Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

expo (19)

administrateur théâtres

Sarcophagi

Sous les étoiles de Nout
Je 15-10-2015 - Sa 30-04-2016

Heures d'ouverture:
mardi - vendredi : 10.00 - 17.00
samedi - dimanche : 10.00 - 18.00
fermée le lundi
La caisse ferme toujours 1 heure plus tôt.

L’éternité. Renaître, tel Osiris, tel le soleil qui, depuis l’origine des temps, revient chaque matin à la vie grâce à la déesse Nout, la voûte céleste : telles étaient les espérances des anciens Égyptiens concernant leur vie après la mort. C’est donc sous le signe de Nout que sera placée la future grande exposition du Musée du Cinquantenaire. Celle-ci retracera l’évolution des rites funéraires de l’Égypte ancienne, de la préhistoire jusqu’à la période gréco-romaine, en dévoilant les fantastiques secrets des sarcophages.

Les douze heures de la nuit

L’exposition sera divisée en douze salles, chacune d’entre elles symbolisant une des douze heures de la nuit, pendant laquelle le soleil effectue son trajet vers sa résurrection quotidienne. Chaque salle sera aménagée autour d’une pièce phare sélectionnée pour la richesse de ses significations religieuses, funéraires et historiques, ou pour ses qualités formelles. Dans une première salle plongée dans la pénombre, les visiteurs seront ainsi accueillis par un groupe de quatre extraordinaires pleureuses en terre cuite, qui les immergeront d’emblée dans l’atmosphère des funérailles égyptiennes. La deuxième salle familiarisera le visiteur avec tout ce dont le défunt doit disposer dans sa tombe pour avoir accès à la vie éternelle. Plusieurs salles présenteront ensuite l’évolution des sarcophages au cours du temps, depuis les simples caisses non décorées de la préhistoire et de l’Ancien empire, jusqu’aux cercueils richement ornés des périodes postérieures. Une salle sera également consacrée aux momies et aux intrigants sarcophages d’animaux.

12273163487?profile=original

Restauration en direct

Rappelant la Ouâbet (« La Place pure ») dans laquelle les prêtres égyptiens momifiaient les défunts, un laboratoire de restauration vitré sera installé au cœur de l’exposition. Une équipe de spécialistes de l’Istituto Europeo del Restauro d’Ischia (Italie) y travaillera en permanence sous les yeux des visiteurs pour y restaurer la série des dix sarcophages et planches de momies appartenant au Musée du Cinquantenaire et provenant de la Deuxième Cachette de Deir el-Bahari.

Les secrets des sarcophages

Quels seront les secrets des sarcophages ainsi dévoilés? Environ deux-tiers des objets qui seront exposés, parmi lesquels plusieurs sarcophages, n’ont jamais été présentés au public. Ils quitteront donc pour la première fois le secret de leurs réserves. Les visiteurs découvriront également dans l’exposition les secrets des passionnantes aventures archéologiques qui ont abouti à la découverte de ces sarcophages. Ils apprendront en outre à décoder les secrets du fonctionnement mythologique d’un sarcophage, dont chaque détail de la décoration possède une signification. Enfin, la restauration en direct des sarcophages de Deir el-Bahari dans un laboratoire installé au sein de l’exposition révèlera les secrets de fabrication de ces œuvres.

http://www.kmkg-mrah.be/fr/node/3353

Lire la suite...
administrateur théâtres

12273088864?profile=original«  En chaque être, sommeille un livre… souffle l’éditeur de Céline Verlant qui ouvre grand la fenêtre sur le rêve. C’est Chagall qu’elle contemple, lui et sa sagesse. Puisque comme le souligne Sholom Aleichem , « La vie est un rêve pour le sage, un jeu pour le fou, une comédie pour le riche et une tragédie pour le pauvre. »

Elle nous invite à contempler l’universalité de l’œuvre de Chagall (Chagallus Universalis) dans son petit livre en forme de fenêtre, édité chez Lamiroy, illustrée d’images expressionnistes d’Yves Budin.

 

Céline Verlant est à l’écoute de toute une mythologie artistique qui s’est transmise de grand-mère à petite fille lors de nombreuses visites dans les musées dont elles raffolaient. C’est ainsi que souvent se transmet le mystère de l’émerveillement.

 

Sensible aux vibrations de couleurs concertantes du peintre, elle nous guide avec délicatesse sur les pas du peintre vers des  réalités essentielles : la beauté des fleurs, celle du bestiaire biblique ou domestique, des paysages, des astres et du ciel.  Amour et émerveillement vont sans doute de pair pour créer un univers magique unique,  protégé des fureurs du monde et du siècle, c'est le choix radical du peintre. Et Céline Verlant  partage avec Chagall une conclusion faite de ses bleus universels et intemporels. L’amour est l’évidence, l’énergie qui commande la création dans tous les sens du terme. Et l’œuvre de Chagall est pour elle un millefeuille de bonheurs recréés, qu’elle se plait à parcourir avec amour et admiration, dans une liberté de ton dynamisante.

 

 Tout en étant solidement documenté – Céline Verlant est historienne de l’art – , ce livre a la légèreté du rêve, et des personnages flottants –Luftmenschen –de l’œuvre de Chagall, maitre de la lévitation et de l'imaginaire. Quelle rencontre !

12273088258?profile=original

chagall-11108dig-l.jpgDans son évocation de l’oeuvre du peintre,  Céline Verlant propose quatre pistes (l’homme, la société, l’animal, la nature) qui se retrouvent sous forme de quatre thèmes  présents comme par magie dans une gouache « Moi et le village » (1912), conservée aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, similaire à la toile du même nom (1911) conservée elle  au Musée d’Art de New York.  L’homme ne serait-il pas à la société ce que l’animal est à la nature? 

 

Un hommage humble et émouvant. Si "pour les Juifs, le Mot est la seule patrie", Céline Verlant se sert de trois clefs, la création, l’interprétation et la transmission, pour célébrer l’hommage-anniversaire des trente ans de la mort du grand peintre. Ce livre est une merveilleuse introduction en tous cas à une autre promenade, celle que vous ferez dans la superbe exposition en cours aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique qui rassemble plus de deux cents œuvre du peintre légendaire du XXe siècle.

Marc CHAGALL

Exposition

28.02 > 28.06.2015

 http://www.fine-arts-museum.be/fr/expositions/chagall

736b9fe3210ec97faeb1c85b034c2271-1425473059.jpg

La Rétrospective Chagall (1908-1985) a eu plus de 300.000 visiteurs à Milan en septembre 2014 . C'est au tour des  Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Du 28-02-2015  au  28-06-2015.

Exposition en cours. rue de la Régence, 3   1000 Bruxelles

Plus de 200 œuvres de Marc Chagall provenant du monde entier ont été rassemblées pour cette importante rétrospective. L’exposition parcourt l’ensemble de sa carrière artistique, depuis les premières peintures en 1908 jusqu’aux dernières œuvres monumentales des années ‘80.

