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musée (15)

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Mises en résonance : « Magritte, Broodthaers & Contemporary Art » Ceci n’est pas une rétrospective…

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Pour le 50e anniversaire du décès de Magritte, voilà deux compères réunis ! En 150  tableaux, sculptures, installations, films et documents, on peut parcourir  les liens de pensée esthétique entre Magritte et Marcel Broodthaers et en observer les nombreux prolongements auprès d’artistes  contemporains, à la manière d’une amplification plastique, poétique et actuelle. C’est ouvert 7 jours sur 7 aux Musées Royaux des Beaux-Arts à Bruxelles jusqu’au 18 février.

L’ami de Magritte, Marcel Broodthaers, poète et artiste belge est né dans la commune de Saint-Gilles à Bruxelles, en 1924 et est décédé à Cologne en 1976. Avant quarante ans, il pratique diverse métiers peu lucratifs, mais nimbés de liberté bohème chérie – écrivain, poète, libraire, guide d’expositions, journaliste et photographe… En 1964, le poète belge Marcel Broodthaers se vend aux arts plastiques en se nommant « artiste Pop ». Il abandonne sa Muse pour se mettre à fabriquer des produits visuels. Grand admirateur de Mallarmé, il justifie son changement de cap  en résonnance avec son fameux  « coup de dés » qui a inventé « l'espace moderne et contemporain de l'art ». Un manifeste contre l'exaltation romantique qu’il veut démythifier.

Il entrera dans le monde de l’art par la porte d’un pragmatisme ironique. Puisque ses livres de poésie ne se vendent pas, il en fera de l’art. « Moi aussi, je me suis demandé si je ne pouvais pas vendre quelque chose et réussir dans la vie. Cela fait un moment déjà que je ne suis bon à rien. Je suis âgé de quarante ans. L’idée enfin d’inventer quelque chose d’insincère me traversa l’esprit. Et je me mis aussitôt au travail… » Lors de sa première exposition, à la galerie Saint-Laurent à Bruxelles,  il expose donc une pile d’invendus de son dernier recueil, Le Pense-Bête (1964), agglutinés  dans  une enveloppe de plâtre. « Tiens, des livres dans du plâtre ! » Enfin, voilà le public qui réagit, ignorant que le poète enterrait sa muse!   « L’idée d’inventer quelque chose d’insincère me traversa l’esprit ». Et voilà des  casseroles remplies à ras bord de coquilles de moules vides avec ou sans sauce, accolées les unes aux autres dans un geste de dérision  caustique. Diable ! 68, c’est l’époque des pavés et de la provoc! Et les assemblages d’objets hétéroclites et jeux d’images et de mots marchent mieux que la poésie! Il meurt à 52 ans à Cologne et est enterrée au cimetière d’Ixelles.

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Sous la conduite de Michel Draguet, le commissaire en collaboration avec Charly Herscovici de la Fondation Magritte et Maria Gilissen, la veuve de Broodthaers, l’exposition « Magritte, Broodthaers & Contemporary Art »  parcourt l’œuvre de Magritte en en sens inverse du temps, depuis sa dernière toile achetée en remontant vers les tableaux de ses débuts, tout en associant son ami Broodthaers à chaque  étape et  le clin d’œil amusé d’artistes associés à  leur démarche  comme  Andy Warhol, Robert Rauschenberg,  Jaspers Johns, César, Ed Ruschan Sean Landers, David Altmejd, George Condo, Joseph Kosuth, Gavin Turk, …dans une mise en scène ludique, intéressante, presque théâtrale. Ce sera l’occasion de découvrir ces autres artistes à travers le  parcours à rebours de l’univers de Magritte. D’alpha à oméga : d’une pastille de Lune devant des feuillages (La page blanche 1967) jusqu’au Soleil éblouissant de la tombe (L’au-delà, 1938).


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L'Année Magritte a  commencé ce 11 mars 2017 dans le repère du surréalisme: "l'auberge-galerie d'art surréaliste où Magritte avait l'habitude de s'asseoir,  à La fleur en Papier doré, 55 Rue des Alexiens, à Bruxelles". René Magritte, né à Lessines en 1898, réside successivement  à Charleroi où il passe une enfance houleuse, Perreux-sur-Marne, Jette et enfin Schaerbeek. Très jeune, il nourrissait une véritable passion  pour le super héros  "Fantomas" ainsi que les auteurs de romans policiers  tels qu’Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc ou encore Gaston Leroux. Il ne se remettra jamais du suicide de sa mère dans la Sambre, alors qu’il avait 14 ans. Lorsqu'il suit ses cours  à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (1916-1920), il est d ‘abord  influencé par l’Impressionnisme et découvre ensuite le "Futurisme", un mouvement né en Italie  qui rejette les traditions esthétiques traditionnelles. C’est une révélation pour lui,  lorsqu’il découvre le Canto d'amore  (1914) de Giorgio De Chirico maître de l'art métaphysique,   qui lui fait comprendre que la question n'est pas de savoir comment peindre mais bien ce qu'il faut peindre.

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L'"idée" devient donc pour Magritte la question essentielle. Il confronte les différentes réalités : l’idée, le mot,  l’écriture, l’image. Magritte est celui qui  veut rendre  la pensée visible, il s’interroge sur  le statut de la peinture, de l'objet, du langage, sur le rapport entre signifié et signifiant. Il estime que le langage trahit la réalité de l’objet. Magritte réunira sur ses toiles des objets appartenant à la banalité du quotidien de manière inhabituelle et surprenante, créant ainsi mystère et questionnements sans réponse, offrant un champ vierge de présupposés et libre pour l’imaginaire.

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Son but est de déboussoler le spectateur pour lui faire entrevoir d’autres réalités. Pour bouleverser notre vision, il crée des atmosphères denses,  figées, minérales. Il utilise la frigidité des couleurs, des perspectives faussées, des tailles d’objet disproportionnées… et donne ainsi naissance à l’absurde. L’antidote des émotions? Ou la transmission de l’inquiétude métaphysique ? Un bel exemple: le peigne, le blaireau, l’allumette, le ciel à la place des murs, le verre vert  plus grand que l’armoire à glaces où se reflète une fenêtre absente du décor dans « Les Valeurs personnelles » (1952).

"La peinture n'est pas un miroir qui reproduit les apparences du monde. C'est un miroir qui produit tout ce qu'il veut, y compris le dos des choses, leur face cachée. Confondre la peinture avec un art de la reproduction est une sottise."

  Après trois années très productives à Paris, il expose en 1929 son œuvre légendaire « Ceci n’est pas une pipe »  au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles mais l’accueil est toujours indifférent et c’est  New York (1936) et  Londres (1938) qui enfin, le consacreront. A Bruxelles, deux groupes de surréalistes se rapprochent pour se moquer des surréalistes parisiens qui hantent les salons: celui de Paul Nougé, fondateur du surréalisme bruxellois et adversaire de l'écriture automatique chère à André Breton et, et celui du peintre René Magritte. Plus intransigeants, ils ne considèrent pas  la littérature et l'art comme des fins en soi et ils en appellent à  des prises de conscience subversives, pour dénoncer l’oppression religieuse et l'ordre bourgeois.

