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Fleurs et poèmes

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Dessin d'enfant

En bouton ou corolle ouverte,

Est un poème chaque fleur,

Une grâce soudain offerte,

 Causant tendresse ou coup de coeur.

 

Un poème, est une immortelle,

Non pas de soie ou de velours,

 Mais fait d'une substance telle

Qu'il ne perd rien de ses atours.

 

Dans l’allée où on l’a placé,

Parfois oublié, un poème,

En dépit des hivers passés,

A un attrait resté le même.

 

À l’ère de la turbulence,

De l'incertitude, des peurs,

Les émois en  vers et les fleurs

Peuvent ranimer l'espérance.

 

24 septembre 2007

 

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L'énergie vitale

 

Songerie

 

Empruntant les diverses routes

Qui mènent au vieillissement,

On connaît le ravissement,

 Puis le trouble venant du doute.

 

Nous séduit, abondant en grâces

La Nature, suprême fée,

Or elle flétrit ou défait

Ce, qu'elle-même, a mis en place.

 

Souvent, bien incomplètement,

On a conscience du mystère,

Que les plus âgés veulent taire:

Nul n'évitera les tourments.

 

L'énergie vitale étourdit,

 Fait disparaître des abîmes,

Ou bien en tire du sublime.

Sur la souffrance étend l'oubli.

 

J'aime à demeurer au soleil,

Émerveillée par sa brillance.

Délivrée de l'indifférence,

Je goûte un confort sans pareil.

 

5 mars 2015

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Dans la lumière, faite tendresse

 

Je m'abandonne à ressentir

 Les caresses de la lumière

Et à me laisser attendrir

Par le charme où mon regard erre.

 

Ce jour, les toits des maisonnettes

Sont pans de miroirs inclinés,

 Qui éblouissent et reflètent

Des îlots indéterminés.

 

Dans l'immobilité parfaite,

Des ombres s'allongent figées.

Ma petite rue est déserte,

Restant de tout bruit protégée.

 

L'immense lieu que je contemple,

Offrant tendresse et harmonie,

De la Nature est l'un des  temples,

Empli d'une grâce infinie.

 

5 mars 2015

 

 

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En s'éloignant de l'île de Sein

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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d'après une photo de Raymond Martin

a inspiré

Les Haïkus Sénans

de Raymond Martin

 

Adieu belle-île

Arche de Noé fruitée

A la lande d’été  

 

Adieu aux phares

Lumières  d’espoirs  priées

Naufrages  parés

 

Au revoir lapins

Repus de lichens  bleutés

Goulénez  sacré 

 

Au revoir galets

Joyaux de la rive bleue

Mousses  verdâtres

 

Adieu  Corentin

Outragé un jour  malsain

Offense au Saint

 

Eau bleue  câline

Reflets  ondoyants du port

Barques élégantes

 

Deux vigies veillent

Dauphins  intrépides

Cris de mouettes  en vol

 

Ar  Men Brial  droit 

L’œil vers Raz domine

La vieille granitée

 

Majesté  Océan

Turquoise parfois

Douce cruelle

 

Adieu belle-île

Non  mais au revoir alors

Atlantis serein

 

  

Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 11/03 au 29/03/2015 l’exposition  événement des artistes suivants : Benjamin De Backer (Be) peintures, Jacqueline Kirsch (Be) peintures, Carol Herbein (Fr) peintures, Marian Sava (Be) sculptures et Sylvie Fiant (Fr) peintures.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 11/03 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.

 

Le FINISSAGE a lieu le 28/03 de 11h 30 à 18h 30.

