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ET (36)

Daims au Claire de Lune

une aquarelle 

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

Les Haïkus de la Lune Pourpre

de Raymond Martin

 

La lune pourpre

Pour la visualiser

Via ma lentille.

 

Peine à rire

Le troupeau va en lenteur

Le trèfle frémit.

 

Vase bleu joufflu

Aux allures de bonze

La pivoine dort.

 

Horizon marin

Vagues déferlantes

Impressions salées.

 

A l’assaut du pic

Roches escarpées moussues

Rode marmotte.

 

A l’ombre fraîche

Raton laveur effrayé

Pipistrelle dort.

 

Calvaire trois croix

Sur le mont du Golgotha

Absence de foi.

 

Roitelet chante

Roitelet tremblant

Vent sur la cime.

 

Ile noire, île de Ré

Molène, Aix, Ouessant,

Pas deux, Saint-Michel.

 

Curieuse voûte

Parsemée de lucioles

Vermisseaux repus.

 

Raymond MARTIN - 2017

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administrateur théâtres

1800918208.jpg SHAKESPEARE s'empare de la mythologie grecque pour nous emmener d'emblée à Athènes où le Duc Thesée prépare ses noces, mais très vite, il nous plonge dans une forêt féerique et enchantée sortie tout droit de la mythologie celtique et nous donne à voir, au clair d'une lune toujours présente, une nature bien débridée. Le visible flirte avec l'invisible, le réel avec l'illusion, le rêve avec le cauchemar, la farce avec la gravité, l'été avec l'hiver, l'ordre avec le désordre, le désir avec l'amour. Dans ce monde surnaturel et chaotique, d'étranges mutations abondent: les jeunes Lysandre et Demetrius sont victimes des renversements de leurs sentiments pour Hermia et Helena; Bottom, le tisserand, se transforme en âne à l'insu de lui-même; Puck, le lutin, devient air ou brouillard; les artisans–acteurs se métamorphosent en Pyrame et Thisbé et tout cela, sous le regard d'Obéron, qui règne en maître sur cette nature féerique et désordonnée.

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Vite! Il ne  reste  que deux jours pour apprécier cette pièce complètement débridée et pourtant totalement domptée par l'artiste responsable de la mise en scène!

Le Théâtre en Liberté présente "Le songe d'une nuit d'été" Avec: 

 Maxime Anselin (Snug), Chris Baltus (Snout), Alexandre Croissiaux (Toile d’Araignée), Toni D'Antonio (Quince), Isabelle De Beir (Philostrate), Lucie De Grom (Fleur des Pois), Claire Frament (Graine de Moutarde), Bernard Gahide (Puck), Jeremy Grynberg (Démétrius), Elsa Guénot (Hermia), Stéphane Ledune (Bottom), Julie Lenain (Helena), Éléonore Peltier (Phalène), Sylvie Perederejew (Hippolyta et Titania), Fabrice Rodriguez (Thésée et Obéron), Laurent Tisseyre Égée et Starveling), Benjamin Vanslembrouck(Flûte), Valentin Vanstechelman (Lysandre),  en alternance: Jadyson Betebe, Akandima Itin, Clément Lekefack et Siya Tisseyre (L’enfant)

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Voici les facéties de Cupidon moquées par le plus grand des dramaturges. Éloge de la folie, de l'amour aveugle, des amours contrariées, du grain de sable qui brise nos vies, de la comédie humaine, de la force du destin, de la folie des apprentis sorciers, des arbres et forêts mystérieuses, de la gloire antique et de la mythologie celtique. Grains de folie, cousus main dans un texte hilarant, qui dit sa foi dans l'oeuvre humaine par excellence: le théâtre. Il rassemble les sentiments, les tourments, les injustices, les coups du sort, les rêves épars et conjure les malédictions! Il se pique même d'autodérision!  Le seigneur des théâtreux du monde entier, est un Prométhée qui a volé la sagesse divine et l'a partagée avec ses frères humains! Il est presque trop tard pour que vous alliez vous abreuver de mystère, de doutes et de farce dans cette belle comédie humaine, mais allez-y, sortez vos antennes de l'invisible, courrez-y ventre à terre! C'est une nuit où tout est permis!  Dixit Le Grand William, farceur et iconoclaste! La lune elle-même se transforme en boule à facettes!  Dans une mise en scène stupéfiante et éblouissante d'Hélène Theunissen qui a tout compris!

 « Le songe d’une nuit d’été » est comme une boule à facettes qui offre des miroirs de perspectives et des niveaux de lectures à l’infini. Tout y est contraste. Tout y est possible. Tout y est mystère. Tout y est réel. Tout y est imaginaire.

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Un spectacle dédié à la mémoire de l’exceptionnel comédien Jaoued Deggouj, décédé il y quelques mois.

ADAPTATION : Maxime Anselin

SCÉNOGRAPHIE Sabine Theunissen

PEINTURES Anaïs Thomas

CRÉATION DES COSTUMES Astrid Michaelis

RÉALISATION DES COSTUMES Astrid Michaelis & Anne Compère

MAQUILLAGES Djennifer Merdjan

COIFFURES Laetitia Doffagne

CRÉATION SONORE Daniel Dejean

CRÉATION LUMIÈRES Philippe Sireuil

Retrouvez ici le teaser du spectacle

THEATRE DES MARTYRS

Place des Martyrs 22 - 1000 Bruxelles

Infos Réservations : 02 223 32 08


http://theatre-martyrs.be/

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administrateur théâtres

ET pourtant ...le tango a été longtemps décrié par l’Église pour sa sensualité ! It's an art attack! Et quand le syndrome de Stendhal vous attrape, il n’existe plus ni temps, ni espace, mais un émoi vertigineux. C’est ce qui s’est passé l’autre soir à l’église Saint-Marc d’Uccle qui accueillait le Brussels Philarmonic Orchestra et le chef-d’œuvre choral de  la Misa Tango… le « péché mignon du pape François » une  œuvre liturgique argentine pour piano, cordes et bandonéon.

Aucun texte alternatif disponible.

 «La messe préférée du pape»  reçut en effet les honneurs du Vatican en octobre 2013, à Saint-Ignace de Loyola, pour l'ouverture du Festival international de musique et d'art sacré de Rome, dédié au Souverain Pontife. Composée en 1996, dans l'esprit de la Misa Criolla d'Ariel Ramírez, « cette messe atypique de Martin Palmeri offre la part belle aux sonorités de la musique du tango, et a un incroyable pouvoir de séduction qui emporte même qui n’apprécierait pas la musique classique. » Les textes, en latin, et la structure sont les mêmes que ceux utilisés pour les grandes messes classiques, mais les rythmes décoiffent et bouleversent. Ne manquaient que quelques couples de danseurs profanes portés par l’émotion de la musique sacrée! Le corps et l’âme apaisés et réconciliés !

L’image contient peut-être : une personne ou plus

Choix éclectique : En première partie du concert nous avons eu  le plaisir d’écouter  L’Adagio pour cordes, une courte œuvre majeure du compositeur belge Michel Lysight, présent dans la salle. Une œuvre poignante et forte comme une immense houle bienfaisante, dans laquelle le recours au canon  développe une expressivité intense et apaisante!  Pour suivre : la Sérénade Op. 22, l’une des œuvres orchestrales les plus populaires qu’Antonin Dvorak composait en mai 1875, en  moins de deux semaines quatorze jours. Les cordes tanguent déjà, le battement des pizzicatos des violoncelles  annonce la messe argentine à venir. La disposition particulière de l’église avec l’orchestre en son centre permet, si on se trouve sur la droite d’apprécier au mieux les altos, violoncelles et contrebasses. Sous le regard bienveillant de David Navarro Turres, qui dirige l’orchestre,  la salle est bondée, et les sonorités chaleureuses se dispersent en de belles harmonies sur le bois de la nef renversée qui surplombe l’ensemble et résonne comme une conque divine. Le finale démarre sur le rêve et le mystère, David Navarro Turres cueille le recueillement et semble donner une leçon de cosmologie en indiquant les étoiles sur la voûte musicale. On reçoit une perception d’infiniment lointain et d’infiniment proche qui se répondent.

L’image contient peut-être : 4 personnes, intérieur

Pour l’admirable messe, Le Brussels Philharmonic Orchestra  s’accordait avec euphorie avec les longs frissons du Choeur BachWerk, les solistes Pauline Claes (glorieuse mezzo soprano),  María Gabriela Quel (les tendres larmes du piano) et Pauline Oreins ( les joies et les sanglots de l’accordéon). Tous, dans une sorte d’état de grâce, dans un mélange de gammes vers l’infini et de vivante humanité  ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Dona nobis Pacem ! La requête impérative se fond à l’espérance muette et poignante dans le cœur de chacun.

L’image contient peut-être : 14 personnes, intérieur

 

http://www.bpho.be/concerts/2016-2017/misa-tango/

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Claude LUEZIOR - Une dernière brassée de lettres - éditions Tituli

 

            Il s’agit là d’une œuvre très originale. Quelle idée d’écrire des lettres aujourd’hui dans un monde qui ne fonctionne plus qu’à coups de S.M.S. ? Mais des lettres à qui ? A Maison de retraite, à Ordinateur, à Deuil, à Absence, à l’Homme... en tout une bonne trentaine. Ce sont des lettres ouvertes, des sortes d’interpellations, pour dénoncer ceci ou cela : Ainsi dans Lettre à Maison de retraite : « Jeanne, tu te l’es appropriée, elle qui tombait cent fois à domicile... Tu l’as mise en chaise alors qu’elle pouvait encore marcher. D’allure secourable, le verdict fut prison à perpétuité. Il fallait surtout relever le score de dépendance, question subsides et comptes de fin d’année.» Dans Lettre à Politicien, il analyse comme au scalpel, ce qui attend au tournant l’homme politique ; après la gloire viennent les déboires : « Ceux qui t’acclamaient se sont mués en hyènes et la presse des rues en bourreau... Sur les temples de ta puissance, on a martelé tes cartouches, écorché ton nom et ceux-là même qui se sont nourris de ton népotisme ne sont plus que masses assoiffées de ta sève.»

            Mais le poète sait aussi glorifier, exalter la grandeur de ce que l’homme a fait de bien au cours de son histoire. Il le fait avec Lettre à Architecte. Comment se fait-il que l’homme bâtisseur ne le soit pas seulement par besoin d’utilité ? « Par quel sortilège t’es-tu affranchi, dès les premières peintures rupestres d’une simple utilité existentielle ? » On ne peut pas détacher les constructions de la prière : « ... le nombre d’or, les flèches et les arcs-boutants ont peuplé ta tête jusqu’à l’envoûtement. Tu t’es pris au jeu de cette musique minérale, tu es devenu le pasteur des pilastres en leur moutonnement d’ogives. » Dans Lettre à Patience, c’est de tous arts qu’il s’agit ; le génie n’est rien sans le travail : « D’ici, j’entends Flaubert chercher le mot juste dans son gueuloir, Hugo tailler ses vers, Brahms rabâcher ses sonates, Beethoven user son piano : tant d’artistes dans une perfection qui leur échappe.»

