L’insensibilité me gagne.
Je me suis tant extasiée,
Dans les villes et dans la campagne,
Que j’en reste rassasiée.
Sans être ignorante des drames,
Qui répandent partout l’horreur,
Je n’ai nulle douleur à l’âme
Et ne verse jamais de pleurs.
Le siècle actuel éblouit,
Par le fantastique qu’il crée.
Il déshumanise et détruit.
La tendresse n’est plus sacrée.
Je cogite, aimant moins ma vie,
Aux faibles plaisirs éphémères,
Devenue fade sans envies.
Je soliloque solitaire.
9 avril 2011
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