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Ephélides d’automne.

                                      

 

 

 

L’été a pris des humeurs de marmottes flapies.

Accablé de  la lumière d’un  astre  torride,

Il s’enfuit vers d’autres lieux, très loin de sa pépie,

Laissant place à une arrière-saison  aride,

 

….…. Dans un spectacle de soleil rasant.

 

Les feuilles de l’automne ont soupiré leurs plaintes,

Et tombent en soleil rougeoyant panaché de brûlures,

Sous les sanglots affolés du vent et de ses complaintes,

Dans une  divagation de cheval  fou  prend l’allure.

 

Le sol ambré d’éphélides d’une morne vieillesse,

Se mêle à  la  magie  des  turbans d’Aladin,

Dont l'éclat des couleurs entoure de richesses,

Potirons, citrouilles, marrons et pommes de pin.

 

Les soirs de Saint-Nicolas rougissent les nuages,

De la cuisson des bonbons et cougnoles mordorées,

Mélangés aux jouets pour enfants de tout âge,

Ravis de recevoir les présents d’une enfance choyée.

 

La nuit masque les sentiers mystérieux des sous-bois,

Des traces de farfadets se faufilant dans l’ombre,

Parmi les mânes furtifs de l’automne aux  abois,

Qui s’abandonne à l’hiver embrumé, froid et sombre,

 

……. dans une vision de soleil éteint.

 

 

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

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Ais je trop cru à notre Amour.

Je croyais trop à notre amour

En ais-je trop exigé à chaque jour

Etait ce par vanité, ma faute

Oser, une "paroi" trop haute.

 

Enivré, des arômes de nos printemps

Grisé, par la profondeur de tes yeux

J'ignorais le danger latent

L'érosion sournoise de nos jeux.

 

Le rythme des saisons

Cadence nos raisons.

Et l'amour insouciant

Gai comme un enfant

Ignore les aiguilles

Du cadran, qui brillent.

Qui éclairent le temps

Temps fuyant, de nos printemps.

L'été silencieux, quasi sournois

Se fait cap bel infini

Franchir le cap, de nos tant d’ans

Arrive alors le temps de l'avent

Climats quelques fois

Trop froid pour l’amant

Si tu avais eu grosse fortune

Ailleurs te serais envolée

 

Saper la passion, noyer la foi

Saborder l'amour, d’ hier, déjà

Le faire voguer, cahin-caha !

L'amour ! ... La fleur des fleurs,

Le sentiment ultime, sublime,

Nourri de tous les mots intimes

Des chants duos de nos coeurs.

Perdent contre le temps qui coule

Vois notre  bel été qui s'écroule.

 

De mes "je t'aime"

J'essayais de protéger

L'amour de nos vies...

De baisers même

Je couvrais apeuré 

Nos cœurs en maladie...

 

Où donc, me suis je trompé ?

La fleur, l'ais je brûlé ?

Ais je trop peu nourri

Le sentiment infini ?

Est  ce là mon erreur

Ais je mal ouï mon cœur?

 

Devant nous l'automne est gris

Je m'en étonne j'ai pas compris

Comment faire pour avancer

Quand on s’est mit à douter ?

 

Ais je trop cru en notre amour ?

En ais je trop exiger chaque jour ?

Était ce ça mon délit .... Mon péché ?

D'avoir voulu, trop haut, te porter !

Robert Pirschel.

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administrateur théâtres

 

La Tosca  est revenue !

 

 Back to basics, voici  « La Tosca» le chef d’œuvre de Puccini présenté 14 janvier 1900 au Teatro Costanzi de Rome!   Elle se joue depuis  le mardi 13 décembre  à l’Opéra Royal de Wallonie et se jouera jusqu’au 2 décembre.  Cet opéra populaire en trois actes - le cinquième le plus joué au monde - mêle meurtre (sur scène, comme dans le grand théâtre romantique), passion, jalousie, pouvoir et trahison.

Tosca

 

L’histoire, inspirée d’un drame naturaliste de Victorien Sardou,  se situe  à Rome en 1800, à une époque où l’Italie et l’Europe conservatrice étaient en conflit  contre  une  France révolutionnaire, techniquement « républicaine » mais déjà dirigée par Napoléon.  L’action s’ouvre sous les voûtes d’une église baroque et sombre dont le point focal est une magnifique grille ouvragée.   Mario Cavaradossi, peintre radical et idéaliste y peint un tableau dont la sensualité signera  hélas son arrêt de mort.  La  séduisante  cantatrice Floria Tosca tombe sous le regard du baron Scarpia, un prédateur odieux,  chef corrompu  d’une  police secrète. Il est uniformément  pervers,  mu par la soif de pouvoir et de luxure.   Nourri d’ignoble desseins, il réussit à lui insuffler  le poison de la jalousie à cause de la beauté de  cette admirable peinture réalisée à l’église par son amant. Il ne s’agit pourtant que de la conversion de Marie-Madeleine… mais elle possède  un tel regard… Pourtant,  Tosca est  follement amoureuse du  Cavaradossi qui lui voue un amour pur et  inconditionnel. Scarpia s’est aperçu  que celui-ci a prêté main forte au prisonnier politique évadé de ses prisons – Cesare Angelotti, ancien Consul de la République de Rome –  et décide de les liquider tous les deux. Scarpia,   qui les retient prisonniers au château Saint-Ange,  offre la liberté de Cavaradossi  contre les  faveurs de Tosca. Elle fait semblant de céder, mais saisissant une chance inespérée, poignarde sauvagement son bourreau,  juste après qu’il  lui ait donné sa parole d’arranger un simulacre d’exécution. C’est sans compter sur le double jeu de l’immonde Scarpia qui n’a pas fait prévenir le peloton d’exécution.  Cavaradossi  s’effondre tragiquement sous les balles réelles et La Tosca, dévastée par la perte de son amant et piégée par son propre assassinat de Scarpia, se jette du haut des remparts  alors que fusent  les notes torturées de  la musique romantique rappelant les moments les plus tendres  du malheureux couple.

Tosca

 

En effet, L’orchestre  placé sous l’auguste direction de Gianluigi Gelmetti est un miroir parfait des couleurs du mélodrame sanglant. La direction  transparente, raffinée  tout en se montrant dramatique flirte avec une lecture cinématographique de la partition. On retient l’émerveillement, la dimension spectaculaire et la  puissance visuelle  du « Te Deum » doré,  hérissé de mitres de dignitaires religieux qui s’offre  comme un saint-Sacrement, aux yeux et aux oreilles,  dans  une  magnificence à couper le souffle.

Tosca Pour le reste, mise en scène et décors - et n’y a rien à redire sur cette heureuse réutilisation - ce sont ceux de Claire Servais,  utilisés en 2014 lors de la première représentation de cette œuvre à L’opéra Royal de Wallonie.  Faits de quelques marches d’escalier, de lignes  épurées et sobres, ils sont  balayés de jeux de lumières et de clair-obscur très  ciblés dont la réalisation est signée Olivier Wéry.  Encore une fois, c’est une habitude à l’Opéra Royal de Wallonie, les  somptueux costumes  d’époque  apparaissent comme  de véritables bijoux surgissant  de façon très graphique  de ce cadre  très porteur.L’image contient peut-être : 1 personne, nuitL’image contient peut-être : une personne ou plus

Soulignons que les chœurs, pourtant peu présents, de la volonté du compositeur pour accentuer la dimension vériste de l’opéra,  ont le don de donner une belle perspective au tableau musical. On est particulièrement touché par  la  voix off enfantine du pastoureau ou de la pastourelle  qui  égrène sa tendresse dans le lointain, en contraste saisissant avec la noirceur de l’action.

