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pays (7)

Un pays pleure agenouillé

Un pays pleure agenouillé

Un pays pleure agenouillé
Demandant charité au frère
D’un cœur meurtri qui bat à peine
Dans la poitrine du tronc blessé.

Si sur notre drapeau est écrit UNION
Alors pourquoi tant de division ?
Tombé à genoux pleure un pays entier
Sous la croute d’une profonde plaie.

Tombé à genoux pleure un pays entier
Et je pleure avec lui, ici, de très très loin,
Il y a des gouttes de mort sur ses joues décharnées…
Homme avec homme se déchirent jusqu’au sang.

C’est le temps des rêves qui meurent
Sur le pavé, dans le sang et les épines,
Milliers d’Abel et milliers de Cain
S’affrontent dans les rues en criant :
« Justice ! Luttons pour votre bien… »

Si sur notre drapeau est écrit UNION 
Pourquoi tant de haine dans ces bustes gloutons,
Qui bourdonnent comme des cassés tambours
Désemplis de toute trace d’amour ?

Ô, mon pays, ne laisse pas tes enfants
Sous ces triques et ces pierres sombrer dans la mort !
Un peu de feu dans l’âtre et un regard aimant
Et tu verras tes fils grandir encore plus forts.

Si sur notre drapeau sera écrit AMOUR
Le mot UNION y sera pour toujours.  

Antonia Iliescu

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Voilà un an déjà...

Voilà un an déjà qu’est sorti mon livre « le Conte du Pays de Nan ». Un deuxième manuscrit vient d’être envoyé pour lecture à un éditeur bruxellois, et j’espère pouvoir le finaliser l’an prochain. J’ai repris ici quelques commentaires publiés depuis octobre 2010 sur mon premier essai (écrit au Japon de 1984 à 1986). Ils m’ont encouragé à reprendre et poursuivre mon travail d’écriture. D’autres critiques m’ont été promises. Si donc vous aussi avez lu mon texte, n’hésitez pas à m’envoyer vos impressions, questions ou critiques à mon adresse courriel (daniel.moline@ skynet.be). Elles seront toujours les bienvenues.

Daniel Moline

 

12272763882?profile=originalLe Conte du Pays de Nan
Editions Thélès, 3 septembre 2010, 233 p.- ISBN : 9782303003063

 

Présentation de livre par l’éditeur :
Un jeune homme, Guershom, est envoyé de Belgique jusqu’au centre du monde. Il se retrouve là-bas à attendre seul. Il y fait la rencontre de Ponko, une jeune femme qui se perd dans son image. Il assiste à la mort d’un chien. Cet événement le marque et le rend très tendu. Il arrive en enfer. Il possède un nouveau corps et se voit dépossédé des artifices de la civilisation, ce qui lui permettra de vivre l’aventure de l’amour, le va-et-vient du bien. Il ne sait comment trouver Dieu maintenant, enivré par toutes les filles qui l’entourent. Doté de sang-froid dans son ancienne vie, c’est désormais du sang-chaud qui coule dans ses veines. Le paradis, l’enfer, le purgatoire ne sont jamais loin… Un roman étrange et pénétrant, où chaque lieu exprime différents niveaux d’humanité. Sur les pas de Dante, ce roman propose, dans un foisonnement d’idées et de mots, une plongée créative à travers différents espaces. Mais derrière les symptômes se cache une cohérence plus tragique et sérieuse, une réflexion sur l’animalité et la lucidité. Daniel Moline vit en Belgique. Il a vécu au Japon de nombreuses années, pendant lesquelles il a été peintre et chargé de cours à l’université de Kobe.

Présentation de l’auteur sur Amazon.fr :
Depuis son arrivée au Japon en 1973, Daniel Moline n'a cessé de peindre et d'écrire. "Le Conte du Pays de Nan" est son premier texte publié. L'œuvre de Spinoza et le film de Nagisa Oshima "l'Empire des sens" sorti en 1976 semblent avoir joué un rôle déterminant dans sa réflexion sur le rapport complexe entre désir et connaissance, et sa recherche de l'unité affect-concept qui fait la force ultime du langage. L'impact de ces deux chefs-d'œuvre que sont "L'Ethique" et "L'Empire des sens" traverse ce Conte qu'il acheva d'écrire - pour l'essentiel - en 1986, avec la conscience aiguë de n'avoir pu résoudre le conflit. A cela il faudrait ajouter "Les Cinq Rouleaux" d'Henri Meschonnic, publié en 1970 aux Editions Gallimard, que l'auteur emporta avec lui au Japon. Cette présentation originale de cinq textes bibliques abondamment cités dans le Conte l'a manifestement séduit et inspiré jusque dans le mot de la fin.

