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A toi qui chantais par grand vent

à cœur ouvert.

Dans ta chanson, on y rencontre

routes et déserts flamboyants,

steppes et pays lointains.

On peut même y voir au pied d’une colline

l’homme qui un jour avait planté cet arbre.

A la vue de tous, chaque jour,

Il vient observer comment il grandit,

comme s’il tenait parole.

Ainsi, il viendrait lui rendre visite

quotidiennement, jusqu’au prochain passage.

Julien Boulier le 31 janvier 2018

poème déposé Sacem : code oeuvre 3434248111

On peut lire ce poème en écoutant la musique du morceau "Time tu divagues enchanté" sur mon site internet http://www.julien-boulier.net/Time-tu-divagues-enchante.html

ou sur ma page soundcloud : https://soundcloud.com/julien-boulier/time-tu-divagues-enchante-by-julien-boulier

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administrateur littératures

   Vitrine sur l'édition belge de qualité, les Rencontres littéraires de Bruxelles qui se déroulent chaque dernier mardi du mois à 19h à l'Espace Art Gallery (EAG, rue Lesbroussart, 35, 1050 Bruxelles) accueillaient ce 30 janvier la solitude et la rencontre, des thématiques judicieusement choisies par Gérard Adam, animateur hors pair de ces soirées qu'il orchestre avec grand soin, mettant chaque mois en valeur trois auteurs publiés chez nous, cette première soirée de l'an 2018 se révélant un soir d'auteures d'exception à la voix posée, calme et investie qui nous ont délivré leurs messages par le biais de leurs publications les plus récentes: Isabelle Fable avec "Femmes en souffrance" et "Noir ou bleu?", Martine Rouhart avec "La solitude des étoiles" et Claire Ruwet avec "La femme mosaïque" nous ont allègrement entraîné dans leurs univers respectifs, nous dévoilant qu'il existe en fait différents types de rencontres comme de solitudes, nuances et sensibilités au clair de ces dames auteures et poètes.

  Venir aux Rencontres, c'est avant tout être reçu chaleureusement par Robert Paul et Jerry Delfosse, organisateurs et piliers de l'EAG, et ce 30 janvier, la galerie a accueilli en son sein pas loin de quarante âmes, parmi celles-ci des personnalités de notre monde littéraire attentives aux mots, à l'expression, aux pensées, aux idées. Passionné de belles Lettres, Gérard Adam nous a conviés à deux tours de table, le premier s'attachant principalement à la solitude, le second à la rencontre, Martine Rouhart, en position centrale, ouvrant le feu (Comprenez-le bien!) d'une voix porteuse, étoiles au firmament de ses pensées, Isabelle Fable suivant, le propos pertinent, les femmes et leurs sentiments avant tout, Claire Ruwet fermant la marche mots-saïquement, également un brin théâtrale, charmant de cette manière le public, des extraits de leurs oeuvres ayant été lus face à un auditoire compact (salle comble) manifestement conquis.

  Le corps de la soirée une fois clôturé, ne pouvait que surgir une salve d'applaudissements nourris amplement méritée puis, avant un drink qui fut animé et réellement festif, on eut droit à deux lectures libres, un extrait de "Les Tulipes du Japon" de Isabelle Bielecki par l'auteure en personne, et de "Auprès de ma blonde" de Thierry-Marie Delaunois également présent à la soirée mais bien d'autres écrivains et non des moindres étaient venus à cette Rencontre mensuelle.

  Rencontres d'exception(s) à l'EAG? Pas loin de quarante personnes vous le garantiront, la prochaine étant prévue le 27 février. A vos agendas!

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Au moment où la ville somnole encore,

Le matin, mes mains cherchent en rêve

cette présence

sur les touches du piano.

D’ailleurs chercher, voyager,

se demander quelle direction emprunter,

tant de jours,

transcrire en notes puis en mots.

L’âme s’anime en proie à une volonté,

celle d’un geste

qui passe par l’écriture.

Julien Boulier le 30 janvier 2018


poème déposé Sacem code oeuvre 3434162611

On peut lire  ce poème en écoutant la musique sur ma page internet http://www.julien-boulier.net/Ailleurs-dark.html

ou sur ma page soundcloud : https://soundcloud.com/julien-boulier/ailleurs-dark-by-julien-boulier

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administrateur partenariats

Multicolores

"Multicolores"

Anne Marie REMONGIN

Joyaux éphémères

Rêveries assumées

Eclats de lumière

Grâce sublimée...