12273258098?profile=original Magritte est devenu un artiste-phare du 20e siècle, mondialement connu et sa gloire posthume est pratiquement sans limite. La célèbre œuvre  Magritte, « Ceci n’est pas une pipe »,  dont le titre éloquent est « La trahison des images » (1929) est revenue en Belgique, le temps de l’exposition. Une belle brochure  vademecum en trois langues, rédigée par le passionnant Jean-Philippe Theyskens, historien de l'art et guide-conférencier aux musées  est à la disposition du public pour la visite. Amusez-vous, empipez-vous!  Et n’hésitez pas à passer un moment créatif dans l’atelier Magritte, Broodthaers & you!

Service de réservations :
Téléphone : +32 (0)2 508 33 33
Email : reservation@fine-arts-museum.be 

L'exposition est exceptionnellement ouverte tous les jours (7/7) ainsi que le Musée Magritte Museum

du 13.10. 2017 au 18.02.2018.

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Sarcophagi

Sous les étoiles de Nout
Je 15-10-2015 - Sa 30-04-2016

Heures d'ouverture:
mardi - vendredi : 10.00 - 17.00
samedi - dimanche : 10.00 - 18.00
fermée le lundi
La caisse ferme toujours 1 heure plus tôt.

L’éternité. Renaître, tel Osiris, tel le soleil qui, depuis l’origine des temps, revient chaque matin à la vie grâce à la déesse Nout, la voûte céleste : telles étaient les espérances des anciens Égyptiens concernant leur vie après la mort. C’est donc sous le signe de Nout que sera placée la future grande exposition du Musée du Cinquantenaire. Celle-ci retracera l’évolution des rites funéraires de l’Égypte ancienne, de la préhistoire jusqu’à la période gréco-romaine, en dévoilant les fantastiques secrets des sarcophages.

Les douze heures de la nuit

L’exposition sera divisée en douze salles, chacune d’entre elles symbolisant une des douze heures de la nuit, pendant laquelle le soleil effectue son trajet vers sa résurrection quotidienne. Chaque salle sera aménagée autour d’une pièce phare sélectionnée pour la richesse de ses significations religieuses, funéraires et historiques, ou pour ses qualités formelles. Dans une première salle plongée dans la pénombre, les visiteurs seront ainsi accueillis par un groupe de quatre extraordinaires pleureuses en terre cuite, qui les immergeront d’emblée dans l’atmosphère des funérailles égyptiennes. La deuxième salle familiarisera le visiteur avec tout ce dont le défunt doit disposer dans sa tombe pour avoir accès à la vie éternelle. Plusieurs salles présenteront ensuite l’évolution des sarcophages au cours du temps, depuis les simples caisses non décorées de la préhistoire et de l’Ancien empire, jusqu’aux cercueils richement ornés des périodes postérieures. Une salle sera également consacrée aux momies et aux intrigants sarcophages d’animaux.

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Restauration en direct

Rappelant la Ouâbet (« La Place pure ») dans laquelle les prêtres égyptiens momifiaient les défunts, un laboratoire de restauration vitré sera installé au cœur de l’exposition. Une équipe de spécialistes de l’Istituto Europeo del Restauro d’Ischia (Italie) y travaillera en permanence sous les yeux des visiteurs pour y restaurer la série des dix sarcophages et planches de momies appartenant au Musée du Cinquantenaire et provenant de la Deuxième Cachette de Deir el-Bahari.

Les secrets des sarcophages

Quels seront les secrets des sarcophages ainsi dévoilés? Environ deux-tiers des objets qui seront exposés, parmi lesquels plusieurs sarcophages, n’ont jamais été présentés au public. Ils quitteront donc pour la première fois le secret de leurs réserves. Les visiteurs découvriront également dans l’exposition les secrets des passionnantes aventures archéologiques qui ont abouti à la découverte de ces sarcophages. Ils apprendront en outre à décoder les secrets du fonctionnement mythologique d’un sarcophage, dont chaque détail de la décoration possède une signification. Enfin, la restauration en direct des sarcophages de Deir el-Bahari dans un laboratoire installé au sein de l’exposition révèlera les secrets de fabrication de ces œuvres.

http://www.kmkg-mrah.be/fr/node/3353

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Nélie en son domaine (Chaalis, 3e partie)

12272972290?profile=originalManquement aux règles élémentaires de courtoisie, j'ai délaissé et même omis de vous présenter notre charmante hôtesse !

Cornélia -petite moue réprobatrice-, qui changea son prénom en Nélie, fut d'abord peintre (voir son autoportrait dans le précédent billet). Elle fut l'élève de Léon Cogniet, peintre romantique dans la veine de Delacroix et de Géricault, puis d'Ernest Hébert, portraitiste et auteur d'oeuvres d'un romantisme teinté de symbolisme. Elle connait un beau succès comme portraitiste de la bonne société, ce qui l'amena à rencontrer Edouard André. Ce politicien issu d'une riche famille de banquiers, amateur d'art et collectionneur fervent d'oeuvres hollandaises du XVIIe siècle, qu'elle épouse en 1881. Ils se rendent régulièrement en Italie où elle l'initie aux artistes vénitiens et toscans de la Renaissance, et acquièrent ainsi un grand nombre d'oeuvres d'art. Son mari décède en 1894, elle continue d'enrichir ses collections et voyage beaucoup en Orient. En 1902 elle achète le domaine de Chaalis où elle accumule ses souvenirs de voyages. Elle meurt en 1912 en léguant son domaine et l'hôtel particulier du boulevard Haussmann (Paris) à l'Institut de France. Elle est inhumée dans la chapelle royale de Chaalis.

... Mais elle nous invite à passer au jardin...

Un jardin, que dis-je, un parc avec sa roseraie...

12272978082?profile=originalPeace and love (roses)

... son orangerie, son atelier des parfums, et les ruines si romantiques de l'abbatiale du XIIIe siècle ou la chapelle royale dont je vous ai entretenu (voir Chaalis et le Primatice).

12272979057?profile=originalRien d'austère, tout au contraire ici tout respire la fraîcheur et la gaieté. De quoi contenter grands et petits.

Tenez la chapelle, avec ses gargouilles...

12272979093?profile=original... les enfants ne s'ennuieront pas, un vrai conte de fées (prévoir des jumelles, même si vous n'avez qu'un enfant ! Le parc d'attractions de "la Mer de sable" se trouve aussi en face du domaine).

12272980059?profile=originalDétail d'une gargouille

(dont on dit qu'il s'agit du portrait d'Edouard Corroyer, l'architecte et restaurateur de la chapelle au XIXe)

12272980094?profile=originalLa chapelle et les ruines de l'abbatiale du XIIIe siècle.

12272980693?profile=originalLe parc du domaine de Chaalis.

Et tout près de là, le parc Jean-Jacques Rousseau et ses fabriques à Ermenonville dont je vous reparlerai peut-être...