 

Au centre, le magnétisme de la tragédienne et la projection irréprochable de Virginia Tola, une véritable étoile lyrique, ne cessent d’émouvoir.  On  est sous le charme des vibratos souples et fruités des rencontres amoureuses. Son  timbre éclatant et  sa puissance vengeresse truffé d’aigus aussi lestes que si on cueillait des fleurs ses champs, ressortent d’autant mieux.  On a les larmes aux yeux en entendant son  Vissi d'arte « J'ai vécu d'art »,  après que Scarpia lui eut proposé son horrible marché.

 

A ses côtés le ténor vénézuélien Aquiles Machado, plein d’embonpoint et de bonhommie est craquant de vie,  de bienveillance, d’innocence et de purs sentiments. Son air E lucevan le stelle « Et les étoiles brillaient »qu’il chante  avant son exécution, évoquant le souvenir de Tosca est un réel arrache-cœur.

 

Mais entre tous, c’est Il Barone Scarpia qui crève l’écran. Marco Vratogna est à lui tout seul une machine infernale sous des dehors de courtisan élégant. On pense, à Créon,  à Richard II, à Torquemada, au Duc D’Albe. Dépourvu du  moindre sursaut d’humanité,   il coiffe tous les méchants au poteau, par la  puissance  de son venin hypocrite,  sa volonté organique de  détruire, voire, de violer.   Il possède une voix diabolique sonnant le glas du bonheur,  éclatante de maléfices.  Elle projette ses  puissantes ondes obscures  et délétères avec une  opiniâtreté de métronome, d’un bout à l’autre du spectacle.  

Tosca

La galerie des seconds rôles n’a rien  à envier aux vedettes lyriques du triangle tragique.  Excellentes prestations et projection irréprochable de Cesare Angelotti par le fidèle Roger Joachim tandis que  Pierre Derlet interprète un  Spoletta  fort bien campé en serviteur du Diable!   Laurent Kubla  c'est le formidable Sacristain: on  l’adore,  une soutane volante entourée de sa marmaille d’enfants de choeur!  Ajoutez deux membres des  Chœurs de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège:  Marc Tissons qui incarne Sciarrone  et  Pierre Gathier  qui joue un gardien. Sans oublier  le sel du bonheur:  le joli pastoureau dont on entend la voix  pure et flûtée au loin et qui fait partie de la maîtrise de L’ORW, garçon ou fille.    Cet ensemble particulièrement équilibré contribue  grandement à l’éclat lyrique  de la soirée. Et puisque « La Tosca » est là… vous irez, ou vous y retournerez.  

Dominique-Hélène Lemaire

Crédits photos 

Infos et réservations: www.operaliege.be

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Le château du Rondon d’Olivet raconte…

son histoire de France

 

Le message de l'un de mes lecteurs, Michel Hilt, sur ce livre :

 Bonjour Jean-Louis Riguet Je viens vous faire part de mon plaisir à la lecture de votre livre " le chateau du Rondon d'Olivet" toute la première partie historique de l ouvrage c est un vrai bonheur ! bonne continuation

Un message de Christophe B. :

Cher Monsieur, Cher confrère ai-je envie de dire,

Je vous écris avec un stylo P. Cardin, impossible désormais de le regarder sans une pensée pour sa réponse à Mary Marquet.

Je penserai à Jean Nohain si je croise de nouveau dans les bois Stéphanie A. et sa soeur Raphaëlle G., à Jouy.

Et à Clovis et Euspice en dormant heureux au Cloître St-Aignan à Orléans Toutes ces pensées vagabondes par la grâce de votre livre que j'ai beaucoup aimé de même que votre dédidace attentionnée. L'idée de faire parler le Rondon est originale. J'ai dû me retenir pour ne pas aller trop vite vers les pages où vous évoquez Marcel Arland.

 

 

Objet :

découvrir l’histoire du château du Rondon, à Olivet, depuis la création par le Big Bang jusqu’à une période très récente, et à travers elle l’histoire de France en ce qu’elle concerne la région, un nouveau travail sur les récits historiques de Jean-Louis Riguet

Auteur de roman, docu-fiction, poésie et récits historiques, je tenais à vous présenter mon livre, Le château du Rondon d’Olivet raconte… son histoire de France, qui est une suite de récits historiques qui met en lumière certains faits ou personnes qui ont marqué la région et même au-delà.

 

En voici les thèmes abordés :

Le prologue commence par faire connaître l’origine du narrateur de ce livre, qui est le terrain sur lequel repose le château du Rondon à Olivet.

Tous les faits historiques sont exacts comme dans une docu-fiction.

Du Big Bang on passe rapidement au VIe siècle, à Clovis et aux moines qui ont créé l’abbaye de Micy à la Pointe de Courpin, à la jonction entre la Loire et le Loiret. On y parle de Charlemagne, d’Hugues Capet, des vingt-six saints issus de cette abbaye.

Après avoir survécu à la Peste des années 1347 à 1349, on aborde la guerre de Cent Ans, avec Jeanne d’Arc qui est venue guerroyée à Orléans, puis l’assassinat du duc François de Guise le Balafré, le frère de celui assassiné à Blois, à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin.

On s’étend sur Henri IV venu chassé le loup dans la région et aussi sa maîtresse, Henriette d’Entragues, dans le château du Poutyl à Olivet, accueilli ici par le maire d’Orléans, Monsieur d’Escures, propriétaire de celui-ci. Henri IV consomma également du vin d’Orléans dont il raffolait et en faisait une consommation excessive d’après son médecin.

Le livre relate les investissements de Pilté-Grenet dans le bâtiment et le parc avec l’achat et le transfert de statues antiques provenant du château de Richelieu (Indre et Loire) dont certaines sont venues grossir la richesse du château de Chamerolles (Loiret).

Le château du Rondon a également donné dans la finance, la banque, avec l’homme politique et banquier Jacques Laffitte qui y a vécu quelques années.

En 1832, le choléra morbus a frappé toute la France et notamment l’Orléanais. Son invasion et les techniques utilisées pour tenter de le combattre ont impacté le château et la région.

Ensuite, les jours deviennent meilleurs avec l’accueil de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) souhaitée par Paul Milliet. Pendant plusieurs dizaines d’années, le château vivra au rythme des séjours de personnalités dans le monde artistique. Ainsi, en sera-t-il de Maurice Chevit, Abel Gance, José-André Lacour et Gerty Colin qui échangèrent beaucoup avec l’avionneur Marcel Dassault, Marcel Arland, André Malraux, Jules Supervielle, Eugène Ionesco, Mary Marquet, Jean Nohain, et bien d’autres encore. L’homme qui a reçu bon nombre d’eux est Claude Loiselet le régisseur que je remercie particulièrement pour tous les renseignements qu’il m’a communiqués. Il a d’ailleurs reçu des mains de Jean Nohain un livre d’or qui recèle des richesses innombrables.

Puis, la propriété a été acquise par le Département du Loiret qui pendant une grosse paire d’années l’a utilisé pour accueillir des petits Rwandais, à la suite des massacres et génocides dus à la guerre entre les Tutsis, Hutus et Twa dont l’histoire est racontée.

Enfin, pour terminer sur une note plus optimiste, l’épilogue évoque la vie et l’élection de Sonia Rolland comme Miss France avant qu’elle ne fonde l’Association Sonia Rolland pour les enfants avant de devenir Maisha Africa.

 

 

Détails à savoir :

Vous pouvez vous procurer ce livre chez l’éditeur :

 

Les éditions du Jeu de l’Oie

16 rue Saint-Nicolas

45110 Châteauneuf-sur-Loire

 

www.editions-jeu-oie.com

 

ISBN : 978-2-36831-071-7

 

240 pages - 20 €

 

 

L’auteur en détient également !

 

  

À propos de Jean-Louis Riguet :

 

Biographie de Jean-Louis RIGUET

Natif du Poitou, né dans une famille modeste, entré en activité professionnelle dès 15 ans et demi, Jean-Louis Riguet se consacre en premier lieu à des études par correspondance en parallèle avec son travail dans plusieurs études de notaire.

