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ILLUMINATIONS POUR LES FÊTES

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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A inspiré

Les Haïkus

OREE DU BOIS

de

Raymond Martin

 

Châtaignes  dorées

Glands élancés aux mousses

Mousserons  givrés

 

Lucioles  étoilées

Renardeau  reniflant

Clapotis du ru

 

Forêt  ouatée

Feuilles brunies ciel gris

Sapins bouleaux altiers

 

Ville dorée d’étoiles filantes

Lutins  endiablés

Les fées  s’ébrouent

 

Noël  dans les cœurs

Espérance du solstice

Sonnez  trompettes 

 

       Raymond  Martin

       Décembre  2016

Arts 

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Lettres

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LES CHÂTAIGNES

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

les

HAÏKUS D'AUTOMNE

de

Raymond Martin

Le rouge est mis

L'ocre pigmente le ciel

Frémissent les bois

Bolets capucins

Girolles en trompette

Rousseur parsemée

Chantent les chênes

Lestés de leurs glands brunis

Châtaignes grillées

Fine pluie notée

Harmonie musicale

La bûche flamboie

Raymond Martin

14-09-2016

Un Partenariat Art

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Lettres

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LES VENDANGES

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a inspiré

SEGURET

une poésie de

Raymond Martin

 

 

De ton origine perdue dans la mémoire humaine,

Un  «homme savant» pour sûr a gravi  ta colline,

En quête d’un hypothétique gibier pour assouvir  sa  faim.

 Plus tard,  les  Gaulois «Voconcii» ont  façonné ton élégance mutine.

 

Opposants,  belliqueux et coriaces  face aux cohortes romaines,

Leur défaite, à l’issue de dures batailles, leur fut  providentielle,

Soutenus de fait des autres invasions par la généreuse  «Pax Romana» ,

Ils gardèrent  une partie de leur autonomie et leurs institutions traditionnelles.

 

De cette époque gallo-romaine très riche, tu as su profiter pour t’affirmer brillamment. 

Car du statut de colonie romaine,  la providence t’a  hissée vers la noblesse  provençale.

Convoitée tu fus, par la tiare papale et l’agneau nimbé portant la croix de Toulouse en conquérant.

Les  comtes de Toulouse y possédaient des vignes, sous les dentelles de Montmirail.

 

Vignes  phocéennes élaborées gauloisement dont les Romains, en  amateurs, vantèrent  le nectar.  

Sylvain, le  Dieu au  maillet de tonnelier, y est  célébré par un autel  en son  honneur.  

Le nez de Cyrano n’eut pas  le plaisir d’ humer, de ton vin, ses  délicates notes de terroir.

Le temps et l’histoire ont façonné ton  visage d’aujourd’hui. Les mascarons  en sont ton bonheur.

 

Cévennes et Alpilles s’offrent  à toi en reconnaissance de ta majesté, épaulées par un mistral

Dominant  de la vallée du  Rhône. Tu rayonnes  ainsi près des Baronnies  provençales,  Paradis des plantes aromatiques et senteurs  d’oliviers  chaloupés  par le craquettement  des cigales.

 

-  Ab  l’alen  tir vas me l’aire, qu’en  sen venir  de Proensa, tot quant  es  de  lai  m’agensa.

-  Avec mon haleine je tire vers moi l’air que je sens venir de la Provence. Tout ce qui est de là-bas me plait. 

 

  Raymond  Martin

 

 Septembre  2016.

 

 

 Grand merci  à   : Peire Vidal  .Poète Provençal

 

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 lLes dentelles de Montmirail

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   A Eygalières

   une aquarelle

   d'Adyne Gohy

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a inspiré

un poème de

Raymond Martin

La Chapelle Saint Sixte

Là-haut, sur le tertre rocailleux parfumé aux senteurs provençales,

Domine sous la fraîcheur des cyprès, Saint-Sixte, romane chapelle

Dotée d’un porche bienfaisant et d’une baie campanaire déchirant l’azur

Mais hélas, frustrée du son de sonnailles de la cloche aujourd’hui disparue.

 

 

Les cigales alentours semblent remercier l’auteur d’inventaires prestigieux,

En craquetant d’olivier en olivier pour avoir gravé dans le marbre provençal,

Ce chef-d’œuvre aux fiers contreforts, à jamais éternel, ouvert aux prestigieuses  Alpilles.

Celto-Ligures, Romains, ont laissé leurs empreintes ; leurs esprits flottent encore sur  la Camargue.

