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Le vieux Moulin

Une aquarelle d'ADYNE GOHY

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Inspirée par un poème

de RAYMOND MARTIN

Impressions au soleil d'automne

 

 

Matins argentés, dominés de rosée perlée,

De la nuit automnale fraîche et odorante.

Toile ténue de l'araignée nocturne,

Piège le moucheron inconscient de la ronce ennemie.

 Le pont erratique et effrité contemple, rêveur, la courbe

De son arche dans l'onde reflétée de la rivière encaissée.

Point rouge flottant du bouchon espérant

Son hypothétique odyssée sous-marine.

Le grincement lancinant de la roue vermoulue du moulin

Annonce la poudre blanche que devront pétrir

Les doigts d'un magicien hors d'âge.

On devine déjà l'odeur d'un joyau hérité du levain.

Dans le sentier au loin, un panier en osier se promène,

D'où débordent des chapeaux bruns, ruisselants et visqueux.

Une lueur jaunâtre scintille sur l'eau, annonçant

La montée rayonnante de l'astre du midi.

Un clocher furtif dans la cime des chênes égrène ses dix heures.

Ablettes et gardons s'émeuvent à l'unisson,

Prenant garde à l'asticot perché sur l'hameçon,

Tandis que l'eau émet ses dernières vapeurs.

Ajourd'hui, jour béni des dieux, la friture

Ravira grands et petits gourmands.

Au loin, la masse brune imposante de la brave

Limousine tire ses socs argentés,

Dessinant un sillon moelleux dans la terre meurtrie.

Dans un creux de la rive, le rosé aigrelet

De la bouteille rafraîchie attend son heure.

La menthe sauvage jette ses effluves sur l'herbe détrempée.

Un lézard repu profite du calme sur la pierre chauffée de la digue.

Et les frêles roseaux frémissent par le jeu du vent et de l'eau.

Les mousserons derniers nés de la nuit étoilée

Nourrissent le nonchalant limaçon à l'allure altière,

Assuré d'un festin extraordinaire.

C'était des matins argentés d'éphémères impressions.

 

Un partenariat d'

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N'oubliez pas que l'origine de tout est la Lumière

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Discours de Federico Garcia Lorca

à la population de son village natal Fuente Vaqueros pour l’inauguration de sa bibliothèque

Province de Grenade - septembre 1931.

"Quand quelqu'un va au théâtre, à un concert ou à une fête quelle qu'elle soit, si le spectacle lui plaît il évoque tout de suite ses proches absents et s'en désole: "Comme cela plairait à ma soeur, à mon père!" pensera-t-il et il ne profitera dès lors du spectacle qu'avec une légère mélancolie. C'est cette mélancolie que je ressens, non pour les membres de ma famille, ce qui serait mesquin, mais pour tous les êtres qui, par manque de moyens et à cause de leur propre malheur ne profitent pas du suprême bien qu'est la beauté, la beauté qui est vie, bonté, sérénité et passion.

C'est pour cela que je n'ai jamais de livres. A peine en ai-je acheté un, que je l'offre. J'en ai donné une infinité. Et c'est pour cela que c'est un honneur pour moi d'être ici, heureux d'inaugurer cette bibliothèque du peuple, la première sûrement de toute la province de Grenade. L'homme ne vit que de pain. Moi si j'avais faim et me trouvais démuni dans la rue, je ne demanderais pas un pain mais un demi-pain et un livre. Et depuis ce lieu où nous sommes, j'attaque violemment ceux qui ne parlent que revendications économiques sans jamais parler de revendications culturelles: ce sont celles-ci que les peuples réclament à grands cris. Que tous les hommes mangent est une bonne chose, mais il faut que tous les hommes accèdent au savoir, qu'ils profitent de tous les fruits de l'esprit humain car le contraire reviendrait à les transformer en machines au service de l'état, à les transformer en esclaves d’une terrible organisation de la société.

J'ai beaucoup plus de peine pour un homme qui veut accéder au savoir et ne le peut pas que pour un homme qui a faim. Parce qu'un homme qui a faim peut calmer facilement sa faim avec un morceau de pain ou des fruits. Mais un homme qui a soif d'apprendre et n'en a pas les moyens souffre d'une terrible agonie parce que c'est de livres, de livres, de beaucoup de livres qu’il a besoin, et où sont ces livres ?

Des livres ! Des livres ! Voilà un mot magique qui équivaut à clamer: "Amour, amour", et que devraient demander les peuples tout comme ils demandent du pain ou désirent la pluie pour leur semis. - Quand le célèbre écrivain russe Fédor Dostoïevski - père de la révolution russe bien davantage que Lénine - était prisonnier en Sibérie, retranché du monde, entre quatre murs, cerné par les plaines désolées, enneigées, il demandait secours par courrier à sa famille éloignée, ne disant que : " Envoyez-moi des livres, des livres, beaucoup de livres pour que mon âme ne meure pas! ". Il avait froid, ne demandait pas le feu ; il avait une terrible soif, ne demandait pas d'eau… il demandait des livres, c'est-à-dire des horizons, c'est-à-dire des marches pour gravir la cime de l'esprit et du coeur ! Parce que l'agonie physique, - biologique, naturelle d'un corps, à cause de la faim, de la soif ou du froid, dure peu, très peu, mais l’agonie de l’âme insatisfaite dure toute la vie !

"La devise de la République doit être : la Culture !".

La culture, parce que ce n'est qu'à travers elle que peuvent se résoudre les problèmes auxquels se confronte aujourd'hui le peuple plein de foi mais privé de lumière.

N'oubliez pas que l'origine de tout est la Lumière."

Federico Garcia Lorca Poète espagnol tombé sous les balles des complices de Franco en août 1936.

Mort sans sépulture.

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BEfilm festival, dix ans de cinéma belge

12273069286?profile=originalLe BeFilm festival, c’est par tradition un rendez-vous de cinéma festif. Pour cette édition anniversaire, Celine Masset et Pascal Hologne ont invité les stars et les réalisateurs à s’improviser  Dj’s et c’est Fabrizio Rongione, le parrain du festival qui animait l’ « anniversary party » du 27 décembre.

Toutes les infos sur http://befilmfestival.be

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Le Bozar et la Cinémathèque sont les fidèles partenaires de l’association « Un soir, un grain » qui organise cette rétrospective annuelle du cinéma des deux communautés culturelles avec ses rencontres d’artistes au bar du festival ou ses Q&A après les projections. Un festival pour le plaisir, faut-il le rappeler, sans esprit de compétition.