Autodidacte, il obtient l’examen aux fonctions de notaire à Paris, devient Conseil Juridique indépendant puis est nommé notaire à la résidence d’Orléans. Pendant son ministère, il occupe des fonctions au sein des instances professionnelles et enseigne au Centre de Formation Professionnelle des Notaires à Paris. Après 53 ans de sacerdoce notarial, il devient retraité, mais pas inactif.

Jean-Louis Riguet est sociétaire de la Société des Gens de Lettres. Il écrit des romans, des docu-fictions, des récits historiques et de la poésie. Deux de ses livres ont été primés, dont deux au Salon du livre de Mazamet en 2015 et en 2018.

Au crépuscule de sa vie, il n’a pas la prétention d’être un écrivain. Il préfère dire écriveur, ou à défaut auteur.

 

 

Bibliographie

Récits Historiques de l’Orléanais, Val de Loire, Beauce, Sologne, Éditions du Jeu de l’Oie, 2016, 

Récits Historiques des Quais de Loire, Éditions du Jeu de l’Oie, 2017, premier prix « Roman Terroir » au Salon international du livre à Mazamet en 2018

Le Dénouement des Jumeaux (Bataille de Coulmiers 1870), Éditions du Masque d’Or, 2016

 

Ondes Intimes, recueil de poésie, Prem’Edit, 2018

Les Acrostiches en liberté, recueil collectif de poésie, Prem’Edit, 2018

Coquecigrues par Mégarde, recueil de poésie, Prem’Edit, 2017

Pétales Éclectiques, recueil de poésie, Prem’Edit, 2016

 

Éliminations pour un héritage, roman d’enquête, Carolus éditions, Librinova, 2018

 

André dans le tumulte de 39-45, Éditions Dédicaces, 2015 (épuisé)

Aristide la butte meurtrie (Vauquois 1914-1918), Éditions Dédicaces, 2014 (épuisé)

Prix Marie Chantal Guilmin au Salon du Livre de Mazamet en 2015

Augustin ma bataille de Loigny, Éditions Dédicaces, 2012 (épuisé)

La Vie en Archives d’un Petit Gars, Éditions Dédicaces, 2014 (épuisé)

 

Délire Très Mince, essai, Éditions du Masque d’Or, 2014 (épuisé)

L’Association des Bouts de Lignes, roman, Éditions du Masque d’Or, 2013, (épuisé)

Prix Scriborom 2013, nominé pour le prix Œuvre Originale au Salon du Livre de Mazamet 2014

Lettre aux Attenteurs, pamphlet dans un recueil collectif titré « Les mots ne sont pas des otages !… et Mahomet n’était pas islamiste ! », Éditions du Masque d’Or, 2015 (épuisé)

 

Membre de la Société des Gens de Lettres

Liens :

Blogue : https://librebonimenteur.net

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet

 

 

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Les Acrostiches en liberté

 

Les Acrostiches en liberté, un recueil collectif ludique

 

 

COMMUNIQUÉ  DE  PRESSE

 

Les Acrostiches en Liberté

  

Nouveau recueil de poésies

 

Présentation du livre :

Quatre auteurs d'univers différents ont conçu ce recueil d'acrostiches sur quatre thèmes. Chacun y a mis ce qu'il ressentait par rapport à eux. Des approches différentes d'un même thème permettent de s'approprier les ressentis de chaque auteur.

L'acrostiche est une forme poétique consistant à ce que la première lettre ou les premiers mots d'une suite de vers composent un mot ou une expression lue à la verticale.

Les vers sont alors disposés de telle manière que la lecture des premières lettres effectuées de haut en bas révèle le message.

Quatre auteurs issus de genre autre que la poésie se sont prêtés au jeu de l'acrostiche et vous font découvrir avec humour que l'acrostiche est un genre ludique.

 

 

Les thèmes abordés sont :

Entre gens civilisés

Proverbes et citations - Sentences et adages

Les Artistes

La Nature

  

Les Acrostiches en Liberté

 

 

 

Présentation des auteurs

Pierre Casadei

Pierre Casadei, comédien, metteur en scène a joué dans de nombreuses pièces de théâtre, au cinéma/télévision. Il a traduit des pièces de théâtre d'auteurs italiens. Auteur de pièces de théâtre, Pierre Casadei a lu en feuilletons publics "A la Recherche du Temps perdu" de M. Proust, "Ulysse" de J. Joyce, "Guerre et Paix" de L. Tolstoï, "L'Odyssée" d'Homère, "Pantagruel et Gargantua" de Rabelais, "La Divine Comédie" de Dante Alighieri... Amateur de chansons à texte il est aussi auteur-compositeur, interprète.

 

 

Ursula Heraud

Ursula Heraud est née en région parisienne. Elle débute dans l'écriture à l'âge de douze ans. Ses premières phrases s'expriment sous formes de pensées existentielles et poétiques. A seize ans, elle intègre un groupe de musique où elle manifeste sa rébellion contre la société. Plus tard, elle participe à des ateliers d'écritures "les mots à la Venvole" où cinq recueils collectifs seront publiés. Elle écrit des textes à évocations poétiques, des poèmes et des chansons. Son style littéraire est engagé, contemplatif et romantique. Ses lecteurs y trouvent un sens musical, pictural, spirituel et philosophique. Ses écrits semblent venir d'une autre époque. "Par le psaume d'une exquise révérence que réclament les rayons agrandis, l'horizon du soir souligne l'élégance de sa dentelure de cuivre arrondi où des missives se font messagères" dit-elle. D'une sensibilité hors du commun, elle exprime avec une grande liberté ses sentiments et ses émotions. Ses penchants actuels poétiques vont vers Mallarmé, Rimbaud, Baudelaire, Maiakovski, Marceline Desbordes-Valmore, Rollinat...

 

Krystin Vesterälen

Krystin Vesterälen est conteuse professionnelle et auteure. Elle est belge et demeure en Normandie. Elle se passionne pour les traditions orales à travers les contes, légendes, récits traditionnels. A travers ses livres de contes, légendes, récits elle retranscrit ce patrimoine oral de l'humanité. Du spectacle vivant en passant par les ateliers formatifs à l'art du conte, de la radio en passant aux CD, il était normal que Krystein Vesterälen explore de nouvelles rencontres à travers des recueils collectifs. Elle écrit aussi des contes d'aujourd'hui.

 

 

Jean-Louis Riguet

Natif du Poitou, de famille modeste, entré en activité professionnelle dès 15 ans 1/2, Jean-Louis Riguet se consacre en premier lieu à des études par correspondance en parallèle avec son travail dans plusieurs études de notaire. Autodidacte, il obtient l'examen aux fonctions de notaire à Paris, devient Conseil Juridique indépendant puis est nommé notaire à la résidence d'Orléans. Pendant son ministère il occupe des fonctions au sein des instances professionnelles et enseigne au Centre de Formation Professionnelle des Notaires à Paris pour la préparation du Diplôme Supérieur du Notariat. Après cinquante-trois ans de sacerdoce notarial, il devient retraité mais pas inactif. Jean-Louis Riguet est sociétaire de la Société des Gens de Lettres. Il écrit des romans, des docu-fictions, des nouvelles et de la poésie. Deux de ses livres ont été primés : prix Scriborom en 2013 et prix Marie-Chantal Guilmin au Salon du livre de Mazamet en 2015. Au crépuscule de sa vie il n'a pas la prétention d'être un écrivain. Il préfère se dire écriveur ou à défaut auteur.

 

 

Prem’Edit, édition nouvelle génération à compte d’éditeur

Prem’Edit a décidé de laisser le choix des publications à un comité de lecture citoyen composé de 120 personnes. En cinq ans d’existence, ce petit éditeur a publié une soixantaine de livres, dont certains ont connu le succès comme « Alicia n’est pas rentrée » d’Hervé Guiliénine. Infos sur le site www.premedit.net 

 

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RÊVER...

Du coin de mon nuage

D'où j'observe la terre

Me prend parfois la rage

Pour l'homme et ses travers!

