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Doux leurre… !

Qu’est-ce que la douleur ?
Je ne sais pas. Est-ce une émotion ?
Une réaction ?
Est-ce que douleur rime avec peur ?
Est-ce que ces deux mots entremêlés amènent leurs maux signifiés ?
Sont-ce ces deux maux entremêlés qui éloignent la raison ?
Comment douleur vient-elle en moi se générer ?
Pourquoi moi ? Pourquoi toi ?
Pourquoi nous ? Pourquoi vous ?

Elle est là, je la sens, volcan bouillonnant au fond de moi.
Elle est là, pourquoi ?
Elle me ronge, elle attend,
c’est un fauve aux aguets,
elle m’épie sans arrêt.

Je ne sais pas pourquoi ni comment,
tout au fond de moi, elle se tapit.
Un geste un mot, elle bondit
dans mon corps, dans ma tête,
elle me brûle, elle me lance, me déchire et me saigne… La Bête…

Elle s’acharne des heures sans relâche…
Enfin repue et lasse, doucement elle me quitte et se cache.
Elle s’est endormie, mais elle reste là, elle attend.
Je la sens au fond de moi. Quand est-ce que cela finira ?

J’ai peur !
Pourtant je sais qu’elle partira, quand je ne serai plus…
J’aimerai tellement l’apprendre, la comprendre, pour l’attendre et …
Qu’elle ne soit plus !



04/06/2006


Lunessences


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Savoir

Savoir...

La vérité est une voie une porte,
chemin royal du cœur,
accès direct à la confiance, aux sentiments.

Elle est libération, d'une conscience
souvent prisonnière d'un si ou d'un mais,
introduisant le mensonge, l'illusion...

Vérité aux dures apparences,
froide et cinglante jetée au visage,
tu égratignes l'égo, parfois le cœur...

Tu es douceur, parfum de roses
quand tes mots au goût de miel,
caresses d'amour, chérissent l'être
à qui tu es donnée.

Tu es lumière,
tu es l'écho du gouffre de nos millénaires…
Et innées connaissances,
tu es compréhension,
suggestion aussi, par intraveineuse...

Toujours tu seras source de paix,
pour l'âme qui se baigne jour après jour dans tes eaux.

Pourtant Vérité souvent on te cache,
on te pare de bonnes intentions,
par choix ou intérêts.

Vérité tu le sais, tôt ou tard
même si tu es quatre,
Vérité je te connaîtrai.



11/02/2007
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pensees 30

LA D D P ET LE FESTIVAL DE POESIE




Pensée 30



Pensées cachots, songes casinos je joue à la roulette russe avec l’idée de la mort.

Impair, Pair et gagne Le noir sort. Rien ne va plus



Tu tiens ta plume tel un couteau Tu n’écris pas tu coupes, déchires, fends, pourfends, balafres des feuilles et des feuilles ; Soliloque grandiose, apothéose de mots ; Seul ton discours reste blanc



Je glisse telle une banquise vaincue et me laisse aller aux confidences



Ils nous veulent dans un agenouillement absolu et définitif



Pensées tire-bouchon dé bouchonnent les « tabous »



Le « Cogito suprême serait-il Dieu ? dieu ?



Certes, j’ai deux formes de consciences ; Générale globale expansionniste et une conscience parcellaire individuelle remise à mon format et dont je suis étroitement dépendant. Conscience soumise à mon introspection et qui fait mal, conscience objet d’étude, pieu de la connaissance qui fait mal, que j’arrache à coups de plume vindicatifs que je veux changer, modeler à ma convenance mais, qui résiste toujours et encore.



Fomente de ma dualité



Tu ne m’écris jamais, ne me parle jamais ; Tu me vampirises Prends, gobes tout ce qu’il y à prendre en moi et, m’énonces en théorie, me présentes en équation, Sous ta plume je suis « ON « « EXEMPLE » « THÉORIE » et même « HYPOTHÈSE » !



Je reste constamment à la lisière de la réalité, fuis dans mes songes et me perds.



Idées ellipses, je ne sais qui je suis je te fuis



Déserteur, franc-tireur acrobate des mots je m’exhibe



Funambule du verbe saltimbanque de la vie



Mon Aimée mon Aînée que m’importe l’écart du temps fut ce t-il un grand écart.



O ma sœur, mon ombre, mon double et si doublement par la plume



Les idées en bataille, le cœur en ribaude, de la poésie plein les yeux, aveuglé de toi



Je voudrais enlever la brume de tes voiles



Et te poser sur un divan… Plaisir O DIEU !



T ENLACER DANS TON EMBRASEMENT

TE CONTEMPLER DANS L’ABANDON ET, TE CACHER, POUR JAMAIS, DANS LES SOUS BOIS DE MA MÉMOIRE



Je tiens le couteau par la mitre



Ta langue bistouri, mots scalpel



JE DESSINE MA SOUFFRANCE A GRANDS COUPS DE PALETTES D’AUTOMNE



Je fis le grand écart avec la grâce d’un girafon qui broute sa première herbe.
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L'ours

J’ai reçu en présent

Un ours à câliner

Trop blessé par le temps

Pour daigner en parler.

 

De sa grotte profonde,

Il a voulu sortir

Et chercher à la ronde

Une fille à séduire.

 

Ce cadeau dans les bras,

Je ne savais que faire

Lui chuchotant tout bas :

« Est-ce que l’on va se plaire ? »

 

Oubliant la méfiance,

Je suis entrée dans le jeu

Lui offrant ma confiance

Sans nuage dans le ciel bleu.

 

Et, petit à petit,

Il m’a apprivoisée.

Comme je lui ai écrit,

Il m’a remerciée.

 

L’ours semblait si heureux

Avant qu’un gros nuage

Assombrisse le ciel bleu,

Signe de mauvais présage.

 

Sans prononcer un mot,

Il m’a abandonnée,

Me laissant le cœur gros

Sans même se retourner.

 

Certains diraient de lui :

« Cet ours est mal léché !

Ne pense plus à lui,

Il te faut avancer.

 

Cet ours t’a déçue

Car il a peur de lui.

Il se montre têtu

Et veut que tu l’oublies. »

 

Va-t-il encore sortir

De sa grotte fermée

Pour cueillir des sourires,

Offrir son amitié ?

 

J’avais reçu en présent

Un ours à câliner.

Je suis seule maintenant

De par sa volonté.

 

Moi, face à son silence,

Je suis bien impuissante.

Je continue ma danse

Lui glisse sur sa pente.

 

Deneyer Viviane 11/04/2011

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LES COULEURS...

C'est un bleu si léger

Transparent, comme ouaté

Traversé de luminosité...

Et le jour s'est levé!

 

C'est un vert si présent

Tantôt sourd ou écclatant

Du bleuté au grisonnant...