 

En avant-première, le public12273069299?profile=original, venu nombreux à la soirée d’ouverture, a pu découvrir Melody, le second film de Bernard Bellefroid (Prix du public et prix Cinevox au FIFF). Un film qui sonde le désir d’enfanter, la solitude, le besoin d’amour dans la rencontre et le regard croisé d’une mère porteuse et d’une mère sociale. Le scénario s’éloigne par endroits de son sujet au profit d’un suspens admirablement servi par les deux actrices Lucie Debay et Rachael Blake, prix d’interprétation féminine ex æquo au festival International des Films du Monde de Montréal. La sortie du film est prévue en Belgique en mars 2015. Dans la même vague, Post Partum, le premier film de Delphine Noëls plonge dans l’introspection d’une dépression qui vire à la démence. L’idée du scénario émane de bribes de confidences familiales, étoffées par des recherches personnelles et des conseils de spécialistes. Le résultat donne un film qui s’autonourrit d’angoisse, d’une détresse ravalée, cravachée par le montage à rebours d’Erwin Ryckaert. Ce film sans concessions est porté par Mélanie Doutey dont c’est également le premier grand rôle. Le film est en lice pour le Magritte du premier film.

Interview de Delphine Noëls sur http://www.cinergie.be/webzine/post_partum_de_delphine_noels

 

Dans la catégorie des courts, Une brume, un matin, première réalisation de Nicolas Buysse et Joachim Weissmann, a ouvert le festival. De belles images associant états d’âme et déchaînements naturels, nostalgie et réalité sur fond de romantisme noir.

Parmi les douze courts métrages sélectionnés pour les Magrittes et projetés dans la journée de samedi, on a pu voir ou revoir des travaux de fin d’études comme celui de Sarah Hirtt En attendant le dégel (présenté à Cannes). Dans la catégorie film d’animation, sont retenus : Le labyrinthe de Mathieu Labaye, composition sur l’enfermement ; Deep space de Bruni Tondeur, sur les traces d’un astronaute à la recherche d’une espèce intelligente (La Cambre) ; Les Pécheresses où Adam finit par sauver Ève, de Gerlando Infuso (Prix du jury au FIFF) ; ou le tendre et désopilant rêve de Stéphane Aubier et Vincent Patar: La bûche de Noël (Grand Prix du court métrage du New York Int'l Children's Film Festival, Cartoon d’or, Prix Sabam).

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Sont également sélectionnés et déjà récompensés : Solo Rex de François Berry, un film d’une fraîcheur et d’un humour sans tâche sur les maladresses d’un premier flirt (Prix du meilleur court métrage international) ; La part de l’ombre entre documentaire et surréalisme d’Olivier Smolders (Prix du meilleur court métrage au FIFF) ; le grinçant Millionnaires ou comment perdre 5 millions à la loterie de Stéphane Bergmans (Prix CineLab, Prix, Meilleure fiction au festival Interfilm de Berlin) ; Elena de Marie Le floc’h et Gabriel Pinto Monteiro (Prix Arte), lui aussi sur le thème de l’interruption de grossesse ; L’être venu d’ailleurs, documentaire portrait drôle et insolite de Dédée, prostituée en vitrine de Guy Bordin et Renaud de Putter (Meilleur CM international en Acadie, Prix du public Doc en courts ; Osez la Macédoine sur l’exclusion sociale de Guérin Van de Vorst (Grand Prix du Court qui en dit Long) ; et Les corps étrangers sur la différence et le regard des autres de Laura Wandel (Sélection officielle Cannes 2014). Si vous les avez manqués, suivez la programmation du Brussels Short film Festival (23 avril au 3 mai 2015) et ses rétrospectives.

Infos sur http://bsff.be/

 

Sur les 24 longs métrages et parmi les plus médiatisés, nous revenons sur une découverte esthétique : Lucifer de Gust Van den Berghe (Grand Prix au Festival International du Film Black Nights à Tallinn, sélection festival de Rome), un film déroutant qui forme une trilogie avec Little Baby Jesus et Blue Bird (Mention spéciale Festival de Gand 2011). Le film est le reflet d’un miracle, celui du rêve d’un monde nouveau. L’idée découle d’un désir d’expédition à la recherche d’un volcan observé sur Internet pour aboutir à la découverte du village où sera tourné l’entièreté du film, avec les habitants locaux pour seuls acteurs sauf les deux rôles de Lucifer (un prétendu « ange » qui débarque un beau matin et séduit la naïve Maria (aucune jeune fille ne voulant interpréter le rôle d’une fille enceinte). L’originalité de l’œuvre réside dans son format en « Tondoscope », une technique nouvelle qui présente la particularité d’empêcher les plans larges. L’image est confinée dans le cercle à 360° figurant à la fois l’œil de Dieu, de la caméra, le cratère d’un volcan, les contours étouffants et infinis d’un coin du monde sans issue. On tourne autour de l’œil, en processions, on grouille autour du trou, légèrement hébétés. Il n’est pas interdit de rire : c’est la recommandation du cinéaste. D’ailleurs les habitants du village ont tous beaucoup ri lors de la projection du film au Mexique. Gust van den Berg avoue être séduit par les images et la philosophie de la Renaissance. De son aveu, son processus créatif part d’une idée pas très claire de prime abord, issue de ses lectures, d’une envie de voyage. Un scénario sommaire s’approprie ensuite peu à peu sa propre vie. De ses choix progressifs, nait une réalité préexistante.

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La trilogie complète de Gusto Van den Berghe sera projetée au cinéma des Galeries le 19 février.

 

« Un soir, un grain » clôturera 2014 par sa traditionnelle party de la Saint Sylvestre au Comic’Art.

 

Palmina Di Meo

 

 

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Vie, Force, Santé (Hapi new year).

12273063665?profile=originalAu fil du Nil, au fil du temps...

Assis au bord du Nil (Hapi), Thot, caressant sa lyre, musait.

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Trois cordes pour chanter la division tripartite de l'an.

Ainsi s'égrenaient le temps et les notes. L'aigu pour rendre la chaleur, le médium l'atmosphère tempérée et le grave pour le froid.

Mais Thot manquait-il de cordes à sa lyre ?

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Malin comme un singe, Thot a plus d'un tour dans son sac, d'une corde à sa lyre, il préside au comptage du temps.

Aux premiers temps des dieux, l'année égyptienne comportait 360 jours. Trente-six décans de dix jours, trois décans forment un mois et quatre mois déterminent une saison, chacune rythmant les activités agricoles correspondant à la crue du Nil, aux semailles et aux récoltes (Akhet, Peret, Chemou).