On perd son indulgence

En posant son regard

Sur tant d'inconséquence

La bêtise est sans fard...

Faire partie d'un troupeau

Est-ce donc sans espoir?

On y laisse sa peau

A vouloir trop y croire!

Alors se réfugier

Au creux d'un p'tit nuage

Et apprendre à rêver...

C'est encore le plus sage!

J.G.

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administrateur théâtres

PETROUCHKA & L’OISEAU DE FEU au théâtre Royal du Parc jusqu’au 15 décembre 2018

93b56f7f69a9662403fbd7830db88839--strawberry-juice-picasso-paintings.jpgAvec : Joris BALTZ, Léonard BERTHET-RIVIÈRE, Mylena LECLERCQ, Vojtěch RAK,   Lisard TRANIS,  et, en alternance, Nolan DECRETON, Maxence LORENTZ ou Tom VAN DE WEGHE.

Du jeudi 15 novembre 2018 au samedi 15 décembre 2018

« Finalement je n’aime pas la sagesse. Elle imite trop la mort. Je préfère la folie – pas celle que l’on subit, mais celle avec laquelle on danse. » ~ Christian Bobin

 Surprise,  Thierry Debroux accueille cette fois, la création d’un chorégraphe, José Besprovany et sa Compagnie de danseurs acrobates au théâtre Royal du Parc. Une aventure inédite mêlant le nouveau cirque, la danse et la musique de Stravinsky, des propositions aussi poétiques que surréalistes. Une folie créatrice.  Surprise,  une dame bon chic bon genre a choisi  justement ce spectacle entre tous, pour y fêter avec  ses nombreux  amis, ses 80 printemps et offrir un vin d’honneur à l’issue d’un  spectacle qui rappelle en tous points le cinéma muet! Surprise  encore, vous pensez vous faire conter l’histoire de Petrouchka, suivie de celle de l’Oiseau de feu ?  Balivernes, il s’agit d’une re-création libre et audacieuse par le  maître d’œuvres,  qui s’est débarrassé de l’héritage slave où l’on vénère ces deux contes comme des icônes. Un spectacle fascinant ***** Une réflexion sublime sur la question: What is the truth? (Ponce Pilate l’avait déjà posée… ) Et le corps, au service de la réponse.

Le chorégraphe mexicain, installé depuis de nombreuses années en Belgique  explique : °°° Ici, une technique de câblage scénique sophistiquée est utilisée afin que le danseur acrobate devienne une marionnette humaine. Ses mouvements évoquent ceux d’une marionnette à fil, telle une poupée pouvant être soulevée, déplacée par une force extérieure à elle. °°°  Tels les fils des inflexibles  Parques ?  Ces êtres mythologiques, plus puissantes encore que le Destin , symbole antique de l’évolution de l’univers, des changements qui commandent aux rythmes de la vie et qui imposent, tour à tour, l’existence et la fatalité de la mort ?

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Tout d’abord, dans Petroutshka, on retrouve un serviteur,  l’homme-oiseau, incarné par Joris Baltz  qui découvre le livre qui raconte son histoire dans une palette  de costumes tous déclinés en triangles  gris, rouges et noir. Le maître rebondi et le serviteur agile vivent  prisonniers l’un de l’autre, sans se préoccuper du monde. …A nous de nous demander, en les regardant évoluer ensemble, qui manipule qui.

 Le maître (Léonard BERTHET-RIVIÈRE)  fatigué et imperturbable a  bien décidé de ne plus jamais se lever de sa couche,  même si dans une autre vie il  fut un danseur étoile du kazatchok. Le fidèle serviteur, lui, veille jalousement sur le livre.  Jusqu’au jour où deux nouveaux personnages, de  savoureuses caricatures d’espions,  ressuscitant nos souvenirs de guerre froide apparaissent de chaque côté de la scène.

                                                                                         Guerre d’idéologies ayant le même but ultime?  L’un vient  de l’Est, (Vojtěch RAK) et l’autre de l’Ouest, (Mylena LECLERCQ). Tous deux déploient une art consommé du mime et de la théâtralité à travers leur langage corporel.  Tous deux doivent dérober le mystérieux livre,  avec mission de  le détruire. On entre de plein fouet dans un jeu de machinations, autour du sieur reposant sur son divan. Des facéties, toutes aussi  burlesques, qu’absurdes et infructueuses. Qui dupera l’autre? « Il sait que je sais qui il est! » s’inquiète l’ardente envoyée  des services secrets britanniques déployant force de charmes pour brouiller les pistes.

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 Mais, les voilà finalement  contraints de collaborer ensemble,  per amore o per forza… . Or,  à force d’unir  leurs diapasons,  ne vont-ils eux-mêmes tomber dans les filets d’une machination suprême,  celle de l’amour ?  Quant à l’homme-oiseau, va-t-il réussir à  protéger le livre essentiel sans perdre le fil de la vie? La surprise théâtrale viendra du maître qui,  se levant enfin de son séant,   accomplit un suprême geste de  compassion vis-à-vis du serviteur. Illusion ou vérité?  Les deux espions finalement  convaincus de l’absurdité de leur tâche,  vont-ils filer à l’anglaise vers des horizons joyeux ?   Ce premier volet semble déjà emporter  l’adhésion  d’un  public mi-perplexe, mi-mystifié,  mais bien  prévenu  dès le départ par la présentatrice  qu’on ne lui offrirait qu’une illusion de Petruchka!  En revanche,  la musique de Stravinsky jouée pour piano seul,  est, elle,  infaillible.  

Le deuxième volet de la proposition, l’Oiseau de feu, dans une version orchestrale, finira par consumer  nos moindres réticences. C’est d’abord du bleu intense et un labyrinthe de néons flottants très près du sol : autant de barrières que la bête fauve (Lizard Tranis) qui y séjourne, puissante, charnelle, séduisante,  ignore superbement. Un nouveau Minotaure ? Ses multiples  évolutions gracieuses et fascinantes sont félines. Le tigre de William Blake?   L’espèce d’employé de banque lambda siégeant en mezzanine s’est métamorphosé en dompteur grâce à un chapeau magique. Ses dossiers sont devenus des plumes de rêve.  Lâchant la première  plume, l’animal s’en saisit. La plus belle,  une plume de feu prométhéen ? Le dompteur apprivoise peu à peu l’animal,  dans un ballet de plumes multicolores. Plus besoin de texte de cinéma muet, on absorbe l’histoire comme beauté absolue de  chorégraphie et de postures. On fait partie du jeu.  Le maître va jusqu’à apprendre à l’animal quadrupède à  se redresser,   ensuite à voler… Ce que lui-même ne sait pas faire!  Chacun est guidé par le dépassement de soi, l’amour de la perfection.  La beauté des figures du ballet aérien happe l’imaginaire, emporte dans un univers inconnu où l’on rejoint les artistes. Pendant un moment de grâce,  instructeur et apprenant sont au diapason parfait.  Las,  nous ne sommes pas des dieux, voilà la chute!

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Une relation amour-haine  s’installe subrepticement,  mouvement après mouvement, laissant le public  dans  cette expectative anxieuse où l’on retient son souffle.   L’homme s’enivre de son pouvoir,  passe au registre de la cruauté. La scène de rêve fait place à une  scène de domestication presque insoutenable. Peuples à genoux… Mais l’homme s’endort. C’est alors que le danseur prométhéen, le feu, la plume entre les dents,   danse  audacieusement pour  son  pur bonheur sur   des  échelles mobiles.  Il voltige dans les airs, il joue haut et sans filets,  se balance en solo, offrant au public cloué par la surprise,  une ode à la beauté de l’homme pendant que le maître est endormi. La suite vous conduira  encore,  de surprises en surprises, avec,  pourquoi pas,  une allusion au mythe du phénix et un enfant radieux sur fond de soleil rouge. Voulez-vous un ballon?        