Alors pourquoi pas y aller faire un tour aux beaux jours, lors des "Journées de la rose" par exemple qui ont lieu chaque année début juin.

Michel Lansardière (texte et photos).

Une donation remarquable : "Je lègue à l'Institut de France mon domaine de Chaalis... pour faire du château, tel qu'il a été arrangé par moi, sans y toucher, un musée de l'abbaye... Je désire qu'on entretienne, comme de mon vivant, ces sites historiques... et surtout je défends de vendre, sous aucun prétexte, aucune parcelle du domaine : qu'il demeure éloigné de toutes les usines qu'on pourrait menacer de construire alentour, et qu'il reste toujours un des plus admirables paysages de France."

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12272976692?profile=original12272977453?profile=original12272979888?profile=original12272980084?profile=originalLe  nouveau Musée de Bruxelles :  le « Musée Le Fin-de-Siècle Museum »

Après l'inauguration en 2009 du « Musée Magritte»,  dont les recettes témoignent de l’excellente santé touristique, voici  enfin inauguré depuis le 6 décembre 213, le « Musée Le Fin-de-Siècle Museum ».

Il fait partie des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB).   Il a pris ses quartiers dans les salles de l'ancien Musée d'Art moderne qui n'avaient plus été rénové depuis 1989 et fut  fermé depuis février 2011. De nombreuses plaintes se sont succédées, estimant que Bruxelles, capitale de l’Europe, se devait de  posséder un musée d’Art moderne digne de ce nom.

12272978275?profile=originalCONSTANT MONTALD, Nymphes dansant, v. 1898, huile et détrempe sur toile.

 Enfin !  Plus de 400 œuvres allant de 1865 (date de la fondation du  cercle artistique la Société libre des Beaux-Arts) à 1914  sont désormais exposées sur quatre niveaux et  un espace de 4.500 mètres carrés. Nous  ne possédons pas comme en France  la verrière lumineuse  d’une  gare d’Orsay pour accueillir les merveilles de nos années 1900 mais vous viendrez  néanmoins admirer des  artistes comme Maurice Maeterlinck, Emile Verhaeren, James Ensor, Fernand Khnopff et son célèbre tableau énigmatique « Les caresses », Léon Spilliaert, Victor Horta, Octave Maus, Henri Van de Velde, Maurice Kufferath, Guillaume Lekeu... Vous découvrirez les instants fugitifs et grandioses des marines de Louis Artan.  De belles  confluences se retrouvent avec des œuvres d’artistes étrangers tels que  Paul Gauguin, Auguste Rodin, Georges Seurat ou Pierre Bonnard.

12272980893?profile=originalPierre Bonnard : « Nu à contre-jour », ca. 1908

Cette  nouvelle institution culturelle belge met en évidence une  Belgique des plus rayonnantes sur le plan culturel à cette brillante époque et se veut très éclectique. Une des  salles est aussi  prévue pour des expositions  temporaires. Cette salle accueille dès aujourd’hui la dernière (26e) exposition à ouvrir ses portes  dans le cadre d’Europalia. Une exposition consacrée à  des photographes d’époque qui ont rapporté vers l’Occident les premières photos du Taj Mahal et de la vie quotidienne en Inde  en 1900.

Une section entière de cette entité muséale est consacrée à 230 œuvres Art-déco issues de la collection cédée par la famille Gillion Crowet  qui seront exposées en permanence dans ce nouveau musée : vaisselle, mobilier, vases d’une incomparable beauté. Cet ancien ensemble privé regroupe plus de 100 verreries (Gallé, Decorchemont, Daum, Val Saint-Lambert), des pièces d’orfèvreries (Wolfers), de mobilier (Majorelle, Gallé et Horta) et de nombreux tableaux (Khnopff, Mellery, Carlos Schwabe, Mossa et Delville). Un don d'un million d'euros a permis de dessiner l'architecture de la salle et la collection est estimée à 20 millions d'euros. Une salle entière est consacrée à James Ensor. Une autre à Spilliaert.

 Le caractère pluridisciplinaire est évident. C’est ce qui attire  en particulier le visiteur étranger.  La Monnaie a prêté des enregistrements et des maquettes sur l’opéra de l’époque. Le musée du Cinquantenaire prête une partie de sa collection de photographies anciennes. La Bibliothèque Royale expose de précieux documents littéraires. La Cinematek projette de petits films du début du 20e siècle. Des écrans tactiles permettent d’explorer des édifices Art-Nouveau caractéristiques de la Fin-de-Siècle dont la bourgeoisie florissante de l’époque s’enorgueillit et se passionne.

12272977488?profile=originalEugène LAERMANS (1864 - 1940), Les émigrants, 1894, Huile sur toile, 150 x 211

De l’impressionnisme au  réalisme social de Constantin Meunier et d’Eugène Laermans ou de Léon Frédéric, au post-impressionnisme, partout souffle l’esprit d’avant-garde de l’époque. Tandis que l’onirisme des  nymphes gracieuses du peintre symboliste  Constant Montald  fait rêver et songer à ce que peut être un âge d’or. « Age éblouissant mêlant décadence et espoir, splendeur et mélancolie, l’art «fin-de-siècle» rassemble un grand nombre de chefs-d'œuvre de la création belge et européenne entre 1880 et 1914, dans les différentes disciplines artistiques (la peinture, l’architecture, la photographie, les arts décoratifs, la littérature, l’opéra et la musique). » L’objectif  a été  de redéployer les collections fédérales en unités muséales précise Michel Draguet, directeur général des Musées Royaux des Beaux-Arts et de présenter Bruxelles au visiteur  comme le carrefour  de l’effervescence créative  de l’Europe. Le salon des XX (1883-1894) et La Libre esthétique (1894-1914) des courants particulièrement ouverts sur les artistes étrangers.

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Fernand KHNOPFF (1858 - 1921), Des caresses, 1896, Huile sur toile, 50.5 x151

La réorganisation des collections publiques se poursuivra avec l'inauguration en 2016 d'un nouveau musée consacré aux œuvres postérieures à 1914, a assuré Michel Draguet. Cela étant, de nombreuses instances culturelles continuent à  déplorer le manque de moyens financiers et humains  mis à la disposition des musées pour entretenir les trésors inestimables  que recèlent leurs caves, où la conservation même des œuvres devient un sérieux problème. Les infrastructures ouvertes au public sont elles aussi menacées par la vétusté  … ou les  infiltrations d’eau. On est encore sous le coup de la fermeture de la splendide exposition L'HERITAGE de Rogier van der Weyden  qu’il a fallu fermer précipitamment  après quelques semaines à peine  d’ouverture,  pour cause d’insalubrité pour les œuvres exposées.  L'œuvre d'une vie de deux chercheuses émérites, le Dr Véronique Bücken et le Dr Griet Steyaert.   Hélas, on ne peut imputer ces situations dramatiques  qu’à  à la  complexité  du système de gestion mais surtout à  un manque chronique d’intérêt de la part des instances politiques.  