Si les grands thèmes chers à Chagall seront évidemment abordés, comme la culture juive, l’iconographie du village juif ou encore les traditions populaires, l’exposition se concentrera également sur sa rencontre avec la littérature du XVIIe siècle - et spécifiquement La Fontaine -, la découverte de la lumière et le traitement de la couleur. Un écho particulier sera donné à la période russe de l’artiste, au moment où son style si personnel le distingue d’un courant artistique  imprégné par la révolution cubiste.

Fidèlement retranscrit, le langage poétique original de Chagall embarque les visiteurs dans un univers époustouflant, témoin de multiples cultures et traditions. La Rétrospective Chagall (1908-1985) a eu plus de 300.000 visiteurs à Milan en septembre 2014.

Brochure (PDF) 

Organisée par les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique en partenariat avec le Palazzo reale de Milan, 24 ORE, Arthemisia Group, GAmm Giunti, cette rétrospective, placée sous le commissariat de Claudia Zevi, a été réalisée en collaboration avec Meret Meyer et Michel Draguet.

L’exposition réunira des œuvres de plus d’une vingtaine d’institutions internationales : Tate, MoMA New-York, Centre Georges Pompidou, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Museo Thyssen-Bornemisza, Fondation Beyeler, Fondation Maeght, Nagoya City Art Museum Japan, Musée de Saint-Pétersbourg, etc.

En Pratique :

Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Rue de la Régence 3 -1000 Bruxelles.

Tél : +32 0(2) 508 32 11. 

E.mail : info@fine-arts-museum.be

Site web : www.expo-chagall.be

Service de réservations

reservation@fine-arts-museum.be

Tél. 02/508.33.33

Prix :

Normal : 14,50€ en semaine, 17,50€ le week-end

Seniors (+65ans) : 12,50€ en semaine, 15,50€ le week-end

De 6 ans à 26 ans : 7,50€ en semaine, 8,50€ le week-end

http://www.levif.be/actualite/belgique/chagall-ce-poete-qui-reve-d-amour/article-normal-371661.html

Lire la suite...
administrateur théâtres

20140909_6817-300x188.jpg?width=30020140909_6818

108314_1412241218_19-matrimonio-mistico-di-santa-caterina_623x187.jpg

20140909_6796 20140909_6821-e1410507171760-225x300.jpg?width=225

A l’occasion de la présidence italienne du Conseil de l’Union européenne, SIENNE* s’expose cet automne et SIENNE s’impose comme un rendez-vous artistique incontournable à Bruxelles ! Du 10 septembre 2014 au 18 janvier 2015 se tient  au PALAIS DES BEAUX ARTS  de Bruxelles une merveilleuse exposition d’œuvres en provenance de la prestigieuse Pinacoteca Nazionale di Siena et le Musée des Beaux-Arts de Rouen, ville qui accueillera d'ailleurs l’exposition, après Bruxelles.

Un juste  hommage est rendu à  cette ville  d’art  italienne qui jouit d’une grande tradition picturale après Florence.  Les 80 chefs-d’œuvre  exposés qui datent de l'époque gothique ont rarement quitté leur port d’attache. C’est grâce aux moyens de la plus haute technologie  élaborés ces dix dernières années que ces œuvres ont pu  enfin quitter Sienne et voyager  dans des conditions de sécurité valables. Les œuvres d’une fragilité extrême et toutes restaurées impeccablement  témoignent d’un art révolutionnaire qui, entre le XIIIe et le XVe siècle, fut notamment exercé par les frères Lorenzetti, Duccio di Buoninsegna, Simone Martini et Sano di Pietro.

Car forts de leur maîtrise picturale, ces artistes comme Duccio, Simone Martini, les frères Lorenzetti, Sassetta, Sano di Pietro, Giovanni di Paolo et tant d'autres vont véritablement inventer un nouveau type de récit, avec la création de modèles iconographiques. Ils renouvelèrent l’utilisation du paysage à l’arrière-plan grâce à l’introduction de la perspective et eurent recours à une palette de couleurs inédites par leur brillance et leur vivacité. A chaque arrêt devant les œuvres, on touche au sublime. Il est  fait de naïveté, de spiritualité, d’espérance et de beauté. La dynamique de chaque œuvre, ses lignes maitresses fulgurantes,  ses coloris, la perfection des visages, le galbe des corps, la fluidité des drapés,  le rendu des tissus et des  matières  ont  de quoi  émerveiller et de quoi  donner à notre société orgueilleuse  et impudente, un  bienfaisant  regain d’humilité. A chaque arrêt devant l’œuvre on se tait, touché par la grâce picturale et la vibration des couleurs. Un antidote contre la grossièreté ambiante!  

 Quant au  titre de l’exposition, s’il  parle d’ars narrandi  c’est que chaque œuvre  raconte une histoire biblique ou religieuse locale pour que le peuple peu éduqué puisse être édifié. Pour nous, visiteurs du 21 e siècle,  il s’agit d’une communion sans paroles avec notre histoire et parfois avec une indicible émotion. Chaque fois un petit miracle se renouvelle: on entre de plein pied dans des enluminures grandeur nature.  Cet art narratif et didactique d’une extrême finesse  est illuminé d’humour et d’expression d’émotions d’une grande humanité. Il est révolutionnaire, parce qu’il abandonne l’iconographie rigide de de l’art byzantin tardif et crée un monde vivant fait de scènes de la vie quotidienne, de  paysages réels comme décor, et de personnages très expressifs.

*"Sienne fut un carrefour en Europe La situation de Sienne sur la Via Francigena, l’itinéraire qui menait les pèlerins d’Europe du Nord vers Rome et, au-delà, vers les ports d’Italie méridionale et les Lieux Saints, a fait de la ville un important carrefour commercial et a favorisé les échanges artistiques. Les peintures, souvent de petits bijoux faciles à transporter tels que diptyques, retables portatifs et miniatures, ont été diffusés le long de cet itinéraire de pèlerinage. De la sorte, ils ont également fasciné les autres centres de l’Italie et marqué de leur empreinte l’Europe entière."

photo.jpg?width=175L’exposition, vous pouvez aussi l’emmener chez vous. Sous la forme d’un magnifique livre intitulé « Peinture de Sienne - Ars narrandi dans l’Europe gothique » dont les planches et les textes  témoignent de la dévotion artistique des collaborateurs.

