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partenariat (30)

12273376684?profile=originalPapou ? pas papou ? petit papou du papa poule ?
(agate onyx œillée, photo L. M.)

La pierre ? Un bijou !

Rassemblés en colonies
Qu’on surnomme « roquerie »
Les manchots papous font leur cour
Prolongent la race et l’amour…

12273377077?profile=originalPetit manchot papou
(photo captée sur le net)

Sais-tu que le manchot papou
Drague en offrant de beaux cailloux ?
Cadeau obligé : un galet
Pour celle qu’il a choisi d’aimer…

12273376881?profile=originalSur la banquise, ce manchot-là est bien adroit…
Elle ne reste pas de glace… elle fond… elle craque.
(agate, photo L.M.)

Afin de séduire la femelle
Il construit un beau nid de pierres
Pas manchote, la donzelle,
Garnit aussitôt la litière.

12273377672?profile=originalRire… sardonyx (photo L. M.)
Le choix de Séléna, 7 ans et pas manchote
L’élu ? Bien Malouin qui peut le dire !

Au cœur des îles Malouines,
Le pingouin n’est pas fou !
Pour sa tendre Valentine,
Il offre une pierre : « un bijou » !

12273377482?profile=originalTransi, givré… mais content
Elle aime son gorfou des Terres australes,
tous ses papotages et ses papouilles.
Papa papou il est dans l’coup
(agate, photo L.M.)

 12273378082?profile=originalAmical clin d’œil…
Bijou, caillou, papou, scoubidou, fou…
(agate, photo L.M.)

12273378658?profile=originalCe conte poético-humoristique intergénérationnel vous est présenté en exclusivité pour A&L par Suzel Swinnen pour le texte en italique et Michel Lansardière pour les photos et légendes.

12273378482?profile=originalEn habit, prêt pour un voyage de noces.
L’île de Pâques pour nos épousailles ça te dit ?
Mais oui, on emmène le poupard, on pourra pouponner.
Et prends tes bijoux…
(photo Suzel)

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12273181857?profile=originalBergen blottie au cœur de juillet

Oslo, Bergen

Décollage d’un avion blanc, le soir,
puis ce couché de soleil rose et parme,
inouï, triomphal,
apparaît puis s’étend ; une pure merveille.

12273182256?profile=originalVol au-dessus de l’infinie Scandinavie

Des paysages polaires, entre l’Est et l’Ouest,
des maisons en bois, coquettes, multicolores,
dévalent joyeusement ;
alentours des vallées, des prairies, des jardins,
du vert à profusion, des espaces infinis,
de simples fleurs sauvages, à l’instar de ballerines,
gracieuses et féminines, sous mes yeux se
mettent en scène, s’illuminent, dansent et bruissent !

12273181899?profile=originalBergen multicolore, Bergen technicolor

Autour d’elles, le soleil adapte sa lumière,
les nimbes de tout son or, les caresse, les honore.

12273182477?profile=originalPrécieux soleil, parcimonieux soleil

Puis ces neiges éternelles sur ces monts
vertigineux et bleus ; c’est l’été de l’hiver,
Le soleil mesuré.

12273183500?profile=originalA bras ouverts, Norvège

Ce sont ces regards clairs, grand-ouverts,
dont les yeux bleus-glacier donnent
le vertige aux sombres,
puis étonnent et à la fois subjuguent
la Méditerranéenne que je suis, que je reste ;
l’ombre là-bas embaume encore la neige,
même en plein cœur de juillet.


12273184075?profile=originalPaysage hivernal, huile sur toile
Sophus Jacobson (peintre norvégien, 1833-1912)

La blondeur est partout ;
les chevelures, l’air que l’on respire,
les corps, les gestes ensoleillés des gens d’ici,
jusqu’à leur mots si chauds, si ronds ; des bateaux.

12273184683?profile=original« Les rues sont remplies d’amour », prince Haakon de Norvège
Oslo

La Norvège est paisible, blanche et verte,
pacifique.

NINA

12273185671?profile=originalRosemarsjen, Oslo, 25 juillet 2011
Marche blanche, marche des roses…
Du blé en herbe fauché au regain de la jeunesse,
aux promesses de blonds épis

J’ai vu le poème de NINA, émoi.
Les images tournaient, qui défilaient en moi sur l’écran des nuits blanches.
Et moi… tandis que le film repassait, je déposais les photos sur les mots.
Et voici le résultat d’un nouveau partenariat…
De vous à nous, qu’en pensez-vous ?

