Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (90)

Trier par

INSOLITE

UNE AQUARELLE

d'Adyne Gohy

12273209489?profile=original

a été inspirée par

AXEL

un poème

de

Raymond Martin

 

 

 

Rien de saint dans la démarche des chats de Paul,

A l'affût des rats nichés sous les tréteaux

De la cantatrice chauve braillant ses airs frivoles,

Vers la foule en écoute des fadaises et des « do ».

Ostinato métallique de la clarinette mélo.

 

 

 

Ragots ! S'écria le chef d'orchestre ulcéré de colère,

Dont la baguette s'engouffre dans le trombone à coulisse.

Carmen ne doit pas mourir pour ses instants frivoles.

Au diable la passion éphémère, que l'être s'assouvisse.

Et le tambour excité roule tel un cigare.

 

 

 

L'après-midi, aphone, le ténor au regard félin,

Est à la recherche du « la » comme finalité de son rêve.

Tragiques moments aux tonalités d'airain

Semées au gré du vent, tel le sable fin sur la grève.

 

 

 

Axel, en quête du savoir et des arcanes d'antan,

Porte à ses lèvres la coupe mortelle

Que la glaciale Sarah lui offre d'un élan sublime,

Vers la destinée des deux amants,

Pour l'adieu d'ici-bas vers la révélation éternelle.

 

 

 

 

Raymond MARTIN

 

Lire la suite...

MON DIEU LE TEMPS ME DONNE TOUT  

 

Mon dieu le temps me donne tout

Il est si fort il est si doux

Mon dieu ce monde est un mystère

Il touche ciel il touche terre

 

Mon dieu le départ d’un ami

Savais-tu qu’il s’est endormi

Au fond d’un livre de prières

J’ai vu son ombre sur la pierre

 

Mon dieu notre corps à genoux

La mort était si près de nous

Mon dieu la vie ne vaut pas cher

On serre des mains passagères

 

Mon dieu cette vie à l’envers

Et toi et moi qui laissons faire

Un peu de tendresse en passant

Pourrait nous rendre intéressants

 

Mon dieu nos rêves qui basculent

Parfois on se sent ridicules

Qu’est-ce qui pouvait nous arriver

Au milieu d’un conte de fées

 

Mon dieu donne-nous le courage

D’aller jusqu’au bout du voyage

Toute cette haine à notre porte

Mais la vie sera la plus forte

 

Prenons nos rêves pour le réel

Nourrissons-les ils sont si frêles

Si j’attends assis bien au chaud

Ils resteront dans leur cachot

 

Un nouvel enfant vient de naître

Ne le laissez pas disparaître

Avant que ses paroles fines

Ne nous aient sortis de la mine

 

Mon dieu j’ai mal à mes semblables

Leur souffrance est intolérable

Je les invite et dans mes bras

Leur regard m’illuminera

 

Avec juste un petit sourire

Notre fenêtre va s’ouvrir

La chaleur alors entrera

L’hiver dégoûté s’en ira

 

Mon dieu merci pour ce message

L’oiseau est sorti de sa cage

Il commence à bouger les ailes

En sautant de la passerelle

 

Mon dieu je n’en ai pas fini

Tant que je suis encore ici

De vous rabattre les oreilles

Avec mon cri plein de soleil !

écrit en janvier 2015 MON DIEU LE TEMPS ME DONNE TOUT.mp3

 

Lire la suite...
administrateur partenariats

 

12273209257?profile=original

Robert Paul appelle les membres Arts et lettres 

qui seraient disposés à traduire le sonnet de Emma Lazarus,

à commenter de leur traduction 

le billet dont voici le lien:

EMMA LAZARUS -

Envoyez-moi vos fatigués, vos pauvres,

Envoyez-moi vos cohortes qui aspirent à vivre libres,

Les rebuts de vos rivages surpeuplés

Envoyez-les moi, les déshérités ...

 Robert Paul souhaiterait que ce texte fut traduit

dans de nombreuses langues.

Les traductions feront ensuite l'objet d'un billet de partenariat.

Merci à tous pour votre participation.

Sur une idée de Joelle Diehl,

initiatrice des traductions lors de l'aventure "L'Arbre de vie"

Les partenariats d'

Arts

12272797098?profile=original

Lettres

Lire la suite...

qui conna^t les langues?

