Parmi cet amas de roses qui ont envahi mon jardin, un bourgeon de Lys. C’était un signe de Chloé. Elle m’annonçait la sortie officielle de mon livre « Poésies en gouttelettes – Epigrammes », le 1er juin 2020. On sait qu’à cette date on fête les enfants, selon certains, ou les parents, selon d’autres. Pour moi, le 1er juin sera à jamais le jour où je suis née dans la famille de Chloé des Lys et le jour où mon livre a reçu le baptême du catalogue de cette maison d’édition belge. Que disent les fées ? Pendant la gestation, trois fées ont déjà donné leurs avis, inclus d’ailleurs dans l’ouvrage (était-ce Flora, Pâquerette ou Pimprenelle ? A découvrir !). Quant aux autres on attend. On verra… Bien ou mal. « Bibidibabidiboo ».
Lys (7)
Lys. Fleur. Fleur de lys
Blancheur
Echarpe. Nappe. Virginale
Candeur
Voile ailé. Corolle. Nacre en coupe
Coeur
Secret. Beauté. Silence
Et paix
Trois sont une. Trois sont reines. Trois seulement
Formes parfaites, l'âme du monde et ses ornements
Trois pointes pour trois blancheurs
Trois dames pour une fleur
Lys, lys, lys en fleur
Là demeurent trois pétals blancs.
Ce qui dérange l’opinion publique dans l’homosexualité, c’est uniquement la pensée et les images qui y sont associées défilant dans notre tête quand on en parle.
Si je vous dis lesbienne que voyez-vous, que pensez-vous ?
Pouvez-vous imaginer deux femmes se regardant tendrement, riant et vivant de façon normale leur sentiment d’amour sans vulgarité ?
Non ! Et si vous me dites oui, soit vous mentez, soit votre matière grise domine votre cerveau reptilien dans tous les domaines, autrement dit vous faites partie des exceptionnelles et rarissimes personnes qui réfléchissent avant de réagir.
De même messieurs, pouvez-vous imaginer deux hommes vivant et régissant les difficultés de la vie de la même façon que vous et votre épouse ? Disputes et pardons, tendresse et dialogue devant la télévision, etc.…
J’en doute fort, pour la simple raison que lorsque l’on dit les mots lesbienne, pédéraste, homosexuel, gay, ce qui fait l’objet de la répulsion est l’image de deux corps au sexe identique ayant un rapport sexuel. Nous employons alors des mots dont la vulgarité et l’obscénité n’ont d’égal que le dégoût que nous éprouvons juste à l’idée d’imaginer ou de nous imaginer dans cette situation.
Pour beaucoup le sentiment d’Amour ne peut pas exister dans la vie des homosexuels.
Seule l’idée du désir de luxure, de perversion et de dérive sexuelle, doit ou peut motiver ces gens. L’existence d’un sentiment d’Amour pour cette catégorie de personnes n’est pas légitime puisque certaines souhaitent éradiquer cette possibilité qu’ils nomment tare, dégradant l’être humain.
Nous entrons là dans l’homo phobie, (sait-on jamais, c’est peut-être contagieux…)
Un homme ne peut pas aimer un autre homme, de même une femme ne peut éprouver un sentiment d’Amour pour une congénère, ce n’est pas « normal », ni « légal », là nous assimilons l’Amour sentiment tel que la société le perçoit, à la légalité les lois écrites ou promulguées par l’homme.
Les homosexuels sont de ce fait relégués au rang des pervers et des satyres (malades victimes de déviance d’instinct et sexuelles), presque des hors- la- loi.
« Ils ont un défaut de conception, ils sont l’erreur, le grain de sable dans la mécanique bien huilée du conformisme, dans la mécanique humaine ! » disent les plus outrés.
Cela doit donc être corrigé, si la correction est impossible, ils doivent être éliminés car assimilés à des animaux forniquant à la moindre occasion.
Pensées homos phobiques bien entendues, qui n’ont aucun crédit à mes yeux.
C’est ici que je me pose une question : Va-t-on aller aussi loin que le kukuxklan dans la ségrégation la violence et la haine ?
L’homme a peur de l’inconnu. L‘incompréhension amène la terreur, c’est alors qu’il peut décimer un peuple entier.
Extrait de l'essai : "Le prix de l'amour" auteur Marie-Ange Gonzales
Fidélité
Fidélité consentie et conventionnelle
loin des jeux troubles de la
perversion,
aux seins des élégantes promises...
Tu fais ton nid.
Te souviens-tu jadis ?
De ceintures l’homme assurait ton respect !
Ignorant par ce fait, ce qu’appartenir veut dire…
Chaînes éternelles des épousailles,
ne sais-tu pas, que l’Amour lie plus fort encore
que tes règles, et les lois
crées par l’homme aux craintes de mauvais aloi ?
Offensant avec désinvolture, leur moitié idiote et alanguie,
rendant des hommages aux jupons qui passaient,
confortant ainsi avec fierté leur virilité,
pour eux, de toi, ils ne se souciaient !...
Aujourd’hui, fidélité tu me tiens et tu m’ennuies.
Tu m’enchaînes et tu me plies,
miséricorde des bonnes femmes et des bonnes âmes,
tu es un jour sans pain, et tu crèves la faim !
De loin tu m’épies,
sur le chemin des malandrins toujours tu cris au loup !
Je ne suis ni promise ni papillon, te subir n’est pas ma loi,
mais l’amour qui me transporte à tous les droits…
19/01/2006
Lunessences
Comment devenir...
Je suis à l’inverse de toi, dans un avenir sans émoi, la caresse d’un sourire
ne saura que m’endolorir.
Ere glaciale de mon cœur,
éternité pour une erreur
dans l’innocence commise,
pour lui, une méprise.
Doucement de l’autorité
sûrement il a abusé.
Paroles de miel chuchotées
toujours à l’hymen destinées.
Loin de vous je voudrais grandir
pour ne plus avoir à souffrir,
croire que je pourrai guérir,
et ne plus désirer périr.
Mais il est là, il vit et jouit,
deux mains par leur amour uni.
Union sale et obsolète
dont je suis le seul fruit maudit.
27/09/2006
Lunessences
La vérité est une voie une porte,
chemin royal du cœur,
accès direct à la confiance, aux sentiments.
Elle est libération, d'une conscience
souvent prisonnière d'un si ou d'un mais,
introduisant le mensonge, l'illusion...
Vérité aux dures apparences,
froide et cinglante jetée au visage,
tu égratignes l'égo, parfois le cœur...
Tu es douceur, parfum de roses
quand tes mots au goût de miel,
caresses d'amour, chérissent l'être
à qui tu es donnée.
Tu es lumière,
tu es l'écho du gouffre de nos millénaires…
Et innées connaissances,
tu es compréhension,
suggestion aussi, par intraveineuse...
Toujours tu seras source de paix,
pour l'âme qui se baigne jour après jour dans tes eaux.
Pourtant Vérité souvent on te cache,
on te pare de bonnes intentions,
par choix ou intérêts.
Vérité tu le sais, tôt ou tard
même si tu es quatre,
Vérité je te connaîtrai.
11/02/2007