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Poème (20)

Chemin


Conjugaisons
En face à face
ou en vis-à-vis
sur l’échelle du temps
comme une œillade discrète
en toutes saisons
sur ce moi qui chemine
clandestin

Flocons de neige
et feuilles mortes
comme les reliques
d’une époque révolue

Voyage sur l’échiquier
sans pièces

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administrateur théâtres

Élève du soleil

La bulle désir de croquer le monde

S'échappe entre les lèvres du soleil

Le Marronnier en fleurs resplendit

Mille chandelles tendues vers le ciel

La balade des magnolias cède

Le pas aux façades historiques

On embrasse la vieille ville

Théâtres antiques bordés d'iris

La course au bonheur visite le cœur,

Des fleurs et boutures de papyrus

Chantent  un nouveau 

Temps de vivre, respirer et aimer.

Élève du soleil,

Sœur de ciel.  

DH Elle12273281855?profile=original

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administrateur théâtres

L'amour en surprise

Je vous aime terres lointaines de l'Orient

Et la poule rousse dans le jardin

Exposé plein Nord. Dans le parc voisin

Le chant des fleurs bruissantes d'abeilles

Qui soulage les âmes blessées.

La perle noire qui défait le désespoir,

Les photos du passé qu' électrisent les cœurs.

L'âme sœur libre et vaillante, flamme bondissante

Par dessus les couleuvres et les  sombres marais,

L'insondable beauté noire de l'univers.

Les myosotis en fête

L'amour en sursis? 

Non celui en surprise, 

Qui respire et palpite...

DH Elle

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administrateur théâtres

Voyageur de l'infini

Voyageur de l'Infini

Collectionne...

Coquillages, paysages et visages,

Écoute l'or de la voix,

Respire le jasmin des bois précieux,

Savoure les appels lancinants des oiseaux exotiques,

Endors-toi sur l'épaule du jour qui se lève.

 

Caresse des yeux les merveilleux nuages,

Le sable de la plage aussi doux

Que perles d'océan,

Les rivages aussi soyeux

Que tropiques? 

 

Présages et mirages

Rendent l'homme sage. 

 

Vents et parfums dispersent  

Les couleurs en poudre, 

Le miel des sables 

 

Et les embruns de la mer...

DH ELLE

L’image contient peut-être : ciel, arbre, nuage, plante, plein air et nature
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Le Poème de la semaine n° 34

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L’éden d’ailleurs

 

Ciel sous le soleil

Le bonheur espérance

Labyrinthe clos

Pensées secrètes

Mes idées sur l’asphalte

Confusion du soir

  

Trop de vertiges

Ce jeudi cerveau étroit

La vie est belle

 

L’éden d’ailleurs

Je vois le soleil et le ciel bleu

Je vois la terre et sa noirceur

Je vois l’espérance et le bonheur

Je vois l’adversité et le malheur

Je me perds dans mes pensées secrètes

Labyrinthe clos par inadvertance

Dédale improbable de mes sentiers

Perdus dans les méandres du cerveau

 suite en cliquant sur ce lien :

https://jeanlouisriguetecriveur.blogspot.fr/

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Coquecigrues par mégarde vient de sortir

COQUECIGRUES par mégarde

Poésie

Jean-Louis Riguet

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Éditeur : PREM'EDIT

ISBN : 9 791091 321686

122 pages - 14 €

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Ce nouveau recueil vient de sortir des rotatives.

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Quatrième de Couverture

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Cet animal étrange et imaginaire créé par François Rabelais dans son roman Gargantua, l'auteur le reprend à son compte pour titre de son deuxième recueil de poésie.

Bien qu'habitué à l'écriture longue comme les romans, l'auteur prend goût à la poésie en vers libres qui l'a conduit à ce recueil articulé auteur de trois thématiques : la nature, les sentiments et les actions qu'il a nommées tressautement.

L'auteur évoque les éléments, les catastrophes naturelles, l'amour, la haine, les animaux, la fête foraine, le temps avenir, présent, passé et autres sujets.

"Je suis un escroc des mots,

Un voleur de rimes

Un bandit du bon mot

Un receleur de propos"

Coquecigrues par Mégarde, un recueil léger, diversifié.

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PROLOGUE

Merci à François Rabelais qui a inventé ce mot fantasque « Coquecigrue » dans son roman Gargantua. Il envisageait alors que le royaume soit rendu à son roi, Grandgousier, à la venue des Coquecigrues, c’est-à-dire jamais ou quand les poules auront des dents.

La coquecigrue est cet animal imaginaire et burlesque tenant du coq, de la cigogne et de la grue. Elle est très friande de la ciguë, cette plante très toxique, grande ou petite, blanche ou aquatique. Vivant en colonie, ces oiseaux s’envolent dans le ciel à l’approche de l’homme et deviennent très vite invisibles.