[modifier | modifier le code]
abaza
abénaqui
abkhaze
acaxee
adlirec
acadien
adyguéen
afar
afrikaans
agäw
agnéen
ai-cham
aïnou du Japon
aïnou de Chine, sans rapport avec la précédente
aja-gbe
akkadien
aljamía
allemand
albanais
albano-roman
alémanique
algérien
algonquin
alguérois
alsacien
altaï
amharique
amuzgo
andalou
angevin
anglais
anglo-normand
angolar
anjouanais
apache
apaneca
apulien
arabe
aragonais
araméen
araméen occidental moderne ou néo-araméen occidental
aranais
arapaho
araucan
arménien
aroumain
artchi
assamais
astur-léonais
assyrien ancien
atikamekw
atlango
auregnais
auvergnat
avestique
aymara
azéri
aztèque
B[modifier | modifier le code]
bable
bachkir
baciroa
bactrien
badiaranké
bai
baïnouk
balante
baloutche (ou béloutche)
bambara
bangala
baoulé
bas-allemand
bassari
basque ou Euskara batua
bats
bavarois
bekwel
bété
béotien
bemba
bengali
berbère
bhodjpouri
bichelamar
biélorusse
birman
bokmål
bondei
bosniaque
bourbonnais
bourguignon
bouriate
bourouchaski
brabançon
brahui
brésilien
breton
brionnais
bulgare
bukusu
bulu
bungain
burgonde
burushaski
C[modifier | modifier le code]
cachoube
cacoma
cadien
cakchiquel
cao-miao
calabrais
cantonais
carélien
carien
carolinien
castillan
catalan ou valencien
cauchois
cazcab
cebuano ou cebuan ou visayan
celtibère
chavacano
cham ou cam
chamelteca
chamorro
champenois
chanabal ou tojolabal
changma kodha
chaoui
saintongeais
chatino
chenoui
cherokee ou chérokî ou tchérokî ou tsalagi
cheyenne
chiapaneca
chichewa
chichimèque
chichimeca Jonaz
chicomulteca
chinantèque de Comaltepec
chinipa
chinois
chinook
chinyanja
chipewyan
chiquitano
chishona
chitumbuka
chiyao
chol
chontal des basses terres
chontal des hautes terres
chontal de Tequisistlan
chorti
chtokavien
chuchon
chumbia
chypriote
ciluba
cinghalais
cismontano
coahuilteco
cochimi
cochin
comanche
comanito
comorien
concho
conicari
copte
cora
coréen
cornique
corse ou cismontano
couman
creek
créole capverdien
créole guadeloupéen
créole guyanais
créole haïtien ou Kréyòl
créole hawaïen ou HCE (Hawai'i Creole English)
créole jamaïcain
créole martiniquais
créole mauricien ou morisyin
créole nauruan
créole réunionnais
créole rodriguais
créole seychellois
créole surinamien (sranan)
cri
croate
cuachichil
cuauhcomeca
cucharete
cuicatèque
cuitlateca
curonien
cuyumareca
cuyuteca
cymrique ou Kymrique (gallois et bas breton)1
D[modifier | modifier le code]
dace
dagaare
daco-roumain
dagbani
dakota
dalmate
danois
dari
darang deng ou darang dengyu ou digaro
dendi
digor
dinka
diola
dioula
divehi
djerma
dogon
dogri
dolomitique
dorien
doric
drehu
drung ou trungm tulung ou dulong ou qiu
dyirbal
dzongkha
E[modifier | modifier le code]
éblaïte
édo
égyptien
égyptien ancien
ekegusii
élamite
enga
engadinois
ersu ou duoxu ou erhsu
eskimo
espagnol
espéranto
estonien
estremenho
eton (langue bantoue)
eton (langue océanienne)
étrusque
eurolang
ewe
ewondo
e'ñepa (ou panaré)
eyak
F[modifier | modifier le code]
falisque
fang
féringien, féroéien, féroïen
fidjien
finnois
flamand
flamand occidental
fon
forngutnisk ou ancien gutnisk
foulfouldé
forro
four ou bèle fòòr ou fòòraŋ bèle ou fûrâwî ou konjara
français
français cadien
français de Belgique
français de Suisse
français québécois
français de Nouvelle-Calédonie
franc-comtois
francique
francique méridional ou Südfränkisch
francique mosellan
francique rhénan
francique oriental
francique ripuaire ou ripoarisch
francoprovençal ou arpitan
frioulan
frison : frison occidental, frison oriental et frison septentrional
futunien
G[modifier | modifier le code]
ga
gabay
gaélique écossais
gagaouze
galate
galicien
galindien
gallo
gallois
gallurais, gallurien, gallurese, gadduresu ou gaddhuresu
gan
gariguna
gascon
gaulois
gaumais
geman deng ou kuman
génois
gen ou gẽ ou gen-gbe
géorgien
gilbertin
giriama
glosa
gondî
gotique
grand-comorien
grec ancien
grec médiéval
grec moderne
griko ou grico
groenlandais ou kalaallisut
groma ou tromowa
guanyinqiao ou zhongzhai ou jiarong occidental
guarani
guègue ou gegnisht ou gegërishte
guèze ou gue'ez
guiqiong
gujarati ou gujarâtî
gullah
gulmatché ou gourmacema
gumatj
gumbo
gurani ou gorani
gurung
gutnisk ou gutniska ou gutamål
gwich'in
H[modifier | modifier le code]
habu
haisla
hakata-ben
hakka ou kèjiā huà
haoussa ou hausawa, hausa, abakwariga, mgbakpa, habe, kado
haryanvi
hassaniyya
hatam
hatti
haut-allemand
haut-francique
hawaïen
hébreu
hindi
hindoustani
hinukh
hiri motu
hittite
hixkaryana
hlai ou ha, qi, meifu, bendi
hmong daw ou hmong blanc
hongrois
honi ou woni, ouni, uni, ho, haoni
hopi
horpa ou hor, horsok, ergong, danba, jiarong occidental, pawang, bawang
houaïlou
hourrite
hottentot
hu
hui ou huiyu ou huizhou-hua ou huainanhua
huastèque
huichol
hunzib
hupa
huron
I[modifier | modifier le code]
iakoute
ibère
ibo
ido
igbo
illyrien
ilokano
ilonggo
indo-européen
indonésien
ingouche
innu-aimun
intémélien
interlingua
inuit
inuktitut
inupiaq
inuvialuktun
irlandais
islandais
istriote
istro-roumain
italien
italkien
ivatan
ixil
J[modifier | modifier le code]
jacaltèque
jalonké
japonais
javanais
jersiais
jola
judéo-espagnol
judéo-grec
judéo-italien
judéo-français
judéo-portugais
judéo-provençal
judéo-allemand
judéo-berbère
K[modifier | modifier le code]
kabarde
kabiyé
kabyle
kachoube
kalmouk
kamasse
kanembou
kanjobal
kannada
kanouri
kansai-ben
karaim
karakalpak
karata
karen
karone
kashmiri
kawi (ou kavi, ou communément vieux javanais)
kazakh
kekchi
kéra doré
ket
khakasse
khanty
khmer
khowar
kichaga
kidabida
kiembu
kiga
kikaï
kikongo
kikugni
kikuyu
kilega
kiluba
kim
kimbundu
kinyamwezi
kinyarwanda
kipsigis
kirghize
kirundi
kisanga
kitsai
klingon (artificielle)
kohistani de l'Indus
koinè
komi
konkani
korandjé
koriak
kotava
koutchéen
koutsovolaque
krio
kuanyama
kumak
kunigami
kurde
kurmandji
kutchi
kwatay
kwese
L[modifier | modifier le code]
ladakhi
ladin
ladino
lahu
lak
lakota (langue sioux)
langue des signes américaine
langue des signes espagnole
langue des signes française
langue des signes québécoise
langues des signes
langue de Lemnos
languedocien
laurentien
lao
lapon
latin
latino sine flexione
laze
léonais (dialecte espagnol)
léonais (dialecte breton)
lepcha
léridan
letton
lezguien
limbourgeois
limbu
limousin
lingala
lingua franca
ligure
ligurien
lipo
lituanien
live
lohorung
lojban
lombard (dialecte roman)
lombard germanique (à ne pas confondre avec la variété romane du même nom)
lorrain
louvite
lozi ou silozi
lucanien
luxembourgeois (lëtzebuergesch)
luganda
luvale
lycien
lydien
lyonnais
M[modifier | modifier le code]
macédonien
ancien macédonien
mahorais
magyar
mak
makua
malais
malayalam
malagasy
malinké de l’Est
malinké de l’Ouest
maltais
mam (Guatemala)
mancagne
mandarin
mandchou
mandé
mandéen
mandingue
mang
mannois, manx
mansi
māori
mapuche
mapudungun
marathi
mari
marquisien
marseillais
marshallais
marwari
massa
maya
mayennais
mbalanhu
mbuko
mède
mégléno-roumain
mehri
meitei
mendé
mentonasque
méroïtique
messapien
micmac
mien (Asie du Sud-est)
milyen
minang
minoen
mixtèque
miyako
moabite
mohawk
mohélien
moldave
môn (Myanmar, Thaïlande)
monégasque
mongol
monténégrin
mordve
moré
moriori
morvandiau
moundang
mousgoum
moussey
mozarabe
mpur
mulam
mundurukú
muya
mwotlap
N[modifier | modifier le code]
nadruvien
nafaanra
nahuatl
nalu
nandi
napolitain
nauruan
navajo
na'vi (artificielle)
naxi
ndébélé (Afrique du Sud)
ndébélé (Zimbabwe)
ndjuka
néerlandais
nénètse des forêts
néo
néo-araméen occidental
néo-norvégien
népalais
néyo
néware
nganassan (Russie)
ngbandi (Congo- RDC)
nissart
niue
niuafoʻou
nobiin
noon
northumbrien (dialecte de vieil anglais)
normand
norrois
norvégien bokmål
norvégien nynorsk
nosu (ou yi)
nottoway
noutka (nuuchahnulth)
nubien, ancien —
nunggubuyu
nyambo
nynorsk
nyoro (Ouganda)
O[modifier | modifier le code]
occitan
oïl
okinawaïen
oltramontano
ombrien
oriya
oromo
osco-ombrien
osmanli
osque
ossète
ostiak
otetela
oubykh
oudi
oudmourte
ougaritique
ouïgour
ourdou
ouzbek, ouzbèque
P[modifier | modifier le code]
poteaupaul
palaïte
pâli
paluan
pampangan
pamphylien
panjâbî
papiamento
parthe
pashto
patpatar
persan
pataouète (parler pied-noir)
petuh
peul
phénicien
phrygien
picard
picte
piémontais
pijin
pilipino
platt
pohnpei
poitevin
polabe
polonais
portugais
poular
prâkrit
principense
provençal
punique
Q[modifier | modifier le code]
qiang
quechua
quenya
québécois
R[modifier | modifier le code]
rajasthani
raramuri
rarotongien
rGyalrong
rhétique (à ne pas confondre avec le groupe roman du même nom, aussi appelé rhéto-roman)
rhéto-roman, rhéto-frioulan
rhodanien
rifain
rionorês
romanche
romand
romaniote
roumain
roussillonais
romani, rom
routoul
russe
russenorsk
rusyn
ruthène, ruthénien
S[modifier | modifier le code]
saafi
sabin
sace
saintongeais
salentin
same
samoan
samogitien
samoyède
sandawe
sango
sankethi
sanskrit
santali
saramaque
sarde
sarmate
sassarien
savoyard
saxon occidental (dialecte de vieil anglais)
scots
scythe
sélonien
sémigalien
sena
sénoufo
serbe
sercquiais
sérère
setswana
shi ou mashi
shibushi
shimaore
shimwali
shindzuani
shingazidja
shona
sicilien
sicule
sidama
sindarin
sindhi
singhalais
sira ou échira
skalvien
slavon
slovaque
slovène
slovince, ou vieux poméranien
sogdien
somali
songhaï
soninké
sorabe
soranî (kurde)
sotho du Nord
sotho du Sud (sesotho)
souabe
sourmiran
sranan (créole surinamien)
subsylvain
sudovien ou yotvingien
suédois
suève
sumérien
sursylvain
susquehannock
swahili
swati
T[modifier | modifier le code]
tabassaran
tadjik
tagalog
tahitien
talasoela
tamasheq, tamazight
tamoul
tangoute
taraon-digaru
tatar
tchaghataï
tchèque
tchérémisse
tchétchène
tchouvache
teda
télougou
t'en
teochew
teso (Ouganda, Kenya)
tétoum
thaï
thessalien
thrace
thuringeois (dialecte de Thuringe)
thuringien
tibétain
ticuna
tigré ou xasa
tigrinya
tobi
tokelauan
tokharien
tok pisin
toraja
toscan
toungouse
toupouri
tourangeau
touvain
transmontano
transylvain
tsez
tshiluba
tsonga
tswana
tsigane
tulu
tunisien
tunodo
tupi
tupinamba
turc
turkmène
U[modifier | modifier le code]
ukrainien
unserdeutsch
V[modifier | modifier le code]
valaque
valdôtain
valláder
vandale
vannetais
védique
végliote
venda
vénète
vénitien
vepse
vietnamien
vieux javanais (kawi ou kavi)
vieux norrois
vieux prussien
visayan
vogoul
volapük
volsque
võro
vosgien
vote
votiak
W[modifier | modifier le code]
wallisien
wallon
walser
wambule
wende