L'année débute avec le lever héliaque* de l'étoile Sothis (ou Sopdet, personnification de l'étoile Sirius) de la constellation du Chien (Sirius, la Sopdet égyptienne), qui coïncide avec le déclenchement de la crue du Nil, soit vers le 19 juillet de notre calendrier

Quand Thot le magicien, qui préside au calendrier, créa l'année lunaire de 365 jours... Le sort et la ruse l'amenant à ajouter 5 jours supplémentaires.

Comment ?

Geb, la Terre, et sa soeur Nout, le Ciel, se querellaient sans cesse.

Excédé, leur père Shou, l'Air, les sépara. Ils se rejoignirent cependant en secret, et Nout, se retrouva enceinte... Ce qui mit Rê, le Soleil, dans une colère de dieu !

Elle ne pourrait accoucher aucun jour de l'année !

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Désespérée, Nout demanda alors à Thot de l'aider...

Ce dernier proposa à la Lune de jouer... et, pour intéresser la partie, de miser des heures...

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Thot prit l'ascendant, jusqu'à gagner du temps... 5 jours pour être exact !

Que Nout pourra mettre à profit pour accoucher. Le premier jour elle mit au monde Osiris, le second Horus, le troisième Seth, qui déjà mauvaise tête déchira le ventre de sa mère, le quatrième Isis et le cinquième Nephtys... sans désobéir à Rê ! et en enrichissant le panthéon de cinq nouveaux dieux et déesses !

Et quels dieux ! Un squelette d'argent pour un corps d'or et une chevelure en lapis-lazuli ! Chic, non ?

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Bonne année à vous ! Qu'elle vous comble 365 jours durant*...

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... d'or, d'argent, de lapis...

ou mieux...

"Ankh, Oudjat, Seneb" : Vie, Force, Santé à tous !

Don't worry, be Hapi !

Michel Lansardière (texte et photos).

* Malgré tout, le cycle du soleil étant de 365 jours un quart, l'année prenait un jour de retard tous les quatre ans... qui finissait par vous chambouler le calendrier !

Eratosthène y remédia en instituant l'année bissextile, un 6e jour de fête en l'honneur des dieux bienfaiteurs tous les quatre ans !

Ce qui n'est pas à négliger !

Quant à moi, si une bonne étoile m'éclaire, j'aurais encore bien des Sothis à vous raconter...

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Le soleil irise de ses rayons

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Le lac de la Montagne

de Raymond Martin

 

Un espace d’écume bleutée domine l’horizon indistinct,

Glacial aux formes quelconques sous  une  lune

Blafarde, triste, figée dans sa robe de brume.

Austère spectacle  sous un chapiteau  inhumain.

 

Pas un bruit ne se perçoit,hormis  le soupir d’un sapin

Répondant à l’assaut  fulgurant de la  neige vengeresse,

Lourde  sur la branche meurtrie au petit matin,

Lâchant vers le sol des épines de détresse.

 

Soudain, un craquement impromptu  déchire le silence cotonneux,

Un bras  d’épinette blanche, brisé, s’étale sur le sol livide,

Dérangeant un mulot  au beau  milieu  de sa léthargie  bienheureuse.

Un gland logé dans sa mâchoire s’échappe, roulant  sur  le sol humide.

 

Un  Algonquien à fière allure, tapi, piste l’arrivée d’un probable caribou.

Sans plumes  décoré, ni armé d’un arc, il  maintient  son fusil sur une souche  moussue,

Sentant déjà l’odeur suave du caribou cuisiné à la bière et au four.

L’attente est longue sous  la cathédrale de glace  de l’érable fourchu.

 

Loin encore de la débâcle prometteuse d’une explosion florale,

Le lac offre aux yeux ébahis une multitude de trésors  insoupçonnés,

Ici, la silhouette furtive d’un cerf aiguisant ses bois sur un tronc d’érable,

Là, sur la neige scintillante, les  empreintes récentes  d’un renard argenté.

 

Un  point rouge  sautille sur la branche  d’un épineux en sommeil,

Le cardinal rouge en chasse d’un  vermisseau  grassouillet  donne du bec.

Aussi des vies fragilisées, par l’hiver engourdies, mais prêtes au  réveil,

S’activent sous le manteau  blanc en quête d’un gland tout  sec.

 

Le lac endormi, glacé,  cache une vie indolente  dans  sa solitude hivernale.

Un crapet de roche, seul, immobile dans le tréfonds gelé et turbide,

Epie, car affamé, un  insecte  hasardeux  que le courant  vigoureux  déballe,

Aspirant goulûment le  pauvre égaré vers des instants iniques.

 .

 

 

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Noël, le temps du renouveau et de l'espoir

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BRUXELLES CHANTE NOEL ! - BRUSSELS SINGS CHRISTMAS ! - BRUSSEL ZINGT KERSTMIS ! Souhaitons la paix aux habitants de Bruxelles et au monde entier en chantant "Douce nuit, sainte nuit", chacun(e) dans sa propre langue - "Silent night, holy night", everybody in his/her own language - "Stille nacht, heilige nacht", ieder in zijn eigen taal. MERCI à TOUS ! THANK YOU ALL ! DANK U WEL ALLEMAAL!

!



My favourite time of the year! Le temps des pensées affectueuses à tous ceux que l'on aime et le temps de la prière universelle pour la P A I X et l'entente des peuples!

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Joyeux Noël à tous les membres d'Arts et Lettres et à son fondateur, Robert Paul

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Message de tendresse

À vous quatre que j'aime,

En ce calme jour de Noël,

J'ai médité par habitude,

Accueilli quelques certitudes,

Bien installée dans mon réel.

En a résulté un propos

Sur une assertion insolite

Que j'ai traitée à la va-vite

Et me revoilà au repos.

Je ne cesse de m'étonner,

Au cours des ans qui font la ronde,

De l'étrangeté de ce monde,

Et du sort qui me fut donné.

Je garde clairs des souvenirs,

De doux moments de l'existence,

Où j'ai ressenti de la chance.

Je me plais à y revenir.

Je n'ai vraiment rien oublié.

La tendresse comble de grâces.

Je n'en deviendrai jamais lasse.

Elle nous gardera liés.

Heureuse année à vous que j'aime!

Tenez captive la gaieté,

Restez entourés de beauté,

Faites du présent un poème!

25 décembre 2014

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Rencontre avec Philippe BONNAIRE dans le voyage du bleu, pour vous, pour lui, pour Noël.

