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enfant (14)

Mon enfance pour deux

Quand un enfant naît après le décès d’un autre, ses parents, sa famille, ses proches l’investissent involontairement d’une mission de remplacement dont ils ne sont pas toujours très conscients.

L’enfant est alors soumis à une charge émotionnelle importante à laquelle il doit faire face, car même et surtout si cela n’est pas dit, il le ressent comme une condition sine qua non à sa survie au sein de la famille et de la société.

Il ne peut décevoir ses parents !

Le choix est à la fois simple et cornélien. Soit il vit la vie du disparu par procuration au détriment de la sienne. Soit il se rebelle, quitte à ne pas trouver sa place dans son entourage. Soit il compose entre les deux, vivant à la demande la vie de l’autre, mais en se ménageant vis-à-vis de l’extérieur une vie qui lui est propre au risque de devenir schizophrène.

Dans ce roman, c’est la troisième voie que le bambin choisit pour préserver sa personnalité et en même temps essayer de ne pas décevoir ses parents.

L'histoire racontée dans "Mon enfance pour deux" se situe dans les années '50 . Ne croyez pas surtout que ce genre de chose ne se produise plus aujourd'hui. Devant la perte d'un enfant les parents, de tous temps, ont cherché et cherchent encore à combler d'une manière ou d'une autre l'absence.12273415694?profile=original

Paru aux éditions Acrodacrolivres ISBN « 9782930956640 » au prix de 15,00 €, il n'est désormais plus disponible que chez moi ou à partir de mon Blog : jeanjacquesrichard.wordpress.com

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administrateur théâtres

Jeux de cadres. Papas Disney ? Pères absents ? Parents violents ? Mères en burnout ? Ogres et Ogresses… de toute catégorie ? Enfants ingrats ? L’enfant, ce désir affolant, ce risque absolu ou cet intrus ? Maintenant qu'il est là, qu'est-ce qu'on fait?  La réflexion porte  sur le rapport dans le couple ou ses coulisses, et sur le rapport à l’enfant Elle réunit  quatre personnages de la banalité moderne interprétés avec brio par Sébastien Fayard, Morena Prats, Thibaut Nève, Céline Peret, Laurence Warin, Octave Delaunoy et Sacha Pirlet (en alternance) et n’a heureusement rien d’austère !

 Le  carré improvisé de récits de vie balbutie et cherche à comprendre différents malaises nés entre parents et enfants.  La peur, la colère, l'anxiété, la culpabilité, le désespoir sont les émotions auxquelles ils rêvent d’échapper. Miracle de l’altérité, les personnages transformeront ces émotions mises à nu en puissants leviers de changement…quand chacun aura retrouvé la liberté nécessaire à la sortie du cadre.  

D’ailleurs, c’est une trouvaille géniale,  tout au cours de la pièce, un cadre muni de portes et fenêtres symbolise et rythme les différents points de vue…  Références faites  à « Lorsque l’enfant paraît » de Françoise Dolto, laisser parler les émotions, c’est la voie royale de la connaissance de soi. Les ressentis des quatre comédiens mobilisent  toutes les facettes de leur talent, le public suit l’aventure avec suspense et délectation.

Chacun finit par exprimer le non-dit qui bloque sa  joie de vivre. Savoir-faire de la mise-en scène : la galerie de  comportements vue du quatrième mur prête beaucoup plus à rire, qu’à pleurer… quoique !  Et le rire est une sacré thérapie, quel que soit le côté du mur !  Jessica gazon a épinglé le  docte et agressif, la déprimée,  celle qui se la joue et surjoue, l’indifférent et lisse qui a consenti à venir pour faire plaisir… Chacun à tour de jeu de rôle fait des retrouvailles avec ses désirs… même parmi eux, ceux qu’ils ne souhaiteraient ne  pas avoir, et chacun  renoue avec  des valeurs qui constituent l’identité retrouvée!

 La belle écriture commune de Dame Gazon & Sieur Neve, est alliée une mise en scène inventive et cohérente : en scène aussi les techniques des groupes de paroles animés par une merveilleuse coach,Morena Prats, belle comme une cavalière de forêts mystérieuses de l’intime, droite comme un I , l’accent canadien en prime,  pour faire rêver de la meilleure pédagogie au monde, et dont on  admire, l’adresse et l’efficacité ! Les alouettes du jeu de miroirs partent donc satisfaites et le public gardera longtemps le profond sourire que le spectacle leur a donné.

Théâtre de la Vie 
Rue Traversière 45 
B 1210 Bruxelles

RÉSERVER

Les représentations ont lieu du 10 au 21 octobre à 20h00

Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le 20 octobre.