woleai
wolof
wolofranglais (dialecte des jeunes au Sénégal et des gambiens) wolof-français-anglais
wu
wymysorys
X[modifier | modifier le code]
xavánte
xhosa
Y[modifier | modifier le code]
yacouba
yakoute
yévanique
yiddish
yipunu ou punu
yonaguni
yoron
yoruba
yotvingien
yupik
Z[modifier | modifier le code]
zapotèque
zarma
zazaki
zhuang
zorus (artificielle)
zoulou

Lire la suite...
administrateur théâtres

Image may contain: 3 people, people smiling, people standingDeux divas accueillies au théâtre de la Clarencière

En ces temps blêmes et drolatiques qu’est-ce qui peut bien faire du bien ? Qui ou Qu’est ce qui viendrait bien nous rassurer ? Peut-être, l’humilité, la compassion, la mise à nu fortuite… Le retour à la création, à ses mystères, à son organisation, à ses violences et son énergie. Ainsi, donc, deux donzelles  entêtées qui ont passé l’âge des jeunes premières, ont décidé de se battre contre la morosité qui abat, qui ensevelit et dénie le jaillissement de la vie. Une belle leçon pour tous les as de pique, les apathiques, les lymphatiques, les sceptiques, et toute autre clique atypique, qui ne jouent jamais aux zygomatiques.  

Elles ont, en plus, et ce n’est pas la moindre des choses, question de hasard ou de proximité,  mis leurs talents au service d’une noble cause.  Elles ont promis les bénéfices de leur spectacle pour participer activement à la lutte contre le cancer.

Leur  viatique, c’est le rire et la chanson, depuis l’opéra jusqu’au bal populaire.  Leur auxiliaire favori: un corps heureux de vivre serré l’une dans un tailleur rutilant de pierreries pour l'une,  pour l'autre, serré dans un  tailleur  sévère de directrice d’école,  neutre  comme la livrée des oiseaux femelles, et pourtant la très féminine, c’est l’autre ! Allez comprendre !

Image may contain: 1 person, indoor

Elles font  flèche de tout bois, pourvu que l’effet soit comique.  Leur arme fatale, c’est d’une part,  une voix de soprano capable de grandes envolées, de l’autre,  une voix de mezzo étonnamment chaude en comparaison avec la livrée discrète de l’oiselle. Pour tout accessoire, un nid de pies voleuses  juché sur une table  haute de cocktail dinatoire, ici de cocktail musical. Et en oriflamme, l’idée de parcourir entre les chansons, les secrets de Dame Nature, de faire un inventaire des mille et un  kamasutras de la faune et de la flore. Eh oui, on apprend des choses, même les grand-mères! Le retour à la nature, n’est-il pas souvent une source de retour à l’essentiel ? A l’indispensable humilité, aux sources même du mystère? Aux sources de la consolation ultime? Cela fait sens! 

Image may contain: 2 people, people standing

Grand mères qui jubilent devant les vieux airs… Grand-pères sérieux qui se sont toujours défendus de chanter, sont prêts à s’éclaircir la voix et à rejoindre l’irrésistible méli-mélo musical des deux complices. La bienveillance est retrouvée devant la générosité  et l’audace des artistes. Des  Chéris  et des Chéries de maintenant sont saisis de vertige devant l’humus chantant de siècles passés interprété avec tant de conviction.

Robots! Allez donc vous coucher! Et mourez sous les quolibets de Mendelsohn, Trenet, Bach ouvert et Bach Jean-Sébastien, Satie, Vian, Haendel  (il faut oser le « Dixit dominus ! »), et George Gerswin « The man I love », our favourite! Et que jamais, paroles  ou  mélodies,  ne s'effacent! Dixit Sophie de Tillesse et Diana Gonissen, ou inversément. 

 Sophie de Tillesse et Diana Gonnissen  sont deux chanteuses lyriques aguerries qui
s’associent pour le meilleur et pour le rire.

Image may contain: 2 people, people smiling, indoor

♥♥♥
Vraie fausse conférence chantante et joyeuse sur l'amour.
Avec la complicité de
Purcell, Haendel, Offenbach, Vian, Satie,
les fleurs, les papillons, l'Amour, l'Amour...
♥♥

www.lasalamandreproductions.be

Tout public : 
Les jeudi 2, vendredi 3, samedi 4 février 2017 DANS LE CADRE DE PROPULSE OFF
Les vendredi 10 et samedi 11 février à 20h30,
Le dimanche 12 février à 16h00;
Le mardi 14 février 2017 à 20h30,
Les jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 février 2017 à 20h30

P.16252396_1579229585435368_1581674448550838189_o.jpg?oh=f16a4ce41b882243aba52659118e4254&oe=590C852DA.F. : 15 € - étudiant : 10 €- Article 27 : 1,25 €

Lire la suite...

Et le vin se changea en eau !

