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L'oiseau de la liberté....

L'oiseau bat de ses ailes , il nous parle au travers de  notre imaginaire

Le cheval, la tête haute nous apprends à garder confiance en nous

 

Nous sommes une partie de ce tout qui nous entoure

Nous sommes à la fois l'amour et la connaissance

L'innocence , la tolérance et l'impatience...

 

Nous sommes tout celà avec les non dits

cette partie de nous qui transperce nos dires.

 

Nous existons pour Aimer et vivre.

 

Comme le bateau qui s'éloigne vers d'autres horizons

apprenons à voyager au travers du temps qui passe...

 

Apprenons à sourire comme l'enfant qui est en nous

Réalisons qu'il est bon de s'intéresser aux autres...

 

Je voudrais être cet autre qui visite le temps

que la solitude apprivoise avec tout son sens.

 

L'inconscience gêne la conscience

conscience qui vit en nous....

 

Exil depuis tant d'années la terre est mon alliée

Voyages au bout de l'infini , c'était ma réalitée...

 

Aujourd'hui la terre continue certe à tourner

mais que reste t'il de ce Monde tant aimé?

 

 

 

 

 

 

 

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Le Dictionnaire philosophique portatif de Voltaire

12272730070?profile=originalOuvrage de François Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), publié à Genève chez Cramer en 1764, et comprenant 73 articles. Éditions augmentées en décembre 1764, en 1765, en 1767. La dernière version, intitulée la Raison par alphabet, parue en 1769, comprend 118 articles.

 

Le 28 septembre 1752 à Potsdam, au cours d'un souper, il fut décidé, nous apprend Collini, secrétaire de Voltaire, de se lancer dans une oeuvre collective sous le patronage de Frédéric II. On ferait un dictionnaire contre le fanatisme et les préjugés. Depuis l'arrivée de l' abbé de Prades en Prusse, à la suite de la condamnation de sa thèse par la Sorbonne, Voltaire avait de "beaux projets pour l'avancement de la raison humaine". Lui seul prend au sérieux ce projet et rédige quelques articles. Mais d'autres occupations le détournent de continuer cette tâche. A partir de 1755, il collabore à l' Encyclopédie. En 1758, il se retire après l'abandon de d'Alembert, découragé par les campagnes antiphilosophiques. Voltaire est persuadé qu'on ne peut imprimer en France des vérités utiles. L'idée d'un "portatif" se fait jour dans ses griefs contre l' Encyclopédie qu'il accuse de noyer l'essentiel dans un fatras.

 

Le 18 février 1760, alors qu'il a lancé sa grande campagne contre l'"Infâme", il fait cette confidence à Mme du Deffand: "Je suis absorbé dans un compte, que je me rends à moi-même par ordre alphabétique, de tout ce que je dois penser sur ce monde-ci et sur l'autre, le tout pour mon usage, et, peut-être, après ma mort, pour celui des honnêtes gens." La formule du dictionnaire lui paraît propre au combat qu'il mène et qui s'est intensifié depuis la mort de Jean Calas. En 1763, il affirme: "Je crois qu'il faudra désormais tout mettre en dictionnaire. La vie est trop courte pour lire de suite tant de gros livres; malheur aux longues dissertations." Le Dictionnaire philosophique portatif sort des presses alors que l'arrêt des juges de Toulouse vient d'être cassé. Voltaire mène, par correspondance, une étourdissante campagne de désaveu, attribue tantôt cet ouvrage diabolique à un apprenti théologien, nommé Dubut, tantôt à plusieurs auteurs. Il ajoute huit articles en décembre 1764, une Préface et seize articles dans l'édition Varberg de 1765, après la visite de Damilaville, un ami de Diderot et du baron d' Holbach. Le Dictionnaire est brûlé en 1766 sur le bûcher du chevalier de La Barre. Voltaire ajoute dix-huit articles en 1767, quatre en 1769 qui concernent surtout la Bible et l'histoire religieuse. Cette Raison par alphabet porte un net caractère de pamphlet antichrétien.

 

De l'article "Abbé", ajouté en 1765, à l'article "Vertu", le Dictionnaire philosophique est un pot-pourri de philosophie voltairienne. Impossible de résumer une oeuvre qui parie sur la discontinuité en adoptant l'ordre alphabétique. La Préface de Voltaire le précise: "Ce livre n'exige pas une lecture suivie." Pourtant quelques lignes de force peuvent être dégagées.

Ce tour d'horizon philosophique privilégie la critique religieuse. Dans son état définitif de 1769, les trois cinquièmes des articles sont consacrés au judéo-christianisme, soit 36 articles sur la Bible et 35 sur le christianisme. Le Livre saint, auquel l'auteur conteste une inspiration divine ("Prophètes"), est désacralisé. Les vérités révélées ont été empruntées à des cosmogonies antérieures: ainsi la Création en six jours, l'idée d'un paradis terrestre, celle du Déluge, la création de l'homme ("Adam", "Genèse", "Moïse"). Les Juifs ont copié les Égyptiens ("Carême", "Circoncision"). Leur histoire est remplie de cruauté ("Histoire des rois juifs", "Jephté"). Les grandes figures de l' Ancien Testament sont dévalorisées ("Abraham", "David", "Ézéchiel", "Jephté", "Job", "Joseph", "Moïse", "Salomon"). Le christianisme fait l'objet d'une attaque frontale ("Christianisme"). Il y eut de nombreux messies ("Messie"). L'Incarnation et la Rédemption ne s'expliquent que par le dogme absurde du péché originel, inconnu des Juifs ("Péché originel"). Voltaire remet en cause la valeur historique du Nouveau Testament ("Apocalypse", "Christianisme", "Évangile"), survole l'histoire de l'Église avec ses hérésies ("Arius"), ses arguties théologiques ("Conciles"), ses récits exagérés des persécutions ("Martyr"). Il jette le discrédit sur l' infaillibilité pontificale ("Pierre"), démontre que les sacrements sont d'invention humaine ("Baptême", "Confession"), prétend que la foi consiste à croire ce qui est impossible ("Foi", "Miracle"), stigmatise des croyances monstrueuses ("Transsubstantiation"). Il dénonce des discours vains ("Divinité de Jésus", "Grâce", "Résurrection"). Il instruit le procès de l' intolérance ("Inquisition", "Julien", "Papisme", "Persécution", "Tolérance"), invite à réformer des abus ("Abbé", "Convulsions"), à réfléchir sur le rôle du clergé ("Catéchisme du curé", "Lois civiles et ecclésiastiques"). L'ensemble est donc imposant. L'ordre alphabétique multiplie les points de vue. Il autorise aussi la plus grande variété.