Mario Scalini, Anna Maria Guiducci Collectif

http://www.bozar.be/activity.php?id=14090

Du 10 septembre 2014 au 18 janvier 2015
Palais des Beaux-Arts (Bruxelles)
Rue Ravenstein 22
1000   Bruxelles
http://www.bozar.be  Ouvert: De mardi à dimanche: 10h > 18h (Jeudi: 10h > 21h)
Fermé: Lundi

 

 

 

 

Lire la suite...
administrateur théâtres


Centenaire de la Première Guerre mondiale
Une exposition exceptionnelle sur deux sites à Liège
du 2/08/14 au 31/05/15

La Ville de Liège, la Province de Liège et la société EUROPA 50, qui a notamment réalisé l’Expo Mythique «J’avais 20 ans en 45», unissent leurs forces pour mettre sur pied une exposition exceptionnelle au retentissement international dans le cadre des commémorations du 100ème anniversaire de la Première Guerre Mondiale. Cette exposition de grande envergure est soutenue par la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Lire la suite  

Le gouvernement fédéral a choisi Liège, là où les premiers combats éclatèrent, pour accueillir une des trois cérémonies commémoratives nationales de la Première Guerre mondiale, le 4 août prochain. Les deux autres auront lieu à Ypres et Nieuport (28 octobre 2014) et Bruxelles, le 11 novembre 2018. Le premier week-end sera entièrement placé sous le signe de 1914-1918 à Liège avec nombre d’animations destinées au grand public. 

memorial_mini.jpg    

Le lundi 4 août, plusieurs chefs d’Etat seront à Liège pour commémorer l’invasion de la Belgique au cours d’une journée qui les emmènera au Monument Interallié de Cointe, au Palais des Princes-Evêques et à l’Hôtel de Ville de Liège.

Celui-ci sera le théâtre d’une cérémonie, en présence de Leurs Majestés le Roi Philippe et la Reine Mathilde et du Président de la République française, François Hollande, afin de célébrer le centième anniversaire de la Légion d’Honneur de la Ville de Liège. Cet anniversaire sera inauguré par le survol de Liège par la patrouille belge des ‘Red Devils’ et par la Patrouille de France.

Monument Interallié de Cointe 

 

Le week-end sera riche en évènements et animations autour de la Place Saint-Lambert. Il y sera possible de suivre l’entièreté des cérémonies sur grand écran, mais aussi de participer aux activités suivantes : bal populaire, concert de l'Orchestre Royal Philarmonique de Liège, brocante d'objets civils et militaires d'époque, bivouac 14-18, balades en calèches, exposition d'ancêtres...

   

liege1418_ambiance_1914_23-06-2014.jpg

 

 

 

Plus d'informations pratiques sur les mesures de circulation du 4 août 2014 

Le programme complet de ce ‘week-end citoyen’ est disponible ici.

O U V E R T U R E  d'une double  exposition sur deux sites, la plus vaste jamais organisée sur 14-18 :

Le parcours vise à éveiller les émotions par la mise en valeur de témoignages authentiques et la multiplicité des points de vue. Chaque visiteur quel que soit son âge et quelle que soit sa nationalité pourra se retrouver dans ces témoignages dans la mesure où ils véhiculent des sentiments universels.

La visite se compose de deux approches différentes, mais complémentaires :

« J’avais 20 ans en 14 » (4000m²) à la Gare de Liège-Guillemins

«Liège dans la tourmente » (1000m²) au Musée de la Vie wallonne

Organisée par la société Europa 50, l'exposition «J’avais 20 ans en 14» (4000m²) à la Gare de Liège-Guillemins aborde la guerre dans son ensemble, en Belgique et dans le monde. La multiplication des points de vue (chefs d’armées, soldats, médecins, civils, artistes, résistants, vainqueurs) permet d’évoquer les origines du conflit, les principales batailles, l’organisation des soins de santé, les souffrances des populations, la vie culturelle, la résistance, les traités de paix et enfin la transformation de notre pays au sein d’un monde nouveau.
Des objets rares, jamais montrés, devraient être exposés. Les organisateurs prévoient peu de textes mais des mises en situation. "Le but est d'éveiller des émotions. Pour bien comprendre, il faut ressentir" affirme Jacques Broun, concepteur de l'exposition.

Infos

Dates : 02.08.14 > 30.05.15


Jours et heures d'ouverture

Ouvert 7J/7, de 09h30 à 18h30

Dernière entrée à 17h30 !

Heures d'ouverture supplémentaire pour : J'avais 20 ans en 14 - Liège Guillemins :

Ouvert les premiers mercredis du mois jusque 22h > Billetterie jusqu'à 20h30 !

Durée approximative de la visite : 1h30  

http://www.liegeexpo14-18.be/expo14-18/index.php/fr/

L A   P R E M I E R E    E X P O S I T I O N :

« J’avais 20 ans en 14 »

Gare de Liège-Guillemins

Annoncée comme « fraîche et joyeuse », la guerre que chacun à l’été 1914 imaginait de courte durée se prolongera finalement plus de quatre ans et marquera le XXème siècle de son empreinte par une violence sans précédent et des conséquences sans fin. Pendant 51 mois, la Belgique connaît à la fois l’horreur des combats et les souffrances de l’occupation. Envahie, occupée, libérée, la Belgique sortira de la guerre 14-18 profondément transformée au sein d’un monde nouveau. Chefs d’armées, soldats, médecins, civils, artistes, résistants et vainqueurs … autant de témoins, autant de regards, autant de points de vue sur un conflit mondial, la  Grande Guerre . Avoir 20 ans en 14-18, c’est être confronté directement ou indirectement à ces différents acteurs.


L'exposition est développée en 7 thèmes

Prologue

Icon 01

LA FIN DE LA « BELLE EPOQUE »

La guerre 14-18 sonne le glas de la « Belle Epoque », ère éphémère de paix, d’expansion et d’insouciance. Les antagonismes subsistent entre nations européennes et, comme chacun soupçonne son voisin de vouloir l’agresser, c’est la course aux armements et au développement des forces militaires. Autre menace : des années de rivalités économiques et diplomatiques ont abouti à la constitution de blocs : d’une part la Triplice (Autriche-Hongrie, Allemagne et Italie), d’autre part l’alliance franco-russe et le rapprochement entre Paris et Londres.

1. CHEFS D’ARMEES

2. SOLDATS

3. MEDECINS

4. CIVILS

5. ARTISTES

6. RESISTANTS

7. VAINQUEURS


Objets exceptionnels exposés

  • un des canons allemands originaux (Haubitze) de 4 m de long, qui ont passé la frontière belge le 4 août à Gemmenich lors de l’envahissement de la Belgique par les allemands ;
  • un des 2 seuls uniformes complets d’un lancier prussien (Uhlan) subsistant au monde, avec cheval et lance ;
  • plusieurs uniformes belges et allemands complets avec havresacs ;
  • une multitude d’armes, dont les nouvelles armes – mitraillette, char lance-flammes, mine dérivante, torpille d’un sous-marin et une douille 420 de 42 cm de diamètre ayant servi de munition pour « la grosse Bertha » ;
  • une riche collection d’une vingtaine de moulages de plâtre de « gueules cassées » venant de l'Hôtel Dieu de Lyon
  • une panoplie d’instruments utilisés pour les soins médicaux, démontrant le formidable progrès en la matière de chirurgie réparatrice ;
  • une maquette d’un train de transport de l’époque;
  • une collection d’armes et d’équipements de protection (masques à gaz) ;
  • des tableaux de Max Ernst, Otto Dix et Georges Grosz ;
  • un document authentique d’un résistant ;
  • une reproduction authentique de l’avion du « baron rouge » von Richthofen ;

Des décors chargés d'émotion

Tous les espaces de l’exposition s’enrichissent de décors grandioses, de mises en situation, de documents audiovisuels et de supports sonores qui vont immerger le visiteur au cœur des événements-clés de la Première Guerre mondiale. Des décors impressionnants de réalisme où vous serez :

  • Un chef d’armées dans son bureau d’état-major
  • Un soldat dans une tranchée sous le feu de l’ennemi
  • Un pilote au coeur d’un combat aérien
  • Un médecin dans un hôpital surpeuplé
  • Un civil dans sa maison incendiée
  • Un artiste au célèbre Cabaret de l’Enfer
  • Un résistant face au peloton d’exécution

http://www.liegeexpo14-18.be/expo14-18/index.php/fr/

L A  S E C O N D E   E X P O S I T I O N :

« Liège dans la tourmente »

Au Musée de la Vie wallonne

Cette évocation, à la fois historique et humaniste, prend place dans l’Espace Saint-Antoine, lieu d’accueil des expositions temporaires organisées par la Province de Liège. « Liège dans la tourmente » présente, notamment au travers de témoignages et d’archives personnelles inédites, les différentes facettes de la réalité liégeoise durant la Première Guerre mondiale.