Découverte d’exception dans le "Voyage du Bleu" pour la semaine de Noël : ce sera mon cadeau de fin d’année pour vous, pour lui aussi (je vais vous dire pourquoi), car à travers la rencontre de cet auteur-compositeur, de sa personnalité, de ses compositions, c’est un univers où le bleu en tant que vibration sonore vous inondera, vous régénérera, vous emportera dans un voyage harmonique aux mélodies scintillantes comme des étoiles.

"Dans mon rêve", Slam' Zouk extrait de son dernier album "la résonance des 3 piliers" : voir au delà des préjugés, des certitudes, un vivre ensemble qui résume bien la pensée de Philippe Bonnaire et l'esprit de cet album...

(Pour revenir en mode "lecture" il suffit de cliquer sur la croix de fermeture de la petite fenêtre qui s'est ouverte en remplacement de la barre de lecture après avoir normalement arrêté la lecture de l'audio avec son bouton.)

Mais surtout, dans la symbolique la plus large qui soit de Noël, s’il est une chose qui nous importe particulièrement en pensant à ce jour de paix, d’universelle fraternité et d’espérance, c’est de nous impliquer « nous », pour au moins une fois dans l’année (si on ne peut plus souvent), faire quelque chose de beau, de simple, de généreux.

Hors, ce « quelque chose » qui ne coûte rien d’autre qu’un petit geste tout à fait ordinaire, je vous invite à le faire avec moi en faisant mieux connaître la quête musicale de Philippe BONNAIRE, en relayant ce billet, en le partageant autour de vous, en le diffusant de la façon la plus large possible, de réseaux sociaux en cercles privés et familiaux : ce sera beau comme une traversée sous une pluie de bleu pour aller vers la lumière.

Surtout, vous voyagerez autrement par delà les frontières de mon « Voyage du Bleu », pour faire de ce jour de Noël un jour complètement différent de tous les autres !

"Mamiya" un remix qui fleure bon un voyage du côté de la Guyane et des Caraïbes au milieu des mangroves, comme un reflet de paradis...

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Car Philippe (lauréat des compositeurs du trophée de la musique guyanaise Lindor 2013) mérite une meilleure couverture médiatique, presse écrite, web TV, radio, que celle qui est la sienne actuellement.

Il lui faudrait un distributeur, une reconnaissance et une aide véritable, car artiste indépendant (talentueux de surcroît), il est méritoire dans sa lutte pour créer, avancer et faire connaître sa musique.

Et sa quête est un peu la notre, la votre : celle de transmettre ce qui, en élargissant la conscience, embellit la vie !

Il dit de lui-même : « En fait, je ne suis qu’un transmetteur : je transmets l’information vibratoire à travers mon art, je ne la garde pas puisque tout ce qui nous entoure est information. La moindre particule est énergie, et nous interagissons avec elle puisque nous aussi nous sommes énergie… »

"La symphonie des étoiles", composition extraite également de son album "La résonance des 3 piliers" est la version à la fois instrumentale et vocale de sa symphonie - rock plus instrumentale (que vous découvrirez dans son superbe album), dont la résonance me paraît plus "cosmique" encore : elle a pour moi la dimension de la bande originale d'un film comme "Dune" de David Lynchc' (création du groupe de Rock Toto), c'est une vraie œuvre musicale !

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Dans son expression musicale aux consonances universelles empreintes d’un humanisme que Julos Beaucarne ne dénierait certainement pas, vous reconnaîtrez un peu comme l’un des vôtres ce « voyageur – passeur » ou plutôt ce transmetteur des valeurs de l’âme, aux influences parfois teintées de sonorités caribéennes (horizons de ses origines), et sans limites culturelles.

Il est né à Cayenne. Il mélange l’électronique à toutes les cultures dans son home studio, avec une prédilection pour la musique « New Age » qu’il aime et compose en l’enrichissant de mélodies multi culturelles.

Il a commencé à l’âge de 16 ans sur des instruments à cordes qu’il bricolait lui-même avec du fil de pêche et des morceaux de bois.

"La voie de l'impermanence" (toujours extrait de son album "La résonance des 3 piliers") : un reggae poétique, rafraîchissant et doux comme un alizé...

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Il dit : « Riche de mon premier argent de poche, j’ai acheté un petit clavier sur lequel je reprenais la musique de Star Wars, de Love Story et d’autres musiques de film. J’écoutais Duran Duran et Percy Sledge avec mes frères. Mais le déclic s’est fait lors de mon service militaire à Metz en 1984, avec l’émergence de la "New wave", du "New âge", de la pop électronique. J’aimais Simple Minds, Alphaville, U2, Alan Parsons Project et surtout Mike Oldfield. C’était très riche mélodiquement parlant».

Pour gagner sa vie et continuer de créer ses œuvres musicales, Philippe BONNAIRE travaille à Toulouse dans une collectivité locale.

"Dans mon rêve", la version vidéo-clip. C'est l'un des deux bonus de son album "la résonance des 3 piliers"

Si l’on peut « entendre » une couleur, alors oui, j’ai entendu le bleu à travers la musique de Philippe BONNAIRE, un bleu sans limites, qui fait le lien de tous les possibles dans une rose chromatique sonore unissant tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur culture, leur religion ou leur philosophie…

Et pour fêter Noël à ma façon, en plus de ce billet, je lui commande l’album qu’il a composé, réalisé, arrangé et produit lui-même : «La résonance des trois piliers» dont il nous offre ici quelques extraits et l’un des deux clips superbes qu’il a réalisés en Guyane à cet effet.  Ce sera pour quelqu’un de très proche mon dernier « cadeau surprise » de cette fin d’année !

"La traversée du bleu", aquarelle 24 x 32 cm extraite du "Voyage du Bleu""La traversée du bleu", aquarelle 24 x 32 cm extraite du "Voyage du Bleu"

Que, du bleu d’Orient (portant en lui un peu de jaune primaire iridescent) au cobalt céleste, ou de l’Ultramarine pourpre (empreint de magenta) au Cendre bleue, l’image mentale d’une « traversée du bleu » derrière lequel rayonnerait la lumière solaire (synthèse de toutes les couleurs) éclaire vos jours de Noël et l’approche du Nouvel An, comme la sortie d’une forêt de mangroves sous une pluie d’étoiles, le regard tourné vers les nouveaux horizons de l’océan !  

Les liens de Philippe BONNAIRE :

- Son univers musical et ses pensées dans "Google +"

- Sa page Facebook

- Sa présence dans Deezer

- Sa présence dans SoundCloud

     Pour commander l'album de Philippe BONNAIRE (15 € seulement) c'est ici

Joyeux Noël, heureuse fin d'année et bon voyage musical avec Philippe BONNAIRE, dans le Voyage du Bleu...