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Paul Gauguin, Le calvaire breton, Le Christ vert, 1889

Huile sur toile, 92 x 73,5 cm © MRBAB, SABAM 2011, [Photo d'art Speltdoorn & Fils]

 

http://www.fine-arts-museum.be/fr/les-musees/musee-fin-de-siecle-museum

Musée Fin-de-Siècle Museum

rue de la Régence, 3
1000 Bruxelles
+32 (0)2 508 32 11
http://www.fin-de-siecle-museum.be
info@fine-arts-museum.be
Itinéraire

http://visitbrussels.be/bitc/static/front/img/db/ContentArticle_408/img_6882.pdf

 

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12272975471?profile=originalEuropalia India oblige, les miniatures indiennes du Ramayana au musée du Cinquantenaire

La troisième exposition de l’automne au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles vient de s'ouvrir. Elle rassemble 101 miniatures indiennes appartenant au Musée national de New Delhi.  Le choix fut fastidieux  parmi les 500 oeuvres de la collection. Europalia India oblige, le musée participe au voyage dans l'imaginaire indien. Le Ramayana, à l’instar du Mahabharata, est une grande épopée hindouiste classique de l’Inde. Compilé jadis par le légendaire poète Valmiki, il constitue l’un des monuments de la littérature mondiale.

12272975878?profile=originalLe Ramayana fut écrit à l’origine en sanscrit. Il décrit, en sept livres (kanda) de 24.000 couplets (shloka), l’histoire du prince Rama et de son épouse Sita. Le héros de l’épopée est Rama, prince héritier d’Ayodhya, qui, à la suite d’une intrigue à la cour, doit s’exiler pendant 14 années dans la forêt en compagnie de sa femme Sita et de son demi-frère Lakshmana. La belle et vertueuse Sita est enlevée par ruse par Ravana, le roi des démons, à dix têtes, qui habite sur l’île de Lanka (Sri Lanka). En compagnie de Lakshmana, Rama débute alors une quête longue et ardue à la recherche de son épouse. Après bien des aventures et des épreuves difficiles, Rama finit par triompher de Ravana et libère sa femme Sita, avec l’aide de l’armée des singes, dirigée par le général des singes, Hanuman. Le Ramayana est une histoire de courage, de fidélité, d’amitié, d’amour et de justice. Il possède une profonde signification religieuse. Les Indiens considèrent Rama comme une divinité et le vénèrent encore aujourd’hui comme une des dix incarnations du dieu hindou Vishnu, qui prit plusieurs avatars pour descendre sur terre.

12272975889?profile=originalLe Ramayana a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes au cours des siècles, tant en Inde que dans les pays voisins, la Thaïlande, le Cambodge, le Laos, le Vietnam et l’Indonésie. Les miniatures sont exposées dans une seule salle pen accrochage vertical par trois. la raison est à la fois  la restriction des moyens du musée et des raisons de sécurité. il est conseillé d'acheter le  magnifique catalogue peu encombrant qui  reprend l'histoire passionnante de chaque oeuvre photographiée. Sur 50 écoles artistiques existantes, 21 sont représentées dans l'exposition par des miniatures inspirées du Ramayana et qui ont été réalisée par des artistes indiens entre le XVIe et le XIXe siècle.

Chez les artistes peintres rajasthani et pahari, l’épopée fait partie des thèmes de prédilection. Elle ne laissa pas non plus indifférents les empereurs moghols musulmans. Ainsi, en 1588, le célèbre empereur Akbar fit traduire le Ramayana en langue persane, et de nombreux artistes des ateliers de la cour s’en inspirèrent pour leurs oeuvres. L’empereur lui-même donna l’ordre de représenter le Ramayana dans des séries de miniatures. L’exposition fait découvrir un art de la miniature dans lequel l’artiste peintre indien révèle sa maîtrise dans la façon de représenter l’homme et la nature d’une manière unique.

(Photo: ©National-Museum.New Delhi)

« Ramayana – Miniatures indiennes du Musée national de New Delhi »

Du 21/11/2013 au 18/05/2014 au Musée du Cinquantenaire, Parc du Cinquantenaire 10 à

1000 Bruxelles. Renseignements : www.mrah.be

Visites guidées, informations et réservations : tél. 02.741.73.11 –

sec@mrah.be

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Le domaine royal de Chaalis.

12272972290?profile=originalVous avez aimé le Primatice et la chapelle royale de Chaalis, ce joyau est serti dans un éclatant écrin qui lui aussi mérite visite. Une visite guidée par le fantôme de Nélie Jacquemart-André...

12272972864?profile=originalNélie Jacquemart-André : autoportrait (1880).

L'abbaye royale de Chaalis c'est aussi une remarquable collection (Boucher, Van Loo, Houdon, Pajou... et même deux Giotto - actuellement en restauration dans les ateliers du Louvre - dont un St Jean l'Evangéliste que les membres d'Arts et Lettres devraient bien connaître), dont voici pour ce qui concerne la peinture un bref aperçu :

12272973681?profile=originalSandro Boticelli (1445-1510) : Vierge à l'enfant (tondo).

12272974081?profile=originalJoos Van Cleeve (ca 1485-1540 ; atelier de) : Vierge aux cerises.

12272973890?profile=originalGiovanni Mansueti (ca 1470-1527) : Picta (le Christ soutenu par la Vierge et Saint Jean l'Evangeliste)

mais encore du mobilier renaissance ou les souvenirs des voyages de Nélie...

12272974483?profile=original.... dans un bâtiment conventuel du XVIIIe siècle :

12272975063?profile=original... à suivre...

Michel Lansardière (texte et photos).

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12272921300?profile=originalPetit concert croquignolet  comme dirait le Routard, organisé l’autre soir au Musée du Transport Urbain Bruxellois… Nous l’avions annoncé dans le groupe Musique d’Arts et Lettres. Les jeunes et talentueux interprètes  (Thomas Maillet et  Gayané Grigoryan), nous les avions rencontrés au Festival de musique de Chambre de l’Orangerie de Seneffe la semaine précédente.

Une heure de très  belle musique joyeuse précédée par une fort intéressante visite muséale par Jean-Louis Mottet, aimable bénévole du musée. Ils sont tous prêts à recommencer vers septembre octobre, car la formule et le programme sont bien au point. 12272921488?profile=original  

Les deux musiciens ont le sens du merveilleux et de la douceur. Paganini souvent évoqué comme étant le plus grand violoniste jamais connu,  avait un grand amour pour la guitare. Sa grande symphonie concertante fut jouée par le compositeur en joute musicale, activité très courante à l’époque, en 1816.  Thomas Maillet à la guitare et Gayané Grigoryan au violon se partagent le duo romantique très réussi. Les accords sont nets, le rythme entraînant, le dialogue enjoué. Aux sonorités  très profondes de la guitare, correspond la pureté du violon de Gayané Grigoryan. Les derniers accords pleins de moelleux de la guitare traversent le rythme bourdonnant du violon cependant que, silencieuse, glisse la vie de l’autre côté des petits carreaux des baies de l’entrepôt. Vient ensuite  un émouvant Adagio et une ronde de conciliabules. Le violon guilleret est repris une octave plus bas par les pétales de la guitare et cela se termine par un joyeux effeuillement de la musique applaudi avec chaleur par un public peu nombreux mais enchanté.12272922091?profile=original

Les œuvres choisies dans le répertoire de Manuel de Falla ont été transcrites pour la guitare par Thomas Maillet. L’une est issue de  son opéra « la vie brève » et l’autre de « l’amour sorcier » , une gitanerie. Une joute musicale pour évoquer le folklore espagnol mais dont on ne sait si c’est Thomas ou Gayané qui sort vainqueur.