 

         Benjamin De BACKER (Be) peintures

         « sCANart » 

 

         Jacqueline KIRSCH (Be) peintures

         « Le miroir de l’âme 2015 » 

 

         Carol HERBEIN (Fr) peintures

         « OCEAN BLUE »

 

         Marian SAVA (Be) sculptures

         « Caresses du marbre »

        

         Sylvie FIANT (Fr) peintures

         « Happy Sweet Color  »

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

 

         Louis de VERDAL (Fr) sculpture

 

Exposition du 11 mars au 29 mars 2015.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 (0) 497 577 120

 

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

Le site de la galerie se prolonge également sur

Le réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery :  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://j.mp/1dDwL9m

 

 

Voici les huit prochaines expositions :

 

 

-Titre : « Paysages de l’instant présent » 

Artiste : Patrick Jossier (Fr) peintures

Vernissage le 01/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 01/04 au 26/04/2015

Finissage le 25/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Cadences » 

Artiste : Jean Doulliez (Be) peintures

Vernissage le 01/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 01/04 au 26/04/2015

Finissage le 25/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Rythme minéral » 

Artiste : Bruce Clicq (Fr) sculptures

Vernissage le 01/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 01/04 au 26/04/2015

Finissage le 25/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Happy Art  » 

Artiste : Marie-Hélène Froitier (Fr) peintures

Vernissage le 01/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 01/04 au 26/04/2015

Finissage le 25/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

-Titre : « Les Caprices de l’Âme » 

Artiste : Guy Béraud (Fr) peintures

Vernissage le 29/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 29/04 au 17/05/2015

Finissage le 16/05/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Spirales » 

Artiste : Liliane Magotte (Be) peintures

Vernissage le 29/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 29/04 au 17/05/2015

Finissage le 16/05/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Les âmes et les corps » 

Artiste : THALOU (Be) céramiques

Vernissage le 29/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 29/04 au 17/05/2015

Finissage le 16/05/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Caresses du marbre » 

Artiste : Marian Sava (Be) sculptures

Vernissage le 29/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 29/04 au 17/05/2015

Finissage le 16/05/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

 

Bien à vous,

Jerry Delfosse

Espace Art Gallery

GSM: 00.32.497. 577.120

Mail de réponse eag.gallery@gmail.com

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge également sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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BEAU!

Beau, comme cette fleur dont je ne connais pas le nom...

Sa pulpeuse indécence doucement éblouit!

Le parfum qui s'exhale pousse à crier ton nom

Alors, laisser couler les mots des jours enfuis.

Beau, comme le chant qui s'échappe du creux de ces manques

Que l'absence imbécile a su pourtant porter!

Sa douceur est trompeuse car tout au, fond elle tangue

Le cargo de la vie s'est mis à chalouper...

Beau, comme l'hésitation entre ombre et lumière

Si la fin se dessine, point ne sert de courir!

Son essence est réponse et crée notre misère

Alors, ouvrir les yeux et se laisser frémir...

J.G.

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vaudou

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Aucun livre de sorcellerie, aucun grimoire, rien que le bouche-à-bouche pour transmettre votre magie. Pourtant, guérisseur, mage, marabout ou sorcier, vous n’avez nul besoin d’eux pour envoûter, tomber sous vos charmes n’est pas bien difficile, un incantation n’est même pas nécessaire, votre présence suffit !

Le noir vous va à ravir et paradoxalement, il éclaire la pièce où vous êtes.

Venue de cette Afrique lointaine, vos racines sont toujours là, nourrissantes, parfois, sauvage, agissant d’instinct, parfois doucereuse, cherchant la faille… De n’importe quelle façon, vous arrivez toujours à vos fins !

Vos fantômes s’envolent mais reviennent aussitôt, l’Europe vous héberge simplement car l’Afrique est en vous !

 

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La forte tête

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C’est une forte tête.

Un têtu entêté

Qui tempête à tue-tête,

Ne fait que rouspéter.

 

 

Une tête de lard,

Un râleur, un soudard,

Un rustre qui s’exclame

Au nez des belles dames.

 

 

Un homme sans façons

Qui lève les jupons

Oui Monsieur ! Bien tranquille,

Au milieu de la ville.

 

 

C’est un goujat perdu

Qui  n’a pas de famille,

Pas un parent connu,

Un coureur de guenilles.