 

TEASER ICI

 

http://www.theatredelavie.be/spectacle.asp?id={58EDE595-9974-4525-A02D-380FD0DE101D}  

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administrateur théâtres

***** DANS MA TETE *****

Textes et interprétation : Rubina 

Elle est … Belle! Elle dansait dans sa tête… Elle avait 5 ans et débarquait ans un monde qui n’était pas le sien. Elle racontera tout cela, à cause d’une fêlure dans son horizon. Pendant la conférence sur la différence de nos codes d’accès à la réalité, sur nos stratégies de défenses, sur le fonctionnement de notre cerveau, elle est saisie par message étrange qui s’affiche sur son Iphone : « Je suis ton père et je suis dans la salle ! » Le choc ! Cette phrase fortuite dérange toute l’architecture de son discours, embrase son cœur et fait jaillir des larmes au coin de ses yeux. Des yeux magnifiques, de véritables brasiers à peine maquillés qu’elle promène de visage en visage dans la salle comble qu’elle caresse et dont elle se nourrit. Une chevelure vivante qui appelle un océan de rêves et de voyages.

Nous sommes devant une expérience troublante. La dame improvise son texte, de concert avec  sa  frangine au clavier. T’es toi quand tu danses… C’est là qu’elle va, c’est son but ! De trace en trace, elle fait surgir les souvenirs et les apprivoise, comme une magicienne. Plus rien ne pourra lui faire mal. Elle a fait ce travail d’écoute de soi, de rencontre avec l’être profond, dionysiaque peut-être… mais elle a rencontré l’éternel enfant en nous, source de toute création.  Le magnifique jeu corporel, la belle diction, le port de princesse de sang royal, tout contribue à faire de ce spectacle chercheur de vérités, un cadeau inestimable pour chacun des spectateurs qui l’écoute avec le cœur. Elle donne des noms de sages qui ont l'art de  reconstruire... 

Elle questionne : « Quel est votre rôle sur le grand échiquier où nous avons besoin d’exister? »  Elle se bat contre des tendances acquises : « Quand tu auras un diplôme, de l’argent, un couple,  des enfants, une maison, des voyages, tu seras heureux ! » Elle barre la route aux chemins tracés d’avance. Elle redonne des aimants aux désirs… à la capacité de manger la vie. Une bonne fée, quoi!

Elle explique encore que les manques de l’enfance se retrouvent dans les désirs  que forment inévitablement les parents à propos de leurs enfants. Compensation, quand tu nous tiens ! Pire encore, elle disserte sur l’absence du père. Elle revient sur son éducation, sur ses diverses métamorphoses, sur ses retours aux sources de  la souffrance. Et de fil en aiguille, elle répare, elle restaure par la voix et le geste, elle écoute ses talents, et toute en haut de sa nouvelle pyramide, elle installe le pardon. Car pardonner aux autres, c’est être. C’est être heureux.

Summertime, and the livin' is easy

Fish are jumpin' and the cotton is high
Oh, your daddy's rich and your ma is good-lookin'
So hush little baby, Don't you cry

One of these mornings you're gonna rise up singing
And you'll spread your wings and you'll take to the sky
But 'til that morning, there ain't nothin' can harm you
With Daddy and Mammy standin' by

Summertime, and the livin' is easy
Fish are jumpin' and the cotton is high
Oh, your daddy's rich and your ma is good-lookin'
So hush little baby, Don't you cry

One of these mornings you're gonna rise up singing
And you'll spread your wings and you'll take to the sky
But 'til that morning, there ain't nothin can harm you
With Daddy and Mammy standin' by

Elle a chanté  « Summertime » en solo appuyée sur le mur des incompréhensions et maintenant, elle danse. Elle a repoussé les murs.  Et nous, on applaudit à tout rompre dans une salle bondée…Et puis comme des gosses de quatorze ans, on ira lui demander des autographes… pour la remercier du fond de l’âme.  Elle est ... Elle. 

https://www.laclarenciere.be/SAISON_2016_2017/trismestre2.htm

Dates:Du 26 au 28 janvier 2017

Où:La Clarencière
rue du Belvédère, 20 1050 Ixelles

Contact http://www.laclarenciere.be 
fabienne.govaerts@skynet.be 
02/640.46.76

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administrateur théâtres

 Envie de rire ? En piste, trois petites gueules bien sympathiques Bertrand FOURNEL (Jean), Suzanne ELYSÉE (Juliette), Grégory COMETTI (Quentin).   Le vaudeville frénétique en forme de spirale met en scène Jean et Quentin, deux homos banalisés (et assez pathétiques…) et  Juliette une  lesbienne fougueuse et  vivifiante, à l’esprit libre et  totalement craquante.  L’envie folle  d’avoir un bébé  dévore ces messieurs depuis  bientôt trois ans et  ils sont prêts à commander à une mère porteuse trouvée sur  Internet, un rejeton, sans imaginer une seconde qu’ils pourraient se retrouver avec une rejetonne !