Au sortir de la deuxième proposition artistique, malgré ou à cause de sa secrète et parfois douloureuse gravité,  par l’offrande de  sa beauté extraordinaire,  on se  retrouve tout d’un coup au diapason avec le créateur du spectacle.  Un  spectacle de force, courage et persévérance  qui  expose la beauté de l’homme lorsqu’il joue les Icare face au soleil.   On se sent tout d’un coup  meilleur, tant la plénitude que dégage la deuxième partie réussit à  vous  procurer des ailes. Pour planer soi-même,retrouver l’innocence (encore William Blake, décidément… )  et se réconcilier avec le monde. 

Aucun texte alternatif disponible.

« Pour moi, un cirque est un spectacle magique qui apparaît et disparaît comme un monde. Un cirque est dérangeant. C’est profond Ces clowns, ces cavaliers et ces acrobates se sont mis à l’aise dans mes visions. Pourquoi? Pourquoi suis-je si touché par leur maquillage et leurs grimaces? Avec eux, je peux avancer vers de nouveaux horizons. Attiré par leurs couleurs et leur maquillage, je peux rêver de peindre de nouvelles déformations psychiques. C’est un mot magique, cirque, un jeu de danse intemporel où larmes et sourires, le jeu des bras et des jambes prend la forme d’un grand art. »  Marc Chagall

Dominique-Hélène Lemaire

Réservations sur place au Théâtre du Parc, via le site ou par téléphone au 02 505 30 30 – du mardi au vendredi  – ouvert de 12h à 19h.

 
Création José BESPROSVANY (Mise en scène et chorégraphie) ; Laurent BRANDENBOURGER (Scénario), François PRODHOMME (Scénographie) ; Benjamin VANSLEMSBROUCK (Assistant artistique) ; Bert MENZEL (Costumes) ; Marco FORCELLA (Lumières) .Une production d’IDEA asbl, en coproduction avec le Théâtre Royal du Parc, l’Atelier Théâtre Jean Vilar, Charleroi Danse et DC&J
Création https://www.atjv.be/Petrouchka-et-L-Oiseau-de-feu  Du 7 au 13 février 2019  à l’Aula Magna

Photos de Lander LOECKX

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administrateur théâtres

Don Pasquale

de Gaetano Donizetti

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***Après L’Elisir d’amoreLe Coq d’or et le diptyque Cavalleria rusticana & I Pagliacci***

Succès public considérable aujourd’hui comme hier, l’opéra de Donizetti Don Pasquale est une comédie sur le thème du triangle amoureux. Le compositeur s’y empare du style bouffe de Rossini, dont il emprunte la virtuosité et l’énergie, pour en extraire une « substantifique moelle » par son écriture limpide et sa verve toute personnelle. 

 

Building Bridges, la représentation spécialement programmée par La Monnaie  afin d’y accueillir des publics d’horizons variés, aura lieu le jeudi 20 décembre à 14 heures. Cette saison, le choix s’est porté sur  Don Pasquale, sous la direction musicale étincelante  d’Alain Altinoglu et dans une mise en scène de Laurent Pelly, un tandem qui avait déjà collaboré pour Le Coq d’or (2016) et Cendrillon (2011).
 
Avec son intrigue hilarante, ses personnages hauts en couleur et ses mélodies accrocheuses, la comédie satirique de Gaetano Donizetti est l’opéra idéal pour  se mettre dans l’esprit des fêtes de fin d’année !
 
Voici plusieurs saisons que La Monnaie se propose de rassembler différents publics lors d’une représentation spécialement prévue à cet effet. Ainsi, aux côtés de spectateurs payant le tarif plein, sont accueillis à cette occasion,  des groupes fragilisés (associations et institutions du secteur social et personnes bénéficiant d’une allocation sociale), des élèves (ayant participé à un workshop ou à une introduction ciblée), des étudiants, des artistes et des professionnels du spectacle. Le tout à des tarifs privilégiés.

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Building Bridges a été aménagé dans cette optique tant par le choix d’un après-midi de semaine et d’un horaire particulier  commençant à 14:00, doublé  d’un tarif exceptionnel (10, 15 ou 20 € pour des places qui coûtent de 99 à 159 €). Il s’agit d’une initiative qui s’ajoute à d’autres menées dans le même sens,  comme les répétitions ouvertes, les accès à prix réduit aux représentations publiques, les projets participatifs, les workshops et ateliers de chants…
 
Le choix de Don Pasquale – première parisienne en 1843 – souligne la préoccupation de La Monnaie de faciliter l’accès à un public pour lequel franchir les portes d’une maison d’opéra constitue une démarche peu ordinaire.

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En tant qu’institution culturelle bruxelloise pleinement consciente de la très grande diversité urbaine et des défis sociétaux propres à l’époque, la Monnaie s’engage à donner à tous une occasion de découvrir l’opéra, prouvant ainsi que cet art est manifestement accessible à tous.
Building Bridges illustre les valeurs humanistes qui sous-tendent les différents programmes de La Monnaie développés depuis les années 90 pour les écoles, les jeunes, les familles et les groupes précarisés.

BREF?

...Impossible de résister à cette musique qui fuse, riposte, caresse, enjôle, tourbillonne, se teinte de nostalgie parfois. Confié à la direction d’Alain Altinoglu, ce délicieux et festif épilogue de l’année est mené tambour battant par un Laurent Pelly dont on connaît le penchant pour le rire.

Crédit photos © H. Segers

https://www.demunt.be/nl/program/833-don-pasquale

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administrateur théâtres

« L’Ecume des jours » de Boris Vian à l’AT-JV. Vous y allez aussi?

Chick, Chloé et Colin. Une guitare électrique emmanchée d’un jeune homme de haute stature, le sourire  éblouissant adorable d’une jolie fille à  la chevelure blonde ondulée,  aussi menue qu’une souris aux côtés de son compagnon  à  la barbe noire, Colin, et  …un trou de souris, bien plus grand que nature dans la tapisserie du temps retrouvé, servent de piliers à la  nouvelle adaptation théâtrale de « L’Ecume des jours » de Boris Vian.

 Humour féroce, empire des extases de l’amour,  poésie fantastique, musique du grand Duke, divers fracas du monde, déferlent aussitôt sur des planches brûlantes d’invention. L’inspiration Jazz est omniprésente,  la gestuelle et le parler francophone 2021 s’infiltre innocemment  dans  la mise en scène absolument magique  de Sandrine Molaro et de  Gilles-Vincent Kapps pour le Théâtre de la Huchette à Paris et sans nul doute, nous en faisons vœux, une longue tournée, débutée en Belgique  à l’Atelier Jean Vilar.

Le texte de Boris Vian est scandé pour la scène par Paul Emond, grand maître  en  adaptations théâtrales, et soigneusement pollinisé. Sa note d’intention est bruissante d’intentions artistiques tout aussi  inspirées   que réussies.  Son texte étincelant est d’un rythme et d’une musicalité intenses. Le pianotail révèle ses moindres saveurs, la danse du biglemoi fait surgir le désir,  l’appartement des lumières s’obscurcit à force de nénu-phares plus noirs que la mort. Et tombe la neige et ses cristaux immaculés sucés sur la langue. La langue de Boris Vian, bien sûr. Elle fouette, elle secoue, elle attache et s’excuse tendrement. Le chat se plie avec bienveillance  aux dernières volontés de la fidèle souris!     

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Parlons aussi de l’immense trou de souris. Il est peut-être un souvenir de tableau de Magritte, ou le trou à raclures de la patinoire  (pas  celles de taille-crayon), ou le lit conjugal des ébats amoureux de Colin et Chloé, ou, la forme du nénuphar dév-horreur. Ou un  simple trou de serrure pour la clef des rêves…  

Prenons ensuite  les trois comédiens changeant sans cesse de cape et de personnages d’hiver ou d’été (à  cause des Noces, bien sûr ! ). Ils sont enivrants.  …C’est eux qui nous promènent avec goût sur les sentiers de l’imaginaire dans une incomparable habileté scénique. Ils se distribuent les rôles comme des enfants dans un jeu de récréation. Selon le principe d’ « incarnation et de désincarnation permanent qui permet un mouvement permanent du dialogue à la narration et donne au spectacle»  …un  incontestable cachet  poétique «  dans un va-et-vient  entre répliques, énoncé, musique et chant ».

