Je croyais trop à notre amour
En ais-je trop exigé à chaque jour
Etait ce par vanité, ma faute
Oser, une "paroi" trop haute.
Enivré, des arômes de nos printemps
Grisé, par la profondeur de tes yeux
J'ignorais le danger latent
L'érosion sournoise de nos jeux.
Le rythme des saisons
Cadence nos raisons.
Et l'amour insouciant
Gai comme un enfant
Ignore les aiguilles
Du cadran, qui brillent.
Qui éclairent le temps
Temps fuyant, de nos printemps.
L'été silencieux, quasi sournois
Se fait cap bel infini
Franchir le cap, de nos tant d’ans
Arrive alors le temps de l'avent
Climats quelques fois
Trop froid pour l’amant
Si tu avais eu grosse fortune
Ailleurs te serais envolée
Saper la passion, noyer la foi
Saborder l'amour, d’ hier, déjà
Le faire voguer, cahin-caha !
L'amour ! ... La fleur des fleurs,
Le sentiment ultime, sublime,
Nourri de tous les mots intimes
Des chants duos de nos coeurs.
Perdent contre le temps qui coule
Vois notre bel été qui s'écroule.
De mes "je t'aime"
J'essayais de protéger
L'amour de nos vies...
De baisers même
Je couvrais apeuré
Nos cœurs en maladie...
Où donc, me suis je trompé ?
La fleur, l'ais je brûlé ?
Ais je trop peu nourri
Le sentiment infini ?
Est ce là mon erreur
Ais je mal ouï mon cœur?
Devant nous l'automne est gris
Je m'en étonne j'ai pas compris
Comment faire pour avancer
Quand on s’est mit à douter ?
Ais je trop cru en notre amour ?
En ais je trop exiger chaque jour ?
Était ce ça mon délit .... Mon péché ?
D'avoir voulu, trop haut, te porter !
Robert Pirschel.
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