ça et là caressé par le vent!

 

C'est un jaune sans sourdine

Qui par ci par là frime

Que le soleil sublime

Et nous donne la gaité en prime!

 

C'est le rouge qui s'impose

En buissons ou en roses

En bourgeons qui éclosent...

C'est la nature qui ose!

 

C'est du rose dans un coin

Et du mauve là plus loin

Qui s'incrustent d'instinct...

Romantiques et coquins!

 

C'est la fin du printemps

Le début de l'été triomphant

Et ce matin en me levant...

J'avais à nouveau l'oeil adolescent!

J.G.

 

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journal de bord, dimanche 10 avril 2011

Trois personnes sont venues, hier, au concert de "La Bwesse a Music".

 

Trois personnes. Pas plus.

 

Bon, la soirée s'est bien déroulée.

 

Bien sûr, ça devait démarrer à 20 heures. Trois quarts d'heure plus tard, le chien (de la maison) n'aboyait toujours pas pour signaler qu'une personne, devant la porte d'entrée du cabaret (où il ne faut pas sonner) se manifestait.

 

Dois-je considérer cet état de fait comme une injustice ? Sûrement pas. Les gens ont le droit de venir s'ils le souhaitent, mais ... c'est tout. Et puis, ils ont aussi leurs priorités.

 

Puis-je vivre cet état de fait comme une injustice ? Oui. Ne parlons pas, dans ce cas, de permission. On ressent ce qu'on ressent.

 

Bon, comme d'habitude, j'avais averti un minimum de gens. Mais pas autant que ... dans d'autres périodes. Le peu de public vient-il de là ? Peu probable : on fait parfois un maximum de battage (publicitaire ou informatif), sans voir beaucoup de têtes se bousculer au portillon ... parfois, on limite son info et on fait salle pleine. Alors ?

 

Tout celà, je le sais.

 

Mais au moment où on le vit ...

 

Hier, entre vingt-et-une heures (moins le quart) et vingt-et-une heures (heure où j'avais placé ma limite pour démarrer quand même le spectacle (par respect pour les quelques-uns qui étaient venus et pour ... moi-même), je m'étais posté à l'entrée du cabaret. Il commençait à faire noir. Des phares de voiture se manifestaient dans la rue, je me disais : ah, peut-être un qui s'rapplique, et la voiture ... final'ment, tournait toujours au carr'four juste avant le cabaret ou s'arrêtait toujours devant la façade d'une maison de la rue (quelques mètres plus loin).

 

J'ai passé ces dix minutes (précédant mon "entrée en scène"), à accepter cet état de fait, à me rapp'ler que pas mal de gens me sout'naient (sans me l'montrer), pensaient sûrement à moi au même moment (comme je pensais à plus d'un), que les dés n'étaient pas joués.

 

Je me suis encore dit, à ce moment précis ...

 

Qu'il est si facile de devenir mégalo et d'attraper la grosse tête. Qu'il est si facile, quand on n'ignore pas qu'on a du talent (ou "un certain talent") et qu'on se décarcasse, à son échelle, pour le faire valoir, de considérer, lorsque le public n'est pas là (et ... qu'on en a grand besoin), de tomber dans un sentiment de victime, de s'accrocher le coeur et de considérer que le public est salaud, ingrat.

 

Mais non, mais non ...

 

Les gens ne nous doivent rien. On ne doit jamais l'oublier. Leur sympathie n'est jamais un dû.

 

Bien sûr, bien sûr ...

 

Un cauch'mar m'attendait, la nuit suivante : je me voyais, avec ma guitare et mon ukulélé sur le dos, sonnant à une porte. Il me restait peut-être un quart d'heure avant de prendre le dernier train (je n'étais même pas certain d'en attraper un dernier). La séquence suivante, je me trouve dans une péniche. Plein de gens, sur des coussins, m'attendent, le regard jugeant et me disent, quand je m'approche d'eux : "Tu as chanté trop vite aujourd'hui, on n'a pas compris pourquoi". Je n'ai pas su quoi dire. J'ai ensuite voulu partir, histoire de ne pas ... louper le train, qui allait partir incessamment. Et voilà qu'en ch'min, je m'aperçois que j'ai oublié ... mon sac-à-dos.

 

Bien sûr, bien sûr ...

 

Les prémices de l'été m'ouvraient leurs bras, ce dimanche matin. Le marché, à la Ville Haute de Charleroi, me donnait un sentiment de vacances.

 

Hier, en début d'après-midi ...

 

J'ai voyagé chez des amis.

 

Un lustre qu'on remonte et qu'on descend, grâce à une ficelle. Une partition de Rachmaninov sur un piano à queue. Un potager. Un atelier (de menuiserie) où cinq portes postiches vous font la fête.

 

Et ...

 

On m'a prêté (pour un temps indéterminé) un accordéon diatonique. Hé hé, la famille musicale s'agrandit. Le prochain concert pourrait en témoigner.

 

 

 

 

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Haïkus d'avril

Un poisson d'avril

Dans le dos d'un Allemand

Audace de guerre

 

Odeur de jacinthe

Avant la première tonte

J'en rêvais déjà

 

Petite souris

Toutes les femmes s'enfuient

Quand tu apparais

 

Mouette et canard

Côte à côte sur la Sambre

Es-tu amoureux ?

 

L'oiseau sur la branche

En dessous du vieux poirier

Le chat aux aguets

 

Odeur de printemps

Les rangées de jacinthes

Bleuissent les yeux

 

Mies de biscottes

Sur le miroir du bouillon

Voyage d’avril !

 

Rayon de soleil

Sur le clavier de l'ordi

La mouche au repos

 

Les pensées jaunes

Tellement épanouies

~ Tous mes bleus au cœur

 

Premier barbecue

Le jardin autour de moi

Devient trop petit

 

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Au jour le jour

 

 

L’insensibilité me gagne.

Je me suis tant extasiée,

Dans les villes et dans la campagne,

Que j’en reste rassasiée.

 

Sans être ignorante des drames,

Qui répandent partout l’horreur,

Je n’ai nulle douleur à l’âme

Et ne verse jamais de pleurs.

 

Le siècle actuel éblouit,

Par le fantastique qu’il crée.

Il déshumanise et détruit.

La tendresse n’est plus sacrée.

 

Je cogite, aimant moins ma vie,

Aux faibles plaisirs éphémères,

Devenue fade sans envies.

Je soliloque solitaire.