 

 

Un être au regard louche,

A l’habit farfelu,

Qui porte des babouches.

Il va si mal vêtu.

 

 

Qui plus est, c’est un sot.

Un voleur de gros mots,

Une auguste fripouille,

Qui sur les murs, gribouille.

 

 

Moi-même je l’ai vu.

Enfin, presque aperçu.

Pensez que je l’évite,

Pourtant certains l’invitent.

 

 

Si, si, je vous le dis !

Grand bien vous en confonde.

Il parait... Dans le monde...

On le dit érudit.

 

Au bras d’une marquise,

Et semble-t-il exquise,

Il fait ses mercredis

Au bal des sans-abris.

 

C’est que les temps sont fous,

Si maintenant chez nous,

L’on convie à la fête,

            Un Poète !

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Amour d'enfance,

 

 

Amitié amoureuse,

limpidité, ambiguïté mêlées,

distante et proche,

fleurant le pain d'épice,

étendue au bord d'un précipice

environné de lys,

oh un pur délice !

Amitié amoureuse,

silence, hurlement mêlés,

distante et proche,

entrebâillée à peine,

dansante non loin

d'une ruche endormie,

chaude , toute sucrée,

en plein cœur du Midi.

Juste au dessus d'elle,

ce ciel bleu gigantesque respire,

puis ce bel avion blanc

y avance tout doucement ;

mes yeux verts,

s'en étonnent, s'en régalent,

suffisent à mon bonheur ;

A vous je pense, je songe ;

ce léger tremblement,

 m'affole et me remplis.

Tout cela, ne s'apparent-il pas

à un amour d'enfance

serti en moi depuis vous,

depuis toujours,

intouché et géant,

informulé jadis ?

L'écriture pour lui

s'est faite d'abord sentier

 puis peu-à-peu,

ce grand chemin si blanc,

que foulent ses bottines bleues.

 

NINA

 

 

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administrateur théâtres

12273075857?profile=originalAvec Leonardo García Alarcón direction - Jodie Devos soprano - Millenium Orchestra

Programme: Wolfgang Amadeus Mozart

Ouverture (Le Nozze di Figaro, K. 492), Aria "Deh vieni non tardar" (Le Nozze di Figaro, KV 492), Ouverture (Cosi fan tutte, KV 588), Aria "Una donna a quindici anni" (Cosi fan tutte, KV 588, Ouverture (Don Giovanni, KV 527), Aria "Batti, batti o bel Masetto" (Don Giovanni, KV 527), Aria "Alcandro, lo confesso... Non sò d'onde viene", KV 512, Symphonie n° 25, KV 183, "Popoli di Tessaglia - Io non chiedo, eterni dei", KV 316/300b

 

Le Millenium Orchestra est un nouvel orchestre baroque belge dirigé par le talentueux Leonardo García Alarcón, un homme rayonnant d’énergie et d’intelligence musicale, célèbre notamment pour la qualité et la quantité de ses recherches musicologiques. Il s’est illustré récemment  à la tête du Chœur de Chambre de Namur  et de  sa Cappella Mediterranea dans la première représentation mondiale  d’« il Diluvio unniversale »  de Michelangelo Falvetti (1642–1692). Soulignons qu’à cette occasion,  Leonardo García Alarcón  a reçu la médaille de citoyen d'honneur de la ville d’Ambronay  lors de son célèbre festival et que le CD enregistré à cette occasion a  remporté le Diapason d'or du mois d'octobre 2011.

Le « Millenium Orchestra » est une création de CAV&MA (Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne) qui regroupe  les meilleurs ensembles baroques de la région namuroise. Ces artistes dans la fleur de l’âge, formés à la musique ancienne jouent sur instruments d’époque, sous la direction flamboyante du chef et claveciniste argentin.

