Les têtes surgissent de nulle part venues , juste ici une pensée à la série des monomaniaques de Géricault. Ces portraits poursuivent mon inconscient.
Je ne peux rien dire d'autre.
flo du 25 juillet 120x120 acry et marouflage sur toile
gegout©
Les têtes surgissent de nulle part venues , juste ici une pensée à la série des monomaniaques de Géricault. Ces portraits poursuivent mon inconscient.
Je ne peux rien dire d'autre.
flo du 25 juillet 120x120 acry et marouflage sur toile
gegout©
Ce bruit qui prend de l'ampleur ou Ce bruit qui se perd, cette vision de l'image qui va dans les 2 sens, en avant , avance rapide, en arrière en arrière toute.
scories 40x40 acry et marouflage sur toile
gegout© adagp2011
Arrivée.... départ.
Le même bruit sec d'une porte qui claque, des talons qui claquent, des secondes des minutes qui claquent , du cœur qui bat la-haut, en haut de l'escalier, ventre noué de trop d'attente.
Les secondes sont les poussières du temps
Pas vraiment blonde comme on imaginerait une typique Scandinave. Pas vraiment brune non plus .. en fait je l'imagine délavée par les tourmentes de l'ïle. Un peu comme les épavec blanchies par le soleil et les embruns..
Diaphane pour ne pas dire transparente..
"Katrine était arrivée sur l'îlot. elle descendit au bord de l'eau, embrassant la côte du regard. au Nord, on ne voyait que des plages désertes et des bosquets, au sud des prairies avec, au loin, quelques petits cabanons de pêcheurs"
extrait du livre "l'echo des morts"
Portrait imaginaire de Katrine
40x40 acry sur toile avec marouflages
gegout©adagp 2011
Certainement la seule présence humaine de cette expo en Suède
Je m'envestis dans la tourbe.
Ce millieu hostile, en tout cas stérile.
J'ai le souvenir de ce terrain enfoncé au creux de moi-même. Humus enchorgné, fumet acide ou si peu de choses parviennent à s'épanouir.
(des lumières vivantes pour les morts)
phrase issue du livre de Johan Theorin
50x50 acry sur toile avec marouflage
gegout©adagp 2011
Ca va décoiffer le milieu de l'art.. je fais mon coming out.. j'aime les paysages plats et vides.
J'aime les seins gonflés d'hormones, j'aime les collines, la Toscane et la Suède. J'aime les paysages qui dégoulinent, j'aime le miel entre tes jambes.
J'aime avant tout la peinture, les grisailles qui font rêver, les ocres jaunes concensuels, les terres de Siennes, le bleu indigo , le gris de Paynes .. Mais je déteste la bise noire..
acry et marouflage sur toile 35x24
gegout©adagp 2011
Un écorché de pierre en attendant son ADN.
Une echographie du termafrost
le battement au ralenti d'une zone non fertile. Le gris joue avec juste une trace d'ocre jaune qui laisse l'espoir d'une lumière .. pas pour les morts seulements
triptyque pour une île
120x40 acry et marouflage sur toile
gegout©adagp 2011
Peindre dépeindre et repeindre.
Une Flo barbouillée 55x46 acry et beaucoup de marouflage gegout©adagp2011
Ce jeu devrait finir par m'épuiser..
J'ai la gueule de bois depuis ce matin, je barbouille comme un ivrogne. j'ai aussi le teint bronzé de celui qui passe plus de temps là-haut.
Loin de mon atelier je vis aussi. Je suis un peintre et un homme , un peu artiste.
Je ne cherche que la plénitude, l'instant magique.
Je me méfie du discours autour de l'art.
Pourtant j'écris quasi quotidiennement sur mon blog
(sans-pitre) qui fêtera ses 1000 articles bientôt.
J'écris ce qu'il ne faut pas taire quand le cœur décide à notre place.
Je parle de Flo, de ses avancées, de ses régressions, de sa chair, de son sexe indéfini.
Flo est un générique, comme on le dirait en parlant du vin, une autre passion qui me fait vibrer.
Etre là ou ici, ici ou ailleurs, vivant de ses sens, en admettant le chaos qui s'organise autour.
Un état de Flo moisson
150x120 acry sur toile
L'art est un pays ou l'on se faufile entre ce qui se trame
Hyper acuité de l'invisible, de l'insondable continent
Là ou se confinent nos pulsions
La ou grouillent les brouillons
De notre présence ici bas, ici haut