 

9 avril 2011

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CV .A D R I A N J U R A D O (Español)

A D R I A N  J U R A D O  M E N D O Z A




DISTINCIONES :

1993 Festival cultural EUROPALIA-MEXICO.Bélgica.
1994 “Journées Latino-Américaines», Espace Shengor.Bruselas.
1995 FIAL. Feria Internacional de Arte Latinoamericano, Bruselas.
1996 III Internationales Künstlerpleinair “SEINSICHTEN AUS WELTEN” ,Berlin y Rostock,Alemania.
2001 VI international kùnstlerplair “seisichen aus welkten” Berlin y Rostock Alemania.
2007 Encuentro mundial de muralistas Invitado para representar a Mexico, Argentina.
2009 X Biennal de la Habana  “Integración y resistencia en la era global” Cuba.
2010 "Truc Troc" 6th Edition BOZAR. Palais des Beaux-arts (Palacio de Bellas Artes) Bruselas.
2010 " Festival des Libertés "Théâtre National" Bruselas.


EXPOSICIONES INDIVIDUALES:

1995 “ Rencontre Europe-Amérique latine”, Beurschowburg et Institut de la Cambre, Bruselas, Bélgica.
1997 “ FANTASMAS”,Deutsch-Ibero-Amerikanischen Gesellschaft e.V.Frankfurt am Main, Alemania.
1998 “FEELINGS” hotel Sofitel Amberes Belgium.
1999 “SPECTRUM” International house, bruxelles.
2004 “DESTRUCTIVISMO” Galería Casa de America Latina, Bruselas.
2008  "Arte contra la guerra" restrospectiva de obras nacidas espontaneamente sobre el tema.
Cultur center Piano Fabriek Bruselas
2010 "Rostros urbanos-Paisajes humanos" Exposicion bi-personal con Héloïse Van de Wiele
en el "Espace Duesberg" Verviers, Bélgica.

EXPOSICIONES COLECTIVAS
(Selección):

1990 “De Generación en Generación”, UPICSA Instituto Politécnico Nacional, México.
“Materia Prima”, Festival del Centro Histórico de la ciudad de México.Galería la Casona.
exposicion curada por Guillermo Santamarina.
1992 “Rojo”, Galería La Estación, Cuernavaca, México.
“Laberintos”, Bicentenario de la Academia de San Carlos, Mex.DF
1993 “Poesía Vixual”, IV Bienal Internacional.Metro de la ciudad de México.
“No a la Pena de Muerte”, Museo Universitario de Chopo, Mex.DF.
“Instalación de primavera”, Festival de primavera.Museo de Arte Moderno, Mex.DF.
1994 “Pukara”, Galería Oxalis,Lovain-la-Neuve, Bélgica
1995 Galería Reynolds Kethëlburgkës, Bruselas.
“Rythmes métisses”, Sala de la Madeleine, Bruselas.
1995 “Parcours d´Artistes” ,Commune de Scharbeek, Bruselas.
1996 “Veelkleuring in Beelden»,Galerij de Markten,Bruselas.Bélgica.
“Jeune Art Plastique Latino-Americain”,Casa de América Latina, Bruselas.
1999 “Homenaje a la muerte” Convento de monjes Jesuitas, Gante Bélgica
2003 “Etnia” Galería Espacio Latinoamericano, Sablon, Bruselas.
2007 "Reflexion sobre la imagen Latino-americana" Expo fotografica Casa de America Latina Bruselas.
"Etnia IV" Archivos del Rey, Bruselas Belgica.
2008 " Movimiento" notas visuales sobre la danza , galeria Art fort reveaur, Bruselas
2009 "Rescatando espacios" Expo dans le cadre de la Bienal de Cuba
2010 "Truc Troc" exposicion  en el el Palacio de Bellas Artes de Belgica.  BOZAR



MURALES Y OBRAS MONUMENTALES:

1988 “El hombre y la Ciencia Biomédica del siglo XXI”,(colaboración) .ENEP. Iztacala UNAM, Mex. (2500 m2).
1990 “Contra el sida”, Academia de San Carlos, México. (20 m2).
1991 ”Por la paz”Consejo Nacional para la Cultura y las Artes, instituto Mexicano de la Radio, Mex.DF. (180 m2).
“Vía Crucis” escenografía para la representación de la pasión de Cristo (dirección de realización) Iztapalapa, Mex.DF. (1300 m2).
“El Mercado” (colaboración ), Mercado Adolfo López Mateos, Cuernavaca, Mex. (10 000 m2).
1992 “Libertad”, Penitenciario Cereso, Cuernavaca, Mex. (200 m2).
“Mujer, Lázaro Cárdenas” (colectivo) Instituto Palmira, Cuernavaca, Mex. (60 m2 cada mural).
1993 “México en su historia”, (Festival Europalia-Mexico, Maison de l´Amérique Latine, (realización parcial del proyecto) Bruselas. (180 m2).
1994 “Cuba”, Université Libre de Bruxelles, Bélgica. (60 m2).
“Multiculturalismo”, Frankfurt, Alemania. (50 m2).
1995 “Che Guevara”, Vrij Universiteit van Brussel, Belgisch.(60 m2 ).
1996 “Expulsados del paraiso” serie de telas monumentales contra el razismo en Europa.Alemania
2000 “tran-sito” mural en el parque de la rossé, Anderlecht IBG Bruselas . (150 m2).
2004 “fresque pour la paix versus 2004“ Place Flagey, Ixelles Bruselas (20 m²)
2006 « Ingrid Betancourt » Place Flagey ,Bruselas retrato monumental por la liberacion .
2007 « Voix sans paroles » Mural realisado por los trabajadores clandestinos latino-americanos ,bajo la direcion artistica de Adrian Jurado.
2008 <desastres de la naturaleza humana> dibujo monumental contra la guerra en Gaza 18mts²

Desde 1996 hasta hoy día, ha realizado anonimamente intervenciones urbanas efímeras en España, Alemania, Mexico, Cuba, Tunez ,Bélgica, Syria, Jordania, Libano,Turquia....
como parte de su proyecto inedito: "Trazos de la memoria".


OTRAS ACTIVIDADES:

1988-90 Responsable cultural de la sociedad de alumnos de la Unidad Profesional Interdisciplinaria de
Ciencias Sociales y Administrativas (UPIICSA); Instituto Politécnico Nacional. Mex.
1990-91 Profesor de pintura; centro Comunitario de Culhuacan, Mex., D.F.
1992-93 Creación y dirección de la Galería de Arte Contemporáneo Bonam-Aktum; Cuernavaca, Mex.
1995 Profesor de pintura; Vlaamse Gemeenschapscentrum Liza, Brussels.
Conferencias sobre muralismo mexicano; México, Bruselas.
Periodismo Cultural; Agencia Eurolatina TV, Comisión Europea, UE. Bruselas.
Diseño Gráfico e Ilustración de libros; (libros pedagógicos para escuelas primarias)
Vídeo; reportaje y creación.
1999 Profesor de artes plásticas, en el instituto “Kunshumanibra” Bruselas.
2003 Pedagogo en arte infantil en la Casa de America Latina Bruselas.
2005-2007 Comisario de exposiciones en la Maison de l’Amerique Latine , Bruselas.
2007 Director fundador de Canal arte TV inter. Donde realiza reportajes culturales de la comunidad Latino-americana .
2008 Comisario de exposiciones internacionales en la Casa de America Latina Belgica.