Des deux côtés un jeu incisif, dense et subtil où les instrumentistes se livrent à un concours d’aiguës entre virtuosité et insouciance.

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Ils termineront par les œuvres de Piazzola, bourrées de variations, de tendresse langoureuse, de jeux de camaïeux et de dégradés sonores. Le morceau intitulé « Café 1930 » devient une danse lascive où les deux instruments sont liés intimement dans une étreinte vivante. Le bis est un air populaire du Brésil, chantant et joyeux.

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 > 29.12 2013

Le choix des conservateurs 5 :

La sculpture depuis 1945

Cette exposition présente un ensemble de morceaux choisis au sein de la collection de sculpture moderne de la période allant de 1945 à nos jours. Les lignes de force reflètent un certain nombre de découvertes fondamentales qui ont déterminé le visage de la sculpture moderne, tant du point de vue de l’iconographie que des techniques, des matériaux et de l’esthétique.
Tout comme en peinture, la figure humaine perd progressivement de son importance dans la sculpture européenne de l’après-guerre. A travers une aspiration à une expression plastique plus puissante, l’image traditionnelle de l’homme est d’abord attaquée au niveau de la solidité des formes, pour se dissoudre ensuite et pratiquement disparaître du répertoire contemporain. 

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L’intérêt se déplace vers les formes abstraites, organiques et géométriques, vers la force d’expression et les qualités sensorielles des matériaux, vers un jeu de volume et d’espace, de structure et de texture. Tailler la pierre, fondre le bronze, forger le fer ne sont désormais plus les seules techniques avec lesquelles le sculpteur peut donner forme à ses idées. Dès le début des années ‘60, l’assemblage, qui réunit objets, fragments d’objets et matières variées,  offre un visage renouvelé de l’art de la sculpture. 
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Dans le même temps, aux Etats-Unis se dessinent des tendances spécifiques à la désubjectivation. Les artistes minimalistes conduisent une recherche plastique poussée sur la signification, les conditions et la nécessité de la sculpture. En Italie, une jeune génération se concentre sur la qualité tactile des matériaux, l’éphémère et la transformation, et renoue avec la grande tradition antique. Leur prédilection pour des matières ordinaires se discerne dans les expérimentations presque maladroites, mais émouvantes à travers lesquelles, créateurs d'insolite, ils donnent forme à leur propre univers.

Artistes :  Carl Andre, Arman, Marcel Broodthaers, Pol Bury, César, Lynn Chadwick,  Christo, David Claerbout, Roel d’Haese, Haydn Davis, Willy De Sauter, Luc  Deleu, Eugène Dodeigne, Barry Flanagan, Dan Flavin, Paul Gees, Vik Gentils, Robert Jacobsen, Donald Judd, Fritz Koenig, Yvonne Kracht, Berto Lardera, Walter Leblanc, Richard Long, Henry Moore , Olga Morano, David Nash,  Louise Nevelson , Panamarenko , Giuseppe Penone, Nicholas Pope,  Ulrich Rückriem,  Jan Vercruysse, Didier Vermeiren.
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
3, rue de la Régence
1000 Bruxelles
T 32 (0)2 508 32 11
info@fine-arts-museum.be

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administrateur théâtres

                           Bruxelles  Pharaonique

         Plus de 1.000 objets sur 4.000 m² au Heysel ... et aussi au Musée du Cinquantenaire

 

                                      « TOUTANKHAMON, SON TOMBEAU ET SES TRÉSORS »

 

Du 20 avril au 6 novembre 2011 à Brussels Expo au Heysel,  le visiteur et invité  à revivre, comme s’il y était, le moment magique de la découverte, le 26 novembre 1922, de la tombe de Toutânkhamon dans la Vallée des Rois, par l'archéologue Howard Carter. La mise en espace de cette exposition est grandiose.

 

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 Quatre chambres se présentent à lui, certaines remplies jusqu’au plafond d’objets funéraires plus précieux les uns que les autres, destinés à accompagner le défunt roi dans son voyage dans l’au-delà : bijoux, objets religieux, amulettes, coffrets, sièges, armes, instruments de musique et attributs de pouvoir.

 

Quelques chiffres et dates :

 

Toutankhamon régna comme roi (pharaon) de la 18e dynastie (Nouvel Empire) en Égypte ancienne de 13333 à 1323 avant notre ère.  Son tombeau resta caché durant 3 300 ans.

• Au début du 20e siècle, certains scientifiques pensaient qu’il ne restait rien à découvrir dans la Vallée des Rois.

• Howard Carter (né le 9 mai 1874 à Kensington, Londres ; décédé le 2 mars 1939 à Londres) était un archéologue et égyptologue britannique.

• Lord Carnarvon était un égyptologue amateur passionné qui commença à financer en 1907 les fouilles de Howard Carter dans la Vallée des Rois près de Thèbes.

• Howard Carter découvre le tombeau de Toutankhamon le 4 novembre 1922, après sept années d’inlassables recherches.

• Le 23 novembre, Lord Carnarvon et Lady Evelyn arrivent à Louxor.

• Le 24 novembre, une volée entière de 16 marches menant à l’entrée du tombeau est mise au jour.

• Le jour suivant, les sceaux imprimés sont copiés et enlevés. Les hommes se frayent un chemin dans les couloirs descendant au tombeau.

• Le 26 novembre allait devenir le jour J pour Carter. Après avoir déblayé le couloir et pratiqué une petite ouverture dans la seconde porte scellée, Carter et son équipe utilisent une bougie pour regarder à l’intérieur et apercevoir des choses merveilleuses.

• Le 29 novembre, le tombeau est officiellement ouvert en présence de Pierre Lacau, directeur général du Service des Antiquités, de Mohamed Bey Fahmi, gouverneur de la province, et d’Arthur Merton, correspondant du Times de Londres, qui envoya ensuite

un télégramme annonçant la stupéfiante nouvelle à Londres.

• Le 30 novembre 1922, le Times annonce la découverte la plus spectaculaire du siècle à Louxor.

• Le 3 décembre, le tombeau fut scellé provisoirement et comblé avec des décombres.

• Lord Carnarvon décéda peu après, probablement d’une bactériémie à la suite d’une morsure de mouche.

Après la mort de Lord Carnarvon, des journaux évoquèrent une prétendue malédiction associée à la chambre funéraire.

• Howard Carter décède 17 ans plus tard.

• Ce qui rendait unique la tombe de Toutankhamon, c’est qu’elle était la seule dans la Vallée des Rois à n’avoir jamais été pillée.