Dans la neige scintillante de ce spectacle,  au travers  du rêve  teinté des nuages roses du texte  et de soleil couchant embaumé de parfums délicats,  il reste deux traces parallèles et dévorantes. On est frappé par le parallélisme entre l’addiction de Chick à Jean-Paul Sartre dont on entend parfois bourdonner le débit atrocement sérieux, et la mort grandissante fermement installée dans les poumons de Chloé. Un crescendo de douleur. 

  Maxime Boutéraon,  principalement  personnage de Colin, est bouleversant.  Antoine Paulin,  un Chick magnifique, et splendide dans tous ses rôles, de Nicolas le majordome, à Jésus Christ compatissant et silencieux.  Et Florence  Fauquet? Une diction exquise et un bouquet de jeunesses  piaffantes et belles, des roses vivant simplement  le bonheur d’exister. Beautiful people. 

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Le spectacle se ressent comme un bienfaisant bain de sensations de jouvence. Il se déguste en mode « carpe diem »  avec délectation, tant et si bien, qu’à peine terminé, on le reverrait bien en boucle  continue, pour le charme, l’émotion, l’euphorie, et malgré la tragédie. Car c’est justement le côté artistique intense, côté cinq étoiles d’ailleurs,  qui fait mouche et  réjouit tant le cœur, et l’esprit, et tous les sens. Tant de grâce! Temps de délices. Tant d’amour. Et tant qu’à faire, condamner en pieds de nez magistraux, l’argent, la guerre et le travail obligatoire, les vrais et  gigantesques fossoyeurs de nos vies.

  • Metteuse en scène : Sandrine Molaro
  • Metteur en scène : Gilles-Vincent Kapps
  • Interprète(s) :  Florence Fauquet, Maxime Boutéraon, Antoine Paulin
  • Lumières : Laurent Béal
  • Scénographe : Erwan Creff
  • Musiques : Gilles-Vincent Kapps
  • Costumes : Julie Allègre

Dominique-Hélène Lemaire


https://www.atjv.be/L-Ecume-des-jours-1819 Du 22 au 27 novembre 2018 Au Théâtre Jean Vilar – Louvain-la-Neuve

Infos et réservations : 0800/25 325 – 

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retour à Guy Debord

La société du spectacle de GUY DEBORD

Né à Paris en 1931 dans une famille de la moyenne bourgeoisie, orphelin de père à 4 ans, Guy Debord a grandi à Nice, avant de revenir dans la capitale à la fin de l'adolescence.

On le connaît par de multiples images. Autant de fragments d'une vie et d'une légende. Un jeune homme de 22 ans, inscrivant sur un mur de la rue de Seine, le slogan « Ne travaillez jamais », graff liminaire écrit à la craie, symbole d'une révolte politique et esthétique contre l'ordre établi et le confortable conformisme de la France des Trente Glorieuses. L'image du chef de bande, un rien voyou, vaguement clandestin, presque gourou, fondant en 1957 l'Internationale situationniste et dirigeant sa petite troupe d'activistes avec l'autorité et la stratégie d'un chef de guerre. L'image du théoricien politique radical, fuyant les médias, méditant sa lecture de Marx pour écrire et publier, quelques mois avant Mai 68, un essai dont le titre a connu une rare et équivoque fortune : La Société du spectacle (1967). L'image d'un cinéaste héroïque, livrant une poignée de films qu'il revendiquait sans « aucune concession pour le public ». Celle, enfin, de l'ermite de Haute-Loire, l'autobiographe de Panégyrique (1989), symbole d'un diable paranoïaque pour les uns, épicurien sensible et généreux pour les autres ; vivant retiré du monde, lisant, écrivant et buvant beaucoup, ultimement tiré de l'oubli par l'annonce de son suicide, le 30 novembre 1994.



On peut reprocher à Debord le choix malheureux du mot spectacle. Il semble nier autant le rôle nécessaire de la représentation que celui de la procuration oubliant la validité ou le rôle cathartique du théâtre, des spectacles et de l'art en général. Mais le principal n'est pas là. Il s'agit d'un texte radical qui subsiste à minima comme prophétique.



Dans La Société du spectacle, et plus encore dans ses Commentaires sur la société du spectacle, Debord critique le capitalisme, la démocratie et ses fondements.

La « société du spectacle » est incontestablement le concept qui fait encore la postérité de Guy Debord. Devenu, dans le langage courant, une sorte de dénonciation de l'emprise excessive des médias, La Société du spectacle, essai plutôt difficile d'accès, est en fait bien plus que cela : un pamphlet anticapitaliste virulent et argumenté. La cible de l'auteur, et il le redira en 1988 dans ses Commentaires sur la société du spectacle, c'est « l'accomplissement sans frein des volontés de la raison marchande », « le règne autocratique de l'économie marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable, et l'ensemble des nouvelles techniques de gouvernement qui accompagnent ce règne ».

Le capitalisme est une machine qui tourne pour elle même, où le spectacle exprime le fait qu'il semble avoir oublié les besoins que la production est censée satisfaire.

Pour la première fois dans l'histoire des hommes, ajoute Debord, « les mêmes ont été les maîtres de tout ce que l'on fait et de tout ce que l'on en dit ». C'est la concentration de tous les pouvoirs dans les mains de quelques-uns, le totalitarisme de la marchandise, l'aliénation de l'individu dont l'existence est au service de ladite marchandise. « Quand l'économie toute-puissante est devenue folle […] les temps spectaculaires ne sont rien d'autres », conclut Guy Debord.

Il nous montre que la société est devenue une société matérialiste et consumériste qui tourne autour de l'avoir et du paraître mais aussi une société en lutte permanente.

Pour lui tout est production, le monde est devenu une représentation du capitalisme au sens théâtral du terme. Tout est dans la représentation, le paraître qui découle de l'avoir. A l’époque de l'industrialisation , l'avoir définissait l'être. Aujourd'hui avec la production de masse quand tout le monde peut avoir des choses identiques, l'avoir n'est plus la définition premier de l'être. Ça devient le paraître. C'est ce qu'on donne à voir qui va nous définir, nous devenons des spectacles de nous mêmes. Il critique la marchandisation du monde. Dans la société contemporaine, tout se vend tout s’achète . On doit consommer toujours plus et cette consommation à outrance est de plus en plus visible et se donne en spectacle.

Une société en lutte permanente dominée par les institutions du pouvoir

Les hommes politiques issues de la bourgeoisie pour la plupart ont la main mise sur l'économie capitaliste. La société est construite selon un point de vue bourgeois. la lutte et la domination se retrouvent aussi dans les domaines de l'espace, du temps et de la culture. Ce sont les dirigeant qui décident aussi bien de la répartition du temps que de la manière dont on peut le dépenser . Ainsi il y a une profonde inégalité entre les travailleurs qui sont emprisonnés dans ce que Debord appelle «un temps cyclique» qui correspond au temps de production ou ils ne font que répéter des gestes de production. (voir les expressions métro boulot dodo ou travaille consomme et meurs ou encore travaille consomme et tais toi); tandis que les dirigeants perçoivent la «valeur ajoutée» du temps qu'ils dépensent comme ils le veulent en loisirs ou autre.