Aparte de su trayectoria como artista plástico y audiovisual profesional, Adrian Jurado ha luchando en los últimos 15 años por democratizar la educación artística, y por generar espacios de participación y expresión cultural .

En su experiencia como pedagogo de arte asesoro múltiples creaciones murales colectivas y educo a muchos jóvenes, niños y adultos entre otras muchas otras labores artísticas .

En sus diversos campos de creación ha buscado las historias de grupos sociales y políticos que han sufrido el atropello en derechos humanos u otro tipo de proceso político, u exclusión cultural y social.

Cabe mencionar que en la mayoría de los casos esta labor de arte humanitario fue realizada benévolamente y en algunas otras ocasiones estas acciones fueron acompañadas por la Casa de América Latina. lo cual pone en evidencia los deseos de compartir su conocimiento mismo en condiciones difíciles.

Adrian Jurado considera que el lenguaje de las artes plásticas puede ser un vehículo de expresión para manifestar las inquietudes creativas y existenciales de colectivos que viven dificultades en su cotidianidad,fomentando así un dialogo estético con el resto de la población que seguramente contribuirá a la cohesión social .

Por otra parte Adrian ha pretendendido otorgar un halo de humanidad a los numerosos participantes de estos proyectos despertando su creatividad ; Para lo cual ha elaborado una metodología original basada en su experiencia de mas de 20 años.

algunos ejemplos y resultados estéticos pueden observar en el capitulo ;
Arte Humanitario.




ESTUDIOS:


1988-92 Cursos de educación continua: pintura, escultura, dibujo, historia del arte, composición.
Escuela Nacional de Artes Plásticas.Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM).
DEPG antigua Academia de San Carlos.Mexico.
1988-90 Licenciatura en Administración Industrial, UPICSA.Instituto Politécnico Nacional.Mex.
1989-92 Escuela Nacional de pintura, escultura y gravado.La Esmeralda.Instituto Nacional de
Bellas Artes (INBA).México.
1992 Práctica y teoría de pintura monumental en el grupo “Muralistas Mexicanos”.Cuernavaca.Mex.
1991-95 Seminarios y encuentros sobre arte público .México - Bélgica.
1994-95 Pintura monumental. Académie Royale des Beaux Arts. Bruselas.
1999 Autodidacta en diseño grafico por ordenador.
Manejo de programas como fotoshop, adobe premiere, AF.



IDIOMAS:
Lengua materna español.
Frances nivel profesional.
Ingles nivel profesional.
Portugués nivel conversación.
Nociones tanto de holandés como de alemán.
Valenciano nivel comprensión.
Catalán nivel comprensión.
Gallego nivel comprensión.
Italiano nivel comprensión.

Dirección:


12 Impasse St. Jacques 1000 . Bruselas. Sablon
Teléfono Bélgica 32 /(0) 488 82 27 68.
E-mail:
jurado_adrian@hotmail.com  
juradoadrian@gmail.com
adrianjuradomendoza@yahoo.es


Skype: adrianjurado 

artsrtlettres.ning.com/profile/AdrianJurado
http://www.livevideo.com/video/AdrianJurado

facebook

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Adrian Jurado  (Mexiko-Spanien)

Adrian Jurado studierte an der Akademie Saint Carlos in Mexiko Malerei, Skulptur, Kunstgeschichte. Zwischen 1992 und 1993 wirkte er als Gründer und Direktor einer Galerie für zeitgenössische Kunst in Mexiko. Darüber hinaus war er bei einem Kultursender der EG tätig und beschäftigte sich mit Grafikdesign und Buchillustration. 1994 wurde Adrian Jurado von den mexikanischen und belgischen Regierungen zu einem Kunstfestival des Lateinamerika-Instituts mit dem Titel "EUROPALIA" nach Brüssel eingeladen.

Dort schuf er ein Wandbild auf einer 162 m2 großen Mauer, die drei wichtige Perioden der lateinamerikanischen Völker zum Thema hatte: die prähispanische Periode, die Periode der Eroberung und die des Modernismus. In einem Teil des Werkes wurde z.B. die Zerstörung alter Kulturen thematisiert, die augenblicklich zur aktuellen Problematik des lateinamerikanischen Kontinents zählt. Diese, aber auch andere Themen wie wirtschaftliche Abhängigkeit, Diktaturen und Intoleranz werden von Jurado künstlerisch verarbeitet.

Seine Malerei folgt dem Instinkt, nicht untätig zu bleiben gegen Nationalismus, Intoleranz und Rassismus, mit denen wir uns heute konfrontiert sehen. Seine Ästhetik des Horrors begreift er als Mittel, um durch Angst den Zuschauer zum Nachdenken über Ursachen und Gründe der bestehenden Ungerechtigkeiten in der Welt anzuregen.

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Adrian Jurado small presentation. (until 1996)

Adrian Jurado small presentation. (until 1996)

Adrian Jurado studied painting, sculpture and art history at the Academy Saint Carlos in Mexico. In 1992 and 1993 he was the founder and director of a gallery for contemporary art in Mexico. He also worked for a cultural television channel of the European Union and worked on graphic design and book illustration. In 1994 Adrian Jurado was invited by the Mexican and Belgian governments to take part in an art festival of the Latin America Institute, the "EUROPALIA" in Brussels. There he painted a mural on a wall of 162m2 in size, which thematized three important periods of the history of Latin American people: the pre-Spanish period, the period of conquest and the period of modernism. One part of the work raised the theme of the destruction of old cultures, which is a contemporary issue in the continent of Latin America today. This, and other themes such as economic dependence, dictatorship and intolerance, are the subjects of Jurado's art. His painting follows his instinct, not to remain inactive in the light of nationalism, intolerance and racism, with which we are confronted today. He understands his aesthetic of horror as a means of engendering fear in the observer and thereby encouraging him or her to consider the origins and causes of present injustices in the world.
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Apuntes sobre un maduramiento
(a proposito de la pintura de Adrian Jurado)
por Nathalie Sedou *