 

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 Pour l’exposition Toutankhamon, le tombeau et ses trois chambres ont été recréés avec soin et constituent une réplique à l’identique des originaux.

Nulle part ailleurs, pas même en Égypte, il n’est possible de voir le tombeau et les chambres du trésor, ni la mise en scène de la découverte comme cette exposition les montre.Plus de 1.000 répliques des principaux objets découverts sont exposées.

Même le masque mondialement célèbre peut être admiré sous la forme d’une  reproduction parfaite, dont l’original a fait le tour du monde dans les années 1980.

 

 

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.                                              

 

 Grâce à la technologie moderne, l’ancienne civilisation du Nil retrouve sa splendeur d’antan, plus authentique et plus captivante  que jamais. Cette exposition montre combien il peut être fascinant de reproduire, avec l’aide de répliques elles-mêmes fabriquées avec le plus grand soin, l’impression dégagée par quelque chose dont, jusqu’à maintenant, on ne pouvait faire l’expérience que par l’intermédiaire de photographies ou de peintures.

 

 

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Les artisans égyptiens qui ont réalisé les répliques n’ont rien à envier à leurs ancêtres, de sorte que chaque objet peut être examiné de très près. Les inscriptions couvrent toute la surface des pièces et les détails sont soit sculptés, soit incrustés de pierres semi-précieuses, de verre coloré d’ivoire et d’ébène.
Un des objets les plus émouvants de l’exposition – et dont la symbolique n’est pas toujours évidente à la lecture des livres et illustrations consacrés à Toutânkhamon – est un petit siège incrusté d’ébène et d’ivoire. Fabriqué pour un garçon de neuf ans, il rappelle que Toutânkhamon n’était encore qu’un enfant quand il a accédé au trône. Du jour au lendemain, il est devenu l’un des personnages les plus puissants de l’Antiquité. Le contraste entre cette puissance et la petitesse du siège est poignant.

 

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« Toutânkhamon, son Tombeau et ses Trésors » est une exposition hors du commun. Les répliques exposées sont d’une facture exceptionnelle, à tel point que j’ai découvert sur certaines d’entre elles des détails que je n’avais jamais remarqués sur les objets d’origine (pourtant observés à de multiples occasions). Cette exposition, avec sa profusion d’informations et sa mise en scène visuellement époustouflante, est la plus fidèle reconstitution des conditions réelles dans lesquelles Howard Carter et Lord Carnavon ont découvert le fabuleux tombeau de Toutânkhamon. Ne la manquez sous aucun prétexte ! » Bob Partridge, égyptologue

Bob Partridge est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’Égypte ancienne. Il est aussi l’éditeur du magazine britannique Ancient Egypt. www.ancientegyptmagazine.com

 

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 Plus d'infos sur : www.kingtutbrussels.be

 

Et en parallèle : TOUTANKHAMON, AUSSI AU MUSEE DU CINQUANTENAIRE

 

En tant que plus grand musée d’art égyptien de Belgique, le Musée du Cinquantenaire fait écho à l’exposition « Toutankhamon, son Tombeau et ses Trésors » coproduite par VisitBrussels et Semmel Concerts. Il organise une EXPOSITION TEMPORAIRE jusqu’au 6 novembre 2011.

En Belgique, la plus grande collection d’art égyptien se trouve au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles. Elle compte environ 11.000 pièces d’antiquité. Profitant de l’occasion fournie par l’exposition « Toutankhamon, son Tombeau et ses Trésors », qui se déroule actuellement à Brussels Expo, le musée a procédé à un certain nombre d’ajouts et de réaménagements sur ce thème dans sa section égyptienne. Plusieurs objets ont été sortis des réserves. Les deux têtes en pierre de Toutankhamon ainsi que les trois objets qui proviennent de son tombeau ont été mis en évidence. Il s’agit d’offrandes funéraires - deux houes miniatures en cuivre et un fragment de textile – jadis offertes au roi Albert Ier par le découvreur du tombeau, Howard Carter, et par le mécène de la campagne de fouilles, Lord Carnarvon.

 

On peut aussi admirer une collection méconnue de moulages de sculptures originales et de reliefs datant de la période amarnienne, l’époque où régnait le père de Toutankhamon, Akhenaton. Dans cette collection, on trouve notamment une copie de la fameuse Néfertiti du Musée de Berlin.

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 Les copies, qui ont été réalisées sur base des originaux conservés dans ce musée ainsi qu’au Louvre et au Musée du Caire, ont été acquises par le Musée du Cinquantenaire en 1933 mais n’ont été que très brièvement exposées à des fins éducatives. Elles sont aujourd’hui de nouveau montrées au public mais possèdent également un intérêt pour les chercheurs. Ainsi, la copie d’un relief provenant d’une tombe d’Amarna offre une alternative à l’œuvre originale, qui a souffert de dégradations irréversibles. Il en va de même pour les deux têtes des demi-sœurs de Toutankhamon. Les originaux ont été dérobés au Musée du Caire lors des récentes émeutes et sont depuis lors introuvables. Heureusement, il en existe des copies au Musée du Cinquantenaire…

Les modèles réduits des catafalques dans lesquels furent retrouvés le sarcophage, les cercueils et la momie du jeune pharaon défunt font directement référence à l’exposition présentée à Brussels Expo. Enfin, dans deux salles spécialement aménagées, le visiteur peut prendre connaissance de l’enfance de Toutankhamon, de sa famille, de son gouvernement et de son apparence.

 

Dates et lieu de l’exposition temporaire Jusqu’au 6 novembre 2011 Musée du Cinquantenaire, Parc du Cinquantenaire 10, 1000 Bruxelles Infos pour les visiteurs : www.mrah.be   02 741 72 11    info@mrah.be

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administrateur théâtres

L'art du Graffiti à Bruxelles (Musée d'Ixelles)

 

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Envahir, déranger, provoquer, salir ? Embellir, arranger, susciter ?

Qui fait des graffitis ? Et surtout, pourquoi ? VOICI L’ART URBAIN Au musée d'Ixelles qui a remporté l'édition 2011 du prix des musées

 

 

DE LA RUE AUX GALERIES, EXPLOSITION relève un défi inédit : l’entrée au musée des graffeurs ! 

 

Il y a 25 ans, une poignée d’adolescents marqués par de rares images venues des USA commencent à orner les murs de Bruxelles d’images explosives. Le mouvement prend rapidement de l’ampleur et, dès la fin des années ’80, textes et images rivalisent de complexité. Au fil du temps, les générations de jeunes graffeurs se succèdent, et avec elles différentes manières d’appréhender la ville…

Aujourd’hui, non seulement les murs de Bruxelles continuent d’accueillir certaines œuvres impressionnantes, mais quelques ex-graffeurs de la génération des années ’90 ont accédé à la reconnaissance artistique.

Le post-graffiti, celui qu’accueillent galeries et musées, n’est pas un simple prolongement des fresques à la bombe. Dans ses meilleurs exemples, il interroge son identité et ses caractéristiques propres.

Complètement affranchis de leurs racines urbaines, les travaux de Arne Quinze, Jean-Luc Moerman, les Hell’O Monsters, Byz, Plug, Sozyone Gonzalez ou Bonom entretiennent certains liens, ténus ou évidents, avec leurs antécédents.

