L’été a pris des humeurs de marmottes flapies.
Accablé de la lumière d’un astre torride,
Il s’enfuit vers d’autres lieux, très loin de sa pépie,
Laissant place à une arrière-saison aride,
….…. Dans un spectacle de soleil rasant.
Les feuilles de l’automne ont soupiré leurs plaintes,
Et tombent en soleil rougeoyant panaché de brûlures,
Sous les sanglots affolés du vent et de ses complaintes,
Dans une divagation de cheval fou prend l’allure.
Le sol ambré d’éphélides d’une morne vieillesse,
Se mêle à la magie des turbans d’Aladin,
Dont l'éclat des couleurs entoure de richesses,
Potirons, citrouilles, marrons et pommes de pin.
Les soirs de Saint-Nicolas rougissent les nuages,
De la cuisson des bonbons et cougnoles mordorées,
Mélangés aux jouets pour enfants de tout âge,
Ravis de recevoir les présents d’une enfance choyée.
La nuit masque les sentiers mystérieux des sous-bois,
Des traces de farfadets se faufilant dans l’ombre,
Parmi les mânes furtifs de l’automne aux abois,
Qui s’abandonne à l’hiver embrumé, froid et sombre,
……. dans une vision de soleil éteint.
Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.
Commentaires
Bonjour Josette. Merci beaucoup, pour ton appréciation.
Je te souhaite une belle journée. Amicalement, Claudine.
Bonjour Claudine.
Un beau texte plein de souvenirs.
Amitiés
Josette
Bonjour Michel.
Merci pour ta visite. Que les esprits veillent sur ton talent.
Amitiés : Claudine.
Dernières bonnes feuilles avant le nouvelle saison, les génies des bois y veillent.
Bonsoir Liliane et merci pour ton appréciation. Bonne soirée, amicalement Claudine.