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Mon cadeau d'amour JGobert

Cheminée décorée, sapin enrubanné de guirlandes, crèche déposée délicatement aux regards de tous, la naissance du Christ est dans tous les esprits. C’est la période de Noël, la plus chaleureuse, pleine d’espoir de paix, moment qui nous enchante, nous fait rêver.  Le beau personnage avec sa hotte sur le dos attend quelque part le jour tant attendu pour  faire sa distribution de cadeaux, de présents.

Depuis peu, un magnifique trésor est venu me rejoindre et partage ma vie. Elle emplit mon quotidien de bonheur et me rend heureuse. Pour l’accueillir, j’ai poussé les murs de mon cœur et lui ai réservé la meilleure place, la première place.

Mais à l’abri de ce cœur, personne n’est oublié.  A la pensée de rassembler ceux que j’aime dans ce bel endroit me remplit de joie.  Comme dans les contes où tout est possible, j’ai associé les personnes du passé avec celles de l’avenir. Je les ai mis face à face et vu dans leurs yeux l’éclat de leur regard sur ce merveilleux bonheur. J’ai vu un sourire s’illuminer, s’inscrire sur leurs visages et vu leurs mains fripées effleurer la peau douce de ce nouvel être.  Je leurs ai dit qu’ils sont toujours vivants dans la continuité de la vie grâce à ce bambin qui a certains de leurs traits.

Tout l’amour qu’ils donnaient n’a pas été vain et comme j’aimais le recevoir, m’en nourrir, m’en  repaitre chaque jour un peu plus.  

A cette heure, ce cadeau d‘amour que j’ai reçu avec tant de générosité, je le rends avec beaucoup de bonheur, le multipliant chaque fois que je peux pour en imprégner cet être adorable qui aura la lourde mission de le transmettre à son tour.

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Un certain hiver

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Une aquarelle d'Adyne Gohy

Inspirée d'un poème de

Suzanne Walther-Siksou

Nos hivers québécois

Doux ami

Si tu voyais ici, comme c'est beau l'hiver!

Les érables géants, sculptures délicates,

Etalent leurs ramures noircies sur de la nacre.

La neige immaculée s'amoncelle partout,

Sur les toits, les sapins en blancs sur le gazon.

Pour qui s'y aventure, elle est sable mouvant.

Les rues ensoleillées sont des tableaux vivants;

Des ombres y varient selon l'humeur du temps

En symétrie fidèle, au tout commencement.

L'air frais, froid ou glacé, est chargé d'énergie

Si l'on veut s'attarder il faut se rendre actif

Lors, ce n'est qu'à l'abri qu'on devient nonchalant.

Derrière d'immenses baies, fasciné, on contemple,

Dans l'éblouissement, en pleine nuit souvent,

Des haies de blanc corail, des buissons de cristal.


Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

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LUCIDITE ?

Il y avait ce couple, se tenant par la main
Lui en baskets, elle perchée sur ses escarpins!
Dans un ciel encore clair en cette fin de jour
Tout semblait doux, léger, juste prêt pour l'amour...

Il y avait surtout au fond de leurs yeux
L'ignorance confiante, puisqu'elle se joue à deux!
Mais aussi trop d'efforts, qui penchaient d'un côté
Et ce désir plus fort... que la réalité!

Il y avait pourtant, un goût de dérision
Un défaut de casting en était la raison!
Il y avait un couple, mais si mal assorti...
Pour un spectateur, juste un peu trop averti!
J.G.

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Les concitoyens

 


Soliloque

 

De nos jours, il y a

des pédants, des sensibles,

des raffinés, des drôles,

des souffreteux soumis,

des écorchés rebelles,

des fous de l’inédit,

en plus de ceux de dieu.

Il y a dans la nuit, des énervés qui veillent

et dans les rues, le jour, des flâneurs qui s’écoutent,

esclaves du langage qu’il faudra bien qu’ils servent.

Beaucoup s’épuiseront à leur tâche secrète

Il y aura toujours, partout et malgré tout,

des égarés en peine.

Ceux que l'on dit poètes en notre ère nouvelle,

qui méditent et créent, rêveurs, en solitaires,

ressentent des émois qui semblent indicibles.

Ils les mettent en vers mais certes à leur manière,

Leur art étonnamment impose le respect,

on n'ose être sceptique.

 

 

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administrateur théâtres

12273063071?profile=original12273063264?profile=originalPresque 100 ans après, il faut croire que l’ivresse  du couple maudit de Zelda et Scott Fitzgerald fait toujours appel à notre imaginaire. Dans « Gatsby le magnifique », mieux que n’importe quel écrivain de son temps, Fitzgerald chronique  une époque propice au relâchement des mœurs, à l’essor du jazz, au rêve Américain selon lequel n'importe quel immigrant muni de courage et de détermination peut  réussir à partir de rien.  Un vent de liberté a soufflé : le 19e amendement a donné aux femmes le droit de vote. Mais la fête est éphémère. Les années folles marquées par une immense croissance économique s’effondrent devant la catastrophe du mardi noir de 1929. Dans sa pièce, Renaud MEYER fait revivre ce duo tragique de Zelda et Scott en quête d’absolu,  désenchanté et déchiré par la haine.

Histoire de l’échec d’un mariage qui avait tout pour être fabuleux. Zelda qu’il a arrachée au puritanisme de sa famille du Sud  est devenue  l’égérie de Scott Fitzgerald et l’héroïne de ses romans. Elle quitte tout pour le suivre dans ses aventures, séduite par ses promesses de gloire. Elle aurait voulu faire du cinéma, être actrice…Elle rêve de devenir mère… Elle est éprise de liberté, elle écrit en secret des carnets à propos de sa vie intime. Elle est folle… de lui.  

 12273062856?profile=originalLe couple mythique devient  le symbole de l’Amérique libre et dissolue des années 20. « Les jeunes amants se jettent à corps perdus dans un univers d’illusions, où tout n’est que jeu. Les magazines relatent leurs odyssées nocturnes, et l’on ne parle bientôt plus que de leurs frasques. » Ernest Hemingway devient un confident passionné de Scott …ou plus. Ils vont à Paris, ils sont jeunes, riches et beaux. Mais Scott, délabré par la dépression,  l’abus d’alcool et la perte d’inspiration littéraire  s’effondre.  Le couple trinque. Zelda souffre de nostalgie pour sa famille, reproche à son prédateur de mari l’emprunt de ses carnets intimes pour étoffer ses livres. Dépressive, elle est nymphomane et  donne des signes de schizophrénie. Hemingway, prédateur encore plus cynique, fait tout pour qu’elle soit internée. C’est le drame. Elle écrira encore, tout en rêvant encore d’être ballerine, enfermée dans sa clinique psychiatrique, où elle meurt dans un incendie.