 

Publié dans Critiques libres
Visites : 356

Critique rédigée par France Guerre (34 ans)

 

12272764283?profile=originalUn paradis soustrait


Ce livre n’est pas facile à lire, mais bon Dieu, quel livre ! Il est étrange, dans tous les sens du mot : inclassable, indéfinissable, inquiétant, déroutant, voire incompréhensible. Un vrai livre pour ceux qui aiment perdre leurs pères et leurs repères. Ne cherchant manifestement ni à plaire ni à déplaire au lecteur éventuel, l’auteur semble d’abord avoir écrit pour lui. A chaque page, ce livre résiste à qui essaie de le penser. Il n’y a pas d’entrée. Les chemins ne vont nulle part. Ça n’a pas de sens. Impossible de savoir où l’on est, à qui on a affaire, quel est ce paradis soustrait. Un homme rencontre trois femmes. Le texte se contente d’évoquer ces rencontres, procède par allusions sans faire mention de choses précises, fait croire qu’il cache du sens pour mieux nous égarer. Il offre une multitude d’itinéraires possibles dont les tracés, comme en un labyrinthe, formeraient des histoires jusqu’au point qui pose un sens interdit. S’organise-t-il ainsi de manière à provoquer et à décevoir chacune de nos trajectoires interprétatives ? Et pourtant il n’est pas insensé. Il a en lui une force. Il pose une question de vie ou de mort. Il est à la fois politique, éthique, mystique et poétique. Et si l’œil s’y perd avec la raison, comme dans le jardin des délices de Jérôme Bosch, l’oreille pourrait peut-être bien s’y retrouver dans l’enchaînement serré des mots. C’est peut-être un livre à lire et goûter à voix basse, à relire plusieurs fois avant d’y entrer pour le goûter vraiment ?

 

Critique rédigée par Laozi (40 ans)

 

12272764701?profile=originalErrances narratives et perte de sens au fond d’un véritable locus voluptatis


Voici un conte dont les chaines sonores et le pointillé coloré sont si déroutants qu’il semble appartenir à une autre épistémè que la nôtre. 23 juin 1975, 135 degrés de longitude est, 35 degrés de latitude nord, les Cinq rouleaux d’Henri Meschonnic… On ne peut être plus précis. Mais au cœur même de ces localisations chiffrées qui distinguent l’objectif du subjectif, il introduit l’inquiétante insécurité des folies du réel lui-même. En faisant jouer l’un sur l’autre le réel et la fiction - (ce pays de Nan, cette ville, ce bruit, ces ombres, cette femme, est-ce une illusion ou quelque chose de réel ?) - il trouble inlassablement l’opposition sur laquelle s’appuie l’affirmation positiviste de la réalité. Ce n’est pas tout. Sa lisibilité est radicalement mise en cause par la mouvance indéfinie des singularités naissantes de son lexique sous la détermination des idées. Se gardant de trop construire comme nous y porte notre syntaxe, l’auteur a donné un côté résolument parataxique à son récit, au point qu’il est difficile d’y distinguer le principal de l’accessoire. Au lieu de déterminer progressivement un objet de récit, il s’est mis volontairement à divaguer, cette divagation étant à entendre de façon rigoureuse comme débordant du lot de sens imparti aux divers mots. Comme on poursuit des yeux des oiseaux en vol, il s’est contenté de pointer avec ses mots vers ce par quoi tient le monde et qui fait la vie inépuisable dans la moindre procès des choses. N’ayant ni objet à décrire ni vérité à défendre, délivré de la pression du sens, il a voulu laisser les existants du récit aller d’eux-mêmes jusqu’au bout de leurs possibilités et ne pouvait que faire signe de loin, d’une rencontre à l’autre. Ce qui devait finir par rendre la parole énigmatique à force de dire son propre essor sans circonscrire. Voilà donc un roman qui se perd par excès de précision, où tous les sujets sont laissés non identifiés, où le héros lui-même erre comme un animal patûre une prairie. Ses sentiments sont sans motif apparent. Des repères lui ménagent des possibilités d’avancer, mais ils sont tous, comme en un rêve, déliés de signification assurée, et toute indication un peu précise est aussitôt estompée par ce qui la prolonge. Narrativités interminables, discursivités de plaisirs, ivresse de créer une multitude de possibles dans un cosmos incertain de ses postulats. Cela laisse-t-il quelque valeur à ce qui se dit ainsi au gré ? Je n’en sais rien. Mais j’ai le sentiment que cet auteur a commencé ici l’exploration d’une ressource de la parole que nous avons perdue dans nos discours déterminants.