Le parcours

D’une part, l’accent est mis sur la Bataille de Liège et la résistance héroïque des forts du 4 au 16 août 1914 ; une résistance qui vaut à la Cité ardente, dès le 7 août 1914, la Légion d’honneur.
D’autre part, l’attention est portée sur le vécu difficile des populations durant l’occupation.
En guise d’introduction, un premier espace aborde les différents aspects économiques, sociaux, culturels et militaires de la vie à Liège et dans la province, avant le conflit.


Le contexte établi, est soulignée l’attitude admirable de l’armée belge de campagne lors de la Bataille, dite des intervalles, avec les âpres combats, dans la nuit du 5 au 6 août, de Rabozée, Rhées, Magnée, Queue-du-Bois, et du Sart-Tilman. Une reconstitution symbolique de la couronne des forts de Liège permet, par ailleurs, de comprendre le rôle joué par Liège dans le déroulement du conflit.

Dans la foulée, sont illustrées les exactions allemandes qui touchent, de manière aveugle, les habitants des villes et villages du Pays de Liège : Herve, Battice, Blegny, Francorchamps, Poulseur, Visé... Des actes gratuits qui soulignent tant la "brutalisation" du conflit que la victimisation de la neutre Belgique. Deux éléments qui alimenteront largement la propagande alliée.

Un espace traite ensuite du quotidien des civils liégeois (rationnement, aides, secours, déportation, résistance, activités artistiques…) durant les quatre longues années que dure le conflit.
La douloureuse absence de ceux, combattant sur le front, déportés en Allemagne ou exilés en France, en Angleterre et aux Pays-Bas, est aussi traitée avec un focus particulier consacré au Limbourg néerlandais, terre d’accueil pour de nombreux Liégeois.
Un dernier espace à dimension mémorielle, centré sur les traces et le souvenir de la Grande guerre à Liège et sa province, prend la forme d’une petite agora qui accueille animations et activités pédagogiques.

http://www.liegeexpo14-18.be/expo14-18/index.php/fr/

A   L A   R A D I O :

9920ff042c2ea20acd80.jpg En ce moment, À Liège,Thierry Bellefroid visite en primeur ‘J’avais 20 ans en 14’, une des plus grandes expositions du genre au monde, dans Tout le Monde prend l’R, ce vendredi 1er août de 9h à 11h sur la Première.  

MATIN PREMIÈRE  SERA EN DIRECT DU FORT DE LONCIN ET EMISSION SPECIALE EN DIRECT DE MONS
 

Lundi 4 août, de 06.00 à 09.00 et de 17.00 à 19.00

 

4 août 1914, les troupes allemandes entrent en Belgique. C’est le début de la Grande Guerre chez nous. 100 ans plus tard, Matin Première vous propose, avec des témoignages, invités et évocations historiques, une édition spéciale depuis le fort de Loncin, symbole de la résistance héroïque des Belges face à l’attaque allemande. Et dès 17.00, émission spéciale à Mons pour suivre les commémorations au cimetière de Saint-Symphorien.

Et pour mémoire...

au propre  comme au figuré, suivez  aussi  un  passionnant feuilleton sur la Voix du Nord:

"Pour commémorer les 100 ans de la Première Guerre mondiale, des archives inédites avec des photos de l'époque, la chronologie complète du conflit dans nos régions, l'agenda des commémorations..."   il-y-a-100-ans.fr c'est aussi le carnet de campagne tenu par un civil roubaisien durant le conflit : Pierre Destombes, de nombreux portraits et les lieux de mémoire.

http://www.il-y-a-100-ans.fr/#utm_medium=communication&utm_source=emailing&utm_campaign=nlt&utm_content=lancement 

Et si vous ne l'avez toujours pas lu,  lisez

http://www.babelio.com/livres/Lemaitre-Au-revoir-la-haut/498518

Lire la suite...
administrateur théâtres

 L’Inde célèbre Diwali !

La fête de la lumière, de la prospérité et de l’espoir.

12272963460?profile=original

Diwali est l’une des fêtes principales de l’hindouisme et elle est célébrée par tous les Indiens. Souvent appelée fête de la lumière, Diwali est dédiée à Maha Lakshmi, déesse de la lumière, de la fortune, de la chance, de la sagesse et de la prospérité. Dans et autour des maisons, les dyias, petites coupoles en terre cuite remplies de ghī (beurre clarifié) illuminent la profonde nuit de la nouvelle lune et éclairent jusqu’à l’âme de tous ceux qui participent à la fête. C’est un moment de renouveau, proche en signification de la nouvelle année, avec les bonnes résolutions qui l’accompagnent.

12272963460?profile=originalLa fête de Diwali célèbre la victoire du bien sur le mal: de la lumière sur l’obscurité, du chaud sur le froid, de la vérité sur le mensonge et de la pureté sur la souillure. Diwali est l’occasion d’un grand nettoyage au sens propre comme au figuré : les maisons sont nettoyées de fond en comble et les hindous ne consomment ni viande ni alcool pendant une semaine afin de se purifier de l’intérieur.

Divālī fait appel à de nombreux mythes et légendes de l'hindouisme, se rapportant principalement à Vishnu et à son épouse Lakshmi:

...comme Brahmā, dieu de la création, et Shiva, dieu de la destruction, Vishnu, dieu de la préservation, fait partie de la Trimūrti la trinité de l'hindouisme qui a peu à peu remplacé dans la ferveur populaire la trinité védique que constituent Agni (le feu), Vāyu (le vent) et Sūrya (le soleil). Chacune de ces trois divinités est accompagnée de sa parèdre (sa shakti), c'est à dire  la déesse puisssante  qui lui est associée. Ainsi, l'épouse de Brahmā est Sarasvatī, déesse du savoir, celle de Shiva est Pārvatī (qui peut revêtir les formes terribles que sont Durga et Kālī), et enfin, celle de Vishnu est Lakshmi, qui personnifie la richesse intérieure, naturellement associée à la préservation.

