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peinture-poésie (12)

Un brouillard surprenant

une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

En Champagne

un poème

de

Raymond Martin

                                         

 

Solitude des amours  mortes des ceps rabougris sous le manteau brumeux de l’oubli.

Envol de croassements lugubres  et massifs  au-dessus de la terre Palatine.   

L’horizon dessine des êtres difformes qui s’évanouissent sous l’aube violine et frémissante.  

 

Le  chevalier poète à la rose, hante-t-il encore de nos jours cette terre crayeuse, généreuse ?

Voit-on encore des traces de ses valeureux destriers caparaçonnés d’un drap de Damas ?

Entendons-nous encore les murmures de ses vers enflammés pour la Dame de Castille ?

 

« L’autre matin, entre un bois et un verger, une bergère j’ai trouvé. Pour se distraire,

Elle chantait une chanson de printemps : « Ici le mal d’amour me tient. »

Je m’empresse aussitôt pour écouter son chant, et lui dis sans délais :

« Belle, Dieu vous donne le bonjour ! »

 

Aussitôt et sans hésiter, elle me rendit mon salut.

Elle avait de la fraîcheur et de belles couleurs.

Et j’eus envie de l’aborder :

« Belle, si vous m’aimez, vous aurez de moi riche toilette.

Elle me répond  - Mensonge !

Les chevaliers sont des menteurs !

J’aime mieux Perrin, mon berger

Qu’un gentilhomme menteur !....... »

 

Amour m’aura livré maints durs assauts.

Chanson, va vite et le cœur léger,

Et salue mes gens de Champagne.

 

Cette noble terre de souvenirs toujours palpables, en éternel devenir rayonne en Majesté.

Son  terroir  généreux offre à celui qui ose souffrir  la juste récompense, mais tant attendue.

Une léthargie semble  habiter le sol, qui ne demande qu’un coup de soc pour renaître.

 

Tout semble désordonné en ce tableau un peu désœuvré des ceps dépourvus de sarments.

Le temps passe mais son œuvre offrira : Emeraudes et rubis à ces ceps régénérés.  

La dextérité de l’homme sera récompensée par un breuvage tout en finesse et fraîcheur.

 

   Raymond Martin

   Inspiré par une aquarelle de : Adyne  Gohy.

 

   Merci à Thibaut IV de Champagne pour ses vers courtois.

   Juin 2015.

 

         

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Les Bergers

une aquarelle d'ADYNE GOHY

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a inspiré

Les Bergers

Haïkus

de

RAYMOND MARTIN

 

Lune montante lune descendante

Allure peu ordinaire

Frissons du ciel

 

Bâtons assurés

Mains fermes nez au vent

Casquette de travers   

 

Cheminement incertain

Ciel grave sombre

Pierres roulantes

 

Enigme de la nuit

Hiboux aphone

Clair de lune énigmatique

 

Formes hideuses exprimées

Horizon voilé d’inquiétude

Sonne le gave impérial

 

Au coup de nez

Comptés moutons empressés

Chien gardien vigilant

 

Pluie amère

Bergers transpercés de froid

Loin l’odeur du café

 

Transhumance éternelle

Clair de ciel enneigé

Chemin poudreux destin lointain

 

Bruissement des sapins

Ombres devinées barrières ouvertes

Arche des ponts centenaires

 

Ciel moutonneux

Sentier de pierraille

Moutons broutant l’herbage

 

Lacs neigeux vairons  affamés

Isards sautillant  

Rochers escarpés lac frémissant

 

Brume emprisonnant la vallée

Verte en soleil d’été

Noirâtre à l’appel du loup

 

Goupil en chasse

Musaraigne en haleine

Mulot  léthargique

 

Rosée perlée du matin

Sur le museau du Patou

Chien heureux troupeau bien gardé

 

Bergers rassurés

Halte au bout du chemin

Pain café saucisson châtaignes  grillées

 

La bergerie embaumée

Âtre scintillant de ses feux follets

Lait caillé fromage espéré

 

 

Raymond Martin

Juillet 2015

 

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Vaison-la-Romaine

une aquarelle d'Adyne Gohy

 

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à inspiré

Vaison-la-Romaine

Un poème de Raymond Martin

 

Le vent entonne ses entraînantes romances mistraliennes

Tout en effleurant la surface indolente, quoique parfois terrible de l’Ouvèze,

Naturelle séparation de  l’en haut et  de l’en bas, mais ne formant qu’une  seule entité.