 

UN PARCOURS EXPLOSIF

 

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Jean-Luc Moerman, "Connectingthings", s.d., collection Musée d'Ixelles, copyright tous droits réservés, photo Vincent Everarts

 

 

Le graffiti, celui des précurseurs comme celui de la nouvelle génération, interroge la ville. À présent, il interroge aussi le musée. Un quart de siècle après l’apparition du mouvement, le Musée d’Ixelles rend hommage à ses créateurs d’abord décriés avant d’être ovationnés.

 

Le parcours s’ouvre par des œuvres du graffiti new-yorkais montrées à Bruxelles en 1984. Car c’est par le biais du réseau artistique que le graffiti est arrivé chez nous ! C’est un hasard si, au même moment, quelques adolescents bruxellois s’essaient à la pratique. Le musée présente des objets appartenant à ces pionniers du mouvement et jamais montrés jusqu’à ce jour : carnets d’esquisses et autres souvenirs d’époque prouvent leur passion et le travail intense du graffiti. Une projection recadre la décennie hip-hop de la fin des années ‘80 et des années ’90 : les figures marquantes de la capitale, les fresques majeures, et surtout les clés de lecture d’un art extrêmement codé.

 

La deuxième partie de l’exposition présente le travail contemporain d’artistes issus du graffiti. De Arne Quinze aux Hell’O Monsters en passant par Plug et Jean-Luc Moerman, on découvre des similitudes inattendues entre des parcours nés dans le même contexte, et fidèles à leur source. Plusieurs installations sont réalisées spécialement pour l’occasion.

 

Enfin, EXPLOSITION s’attarde sur quelques figures marquantes de l’art urbain bruxellois actuel : quatre artistes que vous connaissez sans le savoir témoignent aux murs du musée, par des œuvres ou par des archives, de leur pratique extérieure…

Les parois du musée sont poreuses, puisque les allers-retours avec la ville se multiplient. Plusieurs interventions artistiques auront lieu à Ixelles, et un parcours des témoignages d’art urbain les plus surprenants est proposé au visiteur en prolongement de son parcours dans l’exposition. L’art est autant dans que hors les murs...

 

Par le biais d’archives rares, de documents d’époque, d’œuvres d’art et d’installations réalisées pour l’occasion, EXPLOSITION souhaite rendre justice à cet art aventurier d’une richesse insoupçonnée qu’est le graffiti.

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          Crash, Sans titre (Crash), 1984,

Aérosol sur toile, © tous droits réservés

 

Lexique :  

Art urbain: expression artistique

qui regroupe les créations non

commanditées dans la ville. L’art

urbain se distingue de l’art public,

qui est subventionné.                                                           

Graffiti : partie de l’art urbain qui

englobe tout signe posé dans la ville

(image ou texte). Affiches, pochoirs,

autocollants sont des graffitis.

Graf : graffiti réalisé à la bombe

aérosol.

Tag: signature réalisée en un trait

(et donc une couleur), appliquée

en différents endroits de façon

répétitive. Il s’agit de la forme la plus

courante de graffiti.

Hip hop : mouvement artistique                                         

développé dans les années 1970

aux USA et 1980 en Europe, autour

du graffiti, du breakdance, du rap

et du Djaying. Il a propagé l’esthétique

du graff.

Néo-graffiti : pratique du graffiti

dissociée des codes du hip hop,

au niveau des matériaux et de

l’esthétique. Elle apparaît en Belgique

vers 2003.

Post-graffiti : pratique en atelier liée         

à l’esthétique du graffiti et destinée

au réseau classique de diffusion

des oeuvres d’art.

Street Art : terme apparu au début

des années 2000, englobant graff hip

hop, néo-graffiti et post-graffiti dans

une démarche de reconnaissance

culturelle (voire commerciale). 

 

12272740892?profile=original   Defo Dalbino & Eyes B,

Graffiti à Neerpede, 2008,

Bombe aerosol,

© photo Eyes B

 

En parallèle à l’exposition EXPLOSITION, l’art du graffiti à Bruxelles, le premier livre de référence sur le sujet !

Quelle est la place du graffiti dans l'art, quel rôle joue-t-il dans l'enrichissement artistique d'une ville comme Bruxelles, quels sont ses pratiques, ses véritables artistes ? De la rue aux galeries, l'historien analyse tous les parcours en s'appuyant sur une documentation inédite. Richesse et couleurs des témoignages recueillis à vif, dans l’esprit même de ces nouveaux codes de lecture imposés par le street art, passés de l'éphémère à l'indélébile.

 

« Une simple promenade dans les rues de Bruxelles, un voyage en train qui passe par le

centre de la capitale, suffisent à se poser la question. Ces graffitis qui couvrent les murs

à des endroits au mieux inattendus, au pire inaccessibles, sont-ils l’œuvre d’artistes en

mal d’exploits, de jeunes surdoués en pleine crise de créativité ? Adrien Grimmeau,

historien de l’art fasciné par l’univers du graffiti – son côté brut, nocturne, ses jeux, son

déploiement, et l’énergie dégagée par ces premières signatures d’espaces, de surfaces

prises de force –, a voulu explorer ce monde en profondeur.

Une constatation s'est imposée à lui rapidement. « Depuis trois ans environ, le graffiti, et

spécialement sa version actuelle le street art, bénéficiait d'un engouement tant de la part

du marché de l'art que des institutions culturelles. Les publications abondaient. La

plupart des capitales d'Europe possédaient leur livre sur le graffiti. Mais sur Bruxelles,

rien. Rien d'ailleurs sur la Belgique entière ». Entre-temps, plusieurs ouvrages ont été

publiés depuis 2007 qui abordent chacun un aspect très pointu de la production de la

capitale. Ces parutions successives témoignent de l'engouement actuel pour le

phénomène. Malgré cet enthousiasme, aucun ouvrage ne retrace l'histoire du graffiti à

Bruxelles depuis ses antécédents (le muralisme des années 1970) jusqu'à ses

productions les plus actuelles, et son passage en galerie. Il était temps qu'un tel livre voie

le jour ».

« Le graffiti est un monde de l'ombre, et créer des contacts ne fut pas simple. Cependant,

une fois les premiers pas posés, tout s'est enchaîné avec facilité. J'ai rencontré des

passionnés de peinture, qui pouvaient braver le froid et la nuit pour peindre dans la ville.

N'importe quelle discussion avec un graffeur se prolongeait plusieurs heures sans que je

m'en rende compte. Peu à peu, les blackbooks, les albums d'esquisses et de photos qui

témoignent des hauts faits/méfaits des peintres, se sont ouverts. J'ai découvert un univers

de grands enfants, parlant à n'en plus finir d'un graff, plutôt pour l'exploit que fut sa

réalisation que pour son esthétique. J'ai commencé à réunir des images, à compléter ma

collection des pièces majeures bruxelloises, à chercher les photos les plus rares. « Tel

graffiti n'existe pas en photo, tu ne le trouveras jamais », « je connais quelqu'un qui a une

photo de celui-ci », etc. À partir des témoignages et des images, j'ai dressé une

chronologie de la situation bruxelloise. Bien sûr, les graffitis sont rarement datés, et les

mémoires se défont au fil des ans... »

 

Adrien Grimmeau, (historien de l’art) DEHORS ! Le graffiti à Bruxelles. CFC-Editions, collection Lieux de mémoire.