Vishnu est d'autre part très populaire au travers de ses dix avatars, ses incarnations sous différentes formes, dont les plus connues sont Rāma, le roi mythique héros du Rāmāyana, la grande épopée hindoue, Krishna, le séduisant et divin berger, qui symbolise l'amour divin inhérent chez l'humain, voire quelques autres comme Narasimha, l'homme-lion.

Outre Lakshmi, et les deux avatars de Vishnu que sont Krishna et Rāma, Divālī met également Ganesh à l'honneur. Ganesh, le dieu à tête d'éléphant, fils de Shiva et de Parvati, est une divinité majeure, bénéfique car il est « celui qui écarte les obstacles de l'égo ».

Avant tout, Divālī célèbre le retour dans sa capitale, Ayodhya, de Rāma avec son épouse Sītā, qu'il a reconquise de haute lutte sur le démon Rāvana, comme le conte le Rāmāyana. Le nom Divālī (ou Dīpāvali), dont le sens est « rangée de lumières », rappelle en effet le chemin de lampes fait à Rāma par les habitants d'Ayodhya pour éclairer son retour.

Les rangoli (photo ci-dessous) sont les décorations qui, lors de la fête, ornent les maisons, les cours, les sanctuaires et même les salles à manger.

Destinées à témoigner d'une chaleureuse hospitalité - car lors du troisième jour, Lakshmi, selon la croyance populaire, vient elle-même visiter les maisons - les rangoli sont dessinées sur le sol avec de la farine de riz en signe d'accueil et pour repousser les mauvais esprits. Des poudres de couleur sont aussi utilisées, afin de former des dessins de formes géométriques. Cette décoration se complète avec des feuilles de manguier et des guirlandes de soucis.

220px-Rangoli_with_lights_in_Hyderabad.jpg?width=220

Ce dimanche 3 novembre, les 100 premiers visiteurs ayant acheté un ticket combi (Body et Indomania) pour les deux expos du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles recevront une statuette à l’effigie de Ganesh pour célébrer la fête indienne de la lumière.

Corps de l'Inde & Indomania

Yoga, ayurveda ou kamasutra - la manière dont la civilisation indienne aborde le corps est l’une des plus fascinantes qui soit. Cette exposition propose un voyage inoubliable de la mort à la renaissance, des forces maîtrisant le destin au pouvoir de l’action humaine, du désir et de la séduction à la conquête du corps par le biais de l’ascétisme. Venez découvrir d’envoûtants chefs d’oeuvre de l’art indien -jamais encore exposés pour certains-, issus de temples anciens, de musées provinciaux oubliés, de collections royales et du Musée National de l’Inde.

Indomania: De Rembrandt aux Beatles

Splendeur des moghols et maharadjas, spiritualité, lumière et couleurs mais aussi pauvreté ou système des castes …  Autant d’aspect de l’Inde qui ont frappé de tout temps les voyageurs partis à sa découverte. Mais comment les artistes occidentaux  envisagent-ils l’Inde ? Et comment évolue leur regard au fil du temps ? Indomania nous contera la passion commune de nombreux artistes pour l’Inde. Peintres, sculpteurs, photographes, auteurs, cinéastes et musiciens avec une admiration esthétique et une curiosité intellectuelle pour ce pays. Pour la première fois, les œuvres de ces artistes seront réunies : de Rembrandt à Rauschenberg, en passant par Rodin, Cartier-Bresson et Pasolini. Quelques artistes contemporains se rendront également en Inde à la demande d’Europalia, afin de s’imprégner du pays et de créer une œuvre qui sera exposée dans le parcours.
Environ 250 objets: peintures, sculptures, textiles, bijoux, objets d’art, films, photographies ; d’Alexandre le Grand à nos jours.
Quelques grands maîtres: Rembrandt,  Gustave Moreau, Auguste Rodin, Pier Paolo Pasolini, Roberto Rossellini, Henri Cartier-Bresson,… Artistes commissionnés par Europalia pour une résidence en Inde : Hans Op de Beeck, Max Pinckers,…
Collections majeures: British Museum, British Library, Victoria & Albert Museum, Musée du Louvre, Musée Guimet, Musée Rodin, Centre Pompidou, Fondation Custodia…

NB Les statuettes seront remises sur présentation du ticket combi au point info d’europalia.india, Rue Ravenstein 79 à 1000 Bruxelles (en face de l’entrée du Palais des Beaux-Arts).

220px-Diwali_Diya.jpg?width=170

Du 4 octobre 2013 au 26 janvier 2014, europalia.india dévoile la richesse culturelle de l’Inde à travers 26 expositions et plus de 400 concerts, spectacles, films, conférences et ateliers dans toute la Belgique.

RETROUVEZ TOUT LE PROGRAMME SUR WWW.EUROPALIA.EU

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/24th-international-art-festival-europalia-india-du-04-10-2013-au

Lire la suite...
administrateur théâtres

Vous avez sans doute vu les affiches. Il vous reste deux bonnes semaines pour aller voir la magnifique rétrospective de Constant Permeke au palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Cette exposition réunissant quelque 130 œuvres a été  organisée à l’occasion du 60e anniversaire de sa mort  et se tiendra aux Beaux-Arts jusqu’au 20 janvier.

Chef de file des  peintres expressionnistes flamands,  Constant Permeke s’intéresse à l’humain (« het menselijke »), aux petites gens, aux travailleurs de la terre et à ceux de la mer. La matière épaisse et la palette sombre soulignent leur condition  de vie douloureuse. Permeke inaugure une nouvelle façon de regarder le peuple, refuse les règles et se veut avant tout l i b r e. Il travaille sa « Marine » avec d’énormes brosses gorgées de couleurs terre avec une énergie folle : l’homme est aux prises avec les éléments qui le meurtrissent.

12272848701?profile=original

Voici « Marietje » (sa femme Marie Delaere) vue de dos avec châle, pour l’anonymat,  peinte en 1907 à Gand dans une tradition encore impressionniste. Une femme qui deviendra un archétype humain. La grossesse est toujours une source d’angoisse dans les campagnes…  Toute sa vie, ce peintre  volcanique  armé de brosses et de matière picturale lourde comme de la lave peindra la femme avec générosité.12272849884?profile=original Son inspiration, Marietje, était une délicate dentelière qui lui donna six enfants dont quatre survécurent.  Les émotions du peintre se pétrifient soudain dans le béton et revoilà Marietje symbolisant la fécondité. Permeke fuit l’anecdotique, aime déformer les corps de ses personnages monumentaux. C’est l’émotion qui le pousse dans l’exagération picturale.  Il aime  leur donner des traits rudes, des épaules carrées et des mains démesurées. Il  les faire bouger ou les cloue sur la glèbe avec des pieds de géants. Il dit peindre « ce qu’il croit avoir vu.» Il n’a cure de l’érotisme de l’expressionisme allemand et ne veut rien prouver.