Premicias…


Adrian Jurado deseó espontaneamente pintar “grande”…. Estudiando en la academia San Carlos UNAM (Universidad Nacional Autonoma de Mexico), y en La Esmeralda INBA (Instituto Nacional de Bellas artes) y admitiendo una evidente influencia del muralismo, se plantea muy pronto del lado de los que ven la pintura como la expresión de una relación con el mundo, como un medio de protesta. Escoje deliberadamente acercarse a la pintura monumental y muy joven participa a la realización de murales a consecuencia de encargos públicos. Invitado en 1994 por el comité belga de Europalia México a realisar un mural el cual solo se termino parcialmente (debido quizas a la censura oficial) decide investigar sobre la enseñanza artistica Europea y en Bruselas y acude al curso de pintura monumental en la academia de bellas artes.(donde se percata que la calidad de la educacion artistica es solo un mito)

Sus primeras pinturas en una búsqueda aferrada de la materia, muestran cuerpos situados en un espacio poco definido. Se inscriben en un discurso principalmente alegórico y simbólico, haciendo referencia a los males generados por la intolerancia, la guerra, el peso de la historia. Los personajes angulosos y padecidos se tuercen hasta desmembrarse: incluso las curvas se vuelven duras en estos cuerpos heridos. El pintor otorga a los gestos de la mano una importancia mayor: crispadas, descuartizadas, o bien amenazadoras, son signo de autoridad sino gesto de dolor, de rechazo, protección. La encarnación visceral de los cuerpos que nos sorprende a primera vista en la pintura de Adrían se refiere indirectamente a destrucciones y padecimientos reales, esos mismos de la explosión de gaz de San Juanico y del terremoto de 85.

Spectrum…


En 1996 es invitado a Rostock para participar al taller internacional “seinsichten aus welten” donde trabajan juntos artistas de diversos horizontes. Ahi es donde se formaliza la serie “Spectrum” que constituye una etapa preponderante en su trabajo: Spectrum es un conjunto de telas de medio formato, pintadas con acrílico. Destacan en ellas un fuerte sentido de la situación, una nueva representación de las figuras (evicción de la carne) asi como se impone la opción de agregar elementos ajenos por el medio del collage.En el cuadro, cuando el entorno y la composición se han establecido, empieza a descubrir siluetas, y provoca la situación. Adjunta objetos y signos en la ulima fase de la obra y es cuando entonces adquiere sentido al mismo tiempo que la obra se vuelve irónica, casi enigmática....

Por sus virtudes narrativas y su recurso al elipsis, da la sensación al espectador observando sus cuadros que algo esta por pasar o acaba justo de pasar. El espectador ha llegado muy pronto o muy tarde, todos los elementos no le han sido comunicados, entonces el mismo supone, completa, imagina. Este universo pictórico se articula principalmente segun dos ejes:
Por una parte, tiende a mostrar situaciones de dominio, impuestas por la fuerza o contrarrestadas, provocando manifestaciones de violencia, tensión o resistencia, donde el tema pintado se vuelve la expresión de una impugnación y un cuestionamiento de la autoridad (la clase del 94, la ultima cena ). Por otra parte, se trata de una mirada sobra la cotidianidad con cierto desengaño, mostrandola desde un punto de vista sordido, sofocante (la ultima y nos vamos, hasta que la muerte nos separe), incluyendo tópicos mediante el collage para denunciar una logica del consumo (hasta agotar existencias, la ultima moda).

Esto recrea una “geografia” muy particular ya que estas dos visiones se interpenetran, y muestran los efectos de dominación en lo cotidiano, con sus implicaciones económicas, sociales, humanas y sexuales.

El tiempo…


El avanze más prodigioso en su trabajo proviene de su modo de enfrentar la posible « representación » del tiempo. Antes, su entusiasmo en reivindicar la noción de arte público y la necesidad de cubrir una amplia superficie habían mantenido Adrían en un registro fuertemente ligado con el muralismo: aquél del tiempo histórico. El artista colocaba sus protagonistas dentro de estrictos acontecimientos, los sometía a los tormentos de la historia refiriendose a épocas precisas: el periodo prehispánico y la conquista, la dominación estadunidense, la guerra del Golfo...

Ahora bien con Spectrum, desarrolla otro registro del tiempo, este como experiencia de la duración. Recrea la sensación del tiempo que se dilata o se condensa, usa sus manifestaciones mentales (reminiscencias, evocación de los muertos) y se interesa en el desgaste, buscando como traducirlo con signos cuyo referente no escapa al espectador: desagregación de la materia, oxidación, lugares desolados, objetos dejados al abandono, telarañas, ruinas. Con el fin de producir esos efectos juega con la materia misma: en sentidos opuestos por ejemplo se refiere a la antigua estructura del políptico con fondo dorado e intenta recrear una apariencia de barniz resquebrajado.

O recurre – de manera mucho menos conciente – a modismos procedentes del lenguaje cinematográfico como la secuencia y la elipsis, el travelling o el gran angular, el « close-up »... De ahi seguramente su gran sentido de la situación donde los detalles no solo vienen informando sobre el drama que va ocurrir sino que de manera muy llamativa agregan sentido, provocan el espectador, le inspiran curiosidad, malestar, o risa.. Tanto hasta que la muerte nos separe como la ultima y nos vamos inducen un efecto basado sobre la construcción de una secuencia y la pertinencia de los detalles. En cambio hasta agotar existencias (cuyo clímax recuerda el cine hollywoodense) presenta una escena muy abierta, como un gran angular que permite captar la situacion entera. Al mismo tiempo esos tres cuadros como el mural de la Rosée, implican al recorrerlos con la vista un « movimiento lateral» el cual requiere cierto sentido de lectura (partimos de un punto para llegar a otro significativo).
El pintor ha logrado traducir en términos plásticos fijos elementos procedentes del cine, es decir temporales y de movimiento. Mucho más que una atención a la materia pictórica, ese logro resulta de la disposición de los espacios y de la importancia otorgada a la narración. A raíz de graves acontecimientos los protagonistas parecen petrificados por el estupor; el espectador – formado inconcientemente por el cine - siente haber llegado en medio del drama, reconoce las elipsis. Reencuentra en esa pintura elementos específicos al tiempo cinematográfico : síntesis por el montaje, un largo paso del tiempo expresado en un instante, el « flash-back » . De hecho, otro detalle significante es el formato de los cuadros, los cuales se acercan mucho de tamaños cinematográficos por excelencia (el antiguo 1,37 o el formato estadunidense 1,85 para hasta agotar existencias). Cual no fue entonces mi sorpresa al enterarme a posteriori que el pintor pasó su infancia en salas de cine donde su abuelo era proyeccionista. El estraño enlace entre sus cuadros e imagenes filmadas no viene de la nada…


*Historiadora del arte por la Universidad de Lille Francia .
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Notes on growing up (regarding Adrian Jurado’s paintings)

 By  Nathalie Sédou
Art Historian, University of Lille, France.