Ce soir, la présence astrale de Jodie Devos, la jeune soprano belge qui a remporté le deuxième prix du concours Elisabeth en 2014 est la meilleure fée belge qui puisse se pencher sur le berceau de ce nouvel orchestre. Et le programme de cette soirée inaugurale est consacré entièrement à  Mozart, c’est du meilleur augure. Le conservatoire est comble.  Dès les premières mesures de l’ouverture des Noces de Figaro,  les sonorités lumineuses se précisent. Le modelé des pupitres séduit et le visage des auditeurs s’épanouit. Le chef d’orchestre est ardent et a le sourire aux lèvres. Sa conduite est franche précise et dynamique. Il souligne des violoncelles passionnés, il donne du velouté aux  émotions avant de terminer le premier mouvement sur un tempo de joyeuse  jouvence. Des bravi discrets fusent déjà à la fin du premier mouvement ! C’est gagné ! L’ensemble de l’orchestre est en prise directe avec le bonheur de l’épanouissement musical. Si la contrebasse livre sa voix sombre et plaintive, les bois frémissent, vifs et clairs. Les vents diffusent des sonorités et des effluves de fruits mûrs. Trompettes et timbales sonnent l’allégresse, les alti sont en effervescence et les couleurs des premiers violons sont empruntées à une palette lumineuse. Les réponses instantanées des différents  pupitres marquent une connivence immédiate et très intense avec le chef.  

Jodie Devos, qui s’excuse d’être encore souffrante, a changé un peu la programmation pour pouvoir honorer ses engagements. Elle joue avec feu  les personnages de Suzanne, Despina, et Zerlina. On retrouve son habituelle présence piquante et espiègle car  elle excelle dans l’interprétation malicieuse des rôles d’ingénue.  Une voix qui ne force jamais, mais qui atteint des sommets vertigineux d’une perfection technique admirable, légère presque diaphane à certains moments. Ses vocalises, malgré son état de santé grippal fascinent un public enchanté. La diction est impeccable, ses acrobaties vocales passionnées et le timbre est de toute beauté. La musique a fait taire la grippe annoncée.

En deuxième partie,  la Symphonie no 25 en sol mineur, œuvre  de  jeunesse de Mozart, composée en 1773 au seuil de ses 18 ans est une œuvre éblouissante d’énergies contradictoires et d’humanité. L’orchestre déploie des contrastes de nuances et de dynamiques remarquables pour cette partition extrêmement riche et fougueuse. Le mélange de  mélancolie, de désespoir, d’humilité et d’exubérance, de violence même, atteint  presque des tournures héroïques. Les sonorités lancinantes de l’andante  respirent la tristesse et l’angoisse. L’orchestre semble marcher au bord d’un volcan autour d’un hautbois au chant pur et lumineux.  Après un menuet plutôt joyeux,  confié aux vents, Leonardo García Alarcón revient, avec son sens inné du drame et de la mise en scène à  l’agitation fébrile du premier mouvement.

Le public ne lâchera pas sa soprano favorite après ses derniers airs, et celle-ci le comblera avec l’aria allemand  de Pamina tiré de La Flûte enchantée. Un deuxième bis survient, cette fois proposé par  l’orchestre et son chef très heureux de cette première soirée. Quoi de plus naturel que de finir avec l’ouverture du même opéra, nous confie-t-il ! Percussions éblouissantes, flûtes divines, beauté du souffle  musical plein d’esprit, dans un tempo inondé par la joie communicative. 

- http://cavema.be/fr/voir/millenium-orchestra/224-millenium-un-coup-d-oeil-en-coulisses

- http://cavema.be/fr/actualites/choeur-de-chambre/228-p-a-href-http-www-lavenir-net-article-detail-aspx-ar

- http://cavema.be/nl/nieuws/millenium-orchestra/225-div-class-5pbx-usercontent-data-ft-quot-tn-quot

- http://www.lestroiscoups.com/article-millenium-orchestra-un-nouvel-orchestre-baroque-en-federation-wallonie-bruxelles-annonce-122736092.html

- http://www.bozar.be/activity.php?id=14417

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Parfois me viennent des regrets

Songerie, en hommage à Daniel Haccoun

 

Parois me viennent des regrets.