 

Publié sur Amazon. fr et Critique Livre
Critique rédigée par Robert Scherelle, 23 septembre 2011
Critique lue : 510 fois

 

12272765077?profile=original135 degrés de longitude est, 35 degrés de latitude nord


23 juin 1975, 135 degrés de longitude est, 35 degrés de latitude nord. Au grand plaisir de ses yeux, un homme entre dans l'espace clos de Nishiwaki. Cette ville au centre du monde (N35 E135) est pour lui un véritable locus voluptatis. Il y multiplie les rencontres avec des femmes. Il s'y perd. Le conte s'enfonce dans l'ombre et s'opacifie à mesure que se détaille l'épiphanie de ses délices et de ses douleurs. Fuite délibérée de ce à quoi on ne peut donner de nom et dont on ne peut faire un objet de connaissance ? L'homme suit de loin, ou bien retarde, ou bien dénie le moment où le plaisir va sonner la mort du sens. Il joue indéfiniment à cache-cache avec le grand amour. Il se donne l'illusion de cet amour alors qu'il ne cesse de s'en retirer et de s'en éloigner par une distance que renforce chaque nouvelle rencontre qu'il fait. Est-ce trop ou pas assez pour faire une histoire ? Frôlant le grippage, le récit promet un secret à la place d'un autre. Il fait croire qu'il pourrait donner à voir autre chose que ce qu'il donne à entendre. Mais son mensonge ne donne rien à voir. Il est plutôt de tenir, préservé du sens, le seul plaisir d'entendre. Pour nous faire marcher en silence. Il ne dit rien d'autre que le rapport secret qu'entretient cette écriture avec des plaisirs soustraits aux significations. Circulez, chers passants promis à la lointe mort! Et allez-y d'un pas hardi! car s'il n'y a, en ce non-lieu, plus rien à dire, il vous reste le plaisir infini de vous y perdre !

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La culture en terre Gessienne

C'est à Divonne -les Bains, un lieu de culture en terre Gessienne. Hier soir présentation très VIP happy few de la saison à venir.

De belles soirées en perspective ici, et bien sûr .. "the cherry on the cake " avec l'expo Gegout en Novembre.

Mais nous en reparlerons poil au menton..

On voit bien à gauche une tache chaude dans la gamme froide de cette chaude soirée.. Une Flo d'un jour en pleine obscurité

photo EDL©

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Programme des stages à l'atelier de la rocaille

ETE 2011

 


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Du 8 au 12 août

l'aquarelle et le portrait

le matin de 9 à 12h ou l'après midi de 14 à 17h

 

 Nous devrons choisir le matin ou l'après midi, je ferai la journée complète si les inscriptions dépassent 15 les personnes

130€
ou 170 sans le matériel que je vous fournis
 (papier  aquarelle et boite de couleurs et pinceaux)

 

nu devant miroir

 

 Du 22 au 27 août

Le nu et la figure .

Techniques mixtes et bidouillage

le matin de 9 à 12h ou l'après midi de 14 à 17h

 Nous devrons choisir le matin ou l'après midi,

je ferai la journée complète si les inscriptions dépassent  les  15 personnes

 Réservations dès maintenant.

10 personnes maxi par session


  mail:

alaingegout@gmail.com


  www.sans-pitre.com


www.alain-gegout.odexpo.com 


atelier de la rocaille rond-point de bretigny

01280 Prevessin moens


06 14 59 57 22

 

 prix pour chaque stage et pour 3h par jour à l'atelier

130€

 plus participation aux frais du modèle qui viendrait poser pendant 3 h 

Ensuite nous travaillerons à partir des études faites d'après nature


 Sans le matériel

170€

 je fournirai dans ce cas, papier peinture et vernis acrylique

 

50€ d'acompte lors de l'inscription

15% de réduction si participation au deux sessions


 

                                                  










 



 

 

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Un Ricochet à Divonne les Bains

Voici en avant première les dessins pour le prochain N° du Ricochet, un journal trimestriel de contre information réalisé par Jean-Claude Pruvost.


Lutopic a l'honneur de faire les illustrations.

voici une des dernières en date d'hier

Il s'agit du projet de démolition d'une salle des fêtes placée au centre de Divonne les Bains. Cette construction au style marqué ne convient plus aux décideurs actuels..

Pas assez prestigieux pour le saigneur des lieux..

Et comme on dit , quand la démolition va, tout va.. Ils vont certainement planter des arbres sur le site .. on peut rêver.. Lutopic est là pour ça..!

démolition salle des fêtes

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air de bestiaire

Je prépare la prochaine expo à la galerie racines

bestiaire


« Air de bestiaire »

Sans en avoir l’air, les 2 font la paire. Jacques Guillon, (un jeune homme de 81 ans) et Tom Hallis défient le temps.. Nous avons le plaisir de vous faire découvrir ce duo de magiciens, l’un avoue avoir un penchant pour les hérons cendrés, l’autre pour les papillons…

Peintures et sculptures assemblages feront bon ménage. Un repas suivra ce vernissage ou vous pourrez, avec nos deux compères, aborder le mystère d’un bestiaire.

Ne laissez pas votre rêve au vestiaire..


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