j’ai comme un manque de toi,
pourquoi avons-nous laissé parfois s’installer le vide ?
Maman,
Ne nous laissons pas départir de notre lien originel,
Toi qui maintenant n’est plus près de moi, je prononce encore ce mot magique : Maman.
Je me nourris encore et toujours de toi, telle une nourriture spirituelle.
Parfois, je comprends tout, d’autres fois non. C’est normal.
L’essentiel est l’amour que tu as pu me donner car celui-ci circule
au quotidien dans mes veines et demeurera à jamais dans mon cœur.
Et moi, t’ai-je assez aimée ? Je crois que oui.
"Tes hanches dessinent le bassin de l'envie"
HANCHE
Sur nos corps nus
nos hanches se dessinent,
les tiennes sont plus fines
Négligemment, tu adoptes le déhanchement
pour me montrer leurs délicieuses courbes
et ta taille délicate qui initie leur évasement.
Mes mains s’accrochent à tes hanches
comme le lierre sur la pierre
pour monter vers la lumière
Distraitement, tu m’invites à te suivre
dans ta démarche voluptueuse
quand tu traverses la pièce inondée de soleil
Tes hanches qui ondulent chatoient sous mon regard joyeux
mes yeux s’attachent à ton corps quand tu respires
mon envie crie sous le sel de ta peau brune.
Région de passage,
tes hanches découvrent le bassin de l’envie
et puis caresser tes fesses aux rondeurs imminentes !
Et je sculpte tes hanches
remplies de fantaisies
à la lumière de la vie.
Fidélité
Fidélité consentie et conventionnelle
loin des jeux troubles de la
perversion,
aux seins des élégantes promises...
Tu fais ton nid.
Te souviens-tu jadis ?
De ceintures l’homme assurait ton respect !
Ignorant par ce fait, ce qu’appartenir veut dire…
Chaînes éternelles des épousailles,
ne sais-tu pas, que l’Amour lie plus fort encore
que tes règles, et les lois
crées par l’homme aux craintes de mauvais aloi ?
Offensant avec désinvolture, leur moitié idiote et alanguie,
rendant des hommages aux jupons qui passaient,
confortant ainsi avec fierté leur virilité,
pour eux, de toi, ils ne se souciaient !...
Aujourd’hui, fidélité tu me tiens et tu m’ennuies.
Tu m’enchaînes et tu me plies,
miséricorde des bonnes femmes et des bonnes âmes,
tu es un jour sans pain, et tu crèves la faim !
De loin tu m’épies,
sur le chemin des malandrins toujours tu cris au loup !
Je ne suis ni promise ni papillon, te subir n’est pas ma loi,
mais l’amour qui me transporte à tous les droits…
19/01/2006
Lunessences
"Regarder son voisin et moins son chien"
ÉVIDENCE*
Parce que le ciel est notre clarté, nous ne le regardons plus
Parce que les nuages sont dans le ciel, nous nous plaignons de la pluie à venir
Parce que les arbres font partie de notre décor, nous ne les observons plus
Parce que les feuilles tombent, nous nous lamentons sur l’automne
Parce que la nature est une évidence
Sachons la redécouvrir le matin avec le jour
Parce qu’un être est là parmi nous
Sachons être à son écoute
Parce qu’un étranger est là
sachons lui attribuer la tolérance
Parce qu’un être discret est près de vous
Sachez ne pas l’oublier
Parce qu’un être est rendu faible,
Ne l’accablons pas davantage
Parce que vous avez confiance en l’être cher
Agrandissez lui sa liberté
Parce que notre propre chien est fait de dévotion
N’oublions pas de regarder notre voisin
Parce que l’évidence de l’être est une certitude
Sachons l’honorer
Parce que l’être présent est cher
Sachons lui prodiguer de l’amour
Parce que vous croyez connaître l’être cher
Ne le limitez pas dans sa potentialité
Parce que l’évidence de l’amour est là
Ne le négligeons pas
Parce que l’évidence de l’Autre est une certitude
Déclinons lui nos capacités à aimer.
Evidence : Qui s’impose à l’esprit, d’une certitude absolue ; manifeste, indiscutable.
Extrait d'un recueil de textes divers et variés du Petit dictionnaire de l'amour (voir mes images) Certains textes sont des dialogues comme celui-ci très explicite.
Au café. Elle et Lui vivent ensemble depuis quelques temps. Ils aiment à s’appeler Chérie, Chéri.
Ils sont attablés et discutent.