First steps…
Adrian Jurado spontaneously decided to paint “big”. While studying in the San Carlos Academy,and in La Esmeralda (Mexico), and admitting his great interest in Mexican muralists, he soon decided to locate himself on the side of those who see painting as an expression of their relationship with the world, and as a means to protest against the system. He deliberately chose monumental painting and from a very young age participated in the creation of several murals requested by Mexican public institutions. In 1993, he was invited by the Belgian committee of Europalia Mexico to paint a mural painting and visit this European country, he decided then to took a course on monumental painting in the Fine Arts Academy in Brussels.

His first paintings, in a constant search for substance, show bodies located in a barely defined space. These paintings subscribe to a world of symbols and allegories and describe the ills caused by intolerance, war, and the weight of history. The sickly and emaciated protagonists twist and turn until they fall apart – even the curves on these hurt bodies look rough. The painter communicates through his figures’ hands: mutilated, charred, or even threatening, by turning them into a symbol not of authority but of pain, rejection, and self preservation. The visceral portrayal of the bodies, which surprises us at first glance, refers indirectly to real suffering and destruction – the pain caused by the gas explosion in San Juanico and the earthquake that violently shook Mexico’s capital in 1985.


Spectrum…

In 1996, he receives an invitation to participate in Rostock’s international workshop entitled “Seinsichten aus welten”, where artists of diverse backgrounds have a chance to converge. Here is where he first shows the world his “Spectrum” series, which constitutes a decisive moment in his career. Spectrum is made up of several medium-sized acrylic canvases, and within them he offers a new representation of bodies and figures (no flesh is represented) by introducing elements through the collage technique. Within each image, once the surroundings and the composition have been established, he insinuates silhouettes and prepares the stage for the scene’s action. In his final work phase, the objects and signs he adds give sense to a message that becomes ironic and almost enigmatic...
As a result of his narrative qualities and by constantly evoking the ellipsis as a central element, he is able to express that something is about to happen or that it occurred only a moment ago. The spectator has arrived either too early or too late and, as the situation has not been fully explained, he/she might decide to infer, to imagine or to complete the scenario. This universe of imagery is mainly articulated within the following two axes:
Firstly, Adrian tends to describe scenes involving domination or situations imposed upon by force, all of which cause a tense or violent reaction, and where the author directly questions authority (Class of 94, and The Last Supper).
Secondly, he analyzes everyday situations head on and from a sordid and stifling point of view (The last Drink and then we Leave and Till Death Do Us Part) – including the elements he has added with his collages – to denounce humanity’s dehumanized consumerism (Until merchandise runs out and The Latest Fashion).
Adrian recreates a very particular “geography”, as he combines both of the abovementioned axes and therefore, exposes the effects of domination on everyday life, with its social, human, economic and sexual implications.


Time…


The biggest development in his work comes from the way he handles the “representation” of time. Before this, his enthusiastic efforts towards vindicating the notion of public art and the need to cover a vast space had kept Adrian closely tied to mural painting: time within a historical context. The artist would locate his main characters within specific events, and put them through the torments of history by referring to specific eras: Pre-Hispanic and conquered America, United States’ domination of Mexico, the Gulf War...
With the Spectrum series, he developed a new register of time – as an expression of time’s duration. He recreated the sensation of time – either by stretching or compressing it – used mental resources – reminiscing and evoking the dead – and focused on the feeling of being worn out and exhausted, while searching for different ways to translate this into signs that wouldn’t elude the spectator’s attention: the disaggregation of matter, rusting objects, desolate settings, abandoned objects, cobwebs, and ruins. In order to obtain the desired effect, he played with substance itself: in Opposite Senses, for example, he referred to the ancient polyptic structure with a golden background, and tried to recreate the appearance of worn down varnish.
He also used – in a less conscious manner – elements from cinematic language such as sequence and ellipsis, travelling, wide-angle takes and “close-ups”...This is probably why he presents each situation so clearly, and not only reveals drama but also gives it new meaning, provokes the observer, awakens the viewer’s curiosity and even produces feelings of discomfort or laughter...That is particularly true in Till Death Do Us Part as well as in The Last Drink and then we Leave, as the effect of both these paintings relies on its sequences and details. In the case of Until Merchandise Runs Out (with a climax that reminds us of Hollywood cinema), Adrian presents a very open scene, like a wide-angle look that allows us to capture the entire scope of the situation. These three paintings, as well as the Rosee mural, must be absorbed by means of a “lateral movement”, as we would do when reading a book, being that we need to start in one specific point to reach the next significant location.

Adrian has been able to translate many cinematic elements into painting – mainly components of space and time. He has achieved this by successfully distributing on canvas the story’s elements and narration. The paintings’ main characters seem to be petrified by the sheer weight of the circumstances, while the spectator – unconsciously aware of the presence of cinematic language – feels as though he/she has stumbled upon the painting in the height of drama and therefore, recognizes the existing ellipsis. Several elements of cinematic language are present here: a synthesized structure, a long stretch of time expressed in an instant, and flashbacks. Another significant detail is the format of each painting, very close to cinematic dimensions (such as the formerly employed 1.37 format and the American 1.85 present in Until Merchandise Runs Out). I was not that surprised to learn after the fact that Adrian spent many years as a child sitting in the movie theater where his grandfather worked projecting films. The unique relationship between his paintings and film didn’t simply happen as a coincidence...

Towards public art…


Time has made Adrian reflect again on public art as an attempt to assimilate collective memory within the cities’ common spaces. He has distanced himself from some of the original objectives of mural art and therefore, has proven that he wants to approach this art with a less literal and academic eye. However, he considers his work a social endeavor that aims at producing a positive relationship between cities and inhabitants. Adrian directly appeals to his audience in order for it to identify and react to each artistic proposal. He is well aware of how important the context in which he constructs his work is, as well as the events and the main characters that he places on each canvas.
Stroking memories
Adrian’s artistic process involves perceiving and reconstructing places. That is how he takes ownership of specific walls and buildings – his images won’t just be “applied” to these walls, the images will actually be based on what has gone on in and behind them, thanks to the discovery of shapes, patterns, traits and forms...This requires rigorously analyzing where he will develop his next representation. An abandoned wall or square may actually be a rich source of inspiration without this meaning that a complete “makeover” is necessary or that obsolete objects must be changed by new ones. He examines the city as an urban landscape filled with footprints and history and promotes a process where spectators not only observe but actually recognize themselves in these images. This process needs not to hide the signs of deterioration, what it requires is to give the weathered walls a new meaning (without forgetting the original purpose of each location) by accentuating or corrupting the decay, by renouncing to cover the walls entirely with paint and by opening each space to the effect of time and the elements.