ZELDA ET SCOTT Chloé LAMBERT, Julien BOISSELIER et Jean-Paul BORDES incarnent le trio infernal avec un talent à la mesure du tragique  des personnages. La vie  passionnée de célébrités artistiques d’une époque foisonnante, un  triangle d’amour-amitié,  le jazz sur scène pour faire vrai, tout séduit et choque à la fois. Vertige du jeu avec la mort ou avec l’alcool, débauche.  Chloé Lambert est la maîtresse de cérémonie. D’espiègle, créative et lumineuse luciole, qui fait naître le souffle littéraire autour d’elle,  elle sera au troisième acte vivement  piégée comme un papillon dans un coffret, minuscule ballerine désenchantée aux côtés d’un mari qui lui aura tout pris… son talent d’écriture, y compris. La fin est bouleversante : celle de la belle du Sud, toujours aussi éprise de liberté. Naïve et attendrissante, elle  marche à  la rencontre de cet être qu’elle rêve encore autre qu’il n’est,  pour  renouer avec les premiers instants du coup de foudre dans l’incendie qui la consume. Ce spectacle est puissant, profond et beau. La mise en scène est belle comme celle d’un concerto. Un concerto pour un ange, diront certains… Dramatique aussi, comme peut l’être la vraie vie et le rêve fracassé.  Julien Boisselier excelle dans sa représentation de l’homme de lettres, devenu, grâce à sa muse, monstre littéraire et  aussi dans celle du dandy d’une faiblesse  pathétique,  un être qui  résiste à tout sauf à la tentation. Avec Jean-Paul Bordes, Hemingway, l’homme de guerre, le vrai prédateur est campé avec un  cynisme consommé. Avec le Manhattan Jazz Band en live, le sextuor illustre avec brio le désespoir des années 20 dans les décors poétiques imaginés par Jean-Marc Sthelé. A la manière du pianocoktail de l’« Ecume des jours » de Boris Vian, Jean-Marc Sthelé a inventé un  litcocktail, un lit préparé comme « Un piano arrangé de quelques alcools et entonnoirs. …Ses musiques dérivent, grincent et se déglinguent comme l’ivresse d’une fin de nuit ». Sauf que là, c’est l’éloquent trio de jazz qui fait tout! 12273063452?profile=originalhttp://www.theatrelabruyere.com/spectacles/zelda.php

 

 Paris théâtre 14/15 au Centre Culturel d'Auderghem

Un «Presque Pagnol»… Une histoire de famille sous le soleil de Provence.

Des sourires,des rires et de l’émotion. Le tout servi par un scénario étonnant et un texte porté avec l’accent.
Honoré vit seul dans son mas provençal avec Hyppolite, un garçon simple et serviable qu’il considère comme son fils.

Il reçoit la visite de Jeanne, sa soeur. Patrick Sébastien interprète le rôle principal.

Le spectateur retrouve l’acteur que nous aimerions voir plus souvent.

Il est accompagné de Corinne Delpech qui a un jeu d’une grande délicatesse, avec beaucoup de sensibilité.

Le jeu des comédiens et la mise en scène donnent à la pièce ce charme fou qui transporte le public

 

Un presque Pagnol de Patrick SÉBASTIEN

Mise en scène : Patrick SÉBASTIEN et Olivier LEJEUNE

Avec Patrick SÉBASTIEN et trois comédiens

Du mardi 20 au samedi 24 janvier 2015 à 20h30 et le dimanche 25 janvier 2015 à 15h

http://www.cc-auderghem.be/index.php/nos-spectacles/2014-05-14-07-52-11.html

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administrateur théâtres

 L’INVITE, une pièce de DAVID 12273062672?profile=originalPHARAO, créée le 26 septembre 2003 au Théâtre Édouard VII-Sacha Guitry à Paris débarque du 3 au 31 décembre 2014 à la Comédie Claude Volter, en version belgo-belge ! Surréaliste, quoi!

Le boulevard est toujours le bienvenu en période de fêtes…D’aucuns choisiront de passer le grand tournant du glissement dans 2015 dans ce ravissant théâtre accueillant, paré des fastes du passé et dirigé par une équipe animée d’un esprit très contemporain. On leur souhaite un très chaleureux réveillon.12273061884?profile=original

« Cinquante ans, trois ans de chômage, des indemnités en chute libre… Gérard est au bout du rouleau quand s’offre à lui un poste inespéré en Indonésie! Pour se concilier les faveurs de son futur employeur, Gérard l’invite à venir dîner à la maison. Affolée à l’idée de ne pas être à la hauteur, sa femme Colette supplie Alexandre, leur voisin, de leur venir en aide. Gourou de la communication, Alexandre relève le défi et relooke le couple en vingt-quatre heures. Appartement, déco, style de vie, menu, tenues vestimentaires, culture générale… Tout y passe jusqu’à ce que - les nerfs à vif, au comble de l’angoisse - notre couple ouvre, enfin, sa porte à… l'Invité. »

 Les quatre personnages sont fort bien campés et l’action bien maîtrisée malgré les innombrables fuites d'eau des plafonds qui coulent. Bruno Georis en particulier,  dans le rôle de Gérard, l’anti-héros, personnage bourru, inculte et sans envergure, est vraiment pathétique. Macho, de surcroit !  On lui prêterait presque des allures du regretté Bourvil car il déploie un sens inné  du comique. Le point fort de la pièce est dans le jeu tragico-burlesque des personnages, chacun misant également sur la critique sociale et la cocasserie des situations qui s’enchaînent dans un rythme crescendo. On se régale.