Lui boit les dernières gouttes d’une bière. Elle est sensiblement énervée. Son café est devenu froid.
Lui : « …Ton ami, Jacques, ça va ? »
Elle : « Pas vraiment, il a des difficultés dans son boulot, ça bouffe sa vie privée et il en souf… »
Lui : « Eh! tu sais quoi. L’autre soir, on est allé au cinéma avec Sophie »
Elle : « J’ai essayé d’en discuter mais il est très pertu…»
Lui : « Après le film, on s’est retrouvé devant un verre, devine qui j’ai rencontré ? Emmanuel, mon copain des beaux-arts. »
Elle : « Dis-moi, tu m’écoutes ? »
Lui : « Oui, bien sûr ma chérie (pause). Tu sais ce qu’il m’a dit ? Il va faire une expo d’ici un ou deux mois de ses dernières sculptures.»
Elle : « Chéri ! Tu es où, là ? »
Lui : « Avec toi. Je ne voudrais pas manquer ça, on s’était pas revu …»
Elle : « Bon, là, ça suffit. Ça fait un quart d’heure que je te parle et tu n’es pas foutu de répondre à une seule de mes questions. »
Lui : « Quoi ? Qu’est ce qui y a ? »
Elle : « Ecoute-moi, tu ne sais que parler, parler, parler. On est ensemble oui ou non ? »
Lui : « Oui, absolument. »
Elle : « On croirait pas. J’ai l’impression qu’il n’y en a que pour toi aujourd’hui et ton copain Emmanuel. »
Lui : « Mais, je t’écoute !»
Elle : « Tu plaisantes, tu appelles ça écouter. Tu es un automate qui répond : oui, ma chérie, non ma chérie, ça va un moment… »
Lui : « Excuse-moi, et Jacques comment ça va ? » en pensée : « Merde…. elle vient de m’en parler, quel con. »
Elle, se levant : « Tu me FATIGUES, si tu savais à quel point !
Lui : « Attends…Chérie, je suis désolé. »
Elle : « S'il te plaît, un : cesse de m'appeler chérie à tout bout de champ alors que tu n'es pas foutu de me respecter, deux, écoute-moi au lieu de t’excuser. »
Ecouter, c’est capital,
C’est le début d’un échange, de l’amabilité.*
* l’amabilité : Qualité de celui qui est aimable, qui mérite d’être aimé.
Définition du dictionnaire de la langue française, Emile Littré
Comment devenir...
Je suis à l’inverse de toi, dans un avenir sans émoi, la caresse d’un sourire
ne saura que m’endolorir.
Ere glaciale de mon cœur,
éternité pour une erreur
dans l’innocence commise,
pour lui, une méprise.
Doucement de l’autorité
sûrement il a abusé.
Paroles de miel chuchotées
toujours à l’hymen destinées.
Loin de vous je voudrais grandir
pour ne plus avoir à souffrir,
croire que je pourrai guérir,
et ne plus désirer périr.
Mais il est là, il vit et jouit,
deux mains par leur amour uni.
Union sale et obsolète
dont je suis le seul fruit maudit.
27/09/2006
Lunessences
MODESTE PARTICIPATION AU SUJET QUI TROUBLE TANT FACEBOOK ET POURQUOI PAS OVERBLOG..?
Faut voir , voir avec les yeux fermés, et accepter une fois pour toutes l'ypocrisie qui depuis si longtemps dirige la pensée dominante. Il ne sert à rien de se battre avec un système si bien rodé depuis la nuit des temps. Pourtant, cet irrépressible orgueil qui nous force à réagir contre ce rouleau compresseur demeure.. encore , pour notre dignité , aujourd'hui , demain... en désespoir de cause.. Résister ..!
Doux leurre… !
Qu’est-ce que la douleur ?
Je ne sais pas. Est-ce une émotion ?
Une réaction ?
Est-ce que douleur rime avec peur ?
Est-ce que ces deux mots entremêlés amènent leurs maux signifiés ?
Sont-ce ces deux maux entremêlés qui éloignent la raison ?
Comment douleur vient-elle en moi se générer ?
Pourquoi moi ? Pourquoi toi ?
Pourquoi nous ? Pourquoi vous ?
Elle est là, je la sens, volcan bouillonnant au fond de moi.
Elle est là, pourquoi ?
Elle me ronge, elle attend,
c’est un fauve aux aguets,
elle m’épie sans arrêt.
