Chimère, abstrait de Suzanne Walther-Siksou
Sur des murs sans fenêtres, s'attardant le soleil,
En anime le gris, efface la tristesse.
À leur pied, des enfants accueillent la liesse,
Pensent que désormais rien ne sera pareil.
Il est des énergies, durables ou passagères,
Que chaque être ressent, se heurtant au réel.
Elles créent un courant vif, inhabituel.
Dans un espace ouvert, libéré, l'esprit erre.
Apparaissent des grâces, on les nomme chimères.
Images rayonnantes aux couleurs d'arc-en-ciel.
On déguste, ravi, une saveur de miel
Que répand l'espérance, en robe de lumière.
Quand le réel, actif, avec force s'impose,
Dissipant les effets de scénarios trompeurs,
Certains, boulets aux pieds, sombrent dans la noirceur,
Y demeurent blessés. Le vrai les indispose.
2 mars 2015
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