 L’exposition suit  donc le peintre, l’évolution de son style au rythme des lieux où il séjourne : Ostende, sa ville natale, Gand où il rencontre ses amis Frits Van den Berghe, les frères Gust et Léon De Smet. Puis c’est la communauté d’artistes de  Laethem-Saint-Martin jusqu’en 1912. Puis  l’Angleterre où il est envoyé pour soigner sa blessure de guerre au siège d’Anvers et où il séjourne 3 ans. Naissent trois enfants. Il découvre Turner, il  peint la Moisson dans le Devonshire. Marin le jour pour nourrir sa famille, il peint le soir. Retour  au plat  pays qui est le sien en 1919. Il a vendu « Les deux frères marins » et le voilà à  Jabbeke où il se fait construire une maison et un atelier, transformés en Musée provincial Constant Permeke en 1959.

12272850500?profile=originalRegardez cette famille autour de la table au bout d’une journée harassante et le drame de la mort prochaine du 4e enfant. Voici l’homme à table sous la suspension qui  lit le journal à la famille « A propos de Permeke » (« Over Permeke »)  Une pointe  d’humour, c’est de lui que parle le journal ! Une pointe de cubisme semble intensifier l’émotion. Une pointe d’espoir : le nœud vert dans les cheveux de la petite fille et la lumière sur son visage et dans son regard intense ! Mais  voyez plutôt ce pêcheur qui continue à avancer. La force vitale de la main et du panier est saisissante.12272851290?profile=original  Plus loin, vous avez « Le mangeur de bouillie » ( « De papeter »). Les personnages sont déformés par le primitivisme et la fatigue mais, miracle, il y a de la lumière intérieure qui se dégage. C’est le chant du terroir: les soins aux bestiaux, les repas rustiques des gens simples , les promenades des dimanches où l'on s'ennuie, les retours de vêpres, la kermesse…

Puis il y aura cette sixième grossesse de Marietje. Le blanc c’est la mort. La toile Maternité (avec enfant blanc, 1929) montre un corps disloqué  par le malheur.  C’est le drame, mais pas la désespérance.12272851898?profile=original Voyez le cheval du cabriolet, il est d’un jaune solaire. On sert le café. Souvenir de Van Dijk, le chien sous la table est le symbole de la fidélité conjugale.  En 1927,  il peint cette extraordinaire « Roulotte » de gitans qui vivent de façon libre et primitive. Le père et l’enfant s’arc-boutent pour empêcher la roulotte de s’enliser. Le jaune lumineux est vibrant d'énergie. 12272852298?profile=original

En 1936  Permeke se consacre avec fougue à une  commande de 100 paysages. Le peintre se fait aider de ses fils… « De ene boer is beter dan den Anderen ! » Humour à la James Ensor dans ce tableau satyrique du nouveau riche. Furieux contre la critique il troque le pinceau pour travailler, avec une force monumentale comme il se doit, l’argile, le plâtre et le béton au ciseau. Son style est vigoureux mais il invite au rêve avec une Belle au bois dormant, toute douceur. Regardez le dessin préparatoire de Niobé, sa sculpture la  plus célèbre, le corps féminin  forme une longue vague sensuelle. On pourrait comparer ces sculptures avec celles de  Maillol.

Las ! La deuxième guerre mondiale fait des Polders une zone interdite. Il se retire à Bruxelles. Ses fils de nationalité anglaise sont dénoncés et emprisonnés. Son art est taxé de « dégénéré » (Entartete Kunst) sous le régime nazi. Une exposition rétrospective de ses œuvres se tient à Paris en 1947-48. Son fils Paul est revenu des camps de travail. Bonheur éphémère,  Marietje est atteinte d’un cancer. Il s’en occupe mais n’échappe pas à la dépression. Il lui fait un dernier A dieu noir et blanc, en 1948. Un tableau émouvant où la mort est encore et toujours, blanche comme de la craie.  

12272853479?profile=original«Le pain quotidien, Het dagelijkse brood», peint en 1950, exprime la grâce lumineuse du partage dans la détresse la plus profonde.  En 1951  il est envoyé par son ami Devlaeminck  à Pont-Aven avec son fils Paul. Ils achètent des cartes postales et de retour Permeke peint des paysages bretons de mémoire. Constant Permeke mourra le 4 janvier 1952 et sera enterré quatre jours après aux côtés de sa femme au cimetière de Jabbeke.

Le palais des beaux-Arts de Bruxelles  a l’intention de faire circuler cette exposition impressionnante et pour souligner sa pertinence dans notre monde contemporain a tenu à y adjoindre quelques œuvres monumentales paysagères de Thierry De Cordier et des nus de Marlene Dumas.

http://www.bozar.be/activity.php?id=12489

App_Permeke_75.jpg
Lire la suite...

Un samedi après-midi dans une expo à Bruxelles

 Un samedi après-midi dans une expo à Bruxelles  

                            Antonia Iliescu

La visite d’une exposition de peinture est une aventure, il faut oser entrer dans l’univers de l’artiste, comprendre ce qu’il a voulu dire, deviner ce qui est caché aux yeux de tout un chacun, imaginer ce qu’il y a entre les lignes, voir entre les formes et les couleurs et même entre les toiles. Dès qu’on entre par « L’entrée des artistes », on se rend compte que les toiles d’Olivier Lamboray racontent une histoire, l’histoire de l’AMOUR bien réel, dans un monde de rêve bâti sous la lumière de la lune, « A la lumière de tes yeux », où on dit « saya cinta padamu » (« je t’aime », parole d’Olivier !) sur les taches blanches des murs ou sur des colonnes infinies bâties d’AMOUR. 
Les personnages (sa femme, le peintre lui-même, Magritte et Delvaux, Laly Superstar) évoluent dans le même décor d’une même ville : Bruxelles, (soit une maison, soit un train engagé sur un chemin de fer ; et oui, l’amour c’est du solide). Ce décor change pourtant dans les détails d’une toile à l’autre, et même sur la même toile, d’une fenêtre à l’autre (une fenêtre reflète les nuages gris, une autre le ciel clair du jour). Pour le déplacement on propose des carrosses sans attelages et avec un zèbre en toute liberté à la place des chevaux (dans le vrai amour il n’y a pas de contraintes). Il fait nuit dehors mais à l’intérieur il y de la lumière aux fenêtres.
L’aventure se passe à Bruxelles et l’amour prend le train avec aux commandes la femme du peintre, Agung, sa Georgette à lui. Le train passe devant l'église Notre Dame du Sablon et sous les yeux d’une fillette qui, dans l’attente de sa petite sœur promise, serre dans ses bras une poupée de chiffon (« Conception »). Laly est absente. Oui, oui, vous avez bien lu : Laly est absente. En passant d’une toile à l’autre, Laly a disparu. Mais où est-elle ? Mystère ... En fin, all is well that ends well, un mètre plus loin on la retrouve à sa place (devant la maison), assise à côté d’une valise (« Hommage à René Magritte », « Le roman de tes yeux »,…). S’est-elle enfuie avec Toutou (le chien loulou de Magritte), ou a-t-elle succombé aux charmes du chat Merlin (de Robert Paul) ou à ceux du Pablo (de Jiembé) ? Mystère…
Qu’est-ce qu’elle a pu faire le temps d’un regard d’une toile de son maître Olivier ? Etes-vous curieux de savoir son histoire de fugue ? Je vous invite sur ma page, rubrique « Vidéo ». Ouvrez « Laly et Banabar », un clip enregistré dans la cage d’escalier de ma maison… (Ne suis-je pas un « oiseau de cage » ?...)