Je ne sais pas pourquoi ni comment,
tout au fond de moi, elle se tapit.
Un geste un mot, elle bondit
dans mon corps, dans ma tête,
elle me brûle, elle me lance, me déchire et me saigne… La Bête…
Elle s’acharne des heures sans relâche…
Enfin repue et lasse, doucement elle me quitte et se cache.
Elle s’est endormie, mais elle reste là, elle attend.
Je la sens au fond de moi. Quand est-ce que cela finira ?
J’ai peur !
Pourtant je sais qu’elle partira, quand je ne serai plus…
J’aimerai tellement l’apprendre, la comprendre, pour l’attendre et …
Qu’elle ne soit plus !
04/06/2006
Lunessences
La vérité est une voie une porte,
chemin royal du cœur,
accès direct à la confiance, aux sentiments.
Elle est libération, d'une conscience
souvent prisonnière d'un si ou d'un mais,
introduisant le mensonge, l'illusion...
Vérité aux dures apparences,
froide et cinglante jetée au visage,
tu égratignes l'égo, parfois le cœur...
Tu es douceur, parfum de roses
quand tes mots au goût de miel,
caresses d'amour, chérissent l'être
à qui tu es donnée.
Tu es lumière,
tu es l'écho du gouffre de nos millénaires…
Et innées connaissances,
tu es compréhension,
suggestion aussi, par intraveineuse...
Toujours tu seras source de paix,
pour l'âme qui se baigne jour après jour dans tes eaux.
Pourtant Vérité souvent on te cache,
on te pare de bonnes intentions,
par choix ou intérêts.
Vérité tu le sais, tôt ou tard
même si tu es quatre,
Vérité je te connaîtrai.
11/02/2007
Programme des stages à l'atelier de la rocaille
ETE 2011
Du 8 au 12 août
l'aquarelle et le portrait
le matin de 9 à 12h ou l'après midi de 14 à 17h
Nous devrons choisir le matin ou l'après midi, je ferai la journée complète si les inscriptions dépassent 15 les personnes
Du 22 au 27 août
Le nu et la figure .
Techniques mixtes et bidouillage
le matin de 9 à 12h ou l'après midi de 14 à 17h
Nous devrons choisir le matin ou l'après midi,
je ferai la journée complète si les inscriptions dépassent les 15 personnes
Réservations dès maintenant.
10 personnes maxi par session
mail:
alaingegout@gmail.com
atelier de la rocaille rond-point de bretigny
01280 Prevessin moens
06 14 59 57 22
prix pour chaque stage et pour 3h par jour à l'atelier
130€
plus participation aux frais du modèle qui viendrait poser pendant 3 h
Ensuite nous travaillerons à partir des études faites d'après nature
Sans le matériel
170€
je fournirai dans ce cas, papier peinture et vernis acrylique
50€ d'acompte lors de l'inscription
15% de réduction si participation au deux sessions
Temps de vie
Le temps merveilleux amant
d’une jeunesse apprentie,
ne réserve ses tourments
qu’à tous ses anciens printemps.
A chair tendre, peau rosée
le prince d’éternité
accordera la beauté
au paradis dérobée…
Sera doux et languissant
aux baisers adolescents,
découvrant l’étreinte floue
de deux corps devenus fous.
A midi de notre vie,
le temps merveilleux amant,
soudain n’est plus notre ami,
nous faisant don d’un grand vent.
« Laissons rêves et envies,
pensons aux jours à venir.
Demain nous serons flétries,
l’Automne fait réfléchir ».
Le froid de l’hiver est là
sans bruit frôlant notre peau,
de la vie sonnant le glas,
alors il nous tourne le dos.
Douce nuit d’éternité,
le temps n’est plus le maître
de nos vies, de nos années.
Il nous fera renaître.
Lunessences
16/11/2006
Etat de la poésie en Francophonie
Aujourd’hui en France plus de 100 000 personnes écrivent des poèmes , en rajoutant les pays Francophones et les autres pays lisant le Français , nous sommes 500 000 individus à griffonner de la poésie , 50 000 ayant publié au moins un recueil . Dans ce lot de poèmes, combien sont-ils poètes ? Il ne suffit pas d’aligner des mots les uns après les autres, il faut leur donner un sens, une âme vibratoire, un schéma technique pour poser sur le grand miroir de la vie, des mots d’espoir ou de souffrance.
Qui n’a pas écrit au moins un poème dans sa vie ?
