Je m'abandonne à ressentir
Les caresses de la lumière
Et à me laisser attendrir
Par le charme où mon regard erre.
Ce jour, les toits des maisonnettes
Sont pans de miroirs inclinés,
Qui éblouissent et reflètent
Des îlots indéterminés.
Dans l'immobilité parfaite,
Des ombres s'allongent figées.
Ma petite rue est déserte,
Restant de tout bruit protégée.
L'immense lieu que je contemple,
Offrant tendresse et harmonie,
De la Nature est l'un des temples,
Empli d'une grâce infinie.
5 mars 2015
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