                                                           Un jour nous fûmes invités à un repas, un de ces repas dans une salle des fêtes communales qui voit passer à longueur d’année le banquet des anciens, des associations, des fêtes républicaines avec tables alignées, nappes en papier et assiettes disposées à l’avance pour le traditionnel potage aux asperges. Les bouteilles de vin rouge débouchonnées figurent au programme et en quelques minutes le brouhaha peut commencer. Je ne sais plus exactement pourquoi nous étions là. Une invitation de mon beau-frère, président d’association sans doute. Mais près de moi dissimulé par une abondante barbe qui se teintait déjà de potage et de vin rouge il y avait un visage qui ne me réjouit pas. Pourquoi l’avait-on placé là ? Etait-ce le hasard ou avait-on pensé qu’il était judicieux de rassembler deux entrepreneurs de la ville ? Il dirigeait en effet une petite entreprise de publicité et son affaire marchait bien. La mienne axée sur la remise en forme des âmes et des corps en souffrance, du ré-équilibrage des corps d’avec les esprits, de bienfait à l’humanité comme me l'avait tôt inculqué ma mère, n’avait quant à elle que bonne réputation. J’appris assez tardivement que les bonnes réputations ne nourrissent pas souvent leur homme ! Mais c’est une autre histoire. J’eus la crainte que l’olibrius ne me reconnaisse tant sa présence devenait déjà envahissante. Il remplissait mon verre de vin rouge, en renversait sur la nappe et me toisait du regard comme font les imbéciles qui pensent avoir tout gagné et tout savoir. Nous savions l’un comme l’autre maintenant qui nous étions et ce ne sont pas les années, les barbes, les fonds de commerce qui pouvaient effacer les années d’enfance.

                                                         Ce Jacques là faisait partie du groupe des gamins de la rue. Nous étions quelques uns à grimper aux arbres, à jouer à la guerre avec des bâtons, à sauter dans les flaques d’eau, à glisser sur elles quand elles étaient gelées. Ceci comme tous les garçons qui aiment jouer avec le danger, se taper sur les doigts, s’asperger d’eau…Et c’est bien une vilaine histoire d’eau que je lui reproche encore aujourd’hui que les verres de vin dont il veut me noyer ne peuvent faire oublier.

                                                          Jacques habitait un petit quartier de trois maisonnettes accolées les unes aux autres ne comportant que deux pièces chacune. Je vous laisse deviner l’espace dont pouvait bénéficier chacun quand quatre personnes l’occupaient. C’était son cas. A l’époque, dans les années soixante certaines familles du Nord de la France vivaient dans une extrême pauvreté. C’était l’usine, la mine, un travail harassant, de petits salaires. Les besoins étaient nombreux mais restés en suspens dans l’attente de jours meilleurs. La promiscuité était vécue quotidiennement comme quasi-normale parmi des boîtes de conserves jonchant la cuisine ou mieux des poules et des canards qui y pénétraient sans retenue. Tout ceci sur fond d’illétrisme ,de sales tabliers bleus qui" ornaient" les femmes sur les pas de leur porte quand elles jacassaient comme des pies en parlant de la pluie et du beau temps ! Mes deux copains habitaient là. L’un dormait près de la moto du père, une grosse Terrot que l’homme aimait par dessus tout et passait tout son temps à la faire luire pendant que sa femme récurait leur fille dans un baquet avec de la poudre à laver le linge. La mère et la fille avaient la peau sur les os. Au milieu des hurlements du savon corrosif qui brûlait les yeux, je devinais que ces deux pauvres filles n’en avaient plus pour longtemps à vivre, rongées par la tuberculose à n’en pas douter. C’était notre quotidien à nous trois, les gamins, qui regardions ces tableaux dantesques comme des farces aux sans cesse rebondissements. Dans le quartier il y vivait aussi une veuve.

                                                           Cette dame allait tous les jours au café du village. Outrageusement maquillée, à l’allure clownesque mais bien mise tout de même. Nous la voyions passer près de la maison. Les gens l’appelaient la ” saoulotte ” ou encore la ” poivrotte”. Ces pauvres diables que l’on sait malades aujourd’hui ont été longtemps considérés comme des natures diaboliques et le fait de se moquer d’elles marquait une frontière normale. Les enfants ne s’en privaient pas et la taquinaient comme l’on taquine une distraction faite pour eux. Ils riaient à la voir tituber d’un côté du chemin à l’autre, tomber dans le fossé, se relever, tomber encore. Elle regagnait son quartier pour s’affaler sur son lit, la porte ouverte et cuver son vin jusqu’au lendemain. Elle était la voisine de Jacques qui n’était pas avare de quolibets non plus. Ses parents trouvaient cette voisine insupportable et le gamin se croyait tout permis à son encontre dans un but inconscient peut-être afin qu’elle mette les voiles et cesse d’enlaidir le quartier, ce qui leur ferait plaisir. Mais je crois surtout qu’il existe des enfants méchants de nature et dont le seul plaisir est de s’épanouir dans la souffrance des autres.

                                                              Un jour qu’elle revenait de sa beuverie quotidienne nous jouions tous les trois dans la cour du quartier. On avait à cette époque une douzaine d’années. C’était le mois d’Août, il faisait chaud et Jacques nous arrosait avec un tuyau branché dans la cour. En pinçant le bout le jet devenait puissant et portait loin. L’eau pleuvait ainsi de partout en gouttelettes et l’on se serait cru sous une averse orageuse qui n’épargna pas non plus la revenante.Malgré la brume dans laquelle elle flottait, elle rassembla des forces retrouvées pour s’engouffrer dans sa maison et se laisser tomber sur son lit. Pris par la frénésie ambiante et la chaleur de l’été sans doute, Jacques dirigea le jet puissant sur la porte qui s’ouvrit. Il pénétra à l’intérieur et se mit à viser scrupuleusement le dessus de la cheminée. Les babioles, les photographies encadrées volaient en tout sens. Le jet d’eau n’épargnait rien : les murs, la tapisserie qui commençait à se décoller ni le lit, ni celle qui l’occupait. Il nettoyait tout, lavait tout, faisait table rase d’une vie qu’il fallait faire disparaître. Il était le vengeur des gens propres et honnêtes qui doivent se débarrasser des chancelants qui troublent le décor. Les tasses et les verres qui ne recevaient plus personne se fracassaient contre les murs. Les vêtements dans la garde robe restée ouverte étaient aspergés et dégoulinaient comme sortis d’une machine à laver. Et toute cette eau prenait la direction de la cour comme une inondation normale. Mais la dame ne semblait pas troublée et est restée allongée ne faisant pas à ce qu’il semblait la différence entre la réalité et le cauchemar qu’elle subissait. Le fils du père à la Terrot et moi-même étions stupéfaits du spectacle. Je ne sais si un enfant de douze ans peut être aux prises d’une conscience morale quelconque mais ce que je sais c’est que cette manifestation nous a déplu à tous deux. Le lendemain la jeune veuve s’en allait tout aussi outrageusement maquillée et aussi bien mise que la veille et continuait à tituber à son retour.

                                                              Trente années se sont écoulées et près de moi se vautrait dans le potage et le mauvais vin cet ancien copain de la rue, noyeur de veuve alcoolique et noyé lui même aujourd’hui. Il s’adressait à moi bruyamment, donnait sans arrêt du coude en me demandant de vider mon verre, la bouteille à la main pour me resservir comme si je lui devais quelque chose et que je tardais à lui donner. Alors je compris le message. Devant moi il y avait un pichet rempli d’eau, je le saisis et me levai de ma chaise, passai derrière l’individu à la barbe potagère et lui versai lentement le contenu sur le crâne. Curieusement il n’a pas bougé. Parfois les souvenirs d’enfance nous gardent immobiles quand ils viennent laver nos mauvaises actions passées ! Pour la suite, chacun pourra l’imaginer. Toutes les retrouvailles ne sont pas des embrassades !

Lire la suite...

L'estime de soi-même

Propos

La meilleure vertu peut avoir des regrets.
Certains qui ont causé sans l'avoir désiré
D'irréversibles torts ou légères offenses,
Se sentent attristés quand parfois ils y pensent.

La honte est ressentie par celui qui l'endure
Pareille à la douleur venant d'une blessure.
Diverses sont les sources entretenant ce mal.
S'avère immunisé l'être étant amoral.

Les vulgaires fauteurs laissent indifférents
Mais les gens respectés doivent être prudents
Surtout s'ils sont connus et semblent exemplaires
Car l'honneur se dissout dans les sombres affaires.