L’adolescent qui couche sur le papier ses angoisses, ses premiers pas vers l’amour. La personne plus âgée qui écrit pour ses enfants, petits enfants …
Mal aimée du public
La lecture de la poésie demande une attention, une réflexion, une recherche qui sont absentes dans un roman à l’eau de rose, qui se boit d’une seule traite.
La poésie structurelle ou de laboratoire
Les trois quart des poètes qui publient en recueil sont incapables de donner une définition de leurs textes ou alors ils balbutient une réponse comme : émerveillement, la lumière, narrateur …
Conseils à un débutant
Proposer des textes aux revues de poésie, en choisissant, ne pas expédier à l’aveuglette, consulter celles qui prennent les nouveaux auteurs. La publication régulière permet de lire les poètes d’aujourd’hui, les courants d’affinités. En lisant les revues vous obtiendrez des adresses utiles, des conseils. Au bout de quelques années, vous pourrez peut être publier un recueil (en évitant de tomber dans le compte d’auteur abusif)
L’édition en poésie
Il existe deux types d’éditeurs :
- éditeur à compte d’éditeur, un vrai éditeur qui prend des risques, l’auteur n’a rien à payer et il touche des droits d’auteur
- éditeur à compte d’auteur, l’auteur, doit débourser (parfois une somme d’argent incroyable) il y a de nombreux éditeurs dans ce domaine, certains honnêtes, et de véritables voyous. Bien faire attention, demander conseils …
L’édition à compte d’auteur
L’édition à compte d’auteur est florissante, chaque semaine, un nouvel éditeur arrive sur le marché ? Quand vous voyez une annonce « nous sommes à la recherche de nouveaux auteurs « méfiez-vous ? Il ne faut pas tomber dans le piège, qui en général est bien préparé. Pour plus de renseignements sur le sujet contactez : l’oie plate BP 17 94404 Vitry cedex, qui vous donnera de nombreux renseignements : sur les revues de poésie, les éditeurs de poésie, une sélection de revues et d’éditeurs.
L’éditeur de poésie
L’éditeur bien installé comme : Gallimard, Grasset, Seuil, édite des auteurs confirmés, qui sont parfois aussi des romanciers de la maison. Quasiment pas de place chez eux pour un poète débutant.
Le petit éditeur ou la micro-édition publient des débutants, font un travail sérieux, vous donne des conseils en cas de refus.
Le problème de la poésie
La diffusion en librairie
La poésie n’est pas morte
Vu le nombre de personnes qui écrivent , plus la société avance dans la richesse ( pour un petit nombre ) l’injustice , atteinte à la démocratie , la misère dans le monde , nombreux sont les poèmes écrits .
En conclusion
Il suffirait que chaque poète achète (en plus du public) un recueil par an et tout pourrait changer le comportement des éditeurs, ils publieraient de nombreux recueils et les diffuseurs feraient leur travail.
Ne pas oublier de publier sur internet ,qui offre de nombreux sites de poésies.
TU DEVRAIS…
Au lieu d’être à l’école,
A 5 ans, sous le fardeau
Petite fille dans la pierraille,
Maniant le marteau,
Tu découpes des rigoles … ?
Toi, tu trimes dans la mine,
Gamin des Hauts plateaux
Tu n’as vraiment pas le choix,
Ta famille comptant sur toi.
Petit enfant du Pérou ou d’ailleurs,
Tu fais ton dur labeur.
Pour survivre !
Mais toi l’ouvrier en grève,
Qui a toujours son travail,
Des avantages en pagaille,
Un toit, la sécurité sociale,
Tu te plains bien trop souvent
Avec ou sans raisons, sans trêve
Que dirais-tu si demain,
Soit l’usine devra fermer
Ton boulot délocalisé,
Tes enfants te remplacer
Parce que moins chers,
Ou plus facile à contrôler ?
De trop vouloir !
Tu devrais profiter des avantages
Que d’apportes ton grand âge,
Mais tu suffoques dans la poussière,
Tu plies sous le poids des pierres,
Mine de souffre, ou de minerais,
As-tu réellement le choix ?
Pas de sécurité sociale,
Aucune aide humanitaire,
Comme avant toi tes pères,
Ont souffert la même misère.
Dans tes yeux la colère,
A fait place à la résignation,
Jusqu’à l’heure du cimetière,
Tu trimeras ……
Mdl
petit rapporteur depuis trente ans de l'atelier d'écriture du Chant d'Oiseau " de la Plume aux Rêves"
|
Tu as commis l’erreur…
Tout avait commencé, tout juste après Noël.
