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tango (2)

administrateur théâtres

C'est la 16ème édition les 14, 15 et 16 juin 2019  Voici le célèbre FESTIVAL DE LILLE PIANO (S)

 Envie de visiter Lille en juin? Cela prend seulement une demi-heure en train à partir de BRUXELLES-ma-Belle. Que diriez-vous d'un voyage à Lille pour découvrir le festival de piano le plus fantastique qu’il soit, et sa longue liste de festivités.

   

 Jean-Claude CASADESUS, en est l’illustre fondateur.  Ces rencontres musicales ont été  créées il y a 15 ans. Elles  sont  maintenant en pleine floraison, avec d'excellents interprètes et chefs d'orchestre invités! Et  Jean-Claude CASADESUS, au cœur de ce magnifique  festival, vous charmera  par des choix musicaux  très judicieux.  Chaque année au mois de juin, 3 jours sont consacrés exclusivement aux claviers sous toutes leurs formes: concerts symphoniques, récitals, sessions de jazz, masterclasses, improvisations, créations, spectacles combinant d'autres disciplines artistiques, animations musicales, rencontres d'artistes ... Prenez vos rendez-vous sur  le Lille Festival de piano (s)!

 

Une véritable odyssée musicale

 

A la mi-juin 2019, le FESTIVAL PIANO (S) LILLE fête donc  ses 15 ans avec l'Orchestre National de Lille. Un public éclectique appréciera une véritable odyssée musicale à travers  divers instruments autres que le piano : l'orgue, le clavecin, le clavicorde, le marimba, le vibraphone, le synthétiseur, l'accordéon et le bandonéon.  Tout commence pour le public  le vendredi 14, sera en plein feu le samedi 15 et se termine le dimanche 16 juin 2019 par un concert fantastique au Nouveau Siècle avec le grand Nelson Freire à la tête du second concerto emblématique de Brahms.

 

Depuis quinze ans, de nombreuses soirées de claviers investissent divers  lieux pittoresquesdans le vieux Lille : auditoriums, gare, musées, bibliothèques, discothèques, tout simplement la rue et même l’année dernière,  l’abbaye de Vaucelles à quelques kilomètres de là. Année après année, de très beaux profil musicaux  sont  sélectionnés avec soin et viennent  du monde entier. De jeunes talents confirmés en particulier.

Qualité, créativité, éclectisme et ouverture restent les maîtres mots.  Ce sont les valeurs qui sous-tendent ce  festival lumineux et rayonnant  en Haut-de-France depuis sa création.

Jean-Claude Casadesus nous parle des 15 ans du festival au micro de Diapasons  https://rcf.fr/culture/musique/diapasons

 Lieux

 

 Le Nouveau Siècle, est situé au cœur du centre-ville, avec de beaux hôtels et restaurants tout autour.  Cet  auditorium  moderne bénéficie d’une acoustique absolument magnifique. C'est la résidence de l'Orchestre National de Lille. Des lieux plus petits, tels que la salle du Québec, accueillent des manifestations plus intimes et de plus petits concerts.

Parmi les temps forts, épinglons: Vanessa Wagner et son dernier programme musical. Le journal Le Monde la décrit comme "la pianiste la plus agréable de sa génération". A  noter également: l'Orchestre de Picardie avec deux merveilleux concerts, l'un avec Franck Braley, notre vedette belge et trompettiste Romain Leleu. L'autre avec Adam Laloum. Pour la première fois dans la cathédrale de La Treille, trois concerts d'orgue seront organisés avec Thierry Escaich et Olivier Latry, ainsi que Ghislain Leroy, le maitre des lieux.

La gare Saint-Sauveur, le Conservatoire, le Palais des Beaux-Arts, ND de la Treille et l'abbaye de Vaucelles ouvrent donc  leurs portes pour organiser tous ces concerts, le tout à des tarifs très raisonnables. Il va sans dire que le prix modéré des billets est un réel atout   qui vise à   soutenir la culture musicale et élargir l’audience intéressée par la musique. On compte sur ces lieux plus insolites  et leurs acoustiques multiples pour toucher un nouveau public, de plus en plus large. Incidemment, cela  donne à chacun également une occasion de redéfinir sa propre approche, jeunes ou moins jeunes.

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Soit dit en passant, que Jean-Claude CASADESUS, fondateur de l'Orchestre National de Lille, a encore  repris la direction du festival - pour la toute dernière fois - a-t-il dit! Une apothéose  donc pour les multiples programmes  produits dans les divers lieux et les environs les plus attractifs de Lille.