Michel Lansardière (photographies)

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=originalLettres

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12273173070?profile=originalMasque de lune (photo L. M.)

Le masque

Le soleil déguisé en lune,

En ce jour dépourvu d'attraits

Sur un fond blanc-terne apparaît,

Sa présence est inopportune.

En ce jour dépourvu d'attraits

Sans éclat ni grâces aucunes,

Sa présence est inopportune.

Son apparence me distrait.

Sans éclat ni grâces aucunes,

Reste suspendu, en arrêt.

Son apparence me distrait.

L'aimerais d'or en la nuit brune.

Reste suspendu en arrêt,

Le faux visage de la lune.

L'aimerais d'or en la nuit brune

Je le regarderais briller.

Suzanne Walther-Siksou

Hasard, coïncidence ? Pas de loup...

La photo a été prise, par une nuit de pleine lune, le 23 février 2016. Je l'intilulai aussitôt "Masque de lune". Et, tandis que je rêvais, tombant de la lune, je découvrais le lendemain le poème que Suzanne nous avait présenté le 19 février...

Un rayon avait jeté un pont, un arc-en-ciel nocturne, des deux cotés de l'Atlantique... Jouant des fuseaux, la lune, bonne onde, passait un message entre Terriens et Sélénites au rendez-vous du soleil et de la lune...

12273173668?profile=original (Durrenberger, céramique)

12273173499?profile=originalPhoto L. M.

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Un brouillard surprenant

une aquarelle d'Adyne Gohy

12273140667?profile=original

a inspiré

En Champagne

un poème

de

Raymond Martin

                                         

 

Solitude des amours  mortes des ceps rabougris sous le manteau brumeux de l’oubli.

Envol de croassements lugubres  et massifs  au-dessus de la terre Palatine.   

L’horizon dessine des êtres difformes qui s’évanouissent sous l’aube violine et frémissante.  

 

Le  chevalier poète à la rose, hante-t-il encore de nos jours cette terre crayeuse, généreuse ?

Voit-on encore des traces de ses valeureux destriers caparaçonnés d’un drap de Damas ?

Entendons-nous encore les murmures de ses vers enflammés pour la Dame de Castille ?

 

« L’autre matin, entre un bois et un verger, une bergère j’ai trouvé. Pour se distraire,

Elle chantait une chanson de printemps : « Ici le mal d’amour me tient. »

Je m’empresse aussitôt pour écouter son chant, et lui dis sans délais :

« Belle, Dieu vous donne le bonjour ! »

 

Aussitôt et sans hésiter, elle me rendit mon salut.

Elle avait de la fraîcheur et de belles couleurs.

Et j’eus envie de l’aborder :

« Belle, si vous m’aimez, vous aurez de moi riche toilette.

Elle me répond  - Mensonge !

Les chevaliers sont des menteurs !

J’aime mieux Perrin, mon berger

Qu’un gentilhomme menteur !....... »

 

Amour m’aura livré maints durs assauts.

Chanson, va vite et le cœur léger,

Et salue mes gens de Champagne.

 

Cette noble terre de souvenirs toujours palpables, en éternel devenir rayonne en Majesté.

Son  terroir  généreux offre à celui qui ose souffrir  la juste récompense, mais tant attendue.

Une léthargie semble  habiter le sol, qui ne demande qu’un coup de soc pour renaître.

 

Tout semble désordonné en ce tableau un peu désœuvré des ceps dépourvus de sarments.

Le temps passe mais son œuvre offrira : Emeraudes et rubis à ces ceps régénérés.  

La dextérité de l’homme sera récompensée par un breuvage tout en finesse et fraîcheur.

 

   Raymond Martin

   Inspiré par une aquarelle de : Adyne  Gohy.

 

   Merci à Thibaut IV de Champagne pour ses vers courtois.

   Juin 2015.

 

         

Un partenariat d'

Arts 

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 Antinéa

une aquarelle

d'Adyne Gohy

12273128483?profile=original

à été inspirée par

Antinéa

un poème

de Raymond Martin

Mes pensées voguent vers toi, ô énigme, source d'incertitude,

Es-tu là gisante, sous les sables d'ocre ardent?