Ma mémoire agit sans mon gré.

J'essaie de défier son zèle.

Mais sans devenir infidèle.

 

Daniel Haccoun tenait salon,

Où de loin, en toute saison,

Des peintres et des gens de lettres

 Venaient flâner près des fenêtres.

 

Or la porte restant ouverte,

Ils y pénétraient, émus certes

Par la grâce qu'ils percevaient,

 Bonheur à ne pas s'en priver.

 

Ce lieu d'échanges habituels

Offrait le charmant rituel

D'émettre nombreux commentaires,

Non pas dans le souci de plaire.

 

Lors, pour ma part, j'ai recueilli

Encouragements et avis,

Stimulant mon choix du partage,

Les ai reliés en cent pages.

 

Titres datés qui me surprennent

Et des propos qui me ramènent

Auprès de gens que j'ai aimés,

 Tenus loin de moi désormais.

 

De disparus, privés de vie,

Je ressens la vive énergie,

Que garde active l'écriture

Et que révèle la lecture.

 

Je pense être devenue sage.

Je saisis les joies de passage,

Tente de ne pas m'attrister,

Et des regrets me délester.

 

 3 mars 2015

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administrateur théâtres

Quand une leçon de musique classique se termine à la guitare électrique !

https://www.youtube.com/watch?v=VqYqWsG4Ad4

 

 

Dominique Jonckheere, à la tête  de l’Orchestre de Chambre Oratorio qu’il dirige depuis 1989 et que nous avons rencontré plusieurs fois au Théâtre Royal du Parc, nous gratifie chaque année de  nouvelles  croisières musicales,  enrubannées d’érudition relative à certains aspects de l’histoire de la Musique ou de la Musicologie. L’innovation c’est d’en faire chaque fois un feu d’artifice musical de tous bords, où il assassine le temps et où il mêle les observations savantes avec un humour fait pour les rois. « Tongue in cheek », il semble vouloir prouver chaque année par de nouvelles approches que la musique classique est  T o u t  sauf ennuyeuse.

Lui-même fait plaisir à regarder, tant son enthousiasme débordant est communicatif. Et ses comparses du sourire sont tous aussi malicieux et artistes. Trouver des places pour son spectacle pratiquement Sold Out relève du parcours du fan convaincu. Dominique Jonckheere  est ingénieur dans la vie civile et nous apparaît sous les traits d’un génie musical avéré dès qu’il monte sur les planches.

Son dernier spectacle excelle à nouveau dans les liaisons dangereuses. Avec un art consommé des mariages,  l’homme en costard-chemise et baskets blanches  construit un spectacle soufflant, bluffant d’inventivité, bâti sur les analogies musicales les plus improbables. En vrac : Bach, Purcell, Vivaldi, Haendel, Mozart, Beethoven, Chostakovitch, côtoient avec grâce et bonne humeur Amazing grace, Boris Vian, I’m singing in the rain, Eleonor Rigby, What a day for a daydreamer, La vie en rose, Let the sky fall (James Bond)  et tant d’autres  chansons populaires élevées sur le socle de la gamme pentatonique, apprend-on!  

 Dominique Jonckheere, l’homme-orchestre conteur et ensorceleur, se dépense comme un ado. Il est secondé par la voix chaude et cuivrée de  Sarah Letor qui chante du bout des doigts avec des gestes de chanteuse balinaise en duo avec Hervé Letor. Il s’entoure d’élégants musiciens, fascinants par la perfection de leur technique  artistique et la sonorité moelleuse de leur interprétation. Voici le palmarès : Citons  Nicolas de Harven (violon, chant),  Hervé Letor ( guitare, chant) , Sarah Letor (chanteuse), Véronique Lierneux (violon , piano, chœur), Eric Mathot (contrebasse), Ariane Plumerel (violon, chœur), Ana Spanu (violon , chœur), Sébastien Taminiau (violon , guitare, contrebasse), Edouard Thise (alto, trompette, chœur) Sigrid Vandenbogaerde (violoncelle , chœur), Charlie Wieder (violon, guitare).  