 

 

Dévolution  étrange à un nom Papal, modeste chapelle, déclame à qui le comprend

Son espérance envers la sagesse universelle, la bonté, par une statuette sise sur le ‘fenestrou’  de la voûte épurée de l’autel outragé par les ans.   

 

Camargue, terre de mystères !  Saint-Sixte, les  Saintes …sont toutes proches ….. 

 

 

Raymond  Martin

 

  Juin  2016

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Arts 

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Lettres

                                                                 

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La Flèche du Temps expliquée

du Temps quantique au temps macroscopique

(D'après l'université de Bâle)

Une acrylique

d'ADYNE GOHY 

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Inspirée

par un Poème de

RAYMOND MARTIN

LE TEMPS

 

 

Primordial, étal, étant, partiel et infini.

 

Défini, rationnel, indéfini du relatif, éternité absolue.

 

Par la réflexion humaine asservie à l'esprit.

 

Le cherche-t-on pour qu'il soit perdu ?

 

 

 

Courir prestement d'un point à un autre

 

Piège le temps dans le filet de la raison.

 

Est-ce irraisonné le retour au point initial, faux !

 

Présent, là, ici, là-bas, immuable et immobile, déraison !

 

 

 

Eternité, simultanéité de tous les temps.

 

Passé, présent, futur présent, futur antérieur,

 

Indicatif, pointé au tableau noir de la classe,

 

Du professeur pensant que « c'était le bon temps ».

 

 

 

De l'élève au tableau noir, déjà hors du temps,

 

Multiplicité de temps, temporalités différentes, parallèles.

 

Vacances au passé, à la récréation future approchant.

 

L'esprit virevolte, léger, à tire d'ailes.

 

 

 

L'origine du temps passé, n'est-ce pas le temps d'avant ?

 

Le futur du temps passé, n'est-ce pas le temps présent ?

 

Le futur du temps présent, c'est l'avenir.

 

Le passé de l'avenir, n'est-ce pas le temps présent ?

 

 

 

Alors, faut-il prendre le temps au temps ?

 

Mais son temps, je le lui laisse,

 

Car je prends le mien, en prenant mon temps.

 

Mais le temps presse, pour autant qu'il passe.

 

 

 

Autant en emporte le temps : dilemme !

 

Quel temps faut-il prendre, quel temps fait-il ?

 

Assurément il a fait son temps, indemne.

 

S'il a fait son temps, je lui prends son temps : futile !

 

 

 

Translation dans le temps, utopie humaine, servile,

 

A la recherche obstinée du méson perdu,

 

Initiation mystique du questeur en perpétuel devenir,

 

Vers la recherche de la parole perdue.

 

 

 

Translation dans le temps du «de mon temps» du Grand Père,

 

Au «il était une fois des comptes pour enfants»,

 

La tête dans les nuages, cotonneux de la sphère,

 

Les pieds sur terre, boueux par mauvais temps.

 

 

Poète, prends garde de ne pas retrouver le temps perdu,

 

Car alors ta quête n'aurait plus de sens,

 

Tu ne pourrais plus rêver au temps disparu,

 

Mais tu soupçonneras sa présence.

 

 

 

Je reprends mon temps et vous laisse au vôtre,

 

Vaquez, chantez, riez, à vos réflexions,

 

Chacun d'entre vous aura son bon apôtre,

 

Retour au temps béni des illusions.

 

 

 

Raymond MARTIN

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Le Coin des Pêcheurs

 une aquarelle 

            d'Adyne Gohy                      

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a inspiré

Les Barques

un poème

de

Raymond Martin

Le capitaine au long cours marchant  le long du quai de misère,

Grommèle à la vue des rafiots désœuvrés et vermoulus,

Vestiges  d’un lointain passé où l’on  prenait la mer comme on prend le train.

Il n’y a pas de fumée  sans feu se dit-il, comme dans le foyer de la Pacific 231 ou dans la pipe en terre

De mon second  buriné par les embruns.

Des coups de tabac, nous en avons eu sans sombrer sur la ligne d’horizon.

Mille sabords! De Terre-Neuve à Camaret  par sept ou dix  Beaufort, le coup nous avons tenu.

De la crête endiablée des vagues  au tréfonds de celles-ci, toujours nos esprits avons  gardé.

 

Désœuvrés, désolidarisés de leurs chalutiers, les voilà maintenant à ce point du quai presque sans âme

Parmi ce fatras de  déchets maritimes auquel elles n’ont pas droit, pouvant encore servir comme un

Dernier honneur. Rien ne les habite. Si, un rat trottinant sur ce quai de misère, un squelette de hareng

Dans la bouche, loin de la dernière fraîcheur. Une mouette au loin bataille avec une autre  pour  gagner Le  dernier morceau de  l’encornet déchiqueté.

 

Leur destinée n’est pas encore  dessinée ; l’un flotte le long du quai avec l’espérance d’un nouvel

Avenir. Repartir solidaire du chalutier vers une énième course  aux maquereaux,  près des côtes

Irlandaises  où abonde aussi le merlan bleu qui deviendra « surimi », ou alors, armé d’équipements

A vocation touristique, pour les marins d’occasion  désireux d’une balade en barque dans un Aber

Protégé du vent mauvais.

L’autre, presque gisant sur le quai de misère, attend, attend, attend, jusqu’au jour où son corps

Vermoulu sera rongé par son passé qui ne sera plus qu’un souvenir pour le capitaine au long cours.

Irréversible et tragique avenir pour un passé si fertile en  majesté  marine.

Un partenariat d'

Arts 

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Lettres

 

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Dans le Sud

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a été inspirée

par

Au gré des Herbages

Un poème de

Raymond Martin

 

Dans la terre du Sud, bleu, blanc, blés dorés

Le temps s'écoule au gré des herbages

Où les flèches de l'histoire piquent les tournesols ensoleillés ;

La colombe sereine ajuste suavement son plumage

 

La flèche du maïs érigé  côtoie dans l'azur un clocher effilé,

Le temps vainqueur s'écoule au gré des herbages,

La voix du bouvier ne s'entend plus en chemin

Une frêle mésange offre de tourner la page

 

Le temps s'écoule au gré des herbages

Pour le fier berger  façonnant son 'greulh'.

Le parpalhol aux ailes mordorées survole sans ambages,

L'olivier tenace à l'allure courbée et le saule pleurant un linceul

 

Une frêle mésange offre de tourner la page

Du livre de la vie des cazaux décimés,

Le pardon silencieux modèle les nuages

                        Mais pas d'oubli naïf pour les bourreaux affamés.                 

 

Le livre de la vie s'égrène de page en page  au soleil rougeoyant

Plaines et bories  placides maintenant, offrent un visage avenant

Richesse du passé, joyau de l’avenir, la terre du Sud retrouvée

Offrira sans peine au glaneur averti  ses Vers Dorés.

 

 

                                                                Raymond MARTIN

                                                                           09/2013

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CONCILIABULE

et

SAUVE-QUI-PEUT

deux aquarelles

d'ADYNE GOHY

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ont été inspirées

par

UN VERS PAS SOT !

de

RAYMOND MARTIN

 

Un problème sans gêne se promène dans l’allée ensablée, où des passereaux sont réunis autour d’un frêle vermisseau au regard effaré, comptant sur l’aide du problème sans gêne pour ne pas être le fruit de la becquée !

 

« Ce n’est pas mon problème » dit le problème sans gêne - à l’heure de la sieste, tout m’est égal. Résiste, et après ma sieste je jugerai ce que je peux faire pour toi. »

« Et combien de temps peut te prendre la sieste ? » demande le vermisseau.

« Cela dépend !» répond le problème sans gêne.

« Dépend de quoi ? » demande le vermisseau très inquiet.

« Cela dépend du problème que j’ai eu à régler avant ma sieste » répond  le problème sans gêne.

 

« Assez discuté » disent en chœur les passereaux réunis – nous en avons assez de votre discussion stérile, nous avons faim !

 

« J’ai trouvé le problème ! » dit le problème sans gêne.

« Et alors, et moi dans tout ça ? » demande le vermisseau, « est-ce bon pour moi ? »

« Exact » répond le problème sans gêne  - tu es trop minus, minuscule, pour satisfaire toute la bande de passereaux grassouillets, d’ailleurs ! »

- Tu es sûr ? 

-  Oui – lui répond le problème – car le temps qu’ils se disputent pour savoir qui va commencer le repas en premier, tu auras eu le temps de te cacher !

- Alors maintenant qu’ils discutent, je me sauve ! dit-il en serpentant vers une motte de terre.

 

Tout à coup, les passereaux se trouvent dans l’obscurité.

« Mais, nous sommes en pleine journée » dit un passereau.

 

C’est le problème sans gêne qui, ayant retrouvé sa gêne, en a recouvert les passereaux !

 

Un bruit sec se fait entendre.

« Oh, Le tonnerre !» dit le vermisseau – il commence à pleuvoir !

« Hâte-toi » lui crie la motte de terre – je vais te protéger.

Et il s’engouffre dans cette île salvatrice !

 

Raymond  MARTIN

                                                                                                          2015 

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Ménilmontant

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

Un Poème de

Raymond Martin

Rue des Prairies

 

 

Au coin d'la rue, Monique y était, réservée à toute heure

Par Frédo son souteneur, sniffé de malheurs.

Fini le temps des gigolos

De feu le bal à Jo.

Maintenant c'est le luxe à perdre haleine

Dans les lofts de la Madeleine.

 

 

Il y avait Lulu la greluche,

Givrée au Postillon, chantant son Ménilmuche

Sur le zinc taché du petit bougnat, bistrot

Au 6 de la rue Haxo.

 

 

Jadis certainement il y avait des vaches rue des Prairies.

Filmée par de la Patellière, maintenant des trottoirs y ont fleuri.

 

 

On ne voit pas les montagnes de la rue des Pyrénées.

Au 140 rue de  Ménilmontant, les blousons noirs y sont nés.

Rue de la Chine, plus de Chinois.

Maintenant c'est Belleville, et plus de chien n'aboie.

Rue de la Réunion, est-ce celle de l'assemblée

Ou de cette petite île vanillée ?

 

 

Il y avait un piaf rue de Belleville

Qui chantait pour payer le loyer.

 

 

Porte des Lilas, parti le poinçonneur.

Plus de Brassens, d'Henri Vidal, de Brasseur.

 

 

 

Et la môme… qui ne regrette rien…

Moi non plus.

 

 

Raymond MARTIN

 

2016.

 

Arts 

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Lettres

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Un lien certain

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

Clin d'œil Franco-Belge

Haïkus

de

Raymond Martin

 

 

Clin d’œil d’Haïkus

 

 

 

Feuilles d’automne

Grues volant vers l’Espagne

Nuages grisants

 

 

Chien qui fume nuit

N’attrape pas mouche d’eau

Le coche roule

 

 

Zébrures au ciel

Cirrus ouest vent

Ramage du ru

 

 

Lesse le couler

Lessive namuroise

La bière coule.

 

 

 

                                               Raymond MARTIN               Novembre 2011

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A Spa

une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Promenade autour du Lac de Warfaaz

Haïkus de

Raymond Martin

 

Lac du soir hiboux

Hulule à la lune

Rousse étoilée

 

Lac du matin luit

Au soleil montant brume

Ouatée perfide

 

Lac  à la tanche

Le Carassin  frétillant

Brochet  esseulé

 

Lac du midi bleu

Ciel  suffocant  ses rives

Promenées  fanées

 

Lac aux  lestes  castors

Goûteurs  de racines

Des berges offensées

 

Une grenouille plonge

Onde dans  l’eau ridée

Noie feuilles  de hêtre

 

Wayai  boit  l’eau rouge

Vieilles  fagnes  honorées

Beautés  végétales

 

Spa la tranquille baigne

Les  corps  nonchalants

Douceur  du  santal

 

Voltige égayée

Des  papillons bleutés

Sur  les  feuilles  roussies

 

Feuillages  bigarrés

L’écureuil  virevolte

De branche  en  branche

 

Bleu  du ciel  serein

Dessine les feuilles mortes

Promenade boisée.

 

Le vent est tombé

Pie sautille excitée

Vermisseau au bec

 

                                                              Raymond  Martin  - Automne  2015

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Le Phare d'Alexandrie

une aquarelle de

Adyne Gohy

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a été inspirée

par un poème de

Raymond Martin

Le Phare et La Raison

Porte vermoulue entr'ouverte au soir

D'où flamboient des raies de chandelles,

Lueurs d'espoir, du lecteur de nouvelles

Attentif aux ragots du glacial grimoire.

 

 

Un marque page coincé entre les mots

Retient son souffle interrogatif au terme « sarcophage »

Craintif qu'il est de la marche des chameaux,

Le long du Nil où s'étirent des roseaux hydrophages.

 

Ne disperse pas tes pensées en paroles inutiles

Suggéra un sage égyptien, face au délire de Pharaon

Car de la diversité, l'Unique est intangible.

Foutaises, s'écria l'Oracle ! Il en perdit la raison.

 

Après la nuit, le jour, parole d'Oracle !

S'écrie l'homme barbu à la foule en délire,

Fier qu'il est de sa sentence, sans miracle.

Mais déçue, la foule l'enfouit dans le sable.

 

 

Foi de philosophe, un marque page coincé,

Fût-ce-t’il quelque part près du Nil,

Ne présage rien de bon sous ce ciel étoilé.

Etrange endroit pour jouer l'imbécile.

 

 

Il n'est nulle part que l'esprit n'atteigne.

Une molécule de vie imprégnée de félicité,

Frisson mystique et magnanime de l'universel règne

Au sortir de la torpeur de l'être calomnié.

 

 

De l'Oracle digéré, surgit un point d'eau fraîche.

Trahisons, suspicions, guerre. Pour qui sera ce point tragique ?

Parents, cousins, amis s'envoyant des flèches,

Juraient par Dieu ne vouloir de ce combat inique.

 

Byzantines, grecques ou romaines, les voiles érigées

Ornaient l'immensité bleutée de la mare-nostrum.

Myrtes et pacotilles voguaient contre vents et marées,

Disputées pour parfaire l'insolente aisance de Rome.

 

 

Alexandrie, phare prolifique de Méditerranée

Para de ses feux les jeux du vent, des vagues et de la mer :

Fortes et juvéniles émotions de jeunesse de Ravel

Et de Trenet plongeant sans retenue dans la féerie du jardin extraordinaire !

 

Raymond MARTIN

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Hommage à Beethoven

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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inspirée

par un poème de

Raymond Martin

Pêle-Mêle

Un errant hérétique chemine son destin futur

Chaussé d'injustices, vêtu de calomnies hideuses, regarde Montségur.

 

 

Acre, non venue, la pomme blette menue

Chut dans la main d'un moine gras et velu.

 

 

Ciboire argenté à l'aspect d'un grimoire,

Taquine la bigote au regard plein d'espoir.

 

 

Le frêle esquif, souffreteux et chétif s'évanouit

Dans la chaleur vibrante de l'azur infini.

 

 

Quaternaire, binaire, centenaire ou ternaire,

L'ère évolue et l'ours pépère a perdu ses repères.

 

 

Des champs de blé aux chants du geai, chantonne

Le vent fougueux vers le ciel qui moutonne.

 

 

Qu'importe le déluge pourvu qu'on ait l'ivresse

Du sang, par le cep planté en signe d'allégresse.

 

 

Une vieille femme décharnée, courbée sous son fagot

Songe au bienfaisant fumet de son prochain fricot.

 

 

Soleil, foyer solaire plébiscite des dieux,

Ecrase le désert de ses traits rigoureux.

 

 

Un chaland nonchalant opine du chef

Au toucher de la gemme inondée de scintillants reliefs.

 

 

L'Italie tarentelle au pied du  boutonneux Vésuve,

Chauffée au chianti dont on hume les effluves.

 

 

Blanches, noires, touches effleurées par les doigts effilés

De mains volontaires pour sonates affirmées,

Pathétique au tempo décidé, funèbre pour prince mécène,

Résonance des opus d'un génie sans limite : Beethoven.

 

 

Le flûtiste à la flûte de pan, chapeau à plume,

Egrène ses triolets en cherchant fortune.

 

 

Chapeau à plume ou chapeau de paille,

Ventre affamé quémande ripaille.

 

 

Vertige ! Voici que frissonne

Le minois bien né

A l'allure polissonne

De Mademoiselle Mallarmé.

 

 

Temple du temps qu'un seul soupire résume,

S'évanouit l'amour au-delà de l'écume.

Cette*, antique, parée pour l'infini

Des fols émois marins de Valéry.

 

 

Raymond MARTIN

 

 

* ancienne orthographe de la ville de Sète

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Vers un univers parallèle

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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Inspirée d'un poème de

Raymond Martin

Confus, Touffus

 

Rien dans le rire ne présage  un futur hilarant, ni même un fou rire circonstancié.

Du  ricochet de la pierre sur l’eau au riz  de Camargue, rien n’oblige à la poule d’être au riz.

Car elle a des plumes, cette poule non désireuse d’être au pot, même un dimanche de fête. 

 

Cocu le chef de gare confus ; s’étant trompé de voie, il se retrouve sans voix, ne sachant où aller.  

L’art et la manière importe  peu au cochon lors de sa transformation en boudin ou en saucisson.

Le lard lui sied comme un gland, comme la sardine va à l’huile d’olive.

 

Deux gouttes d’eau se ressemblent, vision humaine certes, mais qu’en pensent-elles ?

Naviguer dans l’univers, c’est  long et très ennuyeux, mais graviter  autour de Miss Monde,

Que le temps passé se fait court ! Il court, il court le furet. Mesdames, attention au furet!

 

Le lait motive l’agriculteur comme le leitmotiv, un politicien soucieux  en période électorale.

Gris, le ciel est gris  comme la fumée s’échappant de la pipe en bruyère du matelot Malouin,

Sans larme à l’œil devant la Saint-Jacques asphyxiée dans la cale du chalutier repu  de pèche. 

 

Minuit, l’heure du crime, les moustaches de Poirot frétillent d’impatience. Tant pis pour Miss Marple, à ce moment là peut-être perdue dans les bras du Colonel Lawrence, de retour d’Egypte.

Même en courant à rebours, le temps passé  ne se rattrape pas, d’où l’éternelle  fuite en avant.

 

L’important c’est la rose, chantait Bécaud ! Mais de laquelle s’agit-il ? La trémière  en corolle ?

Celle d’Ispahan  qu’honorait la  fille du grand Vizir, la délicieuse et courageuse Shéhérazade,

Ou celle de Damas, au  voluptueux parfum, rapportée à Provins par Thibaud IV de Champagne ?

 

Peut-être  cette Rose Mystique poussée par décret divin dans le hameau de Nazareth ?

Celle chère à Platon et Socrate, maintenant  bannie par une partie de l’humanité    ?

Ne serait-ce pas l’éternel questionnement de William Shakespeare ? To be or no to be ?

 

Qui fut le premier ? la poule ou  l’œuf ? Qu’importe, pourvu que l’on déguste  une omelette !

Un  œuf  dans l’espace  restera-t-il  ovale, ou sera-t-il  rond ?  Et dans un univers plat, alors ?

L’œuf retiré de l’espace,  la résultante ne serait-elle pas  un trou noir ?

 

La nature ayant paraît-il horreur du vide, par quoi  ce trou noir sera-t-il comblé ? 

Ce  trou  est  peut–être un aspirateur  vers un univers parallèle, passé ou à venir !?

Nouveau nom de Dieu !!  Boson de Higgs ! De quoi  en perdre son Latin ! Mais pourquoi pas ?

 

Quant à moi !  Je pense  donc je doute !

 

 

Raymond MARTIN

 

Mes remerciements à :

Messieurs : Platon, Spinoza, Teilhard de Chardin,  Michel  Onfray.

octobre 2015

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PLEINE LUNE EN MER

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée

par

HAÏKUS DE LA LUNE

de

Raymond Martin

 

La lune pourpre

Pour la visualiser

Via ma lentille

 

Peine à rire

Le troupeau va en lenteur

Le trèfle frémit

 

Vase  bleu  joufflu

Aux allures de bonze

La pivoine dort

 

Horizon marin

Vagues  déferlantes

Impressions salées

 

A l’assaut du pic

Roches escarpées moussues

Rode marmotte

 

A l’ombre  fraîche

Raton laveur  effrayé

Pipistrelle dort

 

Calvaire trois croix

Sur le mont du Golgotha

Absence de foi

 

Roitelet  chante

Roitelet tremblant

Vent sur la cime

 

Ile noire  ile de Ré

Molène  Aix  Ouessant

Pas deux  Saint-Michel

 

Curieuse voûte

Parsemée de lucioles

Vermisseaux repus

 

Raymond  Martin

Décembre 2015

Un partenariat d'

Arts 

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Sur La Butte de Montmartre

une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Les Musiciens

un poème de Raymond Martin

 

Songes macabres d’une nuit d’été, engoncés dans le  boléro étriqué du toréro dépité.

Un bœuf insensé, sur le toit pris de vertige, sauta les yeux fermés dans le passage de

La petite boucherie, où vaquent  à leurs travaux  tuyautés les employés du gaz.

 

« Au suivant » dit le grand Jacques, ne regardant jamais derrière lui, troublé par ses vingt ans.

Son copain Georges content d’avoir connu Fernande, lui sourit tendrement.

Le p’tit frisé au nez de fouine cherche une rime pour ses « cuisses de mouche ».

 

Un grand coup de vent et le chapeau de Charles sombre en Méditerranée un peu frisée.

Excité tel un  lombric hors de son tunnel.  Léo crie : « Poètes vos papiers ! Racontez-moi la mer. »

Maurice, oreilles aux aguets, s’en va chercher ses partitions. « Diantre! »  s’étouffe Claude,  vexé.

 

Joe  à  toutes jambes s’écrie : « Attention voilà les Daltons ! Cachez vos gueules de métèques ! 

Georges le barbu en tombe sur sa guitare et gratouille:

- Laissez-moi le temps de vivre, crie-t-il.

- Laissez-vous aller Milord, s’époumone un frêle piaf quelque peu éméché ! »  

 

Un marteau sans maître gît sur les pavés moussus, étonné par les employés du gaz.

« Si j’avais un marteau ! déclame un blondinet  avec  pompes et circonstances.

- Quel beau  rossignol blondinet,   s’écrie la Castafiore.

- Tiens, lui dit-elle, voilà un marteau. »  

 

Tout est en ordre, cornemuse au placard, Erik goûte  ses trois  morceaux en forme de poire,  

Quand soudain une « Pacific » exhale ses fumées. Arthur n’est pas loin se dit-il, envouté par

Le rythme lancinant de cette épopée musicalement ferroviaire.

 

Du  piano à bretelles, sous les doigts de Suzon, sortent des sons émanant d’une nuit d’été.

Souriant de sa performance, elle s’active à la vue d’un chaland pressé endimanché de choix.

Stoppé net, il écoute avec une appréciation non retenue ces notes en chaussée.

 

Sa charge le pressant, un sourire satisfait, du bout de ses doigts tombent  quelques sous

Dans la boite du violon capitonnée d’un satin émeraude. Suzon, aux anges, s’active au mieux. 

D’un signe de la tête, il  salue Suzon et reprend  sa marche pressée vers le bas de la butte. 

  

La marche nuptiale résonne dans la tête d’Emile, volontaire de l’archet comme de coutume.

Actionne celui-ci sur les cordes en boyau de mouton, grinçantes au bord de l’asphyxie.

Exécution magistrale sans miaulement, la marche s’écoule sous les doigts  sereins d’Emile.

 

 Raymond  Martin

D’après une aquarelle de : Adyne Gohy

Juin 2015.

 

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Un brouillard surprenant

une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

En Champagne

un poème

de

Raymond Martin

                                         

 

Solitude des amours  mortes des ceps rabougris sous le manteau brumeux de l’oubli.

Envol de croassements lugubres  et massifs  au-dessus de la terre Palatine.   

L’horizon dessine des êtres difformes qui s’évanouissent sous l’aube violine et frémissante.  

 

Le  chevalier poète à la rose, hante-t-il encore de nos jours cette terre crayeuse, généreuse ?

Voit-on encore des traces de ses valeureux destriers caparaçonnés d’un drap de Damas ?

Entendons-nous encore les murmures de ses vers enflammés pour la Dame de Castille ?

 

« L’autre matin, entre un bois et un verger, une bergère j’ai trouvé. Pour se distraire,

Elle chantait une chanson de printemps : « Ici le mal d’amour me tient. »

Je m’empresse aussitôt pour écouter son chant, et lui dis sans délais :

« Belle, Dieu vous donne le bonjour ! »

 

Aussitôt et sans hésiter, elle me rendit mon salut.

Elle avait de la fraîcheur et de belles couleurs.

Et j’eus envie de l’aborder :

« Belle, si vous m’aimez, vous aurez de moi riche toilette.

Elle me répond  - Mensonge !

Les chevaliers sont des menteurs !

J’aime mieux Perrin, mon berger

Qu’un gentilhomme menteur !....... »

 

Amour m’aura livré maints durs assauts.

Chanson, va vite et le cœur léger,

Et salue mes gens de Champagne.

 

Cette noble terre de souvenirs toujours palpables, en éternel devenir rayonne en Majesté.

Son  terroir  généreux offre à celui qui ose souffrir  la juste récompense, mais tant attendue.

Une léthargie semble  habiter le sol, qui ne demande qu’un coup de soc pour renaître.

 

Tout semble désordonné en ce tableau un peu désœuvré des ceps dépourvus de sarments.

Le temps passe mais son œuvre offrira : Emeraudes et rubis à ces ceps régénérés.  

La dextérité de l’homme sera récompensée par un breuvage tout en finesse et fraîcheur.

 

   Raymond Martin

   Inspiré par une aquarelle de : Adyne  Gohy.

 

   Merci à Thibaut IV de Champagne pour ses vers courtois.

   Juin 2015.

 

         

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Et La Lumière fut

une aquarelle d'Adyne Gohy

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a été inspirée

par

Philosophie à 10 centimes

un poème de Raymond Martin

Que le temps se rassure, je prends  le mien

Et  laisse  la part  de temps qui lui revient.

Prendre du temps à l’espace cela crée un vide,

L’observation des trous noirs n’est point stupide

 

Curieuse géométrie quand on parle de la terre

Qui est une sphère non finie, et aplatie aux pôles.

Alors que l’on se promène aux quatre coins de celle-ci !

Et qu’au Vatican sont étudiés les quatre points cardinaux.

 

Comment peut-on tourner d’une autre façon

Que celle de tourner en rond ?

Ce n’est pas la terre qui ne tourne pas  rond

Mais ce sont plutôt  ses habitants.

 

Le temps n’existe qu’en pensée humaine

Qui veut tout mesurer, tout analyser, tout quantifier.

Le temps part de zéro selon notre  entendement !

Mais avant le zéro ? Le zéro moins quelque chose ?

 

Le temps était-il existant avant toute existence ?

Y a-t-il un temps  dans l’infini ? Si, il  y a un infini

Il n’y a pas de temps, pas d’Alpha pas d’Oméga

Donc pas de mesure du temps donc, pas de zéro.

 

Mais comme le temps se mesure  il y a un infini fini

Donc mesuré  en points Alpha et Oméga ! Relativement.

Si l’infini  est sans limite, sans  points de repères alors,

Ne parlons pas d’Alpha ni d’Oméga pour cet  espace inquantifiable !

 

Cet espace est absolu ! Absolu fini ou absolu infini ?

Quelle que soit sa nature, cet absolu  régit-il l’univers ?

Est-il substance régissant l’univers à l’infini ?

Est-il  Alpha et Oméga pour tous les Eons des temps ???

        

      La substance  est-elle la substance  existant avant l’existence ?

        L’humain est-il une part de cette substance ?

          Cette part est- elle faillible ? 

          Certes, puisqu’elle  ne tourne pas rond !!

 

           Fiat Lux et fuit Lux !  Que la monade soit !!

 

                                     

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 Antinéa

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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à été inspirée par

Antinéa

un poème

de Raymond Martin

Mes pensées voguent vers toi, ô énigme, source d'incertitude,

Es-tu là gisante, sous les sables d'ocre ardent?

Je pense à toi, énigme cruelle que la raison rude

Occulte de la mémoire, ton visage rayonnant

Déesse mythique, reine, tu obtins sensualité et beauté en héritage.

Ton royaume antique n'était pas celui de Saba

Mais, digne, Salomon t'aurait certes aimée et vénérée sans partage

Si même l'aurais-tu, cruelle, mené au fatal trépas.

Où es-tu, toi dont tout l'univers se jetait à tes pieds?

Les Dieux t'auraient-ils oubliée dans ce royaume de dunes?

Hantes-tu encore les mortels, les nuits fraîches par les étoiles irradiées,

A la recherche du dernier et insouciant amant au clair de lune?

Hantes-tu encore, lascive dans ton palais lugubre du Hoggar

Cherchant d'hypothétiques indices du passé glorieux de ton aïeul Atlas

Qui régna de la grande île mystérieuse jusqu'à l'Egypte avec égards,

Procurant beauté et sagesse aux peuples bonasses?

Tu régnas des sables fins aux rocs de l'Atlas,

Par la plume romanesque d'un chantre peut-être initié

Ô toi, Antinéa, reine d'Atlantide mystérieuse et salace,

Tu hanteras mon âme troublée pour l'éternité.

Raymond Martin

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"La feuille qui atteindra La Hague"

une aquarelles d'ADYNE GOHY

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a été inspirée par

un poème de RAYMOND MARTIN

Quartier Latin

 

Un bruit lancinant courait dans la rue

Obsédé par l’idée d’y trouver un écho

Tel le bruit sec, contre un roc, du soc d’une charrue

Mais seul, épuisé et déprimé, il n’y trouva plus ses mots.

 

 

Dans la ruelle monochrome, un charançon rougeâtre

Festoie des restes parsemés de graminées égarées

Par le passereau craintif sautillant sur ses pattes.

Un griffon rabougri déshonore le lampadaire désœuvré.

 

 

Un cloporte hirsute ricane de cette scène, rue du Four,

En chantant un hymne effréné en l’honneur de Bacchus.

Cinq coups résonnent d’un gothique clocher alentour

Dérangeant le chineur déçu en voyant le ramas.

 

 

A l’ombre de l’ancestral robinier du square Viviani

La fraîcheur garantit le repos au ramereau picoreur

Sous le regard bienveillant de Saint-Julien, protecteur

Du pauvre somnolant sur le banc graniteux des mélancolies.

 

 

Tournoiement d’une feuille séchée au soleil tombant

Se posant  en  Seine  sur la crête d’une vague                     

Qui l’amène vers son unique destin, le couchant.

Aura-t-elle la chance de pouvoir dépasser la Hague ?

 

Raymond Martin 2010

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