L'estime de soi-même dépend de ses valeurs.
Libres et impunis sont heureux les voleurs.
Les puissants devenus des héros méprisables
Continuent à clamer qu'ils sont irréprochables

8 février 2017

Lire la suite...
administrateur théâtres

"Le dire des forêts" de Philippe Vauchel - Le Rideau

« Des vents parfois se lèvent,
Montés de l'extrême orient de notre être.
Ils feulent dans les broussailles de notre coeur,
Dans les gouffres zigzaguant à
 fleur de nos pensées. »

Sylvie Germain

 

Un spectacle comme un ovni. C’est Philippe Vauchel qui le prédit et nous file son armée de doutes.  

La salle est à l’envers. On traverse le plateau, on s’assied et on regarde le public déferler par le fond du plateau.  Les quatre comédiens ont pris la peine d’ôter leurs bottines pour ne pas blesser la forêt ou pour sentir le monde de plain-pied. Ils attendent, assis au bord du chemin, les jambes ballantes.  En vertu de  leurs semelles de vent, ils ont décidé de vivre perchés et d’y habiter chaque instant. Toucher terre, et toucher l’inaccessible.  Philippe Vauchel prend les bois comme on prend le maquis.

Ce tas de charbon ou de graphite, que l’on croit voir au milieu du plateau,  au début, c’est pas de la tarte, ni de la tourbe, ni de la litière de lapin, ni ce beau terreau que l’on trouve sous les feuilles, c’est un produit fabriqué pour la scène, extrêmement mobile et volatile. C’est ce que le metteur en scène a trouvé de mieux pour faire l’humus, personnage à part entière. Pour que les quatre joyeux chasseurs de rêves s’y ébattent, s’y adonnent et s’y confondent. Pour y émietter le temps, les pensées et l’espace.  Un tas d’humus et d’humeurs qui nous relient tous, hommes, femmes, bêtes, flore, nuages et firmament. Pour dire la fourmilière, pour dire les racines, pour dire là où on se terre, pour dire là où l’on s’enterre. Pour dire le frémissement des  humbles plaisirs, pour dire les sombres violences. Pour entonner le chant de la terre: «  des vents parfois se lèvent à fleur de nos pensées… »   

Et les bois, ce sont d’abord des gazouillis d’oiseaux, des brâmes, les huées des chouettes,  des bruits d’angoisse, des bruits de création et de mort, des appels sauvages. Et quelques escabelles pour pendre de la hauteur, jouer aux cimes et plonger dans les profondeurs de la présence du vivant.    

Ainsi entre chaque scène de la  suite  bucolico-surréalistes, on se refait, avec un p’tit café sorti d'un thermos, pris en rang d’oignons, face au public, serrés par la solidarité, serrés par la rage de vivre, serrés par l’angoisse de naître. De vivre. De disparaître. Mais disparaissons-nous vraiment? 

Toute la question est là : « Sommes-nous nés ? Vraiment ? »  

« L’obscur et la lumière soufflent tour à tour sur la poussière. » On  vous suit, chers comédiens,  pas à pas, à pas de loups, appâtés par les mille fumets de la forêt humaine…secoués de rires, inondés de bonheur,  à la recherche  des couleurs de l’invisible.

Ceci n’est pas un spectacle.  Ceci n’est pas un ovni ! Et cela se joue à guichets fermés. Avec trois artistes de belle glaise : Anne-Claire, Jean-Luc Piraux et un accordéoniste : Jonathan De Neck ou Didier Laloy.  

LE DIRE DES FORÊTS

PHILIPPE VAUCHEL

CREATION FEVRIER 2017

Une forêt. En bordure du monde. À la lisière du Grand Vide. Confinés sur cette parcelle d'humus et de sève, un public, trois comédiens, un musicien. Pour une étrange veillée... Peuplée de typique, de mythique, d'épique, de comique et de cosmique.
 

Brigitte Petit Pour le Rideau de Bruxelles 
 +32 (0)471 11 19 47

  

www.theatrepepite.be 

En raison des prochains travaux de rénovations, le Rideau joue hors les murs. Le Dire des Forêts à lieu à L’Atelier 210. 

http://www.rideaudebruxelles.be/diffusion/8-presse-a-diffusion/651-2016-06-07-14-05-43

Le spectacle commence à 20H30 à l’Atelier 210, Chaussée Saint-Pierre 210 à 1040 Etterbeek (durée : 1h30 environ).

Lire la suite...

médaille de L'Ordre Léopold II des arts

La Fédération Wallonie-Bruxelles par la ministre de la Culture, vient de me faire parvenir ma Médaille, d'Officier de L'Ordre Léopold II des Arts, décernée par Sa Majesté le Roi.et le couvert de la ministre en charge Joëlle Milquet
Merci pour cette reconnaissance professionnelle, qui me fait plaisir, mais compte surtout pour tous ceux qui m’accordent leur confiance dans mon travail artistique.

Lire la suite...

Etreinte.

 

Votre aube j'aborderai jusqu'à

ce que mon crépuscule s'éclaircisse et décroît ;

deux géographies de peaux se mêleront alors,

s'apprendront l'une à l'autre,

 jusqu'à l'enfantement de cette île bleue et chaude.

Deux tremblements, un choc non sans douceur,

un feu rafraichissant, une floraison superbe

 et de l'eau tout autour,

un monde jailli de nous, fécond et fou,

dont la luminosité sera l'égale du soleil en plein Midi.

Cinquième saison ; celle qui s'écrit, se chante.

Il pleut sur Paris, j'ouvre un livre, tout autour le silence,

ma tête est un peu ivre, créer nous illimite, nous partage,

nous délivre.

NINA

Lire la suite...

Mado JGobert

Le conte de Noël, que Mado devait écrire cette année, a pris un retard considérable et n’est plus d’actualité. Elle a fini par en oublier le thème et les personnages. Mado a d’autres préoccupations, d’autres inquiétudes.

Le monde en changement la choque, la blesse. Tout évolue de façon incohérente, irrationnelle avec des peurs nouvelles qui bouleversent, agitent son esprit, sa compréhension.

De vieux fantômes réapparaissent, subtils, bien réels. Des images de mauvais films la tétanisent, lui font peur et réveillent en elle un sentiment d’insécurité, de crainte.

Les rôles changent. Les pensées se dévoilent. Les discours sont tueurs. Ceux-ci sont à l’opposé, à l’inverse de ses convictions, de ses croyances et ils l’obligent à réfléchir sur ce pourquoi de telles mutations, de tels raisonnements.

La peur de l’autre est dans l’antichambre du temps présent, dans la société actuelle. Elle est attisée de toutes parts par des tribuns, des orateurs mal intentionnés qui finissent par faire douter le monde pour mieux régner. La contrariété d’entendre à longueur de temps ces mots la glace. L’intolérance, le fanatisme, la haine de l’autre sont devenus des sujets qui ne passeront pas par elle.

C’est une promesse que Mado a fait, il a longtemps, à son grand-père.

Son prochain écrit sera une histoire d’amour entre les peuples où les opprimés, les délaissés, les déplacés sont respectés et non jetés en pâture à la misère, sur les routes indigentes tels des spectres d’un autre temps. Une chronique digne venue de la nuit des temps où la terre appartient à tout le monde, où l’argent n’a pas encore fait son œuvre de destruction, de dévastation.

Un conte utopique, chimérique, un rêve imaginaire d’une répartition équitable des richesses pour une dignité égalitaire de chacun. Un monde où les gens de bonne volonté ont le pouvoir de rendre l’espoir, le bonheur, d’enseigner à tous. Qu’enfin l’humanité vive une honnêteté, une droiture digne de ce nom et non le spectacle lamentable, déplorable qu’elle subit actuellement. 

 

Lire la suite...