Les fleurs...

Heureuse détente

Coroles éclatées

Splendides et ardentes

Et soudain pâmées...

Les fleurs...

Rien que mots très doux

Au sortir des lèvres

Si je pense à vous

Comme un goût de fièvre...

Les fleurs...

Le monde est trop triste

Quand il vous oublie

La beauté existe

Rétines éblouies...

Les fleurs...

Gilbert Jacqueline

Un partenariat

Arts

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Lettres

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Silence, brillance et trascendance

Soliloque

Un seul témoin ne suffit pas.
Lors je ne pourrais être sûre
Du vrai poids et de la mesure
De ce que furent mes ébats.

Ma mémoire sauve des faits
Et me présente des images.
Étonnamment aucun visage.
Son énergie me stupéfait.

Reste crédible et vertueux,
Me révélant des évidences
Sur mes désirs et mes tendances,
Mon journal voulu rigoureux.

Seule, émergée dans le silence,
Je continue à me parler.
Le fais en un style perlé,
Lorsque m'éblouit la brillance.

29 janvier 2018

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La plupart des livres

papillonnent dans ma mémoire,

comme une bibliothèque installée

le long des escaliers.

Toi, souvenir du jour,

tu trouves le temps long,

Alors tu t’enroules autour des semaines,

puis au fil des ans,

autour des saisons

jusqu’à ce que le vent

te détourne de ta route.

Aujourd’hui dispersé, mais recueilli,

Tu divagues, enchanté.

Julien Boulier le 29 janvier 2018

poème déposé Sacem : code oeuvre 3434132911

On peut lire ce poème en écoutant la musique sur mon site internet : http://www.julien-boulier.net/Time-sur-d-autres-sentiers.html

ou sur ma mage soundcloud : https://soundcloud.com/julien-boulier/time-sur-dautres-sentiers-by-julien-boulier

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Artpoetique

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Dernier souffle,

Ne pleure pas mon tendre amour
Oh non, ne pleure pas,
Ne compte pas les heures, les jours
Qui m’éloignent de tes pas,

Ne pleure pas mon tendre amour
Je t’ai laissé nos souvenirs
Dans un album jour après jour
Tu trouveras tous mes sourires,

Et le voilier d’or et d’argent
Qui porte encore notre bonheur
Les songes bleus de nos vingt ans
Sous des soleils tout en couleur,

Et puis la lune et les étoiles
Qui dansaient avec les dieux
Et qui peignaient ainsi la toile
Avec la couleur de tes yeux,

Oh non, ne pleure pas mon amour
Tu m’as donné tant de bonheur,
Tant de douceur jour après jour.
Tes sanglots longs brisent mon cœur !

Toutes ces années ensoleillées
Cueillaient le fruit de la passion
Pour nos lèvres assoiffées
Dans les draps blancs de notre union.

Je garderai en ma mémoire
Nos souvenirs et ton sourire
N’oublie jamais que notre histoire
N’était qu’un pas pour mieux grandir.

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Le sublime et l'odieux

Ô le plaisir de décider!
Demeurer sans faire de gestes,
Est un privilège qui reste
À très peu de gens accordé.

Arrivant au monde, tout être
Se sent contraint de s'activer.
Le plus souvent, peu motivé,
Il s'attriste sans le paraître.

Ceux qui savent comment rêver
Se représentent un espace
Où séjourner semble une grâce.
De doux tapis, il est pavé.

Or moi, n'ayant pas hérité
De ce pouvoir compensatoire,
Je ne m'invente pas d'histoires,
M'émeus de la réalité.

Suis fascinée en contemplant
Les créatures captivantes
Que des énergies réinventent.
Leur mystère est époustouflant.

Le silence a ma préférence
Occulte les atrocités.
Me révolte la cruauté
Qui surgit de la providence.

28 Janvier 2018

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Le dimanche sert à rêver...