Contemporary archeology


The concept of public art is understood as an alternative to the city’s growing process of uniformity and standardization. Adrian Jurado follows a process that combines the city’s history – common and recent – with ancient history, made up of accumulated eras. The artist’s expression and inspiration comes from the city’s and its inhabitants’ unusual and unique characteristics and from the fact that “public art is by definition an art involving context and collaboration”, where the artist’s job (intrinsically related to each neighborhood) is to defend “its human dimension and to create a window to the city’s collective imagination”. *

Nathalie Sédou
Art Historian, University of Lille, France.
Traduction : Adriana Quiroz


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Une approche à l'œuvre de Adrian jurado


Par Nathalie Sedou *

                       I première étape : Muralisme

Le désir de peinture chez Adrian Jurado (né à Mexico city à l'aube des 70’s) a été spontanément un désir de peindre “grand”! Formé à l’Académie de San Carlos (UNAM) et au sein de la fameuse école l’Esméralda (INBA) dans un pays marqué par le Muralisme, l’artiste s’est vite situé du côté de ceux qui voient la peinture comme l’expression d’un rapport au monde et un moyen de protestation. Il choisit délibérément d’approcher la peinture monumentale, fruit de l’engagement - nécessaire - de l’artiste. Très jeune il participe à la réalisation de peintures murales à la suite de commandes publiques. En 1993 il est invité par le comité belge d’Europalia Mexique avec le bout de réaliser une peinture murale dans la Maison d’la Amérique latine, et en vu des difficultés trouves au-delà des critères esthétiques il décide de rester à Bruxelles juste a réaliser ce lui ci, et entre temps il va suivre les cours de peinture monumental à l’Académie des Beaux-arts de Bruxelles.

Ses premières peintures, dans une recherche effrénée de la matière, montrent des corps situés dans un espace non défini, et s’inscrivent dans un discours principalement allégorique et symbolique, faisant référence aux maux générés par l’intolérance (expulsés du paradis), la guerre (une fresque par la paix, Mexique 1990), le poids de l’Histoire. Les personnages sont anguleux, souffrants, tordus jusqu’au démembrement Dans ces corps meurtris, même les courbes deviennent dures. Il donne aux gestes de la main une importance accrue: Crispées, écartelées ou menaçantes, elles sont signes d’autorité ou geste de douleur, refus, protection. L’incarnation viscérale des corps qui nous frappe au premier abord dans la peinture d’Adrian Jurado rend compte indirectement des images de destruction et de souffrance réelles du tremblement de terre à Mexico en septembre 85 ou de l’explosion de gaz de San Juanico.


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               ll deuxième étape "S P E C T R U M"


En 1996 il est invite à Rostock Allemagne.la biennal international “Seinsichten aus Welten” (Entré des vues du monde) qui a pour objectif de faire travailler ensemble des artistes de divers horizons. C’est là que s’élabore Spectrum, une série de toiles de moyen format peint à l’acrylique qui marque une étape essentielle dans son travail.

Il s’en dégage un fort sens de la situation et une nouvelle représentation des figures (éviction de la chair), de même que s’impose le choix d’incorporer des éléments “étrangers” par le collage. Dans le tableau, une fois que l’environnement se constitue, que la composition est établie, il “découvre” des silhouettes et provoque la situation. L’ajout d’objets et de signes interviennent dans la phase ultime de l’œuvre, et c’est alors vraiment qu’elle fait sens, en même temps qu’elle deviendra ironique, énigmatique...

Par ses vertus narratives et son art de l’ellipse, il donne la sensation au spectateur observant ses tableaux que quelque chose est sur le point de se passer ou s’est passé; le spectateur est arrivé trop tôt ou trop tard; tous les éléments ne lui sont pas communiqués, alors il complète, subodorre, imagine.

Cet univers pictural s’articule essentiellement autour de 2 axes. D’une part, il tend à montrer des situations de domination imposées par la force ou mises à mal, provoquant des manifestations de violence, de tension ou de résistance, où le sujet peint devient l’expression d’une contestation et d’une remise en question de l’autorité ( la lettre avec sang s'apprend, le dernier dîner). D’autre part il pose un regard presque désabusé sur le quotidien en le montrant sous un angle sordide et écrasant ( la dernière et nous partons, jusqu'à ce que la mort nous sépare) et incluant des signes par le collage qui dénonce une logique de consommation ("hasta agotar existencias"-jusqu'à épuiser des stocks- la dernière mode) Cela crée une “géographie” toute particulière puisque ces deux visions s’interpénètrent, nuancent le propos et montrent les effets des rapports de domination au quotidien, dans ses implications économiques, sociales, humaines, sexuelles.

L’avancée la plus prodigieuse dans son travail tient à la façon dont il s’est mesuré avec un possible «représentation » du temps. Auparavant, son ardeur à revendiquer la notion d’art public et la nécessité de se confronter à l’immensité de la surface à peindre avait maintenu Adrian dans un registre fortement lié au Muralisme: celui du temps historique. L’artiste situait ses protagonistes dans un cadre évènementiel, les plongeait dans les tourments de l’Histoire en faisant référence à des époques précises (la période préhispanique et la conquête, la domination américaine, la guerre du Golfe... .) Or, dès Spectrum, il développe un autre registre du temps: celui là comme expérience de la durée. Il joue à recréer une sensation de temps qui s’étire ou se condense, à user de ses manifestations mentales (réminiscences, évocation des morts), et s’intéresse à la notion d’usure, en cherchant à la traduire par des signes dont le référent n’échappe pas au spectateur: désagrégation de la matière, rouille, désolation des lieux, objets cassés et laissés à l’abandon, toiles d’araignées, ruines. Pour cela, il retravaille la matière, reprend des stéréotypes, et emprunte inconsciemment des modes propres au cinéma (séquence, gros plan, ellipse... )


 *Nathalie Sedou
(historienne de l'art par l'université de Lille) France
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Bazar (Bazaar) this poem describes the filing of "SPECTRUM"
Bazar (Bazaar)

hay lugares                  (there are places)
en los que                     (where)
se acumula el              (silence)
silencio                         (accumulates)
donde los cuerpos     (where bodies)
y las vidas                     (and lives)
están ya sólo                (are now only)
dibujadas                      (sketched)
en el polvo                     (in dust)
ahí los objetos               (there the objects)
respiran                            (breath)
rumoran los recuerdos (the rumors of memories are heard)
se puede ver al pasado (the past can be seen)
con su tersa lengua      (with its soft tongue)
tan larga                          (so long)
que da vuelta                 (that it turns)
en la mínima                  (in the smallest)
calle del presente         (of today’s streets)
en esas cosas               (within those things)
se registra el mundo    (the world is recorded)
con un lenguaje ignoto (with an unknown language)
sólo visto e imaginado (only seen and imagined)
sillas con forma             (chairs shaped)
de persona                      (as persons)
atrás de los juguetes     (behind toys)
se divierten Las Risas  (Laughter is having fun)
el llanto hace                   (and tears make it)
parecer                              (seem)
que la pelota                    (as if the ball)
ocupa más espacio       (takes up more space)
en el espejo desfilan    (in the mirror there is a parade)
las mujeres                    (of women)
el mutismo del vacío     (the silence of emptiness)
y empiezan a mirarse   (is starting to show)
tímidos los hombres     (shy are the men)
maniquíes mutilados    (mutilated mannequins)
mudos reyes del espacio (silent kings of space)
ropa acostumbrada       (clothes that are accustomed)
a cuerpos que se han ido (to bodies that are gone)
en busca de otras modas (searching for new fashion trends)
libros maduros por el tiempo (books that have ripened through time)
a punto de ser comidos (about to be eaten)
por última ocasión          (by the last time)
esto y más he visto         (I have seen all of this and more)
esta tarde de junio          (this afternoon in June)
piezas desordenadas   (disordered pieces)
usadas raspadas envejecidas  (used scraped aged)
que no aprenden aún a ser olvido  (that have not yet learned how to be forgotten)