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Stéphanie Moriau en Colette est imbattable et d’une grand justesse de ton. Entre bêtise et colère grandissante, elle s’affirme tout au long de la pièce et claque les portes. Michel de Warzée s’est glissé dans la peau d’Alexandre, l'inénarrable voisin ambigu avec sa boîte à outils. Un ange venu du ciel ou un paumé, lui aussi? Il a sa part de mystère et un noble souci de solidarité qui contraste avec la solitude des villes modernes. Il manie l’humour cinglant, mais peut-on vraiment faire le bonheur des autres sans leur consentement! Ce personnage cache un grand désir d’être aimé…Alexandre se joue  presqu’un trip de Pygmalion et il n’en est que plus touchant.12273062457?profile=original

Au fur et à mesure de la pièce, chacun joue son rôle de plus en plus à fond, comme si la vie en dépendait ! Parole de poisson rouge, observateur muet de  la situation.  Le jeu du début prend des allures de plus en plus critiques vis-à-vis des professionnels de l’embauche, du cynisme des patrons qui ne voient que rendement et se moquent pas mal des gens, et le public… adore bien sûr! Le quatrième larron, l’invité, joué avec brio par Freddy Sicx, joue parfaitement l’intrigant et le manipulateur. Chapeau donc pour cette cruelle comédie, qui fait naître un rire salvateur. Public et comédiens sont  à l’unisson : plutôt rire que pleurer, non? Et une excellente façon de débuter l’année nouvelle!

http://www.comedievolter.be/

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DE LA FACADE A LA SURFACE : VOYAGE ENTRE DEUX MONDES

Du 17-10 au 04-11-12 l’ESPACE ART GALLERY (Rue lesbroussart, 35, 1050 Bruxelles) expose, sous le titre BOIS ET ENTRELACS, les œuvres de Monsieur XAVI PUENTE, un architecte Catalan qui nous propose une architecture tout à fait particulière, en ce sens que ses édifices sont du plus vivant bois ! Oui, oui. Vous avez bien lu, du plus vivant bois : le pin. Ce bois que l’architecte, en l’occurrence, le sculpteur, nous offre provient directement de Barcelone. Et de son état sauvage, l’artiste le polit, le sculpte, le ciselle et le fignole comme l’on polit un galet tendre pour en faire un ornement.

Quoi qu’on en dise, force est de constater que ces sculptures ne sont pas l’œuvre d’un sculpteur mais d’un architecte. Exactement comme les œuvres d’un Michel-Ange ne sont pas l’œuvre d’un sculpteur ou d’un peintre mais également d’un architecte. On en prend conscience en observant le travail que l’artiste apporte à la structure du bois, son support de base, à l’origine de la destination naturelle du matériau. Prises isolément, ces sculptures pourraient, le plus naturellement du monde être des maquettes pour des projets d’édifices ou des décors pour le théâtre. De plus, comme XAVI PUENTE est natif du pays catalan, l’empreinte de ANTONI GAUDI se fait clairement sentir dans cette esthétique centrée sur tout un jeu d’entrelacs festifs qui transforment le bois en colonne vertébrale imaginaire, en livre aux pages feuilletées, en tours aux étages tourmentés. Mais indépendamment de toute tentative architecturale ouvertement exprimée, les œuvres présentées sont des sculptures à part entière, reflétant l’imaginaire fertile de l’artiste.

Le travail de XAVI PUENTE sur la nature même du bois peut s’apparenter à une lutte, en ce sens que du bois vivant, l’artiste, grâce à son travail le transforme, le transfère vers une dimension qui transcende la nature pour aboutir à l’Art dans un acte de respect mystique. Une communion entre le geste créateur et l’objet originel.

Observons, notamment, cette œuvre sans titre (toutes les sculptures de l’artiste le sont), réalisée en pin ciré (95 x 39 x 19 cm).

 

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Elle s’inspire de galets trouvés sur une plage. L’artiste a ciré le bois après l’avoir évidé sur une grande partie de sa surface dans le but de lui donner le même éclat visible sur le dos brillant de la pierre polie par l’eau de la mer.

Le bois, particulièrement celui du pin, jouit de la prédilection de l’artiste. Ce matériau est considéré en Catalogne comme un arbre « dramatique », en ce sens que le passage de la vie s’est déposé sur son écorce et que le bois en a gardé la trace. Le bois est donc considéré comme un « témoin », une matière muette à l’extérieur mais qui conserve en son sein le souvenir des saisons.

Et ce souvenir est coriace comme la vie qu’il garde en lui car il ne faut pas moins de deux ans pour le sécher et le travailler comme il se doit.

XAVI PUENTEqui en matière de sculpture se définit autodidacte a été formé au bois par son grand-père. Il porte en lui l’héritage séculaire des sculpteurs sur bois de l’époque romane, en passant par le génie négro-africain, lequel se marie avec un langage des plus modernes, celui d’une architecture qui recule sans cesse les limites de ses portées.

 

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François L. Speranza.

 

Une publication

Arts
12272797098?profile=originalLettres

Note de l'editeur responsable:

La page de XAVIER PUENTE VILARDELL

Robert Paul

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Noël blanc

Je nais d'un nuage.

Libre et sans attache.

Je tombe.

Joyeux et léger comme une plume.

Virevoltant au gré du vent.

Je tombe.

Petite boule de coton froide et humide.

Un peu comme toi mon apparence est trompeuse.

Pour me voir tel que je suis, il faut me regarder de très près.

Ton oeil nu ne perçoit pas les magnifiques cristaux que me composent.

Je tombe.

C'est mon destin.

Délicatement, je me pose.

C'est doux et chaud.

Je fonds de plaisir.

Je meurs sur le bout de ton nez.

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APRES...

Après s'être servie d'espoirComme d'une drogue capiteuseOn se retrouve bien un soirEn dépendance douloureuse!Après avoir gardé souvenirComme un remède à nos erreursSi mémoire fait encore souffrirC'est qu'elle a survécu au leurre!Après avoir fait son devoirJusqu'à éprouver l'overdoseOn finira bien par y croireEt dans un cri, on dira : J'ose!Après avoir vécu une vieOù par moment pensé... victoire!Troublant automne suscite l'envieD'un brin d'extase à enfin boire...J.J.
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administrateur théâtres

New York  26 Avril 2011 >> 14 Mai 2011  Les Riches-Claires 

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De et mis en scène par Dominique Bréda
Avec Alexandre Crépet, Emmanuel Dekoninck et Alexis Goslain
Création lumière : Thomas Vanneste
Scénographie : Auffray Deghorain

 

Une fumée qui ne pique pas les yeux flotte, suspendue au-dessus d’un quai de gare abandonnée. Un décor pour Beckett ou Cocteau ?  La toile de fond est piquée de taches couleur bile et la rouille dégouline. On va sans doute pleurer. A côté d’un paumé de la vie en veston et chemise vert acide  qui siffle des canettes de bière, surgit en nœud papillon et chemise de soirée, la figure de son père, la main vissée à l’attaché-case, suicidé à 35 ans  devant le  jeune garçon de 8 ans sur le même quai. Le bruit du train éclair qui trancha la vie dans un fracas ahurissant revient comme un métronome.