Je pense à toi, énigme cruelle que la raison rude

Occulte de la mémoire, ton visage rayonnant

Déesse mythique, reine, tu obtins sensualité et beauté en héritage.

Ton royaume antique n'était pas celui de Saba

Mais, digne, Salomon t'aurait certes aimée et vénérée sans partage

Si même l'aurais-tu, cruelle, mené au fatal trépas.

Où es-tu, toi dont tout l'univers se jetait à tes pieds?

Les Dieux t'auraient-ils oubliée dans ce royaume de dunes?

Hantes-tu encore les mortels, les nuits fraîches par les étoiles irradiées,

A la recherche du dernier et insouciant amant au clair de lune?

Hantes-tu encore, lascive dans ton palais lugubre du Hoggar

Cherchant d'hypothétiques indices du passé glorieux de ton aïeul Atlas

Qui régna de la grande île mystérieuse jusqu'à l'Egypte avec égards,

Procurant beauté et sagesse aux peuples bonasses?

Tu régnas des sables fins aux rocs de l'Atlas,

Par la plume romanesque d'un chantre peut-être initié

Ô toi, Antinéa, reine d'Atlantide mystérieuse et salace,

Tu hanteras mon âme troublée pour l'éternité.

Raymond Martin

Un partenariat d'

Arts 

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Elle s'est imposée

Une aquarelle d'Adyne Gohy

12273070695?profile=original

a inspiré

Jardin d'été

de Sandra Dulier


Une rose avait éclos
dans un jardin d'été,
doucement sur le bord,
près de ce banc
où nos âmes
s'étaient rencontrées.
     

Tu étais ciel,
j'étais libellule,
tu étincelais
en rosée d'amour.
   
Je sais mon coeur
la douceur des jours,
le parfum des rêves
et la force de la délicatesse.
   
Tu taisais beaucoup,
tu embellissais
comme cette fleur,
symbole d'un sentiment
qui épinglait, et nos regards,
et nos gestes.
   
Les pétales du temps
s'étiolent parfois ;
on aurait cru ce sort
à nos sentiments réservé.
   
Il n'en fut rien,
ils éclosent encore
chaque matin
dans notre jardin d'été.

  

Sandra Dulier

12.02.2015

Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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12273069868?profile=originalIsabelle Demey : Voyage dans la ville 2 (encaustique sur bois).

Climat

Minuit moins le quart de lune

Regard blanc du tueur

Réverbère, éclair de brume

Sur un trottoir glacé crime

Verglas qui sonne. Pour qui ?

Une chien lève la patte

Trois gouttes de sang

Odeur d'urine

Liquide phosphorescent

Poisseux et rutilant

Silhouette, tête de polar

Pour un non-lieu.

Michel lansardière

12273069889?profile=originalIsabelle Demey : Reflet sur l'eau (huile sur bois).

Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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Un certain hiver

12273065301?profile=original

Une aquarelle d'Adyne Gohy

Inspirée d'un poème de

Suzanne Walther-Siksou

Nos hivers québécois

Doux ami

Si tu voyais ici, comme c'est beau l'hiver!

Les érables géants, sculptures délicates,

Etalent leurs ramures noircies sur de la nacre.

La neige immaculée s'amoncelle partout,

Sur les toits, les sapins en blancs sur le gazon.

Pour qui s'y aventure, elle est sable mouvant.

Les rues ensoleillées sont des tableaux vivants;

Des ombres y varient selon l'humeur du temps

En symétrie fidèle, au tout commencement.

L'air frais, froid ou glacé, est chargé d'énergie

Si l'on veut s'attarder il faut se rendre actif

Lors, ce n'est qu'à l'abri qu'on devient nonchalant.

Derrière d'immenses baies, fasciné, on contemple,

Dans l'éblouissement, en pleine nuit souvent,

Des haies de blanc corail, des buissons de cristal.


Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

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Un partenariat exceptionnel incluant cinq membres d'Arts et Lettres

 

A Camaret

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Une photo de Raymond Martin

a inspiré

 Tout a une fin

une aquarelle d'Adyne Gohy

12273043493?profile=original

Avec un commentaire poétique

 de Liliane Magotte

Pauvre bateau, vaillamment sans perdre courage.

tu as fendu les flots, vaincu les orages.

Tes couleurs sont fanées, et sur ton bastingage,

la lassitude est là, qui trahit ton âge.

Une aquarelliste, éprise de ton ramage

de ses pinceaux dessine un calme paysage.