« L’Arche de Naé » ou « Les souvenirs d’un chien émancipé » - ce véhicule immatériel qui fait des aller-retours entre deux mondes : le nôtre, réel, et celui imaginaire, dans l’au-delà, - continue son voyage dans les grandes foires du livre.
Il a vu le jour le 9 juin 2016 aux Editions Edilivre, a fait ses premiers pas à la Foire du Livre de Mons « Mon’s livre » en novembre 2016.
Puisque Naé est un petit chien féministe, il sera présent à côté de sa maîtresse au Salon International du Livre au Féminin « Elles se livrent » de Braine-l’Alleud, le 5 mars 2017.
Et plus encore ! Le 10 mars 2017, à 16 h, il sera au cœur d’une conférence organisée par Edilivre, à la Foire du Livre de Bruxelles Tour & Taxis.
Le thème de cette année étant « Réenchanter le monde », Naé a lui aussi des choses importantes à dire et il les dit à sa manière humoristique, parfois parodique. Mais il n’est pas le seul à avoir la parole. D’autres animaux tirent la sonnette d’alarme et nous mettent en garde sur les dangers qui pèsent sur notre monde. 

12273207856?profile=original

Lire la suite...

En vie

Chaque instant
est un pas de danse
hésitant
incertain
Au bord du vide
tenir bon
y croire
jusqu'au bout
Une inspiration
la grâce
un hasard
semé sans y penser
et tout bascule
du bon côté
Rien ou presque
d'irrémédiable

(Martine Rouhart)

Lire la suite...

Cure de repos

 

Haïkus

 

 Quotidienneté

jour d'hiver non glorieux

décor de la veille

 

Soleil bas lunaire

macadam couvert de plaques

neige sans reflets.

 

Stagnation de l'air

absence d'ondes sonores

clarté endormeuse

 

Sans métamorphoses,

le soleil a disparu

tout reste pareil.

 

Dans l'âme et l'esprit

se love l'indifférence

cure de repos.

 

6 février 2017

 

Lire la suite...
ADMINISTRATEUR GENERAL

 

Espace Art Gallery vous présente son sommaire :

 

1.4 Actuellement à EAG

2.4 Prochainement à EAG

3.4 Informations diverses :

Adresse, nouvelles, projets, liens, …

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture 1 février : page 16 !

 

 

1.4 Actuellement à EAG

 

 

Exposition février :

 

Edouard BUCHANIEC (Fr) peintures

« Colin Maillard »

 

Fredy HALENG (Be) peintures

« Lune urbaine »

 

Le VERNISSAGE a lieu le 08/02 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE les 18 & 19 février 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

2.4 Prochainement à EAG

 

 

Exposition mars :

 

Andrea TORTAJADA (Esp) peintures

« Une fenêtre de soleil »

 

Alvaro MEJIAS (Vén) peintures

« L’inmortalidad del cangrejo »

 

Le VERNISSAGE a lieu le 22/02 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.    

 

Le FINISSAGE les 25 & 26 mars 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

3.4 Informations diverses

 

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

Nouvelles de la galerie :

 

Nouvelles de la galerie dans mes agendas point 3.4 de février 2017 :

 

Le premier « Tiré à part » édité par « Les Éditions d’Art EAG » a été publié pour le billet d’art de l’artiste Jacqueline Kirsch. Publication réalisée à la demande de l’artiste à partir de son billet repris dans la collection « États d’âmes d’artistes » aux « Éditions d’Art EAG ».

Des « Tirés à part » seront imprimé recto-verso couleurs pour les prochains artistes. Tirages  pour 100 exemplaires et plus au prix de 5 € pièces et pour moins de 100 exemplaires au prix de 7 € pièces. Voir le lien comme exemple : http : //www.espaceartgallery.eu/editions/

 

La galerie a créé une nouvelle page « Événements », qui fait suite à la nouvelle page « Collections », sur son site. Ainsi toutes les activités autres que les expositions dans la galerie seront présentées. Tel que les vernissages événements avec reportage photos sur les participants présents et les ambiances, concerts, présentations de livres, soirées annuelles de remises des recueils d’art aux artistes présents dans les recueils d’art, présence à d’autres événements extérieurs, partenariats avec d’autres galeries ou associations culturelles, etc…

 

La prochaine fête de remise des recueils aura lieu le samedi 27mai 2017 en la galerie de 18h 30 à 22h 30. Renouvellement de la fête-concert et édition d’un recueil d’art dans le prolongement du 10ème anniversaire de l’Espace Art Gallery en 2015. L’Espace Art Gallery édite 1 nouveau recueil d’art concernant 12 artistes qui ont exposé dans la Galerie. Ces recueils seront offerts gracieusement à ces 12 personnes.

Infos sur http ://www.espaceartgallery.eu/editions/ Une troisième séance publique sera dédiée afin d’offrir le cinquième volume de cette collection aux artistes ayant bénéficié d’un article d’exposition sur Arts et Lettres en 2016. Un concert précédera cette séance de remise des recueils et sera suivie du verre de l’amitié.

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

 

Infos artistes et visuels sur :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge également sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://bit.ly/265znvq

La galerie est devenue éditrice d’art pour fêter ses 10 ans :

Voir : http ://www.espaceartgallery.eu/editions/

Présentations des événements dans la galerie :

Voir : http://www.espaceartgallery.eu/category/evenements/

Ma nouvelle page Facebook qui présente toutes mes actualités :

Voir : https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu/

 

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture

 

 

Découvrez en pièce jointe « Bruxelles Culture » le magazine qui facilite la vie culturelle des amateurs d’arts.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:         http://espaceartgallery.eu

Lire la suite...
ADMINISTRATEUR GENERAL

12273206879?profile=original12273206490?profile=original

 

Le premier « Tiré à part » édité par « Les Éditions d’Art EAG » a été publié pour le billet d’art de l’artiste Jacqueline Kirsch. Publication réalisée à la demande de l’artiste à partir de son billet repris dans la collection « États d’âmes d’artistes » aux « Éditions d’Art EAG ».

Des « Tirés à part » seront imprimé recto-verso couleurs pour les prochains artistes. Tirages  pour 100 exemplaires et plus au prix de 5 € pièces et pour moins de 100 exemplaires au prix de 7 € pièces. Voir le lien comme exemple : http : //www.espaceartgallery.eu/editions/

 

La galerie a créé une nouvelle page « Événements », qui fait suite à la nouvelle page « Collections », sur son site. Ainsi toutes les activités autres que les expositions dans la galerie seront présentées. Tel que les vernissages événements avec reportage photos sur les participants présents et les ambiances, concerts, présentations de livres, soirées annuelles de remises des recueils d’art aux artistes présents dans les recueils d’art, présence à d’autres événements extérieurs, partenariats avec d’autres galeries ou associations culturelles, etc…

 

La prochaine fête de remise des recueils aura lieu le samedi 27mai 2017 en la galerie de 18h 30 à 22h 30. Renouvellement de la fête-concert et édition d’un recueil d’art dans le prolongement du 10ème anniversaire de l’Espace Art Gallery en 2015. L’Espace Art Gallery édite 1 nouveau recueil d’art concernant 12 artistes qui ont exposé dans la Galerie. Ces recueils seront offerts gracieusement à ces 12 personnes.

Infos sur http ://www.espaceartgallery.eu/editions/ Une troisième séance publique sera dédiée afin d’offrir le cinquième volume de cette collection aux artistes ayant bénéficié d’un article d’exposition sur Arts et Lettres en 2016. Un concert précédera cette séance de remise des recueils et sera suivie du verre de l’amitié.

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

Lire la suite...
administrateur théâtres

Tragédie du choc des cultures Est-Ouest. Le choc de l’amour vrai et de l’éphémère, de l’orgueil et de l’humilité. Le choc du rêve et de la réalité. Et une sérieuse critique de la façon outrecuidante dont l’Occident traite l’Orient.