                                                                 Le dimanche est un jour de trêve, une suspension de la course du temps, un étirement de tout ses muscles au fond d’un lit douillet, une pause de notre cogitation habituelle. Il est un jour de flânerie permise pendant lequel des habitudes seront bouleversées au profit d’un réel plaisir de vivre. C’est à celui qui agrémentera le petit déjeuner de croissants encore chauds, celui qui sortira son vélo, ira en promenade à travers les sentiers humides du matin quand la forêt s’éveille comme pour lui. D’autres se prennent à courir tout enveloppés de couleurs chatoyantes, activant des muscles endoloris et se mettant à découvrir des forces latentes qui les projettent vers des cieux sans nuages. Le dimanche c’est le repos du guerrier où l’on s’invite en famille, où l’on se prépare consciencieusement pour se retrouver autour d’une table chaleureuse et consensuelle, d’un verre qui aide à dissiper les soucis du quotidien, d’un quartier de tarte et où les absents ont aussi une place. Le dimanche, les enfants jouent entre-eux, font du bruit mais ne dérangent pas, c’est aussi leur trêve parentale. Le dimanche on se fait beau, on va au ciné, au resto, au théâtre.On chante à la messe, on prie Dieu. Tout est permis, coloré, aimant, apaisé. On y fait des projets, tout devient possible lors de cette journée qui n’est pas un jour comme un autre. Le dimanche est comme un voile de sérénité et de douceur qui s’abat sur la foule en délire. Il sert à rêver à une vie meilleure, sans doute à y puiser ce qui est si difficile à réaliser les autres jours. La naïveté de l'enfance y retrouve-t-elle un peu sa place .


Pensée d'un dimanche 28/01/2018

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administrateur théâtres

«Et prenant la fleur de cassie qu’elle avait à la bouche, elle me la lança, d’un mouvement du pouce, juste entre les deux yeux.» Prosper Mérimée, Carmen

 

Depuis ce temps et  la création en 1875 à Paris de l’opéra de Georges Bizet sur la scène lyrique parisienne, la Seine a bien coulé et débordé de nombreuses fois hors de ses rives. A Liège ce soir, un vent de liberté a secoué les bords de Meuse. Un réel débordement d’émotions et la beauté spectaculaire des tempêtes. Voici Carmen, plus que décoiffée, cheveux aile de corbeau, coupe courte comme en 1925, tombée dans le huis-clos d’un cirque, et bien décidée d’ en sortir! 

L’image contient peut-être : 1 personne, sur scène

La voix de Nino Surguladze , originaire de Tbilissi, Georgieprend toutes les positions, dans un vibrant kamasoutra d’émotions. La belle  qui l’incarne à la perfection, corps, souffle, voix et âme, se nomme fièrement  et fascine comme aux premiers jours de la lecture de Mérimée, touchant l’imaginaire en plein cœur. Tout est dit : « L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser.»  La liberté est son apanage, elle fuse vers le ciel pour exiger son droit au désir et au plaisir. Les arguments les plus nobles ne l’empêcheront pas de se jeter à travers la montagne, fuir le bonheur confortable, et palpiter dans les bras d’un nouvel élu! La bohémienne enchante, ensorcelle, et se laisse égorger comme cette chèvre de la même époque (Lettre de Mon Moulin 1866) face au loup qui la regarde avec ses yeux de braise. Etoile de sang, elle combattra jusqu’au petit jour… usant de ses sulfureux déhanchements, de ses regards appuyés, de sa voix  trempée dans quelque mélange alchimique précieux, qui ne peut que transformer l’éphémère en universel. Elle est accompagnée de ses deux amies, Frasquita et Mercédès deux galantes primesautières et délurées: Alexia Saffery  qui remplace pour l'ensemble des représentations  Natacha Kowalski, et Alexise Yerna.

L’image contient peut-être : 2 personnes Don Jose/ Marc Laho partagé entre l’amour et le devoir est pareillement intéressant. Au fur et à mesure de la prise de conscience de sa subjugation pour la sauvage maîtresse de son cœur, il gonfle sa voix d’émotions nouvelles,  de plus en plus désespérées, de plus en plus convaincantes, et pourtant renvoyées  par la belle adorée avec la plus grande désinvolture.  Le combat final avec son nouveau  rival Escamillo, un très brillant  Lionel Lhote, est prémonitoire, il lui sert pourtant à comprendre qu’il ne peut pas gagner!  Au dernier tableau, dans le silence du cirque désert, son crime passionnel l’enferme à jamais dans l’enfer de la culpabilité. Il  s’est  définitivement  écarté des  les chemins  vertueux -  sans doute inculqués par sa mère navarraise apôtre de l’abnégation,  qui disaient - peuchère - que l’amour …prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune… - Ah la  pauvre Micaëla / la très blonde vénitienne Silvia Dalla Benetta! Proie de la passion, pris de folie,  - peut-on tuer l’être aimé par amour ? - Don Jose ne contrôle plus rien et surtout pas ce couteau qui jaillit de ses mains et commet l’irréparable.