Il raconte l'âme de tes voyages,

le chant des sirènes sur de lointains rivages.

L'aquarelle a inspiré 

Le poème

Sous l'écume du temps

de Sandra Dulier

Il en aurait à raconter,

ce vieux rafiot tout rouillé,

de ce temps de mer

où il était force et fier,

de ses tempêtes essuyées

en lointaines marées.

Il aurait à espérer

des retours de sel caréné,

mais seule l'île déserte d'un port

sera son dernier fort.

Il gît, à moitié démâté,

héroïque anonyme oublié.

Seul son ancien capitaine

vient se remémorer la sirène

de ses souvenirs enfouis

de toute cette houle de vie

et, sous la croix du marin,

il marche en pélerin.

Certains amis sont morts

non lion de ce port

dans un bateau

jeune et beau

qui n'a pu résister 

aux vagues brisées.

Il en aurait à raconter

ce vieux rafiot tout rouillé

de ce temps de mer

où il était force et fier.....

En concordance avec l'aquarelle

 

Un vieux bateau

de Gilbert Czuly Msczanowski

Il est fatigué contre le courant

Ce vieux et fier bateau, même si pourtant

A force de courage avec le temps

Il a gagné savoir et entraînement.

C'est toujours un même recommencement : 

Hisser la voile et puis prendre le vent,

Virer  sans chavirer en accélérant,

Affronter creux et vagues vaillamment.

Le vent ne cesse. La voile lentement

Se déchire sous les assauts violents;

Vaincue, elle ne claque plus fièrement,

Ainsi fanée de tant d'acharnements.

Le géant des mers a perdu son aile,

Il ne peut maintenant glisser sans elle

Une pluie douce vient de l'horizon :

C'est qu'il n'y a plus de larmes sans raison.

et inspiré par sa photo

Mémoire

de  Raymond Martin

Il a navigué parcourant les mers salées

A l'affût des cabillauds et harengs pourchassés

Du cap sud au cap nord harassé

Par 49 Beaufort toujours fier face aux vents déchaînés

Il quitta Morlaix pour ailleurs ou Terre-Neuve

traversa les épreuves mais rigide dans les manoeuvres

jusqu'au dernier soupir à sa dernière épreuve

Là maintenant amarré au quartier du repos éternel d'un coin de Camaret

Sous le regard ému des amoureux des choses de la mer

Cherchant le dernier son grinçant de son étrave dépitée

Mémoire, mémoire, ancrée aux gouttes de la mer.

 

Un partenariat
Arts
 
12272797098?profile=original

Lettres

 

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administrateur partenariats

Bonjour à tous !


Dès le mardi 5 août j'organise à nouveau des sorties de peinture en plein air.

(Peinture, dessin, chaque personne est libre dans sa technique et son interprétation)


La première sortie se fera au Parc de Séroule à Verviers où Jacqueline Nanson nous a dégotté un superbe endroit lors de ses repérages.


Je la remercie chaleureusement pour les photos !


Nous suivrons la météo de près à partir du dimanche 3 août.


Quelle que soit la date de la sortie, je confirmerai la sortie la veille en soirée, et reconfirmerai la sortie le jour même dès 9h du matin, satellite météo Belgique consulté.


Veillez donc à surveiller les infos ici.


Le rendez-vous se donnera à l'entrée du Parc de Séroule dès 13h.


Mon numéro de gsm: 0496/173073


Pour la sortie suivante, je vous propose un coin typique de Soiron.
Nous fixerons les détails après la sortie de Séroule, et toujours en fonction de la météo.
En cas de participation, faites-le moi savoir !
Je suis à disposition pour tout renseignement.


Artistiquement vôtre,

Liliane

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La rive aux grands arbres

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Une photo de Suzanne Walther-Siksou

a inspiré

Au Parc Gouin à Montréal

12273015899?profile=original

Une aquarelle d'Adyne Gohy

La rive aux grands arbres

Poème de Suzanne Walther-Siksou

inspiré de l'aquarelle d'Adyne Gohy

Le fleuve aux reflets lumineux

Dans un impressionnant décor.

Sont exposées des masses d'or,

De grands arbres mystérieux.

L'émoi ressenti est immense

Face à la suprême beauté,

Au repos qu'offre le silence.

Ineffable félicité!