De plus Debord nous explique aussi qu'il y a depuis le début de l'industrialisation une lutte entre la ville et la campagne et que c'est finalement la première qui gagne dans l'emménagement du territoire.
Dans le texte paru en 1967,
Debord ne distinguait que deux formes du spectaculaire, l’une diffuse dont le modèle était la société américaine, dans laquelle le modèle du citoyen-consommateur dominait et l’autre concentrée, représentée par les régimes dictatoriaux reposant sur le culte du chef. En 1988, il ajoutait un troisième type : le spectaculaire « intégré », synthèse des deux premiers. Ce dernier, en sus d’être apparu le plus récemment selon lui, est transversal à tous les régimes politiques, mais acquiert une force particulièrement grande dans les démocraties spectaculaires, et se caractérise par cinq traits :

«le renouvellement technologique incessant ; la fusion étatico-économique ; le secret généralisé ; le faux sans réplique ; un présent perpétuel ».

EtDebord d’ajouter plus loin :

« Le secret généralisé se tient derrière le spectacle, comme le complément décisif de ce qu’il montre et, si l’on descend au fond des choses, comme sa plus importante opération. » ; « Notre société est bâtie sur le secret, depuis les ”sociétés-écrans” qui mettent à l’abri de toute lumière les biens concentrés des possédants jusqu’au ”secret-défense” qui couvre aujourd’hui un immense domaine de pleine liberté extrajudiciaire de l’Etat » .

On le voit ici, le secret couvre le champ tant économique que politique. Il convient ainsi de déterminer en quoi le secret est au cœur du spectacle, et quelle est précisément sa fonction : en quoi est-il sa « plus importante opération » ? Le secret, comme technique de gouvernement, apparaît comme la clé de voûte du système spectaculaire, car il permet de masquer le spectacle, autrement dit la domination, au public. Il est ainsi vital à l’exercice de la domination. Mieux, le secret est le mode de production de la domination car sans lui elle apparaîtrait au grand jour et deviendrait donc, dans sa crue et obscène nudité, insupportable et donc fragile.

C’est pourquoi Debord fustige ceux qui organisent le secret, ses agents, à savoir les services secrets, les experts, les médias et les sociétés secrètes.

Le rôle des services secrets

Les services secrets, sous couvert de protéger une société de ses ennemis, constitueraient en fait un réseau d’espionnage des citoyens, visant à surveiller et à contrôler toute découverte de ces derniers de la véritable nature de la société spectaculaire, bref pour étouffer toute tentative de renversement du pouvoir. Ils symbolisent l’arbitraire du pouvoir, leurs actions injustes, assassinats, enlèvements, pressions, restant à jamais dans l’ombre. La condamnation de l’impunité dont jouissent ses agents est renforcée par la détention d’informations capitales, qui assoit leur pouvoir : ils convertissent leur savoir en un pouvoir qu’ils exercent sur toute la société.

Les experts

Les experts participent, quant à eux, de la même dynamique. Ils ont pour rôle de falsifier le passé (réalisant la « mise hors la loi de l’histoire » ), organisant l’amnésie collective de la société, le présent (avançant « des récits invérifiables, des statistiques incontrôlables, des explications invraisemblables et des raisonnements intenables ») et le futur, la mise à distance du monde et l’impossibilité de bâtir un projet réformateur, bref la déréalisation du monde, le devenir-falsification du monde.

Les médias

Debord pointe du doigt les moyens de communication de masse qui sont les principaux acteurs, la preuve la plus évidente d'une représentation du monde ou nous sommes le spectacle de nous mêmes. De plus les médias renforcent les effets du spectaculaire en rendant futile et stérile tous les débats, fondés uniquement sur le divertissement. Assujettis au pouvoir, ils constituent, pour Debord, les meilleurs propagandistes de la société du spectacle, maintenant, via la pratique de la rumeur et de la désinformation, les individus dans l’ignorance.

Les sociétés secrètes

(Pour être tout à fait clair et éviter les confusions, Debord ne pense pas aux théories complotistes telle la théorie du complot Illuminati véhiculée par «les milieux d'extrême droite ésotérique marqués par le new-age », par une association d'extrême droite comme Égalité et Réconciliation ou par Laurent Glauzy, ancien chroniqueur de Rivarol qui lui a consacré un livre largement cité à l'extrême droite (Rivarol, Radio Courtoisie , plusieurs sites officiels du Front national)

Il parle des sociétés maffieuses ( Camorra, Cosa nostra, 'Ndrangheta, triades chinoises, boryokudan japonais, bratva russe) , qui sont des « institutions» de la société spectaculaire, qui concourent à la prolifération du secret. Elle naissent sur le sol même du spectacle, complices, et non rivales , de l’État. L’alliance de la Mafia et du spectaculaire intégré consiste, nous dit Debord, à déposséder, comme cela a été le cas lors de la prohibition aux États-Unis, le public de toute autonomie. Debord érige la Mafia, société secrète criminelle, en unique modèle de société secrète.



Guy Debord nous livre donc dans son travail, une critique acerbe de la marchandisation de la société. Société dans laquelle les individus sont séparés les uns des autres alors qu'ils sont de plus en plus identiques et en lutte permanente les uns envers les autres que ce soit à l’intérieur de l'entreprise ou ils sont mis en concurrence les uns avec les autres, au niveau du marché du travail national et même international où le travailleur italien est mis en concurrence avec le chinois , le roumain ou le français.

A l'heure ou se cristallise et se manifeste le mécontentement d'une partie des français il est bon de rappeler qui sont ceux qu'il faut combattre, quels sont ceux à qui il faut s'adresser. En ce sens «la société du spectacle» garde toute sa pertinence. Il faut toutefois ajuster cette pensée avec la réalité actuelle: Ce que Debord nomme les dirigeants, les politiques, ne sont pas ceux qui sont à l’Élysée, à Matignon, au sénat ou à l'assemblée nationale. L'ennemi c'est le système capitaliste et les dirigeants des grandes entreprises Google, Total, Facebook, Amazon , les Vincent Bolloré,François Pinault , Bernard Arnault, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos etc.

Ne nous trompons pas de cible.

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C’est si bon d’ ... AimeR !

Un petit verbe de cinq lettres
Débute sur un, … Haa
Finis sur l’… Air
Provoque ébats
Parfume l’air.

C’est si bon d’aimer
Et de le Chanter

Aimer le prononcer
Adorer le pratiquer
Aimer sous les nuages
Couchés sur la plage
Aimer sous le soleil
Fatigués au réveil.

C’est si bon d’aimer
Et « Là » de le graver

Toujours ainsi,
Jour ou nuit
Aimer… Comme ça
Sans gage
C’est partage.
On donne… On reçoit

C’est si bon d’aimer
Pour demain se rappeler.

Me berces… T’embrasse
Te caresse… M’enlaces
Étreintes aimées
Commencées par … Aaah
Finies dans l’ …air.

C’est si bon d’aimer
Et de le chanter
C’est si bon d’aimer
Et là, de le graver
C’est si bon d’aimer
Pour demain se rappeler 
Qu’il était si bon d’aimer.

 

Robert Pirschel

 

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Etoiles d'hiver.

Pour toi pour moi pour nous

Je cueillerai des étoiles d’hiver

Les plus belles qui sont sur le noir

Qui brillent fort rivent le regard

Dès les temps d’y a longtemps à ce soir

Puis dans tes yeux diamants noirs

Je poserai ces feux ardents

Ferai de ton regard mon firmament

M’y noierai  pour être ton amant

Avec toi consommer le Divin Présent

Ce délice volé aux Dieux d’antan

Puis de nos cœurs n’en faire qu’un

Dès maintenant et pour la fin des temps

 

Pitaro.

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Tante Lydia.

Lydia,

 

Elle s’est éteinte

Désespérément seule

Sans plus d’étreinte                           

Sur le chevet son tilleul

 

Elle s’est endormie    

A quoi rêvait elle ?

Revoyait elle à sa vie ?

Sa lointaine famille ?

 

Elle s’est éteinte.

J’ai perdu une "amie".