Image may contain: one or more people, people standing and indoor

Une toiture de pagode est posée sur le vide.  A Nagasaki, au Japon, Benjamin Franklin Pinkerton (Leonardo Caimi), jeune lieutenant de la marine  américain a recours à l’entremetteur Goro (Riccardo Botta) pour se procurer les services d’une jeune geisha de 15 ans Cio-Cio-San, alias Butterfly en anglais. Il a acheté une maison locale sur une colline. « Ce petit papillon voltige et se pose avec une telle grâce silencieuse, qu'une fureur de le poursuivre m'assaille, dussé-je lui briser les ailes ».  Son ami, le consul américain Sharpless (Aris Argiris)  l'avertit que le mariage sera pris au  très sérieux par la  jeune-fille et déplore  sa désinvoture. « Ce serait grand péché que de lui arracher les ailes et de désespérer peut-être, son cœur confiant ».   Mais l’insouciant et arrogant  Pinkerton porte déjà un toast à son vrai mariage, quand il épousera une  américaine. Les lois japonaises l'autorisent à signer un acte de mariage pour 999 ans mais  il peut le rompre chaque mois, s'il le souhaite. Dès le début, on sait que l’histoire tournera au drame.

monnaie_butterfly_cut_6.jpg

Arrive la jeune Cio-Cio-San,  annoncée par un chœur de joyeux gazouillis de jeunes- filles. Elle est  heureuse et amoureuse de son fiancé, entourée de parents et d'amis, soulagée de pouvoir quitter son état de geisha. Impressionnée par l’étranger, elle charme  Pinketon, qui reste cependant  insensible devant le déballage de ses innocents trésors :   de menus objets féminins et les ottokés, des statuettes symbolisant l'âme de ses ancêtres  ainsi que  le précieux  poignard avec lequel son très honorable père s'est suicidé en se faisant hara-kiri. Soumise, elle  va jusqu’à promettre d’oublier les dieux de sa famille et d’aller prier le Jésus américain. Après un simulacre de cérémonie vite expédiée, la  fête de famille est interrompue par  le terrifiant oncle Bonze (Mikhail Kolelishvili)  que l’on n’a pas invité et qui la maudit  pour avoir renié la religion de ses ancêtres.

Image may contain: one or more people

Pinkerton  chasse les intrus avec hauteur et enfin seuls, les deux époux chantent leur l'amour mutuel. Sombre prémonition de Cio-Cio-San:  « On m'a dit qu'au-delà des mers, s'il tombe entre les mains de l'homme, le papillon sera percé d'une épingle et fixé sur une planche ! » Fin de l’acte I.

Trois ans plus tard, Madame Butterfly, reniée par sa famille  est seule et abandonnée. La  fidèle Suzuki (Qiu Lin Zhang) prie les dieux  pour sa maîtresse qui survit grâce à une illusion : « Ô Butterfly, petite épouse, je reviendrai avec les roses à la belle saison quand le rouge-gorge fait son nid. »  Suzuki  essaie de lui ouvrit les yeux mais  elle est  persuadée que Pinkerton reviendra comme il l'a promis « Un bel di vedremo ». L’entremetteur Goro se présente avec un  riche prétendant, le prince Yamadori, aux allures de magnifique paon blanc paradant sous les lumières, mais  elle  lui répond qu'elle est déjà mariée. Le consul Sharpless, dont le rôle développe de plus en plus d’humanité,  arrive pour tenter de  lui lire lettre de rupture de Pinkerton, à laquelle dans son aveuglement, elle  refuse catégoriquement de croire. La très belle voix de baryton riche et sonore se fait de plus en plus resplendissante. Elle  lui oppose qu'elle se tuera si son mari ne revient pas tout en dévoilant qu'un enfant est né de leur union. Un formidable  coup de canon annonce l'arrivée du navire de Pinkerton. Folle de joie elle décore la maison de fleurs et revêt son habit de noces pour l’accueillir.  Suzuki et l'enfant s'endorment avec le « Coro A Bocca Chiusa ».  Elle n’a pas  fermé l’œil. A l'aube,  Suzuki la convainc de prendre du repos. C'est alors que Kate, l'épouse américaine de Pinkerton apparaît et demande à Suzuki de convaincre  sa maîtresse de lui confier cet enfant dont ils ont appris l’existence et à qui ils assureront un avenir. Suzuki est  suffoquée. Sharpless rappelle à Pinkerton ses mises en garde, mais celui-ci, ne supporte pas d’être confronté, avoue sa lâcheté et s’enfuit.  Lorsque Cio-Cio-San comprend la vérité, elle accepte, par  ultime obéissance à son « mari », de confier son enfant au couple, à condition que Pinkerton vienne le chercher lui-même ! Mais une fois seule,  ayant éloigné l’enfant, elle  se donne la mort avec le  couteau de son père.

monnaie_butterfly_cut_1.jpg  

Voilà une histoire qui ne manque pas de nous faire réfléchir sur les relations de pouvoir entre occupant et occupé, entre prédateur et victime, entre  âge mûr et jeunesse,   entre pauvres et riches, capables de tout se procurer, quels que soient les enjeux humains. Voilà une femme abandonnée qui n’a plus de subsistance.  Voilà une fille-mère aux abois qui, plutôt que voir son enfant la regretter ou la rechercher  un jour, préfère se donner la mort! C’est d’une violence glaçante. Une histoire écrite en 1898 par un anglais, John Luther Long.  Une histoire qui n’a, en outre, pas fini d’exister deux siècles plus tard, époque où nous sommes prêts à tout vendre et à brader.

 monnaie_butterfly_cut_5.jpg

C’est néanmoins dans l’histoire du  théâtre japonais traditionnel et les rythmes de la cérémonie du thé que la metteuse en scène danoise Kirsten Dehlholm (Hotel Pro Forma)  a choisi de nous plonger. Elle veut gommer  par ses installations scéniques toute notion de réalisme ou d’anecdote. Elle choisit d’utiliser l’histoire au profit de l’innovation d’une forme  créative  de portée universelle.  Saisissant l’occasion  que les suicidés japonais continuent à hanter la terre sous forme de fantômes condamnés à raconter sans relâche leur histoire, elle poste donc en bord de scène  une Butterfly méconnaissable sous sa perruque grise – les fantômes vieillisent-ils donc ? – mais oh combien retentissantes d’émotions depuis la naissance de l’amour, à ses élans,  jusqu’à la douleur qui conduit à la mort. Le 3 février, c’était Amanda Echalaz qui assurait ce rôle d’une  rare exigence et d’une rare beauté.  En parallèle, Kirsten Dehlholm  fait jouer  sur scène une admirable poupée de porcelaine réalisée par des artistes japonais (Ulrike Quade Company) guidée par un trio de marionnettistes d’une souplesse fabuleuse. La ressemblance est telle avec ce que l’on imagine de la jeune geisha, qu’à plusieurs reprises on la voit vivante!  Cette technique ne peut que  renforcer bien sûr le propos de Pinkerton qui  considère la jeune épousée comme un pur jouet éphémère de ses désirs. Ainsi le double portait de Butterfly volette : prisonnier de son dédoublement, prisonnier de la tradition,  prisonnier de son destin fatal, prisonnier du silence de la poupée aux gestes  parlants, prisonnier d’une douleur  rendue muette par la mort. On pense à Liu de Turandot. Le public est contraint de mélanger sans cesse les deux propositions, visuelle et auditive,  dans un effort d’accommodation comme pour mieux souligner l’absurdité  de la douleur… sauf à se laisser entièrement emporter par  la qualité extraordinaire de l’orchestration sous la baguette de Roberto Rizzi-Brignou. Et c’est ce qui arrive.