23 x 29 cm, 224 pages, 230 illustrations couleur, 30 €. Édité en français.

 

 

 

 

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© Daniel Fousss - CBBD

 

PROMENEZ VOUS dans la ville  ET DÉCOUVREZ LES FRESQUES MURALES « BANDES DESSINÉES » À BRUXELLES :

                            http://www.bruxelles-tourisme.be/contenus/fresques_murales__bande_dessinee_/fr/362.html

« Plus loin que vos tristes parades, derrière les maisons, après la banlieue, derrière le terrain vague où vous jetez vos vieilles idées..., s'étend la plaine de jeu de la peinture qui refuse

d'être l'ombre des ombres... »  Christian Dotremont, 1949 

                            http://leviffocus.rnews.be/fr/loisirs/divers/l-art-urbain-et-bruxelles/album-1194864789578.htm 

 

                  

                                                                                                                     

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Le portrait imaginaire de Katrine

Pas vraiment blonde comme on imaginerait une typique Scandinave. Pas vraiment brune non plus .. en fait je l'imagine délavée par les tourmentes de l'ïle. Un peu comme les épavec blanchies par le soleil et les embruns..

 Diaphane pour ne pas dire transparente..

 

"Katrine était arrivée sur l'îlot. elle descendit au bord de l'eau, embrassant la côte du regard. au Nord, on ne voyait que des plages désertes et des bosquets, au sud  des prairies avec, au loin, quelques petits cabanons de pêcheurs"

 extrait du livre "l'echo des morts"

 Portrait imaginaire de Katrine

  40x40 acry sur toile avec marouflages

gegout©adagp 2011

 Certainement la seule présence humaine de cette expo en Suède

tête grise 40x40

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de la lumière pour les morts

Je m'envestis dans la tourbe.

 Ce millieu hostile, en tout cas stérile.

 J'ai le souvenir de ce terrain enfoncé au creux de moi-même. Humus enchorgné, fumet acide ou si peu de choses parviennent à s'épanouir.

(des lumières vivantes pour les morts)

 phrase issue du livre de Johan Theorin

 50x50 acry sur toile avec marouflage

gegout©adagp 2011

tourbière marouflée

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griffures , coulures et bise noire

 Ca va décoiffer le milieu de l'art.. je fais mon coming out.. j'aime les paysages plats et vides.

 J'aime les seins gonflés d'hormones, j'aime les collines, la Toscane et la Suède. J'aime les paysages qui dégoulinent, j'aime le miel entre tes jambes.

 J'aime avant tout la peinture, les grisailles qui font rêver, les ocres jaunes concensuels, les terres de Siennes, le bleu indigo , le gris de Paynes .. Mais je déteste la bise noire..

 acry et marouflage sur toile 35x24

gegout©adagp 2011

35x24 ciel floconné

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autopsie d'un fantôme

 Un écorché de pierre en attendant son ADN.

 Une echographie du termafrost

 le battement au ralenti d'une zone non fertile. Le gris joue avec juste une trace d'ocre jaune qui laisse l'espoir d'une lumière .. pas pour les morts seulements

 triptyque pour une île

120x40 acry et marouflage sur toile

 gegout©adagp 2011

trptyque

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administrateur théâtres

Je fais suivre la lettre de Bernard Villers concernant la disparition de notre musée d'Art Moderne à Bruxelles.

Rendez-vous le mercredi 9 mars à 13 heures à l’entrée du Musée

3, rue de la Régence, 1000 Bruxelles,

afin de montrer notre mécontentement....

 

Voici sa lettre :

La mort d’un Musée

février 2011 Bruxelles

 

Le musée d’Art Moderne est fermé depuis le premier février 2011, sine die et sans alternatives.

Sans alternatives ? Que non ! Après une année de travaux et de rénovation des anciens locaux, on le remplacera par un Musée Fin de Siècle, le Musée 19, le musée de la fin du XIXe. Et ça va marcher ! C’est sûr.

C’est le croquemitaine de la place Royale qui, avec son sourire « jugendstil », sa voix fleurie et la ferronnerie de ses arguments, nous l’a annoncé lors de sa conférence de presse à laquelle je me suis présenté sans être invité. Il l’a annoncé sans gêne aucune car, cher(e)s ami(e) de la presse nationale… on montrera bientôt un grand Alechinsky de la collection dans un musée d’Anvers et des œuvres du Musée d’Art Moderne quelque part en Asie… On croit rêver et on rêve, car on part aussitôt avec nos amis, nos étudiants, nos visiteurs à Anvers pour voir notre Alechinsky puis à Taipei pour découvrir nos chefs-d’œuvre enfin sortis de leurs réserves.

 

Voici donc la vision futuriste du très passéiste et très conservateur Conservateur

Dragonnet.

 

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Et paradoxalement ce Conservateur très conservateur est l’ensevelisseur d’un art présent, qu’il aurait pour mission de présenter, un art appartenant à tous les habitants de la Belgique ou à tous les visiteurs du monde. Après les rêves, la fin des illusions. L’Art c’est l’Art-gent. On le voit, on l’entend : le grand Braconneur du Musée est au service des maîtres du marché, un agent de la finance, un sujet de l’audimat, du tourisme bêlant avide de dollars. Et là on l’aime. Hélas ! Il a fait ses preuves. Le musée Magritte ne désemplit pas.

 

Pauvre Bruxelles ! Cette « capitale » de l’Europe sera donc la première capitale d'Europe sans un musée d’art moderne !

INDIGNONS-NOUS !

 

Je crois, dans un premier temps, qu’il faudrait ameuter les artistes du pays ou de passage par chez nous, les enseignants, et tant de gens qui sont ou qui pourraient être concernés par les jeux et les enjeux de l’art. Or, on peut le constater, la mise à mort du musée s’est vraiment faite en catimini.

AMEUTONS !

 

L’absence d’un Musée d’Art Moderne est intolérable.

Il faut un Musée d’Art Moderne.

Le Musée nous appartient.

 

Que faire ?

Des communiqués de presse ? Oui. Des tracts ? Des affichettes ? Oui. Des performances ?

Oui. Des perturbations ? Oui. Des interventions. Des explications. Des interrogations. Des

contradictions. Des suspensions. Des affirmations…Oui.

COMMUNIQUONS !

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Je propose à mes amis-amies-artistes et aux amies amis de mes amies-amis-artistes de

nous retrouver à l’entrée du Musée 3, rue de la Régence, 1000 Bruxelles, le mercredi

9 mars à 13 heures et de discuter le coup afin de convenir d’actions diverses ou d’une grande action.

DISCUTONS !

 

Bernard Villers

lundi 28 février 2011

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