Mon âme est atteinte

Comme à l’agonie

 

Ҫa me fait une cicatrice

Au cœur et à jamais

Un amer goût d’injustice

Oh Dieu que je l’aimais

 

Elle s’est éteinte

Lumière guide de ma vie

Reste ses empreintes

Mon âme en est garnie

 

Vas en paix, Tantine

Découvre dans l’infini

D’autres belles collines

A toi s’ouvre le Paradis. 

 

Lydia, la jeune sœur d’Irène, "Irka" ma maman 

T. Pirschel

 

 

 

 

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Je le sens qui m’épie

Je le sens qui m’épie il rôde entêté rapace,
Autours de mon être je renifle, parfois fugaces
Ses fragrances de Valériane, de Digitale ou de Muguet 
Tels des fantômes invisibles mais bien là aux aguets

Il se dit Narcisse, Angélique, du Sceau de Salomon. 
Il n’est que traîtrise et fourberie. Un vrai démon.
Certains s’en accommodent s’en font même un frère. 
Un confident dans leur folie. Un faux ami un pervers

Je le sais pathologie grave, en fait, un ennemi. 
Qui vous tisse des cordes de chanvre ! C’est gratuit.
Vous indique les chemins « à éviter ». Les mal empierrés
Sentes piégeuses aux mille trous pour vous y pousser.

Il est un remède connu des trolls, des fées magiciennes
Le philtre "pétales de roses rouges" marc à l’ancienne.
De ces belles fleurs rubis, symbole de l’Amour 
Ce beau et pur sentiment, doux comme velours.

Aussi si, je trouve un Cœur pour m'assouvir de cette liqueur
Guérir de l’Ennui détestable maladie, je serai le vainqueur.
L'Amour dont on a tant envie, aura raison des abattements
De l'importune atonie dans mon âme en dérangement

Robert, 
7/03/15 à Neupré.

 

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Belle Maman

 

 

Belle Maman

 

Ce n’est pas ma maman

C’est la sienne

Ma main passe tendrement

Et caresse ses cheveux blancs

Jak się czujesz Babcia ?  * 
Ça va moje dziecko,  * ça va

Elle me regarde un moment

Se rattache à mon monde

Pour un instant de vie commune

Dans le présent, et souriante

Elle me dit quelques mots

Et nous nous comprenons

Puis d’une phrase incohérente

Elle retourne chez elle

Terre inconnue, où courent les lutins

Monde de ses trépassés errants

Fait d’images, d’un vécu

Souvenirs confus

Rarement amusants

Souvent douloureux.

Pour preuve je veux

Vous dire les larmes

Aux coins de ses yeux.

 

 

Pitaro.  (Pirschel. Tadeusz. Robert.)

 

*Comment te sens-tu grand-mère ?

  * Mon enfant

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J'aime "Barbara"

Moi, … J’aime Barbara.

 

Barbara où es tu ?

Barbara, de là me vois tu ?

Barbara m’entends tu, 

Barbara me comprends  tu?


Barbara c’est une prière sacrée,

Toi la muse de tant d’humain

Par te bonté de femme outragée

Allume en moi une flamme d’airain

 

Offre moi d’être des preux

Fait moi la grâce de ton âme

Fais moi l’ombre de ta vérité.

Rends moi vertueux

 

Que les mots que j’invente

Soient ceux que tu aimes

Ceux dont tu te contentes

Qui pour toi, sont amour et poèmes.

 

  1. Pirschel
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Hé, Bonjour la Mort ...

- Hé bonjour la mort, comment vas-tu ?
Tu m'as dans tes bras déjà tenu !
Souviens toi, j'avais huit ans.
Tu m’as offert le ravissement
D'un univers prodigieux, flamboyant. 

Ces images dans le cœur d’un enfant
Font que là maintenant si tu veux
Je t'autorise à me reconduire aux "cieux" !

 

Repose moi sur un  « Arc en Ciel »

Pour une glisse qui, ascensionnelle

Me reconduira face à la Dame en blanc,

Son cœur d’amour, ses beaux yeux

La font belle comme ma maman.

La rencontrer a été un émerveillement

Sa main frôlant mes cheveux,

De sa main douce et tendrement

Elle me freina dans mon élan

 

Où coures tu aussi vite Robert ?

Par là, Madame, où c’est ouvert

- Non mon petit, retourne t’en,

 Ce n’est pas là déjà ton temps !

- Pourtant là mon envie me pousse

- Cesse ces grimaces de frimousse

Son sourire me faisait barrage

- Va, sur le sort prends avantage.

Entêté, cabochard et petit boudeur

J’insistais quémandeur, batailleur

 

M’obstinais, suppliais, voulais passer

Petit enfant mais grand entêté.

- Non Robert  ce n’est pas ton temps.

 Soutenait la Dame, doucement.

- Va chez toi j’y serai avec toi

Te préserverai des désarrois

Tu as encore à bâtir une tour.

A donner la vie, aussi l’amour

Délicatement, m’interdisant le ciel.

- Va, je le referai ton Arc en Ciel. 

 

- Madame, ici tout est beau et doux.

Ces voix, ces rires ... Là … Au bout 

- Pas maintenant petit enfant !

Tu dois attendre, devenir grand.

- Devrais je encore souffrir autant ?

- Me donnera t on d’autres coups

 Des gifles ou la tresse de bambou ?
- Vous êtes sûre que je ne peux rester ?

 

- Je serai avec toi et te promets

 Le facile usage de cliquets secrets

 Qui isoleront maux et douleurs

- Crois moi, va et sois sans  peur.

- D’accord, Madame, je rentre chez moi,

 Comme le dit papa,  c’est sous son toit

- Madame ! Pourrais je toujours  "voler " ?

- Rien ni personne ne t’empêche de rêver

 

- Belle Dame je fais cela, et plus encore,

Je retourne, près de ceux qui "m’aiment".

Montrez moi la terre, j’y serai moi-même.

Pour vous parce que vous êtes gentille

Je rentre chez moi dans ma famille

Mais pour qui d’autres encore ?

 

Pirschel R ;

 

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Les Fleurs de l'Amour

Les roses, fleurs des amours 

 

Les roses, fleurs des amours

Alors qu'approche la fin de mon temps, 
Qui s’écoule, s’essouffle à petits vents,
Ma vie nourrie de profondes saveurs
Cherchait souvent l'amour, ses ardeurs.
J’avais le goût d’animer mon corps
Le faire danser en dedans et en dehors

J'aurais bu à gouleyantes gorgées,
Vins, vinasses et élixirs de la vie.
J'aurais goûté à grosses gobées
Moult friandises volées aux filles.
Consommant les plaisirs de ce temps 
Goûtant à l’envi les saveurs du moment

J'ai bu la vie, comme liqueur bachique.
Jus de treille aristocratiques 
Qui ont mûri donnant grands crus 
Vinifiant la jouissance en fut.
Voluptés mises en mille bouteilles,
Contenants aux contenus vermeilles

Que l'on ouvre Magnum
Pour nous les hommes
Que l’on ouvre…Dame-Jeanne
Pour vous les femmes
Servez mousseux, et vins alléchants …
Philtres doux et gouleyants

Élixirs aidant les bien aimés
A mieux rire et chanter
A refuser aux cieux,
Que s’éteignent leurs feux
Que se fanent les atours
De la saison des roses amours


Hélas les roses se doivent de faner
Je dois bien m’y résoudre
Accepter de voir se dissoudre
Les conjugaisons du verbe aimer
Accepter enfin, le cœur calme et repu
De conter tous les souvenirs d’un vécu.

Robert Pirschel,

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UN CHEMIN...

J'en ai vu des rivages

Découvert des visages!

J'ai puisé dans des yeux

Quelques moments heureux...

Mélancolie est douce

Quand nature se fait rousse

C'est la fin de l'été

Tu m'as tellement manqué!

L'automne est flamboyant

La saison des amants...

Loin des hésitations

Faire jaillir la passion!

Et si pointe l'hiver

Loin des chemins pervers

Dans douceur d'un souvenir

Sourire et s'endormir...

J.G.

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