Aleyda Aguirre Rodríguez

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administrateur théâtres

Cinq filles couleur Pêche (Théâtre des Martyrs)

12272729068?profile=originalCinq filles couleur Pêche    Titre original :

« Five Women Wearing the Same Dress » (Allen Ball 1993)

 

L’absente de tout bouquet :  on ne voit jamais la mariée dans la pièce, mais on vient observer « les insolentes bridesmaids », toutes habillées façon meringues roses, selon le vœu de la mariée. Quant au marié, on n’en parle même pas ! symptomatique?


Cinq demoiselles « d’honneur » qui lèvent cyniquement le voile sur l’envers du décor. Cinq « demoiselles »…qui n’ont rien de jeunes vierges effarouchées. Elles devraient sortir d’une bonbonnière, et être toutes pareillement  coiffées, pomponnées et  habillées,  ainsi le veut la  coutume en Amérique. Mais la livrée est trash et chacune décline à sa façon des traits de costume et de caractère, hors du commun. Le froufrou du tutu de fluo  rose criant est piétiné par le vécu des cinq grâces, qui à l’occasion de la mascarade de ce mariage délirant, se lâchent comme elles ne l’ont jamais fait.

Elles boivent, elles fument et elles causent ! Confidences détonantes et hilarité en continu, vocabulaire cru fait pour choquer, langage corporel outrancier, la critique de la société néo-libérale éclate dans toute sa violence. Le ton est corrosif, on nage dans l’acide.  On ne peut pas être indifférent.

Margaret, la sœur de la mariée, coiffée punk blond oxygéné, attachante, est  vraie sur toute la ligne. Toutes griffes dehors elle pourfend l’institution, l’establishment et les parents débiles, et surtout la mascarade de la cérémonie et de l’après-cérémonie. Sous des dehors de battante, elle est toute fragilité et insécurité! 

Georgia the gorgeous, ronde et crépitant d’humour, l’esprit et le corps en pulpe. Pourquoi a-t-elle accepté de devenir demoiselle d’honneur d’une  mariée qui lui a raflé in illo tempore son Don Juan, l’incomparable sex-symbol, Tommy Valentine, qui se les est toutes « faites »? De dépit, elle a épousé le roi des « larves ». Elle joue divinement bien !

Frances : La cousine de la mariée. « Je ne fume pas, je ne bois pas, je ne couche pas, je suis chrétienne »….et tous les autres poncifs à la clé. Une caricature exquise de la naïveté et de l’innocence. C’est elle bien sûr qui gagnera le bouquet de la mariée !

Julia, « élue Reine de la mauvaise réputation ». Solitaire en diable malgré le  nombre  incalculable d’amants qu’elle a collectionnés. Les parents lui reprochent son influence  néfaste sur la mariée, elle se réfugie dans le plaisir de la manipulation et de l’observation, jusqu’à la dernière scène où …(chut !!!)

Brenda: la sœur grande et maigre du marié. Malgré les lunettes démesurées son  corps ingrat se cogne partout. Ugly Duckling, elle est devenue lesbienne, et peut se gorger d’appetizers à l’infini, sans gagner un gramme. Quelle injustice !

 

La panoplie des maux de notre siècle est présentée en éventail.  Rien ne manque. Le rythme et le décor sont débridés, le ballet presque macabre. On perçoit des références très lisibles au très beau film du même auteur, « American Beauty » avec l’utilisation d’une  petite caméra vidéo qui filme les mouvements des « Barbies ». Ils sont  projetés sur une dizaine d’écrans ayant remplacé depuis longtemps les livres sur les étagères de l’immense bibliothèque de  cette chambre où elles se sont réfugiées pour fuir le mariage. On a même droit à une séquence purement nombrilique, au propre et au figuré, c’est dire si l’altruisme a peu voix au chapitre!  La mise-en-scène de  leur déshabillage mental est très audacieuse et fait mouche. Toutes happées par les non-valeurs, l’encombrement de la société moderne et la perte de certitudes, elles volètent en tous sens, de façon erratique. Heureusement cette expérience impromptue leur fait découvrir les bienfaits du parler vrai et des  liens d’amitié naissante, la seule chose qui surnage dans ce tas d’immondices.

Soif d’idéal couleur pêche?  On finit par les aimer toutes …ces pécheresses! Toutes pèchent, à cause du monde  moderne qui les broie. Sauf peut-être, Frances, accrochée aux vertus obsolètes de sa foi chrétienne.  Et encore, celle-là  ne pèche-t-elle pas par extrémisme religieux?  Foule sentimentale, s’abstenir.

Sauf que le jeu des cinq actrices est tout simplement génial.

Dernier jour: au théâtre des Martyrs

 

avec 

Julia (Valérie Bauchau)

Margaret (Stéphanie Blanchoud)

Georgia (Laura Vossen)

Frances (Sandy Duret)

Brenda (Karin Clercq)

Et Michelangelo Marchese


http://www.theatredesmartyrs.be/pages%20-%20saison/grande-salle/piece5.html

 

 

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Bonjour ,

Pour info : il reste quelques places pour le stage qui débute le 25 Avril

en pays Bigouden ( Bretagne France )

Animation : Jean Claude Baumier                http://jcbaumier.com

Renseignements :                                          http://closdelandevallee.com

 

A bientôt..

Jean Claude Baumier

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journal de bord, samedi 9 avril 2011

Des briques brunes, de l'autre côté du volet. Pas vraiment de rideaux, derrière les vitres des fenêtres carrées. Sous le soleil (et même sans ...), ça a son charme.

 

Ah ! Une ballade, en début d'après-midi, avec des amis !

 

Ah ! Je chante, ce soir, à la "Bwesse a Muxic", à Dampremy !

 

Et le soleil, qui s'intercale ...

 

 

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