 

Pax Romana, Latine, fière et Provençale assumée,

« Vas »[i], cité à l’altière allure,  simplement fidèle à son passé fructueux,

Ne laisse pas impassible par la somptuosité de ses pierres.

 

Parmi l’âme Celte et l’esprit Romain flottants, se devinent des effluves de farigoule

Et du sauvage  lavandin, s’exhalant  de la plaine  de Sénanque.

Et le pont Romain règne entre les rives de l’en haut et de l’en bas.

 

Vaison l’antique nous délivre tout son art au détour des ruelles,

Comme un livre ouvert en  permanence  sur une page s’offrant  à l’appel du savoir,    

Des colonnades Romaines, par ses fontaines  rafraîchissantes, au jardin des 9 demoiselles.

 

Il s’entend parfois du lointain, comme un grondement de tonnerre .Un orage à venir ?

Non !  Le dieu Silvain donne encore des coups de maillet sur ses tonneaux  de Grenache,

Résonnant  à en faire trembler les calcareuses dentelles de Montmirail.  

 

La belle noire, trésor local, l’olive parfumée à souhait nous délivre son arôme  exceptionnel,

Et quand on la presse, s’en écoule un divin nectar, en fermant les yeux  on devine  le chant   

De la ‘cigalo’, mêlé aux  fifres et tambourins en fête.

 

‘Fai pa bon travaia quand la cigalo canto’ !

 

Telle  Rome, Vaison-La-Romaine, sa sœur, nous offre la beauté indicible de ses sept collines

Erigées par ordonnance  Divine, à la gloire de la Déesse Terra Mater.



[i] Nom antique de Vaison-la-Romaine

 

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La Rochelle...pourquoi pas!

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée

par

Les Ports, le port

de

Raymond Martin

 

Je suis arrivé à bon port,

La misaine boursouflée par le vent du nord.

Deux tours flanquées là, échec au Roi, bon rapport.

Hermines au vent ! A ma vie! Tout à tribord.

 

Me rendre ? Plutôt la mort !

Je n’ai pas jeté l'encre pas marine, même à dix Beaufort

Le nœud de l'histoire s'explique sans effort

Epique et pique l'histoire d'un port.

 

Il y avait une vague brisée, sur l'avant-port

Ecumante, écumée à érotiser les pores

Que le marin, poète par sa plume, honore

A la lueur du Paon d'Armor.

 

Elles sont fières les Demoiselles de Rochefort

Jalousées par la silhouette de l'Hermione, sans tort

Sacré Marquis vogueur perruqué à l'effort

En cette terre lointaine tu bataillas si fort !

 

Les pages maritimes salées jaunissent alors,

Clamons les hymnes racés des ports !

 

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JADIS !

Une aquarelle d' Adyne Gohy

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à inspiré

LA GARE GOUILLE

un poème de 

Raymond Martin

                                      Le serpent de fer à la gare sans nom

 

 

Impressions des fumeroles dans le ciel azuré de l’horizon lointain,

Occultant le vol des corneilles en quête d’une  pitance équivoque. 

Le serpent de fer ondoie  entre verdure et hêtraie au gré du vent d’autan.

Sa pipe en l’air  jette ses volutes neigeuses et carbonées, légères, volubiles,

Dans l’espérance d’une prochaine halte rafraîchissante.

 

Bringuebalant  sa carcasse chenillée aux couleurs usées par d’innombrables voyages,

Il arrive, nonchalant,  prêt à profiter du gîte souverain pour une détente momentanée.