 

Lire la suite...

salon au 109

C'était hier soir le vernissage, bel acrochage, belle fréquentation, et pour tout arranger, un bon niveau des artistes invités cette année encore. En même temps  je ressens de plus en plus souvent l'aspect désuet que la peinture peut trop souvent représenter. Le salon 109 échappe à ce nivellement. Ici l'expression et l'authenticité restent présentes. Pas vu sur les murs de cette 15ème édition de quoi rougir de honte, ou rugir de colère. La peinture doit redevenir un instrument griffant et incisif..! Je ne parle pas d'art engagé, prenant des positions politiques Surtout pas ce piège.!  Juste d'art libre, libre penseur, libre créateur.. 


12272757496?profile=original
Lire la suite...

"Même soleil", avec ou sans lui

C'est pendant tout l'été à Divonne -les -Bains. Une façon originale de découvrir la riviève qui traverse la ville thermale ; Le circuit commence à l'office du tourisme et se termine devant l'Esplanade; Tout au long de la "Divonne" des œuvres d'arts , peintures et photos reproduitent sur des bâches de grand format.Tous les artistes invités par le "komissaire Kaviiik" présentent 2 œuvres . A vous de les découvrir en levant les yeux sur l'itinéraire bucolique de la "Divonne"

kaviiik et moi gessien

Lire la suite...

L'art est une passerelle entre le rêve et la réalité..

La ville de st Gervais est bien placée pour le savoir..alors que le Maire Jean-Marc Peillex inaugure la nouvelle expo en plein-air dans le parc de Fayet, les médias  se réveillent. 

En effet , l'année passée à  cette même période, des pseudo scientifiques en quète de buzz livrent aux médias des infos alarmistes sur l'éventualité d'une catastophe naturelle dans la vallée de St Gervais. Une poche d'eau  souterraine se charge au sommet du glacier de tête Rousse,, si cette poche d'eau éclate la vallée sera innondée.. La Mairie prend alors toutes les précautions et la poche est aspirée.. Les risques sont donc limités en fin d'anée 2010, et la sérénité revient en ville..

 Pourtant cette année au printemps 2011 les médias ressortent l'affaire et les peurs ressurgissent..

 Je parlais hier lors du vernissage ave le Maire  Jean-Marc Peillex qui est un homme modéré, il me disait le mal que ces rumeurs exagérées faisaient dans la vallée..!

 Ceci n'a pas empéché le vernissage de l'expo "ponts et passages" organisée par la ville avec le soutien des élus, de se dérouler au mieux.

 une de mes peinture reproduites sur bâche

 

pont-dark.jpg

 J'avoue avoir été enchanté par l'accueil et la convivilalité de cette soirée .. même les dieux grondants au dessus de nos têtes ont attendu la fin de la sangria pour rincer nos verres..

 Une ombre pourtant, on déplore la disparition le vol de 2 œuvres, juste qqs jours avant le vernissage . Les bâches sont pourtant placées à 2 ou 3 m du sol et accrochées entre deux arbres ou pylones avec des cables métalliques..!



Lire la suite...

Kaviiik

"Ponts et passages"

expo en plein air dans le parc thermal du Fayet à St Gervais au pied du Mt Blanc en Hte-Savoie.
Il s'agit de la 4ème édition de cette manifestation d'art contemporain.
les plus grandes signatures ont répondu à l'appel du Commissaire Christian Kaviiik . J'ai le plaisir et l'honneur d'être sélectionné cette année encore.

mes deux peintures présentées comme toutes les œuvres choisies sur des bâches de format 3x2m

 

gegout pont 1

gegout pont 2 fond gris

 Je vous invite à passer pendant l'été dans ce parc du Fayet 

Expo ouverte au public du 4 juin au 15 septembre

Lire la suite...

Chaque matin comme à l'origine du monde

 Debout  les diables, l'aventure appartient à ceux qui se lévent tôt, pas à cause d'une insomnie chronique, mais grace à cette intuition de la beauté criante à la fenêtre.  Voici  un texte court écrit par un ami aujourd'hui disparu, texte qui m'était destiné:
"Rouge :
Toi qui méprises le coucher de soleil des peintres du dimanche qu'as tu de plus à dire de l'incendie du ciel"
 Patrice Martigné "Adamantis"
photo gegout©adagp2006
dsci0004.jpg
Lire la suite...

Bonds sur pont

 Je feuillette le catalogue édité pour l'expo en plein air édition 2011.

 Je me promène de pont en pont. Je lis et relis les textes, les phrases choisies qui accompagneront ce parcours d'art dans le parc du Fayet. Je m'arrête au dessus du vide, sous un mot, sans un cri.. je lis.

"La vie est un pont, traverse le, mais n'y fixe pas ta demeure"

Ste Catherine de Sienne

gegout pont 1

encore une de mes peintures exposées sous la forme de bâche

 100x80 acry sur toile gegout©adagp 2011

Lire la suite...

L'écho des morts

"Regard subjectif" d'un artiste Français sur l'île de Öland très appréciée des Scandinaves.
  
L'Île de Öland se trouve sur la mer Baltique à la hauteur de Malmö
 Toutes les peintures réalisées à l'occasion de cette expo sont issues de mon imaginaire.  Le seul support  est un livre best seller écrit par un écrivain Suèdois .
"L'écho des morts"  est un thriller qui se passe sur cette île. Johan Theorin  y décrit de façon visuelle l'ambiance sombre des paysages en début d'hiver.
J'ai choisi de me laisser imprégné de cette atmsphère. 
Les paysages seront exposés au musée de
HIMMELSBERGA MUSEUM du 9 au 21 Juillet 2011

Baltique 120x120 acry sur toile
gegout©adagp2011
SDC10097
Lire la suite...

la réalité des sans-papiers en Pays de Gex

PROJET d' EXPOSITION ARTISTIQUE

suivie d'un débat sur le thème des Sans-Papiers


« La Cimade a pour but de manifester une solidarité active avec ceux qui souffrent, qui sont opprimés et exploités et d’assurer leur défense, quelles que soient leur nationalité, leur position politique ou religieuse.»


Le projet:


La CIMADE du Pays de Gex et .... lancent un appel aux artistes du Pays de Gex, Bassin Genevois et autres contrées voisines pour organiser une expositiion artistique dont le titre sera:

"Sans papiers dans une Humanité sans frontières?"


tête au ciel smbre 55x46


- Une rencontre préalable avec des Sans Papiers du Pays de Gex sera organisée avec les artistes inscrits, début décembre (une soirée ou 2h d'un samedi après-midi devraient suffire.) C'est l'écoute et l'échange avec les Sans Papiers qui seront le terreau de la création.


- Toute liberté est laissée à l'artiste en ce qui concerne: le choix des matériaux, la taille de la production. Volumes, modelages, collages, peintures... toute forme d'expression est bienvenue.