 

La cinquantaine d'articles qui ne sont pas centrés directement sur des questions religieuses se répartit équitablement entre des textes à connotation proprement philosophique ("Bien" [souverain bien], "Bien" [tout est], "Bornes de l'esprit humain", "Caractère", "Certain, certitude", "Chaîne des événements", "Fin, causes finales", "Idée", "Liberté", "Nécessaire", "Sensation") et des textes à connotation politique ("Égalité", "États, gouvernements", "Fraude", "Guerre", "Lois", "Luxe", "Maître", "Morale", "Tyrannie", "Torture").

 

Quelques articles, plus isolés, traitent de questions relatives à la psychologie humaine ("Amour", "Amour-propre", "Amitié", "Gloire", "Orgueil"), d'autres, de questions esthétiques ("Beau", "Critique"). Mais en feuilletant ce livre, on tombe aussi sur "Apis", sur "Anthropophage" ou sur la "Chine".

 

Le XVIIIe siècle est le siècle des dictionnaires: il aime classer et thésauriser le savoir; il sut conférer de la dignité à ces sommes qui accèdent, avec le Dictionnaire historique et critique de Bayle et avec l' Encyclopédie, à un niveau dépassant celui d'un répertoire ou d'un instrument de travail. Voltaire participe de cet engouement. Il pratique Bayle depuis longtemps, il s'est fait "garçon encyclopédiste", mais il prétend que des in-folio ne sont pas susceptibles de promouvoir une révolution dans les esprits. Il croit aux vertus des livres brefs. D'où l'idée d'un portatif, vade-mecum nécessaire aux honnêtes gens. On fera remarquer que des portatifs avaient vu le jour avant celui de Voltaire. C'étaient des ouvrages spécialisés, condensant les connaissances par matière: ainsi des dictionnaires portatifs de médecine, de théologie ou des cas de conscience. En qualité d'abrégés, ils visaient à répondre aux besoins d'une clientèle précise. Voltaire ne songe pas à offrir des résumés à ceux qui ne pourraient pas consulter les grands ouvrages de référence: il s'agit pour lui de proposer une sorte de quintessence de la philosophie des Lumières. Dans cette perspective, point de souci d'exhaustivité: il importe au premier chef de montrer l'esprit critique en action. D'où une liberté dans le choix des sujets, dans la manière de les traiter, dans le rythme de l'ouvrage. Voltaire veut moins vulgariser des connaissances que diffuser un certain état d'esprit. Son public est à la fois restreint et susceptible d'extension, comme le montrent les contradictions plus apparentes que réelles de sa Préface, dans laquelle il affirme à la fois que "les personnes de tout état trouveront de quoi s'instruire en s'amusant" et que seules "les personnes éclairées" peuvent lire ce livre. En fait, le dessein est clair: les Lumières doivent être diffusées en priorité auprès des honnêtes gens et "tout honnête homme doit chercher à être philosophe, sans se piquer de l'être". Le Dictionnaire philosophique se taille donc une place à part et fort éminente parmi les sommes du XVIIIe siècle. Il ne cherche pas à dresser un inventaire du savoir humain, comme l'Encyclopédie. Il veut, "à quelque endroit qu'on l'oeuvre", donner à réfléchir.

 

Comment agir sur ces honnêtes gens et promouvoir, en quelque sorte, un changement dans les mentalités? Voltaire répond en classique: il faut "instruire en amusant". D'où la stratégie adoptée. Il privilégie la forme brève. Point d'argumentations pesantes, point de longues dissertations, point de compilations sans fin. Chaque article est une unité indépendante; il s'inscrit aussi dans une constellation d'articles. Le jeu des reprises, échos et variantes invite à des lectures non suivies, mais fort actives avec retours en arrière ou comparaisons à expliciter. Les protocoles de lecture peuvent varier en fonction du lecteur censé étendre les pensées qu'on lui a proposées. Ainsi Voltaire a-t-il joint "l'agréable à l'utile". L'agréable, c'est la création du genre inclassable de l'article tel qu'il l'a conçu. Il prend toutes les formes. Il accueille des éléments de fiction ("Lois", "Maître", "Égalité", "Gloire"). Il se transforme parfois en petits dialogues philosophiques ("Fraude", "Nécessaire", "Dieu", "Liberté de penser" et la série des "catéchismes"). De libres propos incluent des réflexions historiques et des anecdotes ("Anthropophage", "Torture"). Des commentaires impertinents de la Bible ("Abraham", "Ézéchiel", "David", "Job") voisinent avec de courts essais ("Julien le philosophe", "Idole", "Tyrannie", "Vertu") ou des résumés historiques percutants ("Conciles", "Martyr"). L'agréable, c'est encore la virtuosité d'un style polémique, les finesses de l'ironie, les surprises de la fantaisie. Une veine facétieuse traverse tous ces textes. Mais point d'art gratuit. Les ouvertures ou les chutes piquantes des articles, les images obsédantes, les interventions d'un narrateur malicieux ou indigné, les sarcasmes d'un esprit féroce sont au service d'une machine de guerre. Ce livre qui "sent le fagot" est un condensé de la pensée voltairienne, avec ses interrogations sur le mal et sur la chaîne des événements, avec son scepticisme à l'égard des dogmes, sa fascination horrifiée quant aux erreurs dans lesquelles se complaît la malheureuse humanité, sa haine de toutes les formes d'assujettissement, ses exigences de lucidité. La leçon porte moins sur un contenu que sur une méthode. Voltaire comme l'Anglais Boldmind de l'article "Liberté de penser" donne l'exemple de celui qui ose penser par lui-même et invite les autres à "apprendre à penser". Dans ce contexte s'éclaire l'affirmation de Voltaire: "Les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié." Le Dictionnaire philosophique se classe donc parmi ces livres qui stimulent et engagent à lutter contre toutes les tyrannies qui prétendent asservir les esprits.

 

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Aimer c'est être à l'écoute.

Aimer c'est écouter l'autre , l'aider dans ses difficultés

Exister c'est se sentir vivre auprès de celui qui est notre moitié.

 

Quand le chemin de la vie nous semble morose

regarder les êtres avec l'Amour dans les yeux

Penchez vous sur les jolies mots en prose

s'ouvrir à chaque instant et faire un voeux

celui de réaliser ces rêves innachevés...

 

Vivre auprès de ceux qui nous aiment

ouvrir son coeur à tant de raisonnances et d'accords

jouer les sons qui nous touchent, réinventer la vie  qui nous offre ses trésors.

 

Voler comme l'oiseau , chanter comme l'artiste en herbe

visiter les musées qui regorgent tant de beautés.......

 

Exister c'est se poser , s'étonner et apprendre

Apprendre pour puiser l'énergie de cette conscience

Ecrire pour échaper aux  larmes du passé....

 

Mais toujours oui toujours se dire que la vie a toute son importance.

 

 

 

 

 

 

 

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le coffre aux souvenirs

 

 

 

J'ai entre ouvert le coffre aux souvenirs

Un parfum de mots doux

De caresses

De sourires

De baisers

S'en échappe

 

Tout y était si bien rangé

Recouvert de fini

De jamais

 

Par-dessous tout ce fatras

Il y  avait mon cœur

Chiffonné

Abimé

Oublié

 

Tout y était si bien gravé

Rien ne s'était effacé

 

Et je ne  peux  plus le refermer

Je suis là

Seule

A regarder

A écouter

C'était si bon quand tu disais

Je suis bien

Je suis si bien

Des mots, rien que des mots

Si doux

Si forts

Pourtant

 

Et puis

Peut-être

Qu'une autre a pris la place

Et puis

Peut-être

Que tu as tout classé

Tout rangé

Oublié

 

Je ne veux même pas y penser

 

 

 

Mars 2010

©  Nadine-Lia Lejeune

 

 

 

 

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Nothing Rien Niks Nada

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Du 11/03 au 02/04/2011 à l'Atelier 210.

Du Panach' Club
Mis en scène: Eric de Staercke
Avec  le Panach' Club

"Rien ce n'est pas n'importe quoi! Rien ce n'est pas un petit peu. Rien, ce n'est pas "pas grand chose". Rien c'est tout, c'est absolu et infini! Rien c'est l'origine de tout et l'aboutissement de tout! Rien, c'est la liberté! Se battre pour un petit rien! Vivre pour rien et faire ça pour rien! Rien, c'est le sens de toute création! A quoi sert la culture, à quoi sert l’art, à quoi servons-nous ? Nous ne servons à rien! Et pourtant, on a besoin de rien ! Enfin de ce rien… pour vivre... Si ça ne vous dit rien, ça vous dit déjà quelque chose! Dans son style comico-déchirant absurdo-romantico-panacho-tango-nihiliste, le Panach’Club présente sa nouvelle création, visuelle, sonore et totale comme une page blanche. « Nothing – Rien – Niks - Nada » pourrait aussi s’appeler « 2011, l’odyssée de l’espace vide », un hommage à Peter Brook et Stanley Kubrick, maladroit et naïf, certes, mais c’est le geste qui compte !"
Parce que j'aime le néant, que le titre me fait penser à la pub de mobistar et par extension à une nouvelle mienne où j'usai de cette référence vaseuse, que l'Atelier 210 m'a, pour le moment, rarement déçu et qu'il y a Delphine Ysaye dont la prestation dans "Boomerang" m'avait énormément plu!

First of all, my mistake: No Delphine Ysaye in that play but whatever! Les autres comédiens du Panach' Club suffisent largement! 
Ensuite... Nous voici plongés dans une pièce pour le moins atypique, plutôt courte mais très expressive. En effet, nous sommes ici les spectateurs d'une incroyable performance (pour les éventuels adeptes du PPP,  ça ne signifie pas qu'on demande au public de parler, loiiiin de là). Sur la scène, ce ne sont plus des comédiens mais des corps en mouvement, ce ne sont plus des êtres humains mais de simples numéros, ce ne sont plus des individus mais des archétypes caractériels... Pour finir, ils ne sont plus rien, happés par  le monde actuel qui veut toujours aller vite, toujours plus vite mais qui, paradoxalement, passe la plupart de son temps à faire attendre ses citoyens.Tout nos opérateurs Mobistar sont occupés, veuillez patienter s'il-vous-plait... 
Rien ne nous est annoncé, rien ne nous est expliqué, ils laissent simplement le soin à notre hémisphère droit de profiter visuellement de la pièce tout en faisant travailler le gauche à la signification, le message qu'ils essaient de nous faire passer. Parce que lerien, absurdité sans nom, est partout,  rôde mais ne doit pas pour autant s'immiscer dans notre cervelet, le Panach' Club nous offre la possibilité d'interpréter à notre guise leurs questionnements sur ce monde sibyllin. 

Pas de points négatifs, donc? Peut-être ce manque d'ancrage dans le réel, le vrai, le vraisemblable, l'expliqué ou l'explicable leur feront perdre en cours de route une partie des spectateurs, trop terre-à-terre et cartésiens et on ne peut les blâmer. Sans indications, nous ne pouvons décemment pas savoir à quoi nous attendre et une partie de nous ne peut s'empêcher de guetter l'explication, l'arrivée du messie, celui qui offrira du sens à ce purgatoire pour le moins singulier. Les pourquoi restent donc sans réponses, occasionnant probablement quelques frustrations immuables et c'est bien dommage... Mais, à leur décharge, il n'est jamais aisé de garder les pieds sur terre lorsque la tête se perd dans les nuages et encore moins d'avoir un globe oculaire extrinsèque quand on est "à fond dedans".

Louons donc cette prouesse théâtrale et recommandons-la aux cartésiens, à l'esprit en constante mutation à la perpétuelle interrogation, qui recherchent vainement le sens de vie perdu!

http://www.atelier210.be/
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La vie et ses alléas......

Sur le chemin de la liberté se trouve un enfant au coeur brisé

Il traîne sa peine dans le monde endormi.........

 

Il passe des chansons en boucle pour égayer sa vie

derrière son masque se trouve un grand coeur...

 

Il cherche son destin , se pose parfois devant un tableau

Aux couleurs diffuses, espérant ainsi ressentir encore de l'émotion.

 

Il parcoure le temps en rêvant, il change le monde, son monde.

Parfois la télé le ramène à la réalité, le journal télévisé...

 

Il veut pouvoir exister malgrès son chagrin

s'affirmer pour se sentir en accord avec sa personnalité....

 

Il aime se ballader dans la nature , vivre parmis les animaux

Respirer comme le vent qui se lève,...

 

Il pense encore que tout peux changer

dans sa vie pas toujours rose...

 

Il ne planifie rien , il s'amuse d'un rien

curieux de ce qui l'entoure, il réalise combien la vie est un paradoxe.

 

Parfois ce coeur d'enfant protège le plus démuni

car il n'aime pas l'injustice.....

 

Il est souvent seul,  alors il peint sa vie de couleurs arc en ciel

la vie il l'a ressent au travers de chacunes des parcelles de ses sens....

 

Il aime le Monde , les êtres et apprendre tant de choses.

 

Cet enfant est le reflêt de bien d'autres

Il croit que tout est possible, mais la réalité

parfois le fait descendre de son nuage bleu.

 

c'est pourquoi il prend le temps , le temps de faire une pause

et rêve , rêve encore , ...................................

 

 

 

 

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desordre

DESORDRE


J’ai un abcès d’amertume
Accumulation d’amour
Et de rêves stériles

Je hurle



Méandres où se perd ma raison
Obscurité nuit qui forme cloison
Soubresauts de bonheur
Goût salé de mes pleurs

Hadès Hadès Et toi
Proserpine
Halbrené, meurtri
Je supplie

Emmenez-moi
En vos abysses

Dans les sentiers tortueux
De mon cerveau malade

J’ai le…
Souvenir monstrueux
D’un « JE » anthropophage
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La crétinisation

 

L’aberration qui fanatise,

Peut apparaître comme un art.

On ne dénonce pas de crise

Or s’ouvre un univers à part.

 

Les illuminés contaminent

Ceux qui n’osaient y pénétrer.

Des êtres exaltés s’animent,

Se sentant enfin libérés.

 

Moins de recours à l’humanisme

Pour tenter d’adoucir le sort.

On connaît d’autres mécanismes

Qui ne demandent pas d’efforts.

 

Les manipulés paient le prix

Pour plonger dans l’irrévérence.

Un repos certain pour l’esprit,

Dans l’ivresse de l’indécence.

 

26 avril 2011

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LA FUITE DU TEMPS...

Quand tout est enfin calme et dénué de bruit

Je me retrouve seule dans le coeur de la nuit

Laissant parler ma plume effrontée et candide

Je soulage mon âme et ma pensée se vide!

 

Quand dans un ciel très noir, les étoiles scintillent

Je retrouve la vie et la mémoire qui brillent

Du feu de ces instants si précieux et si doux

Qui me hantent encore et me tiennent debout!

 

Quand la clarté revient au bord de ma fenêtre

J'attends avec respect le jour qui va renaître...

Le premier chant d'oiseau, les murmures du vent

Ces petits riens curieux de la fuite du temps!

J.G.

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journal de bord, mardi 26 avril 2011

Carla Bruni, la première dame de France, serait enceinte.

 

C'est fou comme elle m'avait fait trembler, celle-là, y a quelques années.

 

"Quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore ..."

 

Le refrain résonne toujours dans les oreilles. J'avais eu un coup de foudre, dès la première écoute, qui était survenue, je m'en rappelle, quand je travaillais, l'après-midi, dans un bureau de poste où j'avais été temporair'ment déplacé et où j'avais, les tous premiers jours, un mal fou à m'intégrer.

 

"Quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore ..."

 

Elle était carrément entrée dans mon monde. Elle disait ce que j'avais tell'ment envie qu'une femme me dise. Je sortais, à l'époque, d'une séparation (qui m'arrangeait bien). J'étais disponible.

 

J'ai vibré. Les rues d'Auderghem me le rappellent encore, quand je passe par là.

 

Carla Bruni, oui.

 

Jusqu'au jour où j'ai appris qu'elle allait dev'nir la femme du président de la République, en France.

 

Ca m'a fichu un choc.

 

Ca a complèt'ment cassé mon rêve.

 

Bien entendu, les chansons restent collées à mon âme, à mes aspirations, à mes souv'nirs.

 

Bien entendu, la Carla a le droit d'aimer qui elle veut.

 

Mais ... j'ai le droit de rester le libre arbitre dans l'histoire.

 

C'est même pas que je sois anti-Sarkozy. En fait, je m'en fous, de ce type. En fait, ce type n'a rien à faire dans mon monde. L'idée de passer par lui pour rencontrer, en chair et en os, la "Carla" qui, le temps d'une chanson, m'a emm'né quelquefois au septième ciel, non non, je suis conciliant, mais j'ai des limites.

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«Ce divin ne rien faire»

 

 

                                                                                                              

P9180001-copie-1.jpgVictime de l’inappétence,

immobile dans le silence,

face à ma rue ensoleillée,

je vois les érables géants,

leurs ombres à peine déformées,

sur le macadam argenté. 

 

De hautes tiges se balancent,

amputées de leurs ornements,

fleurs de feu, éteintes, une à une,

après une seule journée.

Les glaïeuls, aux couleurs superbes,

à leur tour, viendront m’égayer.

  

L’écran céleste est sans images,

Or je sais qu’il va s’animer.

Il m’offrira des formes vagues,

Des continents inhabités.

Je surveille, de temps à autre,

en consommant ma liberté.

  

26 juillet 2000

 

 

 

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SALON de l'aquarelle de Belgique 2011

12ème Biennale du « Salon de l’Aquarelle de Belgique » à Namur, du 7 au 29 mai 2011, dans un nouvel endroit : Namur-Expo.

 

Les participants:

AMPE Dominique (ND)
ARDURAT Axelle (France)
ARNAUTS Samantha (B)
ARTAUD Georges (France)
AVRAMOVA Diana (B) (Russe)
BAHARI Joyce (B)
BAKALOVA Roumy (B)
BAUDSON Alain (B)
BAWIN Josiane (B)
BECKER Isabelle (France)
BERQUIN Pélagie (B)
BERTEL OSPINA César A. (Colombie)
BIEMAR Elisabeth (B)
BILLIERE Clément (France)
BLOMME Tony (B)
BOELLE Geneviève (B)
BOILARD Diane (Canada)
BOLANOS SERA Dolores (Espagne)
BOSHUIZEN Ada ND
BOUCHA Michèle (B)
BOUGUET Pierre Yves (France)
BREDA BOUGRO Laurie (France)
BRONZINI Marie Jeanne (B)
BROT Didier (France)
BRUNERIE Gilles (France)
BRUYNDONCK Edouard (B)
BUSANA Claudine (B)
BUTHIER CHARTRAIN Muriel (France)
CAO Bei An (B)(Chine)
CALEMBERT Michel (B)
CAMBIER Pierre (B)
CARPIAUX Jacques (B)
CARRETTA Claude (France)
CAUBERGH Robert (B)
CHEMIN Annie (France)
CHERRY Nadette (France)
CLAESEN Christine (B)
COOREMAN Maggy (B)
COPPOLA Adrien Joseph (France)
CORKET Isabelle (France)
COTTENIER Pascal (B)
CRE Jan (B)
CREHALET Christine (France)
CREPEELE Fabienne (B)
DANNAU Claire(B)
DEBLANC Dominique (B)
DE HERDT Elisabeth (B)
DELABY René (B)
DELCUBONDE Gwenaelle (B)
DELEVILLE Jean Pierre (France)
DELHAYE Sonia (B)
DERHET René (B)
DE RO Jacqueline (B)
DE RYCK Catherine (B)
DETRY Michelle (B)
DE WIT Marc (B)
DOBBELAERE Lieve (B)
DONAZAR Brigitte (France)
DRAPPIER Luc (B)
DUBARRY Didier (France)
DUPUIS Marie Paule (B)
DUVIVIER Nicole (B)
EBAN (France)
LIPEIKAITE Egle (Lithuanie)
ENGLEBERT Pierre (B)
FAMEREE Woon Ha (B)
FELLER Odette (B)
FERAILLE Imelda (B)
FOLLY Marc (B)
FONTAINE Alain (France)
FRAMPAS Véronique (France)
GALIZIA Janine AUSTRALIE
GASON Aline (B)
GAY Marie Jeanne (B)
GHYSELS Cécile (B)
GIETKA José (B)
GILMONT Ghislaine (B)
GIOAN Dominique (France)
GRABLEVSCAIA Elena ITALIE (Russie)
GUILLAUME Rose (B)
HANS Françoise (B)
HARTWEG Albert (France)
HEURION Stéphane (B)
HOFFMAN Joseph (B)
HOUGARDY Michèle (B)
HOUTARD Marussia (B)
HUBERT Gérard (France)
HUMBERT Martine (France)
IVANIC Annie (France)
JACQUEZ Jean Paul (France)
JANSEN Anita (B)
JAVAUX Christine (B)
JOLIT Martine (France)
JOOSTEN Eliane (B)
JULIEN Christine (B)
KENLER Jean-Marc (B)
KNITTEL Véronika (France)
KOMEN Josiane (B)
KRISTOF Ludwin (Pologne)
KRUPA Joelle (France)
KUYPERS Herman (ND)
LADOUCEUR F. (Canada)
LADOUCEUR J.P. (Canada)
LAFERE Wim (B)
LALONDE Annie (France)
LANSMAN Jacqueline (B)
LAURENT Eric (France)
LEDENT Pol (B)
LEDRU Laurence (France)
LEENAERTS Irène (B)
LEFEVRE Andrée (B)
LE FORESTIER Véronique (France)
LE PAGE Anne Marie (B)
LEUNUS Colette (B)
LIBERT Danielle (B)
LUYS Julia (B)
MALENGREAU Michel (B)
MARECHAL Anne (ND)
MARGHETITCH Nadia (B)
MASSAER Pascale (B)
MAUGUIN Odyl (France)
MAZZON Sonia B
MICHEL Francine (B)
MICHEL Georges (B)
MICHEL Marylène (B)
MILLET Catherine (France)
MINGUET Carine-Laure (B)
MITHOUARD Catherine (France)
MOUDRU Marie Claire (France)
MOUGEOLLE Muriel (France)
MUSICK Claudine (B)
OHANIAN Jacqueline (Liban)
OLYSLAEGERS Jean (B)
PACCAUD Claudine (France)
PALMAERTS Roland (B)
PEREIRA José (B)
PERREAULT Josée (Canada)
PETERS Caroline (B)
PICHON Patrick (France)
PINCHON Reine-Marie (France)
PIQUERAY Rose (B)
POUILLARD Jean-Claude (B)
PRISCHEDKO Alexandra (Allemagne)
PRISCHEDKO Slawa (Allemagne)
PRISCHEDKO Victoria (Allemagne)
PROBST Joëlle (B)
PUJOL Raymond (France)
PUJO MONFRAND Monique (France)
RABINEAU Yves (France)
RANWEZ Annick (B)
REIFENBERG Monique (B)
REVERS Jacky (France)
RHODIUS Detlef (Allemagne)
RIVIERE Jean (B)
ROQUES Michèle (France)
ROULET Claude (B)
ROYER Estelle (France)
RYCHLEWSKA Jadwiga (B)
SAUER Théo (France)
SAUVEUR Jean (B)
SCHAFFER Albina (France)
SCHERER Pierre (B)
SCHOUMAKER Geneviève (B)
SIMOENS Colette (France)
SOMMELETTE Catherine (B)
SOUTMANS Patrick (B)
TANABE Keiko USA
THIBAULT Ginette (Canada)
THIENPONT Fernand (B)
THIRION Joëlle (B)
TIMMERMANS Monique (B)
TOLOOIE Shahab (France)
TOUGAS Pierre (Canada)
TRON Gérald (Vietnam)
TZIBOULSKY Olga (B)
VAN AKEN Piet (B)
VANDEKERKHOVE Emmanuel (B)
VANDEPUTTE Thierry (B)
VAN DEN STEEN Anne (France)
VANDERHEYDEN Hilde (B)
VAN GOETHEM Ann (B)
VAN GORP Anny (B)
VANHAMME Marc (B)
MOREL (Van Maldegem) Marcelle (B)
VAN PARIJS Martine (B)
VAN RE Françoise (B)
VANVOORDEN Brigitte (B)
VASSEUR Monique (France)
VERBECELTE Jean (B)
VERGE Janick (France)
VERHULST Théo (B)
VINH Khoa (Vietnam)
WEN Ming Xin (Chine)
WIEDIJK Marijke (B)
WILLEMS Rose Marie (B)
YAN Yaohua (Canada)
ZAAGMA Ger (ND)
ZEIMET Nicole (France)

 

Lors de chaque biennale un livre d’art est édité. Il paraît à l’ouverture du Salon. A l’occasion de la 12ème Biennale du Salon de l’Aquarelle de Belgique, en 2011, un livre d'art sera consacré à cet événement artistique unique en son genre.

Ce 8ème LIVRE D’ART reprendra une œuvre de chacun des artistes qui exposeront lors du Salon de 2011.

Il s’agit d’un superbe album, entièrement en couleur, qui permet  de visualiser ce que l’aquarelle fait de meilleur à ce jour. Les artistes les plus renommés y seront présents avec une œuvre particulièrement mise en valeur. Chaque artiste sera identifié et son site internet balisé.
Des articles de spécialistes enrichiront cet ouvrage.

Avec plus de 200 pages, le LIVRE D’ART 2011 sera une grande édition que tout amateur d’aquarelles se doit de posséder

Ce LIVRE D’ART 2011 sera vendu au prix inchangé de 39 €.

Le site du Salon

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Au Théâtre de l'Etuve à Liège

" Je voudrais pas crever sans Vian dans mon crâne"

Cabaret

Une mise en scène de Ginette Matagne

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Avec Philippe DENGIS, Sophie FOSTROY, Marine NIHAN, Francesco NOBILE, Stéphane STREPENNE et Maria TRIDETTI

Au piano : Xavier CHAPELIER

Aux percussions : Jérôme FOX

Les 13,14,18,20,21,25,27 et 28 mai à 20h15

12 rue de l'Etuve à Liège

Réservations : theatre.etuve@gmail.com ou par sms au 0475/23.92.55

Paf 12/10 euros

Sur le réseau: Vian: voir:

L'écume des jours

L’herbe rouge, de Boris Vian, la danse des masques au creux desquels se dissimule notre détresse

L'arrache-cœur

Le goûter des généraux

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Ecouter, c'est le début du commencement !

Extrait d'un recueil de textes divers et variés du Petit dictionnaire de l'amour (voir mes images) Certains textes sont des dialogues comme celui-ci très explicite.

 

Au café. Elle et Lui vivent ensemble depuis quelques temps. Ils aiment à s’appeler Chérie, Chéri.

Ils sont attablés et discutent.

 

Lui boit les dernières gouttes d’une bière. Elle est sensiblement énervée. Son café est devenu froid.

Lui : « …Ton ami, Jacques, ça va ? »

Elle : « Pas vraiment, il a des difficultés dans son boulot, ça bouffe sa vie privée et il en souf… »

Lui : « Eh! tu sais quoi. L’autre soir, on est allé au cinéma avec Sophie »

Elle : « J’ai essayé d’en discuter mais il est très pertu…»

Lui : « Après le film, on s’est retrouvé devant un verre, devine qui j’ai rencontré ? Emmanuel, mon copain des beaux-arts. »

Elle : « Dis-moi, tu m’écoutes ? »

Lui : « Oui, bien sûr ma chérie (pause). Tu sais ce qu’il m’a dit ? Il va faire une expo d’ici un ou deux mois de ses dernières sculptures.»

Elle : « Chéri ! Tu es où, là ? »

Lui : « Avec toi. Je ne voudrais pas manquer ça, on s’était pas revu …»

Elle : « Bon, là, ça suffit. Ça fait un quart d’heure que je te parle et tu n’es pas foutu de répondre à une seule de mes questions. »

Lui : « Quoi ? Qu’est ce qui y a ? »

Elle : « Ecoute-moi, tu ne sais que parler, parler, parler. On est ensemble oui ou non ? »

Lui : « Oui, absolument. »

Elle : « On croirait pas. J’ai l’impression qu’il n’y en a que pour toi aujourd’hui et ton copain Emmanuel. » 
Lui : « Mais, je t’écoute !»

Elle : « Tu plaisantes, tu appelles ça écouter. Tu es un automate qui répond : oui, ma chérie, non ma chérie, ça va un moment… »

Lui : « Excuse-moi, et Jacques comment ça va ? » en pensée : « Merde…. elle vient de m’en parler, quel con. »

Elle, se levant : « Tu me FATIGUES, si tu savais à quel point !

Lui : « Attends…Chérie, je suis désolé. »

Elle : « S'il te plaît, un : cesse de m'appeler chérie à tout bout de champ alors que tu n'es pas foutu de me respecter, deux, écoute-moi au lieu de t’excuser. »

 

Ecouter, c’est capital,

C’est le début d’un échange, de l’amabilité.*

 

 * l’amabilité : Qualité de celui qui est aimable, qui mérite d’être aimé.

Définition du dictionnaire de la langue française, Emile Littré

 

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Comment devenir...

 

Je suis à l’inverse de toi, dans un avenir sans émoi, la caresse d’un sourire
ne saura que m’endolorir.


Ere glaciale de mon cœur,
éternité pour une erreur
dans l’innocence commise,
pour lui, une méprise.


Doucement de l’autorité
sûrement il a abusé.
Paroles de miel chuchotées
toujours à l’hymen destinées.


Loin de vous je voudrais grandir
pour ne plus avoir à souffrir,
croire que je pourrai guérir,
et ne plus désirer périr.

Mais il est là, il vit et jouit,
deux mains par leur amour uni.
Union sale et obsolète
dont je suis le seul fruit maudit.



27/09/2006

Lunessences


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Qui est Léopold Sédar Senghor?

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En Ecoute facile : qui est Léopold Sédar Senghor ?

(source: Canal Académie)

Dans la série "Portraits", la rubrique pour écouter le français, animée par Virginia Crespeau et Emilie Joulia

En écoute facile fair revivre la pensée et la voix du poète, président et académicien, Léopold Sédar Senghor, cet héritier africain des Lumières qui obtint, en 1960 de la part de la France dirigée par le Général De Gaulle, l’indépendance de son pays : le Sénégal, « sans verser une goutte de sang, sans verser une larme. » Un portrait plein d’enseignement et de surprises, présenté en un sympathique dialogue par Virginia et Emilie.

 

 

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Cet ancien pavillon de chasse a été édifié à la fin du XVe siècle sur des bases très anciennes remontant au IXe siècle. Dès la Renaissance, le vent de littérature souffle sur ces bords de Seine. Le château est alors fréquenté par Ronsard et les poètes de la "Pléiade". Trois siècles et demi plus tard, le site séduit et inspire le peintre Paul Cézanne. En 1924, Maurice Maeterlinck, Prix Nobel de littérature, en fait sa nouvelle demeure. Il y écrit La vie des Termites, L'Araignée de verre et y fait jouer L'Oiseau Bleu.
Laissé à l'abandon depuis la guerre, le château devient en 1966 le lieu d'impression du journal "Combat" jusqu'au célèbre "Silence, on coule!" du 30 août 1974.
Vendu aux enchères publiques en 1977, puis restauré durant onze années par ses actuels propriétaires, le château de Médan a retrouvé son allure du XVIe siècle.

 

 

Ronsard à Médan:

 

Pernelle PERDRIER - fille d'Henri PERDRIER qui fit reconstruire le manoir seigneurial de Médan en 1494 - apporte en mariage la terre de Médan à Jean BRINON, fils du seigneur de Villennes.

Leur fils Jean BRINON, deuxième du nom, descendant d'une double lignée d'hommes de robe et de financiers, recueillit de grands biens.

Formé aux belles lettres par son maître Louis Chesneau dit "QUERCULUS", Jean BRINON d'une générosité excessive avec ses amis les poètes de la Pléiade organisait pour eux fêtes et divertissements. Médan et Villennes étaient alors le cadre de parties de chasse où se retrouvaient RONSARD, JODELLE, DORAT, du BELLAY et beaucoup d'autres...

« .... et là, trouvant infinis arguments nouveaux y firent sonnets, odes et épigrammes grecs,

latins et françoys en la louange de celui qui les a conduits et de ses nymphes. »

(extrait de « l'Histoire de la nature des Oyseaux » de Pierre BELON publiée en 1555; le savant naturaliste

y fait une relation pittoresque d'un voyage à Médan et Villennes des poètes de ce temps)

Mais la chasse n'était souvent qu'un prétexte et au cours de ces premières « soirées de Médan » la licence prenait souvent le relais de la poésie...

RONSARD, à qui BRINON avait offert en témoignage de singulière amitié successivement, une verre de Venise, une statue de Bacchus, des armes et un magnifique chien, lui dédia en retour l’Elégie du verre, l’Hymne de Bacchus, un poème sur les armes, La chasse, ...

L'un de ceux-ci est particulièrement attachant car il a été écrit à Médan au cours de l'un des séjours du poète, " le Hous, à Jehan Brinon "

En 267 vers de sept pieds, RONSARD célèbre son hôte à travers l'allégorie de ce bel arbuste qui peuple naturellement encore aujourd'hui le coteau de Médan :

Mais oui sans plus je veux dire

En ces vers, d'un stile dous

Le nouveau blason d'un Hous

Non de ces hous solitaires

Battus des vents ordinaires

Mais bien d'un Hous domestique

Qui pare en toute saison

Le jardin et la maison

De Brinon, qui dès enfance

Mena les Muses en France,

Et les osant devancer

Premier les mena dancer

Mais en tout temps de rosée

Sois ta perruque arrosée,

Et de la manne du ciel

Et toujours la mousche à miel

Mesnage au creux de ta souche

Un fruit digne de la bouche

De ton maistre bien-heureux.

Jamais le temps rigoreux

Ne te livre à la vieillesse,

Mais hous, puisses-tu sans cesse

Vivre en autant de renom

Que ton possesseur Brinon

Les largesses de BRINON finirent par le ruiner. A peine âgé de trente six ans, il mourut en 1555 et ses amis les poètes escortèrent sa dépouille mortelle qu'il ornèrent de poèmes et épitaphes en vers grecs, latins et français, constituant un " tombeau littéraire ", conservé de nos jours à la bibliothèque Mazarine, à Paris.

Ne vois-tu pas hier Brinon

Parlant et faisant bonne chère

Lequel aujourd'hui n'est sinon

Qu'un peu de poudre en une bière

Qui de lui n'a rien que le nom ?

Pierre de RONSARD

 

 

Cézanne à Médan:

 

Ami d’enfance de ZOLA, Paul CEZANNE fait de nombreux séjours chez l’écrivain dès l’acquisition de sa maison à Médan.

Très tôt le matin, le peintre utilise la barque dénommée « Nana » pour traverser la Seine située au bout du jardin. Il plante alors son chevalet sur la rive opposée et, dès 1879, réalise sur le motif une aquarelle aujourd’hui conservée au Kuntzhaus Museum de Zurich.

Voici ce qu’en dit le catalogue raisonné des Musées de France :

« L’aquarelle « Le château de Médan » est l’une des rares oeuvres parfaitement abouties de Cézanne dans cette technique à pouvoir être associée d’aussi près à une toile, ce qui explique sans doute pourquoi elle a presque toujours été décrite comme une étude préparatoire pour le tableau de Glasgow qui porte le même titreCézanne travaillait donc presque toujours simultanément sur plusieurs niveaux et cherchait des techniques et des supports différents pour poursuivre ses explorations. Il se peut aussi que, dans cette aquarelle apparemment libre et spontanée, il y ait d’avantage de préméditation et de résolution complexes que l’on ne pourrait l’imaginer à première vue, et que, dans la toile, à l’inverse, il y ait beaucoup d’esprit ludique dans la réalisation. »

Un an plus tard, c’est l’huile sur toile que Cézanne peindra à partir du même site. Elle se trouve conservée au musée Art Gallery de Glasgow après avoir appartenu à Paul Gauguin qui l’aurait achetée au Père Tanguy, marchand de couleurs où s’approvisionnaient les deux peintres.

John Rewald rapporte l’anecdote contée par Gauguin qui... la tenait de Cézanne lui-même :

« Cézanne peint un rutillant paysage, fond d’outremer, verts pesants, ocres qui chatoient ; les arbres s’alignent, les branches s’entrelacent, laissant cependant voir la maison de son ami Zola (Il s’agit en fait du château de Médan, la maison de Zola était beaucoup plus à droite) aux volets vermillon qu’orangent les chromes qui scintillent sur la chaux des murs. Les véronèses qui pétardent signalent la verdure raffinée du jardin et en contraste le son grave des orties violacées, au premier plan, orchestre le simple poème. C’est à Médan.

Prétentieux, le passant épouvanté regarde ce qu’il pense être un pitoyable gâchis d’amateur et, souriant professeur, il dit à Cézanne :

- « Vous faites de la peinture.

- Assurément, mais si peu...

- Oh, je vois bien : Tenez, je suis un ancien élève de Corot et si vous voulez me permettre, avec quelques habiles touches, je vais vous remettre tout cela en place. Les valeurs, les valeurs, il n’y a que ça. »

Et le vandale impudemment étale sur la rutilante toile quelques sottises. Les gris sales couvrent les soieries orientales.

Cézanne s’écrie :

« Monsieur, vous avez de la chance, et faisant un portrait vous devez sans doute mettre les luisants sur le bout du nez, comme sur un bâton de chaise. »

Cézanne reprend sa palette, gratte avec le couteau toutes les saletés du Monsieur. »

Au cours de la visite du château, il est présenté les reproductions grandeur nature des 4 oeuvres impressionnistes peintes à Médan dont les originaux ont hélas quitté la France.

 

 

Maeterlinck à Médan:

 

Né le 29 août 1862 à Gand, d’une famille de juristes, il abandonne le barreau pour s’installer à Paris en 1886 : rencontre avec VILLIERS de L’ISLE-ADAM et les poètes symbolistes.

MAETERLINCK prit parti contre le Naturalisme qui prédominait à l’époque dans la littérature française (Emile ZOLA, qui l’avait précédé à Médan, en était le chantre).

Son théâtre le fit connaître du public (La Princesse Maleine, 1889, Pelleas et Melisande, 1892 - mis en musique par Claude DEBUSSY, L’Oiseau bleu, 1908) et lui valut son Prix Nobel de littérature en 1911.

De caractère mélancolique, hanté par la mort, il illustra l’esprit fin de siècle qui chantait les mystères de l’au-delà (La puissance des morts, 1926).

Les entomologistes le célébrèrent pour sa Vie des Abeilles, 1901, qui eut un succès considérable mais c’est à Médan qu’il écrivit la Vie des Fourmis en 1930 et l’Araignée de verre en 1932.

Pendant une vingtaine d’années, la comédienne et chanteuse lyrique Georgette LEBLANC vécut à ses côtés à Paris, Nice ou en Normandie et fut aussi sa muse.

Puis ce fut la rencontre avec Renée DAHON qu’il épouse en 1919.

En 1924, ils firent l’acquisition du château qu’ils ne quitteront qu’en 1939 pour s’exiler aux Etats-Unis pendant toute la période de la guerre. Le poète s’éteint à Nice le 5 mai 1949 dans son palais Orlamonde, après avoir été comblé d’honneurs : Il avait été anobli par le roi Albert 1er et avait été reçu membre associé de l’Académie Française.

Ce n’est qu’en 1962 que Mme MAETERLINCK fera donation du château à Henri SMADJA.

 

Château de Médan

78670 Médan


Comment visiter?

Le château de Médan est un lieu de mémoire chargé d’histoire, ouvert toute l’année, mais également une demeure privée et habitée.

 

Mail : chateaudemedan@gmail.com

 

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Appel au public

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Du 17/09 au 19/06, deux fois par mois à l'Atelier 210. 
Un concept de Pascal Lefebvre, Hugues Hamelynck, Alban Schuiten, Pierre Ronti, Benoît Pauwels, Quentin Bogaerts et Thomas Demarez.
Avec Ronald Alexandre, FX Fiévez, Naïma Ostrowski,Dominique Pattuelli, Victor Scheffer.

"Appel au Public est un spectacle d’improvisation théâtrale totalement inédit basé sur l’interaction entre public et comédiens via téléphone portable.A son entrée, le spectateur a la possibilité de communiquer son numéro de portable afin d’être appelé à tout moment pendant le spectacle. C’est par ce biais que le public interagit sur les improvisations en proposant des thèmes, des personnages, des lieux et en influant sur le cours de l’histoire. Par ailleurs, lors de l’entracte, le public est invité à voter par SMS pour une des improvisations de la 1ère partie qui sera ensuite développée après l’entracte pendant 45 mn."

 Je ne vous apprends rien, l'impro, c'est presque, tout autant voire plus dur que le "vrai" théâtre. Mais aussi une question de goûts et de couleurs. D'aucuns ne mettront jamais les pieds dans une salle présentant une pièce traditionnelle et inversement (proportionnel?). 
Bref. Nous ne sommes pas de ceux-là et les deux nous siéent à merveille. Ainsi, c'est avec beaucoup de plaisir que nous avons assisté à l'une des représentations de ce célèbre concept téléphonique, découvrant un IL à la face cachée mais à la voix plutôt envoutante, un décor minimaliste mais coloré et des acteurs pleins de ressources. Six petites impros sont jouées devant nos yeux, à partir des réponses des appelés aux questions de IL, l'appelant. Des questions précises, pointues comme "quelle est votre phrase préférée?", "que feriez-vous si vous gagniez au lotto?" dont l'avantage est d'être thématiques et le désavantage d'être vastes et psychologiques (ou philosophies) prenant souvent au dépourvu le spectateur au bout du fil qui n'a pas le loisir d'y réfléchir plus longuement que les dix secondes imparties et offre parfois des réponses bizarres, bancales ou... conceptuelles. Bref!  
IL s'en sort pourtant très bien, le mot qu'il faut, la voix égale, très relax et une diction des plus parfaites, il nous éclaire, sans chocolat, nous aiguille et mène le jeu à la baguette ajustant les réponses comme il le faut au futur jeu des acteurs. Les comédiens eux aussi s'en sortent. Même plus que bien. Ils s'adaptent sans broncher et nous offre des sketchs cohérents ainsi qu'une piécette plus longuette qui l'est tout autant. Bon, tout n'est pas parfait, c'est vrai. Certaines incohérences sont notables, des écarts aux règles mises en place sont évidents mais, il faut l'avouer, dans l'ensemble c'est très bien ficelé. Des répliques filantes telles des balles de ping-pong étoilées, du cynisme, de l'humour, des situations cocasses, et des rebondissements croquignolesques, une chose est sûre: vous ne risquez pas de vous ennuyer!
Pour les curieux, citons les défauts du 13 mars: 
- Le deuxième sketch avait comme règle "pas plus de deux joueurs en scène" (si j'ai bien compris), ce qui ne fut plus le cas à la fin en raison d'un très grand nombre d'allées-venues, affaiblissant le jeu en le rendant trop confus. Résultat: je ne me souviens déjà plus du dénouement.
- Le troisième sketch devait rendre une qualité et un défaut à travers deux personnages différents. Les deux étant le même trait de caractère, ils ne furent malheureusement pas bien dissociés, cela ne nous empêchant pas de rire aux éclats, heureusement.
- Le quatrième enfin voit une exploitation bien plus pauvre à la vraisemblance modérée mais surtout à la retombée finale totalement inconsistante.
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Revenez lundi - Catherine Graham

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"Nous sommes dans un Centre Public d'Aide Sociale, à l'heure de table. Epuisée, Gervaise, l'assistante sociale, s'est enfermée dans son bureau. Elle mange son sandwich à la fenêtre, quand elle est interpellée par Johanne, qui vient la remercier pour l'obtention d'un logement social. Derrière ce merci se profile une urgence. Elle a besoin, dans l'instant, d' un formulaire lui permettant d'aller chercher gratuitement des somnifères..."

Un pièce très terre-à-terre sur les difficultés financières d'aujourd'hui. Un dialogue oscillant entre harcèlement, condescendance, complicité, désespoir et solitude entre une assistante et une assistée sociales.
A la lecture, la pièce est rêche et ces deux femmes meutries, voire quelque peu aigries, deviennent au fur et à mesure quelque peu antipathiques. Un concentré de plaintes et de jugements qui finit par ne laisser qu'un goût d'amertume et de précarité au lieu de nous offrir l'espoir à travers l'adversité. Car c'est ce que nous devrions normalement ressentir face à ces femmes rejetées mais qui tentent, comme elles peuvent - tant bien que mal -, de garder la tête haute et de prendre leurs responsabilités.  Devant ces desperate housewives peu glamour, le lecteur perturbé referme le livre partagé entre exaspération et pitié, n'oubliant pas toutefois qu'un texte de théâtre est fait pour être mis en scène et intrigué, dès lors, de voir ce dialogue finement joué.
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