            On pourrait analyser chacune de ces Lettres. Chaque brin de la brassée nous apporte un moment de plaisir à le lire.  Mais il me faut pour terminer, vous faire part de l’intense émotion contenue dans Lettre à ma Cousine. Ils ont huit ans de différence. Ils s’évadent dans le grenier, une vraie caverne d’Ali Baba. C’est elle qui a initié le poète à la beauté, à la culture, cette chose essentielle, à laquelle concourt une bonne possession de la langue. La culture tous azimuts. Elle lui a fait découvrir Barbara, Ferré, Moustaki, Ferrat mais aussi Aragon, Sartre, Camus, Alain Resnais... La vie les a coupés de leurs rêves. « Les arcatures de l’existence nous ont séparés. Nous étions insoumis. Toi et moi sommes restés rebelles. Tu n’es pas devenue danseuse. J’ai dansé avec les mots...» Et plus loin, cette injustice qu’est parfois la vie : «  La maladie a broyé ton corps. Et ton âme si aérienne a été cariée par les traitements, qui pourtant, te furent indispensables... »

            Ce livre, dans son entier, est un vrai moment de bonheur.

                                                                                                 Louis Delorme

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administrateur théâtres

 play_461_k57a1483.jpg"Vous désirez quelques notes biographiques sur moi et je me trouve extrêmement embarrassé pour vous les fournir ; cela, mon cher ami, pour la simple raison que j'ai oublié de vivre, oublié au point de ne pouvoir rien dire, mais exactement rien, sur ma vie, si ce n'est peut-être que je ne la vis pas, mais que je l'écris. De sorte que si vous voulez savoir quelque chose de moi, je pourrais vous répondre : Attendez un peu, mon cher Crémieux, que je pose la question à mes personnages. Peut-être seront-ils en mesure de me donner à moi-même quelques informations à mon sujet. Mais il n'y a pas grand-chose à attendre d'eux. Ce sont presque tous des gens insociables, qui n'ont eu que peu ou point à se louer de la vie."

La  Salle des Voûtes du théâtre le Public accueille un  portrait éclaté de Luigi Pirandello (1867-1936) à l’aide de  figures emblématiques  issues  des nouvelles  de l’écrivain sicilien : « Je rêve, mais peut-être pas », « Ce soir on improvise », « L’homme à la fleur à la bouche ».  Une petite suite de cauchemars interprétée avec  talent de rêve par un trio de  comédiens capables d'allumer et de  projeter à merveilles ces personnages de l’absurde : Axel de Booseré, Jean-Claude Berutti (mise en scène et adaptation ), Christian Crahay (en alternance avec Lotfi Yahya) et Nicole Oliver.

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Une fois donnés en pâture au public, les thèmes  iront se balancer librement dans son imaginaire,  lui qui devient, s’il se laisse faire,  créateur à son tour,  tout autant  que l’est le metteur en scène lorsque celui-ci  construit sa rencontre avec le texte. Le fil rouge c’est un outrecuidant chef de troupe à la Berlinoise nommé Hinkfuss.

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Théâtre dans le théâtre, que voit-on sur l’écran noir de nos nuits blanches ?  L’amour, la jalousie, la possession, la dispute.  Le mystère ou le rêve dans la voix de cette femme voilée comme dans les tableaux de Magritte ? L’inversion des rôles puisque c’est Luigi qui fut en butte à la jalousie morbide de sa femme ? Un credo : l’énergie de l’acteur libère les doutes, les mensonges, les tricheries, la cruauté. La tyrannie des conventions sociales.  La fourbe tyrannie du mâle : « Il voulait lui faire une surprise…» La robe de strass couleur rubis alanguie sur le tapis vert de la salle de jeu ou sur la méridienne verte  flanquée d’un pouf  répond mollement, absente de l’embrasement, tout à son désir d’un collier de perles et à ses rêves d’amants. Le drame couve. Soudain la comédienne  prend le pouvoir et explose les artifices…à la manière d’Alice.Lewis Carroll? Déchaînement!   

Dans la tentative d’une représentation impossible, il n’y a néanmoins  pas de couture apparente entre les pièces accolées du jeu de miroirs…comme chez  Picasso et les autres de la même époque.

Heureux qui communique : on suit sur l’écran noir et blanc  le visage, le regard de Mommina, devant une fenêtre ouverte sur un paysage, Magritte encore. Rico, Le mari qui la séquestre  referme la fenêtre. Il ne veut plus qu’elle pense ou pire, qu’elle rêve. Prisonnière, elle lui échappe même s’il la brutalise.   Ses sœurs, restées libres font scandale: elles chantent en public. Pendant qu’elle raconte à ses deux fillettes, l’histoire de cet opéra qu’elle chantait avec sa famille, des souvenirs heureux ressuscitent sous forme de marionnettes. Bonjour les géants de la Montagne !  Elle se met à chanter et meurt devant ses filles, sous l’émotion qui l’étouffe. Rico Veri la découvre morte  et  repousse le cadavre du bout du pied. Cruauté : Il l’a trompée en allant  seul à l’opéra voir  l’œuvre chantée par une de ses jeunes  sœurs, Totina restée libre. Paradoxe de la comédienne : elle n’a plus de souffle et n’arrive pas à mourir… Le cauchemar ! Poignant.

4130556538.jpgOn s’égare encore, l’ombre de  Delvaux  ou de Marceau se profile-telle ?  Chargé de cadeaux pour sa famille,  un  personnage  plein de certitudes a raté son train de trois minutes. Il rencontre ce  malade qui porte une fleur funeste à la bouche…dévorante comme le nénuphar dans  l’Ecume  des jours.    Il  a besoin de s’attacher à la vie de gens qu’il ne connaît pas, pour ne pas mourir. «  Moi Monsieur, je m’accroche à la vie par l’imagination. J’imagine la vie des gens que je ne connais pas et c’est bon pour moi ! La vie on l’oublie quand on la vit … mais la vie Monsieur  … la vie … surtout quand on sait que c’est une question de jours … »  Cauchemar. Edgar Poe es-tu là ? Non c’est Pirandello, Luigi de son prénom. Paradoxal de son surnom.

Freud enfin, es-tu là ? Ou Marcel? "Dans les personnes que nous aimons, il y a, immanent à elles, un certain rêve que nous ne savons pas toujours distinguer mais que nous poursuivons."Le temps retrouvé. Voilà la visite de la mère, morte, coiffée d’un large chapeau impressionniste voilé. Scène où  le  fils  pleure sa propre mort en elle. Désespoir de la solitude. Pour elle il ne sera plus jamais le fils ! Elle ne peut plus jamais le penser comme il la pense! Bouleversant.

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Très beau théâtre de réflexion sur l’incommunicabilité, vibrant de références, foisonnant  de vitalité scénique et esthétique… toutes choses qui ne peuvent laisser indifférent. Art is life. Dixit Kandinsky. 

https://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=461&type=1

          

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administrateur théâtres

Pour sa 34e édition, Art Brussels s’installe dans un nouveau lieu, Tour & Taxis.

Art Brussels dévoile les détails des sections Rediscovery, Discovery et Solo et son projet artistique phare.

Cet ancien site de dédouanement et d’entreposage, construit en 1904, est un modèle spectaculaire d’architecture industrielle. De taille réduite par rapport à l’édition précédente, la foire accueille cette année 141 galeries venant de 28 pays, réparties sur trois sections principales : PRIME, DISCOVERY et une nouvelle section, REDISCOVERY.

En outre, 24 galeries participent à SOLO, une section consacrée à la présentation d’œuvres d’artistes individuels. Cette année, le comité international a sélectionné un tiers (32 %) de nouveaux venus, parmi lesquels :

Ben Brown Fine Arts (Londres), Luis Campaña (Berlin), Laurent Godin (Paris), Peter Kilchmann (Zurich), Tina Kim (New York), Parisa Kind (Francfort), Antoine Laurentin (Paris, Bruxelles), Lyles & King (New York), Pace (Londres, Pékin, Hong Kong, Menlo Park, New York), Thomas Schulte (Berlin), Timothy Taylor (Londres), Elisabeth & Klaus Thoman (Vienne), Wilkinson (Londres), Martin van Zomeren (Amsterdam). Deux tiers (68 %) des exposants ont participé à l’édition précédente, et bon nombre d’entre eux (30 %) font preuve d’un engagement durable depuis plusieurs années, tels qu’Albert Baronian (Bruxelles), Bernier/Eliades (Athènes, bientôt à Bruxelles), Meessen De Clercq (Bruxelles), dépendance (Bruxelles), Grimm (Amsterdam), Xavier Hufkens (Bruxelles), Jablonka Maruani Mercier (Bruxelles, Knokke), Rodolphe Janssen (Bruxelles), Krinzinger (Vienne), Mitterand (Paris), Mot International (Londres, Bruxelles), Nathalie Obadia (Paris, Bruxelles), Almine Rech (Bruxelles, Paris, Londres), Michel Rein (Paris, Bruxelles), Tucci Russo (Torre Pellice) Pietro Sparta (Chagny), Sorry We’Re Closed (Bruxelles), Daniel Templon (Paris, Bruxelles), Valentin (Paris)…

DISCOVERY

Cette section, qui présente une plus jeune génération d’artistes et soutient le travail de galeries émergentes, a joué un rôle important dans le développement du profil d’Art Brussels comme « foire de découverte ». DISCOVERY a été lancée l’an dernier en vue de réunir et de présenter des artistes internationaux prometteurs dont l’œuvre n’est pas encore très connue en Europe. Cette section accueille cette année 30 galeries (soit 21% des galeries participantes) exerçant depuis maximum huit ans. Ensemble, elles présentent des œuvres de 61 artistes, toutes créées entre 2013 et 2016. Véritable occasion pour les collectionneurs et les professionnels de l’art de faire des découvertes, cette section consolide la réputation d’Art Brussels en tant que foire où l’on peut identifier des artistes au début de leur carrière. Cette année, les nouveaux venus sont:

Sabrina Amrani Gallery (Madrid), angels (Barcelone), Arcade (Londres), :BARIL (Cluj-Napoca), BWA Warszawa (Varsovie), Château Shatto (Los Angeles), Document Art (Buenos Aires), General Store (Picton), Iragui (Moscou), Ellis King (Dublin), Neumeister Bar-Am (Berlin), The Sunday Painter (Londres) et Rita Urso (Milan). Les galeries peuvent exposer un à trois artistes sur leur stand. Le comité de sélection des galeries de la section DISCOVERY est composé de : Michael Callies, dépendance (Bruxelles) | Aaron Cezar, Directeur de Delfina Foundation (Londres) | Zoë Gray, Commissaire d’exposition à WIELS (Bruxelles) | Katerina Gregos, Commissaire d’exposition et Directrice Artistique d’Art Brussels| Nikolaus Oberhuber, KOW Gallery (Berlin).