 

Avec finesse et doigté de virtuose, le maître de musique  nous embarque sur son fabuleux radeau musical, toutes époques confondues, avec comme point  de ralliement  l’effet de surprise musicale et des élucubrations auxquelles il manque juste les cheveux longs. L’esprit, lui,  frappe toujours juste et le tempo échevelé du spectacle rattrape le temps dans sa fuite!  Ce bonheur est trop éphémère, mais il y a des  CD qui vont avec : God save the music!

 

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/la-querelle-des-bouffons-dominique-jonckeere-au-th-tre-royal-du

http://www.oratorio.be/bachtorock3.htm

 

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administrateur théâtres

'On commence la semaine avec une bonne nouvelle? #DernierCoupDeCiseaux sold out pendant 6 semaines ! Reprise obligée la saison prochaine !!!'

SOLD OUT! La dernière du « Dernier coup de ciseaux » au TTO valait la peine ! Envoyons d’abord le  négatif, mais qui devient vite positif si on utilise le filtre du second degré, et il y en a qui adorent ce philtre ! Donc on est dans un atelier de coiffeur. Il est gay jusqu’au bout des cheveux en passant par une short-slip à rayures et  il exhibe une contenance franchement outrancière, clichés burlesques garantis. Son assistante, une Nabila-bis est  renversante de bêtise,  sanglée dans ses  clichés ad hoc. Il y a aussi deux clients impatients d’en finir, dont l’un se révélera être capitaine de police et l’autre une grande gueule liée au show-biz.  Enfin une grande dame très jet set, habituée à la domesticité,  débarque en retard pour l’heure des  bigoudis. Echanges verbaux bas de gamme dans tous les sens,  sans cesse interrompu par les gammes échevelées d’une pianiste has been à l’étage du dessus qui  de son côté, shampouine  éternellement le  même morceau de Rachmaninov.  La tranche de vie s’active, le coiffeur explose,  les langues se délient, les rancœurs se déversent entre les coups de  rasoir en folie. Ce que l’on déplore, c’est le nombre de décibels, les accents appuyés  et une adaptation belgo-belge de la pièce originale* un peu lourde, les voix sont fort rugueuses. Mais qu’est-ce qu’on est venu faire dans cette galère ?

L’orage éclate : on annonce qu’Isabel Czerny la pianiste, propriétaire de l’immeuble? est morte assassinée. Cela tourne au suspense d’Agatha Christie. Comme dans « An inspector calls » de JB Priestley, l’une de nos premières lectures en anglais, tous les personnages ont de bonnes raisons pour l’avoir liquidée - à coups de ciseaux – il va sans dire ! C’est à qui va faire porter le chapeau à l’autre. Les comédiens se déchirent dans le salon clos.

 Le coup de maître c’est que la pièce quitte les planches et prend la tournure d' un jeu de Cluedo. Le public est soudain pris à partie, on allume la salle et c’est  à lui de faire la reconstitution intégrale de crime. C’est lui qui  peut tente de mener en bateau les comédiens farceurs dont l’esprit fertile doit  répondre par de l’humour  instantané. Sacré défi, de toutes parts! Le tout  sous la baguette mi-sérieuse, mi-militariste du capitaine de police et de son ridicule acolyte.  Et cela se joue peu à peu comme une livre (enquête policière) dont vous êtes le héros. Et chut, tour de passe-passe, le ou la coupable est différent tous les soirs! La majorité du public y est allé en famille et  les enfants y vont ferme de leur esprit de déduction et de leurs observations malicieuses. Un vrai régal! Un spectacle récréatif avec des comédiens de choc pour public de préférence créatif!  

