- Hé bonjour la mort, comment vas-tu ?
Tu m'as dans tes bras déjà tenu !
Souviens toi, j'avais huit ans.
Tu m’as offert le ravissement
D'un univers prodigieux, flamboyant.
Ces images dans le cœur d’un enfant
Font que là maintenant si tu veux
Je t'autorise à me reconduire aux "cieux" !
Repose moi sur un « Arc en Ciel »
Pour une glisse qui, ascensionnelle
Me reconduira face à la Dame en blanc,
Son cœur d’amour, ses beaux yeux
La font belle comme ma maman.
La rencontrer a été un émerveillement
Sa main frôlant mes cheveux,
De sa main douce et tendrement
Elle me freina dans mon élan
Où coures tu aussi vite Robert ?
Par là, Madame, où c’est ouvert
- Non mon petit, retourne t’en,
Ce n’est pas là déjà ton temps !
- Pourtant là mon envie me pousse
- Cesse ces grimaces de frimousse
Son sourire me faisait barrage
- Va, sur le sort prends avantage.
Entêté, cabochard et petit boudeur
J’insistais quémandeur, batailleur
M’obstinais, suppliais, voulais passer
Petit enfant mais grand entêté.
- Non Robert ce n’est pas ton temps.
Soutenait la Dame, doucement.
- Va chez toi j’y serai avec toi
Te préserverai des désarrois
Tu as encore à bâtir une tour.
A donner la vie, aussi l’amour
Délicatement, m’interdisant le ciel.
- Va, je le referai ton Arc en Ciel.
- Madame, ici tout est beau et doux.
Ces voix, ces rires ... Là … Au bout
- Pas maintenant petit enfant !
Tu dois attendre, devenir grand.
- Devrais je encore souffrir autant ?
- Me donnera t on d’autres coups
Des gifles ou la tresse de bambou ?
- Vous êtes sûre que je ne peux rester ?
- Je serai avec toi et te promets
Le facile usage de cliquets secrets
Qui isoleront maux et douleurs
- Crois moi, va et sois sans peur.
- D’accord, Madame, je rentre chez moi,
Comme le dit papa, c’est sous son toit
- Madame ! Pourrais je toujours "voler " ?
- Rien ni personne ne t’empêche de rêver
- Belle Dame je fais cela, et plus encore,
Je retourne, près de ceux qui "m’aiment".
Montrez moi la terre, j’y serai moi-même.
Pour vous parce que vous êtes gentille
Je rentre chez moi dans ma famille
Mais pour qui d’autres encore ?
Pirschel R ;
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