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes assises et barbe

 Dans ce magnifique décor de pacotille, la théâtralité est omniprésente puisque la version choisie par le metteur en scène  est  la version parlée de l’œuvre. Dommage pour Roger Joakim qui interprète le lieutenant Zuniga aux côtés du brigadier Morales / Alexei Gorbatchev et n'a pas beaucoup de lignes chantées...mais dont la prestation est néanmoins très aboutie et  presque cinématographique. Tous les belges sont au top, que de belles dictions et de superbe en scène! C’est le vivant qui prime,dans ce foisonnement baroque,  avec au début, sans paroles ni musique, un fascinant feu d’artifice:  la frappe passionnelle des talons, ces  claquement  de mains des couples de danseurs qui ne cesseront de venir tournoyer ou d’observer de l’intérieur les progrès de l’intrigue. Le plateau est une piste humaine.  The world is a stage … Die Welt ist ein Zirkus sagt des Meister Henning Brockhaus .    Il n’épargne pas les chorégraphies, les acrobates et les merveilles circassiennes. Le décor est beau comme une boite à poupées… Et les costumes sortent des fabuleux ateliers liégeois. Ne parle-ton  d’ailleurs  pas des vertus du  Gesamtwerk? Cela ne peut évidemment pas plaire à tout le monde… L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes sur scène

Dans une telle œuvre, les chœurs bien sûr sont à l’honneur. Pierre Iodice, comme toujours, sur la scène lyrique de Liège est garant de la qualité vocale à travers les déplacements surprise, tantôt à un balcon, tantôt à un autre, tantôt dans la mêlée, mais toujours, la diction est limpide comme l’eau des montagnes… Et  tout  à la fois,  pour le plaisir exquis de notre écoute, la chef d’orchestre Speranza Scappucci  consume l’orchestre dans la  légèreté et la musicalité absolues. Plantée dans le sable elle échafaude une cathédrale de légèreté. Toute en fumée comme  celle des voluptueuses cigarières exotiques…  Elle geste la partition, avec fougue et tempérance à la fois, jetant des poudres pudiques sur des moments d’intime tendresse…Elle convoque les coups de foudres  de l'Amour et ses désespoirs, et les terribles coups de faux de la Mort.  C’est elle aussi qui administre les adorables chœurs d’enfants déguisés en taureaux. Quelle chance, cette rencontre de Opéra Royal de Wallonie-Liège et  de cette amazone solaire reine de la musique dont ils ont fait leur chef principal !

 d'autres détails: ici

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/nouvelle-production-de-carmen-l-op-ra-royal-de-wallonie-li-ge

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De loin,

 

je vois l’eau et la lumière.

 

Dans mon ombre,

 

ces paysages.

 

La pluie,

 

autre moment de prose.

 

L’image du soir qui disparaît.

 

Où est cette avancée dans le temps ?

 

Il était rare

 

d’y entendre l’écho de sa voix.

 

A chaque fois

 

ses mots viennent

 

comme ceux d’une chanteuse.

 

Julien Boulier   le 27 janvier 2018

poème déposé Sacem : code 3434078911 

On peut lire le poème en écoutant la musique sur ces deux liens : 

http://www.julien-boulier.net/Ailleurs-decade-compose-le-03.html

https://soundcloud.com/julien-boulier/ailleurs-decade-by-julien-boulier-compose-le-03-novembre-2017

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Nous voulons l’éclat des galets.
 
Je t’écris en silence.
 
Le murmure de ton regard
 
s’impatiente
 
en présence de cette question.
 
Ce vers quoi nous allons ?
 
A la lettre,
 
au dehors,
 
vers l’attente de nos mains.
 
de Julien Boulier le 26 janvier 2018
 
poème déposé Sacem code oeuvre  3434061111 

On peut lire le poème en écoutant la musique sur ces deux liens : 

http://www.julien-boulier.net/Ailleurs-carmine.html

https://soundcloud.com/julien-boulier/ailleurs-carmine-by-julien-boulier-compose-le-03-novembre-2017

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Le beau devenu littéraire

Sur une feuille de papier,
Écran qu'éclaire la lumière,
J'attends que viennent s'aligner
Des mots en liberté qui errent.

