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administrateur théâtres

Quand une leçon de musique classique se termine à la guitare électrique !

https://www.youtube.com/watch?v=VqYqWsG4Ad4

 

 

Dominique Jonckheere, à la tête  de l’Orchestre de Chambre Oratorio qu’il dirige depuis 1989 et que nous avons rencontré plusieurs fois au Théâtre Royal du Parc, nous gratifie chaque année de  nouvelles  croisières musicales,  enrubannées d’érudition relative à certains aspects de l’histoire de la Musique ou de la Musicologie. L’innovation c’est d’en faire chaque fois un feu d’artifice musical de tous bords, où il assassine le temps et où il mêle les observations savantes avec un humour fait pour les rois. « Tongue in cheek », il semble vouloir prouver chaque année par de nouvelles approches que la musique classique est  T o u t  sauf ennuyeuse.

Lui-même fait plaisir à regarder, tant son enthousiasme débordant est communicatif. Et ses comparses du sourire sont tous aussi malicieux et artistes. Trouver des places pour son spectacle pratiquement Sold Out relève du parcours du fan convaincu. Dominique Jonckheere  est ingénieur dans la vie civile et nous apparaît sous les traits d’un génie musical avéré dès qu’il monte sur les planches.

Son dernier spectacle excelle à nouveau dans les liaisons dangereuses. Avec un art consommé des mariages,  l’homme en costard-chemise et baskets blanches  construit un spectacle soufflant, bluffant d’inventivité, bâti sur les analogies musicales les plus improbables. En vrac : Bach, Purcell, Vivaldi, Haendel, Mozart, Beethoven, Chostakovitch, côtoient avec grâce et bonne humeur Amazing grace, Boris Vian, I’m singing in the rain, Eleonor Rigby, What a day for a daydreamer, La vie en rose, Let the sky fall (James Bond)  et tant d’autres  chansons populaires élevées sur le socle de la gamme pentatonique, apprend-on!  

 Dominique Jonckheere, l’homme-orchestre conteur et ensorceleur, se dépense comme un ado. Il est secondé par la voix chaude et cuivrée de  Sarah Letor qui chante du bout des doigts avec des gestes de chanteuse balinaise en duo avec Hervé Letor. Il s’entoure d’élégants musiciens, fascinants par la perfection de leur technique  artistique et la sonorité moelleuse de leur interprétation. Voici le palmarès : Citons  Nicolas de Harven (violon, chant),  Hervé Letor ( guitare, chant) , Sarah Letor (chanteuse), Véronique Lierneux (violon , piano, chœur), Eric Mathot (contrebasse), Ariane Plumerel (violon, chœur), Ana Spanu (violon , chœur), Sébastien Taminiau (violon , guitare, contrebasse), Edouard Thise (alto, trompette, chœur) Sigrid Vandenbogaerde (violoncelle , chœur), Charlie Wieder (violon, guitare).  

 

Avec finesse et doigté de virtuose, le maître de musique  nous embarque sur son fabuleux radeau musical, toutes époques confondues, avec comme point  de ralliement  l’effet de surprise musicale et des élucubrations auxquelles il manque juste les cheveux longs. L’esprit, lui,  frappe toujours juste et le tempo échevelé du spectacle rattrape le temps dans sa fuite!  Ce bonheur est trop éphémère, mais il y a des  CD qui vont avec : God save the music!

 

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/la-querelle-des-bouffons-dominique-jonckeere-au-th-tre-royal-du

http://www.oratorio.be/bachtorock3.htm

 

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