Cherchez l’arnaque, il y en a une au moins! Tout a l’emprunte du faux dans ce futur jeu du papa et de la maman…à trois. Les identités se dévoilent peu à peu malgré les savants maquillages.  Chacun voit trembler  les façades inventées de son château de cartes. On plonge alternativement  dans  l’hyper-réalisme et dans  le surréalisme total ! Cause évidente de rires.

 Donc, Quentin, le jeune mignon à chemise bariolée qui présente la météo sur Energie Douce,   cohabite avec  Jean, un policier profiler mal dans sa peau et mal à l’aise dans toutes les situations…  Dur dur, même de servir le thé sans  le renverser sur le tapis rouge! Rapidement hors-jeu,  irascible, et coincé à mort, il avoue assez marri  «  Ce soir, ça va pas la faire… »! Palabres sur qui sera celui qui «  devra mettre la graine dans la machine ! » Bonjour le sexisme !  La  gamine sexy en diable est d’une patience d’ange. Pourtant c’est elle qui mène  le jeu de pigeons ! Le texte est criblé de clichés, et crache  des déluges de vrai et de faux. On frôle le délire de la famille Adams !

Le décor est d’une banalité confondante,  voulue sans doute. Le sac et la blouse de Juliette sont assortis aux tons violacés des murs. Une vague fenêtre, quelques portes grises prêtes à claquer, un divan profond deux fauteuils un tapis rouge vif assorti aux couchers de soleil et palmiers chromos de salle d’attente  sur les murs en constituent l’essentiel. Le jeu physique plus que verbal des mecs fait rire … comme dans les comics. Un leitmotiv rampant : « c’est pas moi, c’est lui » traque le manque d’envergure et la lâcheté des deux mecs mais la  fille  sauve le tout, et le bébé avec!

Et toujours envie d'aller  au théâtre au Centre Culturel d'Auderghem qui programme de succulents spectacles parisiens! 

Footnote... Il faut savoir s'inventer des rêves!  

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http://www.ccauderghem.be/saison-2015-2016/paris-theatre.html

Une pièce de Fabrice BLIND, Michel DELGADO, Nelly MARRE, Carole FONFRIA
Avec Bertrand FOURNEL (Jean), Suzanne ELYSÉE (Juliette), Grégory COMETTI (Quentin)

Centre Culturel D'Auderghem

Boulevard du Souverain 183, 1160 Bruxelles

Le guichet est ouvert le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 11h à 15h , le mercredi de 13h à 17h et le samedi de 10h à 14h.
Réservation par téléphone : lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 17h, le mardi de 11h à 15h et le samedi de 10h à 14h.

02 660 03 03

 

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Solidarité avec la chaîne humaine qui traverse le monde pour Oscar NOTTIN avec toutes les petites souris de Bout de Zinc, amitiés à ses parents, Virginie et Pascal, et courage à Oscar.

L’enfant Oscar

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.

Entouré d’amis

L’enfant souffle les bougies

Sur le gâteau

La maison envahie de cris d’enfants

Crée une gaieté grouillante

L’amour explose des yeux de ses parents

.

Le soir venu

La paix revenue

Le corps fatigué par tant de bonheur

Prend un repos mérité

Voulu salutaire

Sauf que …

La suite en suivant ce lien :

https://librebonimenteur.net/2016/08/01/lenfant-oscar-solidarite-avec-la-chaine-humaine-pour-oscar-nottin/

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administrateur théâtres

lecole-38-5a530-3ea21.jpg?width=101 Dix sur vingt ? Trèees Bien!

 « L’école est finie ! » c’est le titre grinçant de la pièce de Jean-Pierre Dopagne.  Le théâtre n’est jamais loin de l’école et vice-versa. Demandez à vos  ex-profs préférés ! On espère donc sincèrement, que ni l’un ni l’autre ne seront finis de sitôt. Et pourtant, la menace couve, c’est notre culture que l’on assassine, dit-on dans les journaux! Voilà donc le propos de cet opus  éblouissant qui veut mettre l’alarme au camp!

 lecole-44-087bc-a78dc.jpg?width=150 Voici en tous cas, une pièce qui sauve, un radeau solitaire sur un océan de conformité. Cette pièce bourrée de vitriol, de dynamite et de phosphore est bien sûr aux antipodes de la version   éponyme de la chanson de Sheila, où après des années de travail scolaire ardu, on sortait de l’école équipés pour la vie et rêvant à l’amour! La comédienne d’aujourd’hui, Chloé Struvay, véritable virtuose des émotions,  perce les impostures modernes  les unes après les autres, cherchant l’adhésion du spectateur  de son regard incisif  - c’est du théâtre de proximité ! - et  explose toutes les hypocrisies contemporaines  à la manière d’une kamikase, avec un sourire ravageur. Elle diffuse une énergie sans pareille et se révolte de toutes ses fibres (les siennes et  celles de l’enfant qu’elle porte),  contre les tromperies qui ont semé son jeune parcours.

lecole-60-17e46-ad297.jpg?width=150Chloé Struvay (alias Caroline, 22 ans)  commence d’ailleurs par un mot très fort, elle parle du « viol » originel de sa personne. Elle a conscience que la société  en la privant de sens, lui a volé son unicité, sa conscience d’être et sa raison d’être. Même régime pour les élèves dont elle aura la charge une fois devenue enseignante à son tour!  Pour elle, l’enfant est sacré, il doit être éduqué, comme le verbe « educere » latin l’indique… « conduit, guidé  hors de… ». On ne peut se contenter d’étouffer les humains à petit feu. Elle a eu la chance incroyable de  résister, de s’accrocher aux nourritures spirituelles et s’en sortir, par sa seule volonté. Grâce à sa vitalité et sa rage de vivre, mais combien d’autres seront laminés ?

lecole-63-c5978-5c893.jpg?width=101L’enseignement au 21e siècle frise l’imposture et fait de plus en plus partie intégrante de la machine économique! Qu’il est loin le temps des arts libéraux ! Qui  lit encore Victor Hugo? Elle est une Antigone de notre société nouvelle. « Antigone, une fille comme vous et moi. Qui fait la guerre à la bêtise humaine et qui franchit les interdits » Au pays du surréalisme, la fausse nouvelle  récente du journal Nordpresse n’est pas si imaginaire que cela : « Depuis l’avènement d’Internet et des jeux vidéo, le Bescherelle a essayé de maintenir une conjugaison basée sur le sens et pas sur le son. Son usage fut conseillé à chacun, mais dans son édition 2015, tout change enfin. Dans sa prochaine édition, disponible en librairie dès le mois de Janvier, le manuel désire se conformer à l’usage courant de notre jeunesse. Au lieu de se braquer sur une pratique d’un autre âge écartant de facto les bloggeurs, joueurs en ligne et autres communautés de gens privés de vie sociale, il permettra enfin à chacun de choisir l’accord qui lui plaît. » Elle se bat férocement  pour la grammaire, les accords de participes passés,  les subjonctifs imparfaits, le scintillement du vocabulaire et  une  langue de culture, bref, ce qui nous relie entre nous ! Elle conspue les grilles de toute nature… les grilles de prison, celles  de lecture, celles d’évaluation… tandis que notre  propre grille horaire s’est arrêtée pile pendant ce spectacle courageux! Chloé Struvay (alias Caroline, 22 ans) va-t-elle réussir à arrêter le temps ?  

 

 lecole-87.jpg?width=501Le soir de la première au théâtre du Blocry (Jean Vilar) et le lendemain, les moindres strapontins sont occupés. On sent vibrer les réactions du public qui se boursoufflent de colère partagée contre un système qui dénature l’essence même de l’enseignement. En gros, on n’apprend plus aux gosses et adolescents à grandir en faisant des efforts sur eux-mêmes. On leur donne des leçons de vide et on leur apprend à simuler.  On les anesthésie  de paroles lénifiantes et de savoirs de plus en plus allégés, du berceau à la sortie de l’université, en espérant former des foules dociles et consentantes qui nourriront  le très rentable  collimateur du consumérisme économique. Cela passe  - comme dans le 1984 du célèbre George Orwell - par la réduction du langage à un kit de vocabulaire de survie, incapable d’exprimer ou pire d’énoncer  la moindre  pensée structurée.  

 

 lecole-71.jpg Large extrait : «- Parfaitement, Mademoiselle. - C'est Bouchard qui parle. - Le citoyen d'aujourd'hui doit être un citoyen de l'univers en expansion. Et l'expansion de l'univers, aujourd'hui, c'est la production et l'intégration. Ce sont les cadres, les normes, décrets et directives, indispensables à la bonne évolution des sociétés. Le poids des volailles, le calibrage des tomates, le temps de parole au journal télé, les quotas hommes-femmes sur les listes électorales, le nombre d'actes médicaux à poser dans un hôpital... tout est encadré et scientifiquement évalué par des organismes certifiés. Aujourd'hui, même les pays, les Etats reçoivent une note et un bulletin d'évaluation. C'est le devoir de l'Ecole d'assurer à tous les élèves une formation à l'encadrement, une qualification pour leur intégration dans la vie économique. Je traduis : citoyen signifie consommateur ; expansion veut dire mondialisation ; qualification : uniformisation ; formation : soumission ou formatage ; encadrement : emprisonnement ; vie économique : lois du marché ; formation : mise à mort de la liberté. »  Tout va « trèeees bien », madame la Marquise! Bravo Chloé Struvay (alias Caroline, 22 ans).  

L'Ecole est finie !



Théâtre Blocry / Louvain-la-Neuve

Une production de l'Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival Royal de Théâtre de Spa. Le spectacle est créé à Louvain-la-Neuve cette semaine, dans une mise en scène de Cécile Van Snick (interprétation : Chloé Struvay). Du 6 au 26 novembre.

www.atjv.be

Le livre de Jean-Pierre Dopagne (éd. Lansman) sera en vente en primeur lors des représentations.

photos © Véronique Vercheval

 




 
 
 
 
  



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Fidélité

Fidélité consentie et conventionnelle
loin des jeux troubles de la
perversion,
aux seins des élégantes promises...
Tu fais ton nid.
Te souviens-tu jadis ?
De ceintures l’homme assurait ton respect !
Ignorant par ce fait, ce qu’appartenir veut dire…


Chaînes éternelles des épousailles,
ne sais-tu pas, que l’Amour lie plus fort encore
que tes règles, et les lois
crées par l’homme aux craintes de mauvais aloi ?

Offensant avec désinvolture, leur moitié idiote et alanguie,
rendant des hommages aux jupons qui passaient,
confortant ainsi avec fierté leur virilité,
pour eux, de toi, ils ne se souciaient !...

Aujourd’hui, fidélité tu me tiens et tu m’ennuies.
Tu m’enchaînes et tu me plies,
miséricorde des bonnes femmes et des bonnes âmes,
tu es un jour sans pain, et tu crèves la faim !
De loin tu m’épies,
sur le chemin des malandrins toujours tu cris au loup !

Je ne suis ni promise ni papillon, te subir n’est pas ma loi,
mais l’amour qui me transporte à tous les droits…



19/01/2006

Lunessences



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Comment devenir...

 

Je suis à l’inverse de toi, dans un avenir sans émoi, la caresse d’un sourire
ne saura que m’endolorir.


Ere glaciale de mon cœur,
éternité pour une erreur
dans l’innocence commise,
pour lui, une méprise.


Doucement de l’autorité
sûrement il a abusé.
Paroles de miel chuchotées
toujours à l’hymen destinées.


Loin de vous je voudrais grandir
pour ne plus avoir à souffrir,
croire que je pourrai guérir,
et ne plus désirer périr.

Mais il est là, il vit et jouit,
deux mains par leur amour uni.
Union sale et obsolète
dont je suis le seul fruit maudit.



27/09/2006

Lunessences


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"A Léon Werth

Je demande pardon aux enfants
d'avoir dédié ce livre à une grande personne.
J'ai une excuse sérieuse: cette grande personne
est le meilleur ami que j'ai au monde.
J'ai une autre excuse: cette grande personne
peut tout comprendre, même les livres pour enfants.
J'ai une troisième excuse: cette grande personne habite la France
où elle a faim et froid. Elle a besoin d'être consolée.
Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre
à l'enfant qu'a été autrefois cette grande personne.
Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants.
(Mais peu d'entre elles s'en souviennent.)
Je corrige donc ma dédicace:

A Léon Werth
quand il était petit garçon."

Dédicace pour Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry
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Mon nom c'est "Flora cortada"

Devinette

Qui se rappelle mon nom d'antan?
Mais si, vous le connaissez! ...
Allons, c'est simple ... Vous savez,
Oui, ...Je réponds au nom d'enfant,

Comme celui-là, là, votre marmot.
J'ai muri, je crois, à huit ans,
En devenant grand comme mon flingot
Toujours candide, et pas méchant

Gamin piégé dans corps ruiné
Mon coeur froid s'est figé
mon âme libre, s'est envolée
Le fusil lui, est ré -enrôlé

Qui se rappelle mon nom d'enfant,
Ce nom que me chantait maman?
Je suis "fleur coupée" , passée dans l'oubli.
Vous lecteur, dites, ... Où suis je enfoui?

Robert.
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