 Par son  lyrisme,  ses nuances,  la musicalité de ses timbres,  le déferlement romantique, la dramaturgie musicale est  bouleversante.   On sent poindre les harmonies chatoyantes de Debussy, on sent virevolter le papillon et les humeurs changeantes, les espoirs et les inquiétudes.  Au sein du foisonnement de couleurs orchestrales, la tension dramatique s’amplifie  jusqu'au bout, jusqu’à atteindre le cœur de la douleur.  Au cours de l’ivresse  du voyage musical, on reconnait des thèmes populaires japonais  alternés avec le début de la mélodie de l’hymne américain, le Star Spangled Banner,  de quoi  soulager un peu  de la tension des sentiments exacerbés! 

monnaie_butterfly_cut_8.jpg

Mais ce sont surtout les tableaux de la nature des sentiments  qui sont saisissants de beauté ou … glaçants d’effroi comme les thèmes de la malédiction, du désespoir, de la mort et du suicide. Côté décor, s’embrasent de fabuleux jeux de lumières sur les créations en origami rendues vivantes. Jamais on n’oubliera les barreaux de dentelle de la cage qui se referme sur la jeune fille.  Les personnages déambulent à petits pas, tous les gestes se fondent dans la proposition  théâtrale délibérée de lenteur extrême orientale. L’air du cerisier est suivi d’un fabuleux cortège de  fleurs d’hibiscus multicolores et lumineuses, assoiffées d’amour, une  dernière parade amoureuse extraordinaire, hélas solitaire et inutile.

Image may contain: 1 person, plant and flower

Toutefois d’autres choix de la mise en scène sont beaucoup moins enchanteurs, à chaque fois que l’esprit parodique s’en mêle. Comme de remplacer la frégate guerrière par un  bâtiment de croisière  géant, à faire frémir tout Venise.  Comme cette nuée de rouges-gorges morts dans l’explosion des canons du navire de guerre qui marque la fin des illusions de Cio-Cio-San. Comme cet enfant-roi  hypertrophié en matière plastique gonflable qui surgit, comme une aberration dans le dernier tableau. Il semble alors que la mise-en scène ait pleinement réussi  son pari d’accentuer la  grossièreté  occidentale face à la beauté d’une héroïne victime de son innocence, de sa fragilité, de sa sensibilité et de ses traditions.

Agenda:  

http://www.lamonnaie.be/fr/program/17-madama-butterfly

Direction musicale : ROBERTO RIZZI BRIGNOLI
BASSEM AKIKI (10, 12 & 14/2)

Mise en scène : KIRSTEN DEHLHOLM (HOTEL PRO FORMA)
Co-mise en scène :  JON R. SKULBERG
Collaboratrice à la mise en scène :  MARIE LAMBERT
Décors :  MAJA ZISKA
Costumes :  HENRIK VIBSKOV
Éclairages JESPER KONGSHAUG
Dramaturgie :  KRYSTIAN LADA
Collaboration à la chorégraphieKENZO KUSUDA
Collaboration pour la marionnette : ULRIKE QUADE
Chef des chœurs : MARTINO FAGGIANI

Distribution

Cio-Cio-San : ALEXIA VOULGARIDOU
AMANDA ECHALAZ (1, 3, 7, 9, 12/2)
Suzuki : NING LIANG
QIULIN ZHANG (1, 3, 7, 9, 12/2)

Kate Pinkerton : MARTA BERETTA
F. B. Pinkerton : MARCELO PUENTE
LEONARDO CAIMI (1, 3, 7, 9, 12/2)
SharplessARIS ARGIRIS
Goro : RICCARDO BOTTA
Il Principe Yamadori : ALDO HEO
Lo zio Bonzo : MIKHAIL KOLELISHVILI
Il commisario / L’ufficiale : WIARD WITHOLT
Yakuside : RENÉ LARYEA
Madre di Cio-Cio-San : BIRGITTE BØNDING
Zia di Cio-Cio-San : ROSA BRANDAO
Cugina di Cio-Cio-San : ADRIENNE VISSER
Marionnettistes : TIM HAMMER, JORIS DE JONG, RUBEN MARDULIER, SUZE VAN MILTENBURG

Orchestre symphonique et chœurs de la Monnaie

PRODUCTION : La Monnaie / De Munt
COPRODUCTION : Ulrike Quade Company

Lire la suite...

Étude du dossier Fillon

 

Réflexions.

J'ai exercé la profession d'avocat pendant douze ans et m'insurge contre les injustices.
L'affaire Fillon me préoccupe.
Je continue à penser et à croire que Madame Fillon est une personne honnête, victime d'une tragédie.
Il m'apparaît évident qu'elle ignorait avoir un emploi fictif auprès de son mari quand elle déclara publiquement, en 2007, qu'elle n'avait jamais travaillé. J'ai la conviction qu'elle était sincère.

Son auguste mari a sans doute agi sans qu'elle puisse soupçonner qu'il la rendait complice d'un délit d'une sérieuse gravité.
Il ose se présenter comme son protecteur, prétendre l'innocenter alors qu'il est le seul coupable
du scandale qui a surgi au sujet de son couple.

Cette dame gracieuse et respectable, actuellement, fait l'objet de plaisanteries déplorables qui ajoutent à son calvaire. Pourtant de nombreuses personnes doutent en silence de son implication dans la machination de son mari.
Ségolène Royal a affirmé:« Pénélope Fillon est victime d'un dispositif qu'elle ignorait.»

Je suis persuadée que son avocat pourra facilement établir la vérité mais les médias devraient faire cesser, sans délai, les offenses qui la mortifient.Un baume est nécessaire.

5 février 2017

Lire la suite...

I12273209887?profile=originall s'agit d'une oeuvre de l'abbé Henri Brémond, de l'académie française (1865-1933), publiée en onze volumes, de 1916 à 1928. Cet important travail, reste inachevé, étudie les manifestations "écrites" de la pensée religieuse, à partir de la fin des guerres de religion jusqu'à nos jours. L'auteur a puisé à toutes les sources littéraires: biographies, livres de piété, essais de philosophie dévote, livres de morale et d' ascétisme, sermons. Pour nous donner une idée complète de l'histoire du sentiment religieux, ou plutôt des modes d'expression de ce sentiment, il a, en outre, puisé à des documents historiques qui lui fournirent des indications précieuses sur les habitudes et les tendances religieuses d'une époque. L'étude du sentiment religieux conduit naturellement à celle du progrès de la langue et des lettres: aussi l'abbé Brémond retrace-t-il non seulement l'évolution de ce sentiment, mais aussi celle du langage. Cette histoire richement documentée contient des biographies et des citations importantes; son but est de pénétrer le secret des âmes, depuis les plus simples jusqu'aux plus complexes, à travers toutes les manifestations écrites, qu'elles soient dignes ou non d'appartenir à l'histoire littéraire du pays. L'abbé Brémond fait l'éloge de la méthode suivie par Sainte-Beuve dans son "Port-Royal", ainsi que celle du cardinal Newman. Chez ces écrivains, c'est l'étude de la religion, de son influence profonde et de son histoire, de son progrès et l'étude de ses éclipses qui les intéresse. En cela, les auteurs diffèrent de divers autres critiques qui se sont préoccupés avant tout de la valeur littéraire, et non de la valeur spirituelle des oeuvres étudiées. Mais tandis que Sainte-Beuve et Newman n'étaient que des auteurs d'essais critiques particuliers, parfois très développés il est vrai, l'abbé Brémond est l'auteur d'un travail d'ensemble dans lequel rien n'est négligé. Aussi trouvons-nous dans cette oeuvre tous les plus grands noms de la pensée religieuse française; saint François de Sales, Pascal (le chapitre sur "La prière de Pascal" est très célèbre), Fénelon: ces auteurs lui ont inspiré des pages d'une rare profondeur dans lesquelles on peut admirer l'étendue de sa culture et la sincérité de sa foi.

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles