Songerie
Empruntant les diverses routes
Qui mènent au vieillissement,
On connaît le ravissement,
Puis le trouble venant du doute.
Nous séduit, abondant en grâces
La Nature, suprême fée,
Or elle flétrit ou défait
Ce, qu'elle-même, a mis en place.
Souvent, bien incomplètement,
On a conscience du mystère,
Que les plus âgés veulent taire:
Nul n'évitera les tourments.
L'énergie vitale étourdit,
Fait disparaître des abîmes,
Ou bien en tire du sublime.
Sur la souffrance étend l'oubli.
J'aime à demeurer au soleil,
Émerveillée par sa brillance.
Délivrée de l'indifférence,
Je goûte un confort sans pareil.
5 mars 2015
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