Dans la douce magnificence,

Berçant son âme romantique,

Recourant à la transcendance,

Un peintre crée l'image unique.

Arbres de la rive dormante,

Superbe, emplie de poésie

Une aquarelle éblouissante

Aux couleurs de sa fantaisie.

Un partenariat d'

Arts 
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Lettres

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administrateur partenariats

12272920862?profile=original

Chers amis,

Nous avons le plaisir de vous inviter à nous rejoindre

ce mardi 24 juin dès 11h

pour une séance de peinture en plein air

en région verviétoise.

Nous peindrons l'eau et ses reflets

au Barrage de la Borchêne, près du lac de la Gileppe.

Nous nous donnons rendez-vous au barrage de la Gileppe,

devant la tour panoramique à 11 heures.

Prévoir un casse-croûte et des vêtements appropriés,

un grand parapluie car nous sommes en Belgique ( eh oui !!!)

et sa bonne humeur.

La durée du travail est libre, la technique aussi,

et toutes les suggestions sont les bienvenues.

Si vous êtes intéressé(e)s, faites-le nous savoir ici

et je vous donnerai de plus amples détails.

Au plaisir de vous rencontrer !

Liliane

Sarah, une jeune adepte , septembre 2013.

12273012898?profile=original

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La Côte d'Opale

12273000291?profile=original

d'Adyne Gohy

Inspirée du poème de Gil Def

Je t'offre mon Nord

      En bleu, en vert en sang et or

      Veux-tu connaître mon pays?

      C'est au nord, tout en haut, ici

         

      Je sais, on dit qu'au nord le ciel est gris

       Que le plat pays se perd sous la pluie

       Que les canaux se meurent d'ennui

      Mais vois comme la plaine tremble le blé

      Quand le vent mûrit au sud en été

      Viens chez moi, mon pays va chanter

      Je sais, on dit qu'au nord c'est noir charbon

      Zola a pleuré la misère dans les corons

Germinal a écrit et filmé les gueules noires

Mais viens voir les terrils changer leur histoire

En sang et or des ailes à Lens y décollent

Ecoute Renaud rimer des drôles de paroles

Je sais, on dit qu'au nord c'est le brouillard

Qui noie les marais et les quais de gare

Et cache souvent le côtes d'Angleterre

On prend le tunnel si tu as le mal de mer

Mais, je préfère un car)ferry par temps clair

On part de Calais on part en croisière

Je sais, on dit aussi que la mer du Nord

En tempête hurle dans le détroit trop fort

Pourtant tu sais le vent est un vrai trésor

Fait rire les enfants avec les cerfs volants

Regarde voguer toutes les voiles du présent

Et tourner les ailes d'un nouveau temps

Je sais aussi que le nord n'a pas de montagnes

Mon horizon t'offre la mer et la campagne

De beaux clochers en mâts de cocagne

Et les Deux-Caps qui respirent le grand air

Sur des sentiers qui parlent en bleu en vert

Et retrouvent l'amitié avec des fruits de mer

Je sais, on dit qu'au nord les villes figent le temps

Un passé trop lourd pèse sur le présent

Tu sais les vieilles pierres sont la fierté des gens

Les citadelles ont résisté à tant de tourments

Le nord est bien vivant et Boulogne te surprend

Avec un cheval blanc et les trésors des océans

Je sais, on dit que les routes vont en enfer

Sur des pavés qui reviennent d'avant-guerre

Entre Paris et Roubaix on ira une année

Toucher la légende qui voit des forçats pleurer

On applaudira ces champions qui en plein effort

Au carrefour de l'arbre veulent triompher du sort

Veux-tu connaître mon pays?