Les programmes

Naturellement, les classiques passent en premier! Avec des noms très célèbres tels que : Nelson Freire, Pascal Amoyel, Lise de la Salle, Boris Giltburg, Denis Kozhukhin ... Mais aussi du Jazz! Avec Rhoda Scott et Jacky Terrasson, le samedi 16 juin au Nouveau Siècle, Salle Québec à 19h. Si vous souhaitez vous inscrire à de fantastiques improvisations avec Thomas Enco / Vassilena Serafimova  sur musiques de BACH,  c’est le samedi 16/06 à l'Abbaye de Vaucelles à 11h00.
Mais pourquoi ne pas aller profiter du Tango,  juste pour changer? Avec Astoria Tango, vendredi 15 juin, au  Nouveau Siècle, Salle Québec, 19h30.  Et encore? Pour les romantiques, le piano de Nicolas Stavy et l’écrivain Éric-Emmanuel Schmitt se concentreront  sur l’œuvre de Chopin. De manière plus moderne, Edouard Ferlet mettra la technologie au service de la virtuosité, dans le carnaval des animaux. Mais vous pouvez aussi choisir le quatuor Tana, qui  flirte avec  Brahms et des compositeurs contemporains.

Tout est ici : https://www.lillepianosfestival.fr/2019 

Dominique-Hélène Lemaire ( Arts et Lettres) 

Aussi Sur Branchés Culture:

https://www.facebook.com/LillePianosFestival/

 

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administrateur théâtres

ET pourtant ...le tango a été longtemps décrié par l’Église pour sa sensualité ! It's an art attack! Et quand le syndrome de Stendhal vous attrape, il n’existe plus ni temps, ni espace, mais un émoi vertigineux. C’est ce qui s’est passé l’autre soir à l’église Saint-Marc d’Uccle qui accueillait le Brussels Philarmonic Orchestra et le chef-d’œuvre choral de  la Misa Tango… le « péché mignon du pape François » une  œuvre liturgique argentine pour piano, cordes et bandonéon.

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 «La messe préférée du pape»  reçut en effet les honneurs du Vatican en octobre 2013, à Saint-Ignace de Loyola, pour l'ouverture du Festival international de musique et d'art sacré de Rome, dédié au Souverain Pontife. Composée en 1996, dans l'esprit de la Misa Criolla d'Ariel Ramírez, « cette messe atypique de Martin Palmeri offre la part belle aux sonorités de la musique du tango, et a un incroyable pouvoir de séduction qui emporte même qui n’apprécierait pas la musique classique. » Les textes, en latin, et la structure sont les mêmes que ceux utilisés pour les grandes messes classiques, mais les rythmes décoiffent et bouleversent. Ne manquaient que quelques couples de danseurs profanes portés par l’émotion de la musique sacrée! Le corps et l’âme apaisés et réconciliés !

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Choix éclectique : En première partie du concert nous avons eu  le plaisir d’écouter  L’Adagio pour cordes, une courte œuvre majeure du compositeur belge Michel Lysight, présent dans la salle. Une œuvre poignante et forte comme une immense houle bienfaisante, dans laquelle le recours au canon  développe une expressivité intense et apaisante!  Pour suivre : la Sérénade Op. 22, l’une des œuvres orchestrales les plus populaires qu’Antonin Dvorak composait en mai 1875, en  moins de deux semaines quatorze jours. Les cordes tanguent déjà, le battement des pizzicatos des violoncelles  annonce la messe argentine à venir. La disposition particulière de l’église avec l’orchestre en son centre permet, si on se trouve sur la droite d’apprécier au mieux les altos, violoncelles et contrebasses. Sous le regard bienveillant de David Navarro Turres, qui dirige l’orchestre,  la salle est bondée, et les sonorités chaleureuses se dispersent en de belles harmonies sur le bois de la nef renversée qui surplombe l’ensemble et résonne comme une conque divine. Le finale démarre sur le rêve et le mystère, David Navarro Turres cueille le recueillement et semble donner une leçon de cosmologie en indiquant les étoiles sur la voûte musicale. On reçoit une perception d’infiniment lointain et d’infiniment proche qui se répondent.

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Pour l’admirable messe, Le Brussels Philharmonic Orchestra  s’accordait avec euphorie avec les longs frissons du Choeur BachWerk, les solistes Pauline Claes (glorieuse mezzo soprano),  María Gabriela Quel (les tendres larmes du piano) et Pauline Oreins ( les joies et les sanglots de l’accordéon). Tous, dans une sorte d’état de grâce, dans un mélange de gammes vers l’infini et de vivante humanité  ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Dona nobis Pacem ! La requête impérative se fond à l’espérance muette et poignante dans le cœur de chacun.

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http://www.bpho.be/concerts/2016-2017/misa-tango/

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