Aller simple, aller et retour, aller  vers un autre point ? L’homme à la face noircie, lui, le sait.

D’une  main sure, alerte, celui-ci règle son manomètre pour un arrêt  passagers.

 

Des formes bigarrées descendent de divers endroits de cette carcasse chenillée en arrêt.

Etonnante  transhumance  vers une gare  sans nom? Bienvenue  à la gare sans nom !

Nom occulté par la fumée ? Non, le vent contraire découvre une façade d’un bleu estompé.

« La gare est sans nom !  Où sommes-nous ?  s’écrient  des formes bigarrées.

 

- Nulle part,  grommelle l’homme à la face noircie, mais  quelque part  dans l’ailleurs !    

- Reprenons  notre route, demandent des formes bigarrées, nous ne pouvons rester nulle part. »

D’autres  s’élancent vers la fin du convoi,  disparaissant  dans la fumée, aspirés par l’ailleurs.  

Par ce spectacle, ébahi, un limaçon longe une traverse vermoulue menant vers un quai.  

 

L’homme au manomètre régule la pression et abreuve le serpent de fer à bout d’eau,

Pressé d’en finir avec cet endroit bucolique  mais d’une étrangeté sans nom, comme la gare,

Située dans un espace indéfini, réel ou irréel, cinétique  ou statique  dans un autre univers. 

Le serpent de fer, repu d’eau, sort de sa léthargie, expulse de la vapeur de ses flancs.

 

Il ressent une chaleur soudaine : l’homme au manomètre  remplit  ses entrailles de charbon.

Réveillé, il ressent que de la fumée sort de sa pipe en l’air. Où étais-je se demande-t-il ?

A l’arrêt, dans une gare de nulle part, j’ai fait un rêve ou un cauchemar  alors !

Des formes bigarrées s’empressent  de remonter dans  sa carcasse chenillée.

 

De la gare sans nom, s’ébranle le serpent de fer ! Tchou-Tchou !!!! fait-il vers un autre

Ailleurs, toute fumée dehors, tiens un vol de corneilles ? Sa pipe en l’air jette ses volutes

Neigeuses et carbonées.

« Attendez-nous ! crient des formes bigarrées, émergeantes de la fumée de l’ailleurs » .

Trop tard, leurs cris ne sont pas écoutés, perdus dans la gare sans nom.

 

Trouvera-t-il  au loin une gare, au nom d’une gare, ou une gare sans nom ?

La gare s’éloigne,  guidé par son chemin de fer, le  serpent de fer cahotique  roule vers

L’inconnu, accompagné de champs et de forêts mordorés et verdâtres, défilant lentement

En direction de  quelque part dans l’ailleurs, avec une gare peut-être ?

Tchou –Tchou……………….. !

 

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Le plaisir de glisser sur l'eau

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré 

Dans le silence du Lac de La Montagne

Un poème de Raymond Martin

 

Un silence verdoyant enveloppe l’immense  lac, paisible,  délivré de son manteau  glacé et cotonneux, qui laisse  place à l’espérance lumineuse d’un été prometteur en bienfaits colorés.   

On peut soupçonner un léger bruissement dans les branchages des épinettes ragaillardies par le soleil, au mitan de sa course généreuse. 

 

Un  cri sec, furtif, se fond dans l’espace  serein,  où l’onde tranquille ressent un frémissement dans  son reflet de la vie. Castor surpris par une chose plate et rougeâtre flottant à la surface du lac avec dedans comme un sémaphore envoyant des signaux, prévient sa tribu de l’intrusion dans leur domaine, de cet objet flottant.

 

Clip, clap ! Clip fait la pagaie de gauche, clap fait la pagaie de droite,  animées par les bras du sémaphore, délivrant un message secret.

Etonnée, la tribu surveille ce frêle esquif ondoyant  vers l’immensité du lac, bien aise enfin, de ne plus être dérangée dans sa sieste.