REDISCOVERY

Cette section joue également un rôle majeur dans le développement du profil déjà bien établi de la foire comme « lieu de découverte ». Quatorze galeries présentent des œuvres d’artistes importants de l’avant-garde historique, vivants ou décédés, ayant été sous-estimés, négligés ou indûment oubliés. La sélection se concentre sur la création artistique entre 1917 et 1987 ; elle établit un lien entre les prémices de l’art conceptuel et l’avènement de pratiques néo-conceptuelles et souligne l’importance d’une mémoire de l’histoire de l’art. REDISCOVERY aspire à contrebalancer le « présentisme » inhérent aux foires d’art contemporain en mettant en évidence des artistes étonnants, inconnus et originaux n’ayant pas encore percé dans le courant dominant de l’histoire de l’art. Quelques artistes phares présentés dans la section Rediscovery :

Roy DeCarava (1919-2009, É.-U.) était le premier photographe américain à recevoir une bourse du Guggenheim. Ce pionnier de la photographie afro-américaine a marqué une rupture avec la tradition du documentaire social de son époque, et fut en outre un militant actif des droits civils (Jenkins Johnson gallery, San Francisco).

Eduardo Terrazas (° 1936, MX) est un membre fondateur de la scène artistique contemporaine mexicaine dont l’œuvre embrasse différentes disciplines, incluant l’architecture, le design, la muséologie et l’urbanisme. Terrazas s’est fait connaître pour avoir développé une forme d’abstraction spécifique qui combine des éléments géométriques avec des composantes du folklore mexicain, naviguant entre art contemporain et artisanat traditionnel (Timothy Taylor, Londres).

Bob Law (1934-2004, UK) était un des pères du minimalisme britannique, connu pour ses grandes toiles et dessins composés uniquement de nuances de noir et de simples dessins abstraits (Richard Saltoun, Londres) ;tandis que Boris Lurie (1924-2008, É.-U.) était le fondateur controversé du NO!art, un mouvement d’avant-garde anti-art qui a vu le jour à New York en 1959 et fustigeait la société de consommation (Odile Ouizeman, Paris).

Vera Molnar (° 1924, HU) est une pionnière de l’art numérique et algorithmique (Galerie Oniris – Florent Paumelle, Rennes). La photographie expérimentale de Barbara & Michael Leisgen (° 1940, DE & ° 1944, AT) a fait office de contrepoids à la photographie conceptuelle, typologique, pratiquée dans les années 70 (Beta Pictoris Maus, Birmingham). L’artiste féministe indéfinissable Hessie (° 1936, CU) produit des œuvres diverses et variées, avec de la peinture, des textiles, des objets du quotidien, voire du rebut (Arnaud Lefebvre, Paris).

SOLO

Comme les années précédentes, Art Brussels continue à porter une attention particulière aux présentations individuelles. 24 galeries exposeront des projets SOLO d’artistes de 18 pays (Europe, Moyen-Orient, Amérique et Asie), ce qui en fait le groupe le plus international et géographiquement diversifié de la section SOLO d’Art Brussels à ce jour.

Sélectionnée par Katerina Gregos, cette section comporte une variété de pratiques artistiques, aussi bien d’artistes émergents qu’historiques, de générations différentes, représentant des courants allant du conceptuel, du formel et du minimaliste au politique et au post-colonial.

Larissa Lockshin (Canada, ° 1992), Albert Baronian (Bruxelles) Ester Fleckner (Danemark, ° 1983), Avlskarl Gallery, (Copenhague) David Medalla (Philippines, ° 1942), Baró Galeria (Sao Paulo) Ori Gersht (Israël, °1967), Brand New Gallery (Milan) Anoek Steketee (Pays-Bas, ° 1974), Flatland Gallery (Amsterdam) Shaun Gladwell (Australie, °1972), Galerie Analix Forever (Genève) Iván Navarro (Chili, ° 1972), Galerie Daniel Templon, (Paris/Bruxelles) LAb [au] (Belgique, fondée en 1997), Galerie Denise René (Paris) Taysir Batniji (Palestine, ° 1966), Galerie Éric Dupont (Paris) Sammy Baloji (République Démocratique du Congo, ° 1978), Galerie Imane Farès (Paris) István Csákány (Roumanie, °1978), Galerie Krinzinger (Vienne) Bob and Roberta Smith (UK, °1963), Galerie Kusseneers (Bruxelles) Levi van Veluw (Pays-Bas, ° 1985), Galerie Ron Mandos (Amsterdam) Rokni Haerizadeh (Iran, ° 1978), Isabelle Van Den Eynde (Dubai) Georges Tony Stoll (France, °1955), Jérôme Poggi (Paris) Noémie Goudal (France, ° 1984), Les Filles Du Calvaire, (Paris) Jochen Höller (Autriche, ° 1977), Mario Mauroner (Vienne) Nicolás Lamas (Pérou, ° 1977), Meessen De Clercq (Bruxelles) Marinella Senatore (Italie, ° 1977), MOT International (Londres, Bruxelles) Darren Almond (UK, °1971), New Art Centre (Salisbury) Pier Paolo Calzolari (Italie, ° 1943), Ronchini Gallery (Londres) Dinh Q. Lê (Vietnam, °1968), Shoshana Wayne Gallery (Santa Monica) Yann Gerstberger (France, °1983), Sorry We’re Closed (Bruxelles) Kristof Kintera (République tchèque, ° 1973), D + T Project (Bruxelles).

PROJETS ARTISTIQUES

‘Cabinet d’Amis : the accidental collection of Jan Hoet’ est le projet artistique phare de l’édition d’Art Brussels 2016. Il s’agit d’une sélection d’œuvres de la collection de feu Jan Hoet. Hoet (1936-2014) était un commissaire d’exposition internationalement reconnu, qui a fait sensation en 1986 avec son exposition révolutionnaire Chambres d’Amis. Ensuite, il a assuré le commissariat de Documenta IX à Kassel, ainsi que plusieurs autres expositions importantes. Il est de surcroît le fondateur du S.M.A.K, le musée d’art contemporain à Gand. En Belgique, il était une des rares personnalités du monde de l’art contemporain à être connues de tout un chacun. Son dévouement et sa passion pour l’art sont sans équivoque et l’idéalisme, l’opiniâtreté et le goût de la provocation du personnage contribuent à sa réputation légendaire. La collection de Jan Hoet est hautement idiosyncrasique ; elle résulte plus de relations forgées avec des artistes tout au long de sa carrière que d’une accumulation d’œuvres intentionnellement rassemblées. Beaucoup de pièces sont des dons d’artistes. Le résultat est éclectique et insolite, soulignant le caractère non-conformiste de son propriétaire. Bien que la collection compte près de 500 œuvres, la plupart d’entre elles sont de taille modeste. L’exposition présente des œuvres d’artistes belges et de bien au-delà, renommés, internationalement salués ou moins connus, artistes avec lesquels Hoet a travaillé en étroite collaboration.

Parmi les artistes présentés, on peut citer : Joseph Beuys, Christian Boltanski, Michaël Borremans, Ricardo Brey, Marcel Broodthaers, Cai Guo-Qiang, Thierry De Cordier, Raoul De Keyser, Wim Delvoye, Jessica Diamond, Marlene Dumas, Jimmie Durham, Günther Förg, Rodney Graham, David Hammons, Joseph Kosuth, Kris Martin, Bjarne Melgaard, Marisa Merz, Cady Noland, Dennis Oppenheim, Panamarenko, Giulio Paolini, Richard Prince, Nedko Solakov, Luc Tuymans, Patrick Van Caeckenbergh et Franz West. Katerina Gregos est curatrice de l’exposition, organisée avec l’aimable concours de la famille de Jan Hoet. Elle se tiendra à l’Hôtel de la Poste, un espace à l’intérieur du site historique et nouveau port d’attache d’Art Brussels, Tour & Taxis. La scénographie de l’exposition est conçue par l’artiste, Richard Venlet, qui vit et travaille à Bruxelles. L’exposition bénéficie du généreux soutien d’Anglo Belge Special Risks et de Stibbe.

CAMPAGNE DE COMMUNICATION 2016

Chaque année, Art Brussels choisit un artiste pour concevoir sa campagne de communication. L’approche créative de la campagne 2016 a été confiée à OTTOMURA.

OTTOMURA est un collectif belge fondé en 2010 par trois photographes pour répondre à des commandes, ensemble ou individuellement, sans que cela interfère avec leur pratique photographique personnelle. Le collectif se concentre sur les médias visuels et touche résolument à tous les genres : documentation d’exposition, mode, photojournalisme, missions à caractère commercial… Les images de la campagne d’OTTOMURA ont été produites à Tour & Taxis, sur le nouveau lieu d’accueil d’Art Brussels, en vue de souligner les caractéristiques de ce bâtiment industriel spectaculaire de 1904. Les artistes se sont lancés dans une série d’expériences in situ, avec de la fumée colorée dans les espaces vides du bâtiment, créant une atmosphère éthérée, plongée dans une attente latente, qui s’animera entre le 21 et 24 avril 2016.

Anne Vierstraete, Managing Director : « Avec son déménagement à Tour & Taxis, Art Brussels affine la qualité de sa liste de galeries participantes et renforce son lien de longue date avec la scène artistique particulièrement dynamique de Bruxelles. Ce faisant, elle se rapproche géographiquement des expositions proposées dans son programme OFF, des galeries et de l’offre artistique générale en ville qui animera Bruxelles à la fin du mois d’avril.

Le célèbre Brussels Design Market aura également lieu à Tour & Taxis durant le week-end d’Art Brussels, diversifiant ainsi l’offre avec des centres d’intérêt complémentaires. Le déménagement est une excellente occasion de rehausser la qualité d’autres paramètres tels que la scénographie de la foire qui sera confiée cette année à Tom Postma Design. Qui plus est, faisant écho à la réputation de Bruxelles de haut lieu de la gastronomie, Art Brussels va offrir une expérience culinaire créative, sous la supervision d’un des maîtres de la fine cuisine en Belgique, Jean-Michel Loriers (JML). Enfin et surtout, Art Brussels tient à remercier ING pour son soutien continu depuis 2005; ING présentera une installation in situ de Peter Kogler, spécialement conçue pour la foire. »

ART BRUSSELS : CONTEMPORAIN DEPUIS 1968

Bien qu’elle garde son profil jeune de ‘foire de découverte’, Art Brussels est une des foires les plus anciennes et les plus établies d’Europe. Fondée en 1968, sous le nom « Art Actuel », par un petit groupe de galeristes belges respectés qui invitaient chacun une galerie étrangère à y exposer, la foire avait un caractère nomade au cours de ses premières années, et se déplaçait dans des lieux aussi différents que le Casino de Knokke (1972) ou le Palais des Beaux-Arts à Bruxelles (1976). En 1989, la foire a déménagé au Heysel, l’emplacement de l’ancienne Expo 58, où elle est restée jusqu’à l’année dernière. Jusqu’en 1997, l’asbl des Galeries belges d’Art contemporain a géré la foire, avant sa reprise par le groupe Artexis-Easyfairs, actif au niveau international dans la gestion d’espaces d’expositions et l’organisation d’événements multi-formats.