 

C’était du Du 22 janvier au 28 février 2015 au   Théâtre de la Toison d’Or

 

Un succès mondial : Paul PORTNER "Scherenschnitt oder Der Mörder sind Sie" 1963

 

- Adaptation américaine: « Shear madness » plus de 9 millions de spectateurs,

- Adaptation française signée par le réalisateur Sébastien Azzopardi, écrite par Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, Paris 2011. DERNIER COUP DE CISEAUX : MOLIERE DE LA MEILLEURE COMEDIE 2014 4ème année, plus de 1000 représentations, près de 300.000 spectateurs à Paris...

 

 

- mise en scène au TTO (2015) : Aurelio  MERGOLA

Avec : Jean-François Breuer, Catherine Decrolier, Thomas Demarez, Pierre Lafleur, Frédéric Nyssen et Nathalie Uffner

 

http://www.shearmadness.com/ has no closing date in sight!

http://www.theatredesmathurins.com/ en cours!

http://www.ttotheatre.com/programme/dernier-coup-de-ciseaux  A l'année prochaine!

 

 

 

 

 

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Regard,

 

Vos yeux en moi s'écoulent,

telle une mer infinie,

dès que sur moi,  ils se posent,

s'égarent, s'illimitent,

mais bien plus bleus qu'elle,

émouvants, tranquilles ;

en eux je suis bercée.

Oui bercée bien plus sûrement,

que je ne le serais,

 dans les bras graciles et fleuris

d'une mère adolescente encore,

un peu perdue.

Cet enlacement instinctif,

maladroit et fleuri,

est l'originel jardin d'enfance,

avec pour balançoire

son cœur immodéré,

et pour premier soleil,

son souverain baiser.

NINA

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Giboulées.

 

Les giboulées de mars sont de retour,

Nina la chatte sereine,

insoucieuse du temps qu'il fait,

de la turbulence et du désordre du ciel,

somnole, dort et rêve.

De sa petite tête tigrée,

des songes bleus papillonnent,

ensoleillent la maison silencieuse.

Ma main sur elle posée,

est un oiseau tremblant,

tout apprivoisé,

qu'elle laissera tranquille.

 NINA

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Le temps des chimères

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Chimère, abstrait de Suzanne Walther-Siksou

Sur des murs sans fenêtres, s'attardant le soleil,

En anime le gris, efface la tristesse.

À leur pied, des enfants accueillent la liesse,

Pensent que désormais rien ne sera pareil.

 

Il est des énergies, durables ou passagères,

Que chaque être ressent, se heurtant au réel.

Elles créent un courant vif, inhabituel.

Dans un espace ouvert, libéré, l'esprit erre.

 

Apparaissent des grâces, on les nomme chimères.

Images rayonnantes aux couleurs d'arc-en-ciel.

On déguste, ravi, une saveur de miel

Que répand l'espérance, en robe de lumière.

 

Quand le réel, actif, avec force s'impose,

Dissipant les effets de scénarios trompeurs,

Certains, boulets aux pieds, sombrent dans la noirceur,

Y demeurent blessés. Le vrai les indispose.

 

2 mars 2015

 

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Le guérisseur des nuits malades

Le guérisseur des nuits malades

     de Antonia Iliescu

Silence. Les cieux se taisent. Seul le mal vagabond

Crie dans la nuit avec sa voix de chouette ;

Un nuage noir sirote mon souffle moribond ;

Spectres verdâtres dansent dans l’obscure chambrette.

 

Lourdeur. Le corps se glisse dans l’amère mélasse

Des années fatiguées tassées dans la brouette ;

Entre moi et le monde le pont solide se casse.

L’esprit blessé mendie de l’espoir. Que des miettes…

.

Des rideaux de lumière descendent sur les ombres ;

Le paysage change, se meurent les pensées sombres ;

Un oiseau bleu annonce que la nuit va finir.

 

Des murmures réveillés à l’horizon lointain

Jettent gaiement dans le monde un tout nouveau matin ;

Et le soleil me touche afin de me guérir.

 

(deuxième prix «Pierre Anselme» au Concours International de Sonnets 2014 - Sonnet Irrégulier)

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