De l'ombre y fait des déchirures
Sous l'effet de rayons dorés.
Mais pas de traces d'écriture
Et nulle tache colorée.

Soudainement, je m'attendris,
Posant mon regard sur des plantes.
L'hibiscus jaune a fleuri.
Elles existent sans attente.

Je ressens la joie qui agit
Face à la beauté naturelle.
Elle met, dans l'âme et l'esprit,
Une énergie spirituelle.

Lors, je m'abandonne à l'instant,
Joyeuse, sans faire de gestes.
Être en éveil est l'important,
Incite à demeurer modeste.

N'ai plus le désir d'exprimer
Le beau sous forme littéraire.
Or surprise, j'entends rimer
Des mots simples planant dans l'air.


26 janvier 2018.

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Un autre hiver!

Je m'éveille dans la brillance
D'un espace silencieux.
Il est empli de merveilleux,
Etoiles et miroirs immenses.

Je ressens une vive joie,
Un bien-être qui me rassure.
Suis à l'abri de la froidure,
Dans le doux confort de chez moi.

Chaque saison a ses surprises,
Ses très nombreux enchantements.
Certains sont des envoûtements,
Qui pénétrant l'esprit, le grisent.

L'hiver, par des forces cruelles,
Provoque de graves tourments.
Le redoutent les pauvres gens.
Or ses splendeurs se renouvellent.

Les quatre saisons de ma vie,
M'ont entourée de leur tendresse.
J'en ai savouré les caresses.
Mis en des mots leur poésie.

25 janvier 2018

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administrateur théâtres

Une mise en scène de Nele Paxinou, et le texte de François Ost (editions Lansman)

Camille

François Ost

Adaptation François Ost, Nele Paxinou
Mise en scène Nele Paxinou
Avec Marie Avril, Virgile Magniette, Bernard Sens
Danseurs Robin Capelle, Juliette Colmant, Caroline Givron

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De quoi ça parle?
 

 Qui ne connaît pas le  destin tragique de Camille Claudel, sœur de l’éminent poète  chrétien et diplomate français Paul Claudel? On se souvient au moins du film Camille Claudel de Bruno Nuytten dans lequel Isabelle Adjani incarnait Camille et Gérard Depardieu Rodin. Le film  fut couronné cinq fois aux César du cinéma 1989 et nommé aux Oscars. Auguste Rodin, impressionné par le caractère innovant et  la solidité de son travail, fait entrer  la jeune Camille, comme praticienne à son atelier de la rue de l'Université en 1885 et c'est ainsi qu'elle collabora à l'exécution des « Portes de l'Enfer » et au monument des « Bourgeois de Calais ». Ayant quitté sa famille pour l'amour de Rodin, elle travaille plusieurs années  à son service, négligeant sa propre création.  Qui de l’élève ou du maître inspire  ou copie l'autre ? L'amour ne distingue pas.  Mais considérée par sa famille comme une dévergondée, elle est rejetée brutalement.  Rodin ne peut se résoudre à quitter Rose Beuret, sa compagne dévouée… pour l’épouser.   La rupture définitive est consommée en 1898.  Camille s’installe alors 19 quai Bourbon et poursuit sa quête artistique dans  la plus grande solitude, malgré l’appui de  quelques critiques. Camille craint à tout moment que Rodin n’envoie des inconnus pour lui dérober ses œuvres. Elle vit  dans une grande détresse physique et morale, ne se nourrissant plus et se méfiant de tous. Son père, son soutien de toujours,  mourra le 3 mars 1913. Pourvue d’une  mère, incapable d’amour vis-à-vis de sa fille  elle  sera internée le 10 mars à Ville-Evrard puis transférée, à cause de la guerre, à Villeneuve-lès-Avignon Elle  y végétera et y mourra trente ans plus tard, le 19 octobre 1943, privée de tout contact avec sa famille et ses amis.  Un destin que l’on  peut comparer à celui de Zelda,  la femme de  Francis Scott Fitzgerald, l’auteur de « Gastby le magnifique » ,une autre femme subissant  l’injuste condition de la femme à la fin du XIXe siècle et le plagiat artistique.  