Source de renouveau, cette fête chrétienne,
Restera pour longtemps un souvenir cruel,
Tout chargé de rancoeurs, de vengeance et de haine.
Tu as commis l’erreur d’arriver dans un monde
Où l’on sentait déjà que l’on était de trop,
A piétiner l’espace, en ce ghetto immonde,
Comme aux heures de pointe est bondé me métro.
Tu as commis l’erreur, d’arriver en un lieu
Où deux peuples croyants revendiquaient la place.
Où l’un d’entre eux prétend qu’il n’existe qu’un Dieu
Et comme élue par lui, est unique sa race.
Tu as commis l’erreur, d’être d’autres peuplades
Aux coutumes venant d’une autre Vérité,
Toute aussi enflammée, et pourtant respectable.
Cependant, vous avez longtemps cohabité.
Tu te retrouves dans une effroyable guerre,
Tu découvres la peur et tu n’y comprends rien.
Tes parents t’ont conçu, dans un espoir précaire,
D’une paix à venir, qui fleurirait demain.
Pauvre enfant maintenant, te voilà dans le bain,
Dans la haine et le sang tu dois apprendre à vivre,
Mais tu es trop petit, pour choisir ton destin.
Tu n’auras pas le temps, la malchance t’en prive.
Tu as commis l’erreur, d’habiter à coté
D’un jardin d’enfants et d’une école publique,
Qui, peut être, cachaient d’autres activités…
D’ici partent des tirs, de là, vient la réplique…
Dans les bras de son père, il reste un petit corps,
Qu’accompagne une foule, haineuse au cimetière,
Oh combien de martyrs, leur faudra-t-il encor,
Pour qu’ils disent ensemble une même prière ?
Ce n’est pas la première encor moins la dernière
Procession qui entonne « œil pour œil, dents pour dents »
Quelques mots à changer dans leur vocabulaire
Et pourraient vivre en Paix, demain, leurs descendants. (noël 08)
membre de l'Atelier "de la plume aux Rêves" de Woluwé ST Pierre et de "Repères" à Kraainem - Belgique
Quand le regard s'arrête sur un effet de lumière, juste dans cette flottante frontière entre soleil et brume tenace.
Le 1er Janvier 2011 en montant vers les crêtes du Jura à 1200m d'altitude
Ville des morts
Dans la ville des morts où tout est bruit et cris
Je n'ai pu retrouver mon enfance première
Dans la ville des morts où tout est bruit et cris
Je n'ai pu retrouver la joie et la lumière.
Serais-Tu cette Force Obscure qui m'entraîne
A chanter à tous vents mon amour et ma peine ?
Aurais-Tu mis en moi ce gouffre de souffrance
Pour que je puisse, un jour, acclamer ta Puissance ?
J'avais jeté la Joie, perdu toute Espérance,
Je m'étais retrouvée vaincue par l'impuissance,
L'amour était bien mort, il ne restait que haines,
Je me sentais portée par des mains inhumaines.
J'avais fermé les yeux pour ne plus voir le ciel,
Son exquise douceur quand sourit le soleil
Le parfum d'une rose en l'automne expirant
N'éveillait en mon coeur que des rêves mouvants.
Les voix autour de moi me paraissaient blafardes
Et tous les yeux ternis par des larmes hagardes,
Des sourires figés sur des visages morts
M'éclaboussaient d'horreurs plus profondes encor.
Tout avait disparu dans un désert sans fin
Tout était devenu monstrueux, incertain,
Les hommes m'enfermaient en de noirs désespoirs
Et les jours qui passaient ne vivaient que le soir.
Mon äme s'égarait en de longs labyrinthes
Et le Froid Infini resserait son étreinte,
Mais vers Toi, j'ai levé mon regard pâlissant :
Aurais-Tu entendu son appel oppressant ?
Serais-tu cette Force Obscure qui m'entraïne
A chanter à tous vents mon amour et ma peine
Aurais-Tu mis en moi ce gouffre de souffrance
Pour que je puisse un jour acclamer Ta Puissance ?
Dans la Ville des Morts où tout est bruit et cris
Je n'ai pu retrouver la Joie et la Lumière
Dans la Ville des Morts où tout est bruit et cris
Je n'ai pu retrouver MON ENFANCE PREMIERE.
Ce poème a été écrit le 16 octobre 1969
E.L. Quivron-Delmeira (Extrait du recueil iNTEGRALES) 1983