C'est mon nord, tout en haut, ici

Je sais, on dit que les gens du nord

N'ont pas souvent le soleil dehors

Mais ils l'ont toujours dans le coeur

Et le public rappel le chanteur

Sens tu tous ces parfums de fleurs

De ces jardins qui ont semé le bonheur

Je sais, on dit que les filles sont plus jolies

Sous les caresses du soleil du midi

Mais au pays toutes les filles au printemps

Sourient comme Isabelle au prince charmant

Elles sont si belles un samedi pour se marier

En dentelle de Calais, je veux te voir danser

Je sais, on dit qu'au nord les années sont grises

Et que le dur labeur n'aime pas les surprises

J'ai déjà mis des croix sur notre calendrier

Des 14 juillet plusieurs fois dans l'année

Une plage de sable fin des moules frites en été

Une braderie des manèges une ducasse en juin

D'autres dates viendront écrire nos demains

Je sais, on dit qu'au nord le rire n'est pas roi

Surtout en hiver avec le vent noroit

Alors au carnaval chez Jean Bart tu seras avec moi

Dans le chahut je t'assure tu n'auras pas froid

La bière coulera en patois tu ne comprendras pas

Dans la bande ti riras et personne ne te reconnaîtra

Je sais, on dit qu'au nord la fête est triste

Depuis que le grand Jacques à quitté la piste

Et aussi Raoul après leur dernier salut d'artiste

Mais le pays des géants invite l'accordéoniste

A respirer encore et plus fort encore

Sur toutes les musiques sur tous les accords

Viens vite, je t'invite dans mon nord

Je garderai pour toi tous ces trésors

En bleu, en vert, en sang et or

Je t'attends dans mon nord

Je t'offrira mon nord

Tout là haut, chez moi

Tout en joie, pour toi

Pour toi

Gil Def

Un partenariat
Arts
 
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Lettres

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 Le printemps est annoncé

12272999266?profile=original

d'ADYNE GOHY

en concordance avec

Le printemps déjà là

Cerisiers en fleurs avant l'heure,

un bijou blanc dans un jardin,

sous le léger châle de l'hiver encore,

devenu impuissant,

tout en haut, une tenture toute bleue, lisse,

printemps trop tôt tombé du ciel,

mars sans la pluie;

déboutonnage d'un blanc corsage,

dentelle grège, chaude neige;

nuage végétal, trouble!

lèvres rouges ébahies,

s'égaie l'arborescence embaumée et pastelle;

blanche comme neige, tourterelle!

Cerisiers en fleurs, avant l'heure,

un bijou blanc dans un chemin,

sous le léger châle de l'hiver encore,

devenu impuissant,

tout en haut, une tenture toute bleue, lisse,

nos mots orangés, audacieux,

parfum citron,

senteur de limonade dans l'air,

baptême au dessus de la terre,

sans pluie, sans bruit;

ensoleillement inouï et bleu!

de NINA

Les partenariats d'

Arts12272797098?profile=originalLettres

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Promenade au bord de la Hoegne

 

 

12272997263?profile=original

 

Adyne Gohy

 

 

Forestière

 

Bruissement d'une rivière,

Au bord d'une clairière,

Miroir perlé,

Coeur de rosée...

 

La brume du matin

A déposé, cristallin,

La sérénité sous les pas

De deux promeneurs béats.

 

Devant tant de beauté réunie,

L'automne est magie.

Crissement des feuilles

Se tapit le chevreuil.

 

De longs souvenirs d'enfance

Me reviennent et balancent

Leurs feuilles en voltige

Sur quelques brins de nostalgie.

 

 Sandra Dulier 

Un partenariat
Arts
 
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Lettres

 

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"Féerie matinale"

 

Une aquarelle d'Adyne Gohy

 

12272987853?profile=original

 

 Inspirée par une poésie de Gil Def

 

"Et la lumière peint...encore"

 

 

Quand l'aube de chaque matin

Là s'en vient dans un encore

L'astre d'or poursuit les rêves

Se lève selon la saison

L'horizon change de lueurs

En couleurs en jaune en feu

Tout en bleu il peut l'orange

Mélange en transparence

Nuance le ciel la terre la mer

Les tons clairs estompe son trait

Disparaît la lune reste voile

Les étoiles se perdent dans l'espace

S'effacent le temps suit son cours

Chaque jour offre toujours nouveau

Un beau tableau comment ne pas y voir

L'espoir ou croire la beauté divine

Qui illumine cet encore en poésie

Et en vie...Une larme vient au bord des yeux

C'est merveilleux quand éclate la lumière

 

de Gil Def

 

Un partenariat
Arts
 
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Lettres

 

 

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Une île... un écueil ou une idylle.

12272982692?profile=original

Orgue océanes frangés d'écume, Chantal Roussel (2013)

Devant la puissance et la poésie de cette peinture, véritable tableau symphonique, j'ai d'abord pensé à la "Grotte de Fingal" de Mendelssohn, à ces orgues basaltiques de l'île de Staffa constamment battus par la mer. Vision romantique traitée en nocturne, un noir basalte d'une force tellurique, éclat de lune, mystère sélénitique, et la mer, mouvante et éternelle.