Depuis ses débuts, Art Brussels a évolué en une incontournable foire d’art contemporain internationale, parmi les meilleures d’Europe. Elle reçoit chaque année plus de 400 candidatures. En déménageant dans son nouvel écrin, Art Brussels poursuit son évolution, conservant son profil de foire à la pointe de la découverte, qui présente des galeries et des artistes émergents et inconnus, au sein des sections DISCOVERY et REDISCOVERY, de même que des galeries établies de réputation internationale au sein de la section PRIME.

Informations pratiques:

Contacts Presse Belgique et Europe: Gerrie Soetaert Press & Communication Gerrie Soetaert |

gerrie.soetaert@skynet.be M : +32 (0) 475 47 98 69

Royaume-Uni et Etats-Unis: Pelham Communications Rachel Guthrie | rachel@pelhamcommunications.com T : +44 (0) 208 969 3959 Images Presse Art Brussels 2016

Art Brussels 2016 se déroule à Tour & Taxis du vendredi 22 avril au dimanche 24 avril 2016, de 11h00 à 19h00

Preview : Jeudi 21 avril 2016, de 11h00 à 17h00 Vernissage : Jeudi 21 avril 2016, de 17h00 à 22h00

Vernissage : Jeudi 21 avril 2016, de 17h00 à 22h00

Lieu; Tour & Taxis Avenue du Port 86C, 1000 Bruxelles, Belgique 

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administrateur théâtres

12273097279?profile=originalSur la route de Paris-Bruxelles: Oyez bonnes gens, artistes et public de Quiévrain et d'Outre-Quievrain, frontaliers ou métropolitains, chaque année, 3 jours sont consacrés exclusivement

au piano sous toutes ses formes : concerts symphoniques, récitals, sessions jazz, piano et cinéma, masterclasses, improvisations, créations et happening musicaux, rencontres avec les artistes, conférences...

Venez donc à pied, à cheval ou en voiture, le TGV , pourquoi-pas? 

Nous festivalons avec Arts et Lettres!

Voici le concert d'ouverture:

KUN WOO PAIK
J.-C. CASADESUS

PIANO SOLO & CONCERTO

N°1

4379432_7_af47_la-salle-renovee-de-l-auditorium-grand_71b0e153d2ad108c66677d3090d65ff0.jpg?width=92NOUVEAU SIÈCLE • AUDITORIUM

VEN 12 JUIN 20:00 > 21:00

OUVERTURE DU FESTIVAL
ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE

LISZT VALSE DE L'OPÉRA FAUST DE GOUNOD,
POUR PIANO SEUL

BEETHOVEN CONCERTO POUR PIANO N°3

KUN WOO PAIK PIANO
JEAN-CLAUDE CASADESUS DIRECTION

Le grand pianiste Kun Woo Paik nous fera tout d'abord découvrir un genre très en vogue au XIXème siècle, celui de la paraphrase d'opéra, dont Liszt fut l'un des plus fameux représentants. Alors qu'il n'y a à l'époque ni radios ni disques, les transcriptions pour piano permettent aux mélomanes d'entendre chez eux leurs œuvres favorites ! Puis le pianiste coréen nous régalera avec Beethoven, dont le Troisième concerto adopte un langage novateur, le piano dialoguant d'égal à égal avec l'orchestre.

Concert diffusé en direct par France Musique et en différé sur Grand Lille TV

http://www.lillepianosfestival.fr/juin_2015/vendredi/

http://www.lillepianosfestival.fr/juin_2015/samedi/

http://www.lillepianosfestival.fr/juin_2015/dimanche/

Et de très beaux lieux à découvrir!

Nouveau Siècle

Place Mendès France - Lille

Métro ligne 1 > station Rihour
Parking Nouveau Siècle ou Grand Place
Station V'Lille Nouveau Siècle ou Rihour
onlille.com

 

Conservatoire

Place du concert - Lille

Parking Vieux Lille Peuple Belge
Station V'Lille Place du concert
http://conservatoire.lille.fr

 

Gare Saint Sauveur

Boulevard Jean-Baptiste Lebas - Lille

Métro ligne 2 > station Mairie de Lille
Station V'Lille Jean-Baptiste Lebas
lille3000.eu


Maison natale Charles de Gaulle

9 rue Princesse - Lille

Parking Avenue du Peuple Belge
Stations V'Lille Halle aux sucres et
St-Sébastien
lenord.fr

 

Palais des Beaux-Arts

Place de la République - Lille

Métro ligne 1 > station République - Beaux Arts
Parking République
Station V'Lille République - Beaux Arts
pba-lille.fr

Centre culturel de Lesquin

ville-lesquin.fr


Villa départementale Marguerite Yourcenar

Centre Départemental de résidence
d'écrivains européens
2266, route du Parc - Saint-Jans Cappel

lenord.fr

 Serez-vous du voyage?

..pour vous donner envie: C'était il y a un an! https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/retour-sur-le-lille-pianos-s-festival-dans-13-lieux-ces-13-14-et

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LA VIE EN ARCHIVES D'UN PETIT GARS

Il n’y a de vérités que celles que l’on veut bien dire, entendre ou voir.

Celles d’un auteur ne sont pas forcément celles d’un lecteur,

c’est leur liberté individuelle.

Que chacun garde ses moutons chez lui !

 

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FICHE DE LECTURE

Titre du livre : LA VIE EN ARCHIVES D’UN PETIT GARS

Auteur : Jean-Louis RIGUET

Date de première publication : 2014

Éditeur : Éditions Dédicaces

Nombre de Pages : 250

Numéro ISBN : 978-1-77076-439-2

Libre disponible chez l’éditeur : Éditions DÉDICACES

            Site : www.dedicaces.ca

Les libraires ont la possibilité de se le procurer directement sur ce site ; un onglet spécifique est prévu à cet effet avec les conditions habituelles.

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L’auteur :

De nationalité française, Jean-Louis Riguet est né en 1947, dans la Vienne. Veuf, il a deux enfants

Il est membre de la Société des Gens de Lettres, du Bottin International des Professionnels du Livre et la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature. Il a exercé la fonction de Notaire à Orléans.

Autodidacte, l’auteur a commencé à travailler à l’âge de 15 ans ½, juste avec son Bepc. Il n’a pas le bac mais a suivi le cursus notarial, par correspondance, pendant son activité et a obtenu l’examen aux fonctions de notaire à 27 ans.

Il a fait sa carrière dans le Notariat, à Mirebeau-en-Poitou, à Châteaudun, à Paris avant de s’installer à Orléans en 1989. Pendant un interstice de cinq ans, auparavant, il a été Conseil Juridique à Paris, dans un cabinet qu’il a créé avant d’être nommé notaire. Quelques années après et pendant quatre ans, il a enseigné au Centre de Formation Professionnelle des Notaires à Paris pour la préparation du Diplôme Supérieur de Notaire.

Il a exercé des fonctions pour la profession de notaire : Membre de la Chambre des Notaires du Loiret, Président de la Chambre des Notaires du Loiret siégeant en Comité Mixte, Vice-Président du Conseil Régional des Notaires de la Cour d’Appel d’Orléans.

Aujourd’hui, il est notaire démissionnaire.

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Il écrit depuis plusieurs années mais n'est publié que depuis 2012.

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Bibliographie :

 

La Vie en Archives d’un Petit Gars, roman à base autobiographique, aux Editions Dédicaces, 2014.

Ce roman a été publié dans les 1000 premières liseuses et tablettes numériques des Editions Dédicaces au printemps 2012. Ce livre participe aussi à une œuvre humanitaire International Solidarity Initiative à Bethléem et en version numérique pour l’Association Américaine Worldreader pour l’alphabétisation en Afrique.

 

Les deux premiers opus d’une trilogie :

1.- AUGUSTIN ma bataille de Loigny, roman historique, aux Editions Dédicaces, 2012, narrant une romance dans un épisode sanglant de la Guerre de 1870 passé à Loigny la Bataille.

2.- ARISTIDE la butte meurtrie (Vauquois 1914-1918), roman historique, aux Editions Dédicaces, 2014, narrant une romance (la vie d’un homme et d’une famille) dans un épisode sanglant de la Guerre de 1914-1918 passé à sur la butte de Vauquois où de nombreux Orléanais ont trouvé la mort.

 

Le Tambour héroïque, le Passant, Le Grand Canyon, les Plumes et L’Ondine et la Sylphide, Cinq nouvelles, publiées sur le site de nouvelles-masquedor de la maison d'édition Scribo Masque d'Or, 2013. Site fermé depuis.

 

L’Association des bouts de lignes, roman d’investigation fantaisiste, 2013, une enquête humoristique, un voyage dans l’Orléanais, éditions Masque d'Or, collection Adrénaline.

Ce livre a reçu le prix Scriborom 2013 et a été nommé pour le Prix Œuvre Originale au Salon du Livre de Mazamet en mai 2014.

 

Délire Très Mince, essai, 2014, aux éditions du Masque d’Or, constitué de deux parties :

Une première partie intitulé 3 X 7 est un échange entre trois personnages imaginaires :

Le Créateur, l’architecte du monde, qui crée le monde en sept jours. La Genèse nous renseigne sur cette création, jour après jour.

L’évolutionchronohumaine, qui tente de constater que l’homme se construit, année après année, ou plutôt plage d’années après plage d’années, selon une évolution constante sans que l’homme n’en ait conscience.

Le Petit Homme, qui est le réalisateur de sa vie, et qui se débat comme un beau diable, au gré des années qui passent.

Une deuxième partie titrée Notaire est un abécédaire à partir uniquement des lettres du mot Notaire mais qui ne parle pas uniquement de cette fonction.

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Le genre :

Le livre est un roman, à base autobiographique.

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Le cadre :

Anonyme, un petit gars naît dans  une campagne poitevine, d’une famille modeste, artisane jamais dans le même métier. Mis au travail dès l’âge de 15 ans ½, il entre en notariat comme on entre en religion. Il travaille à plein temps, dans sa ville natale, tout en suivant parallèlement des cours par correspondance. Ses parents ayant adopté une nouvelle région, plus au nord, il les suit deux ans plus tard, dans une ville voisine, où il continue son activité, travaille en sus de son travail officiel pour un conseil juridique et fiscal, passe l’examen de premier clerc, se marie trop jeune et divorce à la suite. Pendant cette période, il connait un patron d’une stature hors du commun.

Transmuté à Paris, il côtoie un autre grand personnage du notariat parisien. Il gravit les échelons pour terminer numéro 4 d’une étude de 35 personnes, réussit avec succès l’examen de notaire, le plus jeune de sa promotion. Un nouveau mariage, avec une femme d’une générosité inouïe, avec une culture intéressante et un métier formidable, l’enrichit par la naissance de deux beaux enfants.

Il a la chance de rencontrer ses personnages hors du commun (Franck Alamo, Brigitte Bardot, Guy Bedos, Sœur Emmanuelle, Jean et Brigitte Massin) ou des situations particulières (succession des descendants de la grande famille de Noailles, renouveau du Paradis Latin).

Puis, il quitte cette belle profession pour endosser l’habit de conseil juridique à titre libéral. Parti plus tard dans une province (l’Orléanais), un peu plus au sud de Paris, il s’associe avec un notaire qui prend sa retraite quelques années plus tard. Resté seul aux commandes, il exerce des fonctions au sein même des instances professionnelles. Il s’associe de nouveau avec une associée. Il forme plusieurs stagiaires, certains devenus notaires par la suite. Enfin, il quittera ses fonctions par un simple arrêté de démission du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, redevenant ainsi anonyme.

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Les personnages principaux :

Le personnage principal est FXG, François-Xavier Guéry, anonyme, natif d’une modeste famille d’artisans tailleurs d’habits devenu notaire par hasard. FXG découvre le monde et s’en émerveille encore aujourd’hui.

Un monde qui n’est pas celui dont il est issu. Un monde qui l’a nourri sans vraiment l’intégrer. Un monde dont il se sent acteur, partenaire et étranger à la fois. Un monde qui l’a vu jouer un rôle social et qui le voit aujourd’hui s’occuper un peu plus de lui-même. Un monde où, néanmoins, il est resté un petit gars.

Y a-t-il identité de personne entre FXG et l’auteur ? Au lecteur d’en juger.

En tous cas, il s’agit de la vision de la vie de FXG qui n’engage que lui.

 C'est un ROMAN.

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© Jean-Louis Riguet décembre 2014

Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Bottin International des Professionnels du Livre et de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature

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Liens :

http://librebonimenteur.wordpress.com/

https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home

http://www.riguetauteurlivres.com/

http://riguet-jean-louis.e-monsite.com/

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Le voyage du bleu (premier billet).


Dans la série des nouveaux articles de ce blog destinés à élargir nos possibilités d’aquarellistes de voyage avec un matériel très léger, et en conditions d’exécution rapide sur le terrain, voici le début d’une première étude consacrée aux couleurs, en commençant par les bleus.

Le voyage du bleu (premier billet).

«Contre-jour sur le château de la Calahorra», lavis bleu, pochade directe (sans dessin préalable) réalisée en 15 mn lors d’un voyage en Andalousie.à partir de bleu indigo, outremer et indanthrène. J’étais saisi par la beauté froide, fugace, immatérielle, intemporelle, de ces effets de lumière plongeant dans une ombre commune l’évocation d’une existence « a-distanciée » de la vie des hommes, l’ancien château mauresque et la ville catholique plus récente née de la Reconquête, qui paraissaient liés à jamais par un destin commun indifférent aux affres de l’histoire…

« Le Bleu est le chemin de l'infini, où la réalité devient rêve. Entrer dans cette couleur revient, telle Alice, à passer de l'autre coté du miroir, c'est à dire au Pays des Merveilles. Le  Bleu foncé symbolise le rêve, on passe alors du jour à la nuit, et de la conscience à l'inconscient. Le Bleu est le domaine de l'irréel, et il aplanit les contradictions et les alternances (par exemple jour/nuit) qui rythment notre vie. Mais cette couleur n'appartient pas à notre monde, elle évoque une idée d'éternité tranquille et méprisante, donc inhumaine. » (La symbolique du bleu, Pagan Guild)

Mais revenons-en aux bleus à notre disposition, pour y choisir ceux de notre palette : les qualités que nous demandons à nos couleurs étant d’être nécessairement aussi efficaces (et si possible plus réactives) que celles des couleurs que nous utilisons à partir de tubes à l’atelier (ou sur le motif dans le cadre d’un travail plus « posé » et « confortable »). Le choix de ces bleus se fera non seulement en fonction du type de voyage prévu et d’aquarelles envisagées, mais aussi en fonction de la nature spécifique des pigments utilisés, des résultats obtenus lors de leurs mélanges, de leur réaction au séchage, des possibilités éventuelles de reprises, etc.

Voici le nuancier que j’ai réalisé pour vous des bleus les plus courants que nous pouvons utiliser en carnet de voyage. C’est un nuancier dans lequel vous pourrez choisir ceux qui vous plaisent le plus en les adaptant à votre palette.

Nuancier qu’il vous sera également indispensable de réaliser à réception de vos propres couleurs lorsque vous les placerez dans votre palette afin de mémoriser leur emplacement et la nature exacte de leur teinte (chaque palette devrait d’ailleurs avoir le nuancier de l’ensemble des couleurs qui la compose).

Je vous conseille personnellement d’avoir au moins trois ou quatre bleus : un céruléum,  un outremer (ou cobalt) et un phtalo (ou bleu Winsor nuance vert) + option très utile : un turquoise (ou manganèse), en privilégiant les bleus transparents et intenses.

Mon nuancier est classé non par fabriquant mais des bleus les plus opaques aux plus transparents, et des bleus qui précipitent le plus (granuleux) aux plus teintants (attention plus une couleur est teintante plus elle est en principe transparente – et donc lumineuse -, mais difficile à corriger après une erreur sur le papier).

Je n’ai pas tenu compte dans mon classement des notions mêmes de luminosité, tonalité, saturation : elles sautent aux yeux en observant tout simplement ce nuancier !

Le voyage du bleu (premier billet).
Le voyage du bleu (premier billet).
Le voyage du bleu (premier billet).Toutes ces couleurs sont distribuées par www.aquarelleetpinceaux.com  (vous pouvez les commander de la part d’Alain MARC, cela contribuera à en élargir encore le choix, puisque les tests que je réalise pour "aquarelle et pinceaux" nous permettent de cibler les meilleurs produits et de vous faire profiter directement et indirectement du résultat de ces essais)..

Cette étude des bleus (bien que parcellaire et forcément subjective) se poursuivra à travers plusieurs articles pour en confronter ses nuances les plus courantes à différents bleus spécifiques (communs ou très rares), rencontrés dans la nature et dans certaines constructions humaines…

C’est dans cette gamme de bleus que vous choisirez ceux qui vous conviendront le mieux en n’oubliant pas que le secret des plus beaux mélanges passe par une connaissance approfondie des couleurs, de leur interaction, d’une expérience sans cesse renouvelée de leur maniement et étude d’effets.

De même, une aquarelle née de la seule intuition picturale basée sur l’émotion de l’instant (aussi spontanée soit-elle), ne peut rivaliser avec le résultat d’un travail comparable tout aussi spontané, mais fruit de nombreuses réflexions préalables et résultat d’exercices innombrables où cette connaissance s’acquiert dans l’exigence et la rigueur, pour mieux libérer un jour l’expression créative exempte de toute limite technique ou blocage mental…

Il ne s’agit pas pour moi de développer ici une analyse exhaustive de tous les bleus, mais à partir d’un choix de bleus mis à disposition par mon fournisseur de couleurs, de découvrir lesquels seront les mieux appropriés à la représentation ou à l’interprétation de telle ou telle atmosphère où le bleu joue un rôle majeur.

Exprimer l’âme d’une chose, celle d’un lieu où cette couleur est omniprésente, passe avant même de peindre par la réponse aux questions suivantes :  

  • quel bleu pour quel usage, et quel résultat dans le cadre de tel ou tel mélange lors d’un travail sur le motif spontané, simple et sans artifice?
  • Comment traduire le plus rapidement possible la perception de cette couleur et l’émotion qu’elle nous procure selon les choses et les lieux qui y sont assimilés ?

Les réponses à ces questions, outre la connaissance de nos couleurs et de leurs caractéristiques ne sera possible qu’en tenant compte des étapes à respecter tant dans l’analyse du motif que dans le processus de réalisation, pour mieux se libérer ensuite des contraintes d’élaboration et approcher au plus près du magnétisme de cette couleur.

Dès le prochain billet, pour découvrir le premier des lieux rares où nous allons essayer de capter ce mystère des bleus, je vous inviterai à me rejoindre dans un endroit magique et envoûtant nommé la Source bleue.

Vous serez comme moi fasciné (e) par ses eaux limpides jaillissant des flancs de la montagne sur les rives du très beau lac de Saint-Point en Jura Oriental.

Elles font de cette fontaine naturelle aux merveilleuses couleurs (allant d’un bleu de cobalt profond à un turquoise clair se fondant en subtiles nuances vertes), la plus vivante et insaisissable palette des sources féériques…

Le voyage du bleu (premier billet).Voici la Source bleue aux incroyables couleurs telle que nous la peindrons très bientôt à travers la recherche de ses bleus les plus subtils, détenteurs de l’esprit même qui se dégage de ce lieu…

Il faut dire que chaque ondoiement, chaque bruissement de l’eau s’écoulant de sa vasque nous redit la belle légende qui lui est attachée : au 12ème siècle, le sire Amaury de Joux que l’on croyait mort en croisade, revint au château après cinq ans d'absence.

Son épouse Berthe qui  le croyait disparu au combat, avait recueilli le chevalier Aimé de Montfaucon  son ami d’enfance qu’elle soignait depuis qu’il était rentré blessé de Terre Sainte un an plus tôt, ce dernier pensant lui aussi qu’Amory de Joux ne reviendrait plus…

La colère du sire fut terrible : il mit  à mort Aimé, et enferma l’infidèle dans un cachot minuscule depuis lequel elle pouvait voir le gibet où avait été pendu son amant.

Inconsolable, Berthe aurait tant pleuré que les larmes coulant de ses beaux yeux bleus finirent par rejoindre les eaux de la source qu’elles auraient colorées des mille nuances de cette céleste couleur. 

C’est non loin d’ici, à l’abbaye de Montbenoît, que Berthe se retira à la mort d’Amauri. Elle y mourut à l'âge de 60 ans.

Le voyage du bleu (premier billet).

Le château de Joux, chef-d’œuvre de l’art militaire dans son romantique paysage, mais si terrible par ses geôles qui ont vu tant de larmes couler…

Le voyage du bleu (premier billet).

J’avais réalisé de la Source bleue il y a quelques années une petite aquarelle pour laquelle je n’avais pratiquement pas utilisé de bleu : de l’endroit où j’étais et à l’heure où je l’avais réalisée la lumière du jour n’était pas assez forte pour en dégager les mystérieuses couleurs. Nous verrons donc dans le prochain article, qu’il est possible d’en donner une toute autre vision…

Le voyage du bleu (premier billet).

Un mélange sommaire entre deux bleus très « ordinaires » (de cobalt et outremer) avec de l’auréoline Winsor et Newton sous la forme d’une simple tache donne déjà une première idée des possibilités qui nous sont offertes avec les bleus (mais nous verrons bientôt qu’il est possible de réaliser des nuances bien plus raffinées que celles-là)…

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Pour faire suite à l’article précédent et aller un peu plus loin dans l’usage de ces outils du fabriquant Winsor et Newton, je vous emmène aujourd’hui par la voie des airs dans un charmant petit village, où nous réaliserons très rapidement avec ces fameux outils, deux nouvelles aquarelles de voyage…

Pour bien profiter de cette vidéo visionnez-la en grand écran (petit rectangle en bas à droite). Si la vidéo saccade ou se charge mal démarrez-la puis arrêtez sa lecture pour la laisser se charger dans la barre de lecture avant de la lancer définitivement. Si malgré tout cela ne marche pas, allez directement la voir dans Youtube.