De là penser que la coquecigrue s’apparente à un propos dénué de sens comme une baliverne, sornette ou autre billevesée, il n’y a qu’un pas à franchir pour dire qu’elle désigne une personne qui raconte des sottises ou des choses inutiles ou inexistantes.

Cette promenade m’a entraîné par erreur vers cet animal imaginaire et burlesque. Je l’ai, par mégarde, rencontré au détour d’une chimère, d’une absurdité.

Par inadvertance des vers en prose sont nés et je vous les livre comme ils sont venus en trois parties.

La première est intitulée NATURELLEMENT. Elle touche plutôt à cet ensemble de lois qui paraissent maintenir l’ordre des choses et des êtres, des caractères et des propriétés définissant les choses, sans intervention de l’homme. En quelque sorte, c’est naturel.

La deuxième se nomme SENTIMENTALEMENT. Elle évoque une connaissance plus ou moins claire donnée dans l’instant et cet état affectif complexe et durable lié à certaines émotions, tendances ou penchants. On y trouve de l’amour, de la haine, des sentiments.

La troisième est titrée TRESSAUTEMENT. Elle suppose un mouvement, une secousse, une action, une envie d’agir, un mouvement brusque et nerveux provoqués par une surprise ou une émotion vive. On peut y voir une allusion à des situations dramatiques ou émotionnelles.

J’ai pris beaucoup de plaisirs à travailler sur ce recueil et j’espère qu’il en donnera tout autant aux lecteurs qui liront ces chimères ou autres absurdités racontées par un animal imaginaire et burlesque.

Jean-Louis RIGUET

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Jaccottet - Le poème

"Il faut viser d'autant plus juste que sont peu nombreux les éléments du
poème, en peser le poids sur des balances d'autant plus sensibles qu'ils sont
légers. Alors seulement, la cible atteinte n'est plus une cible, mais une
ouverture où la flèche se sera engouffrée ; alors seulement le coup
d'éventail imperceptible aura produit une onde capable de se propager à
l'infini".

Philippe Jaccottet

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Les créoles

Les créoles

Sous les cieux d'Afrique, les filles étaient belles,

Les cheveux dans le vent, le regard caressant,

Et les rayons ardents d'un soleil étonnant

Tissaient en ombre d'or leurs silhouettes frêles.

Leurs yeux simples et purs, prunelles mordorées,

Dessous les cils soyeux lançaient mille lueurs,

Les joues couleur miel ressemblaient à des fleurs,

Toutes auréolées de soie sombre ou nacrée.

Libres étaient les corps, libres étaient les âmes,

Un printemps éternel les rendait moins cruelles

Et charmeur promettait des amours immortelles,

Quand ricanait la mort sous un soleil en flammes.

Ici le ciel est triste et tristes les visages,

Pas un seul rayon d'or pour éclairer nos nuits,

Et la trame des vies s'étire dans l'ennui,

En rêvant de trésors, en rêvant de voyages.

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Suite aléatoire des premiers billets

L’Amour, celui qui fait battre votre cœur dans votre tête avec un bruit de grosse caisse de fanfare, celui qui fait vibrer votre corps de la tête aux pieds, celui qui vous fait craindre et vous effrayer de mille choses lorsque vous allez d’un pas rapide au rendez-vous qu’il vous a donné, celui pour lequel vous vous apprêtez avec grand soin dans les moindres détails, l’Amour qui vous fait frissonner lorsqu’il vous touche, celui qui tord vos tripes quand il vous manque, qui vous rend douloureuse mais dans un cri de bonheur, celui-là est l’Amour sans partage, brut fort, sans concession, entier.Celui-là vous fait vivre et vous fait mourir, mais au moins vous savez que vous existez pour, avec, dans ou à travers l’autre, vous vous sentez vivant.Celui là arrive une fois dans votre vie, et vous pourriez mourir pour un « je t’aime » de cet amour là.Nous pouvons nous perdre dans cet amour, mais différemment que dans celui prôner par nos aïeux. Nous risquons d’y laisser notre individualité, si la personne aimée ne prend pas soin de nous protéger, de nous ramener à la raison, à la réalité, mais c’est tout. Alors que l’introduction de la tolérance et des concessions dans l’amour nous fait prendre le risque d’un engagement à vie avec une personne qui n’a rien en commun avec celle que l’on désirait aimer avant le mariage.Mais hélas ! Et j’en parlais au début de mon récit, ce « je t’aime » ne peut exister pour tout le monde, car nous ne sommes pas tous prêts à le vivre, il demande tellement de volonté et d’effort, mais surtout de remises en question par rapport à notre façon de vivre, nos principes nos scrupules même. Il demande de la confiance en nos propres choix. Et pourtant, tous nous en rêvons et en avons peur.Cet amour totalitaire nous fait ressentir une peur immense, viscérale de ne plus nous appartenir. S‘abandonner à l‘autre en toute conscience, en parfaite confiance, ressentir un tel amour ou l’inspirez, alors le « je t’aime » prononcé, égale en force et vérité celui d’une mère pour son enfant.Ce « je t’aime » là est l’idéal de l’amour. Je rappelle ici que tous ces propos sont uniquement personnels et le fruit de douloureuses introspections.Donc à mes yeux, et uniquement à mes yeux, aucun autre « je t’aime » n’a droit de citer, car j’ai connu l’Amour tel que je vous l’ai décrit, sans demi-mesure, j’ai sombré délicieusement dans la douce folie d’aimer de tout mon cœur, avec mon corps et mon âme ; Respirant chaque seconde du temps qui s’égrenait, dans l’espoir unique d’un regard posé, d’un sourire esquissé.Hélas ! Peureuse j’étais, le besoin utopique de sécurité un jour s’est réveillé, le doute a suivi amené avec un « mais », et l’humanité de ma personne, cette humanité qui se soucie du devenir, a ravivé et convoqué la raison.Les principes, les à priori, la prudence, la méfiance, cette cohue de réflexes humains, propres à la survie de tout être, a pourri la fusion de nos cœurs, et soudain…L’attachement, petit sentiment mesquin est apparu, laissant échapper un « je t’aime… mais… ».
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Au bout de la nuit