12272983293?profile=original"Grotte de Fingal" par Claude Hugard de La Tour (1816-1885)

dans le grand escalier de l'école des Mines de Paris.

Et est apparue comme une évidence cette autre île...

http://youtu.be/ad3H9E0MNEo

 Île

Il est une île

Où on ne devrait jamais être

Entourée par la mer tentaculaire

Entre les vagues lasses et languissantes

Là où tout est libre

Je veux être là

Pour le reste de ma vie

Là, sur l'île

Le soleil brille éternellement

La lune renvoie la nuit noire

Je sais qu'elle attend

Je sais qu'il y a là un endroit pour moi

Je veux être là

Pour le reste de ma vie

Doux bruit du vent du large

Descendu de travers les arbres

Mais loin des larmes portées par la brise

Je vais suivre les gouttes de pluie

Car le soleil et les sourires m'attendent

Je veux être là

Pour le reste de ma vie

Traduction-adaptation Michel Lansardière, de :

"Island" (Relf/McCarty) par le groupe Renaissance, 1970 (Jim Relf, chant, guitare, harmonica ; Jim McCarty, percussions, chant ; John Hawken, piano, clavecin ; Louis Cennamo, basse ; Jane Relf, chant, percussions) :

There is an island

Where it should never be

Surrounded by suburban sea

And through the tired and hopeless waves

To where it's free

I want to be there

For the rest of my time

There is an island

The sun is always bright

The moon sends the darkness away in the night

I now that it's waiting

I know there's a place ready for me

I want to be there

For the rest of my time

Warm sounds of windsongs

Come down through the trees

But far away tears are borne on the breeze

I'll follow the raindrops

Cause sunshine and smiles are waiting for me

I want to be there

For the rest of my time


Un partenariat
Arts
 
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Lettres

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Fabienne sur scène

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Une aquarelle d'Adyne Gohy

Inspirée par une poésie en musique de Fabienne Coppens

Voici un résumé du spectacle de Fabienne

à La Samaritaine en 2012

 

Eugénie

Personne ne l'attend

Elle rêve pourtant

Que quelqu'un l'attend...

Pour rentrer chez elle

Elle s'invente des ailes

Elle voit sa vie en grand

Dans les journaux du vent

Se répète les mots

"Amour et braséro"

Un ange, à ses côtés

L'empêche de tituber

...Une présence née

  De son solo salé

            Alors, Eugénie appelle son génie pour alléger sa vie Eugénie...          

                                                                 

Par les lignes de ses mains

Elle sait que quelqu'un vient

Elle parie juste un peu

Avec son coeur en deux

Qu'elle trouvera le feu

Qui brûlera ses maux

Ses fards (phares) et ses bobos

Fini de garder pour elle

Ses joies et ses querelles

Quand on est seul tout le temps

Il en faut du talent

Pour s'offrir du bon temps

Et loué de l'allant...

Alors Eugénie appelle son génie pour alléger sa vie

Elle n'est pas vraiment elle

Avec personne à elle

Y'a des bouts de sa vie

Qui manquent de folie...

Personne ne l'attend

Elle rêve

pourtant

Fabienne Coppens

Un partenariat

Arts

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Lettres

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Inspirée d'une poésie de Claudine Quertinmont

Amour Rose d'automne

 

Une aquarelle d'Adyne Gohy

 

 

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Amour Rose d'automne

de Claudine Quertinmont

 

Il était une rose transie d'un frêle amour,

Pour un papillon bleu, aux ailes si douces

Qui lui rendait visite, lui faisait des mamours,

Il était une rose transie d'un frêle amour,

Son parfum voletait de pétale en frimousse,

Des boutons ravissants de ses jeunes pousses.

Il était une rose transie d'un frêle amour,

Pour un papillon bleu, aux ailes si douces.

 

Peu à peu l'été s'endormit et son coeur se givra,

Embrasant les feuilles, les incendiant de feu,

Couvrant la nature de robe d'apparat.

Peu à peu l'été s'endormit et son coeur se givra,

Rose et doux papillon se firent de longs adieux,

Le coeur las et brisé, des perles pleins les yeux.

Peu à peu l'été s'endormit et son coeur se givra,

Embrasant les feuilles, les incendiant de feu.

 

 

 

 

 

 

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