C’est la fontaine-lavoir qui en sera le sujet, sous forme d’aquarelle rehaussée puis de croquis aquarellé sur papier mouillé cette fois (deux versions différentes du même sujet avec peinture aux doigts pour le deuxième motif), en explorant davantage les possibilités parmi les plus intéressantes de ces bâtonnets d’aquarelle solide et marqueurs aquarelle Winsor et Newton.

Nous avons vu la semaine dernière dans les Gorges du Tarn sur papier sec (à grain léger  « Paper Touch » Clairefontaine au format A4), combien il était facile avec ces mêmes outils de réaliser le croquis aquarellé d’un vaste et complexe paysage en un temps record.

BÂTONNETS AQUARELLE SOLIDE WINSOR et NEWTON

12273045673?profile=originalJe vous rappelle d’abord les essais des bâtonnets aquarelle W-N passées à sec sur le papier avec trois couleurs test (rouge Winsor foncé, nuance jaune de cadmium et bleu Winsor nuance rouge) puis mouillées ensuite (au pinceau à réservoir d’eau Pentel).

Résultat de ce test des bâtonnets aquarelle utilisés en outils graphiques (pour réaliser des traits "diluables") :

Bâtonnets aquarelle Winsor et Newton passés sur papier sec puis humidifiés ultérieurement.

Bâtonnets aquarelle Winsor et Newton passés sur papier sec puis humidifiés ultérieurement.

Nous avions apprécié dans le précédent article de pouvoir dessiner directement et avec une grande liberté en ayant la possibilité de reprendre ultérieurement ce dessin à l’eau pure ou directement à l’aquarelle pour terminer notre sujet en tonalités pastel ou plus vives…

Bâtonnets aquarelle Winsor et Newton passés sur papier mouillé à l’eau claire.Bâtonnets aquarelle Winsor et Newton passés sur papier mouillé à l’eau claire.

         Résultat du test sur Montval 300 g mouillé (grain fin) de ces trois couleurs (rouge Winsor foncé, nuance jaune de cadmium et bleu Winsor nuance rouge) en bâtonnets aquarelle W-N :

  1. - sur papier mouillé (couleur en fond sur l’image ci-dessus, qui a largement fusée),
  2. – sur travail précédent papier semi-humide (par graphisme réalisé par-dessus puis dilué en partie par atténuation au doigt : à remarquer la quasi absence de cerne au séchage)

Le test sur papier Montval (300 gr grain fin) très mouillé de ces bâtonnets permet de voir la différence de comportement entre les bâtonnets et les marqueurs : les bâtonnets vont se fondre et fuser dans l’eau avec un léger temps de latence, ils pourront directement être étalés aux doigts pour obtenir des effets et mélanges en demi-teinte (attention, bien maîtriser le degré d’humidification du papier pour obtenir les effets souhaités).

LES MARQUEURS AQUARELLE WINSOR et NEWTON

Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (2 ème partie)

NUANCIER DES MARQEURS AQUARELLE W-N

Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (2 ème partie)
Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (2 ème partie)
Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (2 ème partie)

Il est plus difficile d’obtenir des effets fusants avec les marqueurs sur un papier complétement mouillé, sauf s’ils sont neufs et encore pour un temps très court (si non la couleur ne sort pas car c’est l’eau du papier qui, en imbibant la pointe, empêche la couleur de sortir).

Marqueurs aquarelle Winsor et Newton passés sur papier mouillé à l’eau claire.Marqueurs aquarelle Winsor et Newton passés sur papier mouillé à l’eau claire.

Résultat du test sur Montval 300 g mouillé (grain fin) de ces trois couleurs (Nuance rouge de cadmium, Nuance jaune de cadmium et bleu moyen) en marqueurs aquarelle W-N : sur papier très mouillé la coloration est très faible car les pointes des marqueurs s’imbibent rapidement de l’eau du papier qui bloque l’arrivée de la couleur contenue dans le marqueur.

La fontaine-lavoir de St-Grégoire (1er exercice de la vidéo) en aquarelle rehaussée aux marqueurs aquarelle Winsor et Newton passés sur papier mouillé retravaillé au pinceau à réservoir à l’eau claire et à l’aquarelle (sur papier spécial pour marqueurs aquarelle Winsor et Newton), finitions au feutre indélébile noir fin après séchage.La fontaine-lavoir de St-Grégoire (1er exercice de la vidéo) en aquarelle rehaussée aux marqueurs aquarelle Winsor et Newton passés sur papier mouillé retravaillé au pinceau à réservoir à l’eau claire et à l’aquarelle (sur papier spécial pour marqueurs aquarelle Winsor et Newton), finitions au feutre indélébile noir fin après séchage.

Résultats plus intéressants sur papier humide à semi – humide (voir deuxième exercice de la vidéo ci-dessus) où la couleur du marqueur se diffuse en partie et peut immédiatement être retravaillée (comme avec les bâtonnets mais en plus fluide) :

La fontaine-lavoir de St-Grégoire (2ème exercice de la vidéo) en croquis aquarellé aux marqueurs aquarelle Winsor et Newton passés sur croquis préalable semi-humide (croquis préalable réalisé sur papier sec au feutre fin indélébile noir) puis retravaillé au doigt à l’eau claire et au pinceau à réservoir à l’aquarelle (sur papier spécial pour marqueurs aquarelle Winsor et Newton toujours).La fontaine-lavoir de St-Grégoire (2ème exercice de la vidéo) en croquis aquarellé aux marqueurs aquarelle Winsor et Newton passés sur croquis préalable semi-humide (croquis préalable réalisé sur papier sec au feutre fin indélébile noir) puis retravaillé au doigt à l’eau claire et au pinceau à réservoir à l’aquarelle (sur papier spécial pour marqueurs aquarelle Winsor et Newton toujours).

Il est à noter pour les randonnées en montagne (avec fort dénivelé dans la journée) d’intéressantes possibilités à l’analyse de mon expérience ici : dans le cas du premier exercice de la vidéo de cet article, mes marqueurs ayant subi la décompression – compression liées à ma prise d’altitude puis retour à la pression normale lors de mon atterrissage (une prise d'altitude de moins de 1500 m suffit pour créer cette différence de pression, mais elle est beaucoup plus importante à partie de 2500 m) se sont mis à fuser largement au contact de l’eau, créant les jolis effets jaunes, rouges et oranges des fleurs. 

Mais il vaut mieux si on veut travailler en humide avec les marqueurs en restant à la même altitude, attendre que le papier soit humide (sans plus) pour avoir un effet légèrement fusant et surtout ne décolorant pas la pointe des marqueurs.

Par contre, humidifier au pinceau ou au doigt les traits des marqueurs passés sur papier sec (de bonne qualité et plutôt satiné) immédiatement après le dessin tant que ces traits sont encore humides, permet d’obtenir des effets très intéressants (Winsor et Newton a d’ailleurs développé 3 blocs papier à spirale spécialement destinés à cet usage concernant ces marqueurs).

Les marqueurs aquarelle en conclusion :

- Outil pour dessiner et peindre à l’eau un peu plus délicat à manier que les bâtonnets, mais pour un usage complémentaire, permet plus de « nervosité » dans ses motifs (le choix entre 2 pointes de forme et taille différente permet une grande latitude de traits),
- Intéressants effets en utilisation à sec puis humidification immédiate (ou peinture à l’aquarelle) sans laisser sécher le marqueur,

- Possibilité de pages créatives en carnet de voyage en utilisant comme support le papier spécial pour marqueurs aquarelle Winsor et Newton,
- Fortement pigmenté et résistant à la lumière,
- Parfait pour une utilisation en atelier, à l'extérieur, ou même en voyage, (mais il vaut mieux privilégier des formats assez grands si on veut bien exploiter le produit et en tirer les plus intéressantes possibilités),
- Toutes les couleurs peuvent être mélangées avec des aquarelles traditionnelles,
- Compatible avec d'autres couleurs, ainsi qu'avec l'ensemble des médiums pour aquarelle Winsor & Newton,
- Marqueurs disponibles en 36 couleurs

Concernant votre matériel et fournitures d'aquarelle, je vous recommande comme principal fournisseur (pensez à commander de ma part) le spécialiste de l'aquarelle (où vous trouverez mon excellente petite boite de voyage "Field Box" Winsor et Newton)  : http://www.aquarelleetpinceaux.com/  

Comme cet article fait partie des nouveaux billets didactiques d’Aquarelle-en-voyage.com, plus orientés "découverte, technique et créativité", je vous demande un peu d'indulgence concernant la fréquence de leur parution : ils demandent énormément de travail ce qui ne me permet pas d'en publier très régulièrement (plus encore la vidéo qui les accompagne), mais si cette série vous plait (voir les précédents) n’hésitez pas à me le dire dans les commentaires ci-dessous (que je validerai avant publication), vos avis et opinions étant très importants si vous voulez que j'en améliore encore le contenu et l’esprit.

- Dites-moi aussi qu'est-ce que vous aimeriez voir dans ce blog, quelles idées auxquelles je n'aurais pas pensées que vous aimeriez y voir développées ?

Enfin, pour terminer (concernant la vidéo de ce billet), je tiens à remercier ici mon camarade Alain B. qui a tourné les prises de vues aériennes de mon arrivée au dessus du petit village où se trouve cette fontaine-lavoir en m’accompagnant en vol (merci aussi à toi Jean-Louis pour tes vues du décollage que je n'ai pas exploitées cette fois-ci) !

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     Déjà la rentrée depuis quelques jours, et c’est avec un grand nombre de nouveautés préparées tout au long de l’été pour vous, que j’ai le plaisir de vous retrouver !
      Effectivement, je n’avais pas disparu, et ce blog n’était pas abandonné : au contraire, si l’été fut pour moi chargé au point de n’avoir pas eu une minute pour vous donner plus de nouvelles, c’est pour vous que je travaillais (outre les semaines de stages très intenses que j’animais), que je voyageais, expérimentais, explorais, découvrais, inventais…

     Voici le début d’une série d’articles nouveaux qui j’espère, vont vous apporter de véritables moments d’évasion, de nouvelles sources d’inspiration, et des informations techniques précises au service de votre créativité.
     Souvent dans la continuité des précédents billets, parfois à la découverte des derniers produits proposés par les fabricants.
    Ce sera à travers le partage de petites (ou plus grandes) aventures « aquarellées », en partant du minimum de matériel et de la plus grande liberté d’exécution possible.
     Ils ont pour but de rendre passionnant et inédit votre désir d’utiliser l’aquarelle légère pour enrichir vos voyages, vos randonnées, ou tout simplement vos soirées d’hiver quand vous vous évaderez encore sans bouger de chez vous tout en parcourant ce journal en ligne.
     Aujourd’hui, c’est à la découverte des nouveaux bâtonnets d’aquarelle solide et des aquarelles en marqueur du fabriquant Winsor et Newton, que je vous invite : je vous emmène en randonnée VTT dans les Grands Causses pour effectuer le premier test de ces nouveaux outils.
     Ils m’ont permis de réaliser en un temps record ce croquis aquarellé d’un paysage immense, rapidement terminé à l’aquarelle avec les demi godets de ma petite boite de voyage.
     Concernant ce croquis aquarellé des Gorges du Tarn, il est au format A4 sur papier à grain léger (160 gr) « Paper Touch » Clairefontaine, pour un temps de réalisation  d’environ ½ h.

Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (1 ère partie)

     Outre l’essai des bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton, mon objectif était de réaliser le croquis aquarellé simplifié de ce paysage complexe, en privilégiant le graphisme sur la couleur. Il s’agit d’une vue des falaises du Causse Méjean et des Gorges du Tarn depuis la corniche orientale du Causse de Sauveterre, un endroit particulièrement grandiose et sauvage dont j’ai voulu accentuer l’aspect « graphique » par les rehauts au marqueur aquarelle bleu, ce qui donne au dessin plus de nervosité et en accentue la dynamique.
     Résultat : travail correspondant aux objectifs avec d’intéressants effets liés aux sticks, mais sans aspect « fusant » du feutre aquarelle, qui, immédiatement absorbé par le papier ne réagit pas à l’action ultérieure de l’eau (celui-ci présentant l’apparence avec ce type de papier d’un feutre indélébile « traditionnel »).
     Ce dernier outil se comporte très différemment avec d’autres types de papier (en particulier les papiers satinés peu absorbants) ce qui en fait également un outil très polyvalent et créatif.
     Quant à ces nouveaux outils Winsor et Newton, leur légèreté, leur fonctionnalité, leurs possibilités créatives sont si bien adaptées à l’exercice que je m’étais fixé, que j’ai décidé de les incorporer à mon matériel habituel de voyage, et de les emporter dans mon sac de parapente pour les essayer de façon plus élaborée lors de la prochaine sortie picturale que je vous ferai partager.
     Je les ai dans le cas présent utilisés sur du papier pour feutre et peinture à l’eau tout à fait ordinaire, mais Winsor et Newton a développé 3 nouveaux blocs papier à spirale spécialement destinés à l’usage des feutres (qui doivent à mon avis bien mieux réagir sur ce papier-là, que sur celui que j’avais utilisé pour mon essai).
     Voici donc leurs principales caractéristiques, en commençant aujourd’hui par les bâtonnets d’aquarelle solide (nous verrons les marqueurs aquarelle dans le prochain article) :   
        1) - Les bâtonnets d’aquarelle solide : Hydrosolubles, ce sont des bâtonnets de section carrée de 6 cm de long à l’aspect velouté, très agréables à manipuler. Ils se déclinent en 48 couleurs lumineuses formulées avec des pigments extra-fins, on y retrouve toutes celles que je conseille dans mes stages et mes cours. Les bâtonnets d’aquarelle solide offrent de nombreuses possibilités créatives et techniques.
     Voici leur aspect posés à sec sur le papier (crayonnage tranche angle et surface latérale du stick, avec 3 couleurs proches des primaires (Rouge Winsor foncé, Nuance jaune de cadmium et Bleu Winsor nuance rouge), et recouverts deux à deux à sec également :

 

Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (1 ère partie)

Et après humidification à l’eau claire (avec pinceau à réservoir d’eau Pentel) :

Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (1 ère partie)

     Leur premier intérêt étant de pouvoir dessiner directement avec la couleur sur le papier sec ou humide (on peut même obtenir des traits fins avec les angles de la section carrée). La gestuelle qui s’ensuit procure un sentiment de liberté tout à fait particulier, aussi agréable en extérieur qu’en atelier.
     L’un des avantages qu’ils peuvent présenter dans le cadre d’une utilisation en voyage lorsqu’un séchage « normal » du papier est impossible (température élevée ou temps d’exécution trop court pour terminer son aquarelle), - ceci à condition d’avoir une entière maîtrise et connaissance du produit -, est de pouvoir terminer ultérieurement son dessin sans se soucier sur le motif des problèmes d’eau : celui-ci pourra être humidifié longtemps après sans la moindre dégradation de son travail entre-temps !


     Voici un test sur papier aquarelle à grain fin (format 12 x 20 cm avec ces mêmes trois couleurs d‘essai) dans lequel je me suis servi des bâtonnets aquarelle pour réaliser les sous-couches du motif, créer des effets de matière en utilisant le grain du papier, et que j’ai terminé en rehauts à la plume et à l’aquarelle.
     Il s’agit de la nuit tombante sur Nampan, un village sur pilotis en bordure du lac Inle en Birmanie. Je me suis servi d’une photo prise lors de notre stage carnet de voyage là-bas d’il y a 3 ans. Au moment où j’ai pris la photo il était tard, et nous n’avions pas eu le temps de peindre sur place cette image inoubliable d’un village paisible que la pénombre commençait d’envelopper sur fond de montagnes bleutées, entre la lumière encore bien présente dans le ciel et celle de l’eau qui le reflétait.
     Seule, la grande pagode d’or,  paraissait irradier les derniers rayons du soleil déjà couché.
     De la fumée s’échappant d’invisibles maisons se mélangeait à la brume du soir, et ce moment magique n’était troublé que par le passage de quelques pirogues attardées : je m’étais juré réaliser un jour l’aquarelle de cet instant…

1) - Passage à sec des bâtonnets d’aquarelle solide.

1) - Passage à sec des bâtonnets d’aquarelle solide.

2) - Après humidification à l’eau claire avec les pinceau à réservoir d’eau (attention l’extrême concentration des pigments et leur vivacité à ce stade peut donner un aspect « criard » au motif, ce qui m’a amené à le délaver à grande eau pour passer à l’étape suivante).

2) - Après humidification à l’eau claire avec les pinceau à réservoir d’eau (attention l’extrême concentration des pigments et leur vivacité à ce stade peut donner un aspect « criard » au motif, ce qui m’a amené à le délaver à grande eau pour passer à l’étape suivante).

3) Après finitions par rehauts à la plume et à l’aquarelle en demi - godets.

3) Après finitions par rehauts à la plume et à l’aquarelle en demi - godets.

          En conclusion :


      - Outil polyvalent pour dessiner et peindre à l’eau, permet de gagner un temps fou pour ébaucher ses motifs lorsqu’on en maîtrise bien le maniement (c‘est non négligeable en carnet de voyage),
      - Spécialement formulé pour être utilisé sec et ensuite mouillé, à tout moment, pour un maximum de commodité,
      - Léger et fonctionnel pour un usage créatif en carnet de voyage,
      - Fortement pigmenté et résistant à la lumière,
     - Parfait pour une utilisation en atelier, à l'extérieur, ou même en voyage, (mais il vaut mieux privilégier des formats assez grands si on veut bien exploiter le produit et en tirer les plus intéressantes possibilités),
     - Formulé à partir des mêmes pigments de qualité supérieure que les tubes et les godets d'aquarelle professionnelle (donc intéressant pour certaines retouches),
     - Toutes les couleurs peuvent être mélangées avec des aquarelles traditionnelles,
     - Compatible avec d'autres couleurs utilisables à sec, ainsi qu'avec l'ensemble des médiums pour aquarelle Winsor & Newton,
    - Bâtonnets disponibles en 48 couleurs

NUANCIER

Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (1 ère partie)
Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (1 ère partie)
Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (1 ère partie)
Les nouveaux bâtonnets et marqueurs aquarelle Winsor et Newton (1 ère partie)

       Si cet article vous a plu, je vous emmènerai jusqu’à un adorable village à travers une balade aérienne plutôt originale lors du prochain article, nous essaierons alors ces bâtonnets et marqueurs aquarelle dans de nouvelles conditions…

        Enfin, pour terminer, je vous recommande comme principal fournisseur (pensez à commander de ma part) le spécialiste de l'aquarelle (où vous trouverez mon excellente petite boite de voyage "Field Box" Winsor et Newton  : http://www.aquarelleetpinceaux.com/

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Exposition Art et Math - ULB

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Exposition Art et Math



Il existe aujourd'hui de nombreuses œuvres artistiques (sculptures, gravures, peintures, dessins, littérature, art digital, photo, vidéo, installations, etc.) dont le fondement mathématique est profond, original... et pourtant totalement incompris, ou tout simplement invisible aux yeux du public. Le manque de proximité de la majorité d'entre nous avec les mathématiques n'y est bien entendu pas étranger.
C'est à ce paradoxe que l'exposition "Art&Math" tentera de donner une réponse: une réponse aussi innovante, qu'agréable et accessible à tous.
Elle dévoilera en effet les liens profonds qu'entretiennent certaines œuvres visuelles avec des concepts non triviaux des mathématiques. Un équilibre entre art et math sera assuré par un dialogue entre les œuvres et des commentaires sur les mathématiques qui sont sous-jacentes aux œuvres présentées.
Les cimaises de l'exposition mettront à l'honneur des auteurs et des plasticiens de renom, comme Raymond Queneau, Jean-Pierre Maury, Philippe Decelle, François Huon, Robert Kayser, Jean-François Diord, Philippe Geluck, Luc et François Schuiten, Thierry et Paul Gonze... pour ne citer qu'eux. Des artistes en devenir, encore étudiants en académie, seront également accueillis, de façon à offrir un pont entre les générations artistiques. Au total, une septantaine d'artistes seront réunis autour de la thématique.
> En pratique: Vernissage le 16 janvier 2014, à 18h, en présence des artistes. Du 17 janvier au 1er mars 2014 - Salle Allende - ULB - campus du Solbosch.
Lu et Ma/12h>14h-Me au Ve/12h>18h et Sa/14h>18hEntrée libre Informations et réservations: gdemeur@ulb.ac.be
Cette exposition est portée par Gisèle De Meur, professeur de mathématique et directrice de MATsch, le Laboratoire de recherche en mathématiques et sciences humaines de l'ULB (Faculté des Sciences sociales et politiques) ; en collaboration avec ULB Culture (Département des Services à la communauté universitaire).

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Bonjour, Je ne vous demande pas d'y croire mais de lire tout simplement les écrits qui vont suivre avec bienveillance et discernement. Eventuellement, exprimer votre  opinion si tel est votre désir. Merci.

Toute enfant déjà, il m'est arrivé d'avoir ainsi d'étranges manifestations . En bref, j'en citerai deux parmi d'autres qui m'ont spécialement marquée.

J'étais en septième primaire après avoir sauté d'une classe. L'inspecteur était venu nous rendre visite.

Lorsqu'il est entré, je me trouvais face au tableau noir. Je venais d'y être envoyée pour résoudre un problème de fraction assez complexe.

Les mathématiques me passionnaient. J'adorais tout simplement.

Comme toujours lors de ces visites impromptues, l'institutrice s'est mise à rougir et je sentais bien qu'elle n'était pas vraiment à l'aise. Plutôt "dans ses petits souliers" . C'était une enseignante très exigeante, honnête, juste, le tout allié à une très forte autorité. Dans sa classe, personne n'osait lui tenir tête.

Il n'empêche, je sentais sa peur. A l'époque, c'était ainsi : tout fonctionnait dans la crainte de l'autorité.