Et alors?camille-claudel-valse-figurine-sculpture.jpg

L'idée de débuter la pièce par l’internement psychiatrique et la fin de vie de Camille Claudel, permet de  prendre de plein fouet  l’injustice faite à cette femme qui eut le tort de se vouloir, libre, amoureuse et artiste et qui sombrera, privée de tout,  lâchée par tous, dans la déchéance absolue. C’est l’idée de l’auteur, suivie d’ailleurs par la metteuse en scène, Nele Paxinou,  qui a su ressusciter par la puissance de sa théâtralité le conflit des énergies,  et donner aux personnages des contours absolument poignants nimbés dans la poésie et l’humanité propres aux œuvres de Camille! On apprécie particulièrement  la présence très vivante de deux danseurs, un  homme une femme qui,  tout au long de la représentation, soulignent  les dialogues par de  précieuses chorégraphies très bien pensées. Leurs visages restent immuablement neutres mais leurs corps  semblent répéter en  variations  mobiles  toutes les émotions des comédiens.  Les deux figures de sable ou de glaise, dont la nudité semble surgir de la terre, dorée par les jeux de lumière sont là pour évoquer de façon fascinante les émouvantes sculptures de l’artiste et la force de ses créations. La musique est celle d’impressionnistes français, en hommage à Debussy. Il faut  bien cela pour supporter la tension du texte de François Ost,  qui déroule les épisodes de la vie antérieure de la jeune femme, avant son internement infâmant et permet d’exploiter tout le potentiel du rêve artistique de la jeune femme! Face à  l’amant, sculpteur prométhéen, génie du feu, et le frère, poète mystique, génie aérien, elle incarne la fertilité et l’énergie de  la terre .  Tandis que  le texte  célèbre la liberté  de la Chèvre de Monsieur Seguin, celle-ci est victime d’une mort pernicieuse programmée par le génie masculin.

 

Et le casting? 

Irréprochable ! Une rage, « Evidemment, je lui faisais de l’ombre. Mère de son enfant, je n’étais plus la gentille-jolie élève, je devenais Madame Rodin ! La maternité, c’est pour Rose ; les cours particuliers, c’est pour Camille ; chaque chose à sa place, un temps pour tout. Surtout ne pas troubler le confort du Maître ! Ah tu ne veux pas vivre avec moi, et bien ta fille tu ne la verras jamais ! Envolée, délivrée, Galatée ! »  Un génie à l’œuvre « Regarde, la roche devient luisante, elle me sourit. Elle brille comme un miroir. Et elle rend un autre son, sous les coups de ciseau. Ah, Camille Claudel, SCULPTEUR !» Enfin, la fureur de création, tout est magnifiquement emmené et campé par la comédienne Marie Avril, dont la voix, la diction et le timbre sont un délice  pour l’oreille ! Paul Claudel/ Virgile Magniette, le frère  apparaît sans caricature, décapé du lustre dont il se pare, car on ne voit plus que son âme grise. Parfait ! Et Rodin, …est d’une  savante justesse théâtrale.  Bernard Sens

 

Que demander de plus?  

La Note de la metteuse en scène: 
Avec passion, j’ai voué ma vie au théâtre. J’ai fondé en 1980 Les Baladins du Miroir, théâtre itinérant
sous chapiteau, théâtre total mêlant le jeu de l’acteur à la musique et à l’acrobatie. Aujourd’hui, j’ai
atteint mon objectif : partager la culture en faisant découvrir nos grands auteurs (Molière, Shakespeare,
Ghelderode, Cervantès, Voltaire,..etc.) à un très large public. La renommée des Baladins du
Miroir a traversé les frontières et nous avons jusqu’ici touché quelque 700.000 spectateurs.
Lorsque j’ai remis les rênes de la compagnie à Gaspar Leclère, j’ai décidé de prendre un nouveau
départ en créant la société Vitaly Production qui s’est assigné une mission vitale : mettre en valeur
des artistes d’aujourd’hui qui nous interpellent.
Ma rencontre avec François Ost répond à cette attente. Il nous propose dans un très beau texte –
nominé au prix littéraire du Parlement de la Communauté Wallonie Bruxelles 2014 – un nouvel éclairage
sur l’œuvre et le personnage de Camille Claudel.
Femme et sculpteur de génie, elle a réussi à imposer son art dans un monde d’hommes et dans une
société bien-pensante où la femme restait vouée au sexe et à la maternité.
Camille revendique une vie libre. Elle vit une passion amoureuse avec Auguste Rodin. Bientôt bafouée
par son amant et maintenue enfermée ensuite dans un asile par la lâcheté d’un autre homme, son
frère Paul Claudel, elle revendique pleinement une place vouée à la création.
Je voudrais accompagner, faire résonner encore son geste créateur, célébrer sa mémoire, bien audelà
de l’anecdote, en la conduisant là où elle nous attend : le moment précis où LA VIE SURGIT DE
LA PIERRE.


