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Un samedi après-midi dans une expo à Bruxelles

 Un samedi après-midi dans une expo à Bruxelles  

                            Antonia Iliescu

La visite d’une exposition de peinture est une aventure, il faut oser entrer dans l’univers de l’artiste, comprendre ce qu’il a voulu dire, deviner ce qui est caché aux yeux de tout un chacun, imaginer ce qu’il y a entre les lignes, voir entre les formes et les couleurs et même entre les toiles. Dès qu’on entre par « L’entrée des artistes », on se rend compte que les toiles d’Olivier Lamboray racontent une histoire, l’histoire de l’AMOUR bien réel, dans un monde de rêve bâti sous la lumière de la lune, « A la lumière de tes yeux », où on dit « saya cinta padamu » (« je t’aime », parole d’Olivier !) sur les taches blanches des murs ou sur des colonnes infinies bâties d’AMOUR. 
Les personnages (sa femme, le peintre lui-même, Magritte et Delvaux, Laly Superstar) évoluent dans le même décor d’une même ville : Bruxelles, (soit une maison, soit un train engagé sur un chemin de fer ; et oui, l’amour c’est du solide). Ce décor change pourtant dans les détails d’une toile à l’autre, et même sur la même toile, d’une fenêtre à l’autre (une fenêtre reflète les nuages gris, une autre le ciel clair du jour). Pour le déplacement on propose des carrosses sans attelages et avec un zèbre en toute liberté à la place des chevaux (dans le vrai amour il n’y a pas de contraintes). Il fait nuit dehors mais à l’intérieur il y de la lumière aux fenêtres.
L’aventure se passe à Bruxelles et l’amour prend le train avec aux commandes la femme du peintre, Agung, sa Georgette à lui. Le train passe devant l'église Notre Dame du Sablon et sous les yeux d’une fillette qui, dans l’attente de sa petite sœur promise, serre dans ses bras une poupée de chiffon (« Conception »). Laly est absente. Oui, oui, vous avez bien lu : Laly est absente. En passant d’une toile à l’autre, Laly a disparu. Mais où est-elle ? Mystère ... En fin, all is well that ends well, un mètre plus loin on la retrouve à sa place (devant la maison), assise à côté d’une valise (« Hommage à René Magritte », « Le roman de tes yeux »,…). S’est-elle enfuie avec Toutou (le chien loulou de Magritte), ou a-t-elle succombé aux charmes du chat Merlin (de Robert Paul) ou à ceux du Pablo (de Jiembé) ? Mystère…
Qu’est-ce qu’elle a pu faire le temps d’un regard d’une toile de son maître Olivier ? Etes-vous curieux de savoir son histoire de fugue ? Je vous invite sur ma page, rubrique « Vidéo ». Ouvrez « Laly et Banabar », un clip enregistré dans la cage d’escalier de ma maison… (Ne suis-je pas un « oiseau de cage » ?...)

 

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Doux leurre… !

Qu’est-ce que la douleur ?
Je ne sais pas. Est-ce une émotion ?
Une réaction ?
Est-ce que douleur rime avec peur ?
Est-ce que ces deux mots entremêlés amènent leurs maux signifiés ?
Sont-ce ces deux maux entremêlés qui éloignent la raison ?
Comment douleur vient-elle en moi se générer ?
Pourquoi moi ? Pourquoi toi ?
Pourquoi nous ? Pourquoi vous ?

Elle est là, je la sens, volcan bouillonnant au fond de moi.
Elle est là, pourquoi ?
Elle me ronge, elle attend,
c’est un fauve aux aguets,
elle m’épie sans arrêt.

Je ne sais pas pourquoi ni comment,
tout au fond de moi, elle se tapit.
Un geste un mot, elle bondit
dans mon corps, dans ma tête,
elle me brûle, elle me lance, me déchire et me saigne… La Bête…

Elle s’acharne des heures sans relâche…
Enfin repue et lasse, doucement elle me quitte et se cache.
Elle s’est endormie, mais elle reste là, elle attend.
Je la sens au fond de moi. Quand est-ce que cela finira ?

J’ai peur !
Pourtant je sais qu’elle partira, quand je ne serai plus…
J’aimerai tellement l’apprendre, la comprendre, pour l’attendre et …
Qu’elle ne soit plus !



04/06/2006


Lunessences


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