Je suis entrée dans ce problème avec une facilité désarmante, tout en suivant les réactions de mon institutrice. Il me semblait qu'un lien invisible nous unissait : j'avais l'impression bizarre qu'elle me dictait la marche à suivre, tout en me laissant libre de mes recherches et interprétations de celles-ci. Nous nous parlions de regard à regard. Très détendues toutes les deux après les premières tensions.

Mon cerveau était léger et transparent : une bulle dans l'espace.

L'affaire a été menée avec dextérité et sans aucune faille ni hésitation jusqu'à la solution finale : un magnifique sans faute.

L'inspecteur, très satisfait, s'est tourné vers l'institutrice :"Bravo, Mademoiselle, c'est parfait. C'est la meilleure classe jamais visitée de toute ma carrière".

Et Mademoiselle de rougir, rougir rougir .... Il est vrai qu'elle rougissait facilement et, parfois de colère aussi.

Dans ces instants houleux, la classe apeurée, se tenait coite et nous n'avions nullement envie de nous montrer de vilaines petites pestes. Et puis, nous l'aimions. Pourquoi ? parce qu'elle était  tout bonnement "juste". Un belle réputation, pas vrai ?

Le second épisode, parmi quelques autres, se situe lors de la dernière visite de mon père lorsqu'il rentrait du Fort de Breendonk à l'époque de son rappel sous les drapeaux en 1940.

Je vivais chez mes Grands-Parents paternels car ma mère travaillait pour nouer les deux bouts .... de ficelle des paies d'ouvrières à  cette époque. La cohabitation ne comportait que des avantages et ma grand-mère était adorable et, surtout aimante.

C'était pendant les vacances de Pâques 1940, peu avant la déclaration de guerre. Comme d'habitude, je jouais passionnément avec les petites copines de notre rue.

Lors des précédentes visites de mon père, je l'embrassais gentiment et puis ....vite vite je continuais de jouer, un peu indifférente envers lui qui devait certainement en souffrir. Nous avions l'habitude des séparations puisque j'habitais chez mes grands-parents et  rejoignais mes parents une fois par semaine, le samedi,  lorsqu'ils n'étaient pas encore séparés par les bruits de bottes.

Et cette unique fois, je ne sais pourquoi j'ai abandonné mes jeux sous le regard ahuris des copines, pour le suivre.

La gare se trouvait assez loin et il fallait traverser le lieu dénommé "Le Pont Blanc" qui enjambait le chemin de fer. 

Je l'ai suivi jusqu'à l'entrée du pont, main  dans la main et je sentais la puissance d 'Amour qui nous unissait : comme une onde de bien-être, elle nous traversait.

En le quittant, je l'ai suivi du regard jusqu'à ce qu'il s'estompe sur la route au loin. Avec, dans le coeur, l'absolue certitude que je ne verrai plus.

Vous penserez sans doute :"Normal ... puisqu'il y avait des bruits de guerre".

Pas si normal que çà pourtant. A  l'entrée du pont, il y avait un talus et, de ce petit promontoire, l'on voyait la France dans le lointain horizon. Je me suis tournée vers elle, avec une impression fugitive : celle d'un salut qui nous viendrait de là.

Nous avons été séparés durant cinq longues années. Mon Père s'est retrouvé pratiquement le seul Belge au milieu d'un camp de prisonniers français qui l'ont beaucoup aidé, moralement et matériellement. Lors de son retour, et par une étrange coïncidence, nous nous sommes retrouvés sur ce même pont.

Je ne l'avais pas reconnu dans cet homme chauve,vieux et fatigué, engoncé dans un uniforme sale, déguenillé.

C'est le papa de l'une de mes amies avec qui nous comptions nous rendre au cinéma qui a crié : "Mais c'est ...( les nom et prénom de mon Père)".

C'était lui en effet. Hélas pour moi, il était devenu un étranger malgré quelques photos envoyées  et l'échange de lettres que je possède toujours.

Après .... la situation a été un rien embrouillée : grands-parents, famille en effervescence, retour au village où l'accueil a été des plus chaleureux avec banderoles de bienvenue et décoration de la maison.

A demain, la suite .... mais vous pouvez, déjà, vous exprimer. Merci par avance.

 Rolande Quivron dont les textes sont déposés et enregistrés.

 

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LA LÉGENDE DU HOUX

A l’époque de Noël, les branches de houx avec ses baies rouges sont omniprésentes. Est-ce que vous savez comment cette plante est devenue un symbole de cette saison festive ? Eh bien, je vais vous le raconter.

Le houx était la plante sacrée de Saturne qui, dans la mytologie grecque était l’équivalent du titan Cronos, père de Zeus. C’était le houx que les Romains utilisaient pendant la Saturnalia, une des festivités païennes qui est à l'origine de la date du 25 décembre pour la célébration de Noël. Pendant ces festivités, les Romains s'offraient mutuellement des couronnes de houx et décoraient aussi les statues de Saturne avec des branches de cette plante.

Les premiers Chrétiens adoptèrent cette tradition afin de ne pas éveiller des soupçons et des persécutions, et le houx perdit ainsi son caractère païen pour devenir un symbole chrétien typique de la saison de Noël, au moins dans les pays occidentaux: les feuilles pointues de la plante représentent les épines de la couronne que Jésus portait lors de sa crucifixion, les feuilles vertes représentent la vie éternelle et les baies, le sang de Jésus.

Et, évidemment, il y a aussi une légende chrétienne associée à cette plante. Selon cette légende, lorsque la Sainte Famille était poursuivie par les soldats du roi Hérode, qui en voulait à l’Enfant Jésus, plusieurs plantes leur permirent d’en échapper. On raconte que l’une de ces plantes ce fut le houx, qui abrita la Sainte Famille quand les soldats étaient sur le point de les trouver.

À l’époque, le houx n’était pas encore un arbuste à feuillage persistant, mais la Vierge demanda protection et – ô miracle – les feuilles poussèrent à nouveau et le houx étendit ses branches pour les cacher. Très reconnaissante, la Vierge Marie l'aurait béni en annonçant que le houx resterait vert pour toujours. Et le houx devint ainsi un arbuste à feuilles persistantes, symbole d'immortalité.

Dans l’Europe médiévale, le houx était symbole de bonheur. On devait planter cet arbuste devant la maison pour la protéger contre les tonnerres et les éclairs, et les feuilles et les baies se chargeraient d’éloigner la sorcellerie et les mauvais esprits…

Vous avez aimé ce conte? Faites-le partager à vos enfants ou petits-enfants, à vos amis et connaissances, en un mot à tous les enfants que nous avons tous été un jour.

Il y a des contes que les enfants peuvent lire tout seuls; d'autres contes que vous pouvez leur lire ou leur raconter avec vos propres mots. Que la magie des mots les accompagnent toujours le long de leur vie.

Joyeux Noël.

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Sur un nuage : Tristan et Yseut

 
Voici un nouvel extrait du spectacle que j'ai cosigné (j'ai écris les textes) avec Marielle Vancamp (musique, chant), un site promotionnel bientôt à venir  :D

 « Qu’il est doux à deux de s’aimer
Et que notre amour fusse ou non courtois
Précipité ou de mauvais aloi
Le premier battement de mon cœur
Est à dater de toi

L’amour ici n’est pas à rendre
Un philtre aura suffit pour nous éprendre
Nulle prison je te le dis
Jamais n’eut la beauté de tes yeux
Ni la blondeur de tes cheveux

Je suis d’un pays ménestrel
Qui tisse des liens éternels
Mille ans n’est pas assez
A tes pieds je me dépose

La même histoire toujours recommencée
De toi je suis le pendu éperdu
L'amant indomptable et magnifique
Qui tel un opéra enchanté
A fait de ton cœur sa douce musique

Je me sens Vigne et toi la Rose
Sur ce chemin qu’on nous impose
J’irai jusqu’à lier racines
Pour que notre amour on n’assassine
                                   Pour que notre amour on n’assassine

Je suis d’un pays ménestrel
Qui tisse des liens éternels
Mille ans n’est pas assez
A tes pieds je me dépose

( Tristan et yseut, extrait de « sur un nuage » spectacle musical
parole : pascal Feyaerts
musique, composition et chant : Marielle Vancamp)

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Bruxelles à l'heure d'Istambul

12272850088?profile=originalC’est la 3ème année que ce Festival  Sounds oI Istanbul nous offre l’occasion de découvrir divers aspects des cultures de Turquie, et d’Istanbul en particulier les 6, 7 et 8 décembre 2012.

Danse, théâtre , musique, chant-jazz, spectacle traditionnel de marionnettes en théâtre d’ombres, exposition et un double atelier de création de marionnettes du théâtre d’ombres Karagöz (pour adultes et pour enfants) vous seront présentés lors de ce festival pluridisciplinaire. Sans oublier nos papilles qui pourront se régaler d’un buffet de dégustations turque coloré et goûteux, une cuisine du soleil, ce qui fait toujours plaisir, particulièrement durant cette saison froide de l’hiver. Des desserts typiques, des douceurs, avec un petit café turc ou un thé noir des jardins de la Mer Noire, la région du thé, dans les montagnes verdoyantes qui lui confèrent ce goût corsé caractéristique.

Un thé qui a du corps!

Cette année 2012, comporte un accent plus familial d’une part – un climat très présent d’ailleurs dans la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale-  avec le théâtre Karagöz et une dimension underground d’autre part, lors de la soirée de clôture  où seront présentés divers groupes d’Istanbul de musique issus de la scène underground.

Cette soirée-là  -en décentralisation- se passe aux Ateliers Claus, avec la collaboration du Festival des Arts 0090, un festival qui présente  également le travail d’artistes contemporains qui ont un lien avec la Turquie.

Après une prestation tonique et envoûtante du groupe Babazula, ce jeudi 6 décembre, à épingler, le vendredi soir, 7 décembre, le  tout nouveau projet musical de Pinar et Sibel, Jazz Project, empreint de sensibilité, aux accents chaleureux de deux timbres de voix très différentes.

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Deux femmes, deux univers contrastéspour des standards du jazz revisités à leur façon,  et même certains chants en turc ou d’autres langues, me suis-je laissé dire, pour une performance unique, toute en sensibilité et  passion.

 

Samedi 8 : théâtre d'ombres turc, Karagöz et Hacivat qui est, depuis 2009, reconnu par l'Unesco comme appartenant au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Il est d'ailleurs issu d'une tradition ancestrale qui remonte au 16ème siècle et peut-être bien avant encore. Ses origines restent encore mystérieuses.

Et aussi, théâtre contemporain avec musique (saz et ney), en turc et en français et ensuite de la danse contemporaine par une Compagnie venue d'Istanbul.

La soirée de clöture se passera aux Ateliers Claus, en compagnie de divers groupes de musique underground d'Istanbul.

 

Bref, un programme alléchant pour des divertissements hauts en couleurs et en saveurs!


Pour en savoir plus, avec détails, voir sur mon nouveau site  web culturel, que je commence depuis peu, pour y noter et partager mes coups de coeur à Bruxelles et ailleurs: Festival Sounds of Istanbul 2012 et

Pinar et Sibel, deux femmes aux voix mystérieuses pour un projet Jazz Oriental

 

Pascale Eyben

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