Nele Paxinou

http://www.atjv.be/Camille

L’image contient peut-être : 1 personne, barbe, texte qui dit ’CAMILLE Centre culturel de Nivelles Jeudi 5 mars 2020 à 20h’

  

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CET AMOUR LA...

Cet amour là

C'est bien celui

Qui suit nos pas

Quand on s'enfuit?

Il est la vie

Il donne du sens

A nos envies...

Si on l'ignore

Pour quelques temps

C'est qu'il s'agrippe

A nos élans!

C'est une drogue

Pas toujours douce

Elle nous enrobe

Et puis nous trousse...

Cet amour là

Il est chagrin

Même désespoir

Et pourtant joie!

C'est notre chance

Et grâce à lui

Des jours qui dansent...

On peut en dire

Certes, bien des choses

Et même ternir

Sa couleur rose...

Il nous regarde

Et il sourit

Nos mises en garde

Sont son défi...

Cet amour là!

J.G.

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Le livre de la nuit, le livre du jour.

 

La minute dorée.

 

Le vent et la lumière se retrouvent.

 

Vais-je, dans ma mémoire,

 

reconnaître ces visages ?

 

La sagesse,

 

la vallée des échos perdus.

 

Devant ses yeux,

 

nous n’étions que ces heures partagées,

 

ces mots retrouvés.

 

Qui que tu sois, randonneur du temps,

 

tu maintiens ta vie

 

au milieu des illuminations.

 

 Julien Boulier le 25 janvier 2018

poème déposé Sacem : code 3434004211

Vous pouvez lire le poème en écoutant la musique du morceau sur ma page internet : http://www.julien-boulier.net/Time-passagerement.html

ou sur ce lien de ma page soundcloud : https://soundcloud.com/julien-boulier/time-passagerement-by-julien-boulier

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Emplois et stages dans le secteur culturel

ARTARA engage un.e délégué.e de production / compta 

Source: Portail de la culture en Fédération Wallonie-Bruxelles

I C I   http://bit.ly/2Gg3HvF 

ARTARA asbl est la compagnie de Fabrice Murgia. La structure accompagne l’ensemble des projets du metteur en scène, depuis leur conception jusqu’à leur diffusion. ARTARA est une compagnie belge francophone liée à la Fédération Wallonie-Bruxelles par un contrat-programme de 5 ans renouvelables (2018-2022). Depuis 2009, Fabrice Murgia et sa compagnie poursuivent une recherche artistique qui combine : actualité des langages scéniques et problématiques générationnelles ; spectacles hyper‐sensoriels qui utilisent les ressources des technologies avancées du son et de l’image, récit et jeu d’acteurs. Les voyages font, par ailleurs, partie intégrante de la démarche artistique du créateur. Chaque production se voit donc nourrie d’interviews, d’images, de sons récoltés au gré des différents voyages entrepris. En parallèle au travail de création, ARTARA donne fréquemment des ateliers de formation d’acteurs – avec des acteurs et des techniciens – à travers le monde : Haïti, Sénégal, Egypte, Méditerranée

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administrateur théâtres

Les souffrances du jeune Gauthier, exorcisme de la douleur...

....Gauthier est un clown sans frontières. Sambuca est son ange triangulaire... Face aux victimes de la guerre, de la misère ou de l'exclusion, aujourd'hui, il perd le sens de sa vie à un point qui pourrait lui être fatal.....