 

L’onde généreuse ne prend pas ombrage de cette coque de noix profitant de sa quiétude

Pour flotter vers un monde inconnu, à priori  tranquille. 

 

La  navigatrice  sans soucis, solitaire, goûte à souhait au charme indicible de cette symphonie Pastorale, que n’aurait pas reniée  Beethoven.

 

Belles heures silencieuses passées à voguer en ce monde enchanteur, végétal, minéral, fluide des gracieuses et paisibles, antiques, Laurentides.

 

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A Venise

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Gondolier

Une poésie

de

Raymond Martin

 

Pope oé  pope oé

Gondoea gondoea oé

Note de iuna note piena de stee

Vogo in laguna vogo e vogio cantar

Mi so el gondolier che in gondoea

Ve ninoea……ninoea …..

 

Riche de tes  coutumes, de ta  langue chantante

Tu sembles mal à l’aise, les pieds sur la terre ferme,

Le canotier hésitant et tes bras, ne sachant où les  mettre.

Mais  tes yeux  malicieux, vifs, dès l’annonce d’une virée endiablée,

Eclairent la Divine cité et les chenaux entrelacés dont les clapotis

Vigoureux  se fracassent contre les murs des bâtisses tapissées d’ocres.  

 

Oé, oé, te voici chantonnant à l’arrière de ta gondole  pour prévenir

Ton frère  Gondolier de ton arrivée au carrefour des canaux.

La rame agile et la gondole altière, tu vogues  vers une autre «calle» 

Sous « Il Ponte dei Sospiri », ceux-ci ne sont plus que de  lointains souvenirs.

Oé,oé, de San Marco à Santa Croce ta voix résonne sur le Canal Grande.

 

Pope oé pope oé

Gondoea gondoea oé

A Venessia l’amor se fa, in gondoeta

In gondoeta, te daro un basin.

 

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En s'éloignant de l'île de Sein

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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d'après une photo de Raymond Martin

a inspiré

Les Haïkus Sénans

de Raymond Martin

 

Adieu belle-île

Arche de Noé fruitée

A la lande d’été  

 

Adieu aux phares

Lumières  d’espoirs  priées

Naufrages  parés

 

Au revoir lapins

Repus de lichens  bleutés

Goulénez  sacré 

 

Au revoir galets

Joyaux de la rive bleue

Mousses  verdâtres

 

Adieu  Corentin

Outragé un jour  malsain

Offense au Saint

 

Eau bleue  câline

Reflets  ondoyants du port

Barques élégantes

 

Deux vigies veillent

Dauphins  intrépides

Cris de mouettes  en vol

 

Ar  Men Brial  droit 

L’œil vers Raz domine

La vieille granitée

 

Majesté  Océan

Turquoise parfois

Douce cruelle

 

Adieu belle-île

Non  mais au revoir alors

Atlantis serein

 

  

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Elle s'est imposée

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Jardin d'été

de Sandra Dulier


Une rose avait éclos
dans un jardin d'été,
doucement sur le bord,
près de ce banc
où nos âmes
s'étaient rencontrées.
     

Tu étais ciel,
j'étais libellule,
tu étincelais
en rosée d'amour.
   
Je sais mon coeur
la douceur des jours,
le parfum des rêves
et la force de la délicatesse.
   
Tu taisais beaucoup,
tu embellissais
comme cette fleur,
symbole d'un sentiment
qui épinglait, et nos regards,
et nos gestes.
   
Les pétales du temps
s'étiolent parfois ;
on aurait cru ce sort
à nos sentiments réservé.
   
Il n'en fut rien,
ils éclosent encore
chaque matin
dans notre jardin d'été.

  

Sandra Dulier

12.02.2015

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Le soleil irise de ses rayons

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Le lac de la Montagne

de Raymond Martin

 

Un espace d’écume bleutée domine l’horizon indistinct,

Glacial aux formes quelconques sous  une  lune

Blafarde, triste, figée dans sa robe de brume.

Austère spectacle  sous un chapiteau  inhumain.

 

Pas un bruit ne se perçoit,hormis  le soupir d’un sapin

Répondant à l’assaut  fulgurant de la  neige vengeresse,

Lourde  sur la branche meurtrie au petit matin,

Lâchant vers le sol des épines de détresse.

 

Soudain, un craquement impromptu  déchire le silence cotonneux,

Un bras  d’épinette blanche, brisé, s’étale sur le sol livide,

Dérangeant un mulot  au beau  milieu  de sa léthargie  bienheureuse.

Un gland logé dans sa mâchoire s’échappe, roulant  sur  le sol humide.

 

Un  Algonquien à fière allure, tapi, piste l’arrivée d’un probable caribou.

Sans plumes  décoré, ni armé d’un arc, il  maintient  son fusil sur une souche  moussue,

Sentant déjà l’odeur suave du caribou cuisiné à la bière et au four.

L’attente est longue sous  la cathédrale de glace  de l’érable fourchu.

 

Loin encore de la débâcle prometteuse d’une explosion florale,

Le lac offre aux yeux ébahis une multitude de trésors  insoupçonnés,

Ici, la silhouette furtive d’un cerf aiguisant ses bois sur un tronc d’érable,

Là, sur la neige scintillante, les  empreintes récentes  d’un renard argenté.

 

Un  point rouge  sautille sur la branche  d’un épineux en sommeil,

Le cardinal rouge en chasse d’un  vermisseau  grassouillet  donne du bec.

Aussi des vies fragilisées, par l’hiver engourdies, mais prêtes au  réveil,

S’activent sous le manteau  blanc en quête d’un gland tout  sec.

 

Le lac endormi, glacé,  cache une vie indolente  dans  sa solitude hivernale.

Un crapet de roche, seul, immobile dans le tréfonds gelé et turbide,

Epie, car affamé, un  insecte  hasardeux  que le courant  vigoureux  déballe,

Aspirant goulûment le  pauvre égaré vers des instants iniques.

 .

 

 

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Le soir des confidences...chuuut !

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Une aquarelle d'Adyne Gohy

a inspiré

Le secret


Un poème

de Suzanne Walther-Siksou


Il ne faut le dire à personne!

Je vais me cacher pour les voir,

Sans qu'ils puissent m'apercevoir.

Le feu joyeusement ronronne.



Je vais me cacher pour les voir.

Papa Noël jamais ne sonne.

Le feu joyeusement ronronne.

Comment maman fait pour savoir?



Papa Noël jamais ne sonne.

Je crois bien qu'il viendra ce soir.

Comment maman fait pour savoir,

Veillant à tout? Elle est si bonne!



Je crois bien qu'il viendra ce soir.

Il est si vieux que je m'étonne.

Veillant à tout, elle est si bonne,

Elle saura le recevoir.



Il ne faut le dire à personne!

Je vais me cacher pour les voir

Je crois bien qu'il viendra ce soir.

Le feu joyeusement ronronne.


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 Le printemps est annoncé

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d'ADYNE GOHY

en concordance avec

Le printemps déjà là

Cerisiers en fleurs avant l'heure,

un bijou blanc dans un jardin,

sous le léger châle de l'hiver encore,

devenu impuissant,

tout en haut, une tenture toute bleue, lisse,

printemps trop tôt tombé du ciel,

mars sans la pluie;

déboutonnage d'un blanc corsage,

dentelle grège, chaude neige;

nuage végétal, trouble!

lèvres rouges ébahies,

s'égaie l'arborescence embaumée et pastelle;

blanche comme neige, tourterelle!

Cerisiers en fleurs, avant l'heure,

un bijou blanc dans un chemin,

sous le léger châle de l'hiver encore,

devenu impuissant,

tout en haut, une tenture toute bleue, lisse,

nos mots orangés, audacieux,

parfum citron,

senteur de limonade dans l'air,

baptême au dessus de la terre,

sans pluie, sans bruit;

ensoleillement inouï et bleu!

de NINA

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