Au bout de la nuit

 

Sur la lune timide et blême danse un voile.

Mes yeux rougis et fatigués par les sanglots

Ne s’ouvrent déjà plus aux éclats des étoiles.

Je vacille comme la flamme d’un falot

Qu’un vent de tempête giflerait sans pitié.

Quelque part, au bout de la nuit, un cri s’élève.

Est-ce une bête agonisante ou un nouveau-né ?

Peut-être n’est-ce que moi au milieu de mon rêve !


Plus rien n’est réel, ni les formes, ni leurs ombres.

Ta silhouette floue envahit ma vision.

Mes morts marchent à tes côtés et en grand nombre.

Leurs mains froides et maigres cherchent ma raison.

A nouveau, au loin, résonne ce cri d’effroi.

Des réverbères aux rayons ocre s’alignent

Au milieu de nulle part pour un chemin de croix

Dont je suis l’unique fidèle qui se signe.

Au devant du cortège, tes doux cheveux d’or

Volent au vent glacial. Ta voix soudain m’appelle.

Le voile de brume descend, je ne vois pas ton corps.

Ce cri terrifiant encore une fois m’ensorcelle.

Un tambour, je ne sais où, scande cette marche.

Sont-ce les aiguilles de l’horloge ou bien mon cœur ?

Soudain, tout se tait et la lune bleue se cache.

Tu n’es pas là ! Je suis seule avec ma douleur.


Sur la lune timide et blême danse un voile;

Du ciel impuissant se sont enfuies les étoiles.

Tout devient réel. Ce n’était donc pas un rêve,

Cette vision funeste où je marche sans trêve.

Mes yeux las sont ouverts malgré les sanglots.

Je vacille et me laisse envahir par leurs flots.

Le vent a suspendu son souffle dans la nuit.

Sans toi, je suis perdue ; sans toi, l'agonie.

 

Arwen Gernak -  2006

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Poèmes d'eau, de brume, de vent

Feux follets

ourler de pierre les cascades

bondir à l'heure des feux follets

épingler la rose qui trébuche

rougir le sel des hurlevents



Imagine

imagine le ciel embrasé de brume

la torpeur du jour sans lune

imagine le chemin qu'aucun son ne couvre

le peu de mousse sous tes pas



Si la force

Si la force du vent

n'y consent

si l'ivoire de l'écume

n'y veille

si l'empreinte du sable

n'y murmure

d'où naîtra ton chant?



Un soir de novembre, 26/11/2008
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Les flocons dansent en moi



Je m'en vais à l'école
par chemins buissonniers
la neige à mes côtés
murmure sous mes pas

Je m'en vais à l'école
le coeur grave ou léger
les flocons dansent en moi
le chemin est tracé

En file, l'underrière l'autre
nous emboîtons nos pas

Je m'en vais à l'école
unmatin de grand froid


Poème : Pascale Eyben, inspirée par cette photo le 14/04/2010

Photo : Aydin Malkoç

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Fils de lin

Le matin, tisser des fils de lin, de soie, de satin
croisement des chemins
de notre destin
Fils d'Ariane, d'opale,
Chants de l'aube,
fils de la vie qui nous suggère de transmettre nos oeuvres, nos talents
ourle nos pas de mousse et de sable
le long des rivages
d'un autre temps.



Un jour de printemps, 25 mars 2010
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