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Attendu que la mort  de la chanteuse Amy Winehouse ( 27 ans) dans son appartement de Londres est restée inexplicable (Back to Black!) ;

Que Gauthier est né sans le vouloir ;

Que sa générosité  naturelle et sans limite l’a mené des Philippines au Liban, en passant par un an cœur du  Cambodge, pour faire renaître le sourire  dans le cœur et les yeux d’enfants orphelins, déshérités, enfermés dans des camps ;

Qu'il s’est inondé  pendant dix ans de toute la misère du monde et n’a plus un coin sec où pleurer ;

Que son ange triangulaire - que certains nommeront conscience, psy, meilleur ami imaginaire ou non - va faire tout pour lui faire retrouver le goût de vivre et la flamme rayonnante indispensable à tout être humain, selon la formule bien connue de « rise and shine ! » ou de « this little light of mine ! » ;

Que nous assistons à une authentique séance de shamanisme pour chasser les fantômes malfaisants et trompeurs, volutes de fumée  lumineuse et transes garanties ;

Que l’on touche de près  à l'absurdité de la souffrance, aux questionnements, et  à certains souvenirs personnels, de part et d'autre de la frontière entre la scène et le public, mais où est passée la frontière?  

Que Gauthier a livré toute son histoire à Pietro ;

 Et...

Pas n’importe lequel: Pietro Pizzuti, en personne et que celui-ci, l’a recueillie, comme il recueille les migrants du Parc Maximilien  et  a construit au milieu du délire,  un personnage fulgurant, chasseur de tous les faux-semblants et de toutes les impostures ;

Que sieur Alain Eloi, véritable caméléon ensorceleur, spécialiste du changement de  peaux et de mots, n’est pas le flic des ONG, mais fait résonner la sagesse au milieu de la catastrophe et a été présent aux côtés de Gauthier depuis  le jour de sa naissance ;

Que la richesse intérieure de Gauthier - Clown et Comédien - est aussi inépuisable que ses bulles ;

Que la colère et le doute animent le jeu, dès les premières répliques ;

Que le décor est un chaos  poétique et surréaliste savamment  organisé ; 

Que l’association Clown sans frontières Belgique qui part régulièrement aux quatre coins du monde et en Belgique est une organisation solidaire qui ne table que sur le pur bénévolat, et sur le  timide soutien d’un public  heureusement révolté par la souffrance qu’endurent des millions d’enfants  en  situation de guerre, d'abandon ou de famine ;

Que ce sont la guerre et la violence qui n’ont pas de frontières ;  

Qu'en définitive le jeu  des deux acteurs est magnifique et palpitant d’un bout à l’autre ;

Que Gauthier est prêt à  arrêter les pilules qui le maintiennent en vie pour oublier l’horreur vécue au coeur  des ténèbres,  et qu’il a vu qui étaient les vrais salauds…rapport aux gosses, et rapport à Amy Winehouse…sans doute ;  

Qu’il ne voit même plus  ce qu’est devenue son âme, qu’il a perdu sa liberté de penser, d’agir, que rien ne va plus… tant il a  côtoyé l’innommable ;

À quoi bon faire rire ces enfants?

Mais que l’Ange l’a sommé de CONTINUER,

Et que  l'aube s'est levée quand Gauthier a promis de TRANSMETTRE,

 

Pour toutes ces raisons aussi futiles qu'inimaginables,  il faut se précipiter voir cette pièce qui n’est pas une pièce, ni une pièce de musée mais une pièce d’artillerie contre l’injustice, la haine, le pourrissement. Une pièce à conviction, car elle redonne le souffle vital, le bon sens, et plus généralement le rire aux lèvres, grâce aux sortilèges des nez rouges et leur armée de pitreries, 

Et puis, c’est tellement dense, qu’il vous faudra un temps d’arrêt pour ressentir profondément ce que cela fait, et comment gérer vos nouvelles émotions, et comprendre qu’il en faut peu pour être heureux et se mettre à rayonner chacun avec ses propres talents…

 

Et surtout, l’écriture explosive et onirique de la mise en scène porte la belle signature de Christine Delmotte, véritable révélatrice d’humanité! Sorcière si éprise de liberté qu'elle puise  le pouvoir de ses philtres magiques  dans les plis de son âme, de ses racines, de sa capacité à aimer, de ses rages et de ses  failles où  transparaît  la LUMIERE! 

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http://www.atjv.be/Qui-a-tue-Amy-Winehouse

                                                Qui a tué Amy Winehouse ?

                                                              De Pietro Pizzuti, mise en scène de Christine Delmotte avec Gauthier Jansen et                                                                Alain Eloy. Du 17 janvier au 3 février 2018 à 20h30 à l’Atelier Théâtre Jean                                                                      Vilar et du 28 février au 31 mars 2018 auThéâtre des Martyrs.

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