 

Théâtre de l’absurde.  Que reste-t-il à Max comme vie ?  L’invisible veut l’aider. Le père a conclu un pacte de sauvetage avec une  figure angélique fascinante de fraîcheur et de compassion: celle  d’un chef de Gare en képi rouge et or. Le jeu naïf du jeune chef de Gare enchante et réveillerait plus d’un de l’engluement suicidaire mais Max, trompe-la-vie, se veut inébranlable. Toutefois, petit à petit son chagrin immense se fait grignoter, par la dialectique tendre et insistante du chef de Gare. Les rires fusent, la connivence s’installe, les disputes anciennes éclatent, cela communique vachement entre père et fils, comme jamais auparavant, des pardons se consentent du bout du cœur. L’espoir renaît! La mise à nu de la situation ne juge ni le père ni le fils. L’explication entre eux suffira-t-elle ? L’incompréhension mutuelle est profonde et tenace. 

 

 Des scènes surréalistes nous plongent dans un fantastique très épuré, très intense tant il ressemble au quotidien. On est envahi par un drôle de  parfum de l’au-delà de plus en plus entêtant. Orphée ne cherche pas Eurydice mais sa  mère au royaume des enfers. Comment s’en relever : l’écriture ?, la biture ?, les drogues dures ? La défonce aide … et le père de dispenser ses sempiternels  conseils et la figure paternelle de toujours manquer.

 

  La salle participe activement à l’échafaudage du rire, le remède ?  C’est beau, c’est délirant  et touchant même si c’est en permanence très noir. Est-ce qu’on défait un scénario familial en se jetant sur les rails ?  Il est libre… Max ! C’est magnifiquement joué par un trio fantastique au propre et au figuré. Une claque, jeune et enthousiaste, ponctue de façon vibrante ce spectacle de l’angoisse moderne.

 

Site Web : http://www.lesrichesclaires.be

 

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administrateur théâtres

 Dès le début décembre, le tout-Bruxelles fait voile vers la galerie de la Reine pour se plonger dans "le" spectacle  bruxellois par excellence : La Revue (2015) du théâtre des Galeries. On y va comme pour un spectacle de patinage artistique, pour le rêve, pour la beauté, pour la performance. Si d’une année à l’autre le charme s’émousse parfois, cette année la production  incontournable de la vie bruxelloise a frappé fort et juste. « Touche pas à mon coq ! »

Elle s’est dépouillée des lourdeurs propres au genre, elle s’est délestée agréablement  d'un nombre de platitudes et de sempiternels retours sur des thèmes éculés. Elle était très émouvante, cette soirée du vendredi 5 décembre 2014, où l’on annonçait en début de spectacle que la  Reine Fabiola venait de nous quitter. « Qui c’est celui-là ? » de Pierre Vassiliu joue aux fantômes et lâche quelques touches d’humour pleines de délicatesse à l’égard de la reine défunte. Cela remplace   avec bonheur les sketches iconoclastes habituels ayant trait à la famille royale et la salle semble être tout de suite réceptive à ce changement de programme.

Est-ce l’esprit de la reine flottant  quelque part dans la salle qui fit que le  spectacle ait tout à coup décidé de faire plus profond dans la teneur des idées et dans la recherche des nuances? Est- ce qu’un esprit de fronde mêlé de  générosité bienveillante aurait soudain débarqué ? Moins de paillettes, plus de sel et  de vérité!  Ce qui est sûr, c’est que l’équipe très soudée des douze artistes dirigés par Bernard Lefrancq a rendu  cette rigolade traditionnelle bien plus intense. Oui, le  spectacle  très lissé de cette année  surprend par sa belle cohésion et son intelligence, avec des textes  et des chansons fort percutants.  Et il pose des questions pertinentes! «Assez de souffrances, l’amour d’un dieu rend-il cruel? »

  Le rythme y est aussi, mais sans vous saouler. La drôlerie est amenée avec réelle adresse, les textes bien composés  flamboient autour de ce qui semble un projet commun des douze comédiens à la fois danseurs et musiciens. Sur l’air de « Z’étaient chouettes les filles du bord de mer… », façon Arno, on chante qu’on en a ras le bol du communautaire!  On est aux chansonniers pour les sujets graves et les sujets sensibles, au Music-Hall pour la danse et la chorégraphie. La pétulante Maria del Rio se retrouve dans pas moins de 12 numéros avec des costumes très class. Et aussi en Nabila, plus vraie que vraie.  On se retrouve au théâtre pour la vivacité des réparties,  et au concert  carrément avec Olivier Laurent.  L’unité de ton et de décor fait loi et l’ensemble est d’une haute tenue artistique.

La poésie s’attache aux chansons d’Olivier Laurent, cet artiste intrépide qui fabrique des imitations vocales plus vraies que nature, comme son « Concert impossible » où il fait dialoguer Pavarotti avec Zucchero !  C’est une véritable bombe  à souvenirs dans  le Patrick Bruel, puis dans  «  Au suivant ! » de Brel qui vise si juste. Mais c’est sans doute l’interprétation des « feuilles mortes» d’Yves Montand qui  aura même fait  monter des larmes aux yeux chez certains spectateurs. On a particulièrement aimé la chaleureuse interprétation de la chanson « Le parti rouge est livide » de Marc De Roy sur la  musique de Gilbert Bécaud « La place rouge était vide…» et son interprétation d’ « un Américain à Bruxelles ». 

La-Revue---c-F.-Gardin-101-1600x1200_spectacle.jpgLe plus théâtral d’entre eux, avec une présence scénique délirante est sans doute Pierre Pigeolet avec ses  malicieuses interventions : tour à tour, un père fatigué de devoir expliquer à sa fille le fonctionnement de la Belgique, membre d’une cellule SOS suicide, Laurent Delahousse, Eli, Le Roi, Le prince Laurent…Quant à Bernard Lefrancq,  qui interprète tour à tour un frêle Charles Michel et une formidable Maggie De Block, on ne peut que le saluer pour l’excellence de son  travail et le choix de son équipe.  

 La-Revue-2015---cFabrice-Gardin-694-1600x1200_visu.jpg

La Revue 2015

Distribution

Avec Maria del Rio, Bernard Lefrancq, Marc De Roy, Angélique Leleux, Pierre Pigeolet, Amandine Bauwin, Anne Chantraine, Maïté Van Deursen, Frédéric Celini, Kylian Campbell et Olivier Laurent.

- - -

Mise en scène

Bernard Lefrancq et David Michels

Décor

Francesco Deleo

Costumes

Ludwig Moreau et Fabienne Miessen

http://www.trg.be/saison-2014-2015/la-revue-2015/en-quelques-lignes__5361

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