- Des témoignages écrits de Sans papiers vivant sur le Pays de Gex, s'intercaleront entre les oeuvres.


- L'exposition débutera le vendredi soir par un vernissage et durera le weekend.

Le samedi à 17h , une conteuse viendra raconter une histoire qui amènera un débat sur les Sans -Papiers.

L'exposition se clôturera le dimanche à 18h .


- Les artistes peuvent vendre leur(s) oeuvre(s), décident du prix et de la part qu'ils veulent en laisser à la CIMADE Pays de Gex.


- Lieu de l' exposition : Versonnex ou Atelier et four à pain de Brétigny?

- Date: 9/ 10 avril (il faut éviter les vacances scolaires)


Inscription par mail: anne-marie.delsol@wanadoo,fr


NOM, Prénom:

type de production:

Nombre:

Détail de la taille:


Autres commentaires:





Lire la suite...

Le même soleil .. pour tous


le même soleil pour tous , pour vous , pour cet été ..
L'art permet aussi d'oublier les nuages plus ou moins nombreux qui assombrissent notre quotidien. Je vous propose de faire le voyage à St Gervais. Passer la porte qui s'ouvre sur le parc du Fayet afin d'y découvrir les œuvres d'artistes contemporains reconnus qui ont accepter de plancher sur : "UN MEME SOLEIL"même-soleil--invit




Les œuvres sont des originaux reproduits en haute définition sur des bâches de 3x2m environ.

Cette exposition en plain air est appelée à circuler dans différentes villes qui acceptent le principe de ce type d'accrochage; Il s'agit d'un événement sans aspect mercantile , Entrée libre, pour tous dans les lieux qui jouent le jeu. Le but : permettre l'accès à une forme d'art pour LE PLUS GRAND NOMBRE
Je vous souhaite le plus beau des étés à vous et à vos proches
Alain Gegout
Lire la suite...

pourquoi faire grand quand on est petit

Oh, rien de méchant, juste une petite aquarelle retrouvée entre deux grosses. Comment survivre dans ces conditions.. Faut vraiment être une bien bonne aquarelle pour revenir au grand jour.



Etude pour une Flo à venir aquarelle sur papier Ingres 20 x15

ptite aqua

Je vous dévoile cette survivante et je repense à un des artistes qui présente son travail à ST Gervais. Expo (même soleil). Il a lui aussi choisi l'option

"petit format deviendra grand"

Philippe Clapier a eu je le sais un choc en découvrant ces petits formats reproduits en très grand (3x2m environ) sur les bâches qui occupent le parc du Fayet.

Lire la suite...

Même soleil..

"Même soleil" le nom de cette expo collective qui sera inaugurée le 19 Juin
dans le parc thermal du Fayet . St- Gervais.

Quand on sait la difficulté à organiser et exposer différents artistes ( j'en sais quelque chose..!)

Je dis bravo à l'initiateur de cette manifestation. Kaviiik est un artiste généreux, un artiste qui va jusqu'au bout de ce qu'il décide.meme-soleil.jpg

L'expo est en plein air dans un environnement exceptionnel.

les oeuvres sont en fait reproduites en haute définition sur des bâches de grand format et accompagnées de textes imprimés eux aussi sur bâches.

Cette année encore , belle édition avec des tous grands qui ont accepté de jouer le jeu. Je pense F- Sepulveda, F Willm, E- Roux- Fontaine et d'autres encore dont ...L'inénarrable.. Gegout..!

nous en reparlerons bientôt




Lire la suite...

un texte de louis Richardeau sur ma peinture




IMG_2251 IMG_1824






Dauby Noëlle ou le chant des couleurs

Pourquoi une toile peut-elle vous toucher ? Comment expliquer l’émotion qui surgit de la couleur ou d’un geste. Cela reste un mystère.

Noëlle Dauby a gagné l’abstraction pied à pied.


Sa pratique de la peinture et du dessin ininterrompue depuis 1975 a mûri au fil des
années et a permis le surgissement de cet art actuel riche non seulement d’un
savoir-faire mais aussi d’une réflexion sur l’espace, la matière, la structure et le dialogue intense des couleurs


C’est ce qui frappe dès l’abord : la somptuosité de la palette, la générosité de la pâte colorée, la franchise dans la touche posée sans repentir.


Dans ses paysages qui disent parfois leur nom, se faufilent
des souvenirs de voyages, des empreintes tenaces, des impressions persistantes.
Mais que l’on ne se méprenne pas ! La démarche de Noëlle Dauby ne relève nullement du relevé topographique ni de l’image réaliste.


La transmutation s’opère là sur la toile : les choses vues, engrangées, rêvées, archivées dans la mémoire physique ou affective, par le sortilège du pinceau, du geste, de la pensée, par la pression interne du besoin de peindre sortent et se donnent à voir d’une manière féérique, transcendée, quasi onirique.

Et cela nous donne des compositions qui pour être lyriques,
libres, expansives n’en sont pas moins structurées tantôt par une ligne d’horizon, le marquage d’une croix ou d’une ligne oblique, tantôt par l’étagement de plans qui sollicitent notre regard depuis l’avant-scène jusqu’aux recoins mystérieux d’une anfractuosité lointaine.


L’artiste joue subtilement des ombres et de lumières, de cris et de chuchotements.

Curieusement, son monde se formule en un savant langage binaire : clair et obscure, luisance et matité, tons chauds et tons froids, rugosités et tendresses, plages lissées ou brossées en larges traits.


Dans ses poèmes symphoniques, s’orchestrent les quatre éléments fondamentaux :

lair, le feu, l’eau et la terre.


L’air, la respiration du tableau se lit dans les trouées
blanches, les zones de repos doucement bleutées ;

le feu est souterrain, toujours prêt à jaillir d’une faille en des échappées fulgurantes qui sont de
l’ordre de l’éruption volcanique ;

la terre ou la pierre se conjuguent en d’infinies nuances d’ocres ou de gris granitiques.

L’eau est souvent présente
qu’elle soit métaphore de mer, de lac ou d’étang, elle étanche nos soifs visuelles de fraîcheur et d’apaisement.


On assiste dans cette démarche picturale à une véritable
appropriation de l’espace par des masses cubiques débitées sur des falaises géantes.


Si, dans ses dernières œuvres, l’artiste a évacué toute référence figurative directe, la lecture attentive de ses toiles révèle une gamme de formes tirées de l’observation : ici, l’architecture suggérée d’un domaine mystérieux; là, une arche plein cintre évocateur de l’Italie renaissante ;

ici encore un rivage idéal ; là, un abri rocheux des premiers âges du monde.


Au total, la peinture de Noëlle Dauby s’avère un art maîtrisé de la couleur, des couleurs et de leurs vertus signifiantes : sensuelles, intimistes, puissantes, denses ou éthérées.

Cela donne à son univers une dimension intemporelle, cosmique et pourtant familière.


Le spectateur qu’il soit poète, historien, esthète, géologue ou promeneur solitaire y trouve matière à contemplation, à voyages intérieurs.

En un mot, un art singulier, riche de potentialités à venir.



Louis Richardeau



IMG_2387

Lire la suite...

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles