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Le Nil et le souvenir d'une Reine

Une aquarelle d'ADYNE GOHY

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a été inspirée par le poéme de ROLANDE QUIVRON

NEFER-AKEN-ATON

 

La danse était en moi depuis le commencement.

Inscrite en hiéroglyphes sur les parois du temps des Temples, mes mains s'élèvent vers le soleil et mon visage, à jamais figé pour l'éternité, respire l'extase.

Oui, je dansais devant lui, celui que l'on m'avait donné pour époux : Aménophis III, le pharaon vieillissant. J'avais quinze à peine et la Reine Tyi, grande épouse royale, originaire du pays de Mitanni elle aussi, m'avait prise sous sa protection. C'est pourquoi, malgré mon jeune âge, j'occupais une place privilégiée à la cour du Pharaon.

C'est avec joie que j'y avais retrouvé le fils d'Aménophis III. Jadis, le Roi Tousrata mon père, les avait reçus en très grande pompe et fait visiter le royaume. Je m'appelais alors Tadouchépa. Souvent, dans les jardins, nous partagions ensemble tous les jeux de l'enfance. Je l'entourais de mes bras et mon cœur éclatait de tendresse: je l'aimais plus que mes frères.

Il était mon cadet de cinq ans. Je l'emmenais au Temple où nous adorions le Dieu Unique. Malgré son étonnement, il me suivait et me racontait la Religion d'Egypte où l'on vénérait plusieurs Dieux et Déesses, 

Le Pharaon était un Dieu Vivant, détenait tous les pouvoirs et les prêtres d'Aton tenant à leurs privilèges, maintenaient le Peuple dans l'ignorance et la superstition. A présent que l'Egypte était devenue ma patrie, je continuais à vénérer le Dieu Unique et Tyi,  l'appelait Aton et son emblème était le soleil.

Aménophis IV et moi avions repris nos jeux d'antan sous le regard de la Reine Tyi.

Un jour, il m'appela "Princesse". et un chant s'éleva dans mon cœur, dans mon âme.

Lorsque tu as dit "Ma Princesse"

Alors le ciel s'est déchiré :

Ton nom était inscrit dans le sillage des étoiles

J'ai reconnu ton visage : Ta silhouette s'est transformée :

Elle est devenue l'Incandescence du Temps

Mes mains se sont tendues vers toi pour en dessiner les contours.

Elles ont été arrêtées par les parois doubles

des Silences de l'Infini.

Mon corps a éclaté dans des vibrations

de Lumière.

Tout s'est illuminé et l'Amour a transfiguré

Ton absence, ton absence, si longue.

Enfin tu étais là :

Je saisissais ton souffle, à jamais présent 

dans mon Eternité;

Voici le message qu'il m'a été donné de te transmettre :

"Si tu veux pénétrer dans le labyrinthe et connaître la jubilation de l'ivresse de mes pensées, il faudra vaincre

l'impatiente violence dont tu es encore meurtri, saisir en toi toutes les forces vives de la tendresse et de

la douceur : elles seront désormais, ta seule loi." 

Rolande Quivron

 

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Les Ramasseurs de palourdes

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Le Passage du Gois

Un poème de Raymond Martin

 

 

Paisible, envoûtante, lunaire ou terrestre au gré des saisons et marées, cette étendue                   

Sauvageonne attirant  le quidam en quête d’un trésor aquatique et burlesque, anoblit

Ce paysage mythique vaseux et sableux, reliant ou déliant l’île d’Her  de jadis au continent.  

 

Flanqué d’un râteau au bout d’un bras hésitant, orné d’un seau couleur d’un bleu des mers du sud, un être penché aux pas incertains, zigzague sur le sable enchevêtré d’algues, surprises par la fuite de la mer au loin vers l’océan.

 

Ce n’est pas l’or du Rhin qu’il désire, non, c’est celui d’un haut-fond fertile à son heure.

Breton un jour, Poitevin un autre, mystère des alliances, cet espace paisible parfois dangereux,

Offre à l’indécis d’un jour son lot de trésors, l’or du Gois.

 

Repues de plancton et grassouillettes, les palourdes, la coquille béante,  se retrouvent en un instant

Au fond d’un bleu des mers du sud. Flotte dans l’air, déjà, un fumet de sauce marinière.

Les coques ensablées pour quelques instants ressentent les dents ajourées des râteaux empressés.

 

Dépourvues de perles, ces perles océaniques,  les huîtres, s’offrent aussi au grattouilleur d’occasion

Pour  parachever cette course aux trésors, avant que la marée ne remonte.

Né  de courants marins, passage du Gois, tu es passage, et pour des millénaires encore.

 

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Le plaisir de glisser sur l'eau

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré 

Dans le silence du Lac de La Montagne

Un poème de Raymond Martin

 

Un silence verdoyant enveloppe l’immense  lac, paisible,  délivré de son manteau  glacé et cotonneux, qui laisse  place à l’espérance lumineuse d’un été prometteur en bienfaits colorés.   

On peut soupçonner un léger bruissement dans les branchages des épinettes ragaillardies par le soleil, au mitan de sa course généreuse. 

 

Un  cri sec, furtif, se fond dans l’espace  serein,  où l’onde tranquille ressent un frémissement dans  son reflet de la vie. Castor surpris par une chose plate et rougeâtre flottant à la surface du lac avec dedans comme un sémaphore envoyant des signaux, prévient sa tribu de l’intrusion dans leur domaine, de cet objet flottant.

 

Clip, clap ! Clip fait la pagaie de gauche, clap fait la pagaie de droite,  animées par les bras du sémaphore, délivrant un message secret.

Etonnée, la tribu surveille ce frêle esquif ondoyant  vers l’immensité du lac, bien aise enfin, de ne plus être dérangée dans sa sieste.

 

L’onde généreuse ne prend pas ombrage de cette coque de noix profitant de sa quiétude

Pour flotter vers un monde inconnu, à priori  tranquille. 

 

La  navigatrice  sans soucis, solitaire, goûte à souhait au charme indicible de cette symphonie Pastorale, que n’aurait pas reniée  Beethoven.

 

Belles heures silencieuses passées à voguer en ce monde enchanteur, végétal, minéral, fluide des gracieuses et paisibles, antiques, Laurentides.

 

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A Venise

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Gondolier

Une poésie

de

Raymond Martin

 

Pope oé  pope oé

Gondoea gondoea oé

Note de iuna note piena de stee

Vogo in laguna vogo e vogio cantar

Mi so el gondolier che in gondoea

Ve ninoea……ninoea …..

 

Riche de tes  coutumes, de ta  langue chantante

Tu sembles mal à l’aise, les pieds sur la terre ferme,

Le canotier hésitant et tes bras, ne sachant où les  mettre.

Mais  tes yeux  malicieux, vifs, dès l’annonce d’une virée endiablée,

Eclairent la Divine cité et les chenaux entrelacés dont les clapotis

Vigoureux  se fracassent contre les murs des bâtisses tapissées d’ocres.  

 

Oé, oé, te voici chantonnant à l’arrière de ta gondole  pour prévenir

Ton frère  Gondolier de ton arrivée au carrefour des canaux.

La rame agile et la gondole altière, tu vogues  vers une autre «calle» 

Sous « Il Ponte dei Sospiri », ceux-ci ne sont plus que de  lointains souvenirs.

Oé,oé, de San Marco à Santa Croce ta voix résonne sur le Canal Grande.

 

Pope oé pope oé

Gondoea gondoea oé

A Venessia l’amor se fa, in gondoeta

In gondoeta, te daro un basin.

 

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Parmi les coquelicots

Une aquarelle d'ADYNE GOHY

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inspirée d'un poème

de

RAYMOND MARTIN

Champs de Blé

 

Vogue dans la tête encombrée

Une vague idée de cliché tronqué

Par la pure vérité.

 

Le temps des amours s’étire à tire d’ailes

Balles au rebond à saisir

Jouvenceaux et jouvencelles.

 

Preux ou pas, l’amour chevaleresque

Rouille cotte de mailles

Et étriers.

 

Perles de rosée au petit matin brumeux

Habillent le chiendent

Au regard épineux.

 

Un rai de soleil dessine sa joie

Soulignant le doux minois

De mademoiselle Julie.

 

Impressions du soleil levant dans la pipe de Vincent

Et la flûte solo du faune

Vibre aux tonalités de Manet.

 

Délicieux jardin des Hespérides

Coquelicots vermillons

Perdent leurs rides.

 

Pommes d’or, cadeaux de la Déesse Gaïa

Fécondent la divine

Jalouse déesse Héra.

 

Le chemineau au long de sa route sans fin

Quémande sols et besogne

Pour apaiser sa faim.

 

Des micro-sillons terreux vivifiés du semeur,

 

Sortiront les têtes blondes

De dorés champs de blé.

 

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Un océan déchaîné

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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inspirée par un poème

de

Raymond Martin

Océan

 

 

Les bajoues boursouflées du gardien de la dune

Refusent en l’instant les surplus de pitance

Offusquant leur hôte, cheminant sous la lune,

Droit vers l’horizon chahuté des roseaux d’espérance.

 

  

La mer frémissante ridée par l’assaut du zéphyr,

Susurre à l’envie la mélopée câline des naïades,

Dénudées au couchant, emportées par le tragique soupir

De la rivière déchirée par son ultime escapade.

 

 

Le sang d’Hélios s’enfonce lentement dans les entrailles d’Atlantide,

Au désespoir de Poséidon alangui au sein d’une mortelle.

Apothéose charnelle d’un dieu prolifique et placide,

Précédant la colère de Zeus annonçant le collapsus des  Hespérides.

 

 

L’âme de la terre aux parfums d’allégresse

Cajole la nuit scintillante, tourmentée par de terribles doutes,

Face au miroir sans défaut dépourvu de promesse.

Espérance sacrée d’une fusion charnelle sous la céleste voûte.

 

 Raymond Martin 2010

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Le vieux Moulin

Une aquarelle d'ADYNE GOHY

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Inspirée par un poème

de RAYMOND MARTIN

Impressions au soleil d'automne

 

 

Matins argentés, dominés de rosée perlée,

De la nuit automnale fraîche et odorante.

Toile ténue de l'araignée nocturne,

Piège le moucheron inconscient de la ronce ennemie.

 Le pont erratique et effrité contemple, rêveur, la courbe

De son arche dans l'onde reflétée de la rivière encaissée.

Point rouge flottant du bouchon espérant

Son hypothétique odyssée sous-marine.

Le grincement lancinant de la roue vermoulue du moulin

Annonce la poudre blanche que devront pétrir

Les doigts d'un magicien hors d'âge.

On devine déjà l'odeur d'un joyau hérité du levain.

Dans le sentier au loin, un panier en osier se promène,

D'où débordent des chapeaux bruns, ruisselants et visqueux.

Une lueur jaunâtre scintille sur l'eau, annonçant

La montée rayonnante de l'astre du midi.

Un clocher furtif dans la cime des chênes égrène ses dix heures.

Ablettes et gardons s'émeuvent à l'unisson,

Prenant garde à l'asticot perché sur l'hameçon,

Tandis que l'eau émet ses dernières vapeurs.

Ajourd'hui, jour béni des dieux, la friture

Ravira grands et petits gourmands.

Au loin, la masse brune imposante de la brave

Limousine tire ses socs argentés,

Dessinant un sillon moelleux dans la terre meurtrie.

Dans un creux de la rive, le rosé aigrelet

De la bouteille rafraîchie attend son heure.

La menthe sauvage jette ses effluves sur l'herbe détrempée.

Un lézard repu profite du calme sur la pierre chauffée de la digue.

Et les frêles roseaux frémissent par le jeu du vent et de l'eau.

Les mousserons derniers nés de la nuit étoilée

Nourrissent le nonchalant limaçon à l'allure altière,

Assuré d'un festin extraordinaire.

C'était des matins argentés d'éphémères impressions.

 

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Joyau des Pyrénées

Une aquarelle d'ADYNE GOHY

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inspirée par un poème

et  des photos

de

RAYMOND MARTIN

Le Gave

 

Tu pourrais l'être, mais n'es pas enfant de la balle

Aussi natif du cirque, le doute, certes, subsiste.

Frêle, menu, toujours scintillant, apaisant le cheval

Par ton onde fertile où se trempe la bique

 

Certes, bêlements, beuglements, hennissements t'entourent

Cette symphonie pastorale sans tambour ni trompette

Se déclame chaque jour aux ouïes des vautours

Sans portée linéaire, mais en harmonie parfaite.

 

La douce mélodie de tes clapotis avenants

Berce tendrement soldanelles et iris violacés

Le trolle aérien à corolle jaunâtre s'affiche sur tes flancs

Discrets et moussus, touffus, par le soleil irradiés.

 

Tu entres en piste par ton lit rocailleux élargi,

Dans ce cirque panoramique à la bergerie divine

Où les troupeaux espèrent l'heure de la traite bénie

Les clochettes des jonquilles tintinnabulent en sourdine.

 

Symphonie pastorale sans tambour ni trompette,

Aux senteurs infinies, aux portées sans note grave

Gentianes lancéolées, benoîtes têtes haute participent à ta fête

Ton nom t'est donné ici en Ossau, celui de gave.

 

Tu accompagnes, venus d'Arles, les pèlerins de Compostelle,

Qui de marche lasse, ont désiré ta fraîcheur,

Ta reposante verdeur, en lavant leurs gamelles,

Pour reprendre enfin vers l'Aragon leur montée de pêcheurs.

 

De Gabas encaissée à Laruns ensoleillée

Tes défilés étroits granitiques aux rudes cascatelles

S'égrainent, ombrageux, en chapelets disloqués,

Roulant vers la plaine les grains siliceux et frêles.

 

Tu salues Aramis et te voilà t'écoulant dans la plaine fertile

Serein, presque endormi, songeant à ton frère d'Aspe

En lequel tu te fonds, naissant ainsi l'Oloron subtile.

Ton histoire ici s'achève, brève, car elle est plus vaste.

 

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Le soleil irise de ses rayons

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Le lac de la Montagne

de Raymond Martin

 

Un espace d’écume bleutée domine l’horizon indistinct,

Glacial aux formes quelconques sous  une  lune

Blafarde, triste, figée dans sa robe de brume.

Austère spectacle  sous un chapiteau  inhumain.

 

Pas un bruit ne se perçoit,hormis  le soupir d’un sapin

Répondant à l’assaut  fulgurant de la  neige vengeresse,

Lourde  sur la branche meurtrie au petit matin,

Lâchant vers le sol des épines de détresse.

 

Soudain, un craquement impromptu  déchire le silence cotonneux,

Un bras  d’épinette blanche, brisé, s’étale sur le sol livide,

Dérangeant un mulot  au beau  milieu  de sa léthargie  bienheureuse.

Un gland logé dans sa mâchoire s’échappe, roulant  sur  le sol humide.

 

Un  Algonquien à fière allure, tapi, piste l’arrivée d’un probable caribou.

Sans plumes  décoré, ni armé d’un arc, il  maintient  son fusil sur une souche  moussue,

Sentant déjà l’odeur suave du caribou cuisiné à la bière et au four.

L’attente est longue sous  la cathédrale de glace  de l’érable fourchu.

 

Loin encore de la débâcle prometteuse d’une explosion florale,

Le lac offre aux yeux ébahis une multitude de trésors  insoupçonnés,

Ici, la silhouette furtive d’un cerf aiguisant ses bois sur un tronc d’érable,

Là, sur la neige scintillante, les  empreintes récentes  d’un renard argenté.

 

Un  point rouge  sautille sur la branche  d’un épineux en sommeil,

Le cardinal rouge en chasse d’un  vermisseau  grassouillet  donne du bec.

Aussi des vies fragilisées, par l’hiver engourdies, mais prêtes au  réveil,

S’activent sous le manteau  blanc en quête d’un gland tout  sec.

 

Le lac endormi, glacé,  cache une vie indolente  dans  sa solitude hivernale.

Un crapet de roche, seul, immobile dans le tréfonds gelé et turbide,

Epie, car affamé, un  insecte  hasardeux  que le courant  vigoureux  déballe,

Aspirant goulûment le  pauvre égaré vers des instants iniques.

 .

 

 

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Une randonnée pyrénéenne

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Une aquarelle d'Adyne Gohy

d'après une photo de Raymond Martin

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et inspirée par une poésie

de Raymond Martin

Terre-Montagne,Montagne-Terre

 

 

Tapis vert sur le port  jonché de rhododendrons,

Flèches des conifères perçant l’azur asséché,

Falaises granitées serpentées de sentiers,

Trotte marmotte aux cris  du  vautour fauve.

 

La senteur des genêts embaume la vallée,

Vallée frémissante sous l’ardeur du torrent.

Les taches neigeuses  animent les chemins escarpés

Cachant  quelques  Trolles  esseulés  et chétifs.

 

La gentiane jaune s’élance derrière un roc ferreux,

Fière d’indiquer au promeneur une  passe  assurée

A la rencontre d’un hêtre pétrifié par la foudre.

Les myrtilles sont  discrètes pour en faire un gâteau.

 

Des Isards occupés à brouter le lichen s’élancent  sur la pente raide du volcan

Menant au lac rafraîchissant  flanqué de tout récents  éboulis.

Ciel ! Un ptérodactyle virevolte dans l’espace du cirque ensoleillé !

Non,  seulement  un parapentiste en quête de fortes sensations.

 

La silhouette  furtive  de la soldanelle s’élance fièrement du riu  futur gave ,

Vers  le ciel pour  jouir des rais bienfaiteurs du soleil de midi.

Des volutes de fumée s’échappent de la cheminée de la bergerie,

Pendant que le Patou règle le désordre du troupeau ovin.

 

Le calme du plateau  est brisé par les cris des  grands freux   affamés

En quête de charognes  laissées  là  comme chaine alimentaire.

Les troupeaux paisibles, sans cesse, paissent à volonté le gras pâturage  verdoyant.

L’iris  des Pyrénées  souligne de  son bleuté violacé le sentier sans fin.

 

Harmonie bigarrée aux senteurs étranges, valse des fleurs, symphonie pastorale,

Des   notes sucrées miellées  des lis Martagon,  aux acidulées des mousses  fraîches,

Offrent à ceux qui le méritent, le bonheur d’un monde d’ailleurs,

Deviné  dans le  «poème des montagnes »  d’Indy.

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A la Pointe de Pen-Hir

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par 

Haïkus de la mer

de Raymond Martin

  

Au long des golfes

Ventres affamés voltigent

Houle endiablée

 

Récifs acérés

Guillemots craintifs en habit

Cormorans émancipés

 

Des mâts esquissés

L'horizon enchevêtré

Fin brouillard salé

 

La mer toujours niée

Clémente bienveillante

Mystérieuse dort

 

Noir bleuté noir d'encre

Ebène des flots géants

Dans un port apaisé

 

Marée montante

Marée descendante

Mer rigoureuse déferlante

 

Tir Na N-og oubliée

Ys la belle somnole

Vagues d'écume

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Lettres

 

 

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Un refuge dans le bois

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d'Adyne Gohy

Inspirée de

La Masure

 

Toiture tuilée de tuiles sombres émoussées,

La masure charpentée de bois vermoulu,

A l'orée du bois odorant et touffu,

Egraine les heures et les vicissitudes passées.

 

 

Carreaux zébrés opaques de poussière,

Donnent le change à la porte entr'ouverte.

Personne n'y entre, personne ne sort de cet antre d'hier,

Le vent murmure sa lancinante mélodie en pure perte.

 

 

Raide, triste, aucun signal solennel de la cheminée,

Pas de volutes blancs marquant le retour du beau temps,

Point de fumées grisâtres annonçant le vent damné.

Elle ne rougit plus de plaisir comme avant.

 

 

Craquements successifs, incessants, animent

La masse vermoulue de cette demeure esseulée

Que la bourrasque, que le sable, humides et froids minent,

Par leurs coups violemment répétés.

 

 

Que fut-elle ? De douanier ? De pêcheur ? Refuge du promeneur ?

Jouissante de son charme encore préservé

Par un rosier hautain, vivace, ancré par bonheur,

Au muret dignement effrité, l'entourant de bonté.

 

 

L'écume des flots violemment projetés par le souffle divin,

Moutonnent les rides du sable dompté par la lande fertile.

Varech perlé d'embruns, lové au petit matin,

Par l'ivresse iodée, gît, flasque, sur le sable servile.

 

 

La masure charpentée de bois vermoulu

Contemple à sa faim ce tableau aux mille délices,

Epaulée en cela par la mouette trapue

Accompagnant la mélopée de l'onde propice.

 

 

La masure charpentée de bois vermoulu,

Logis impromptu du garenne sauvageon,

S'offre l'éternelle beauté d'âme émue,

Telle l'amazone riche d'un doux abandon.

 

 de Raymond Martin 

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Un endroit fascinant

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré 

Une Forêt

de Raymond Martin

Une brise légère aux multiples  facettes

Inonde de ses joyaux fraîchement  colorés,

Ce monde forestier à peu près  inconnu,

Aux formes  élancées  vers un ciel incertain.

 

 

Les vapeurs de l’aurore forestière

Embaument   à  l’envie, chemins et clairières humides.

Feuillus  et résineux frémissent à la  brise odorante.

Lueurs, rouge pourpre,  fixent au sol moussu  les géants centenaires.

 

 

D’un voile violacé, se devine à  la fin d’un sentier

Parsemé  d’éclats  de soleil  filtré,

L’hypothétique clairière cachant  une harde de cerfs,

Aux frêles  mais  prometteurs  andouillers.

 

 

Quelques  coups secs retentissent dans l’espace,

Un Pic Epeiche y cherche sa pitance,

Le pin surpris tressaille, lâche  une pomme

D’où s’échappent quelques aiguilles au contact  du sol.

 

 

Gambadant  sans cesse,  l’écureuil caramel

Joyeux de cette  aubaine en grignote les fruits.

Le Grand nègre des bois s’affaire posément sur un buisson épineux,

Disputant   une feuille  au  Bombyx disparate.

 

 

Parsemé d’Oxallis ou d’Aconit, le sentier nous invite à la flânerie,

Aux  expressions   sensorielles et  prenantes  d’humus  et de mousse,

Réveillés  par la fraîcheur  de l’aube naissante.

C’est  une forêt parmi tant d’autres.

                          

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La rive aux grands arbres

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Une photo de Suzanne Walther-Siksou

a inspiré

Au Parc Gouin à Montréal

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Une aquarelle d'Adyne Gohy

La rive aux grands arbres

Poème de Suzanne Walther-Siksou

inspiré de l'aquarelle d'Adyne Gohy

Le fleuve aux reflets lumineux

Dans un impressionnant décor.

Sont exposées des masses d'or,

De grands arbres mystérieux.

L'émoi ressenti est immense

Face à la suprême beauté,

Au repos qu'offre le silence.

Ineffable félicité!

Dans la douce magnificence,

Berçant son âme romantique,

Recourant à la transcendance,

Un peintre crée l'image unique.

Arbres de la rive dormante,

Superbe, emplie de poésie

Une aquarelle éblouissante

Aux couleurs de sa fantaisie.

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Arts 
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L'île de Sein

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Inspirée d' une photo de Raymond Martin

Sur L'île de Sein

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Une aquarelle d'Adyne Gohy

En concordance avec une poésie

de Raymond Martin

Suite en Ré des Pics

Peindre avec le verbe, l'encre est vigoureuse,

 Page froissée, feuille jaunie aux lignes raturées,

Plume d'espoirs inassouvis au sein de la strophe rêveuse,

Accrochée à la rime embaumée d'un éternel été.

 

Le frêle esquif, attentif à l'anneau amarré,

 Frémit dans l'espoir d'une aventure prochaine.

Froide rectitude du recteur de l'Ile de Sein désœuvré,

 Troublé et incertain, face à l'appel de la sirène.

 

Ré, Sein, quels sont les mots pour décrire à souhait ces perles,

 Océaniques aux beautés profondes, désirées et antiques,

Raides face au vent vengeur et à l'onde qui déferle,

Telle une armée puissante au glaive machiavélique.

 

 

Ré, note de musique lignée à la portée d'un Do,

Résonance de l'accord mineur du clavier de la mer,

Sein, habitée de korrigans, ludiques lutins protecteurs des bateaux,

Seins, exaltés aux caresses amoureuses des baisers volontaires.

 

Pics élevés en harmoniques, de l'Armorique émeraude,

Silence de la mer calmée, jeux des guifettes grivoises,

Sur les rochers acérés que le sel érode.

Et le souffle divin, envoûtant, s'étendit sur la mer d'Iroise.

Partenariat Arts 
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La Côte d'Opale

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d'Adyne Gohy

Inspirée du poème de Gil Def

Je t'offre mon Nord

      En bleu, en vert en sang et or

      Veux-tu connaître mon pays?

      C'est au nord, tout en haut, ici

         

      Je sais, on dit qu'au nord le ciel est gris

       Que le plat pays se perd sous la pluie

       Que les canaux se meurent d'ennui

      Mais vois comme la plaine tremble le blé

      Quand le vent mûrit au sud en été

      Viens chez moi, mon pays va chanter

      Je sais, on dit qu'au nord c'est noir charbon

      Zola a pleuré la misère dans les corons

Germinal a écrit et filmé les gueules noires

Mais viens voir les terrils changer leur histoire

En sang et or des ailes à Lens y décollent

Ecoute Renaud rimer des drôles de paroles

Je sais, on dit qu'au nord c'est le brouillard

Qui noie les marais et les quais de gare

Et cache souvent le côtes d'Angleterre

On prend le tunnel si tu as le mal de mer

Mais, je préfère un car)ferry par temps clair

On part de Calais on part en croisière

Je sais, on dit aussi que la mer du Nord

En tempête hurle dans le détroit trop fort

Pourtant tu sais le vent est un vrai trésor

Fait rire les enfants avec les cerfs volants

Regarde voguer toutes les voiles du présent

Et tourner les ailes d'un nouveau temps

Je sais aussi que le nord n'a pas de montagnes

Mon horizon t'offre la mer et la campagne

De beaux clochers en mâts de cocagne

Et les Deux-Caps qui respirent le grand air

Sur des sentiers qui parlent en bleu en vert

Et retrouvent l'amitié avec des fruits de mer

Je sais, on dit qu'au nord les villes figent le temps

Un passé trop lourd pèse sur le présent

Tu sais les vieilles pierres sont la fierté des gens

Les citadelles ont résisté à tant de tourments

Le nord est bien vivant et Boulogne te surprend

Avec un cheval blanc et les trésors des océans

Je sais, on dit que les routes vont en enfer

Sur des pavés qui reviennent d'avant-guerre

Entre Paris et Roubaix on ira une année

Toucher la légende qui voit des forçats pleurer

On applaudira ces champions qui en plein effort

Au carrefour de l'arbre veulent triompher du sort

Veux-tu connaître mon pays?

C'est mon nord, tout en haut, ici

Je sais, on dit que les gens du nord

N'ont pas souvent le soleil dehors

Mais ils l'ont toujours dans le coeur

Et le public rappel le chanteur

Sens tu tous ces parfums de fleurs

De ces jardins qui ont semé le bonheur

Je sais, on dit que les filles sont plus jolies

Sous les caresses du soleil du midi

Mais au pays toutes les filles au printemps

Sourient comme Isabelle au prince charmant

Elles sont si belles un samedi pour se marier

En dentelle de Calais, je veux te voir danser

Je sais, on dit qu'au nord les années sont grises

Et que le dur labeur n'aime pas les surprises

J'ai déjà mis des croix sur notre calendrier

Des 14 juillet plusieurs fois dans l'année

Une plage de sable fin des moules frites en été

Une braderie des manèges une ducasse en juin

D'autres dates viendront écrire nos demains

Je sais, on dit qu'au nord le rire n'est pas roi

Surtout en hiver avec le vent noroit

Alors au carnaval chez Jean Bart tu seras avec moi

Dans le chahut je t'assure tu n'auras pas froid

La bière coulera en patois tu ne comprendras pas

Dans la bande ti riras et personne ne te reconnaîtra

Je sais, on dit qu'au nord la fête est triste

Depuis que le grand Jacques à quitté la piste

Et aussi Raoul après leur dernier salut d'artiste

Mais le pays des géants invite l'accordéoniste

A respirer encore et plus fort encore

Sur toutes les musiques sur tous les accords

Viens vite, je t'invite dans mon nord

Je garderai pour toi tous ces trésors

En bleu, en vert, en sang et or

Je t'attends dans mon nord

Je t'offrira mon nord

Tout là haut, chez moi

Tout en joie, pour toi

Pour toi

Gil Def

Un partenariat
Arts
 
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Lettres

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Les témoins

 

J'ai revu les témoins de ma vie de naguère

Lorsque je me heurtais aux parois du savoir,

Des témoins qui jugeaient, sans rien apercevoir,

Des remous de mon âme où cognait la colère.

 

Ma mère était papillonneuse

Elle trimait sans un refrain

Pour gagner le pain quotidien

Je n'étais pas vraiment heureuse.

 

J'étais une bonne écolière

Première en classe le matin,

Aussi première aux examens

Et ma mère en était si fière!

 

Mais les ragots dans le village

Déjà, se frayaient un chemin

Et les pipettes à venin

Se préparaient aux commérages.

 

A quatorze ans, finie l'école.

C'était l'usine ou l'atelier

Où meurent les fleurs en papier

De l'écriture sans parole.

 

Je me suis trouvée prisonnière

D'une mansarde sans maison

Où s'éteignaient toutes chansons :

J'étais là, seule, pensionnaire.

 

Il me fallait bien ce bagage

D'études sans rimes raisons,

De solitude sans pardon

Où glissaient de mornes visages.

 

J'étais aussi bien trop jolie

Pour ce métier qu'on destinait

Aux dragons vertueux, parfaits,

Mais sans aucune fantaisie.

 

J'aimais trop bien les ritournelles,

Les rires fous et sans façon :

Je me faufilais l'hameçon

Préparé par des haridelles.

 

Un beau jour j'ai largué la voile

Aux quatre coins de l'horizon,

Avec au bras un beau garçon,

Le ciel d'Afrique pour étoile.

 

Le soleil battait la mesure :

Adieu la pluie, adieu le gris !

Je me noyais dans l'Infini

Et sentais vibrer la Nature.

 

Mais le bonheur est éphémère

Il a duré quatre saisons.

Avant de partir à la guerre,

Il s'est pendu dans l'illusion.

 

Pendant ce temps les haridelles

Préparaient le vin du retour

C'était un vinaigre d'amour

Pour dissoudre les coeurs rebelles.

 

Et les machines infernales

Ont pris mon corps dans un étau,

 Traîné ma vie dans le ruisseau

Pour un enfer de bacchanales.

 

J'implorais dans ma solitude

Un peu de rêve et de beauté :

on me servait l'iniquité

Sur un plateau de servitudes.

 

Alors j'ai hurlé ma colère

A ces paragons de vertu

Qui écrasaient comme un fêtu

Ma vérité de roturière.

 

C'est ici la fin de l'histoire

D'une fillette qui aimait

De la tendresse le portrait

Mais cherche encore un auditoire.

 

J'ai revu les témoins de ma vie de naguère

Lorsque je me heurtais aux parois du devoir,

Des témoins quiriaient, sans rien apercevoir,

Des tourments de mon âme où cognait la colère !

 

Papillonneuse : ouvrière chargée de préparer les "papillons" destinés aux métiers à filer la laine.

 

Rolande Quivron (E.L. Quivron-Delmeira)  26-10-1974

 

Etrait du recueil "Intégrales" (La Pensée Universelle-Poètes du Temps Présent) 1983

 

 

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La petite graine

 

 

 

La petite graine

 

La petite graine un beau jour

fut mise en terre avec amour

Elle s'est trouvée dans le noir

seule avec un immense espoir

Elle pleura, elle gémit

mais de son coeur un jet jaillit

qui grandit et fendit le sol

et vers le ciel prit son envol.

 

Et elle vit, toute étonnée,

au-dessus d'elle une échappée

d'un bleu très doux, aux reflets d'or

d'un ciel en feu quand tout s'endort.

Un souffle tiède la courba

fièrement, elle résista

Elle passa la nuit ainsi,

frileusement sortie du nid.

 

Le lendemain à son réveil,

elle aperçut le grand soleil

et un désir si grand jaillit

qu'elle voulut se joindre à lui.

 

Et c'est ainsi, de jour en jour

Qu'elle fleurit, digne d'amour

Et qu'un bel arbre elle devint

 S'élançant devant son destin.

 

(E.L. Quivron-Delmeira) dans les années 1968 par là.

 

 

 

 

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Guerre

                                                                  

 

                                                                        

 

GUERRE

 

L'ombre dessus les cases absorbe le silence

Tout stagne, tout pourrit sous Ton Indifférence

Des enfants muets, blêmes,

tremblent d'effroi suprême

   Et l'odeur de la mort plane, rôde sur l'immense plaine.

 

Des cris, halètements des hommes en furie,

Quand donc cesseront-ils

de tuer des enfants ?

Mais qu'a-t-il mérité ce peuple plus qu'un autre

Pour vivre en croupissant puis mourir de la sorte ?

 

Faudra-t-il toujours qu'il y ait sur la terre

Des hommes en folie

bardés de cris de guerre

Et des petits enfants tremblants, muets d'effroi,

Qui Vous tendent les mains en demandant "Pourquoi" ?

 

                                                                                 Quivron Rolande (E.L. Quivron-Delmeira)

             Extrait du recueil "Parallélismes" Ed. B. Altenloh  1970

 

 

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   LE MARCHAND DE CAROUBE

 

Sur les marchés de notre enfance

Riait notre ami Bamboula

Un Bamboula de chocolat

Qui vendait des Caraboudjas.

 

Il avait de longs doigts agiles

Et des cils à n'en plus finir

Où brillait le regard fragile

D'une âme aux mains du souvenir.

 

Il avait fait la grande guerre

Entraîné par on ne sait qui

Vers un pays riche, prospère

Que l'on nommait "Le Paradis"

 

Dans le sang, la boue et les flammes

Il avait agrippé l'horreur

Et reconnu les sombres drames

De sa jeunesse dans les pleurs.

 

Il n'a jamais revu l'Afrique,

Son grand ciel bleu sous les palmiers,

Ni réentendu la musique

Du vent dans les frangipaniers.

 

Mais le vieux noir n'était pas triste :

Il rigolait, il plaisantait.

Même la pluie la plus sinistre

En étoile se dissolvait.

 

Il faisait rêver et sourire

La fillette aux vents de l'été

Qui se plaisait d'entendre rire

Avec autant de vérité.

 

La fillette a suivi l'étoile

Qui l'a menée dans un pays

Où, sans escale pour sa voile,

Elle a perdu le "Paradis".

 

Si les parfums de son enfance

Ont pris un air acidulé,

Elle n'a pas perdu sa chance

Et rêve encore aux jeux d'été.

 

Car elle a retrouvé le rire

En pensant au grand Bamboula

Qui la faisait rêver, sourire,

En vendant des Caraboudjas.

 

Tous deux ont vécu les chimères

Des Paradis entrecroisés

On dit bien ; "Les hommes sont frères."

Sont-ils, vraiment, apprivoisés ?

 

Sur les marchés de notre enfance

Riait notre ami Bamboula

Un Bamboula de chocolat

Qui vendait des Caraboudjas.

 

E.L. Quivron-Delmeira

 

Poème écrit dans les années 1980 et basé sur un fait réel.

A paru dans diverses revues, anthologies.

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